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-La croissance économique est une hausse durable du PIB, elle ne se confond pas avec
l’expansion qui se traduit par une augmentation du PIB mais pour une période courte. En tant
mesures.
-La croissance économique mesure la richesse créée par les résidents d’un pays durant une
année. Elle se compose de deux parties. L’une est relative au PIB marchand (ensemble des
biens et services vendus sur le marché). L’autre est relative au PIB non marchand (ensemble
des services fournis par l’Etat). La croissance économique est ainsi mesurée par un indicateur
clef : le taux de croissance du PIB. Ce taux nominal est déflaté pour passer au taux réel.
la croissance de Solow met le doigt sur les facteurs travail et capital, mais indique aussi
l’existence d’un autre « facteur résiduel », le progrès technique, exogène au modèle. Plus tard,
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considérée comme un facteur endogène de la croissance. Le rôle clef de ce facteur est à mettre
à l’actif de deux principaux acteurs. D’un côté, l’Etat qui investit dans l’éducation et la
formation, déploie des mécanismes incitatifs et accorde des subventions pour soutenir
l’innovation. D’un côté, les entreprises investissent dans la R&D, créent une dynamique qui
stock est ouvert, chaque entreprise peut l’exploiter et l’enrichir. En conséquence, ces efforts
se traduisent par le lancement sur le marché de nouveaux biens économiques, exigent des
effets d’apprentissage pour hausser la productivité, pour élargir le cercle des consommateurs,
-La conception traditionnelle du PIB fait l’objet de nombreuses critiques. Les limites de cette
conception sont : 1- elle ne prend pas en considération l’ensemble des activités non
marchandes (travaux domestiques…), 2- elle fait l’impasse sur le travail en noir, 3- elle ne dit
rien sur les solidarités (entraide…), 4- elle ignore les externalités négatives (pollution…), etc.
Développement Humain.
- Au Maroc, l’évolution du taux de croissance est volatile, modérée. Entre 2009 et 2019 il est
de l’ordre de 3,7%. Cette évolution erratique et relativement faible s’explique pour plusieurs
raisons. En substance, cette croissance est « extravertie », tirée par les exportations via les
l’attractivité des IDE dans les secteurs mondiaux du Maroc. Or, force est de constater que les
activités des filiales des FMN installées au Maroc génèrent souvent une faible valeur ajoutée.
Dans ce contexte, les relations de ces filiales avec des PME à capitaux marocains sont
PEOBLEMATIQUE DE DEVELOP
seconde guerre mondiale, et ce dans un contexte marqué par la « guerre froide », l’apparition
du mouvement des Pays Non Alignés ainsi qu’un processus qui va déboucher sur
-Parmi ces travaux, certains insistent sur les différences entre les pays développés et les pays
sous-développés ou en voie de développement (ces derniers ont été colonisés, certains d’entre
eux ont connu une instabilité politique, ont fait face à des pénuries de produits alimentaires…,
et n’ont pas connu la révolution industrielle), d’où l’impératif de tenir compte de leurs
difficultés spécifiques.
-Ces pays partagent certains indicateurs : 1- économiques (PIB par habitant faible, économie
peu diversifiée axée principalement sur l’agriculture, les mines.., esprit d’entreprendre
faible…), 2- de santé et d’éducation (taux de natalité et de mortalité élevés, malnutrition,
inefficace sur le plan économique, droit non respecté, présence de nombreuses inégalités…),
-Les explications sont nombreuses, mais on peut les regrouper en deux blocs. Le premier est
représenté par Rostow pour qui le sous-développement est un retard du développement. Son
argumentaire repose sur des étapes, dont celle du « décollage » est cruciale, pour rejoindre les
USA et donc réaliser la dernière étape marquée par une consommation de masse. Cette grille
doigt sur la spécificité des pays en développement, et insiste sur deux points : la dépendance
qui se matérialise par des asymétries au niveau du commerce international favorables aux
pays développés, et le dualisme qui se traduit par la présence d’un secteur traditionnel et d’un
-Les travaux de l’économie de développement vont connaître une sorte de traversée du désert
change la donne et montre le rôle central de l’Etat dans le processus de l’émergence. Sous cet
réduit fortement les inégalités, permet à une large proportion de la population à sortir de la
trappe de la pauvreté, de jouir d’une liberté réelle pour mener à bien ses projets. Ils insistent
sur les points suivants : 1- marché, organisations, institutions et Etat sont les principaux
protectionnisme est nécessaire pour faire face aux asymétries internationales et pour
développement durable.
-Les stratégies de développement sont nombreuses, et leurs retombées sur le développement
sont contrastées. Le cas de la Corée du Sud montre que l’absence de ressources minières et
énergétiques n’est pas un handicap pour aller de l’avant, mettre progressivement en place des
réformes pour transformer les structures économiques en produisant des biens économiques à
haute valeur ajoutée. Ce cas montre aussi l’importance de l’éducation pour renforcer les
capacités en termes d’innovation. Celui de la Chine met au premier plan la mise en place de
généralisation progressive. Il montre aussi l’importance de l’Etat dans cette dynamique ainsi
-La dynamique du système économique capitaliste est non linéaire, elle est marquée par des
fluctuations, des cycles et des crises. L’évolution de ce système alterne donc des phases de
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-Dans cette perspective, la Révolution industrielle joue un rôle clef car elle est à l’origine de
transformations structurelles de l’économie, dont les effets sont porteurs d’une grande
par des cycles et des crises. Cette révolution s’inscrit dans une dynamique historique plus
large dans laquelle de nombreux facteurs vont se conjuguer pour rendre cette Révolution
possible : 1- le mouvement des enclosures qui, d’une part, transforme des propriétaires
terriens en fermiers capitalistes et donc l’emploi d’un salariat rural et, d’autre part,
l’entassement de générations de paysans chassés des terres communes dans les villes
donc les intégrer dans les manufactures, 2- la Renaissance qui prône l’utilisation de la raison,
de l’esprit critique…,3- les avancées dans le domaine scientifique et technique, 4-le prêt à
intérêt n’est plus interdit, - la Réforme religieuse qui prône le travail, l’épargne,
maritime, 7-l’essor des manufactures et du travail à domicile qui, petit à petit, affaiblissent les
coopérations artisanales.
est le fruit d’incessantes innovations technologiques localisées dans un premier temps dans le
tissage. Ces innovations vont se traduire par une hausse du volume de la production, une
meilleure qualité des produits. Elles prennent leur envol grâce à l’utilisation de la machine à
vapeur qui actionne de nombreux métiers à tisser, et dans la foulée tire profit des innovations
dans le tissage, mais aussi dans l’imprimerie, la fabrication d’armes, les chemins de fer, etc.,
demeure sensible à des crises comme celle qui a en 1873 frappé de plein fouet les USA.
situation avec des effets plus ou moins profonds. Elles sont soit exogènes (crise sanitaire,
guerre…) soit endogènes (comportement des agents économiques et mouvements des prix de
certaines matières (pétrole, café…)). Leurs effets peuvent être limités, mais peuvent aussi
-Cette évolution est aussi sujette à des phases cycliques de durées diverses : de 40 mois à
presque un demi- siècle. A cet égard, Schumpeter propose une analyse cyclique de longue
durée qui alterne une phase de prospérité et une phase de déclin. A ses yeux, ce sont les
-Elle est également sujette à des crises comme celle de 2008. C’est une crise financière liée au
valeur boursière immobilière, alors que les ménages qui ont eu accès au crédit ont peu de
ressources pour honorer leur dette. Pour fractionner et diluer le risque, on invente la
titrisation. Or le taux de défaut de paient augmente, et donc apporte son lot de doute. C’est la
panique : les titres « toxiques » sont invendables ! C’est le krach. La crise touche les
-Quant aux explications de la crise, elles sont diverses. Pour Marx, la possibilité de la crise
provient du décalage entre M-A et A-M, l’argent n’a pas uniquement comme but d’acheter
des marchandises, mais aussi, par exemple, de rembourser une dette, ce qui pourrait conduire
à des crises de surproduction. De son côté, Keynes admet que le marché n’est pas
conséquences sur l’éclatement des bulles financières. Enfin, pour la tradition néo-classique, le
marché est autorégulateur, il tend vers l’équilibre et que dans ce contexte la crise ne peut être