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Cours d’économie en Tle ES par M.

OMBI Quinsckis Pauwel

THEME I : CROISSANCE-DEVELOPPEMENT ET SOUS DEVELOPPEMENT

CHAPITRE I : LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT


I. 1. DE LA CROISSANCE AU DEVELOPPEMENT
A- La croissance
1- Définition de la croissance et sa mesure
2- Limites de la mesure de la croissance
B- La croissance favorise le développement
1- Définition du développement
2- Mesure du développement
3- Relation entre croissance et développement
I. 2. QUELQUES TRANSFORMATIONS LIEES A LA CROISSANCE

CHAPITRE II : SOURCES ET LIMITES DE LA CROISSANCE


II. 1. LES SOURCES DIVERS DE LA CROISSANCE
A- Utilisation efficace des facteurs de production
 La croissance s’explique par la quantité de l’efficacité des facteurs de
production
 Une méthode pour mesurer l’impact du pt sur la croissance
 Croissance intensive ou extensive ?
B- Le PT et l’environnement social et politique
 Comment obtenir des gains de production
 Environnement social et politique

II. 2. LES LIMITES DE LA CROISSANCE


A- Conséquences sur l’environnement
B- Débat-croissance et ou bien être
C- Quelles décisions à prendre ?
CHAPITRE III : LE SOUS DEVELOPPEMENT
III. 1. DEFINITIONS ET CHOIX DU VOCABULAIRE
III. 2. LES CAUSES DU SOUS DEVELOPPEMENT
III. 3. LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DU SOUS DEVELOPPEMENT
III. 4. LES DIFFERENTES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT

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IV. THEME II : POPULATION-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

II. 1. TRANSITION DEMOGRAPHIQUE


 Représentation
 Théorie de la TD
II. 2. LA TD EN EUROPE
II. 3. LA TD DANS LES PED
II. 4. LES CONTROVERSES THEORIQUES
II. LE VIELLISSEMENT DE LA POPULATION DANS LES PI

THEME III : TRAVAIL-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT


CHAPITRE I : DIVISION DU TRAVAIL ET CROISSANCE
I. 1. ADAM SMITH ET LES AVANTAGES DE LA DIVISION DU TRAVAIL
I. 2. TAYLORISME ET CROISSANCE
I. 3. ORGANISATION FORDIENNE DU TRAVAIL
I. 4. CRISE DU FORDISME ET NOUVELLES FORMES D’ORGANISATION DU
TRAVAIL
CHAPITRE II : LE CHOMAGE
II. 1. DEFINITIONS ET MESURE
II. 2. DIFFERENTES FORMES DE CHOMAGE
II. 3. LES INEGALITES FACE AU CHOMAGE
II. 4. LES ANALYSES NEOCLASSIQUES DU CHOMAGE
II. 5. ANALYSES KEYNESIENNE DU CHOMAGE
II. 6. SEGMENTATION ET FLEXIBILITE DU TRAVAIL

THEME IV : INVESTISSEMENT-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT


IV. 1. QU’EST_CE QUE L’INVESTISSEMENT ?
IV. 1-1. DEFINITION
IV. 1-2. LES DIFFERENTES FORMES D’INVESTISSEMENT
1- Les investissements matériels
2- Les investissements immatériels
3- Evolution et explication

IV. 2. COMMENT PRENDRE LA DECISION D’INVESTIR ?


IV. 2-1. MODALITES ET EVOLUTION DU FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

IV. 2-2. COMMENT PRENDRE DES DECISIONS D’INVESTIR ?


1- Il faut pouvoir investir
2- Il faut vouloir investir

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IV. 3. COMMENT L’INVESTISSEMENT AGIT LA CROISSANCE
IV. 3-1. LA RELATION ENTRE EPARGNE ET INVESTISSEMENT
1- Selon les néoclassiques
2- Selon les keynésiens
IV. 3-2. L’INVESTISSEMENT AGIT SUR L’OFFRE ET LA DEMANDE
1- ACTION DE L’INVESTISSEMENT SUR LA DEMANDE
2- ACTION DE L’INVESTISSEMENT SUR L’OFFRE

THEME V : PROGRES TECHNIQUE-INNOVATION-CROISSANCE ET


DEVELOPPEMENT
V. 1. LE PT ET L’INNOVATION
A- Définition du PT
B- Des découvertes aux innovations
V. 2. LES DIFFERENTS ASPECTS ET LES RAISONS DE L’INNOVATION
V. 3. PT ET CROISSANCE
A- A la recherche du pt
B- Explication théorique du lien entre pt et croissance selon les néoclassiques
C- Explication théorique du lien entre pt et croissance selon j. Schumpeter
1. Innovation et cycles économiques
2. Cas d’innovation de procède
3. Cas d’innovation de produit
4. La destruction créatrice

V. 4. PT ET EMPLOI
A- Effet du pt sur l’emploi
1. Cas des innovations de produit
2. Les innovations de procède
 Effets directs sur l’emploi
 Effets indirects sur l’emploi
B- Effet sur la nature des emplois
V. 5. LA NOUVELLE ECONOMIE

COMMERCE INTERNATIONAL-CROISSANCE ET
THEME VI :
DEVELOPPEMENT
VI. 1. AVANTAGES ET TRANSFORMATIONS DE LA DIT
A. Mesure des échanges internationaux
B. Les transformations des échanges internationaux
B. 1- L’évolution des échanges de marchandises
B. 2- Importance croissante des échanges de services et de capitaux
 Les services
 Les capitaux

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VI. 2. LIBRE ECHANGE ET PROTECTIONNISME : DEBAT THEORIQUE
A. Le plaidoyer en faveur du libre échange
A. 1- La théorie des couts absolus d’Adam Smith
A. 2- Théorie des avantages comparatifs
A. 3- les théories modernes
B. Le protectionnisme peut-il être bénéfique ?
B. 1- Justification du protectionnisme
B. 2- Les inconvenants du protectionnisme
VI. 3. OUVERTURE INTERNATIONALE, UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT ?
A. La mondialisation favorise –t-elle la réduction des inégalités de développement ?
A. 1- Evolution des inégalités mondiales
A. 2- Impact pour les PD
 Effets négatifs
 Effets positifs
a. 3- Une opportunité pour les PED ?
 Effets positifs
 Effets négatifs et limites

VI. 4. L’AMENAGEMENT DU LIBRE ECHANGE


A. Dans les secteurs stratégiques
B. Dans le cadre des accords régionaux
C. Les différents niveaux d’intégrations nationales
VI. 5. L’ORGANISATION DU LIBRE ECHANGE
A. Du GATT à l’OMC
 Les principes du GATT
 Des règles souples
 L’OMC

THEME VII :
MECANISMES MONETAIRES ET FINANCIERS
INTERNATIONAUX-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
THEME VIII :
CRISES ET REGULATION DANS LES PAYS
INDUSTRIALISES
THEME IX : SPECIFICITE DE LA CRISE DANS LES PAYS EN DVPT
THEME I : CROISSANCE-DEVELOPPEMENT ET SOUS DEVELOPPEMENT

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CHAPITRE I : LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT

OBJECTIF GENERAL : Etre capable d’expliquer comment la croissance favorise le


développement.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Etre capable de
 Définir la croissance et utiliser un indicateur économique et caractériser une économie
 Calculer la croissance de la production à partir des données sur l’évolution du PIB
 Dégager les limites de la mesure de la croissance
 Définir le développement et utiliser un indicateur pour caractériser le dvpt d’un pays
 Etablir le lien entre croissance et développement

I. 1. DE LA CROISSANCE AU DEVELOPPEMENT

La révolution industrielle marque le point de départ d’un vaste processus de


transformation dans les sociétés et à l’échelle mondiale. Ces évolutions peuvent être analysées
à l’aide de certains concepts comme la croissance et le développement.

A- La croissance
1- Définition de la croissance et sa mesure
La croissance économique est une augmentation durable et soutenue de bien et service dans un
pays. Elle se mesure à partir d’agrégat comme le PIB ; le PIB est la somme des valeurs ajoutées
réalisées par les unités résidentes d’une économie.

Taux de croissance :

La croissance est un processus engagé depuis plus de 2 siècles et elle conditionne le niveau de
vie des populations à partir de l’agrégat PIB/HAB

2- Limites de la mesure de la croissance


La croissance est en fait difficile à mesurer. En effet, certaines productions ne sont pas prises
en compte dans le PIB, exemple le travail domestique, l’autoconsommation, le bénévolat, le
travail au noir… D’autres sont comptabilisées comme création de richesses alors qu’il s’agit
des activités nuisibles à la population ou ayant des effets destructeurs sur l’environnement.
Aussi, avec la variation des taux d’échanges, les comparaisons internationales sont souvent
faussées ; Voilà pourquoi les PIB sont désormais calculés en taux d’échange pondéré, en
pondération du pouvoir d’achat c’est-à-dire un taux d’échange qui permet d’acheter la même
gamme dans les pays différents.
Le niveau de vie d’un pays est mesuré non pas avec le PIB mais avec le PIB/HAB. Or le
PIB/HAB cache souvent des inégalités très fortes. Malgré ces insuffisances, le PIB permet

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d’apprécier l’évolution de la croissance sur une longue période. A cet effet, on peut constater
des rythmes très différents de croissance entre région du monde qui aux finales entrainent des
écarts importants de PIB/HAB.
Cette divergence débute depuis l’ère de la révolution industrielle. Toutefois, l’essort
économique des NPI depuis le milieu des années 80 laisse espérer sous certaines conditions la
possibilité d’une convergence future.

B- La croissance favorise le développement


1- Définition du développement
Le développement est la combinaison des transformations économiques (production,
consommation), sociaux (actifs dans les secteurs d’activités, dans les catégories socio-
professionnelles), culturelles (éducation, mode de vie), politiques (état) et démographiques qui
rendent la population apte à faire croitre durablement et cumulativement sont produit réel
global.
Ces changements se traduisent par une amélioration du niveau de vie et de la qualité de vie des
populations.
Ainsi, par rapport à la croissance qui est une notion purement économique et quantitative, le
développement est une notion beaucoup plus qualitative et sociale.
2- Mesure du développement
Pour mesurer le développement pendant longtemps la banque mondiale a utilisé le PIB/HAB.
En utilisant cet indicateur pour classer les pays du monde selon leur niveau de développement,
la BM distingue les pays riches dont le PIB/HAB est compris entre 650 et 7820 S (tranche
inférieure : 650 et 2520 ; tranche supérieure 2520 et plus), les PMA dont le PIB/hab est inférieur
à 650 S.
Les limites inhérentes à la croissance et surtout au PIB/HAB qui est un indicateur beaucoup
plus économique ou quantitatif conduisant le PNUD à construire un autre indicateur de
développement : IDH (Indicateur de Développement Humain). C’est un indicateur qui mesure
le progrès général réalisés dans un pays parce qu’il est calculé sur la base de 3 autres
indicateurs :
 Le PIB/HAB (prise en compte du niveau de vie ou le mieux-être économique ou
quantitatif des populations)
 Le niveau de santé (mesuré par l’espérance de vie à la naissance : le mieux-être social
ou qualitatif)
 Le niveau d’éducation (mesuré par le taux d’analphabétisation et le nombre d’année
d’étude : mieux-être social ou quantitatif).
Il varie entre 0 et 1. Aussi, il convient de remarquer que la mesure du développement humain
c’est enrichie d’un indicateur nouveau qui est l’indice de pauvreté humaine (IPH). Alors que
l’IDH mesure le progrès général d’un pays, l’IPH s’attache à la répartition de ce progrès et tente
de déchiffrer les formes de dénuement qui subsistent. Ainsi, dans les PED l’IPH mesure la

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pauvreté de ces pays en prenant en compte le % de la population dont l’espérance de vie est
inférieure à 40 ans, le % des adultes analphabètes, ainsi que l’accès au système de soins.

3- Relation entre croissance et développement


La croissance est une condition nécessaire au développement. En effet, la croissance
économique contribue à vaincre la pauvreté ou à favoriser le développement de deux manières :
 Tout d’abord, elle augmente directement le revenu moyen ou le PIB/HAB, ce qui permet
de mieux satisfaire leurs besoins fondamentaux parmi lesquels leurs besoins
physiologiques comme l’alimentation, l’habillement (se nourrir, se vêtir, se loger).
 Aussi, elle agit directement indirectement sur dans la réduction de la pauvreté non
monétaire car elle augmente les recettes de l’état ; ce dernier a donc les moyens
d’accroitre les investissements publics donc le développement des infrastructures de
l’éducation et de la santé. Par conséquent, les populations peuvent mieux s’instruire et
mieux se soigner.
 De même le développement influe sur la croissance. En effet, les investissements
publics réduisent non seulement la pauvreté non monétaire, mais aussi, ils accélèrent la
croissance économique grâce à l’amélioration de la qualification des populations et de
la productivité de la main d’œuvre.

II. 2. QUELQUES TRANSFORMATIONS LIEES A LA CROISSANCE

Depuis les années 1789, des profondes transformations concernant les structures de la
production, la structure de la population active selon les secteurs ou selon les catégories socio-
professionnelles, ainsi que le mode de vie accompagnent la croissance économique. En effet,
la contribution des différents secteurs d’activités à la formation du PIB s’est considérablement
modifier.
Dans l’agriculture par exemple, sa contribution au PIB baisse de 93,8% entre 1789 et 1988,
passant de 49% à 3%.
Explication : Dans l’agriculture, la productivité est relativement élevée (moyenne) grâce à
l’utilisation du progrès technique. En d’autres termes, la production par actif est élevée pendant
que la demande adressée à ce secteur est en baisse au profit de l’industrie ; Cela entraine une
économie du facteur travail, donc une maitrise des coûts de production. Ainsi, les prix des
produits ne cessent de diminuer (ils sont de plus en plus compétitifs). C’est pourquoi, malgré la
production qui ne cesse d’augmenter la valeur de celle-ci est en baisse.
Aussi, les autres secteurs produisant de plus en plus, la part de l’agriculture dans le PIB ne cesse
de diminuer.
Raisonnement dans l’industrie et l’agriculture à chercher par l’élève…
 Evolution des actifs selon les catégories socioprofessionnelles
Constat : En 1962

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CHAPITRE II : SOURCES ET LIMITES DE LA CROISSANCE

Dès la révolution industrielle dans certains pays européens au 19e siècle, 19e siècle, au décollage
des pays d’Asie du Sud-Est depuis quelques décennies, les mêmes ingrédients semblent à
l’origine de la croissance, mais combinés de manière originale dans chaque régions. Les
économistes insistent d’abord sur la quantité et la qualité des facteurs de production ; Aussi
sont-ils parvenus à montrer que d’autres facteurs favorisent la croissance.
OBJECTIF GENERAL : Etre capable d’expliquer au-delà de la quantité et de la quantité des
facteurs de production, il existe d’autres facteurs qui conditionnent la croissance.
OBJETIFS SPECIFIQUES : Etre capable de d’expliquer…
 La contribution des facteurs de production (travail et capital à la croissance économique)
 La contribution de la productivité globale à la croissance économique

II. 1. LES SOURCES DIVERS DE LA CROISSANCE


A- Utilisation efficace des facteurs de production
A. 1- La croissance s’explique par la quantité de l’efficacité des facteurs de production

Les économistes qui ont étudié la croissance ont trouvé que le moteur du progrès économique
repose sur les quatre même roues, quelques soit la richesse ou la pauvreté du pays. Ces quatre
roues ou facteurs de croissance sont :
Les ressources humaines (offre de travail, éducation, discipline, motivation)
Les ressources naturelles (terre, ressources minière, pétrole, qualité de l’environnement)
La formation du capital (machines, usines, routes)
La technologie (science, technique de l’ingénieur, gestion, esprit d’entreprise)
Ces sources de la croissance, identifiées portent sur la quantité des facteurs de production
(facteur travail et facteur capital par exemple) dont dispose une économie.
Ainsi, un plus grand nombre d’heure de travail dans une économie peut être facteur de
croissance ; Il en est de même pour l’amélioration de l’efficacité du travail.
A. 2- Une méthode pour mesurer l’impact du pt sur la croissance

La seule augmentation des quantités de facteurs de production (travail et capital) utilisés


n’expliquent qu’une partie de la croissance. En soustrayant de la croissance la contribution des
facteurs de production que sont le travail et le capital utilisés, on obtient « le résidu » appelé
encore productivité globale des facteurs.
En effet, ce résidu provient de la capacité de l’économie à accroitre la production en combinant
de manière plus efficace les facteurs travail et capital. Il correspond également à la part de la
croissance que les économistes peinent au départ à expliquer, en l’attribuant au progrès
technique dans un sens très large.
 Croissance intensive ou extensive ?

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Empiriquement, les calculs effectués sur la croissance au cours des 30 glorieuses montrent que
dans la plus part des pays développés, la croissance s’explique moins par une augmentation de
volume de facteurs de production que par un rythme particulièrement élevé d’augmentation la
productivité globale des facteurs.
La croissance des 30 glorieuses dans les pays développés est une croissance intensive parce que
reposant sur un rythme très élevé d’accumulation de capital comme ce qui a pu être constaté
dans la 1ere phase de la croissance des NPI d’Asie du Sud-Est ou de la Chine.

B. Le PT au cœur de la croissance

OBJECTIF SPECIFIQUE : Etre capable de


 Définir la productivité
 Enumérer le facteur de gains de productivité
 Expliquer la loi des rendements décroissants
 Montrer que le PT peut remédier à cette loi des rendements décroissants

B. 1- Comment obtenir des gains de production

Les gains de productivité ont des sources multiples. C’est pourquoi la productivité du travail
est qualifiée d’apparente : son augmentation peut résulter d’une meilleure organisation du
travail et d’une meilleure qualification des travailleurs ; mais également de l’innovation et des
facteurs non directement liés au travail (la quantité des produits pouvant faire augmenter les
prix, le développement des producteurs).
B. 2- Le PT peut repousser les limites de la croissance

Lorsqu’on augmente le capital par tête, certes la productivité augmente mais pas dans la même
proportion. On dit que les rendements sont décroissants.
Ainsi, à force d’augmenter le capital par tête vient un moment où la production par tête finie
par ne plus guère progressée.
Mais pour contourner cette loi des rendements décroissants, Solow propose un 3e facteur un
peu particulier qui est le PT et qui vient s’ajouter aux deux autres qui sont le travail et le capital.
Ce dernier accroit l’efficacité productive des deux autres, un peu comme la levure accroit le
volume du gâteau.

III. 2. LES LIMITES DE LA CROISSANCE

OBJECTIF SPECIFIQUE : Etre capable de


 Expliquer les effets sur l’environnement que provoque la recherche d’une forte
croissance
 Répondre aux questions et interrogations que soulèvent ces effets sur l’environnement

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A- Conséquences sur l’environnement
L’industrialisation croissante et l’urbanisation favorisent des émissions de gaz à effets de serre. Les
principaux responsables de ces émissions sont les pays développés ; Mais les pays d’Asie avec une
croissance économique très élevée provoquent aussi une augmentation de leurs émissions. Selon certains
auteurs, ces émissions de gaz à effet de serre pourraient faire courir un risque majeur à l’humanité
comme la multiplication des catastrophes climatiques, la désertification et la disparition de certaines
espèces…
Aussi, la croissance actuelle conduit à l’épuisement de certaines ressources. L’excès de la pêche et de
la chasse par exemple ne permet pas à certaines espèces de se perpétuer. Le problème est plus dramatique
pour les ressources non renouvelables comme le pétrole : la croissance des pays émergents provoque
une augmentation des prix et épuisement progressif des réserves qui pourraient mettre en cause le mode
de développement basé sur la croissance actuelle.
B- Débat-croissance et ou bien être

Quelle voie pour l’avenir ? Doit-on renoncer à la croissance ? Où trouver des voies d’un
développement qui concilie développement durable et croissance ?
Certains auteurs comme Nicolas Georgesen ROEGEN souhaitent une rupture et prônent pour
une décroissance. Il s’agit de renoncer à associer systématiquement l’augmentation de la
production et de la consommation au bien-être ; Il faut alors limiter nos besoins et chercher à
produire en utilisant les ressources de manière plus rationnelle.
Mais pour les tenants du développement durable, il est possible de concilier croissance et le
respect de l’environnement et la lutte contre la pauvreté.
Enfin, certains pensent que le progrès technique peut aider à trouver des solutions car selon eux,
ce dernier permet d’économiser les facteurs de production.
C- Quelles décisions à prendre ?

Le développement nécessite une intervention de l’état à travers la mise en place des dispositifs
variés comme les subventions aux innovations environnementales, la taxe « pollueur-payeur »,
l’interdiction de certains produits…
Aussi, face à des risques concernant l’ensemble de la planète des accords internationaux comme
les accords de Kyoto sont nécessaires. Mais leur réussite dépend de la prise de conscience des
états, et surtout des citoyens à travers les actions collectives d’organisations non
gouvernementales et dans celles des consommateurs à travers le développement du commerce
équitable.
QUELQUES IDEES A RETENIR DU PROTOCOLES DE KYOTO
Le protocole de Kyoto marque un revirement important en matière environnementale. Selon ce
protocole la quarantaine des pays industrialisés signataires doit réduire de 5% leur émission de
gaz à effets de serre, au plus tard en 2012.
Le moyen d’action pour obtenir cette réduction est la création d’u marché des droits à polluer.
En effet, des quotas de pollution sont délivrés par chacun des états signataires aux entreprises.

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Ainsi, une entreprise dont le cout marginal de pollution est inférieur au prix d’une tonne de CO²
sur le marché a intérêt à dépolluer et à vendre ses quotas, et une entreprise dont le cout marginal
de pollution est supérieur à intérêt à en acheter, d’où l’apparition d’un marché des droits à
polluer.

CHAPITRE III : LE SOUS DEVELOPPEMENT


OBJECTIF GENERAL : Etre capable d’expliquer comment certains pays sont parvenus à
décoller

Jusqu’à une certaine époque, l’écart entre le niveau de développement des pays était très peu
significatif. A la fin du 18e siècle, des transformations structurelles se sont déclenchées avec la
révolution industrielle. Mais elles n’ont pas touché tous les pays au même moment et avec la
même intensité. Dès lors le monde contemporain se caractérise par une distinction entre pays
industrialisés et développés, et pays qui se trouvent actuellement dans une situation économique
et sociale qualifiée par les économistes de sous-développement.
L’ensemble de ces pays est désigné par plusieurs expressions et plusieurs causes sont avancées
par les économistes pour expliquer ce phénomène. Aussi pour sortir de leur situation
économique et sociale, ses pays se forcent de mettre au point des politiques ou stratégies de
développement ; Celles-ci ont permis à certains d’accroitre remarquablement leur niveau de
développement : C’est le cas des nouveaux pays industrialisés (NPI).

III. 1. DEFINITIONS ET CHOIX DU VOCABULAIRE

OBJETIFS SPECIFIQUES : Etre capable de


 Définir le sous-développement
 Comprendre les différentes expressions utilisées pour caractériser le sous-
développement
A. Définition
Le monde ne s’est révélé qu’au phénomène de sous-développement qu’après la 2nde guerre
mondiale. Dans sa définition, il s’agit de l’état d’une société dont les caractéristiques
l’empêchent de pouvoir satisfaire les besoins fondamentaux de la population. : Se nourrir, se
loger, se soigner, et s’instruire.
B. Choix du vocabulaire
De nombreuses expressions existent pour caractériser :
Pays sous-développés : Cette expression met l’accent sur l’infériorité de l’aspect
économique et social par rapport aux modèles de sociétés développées occidentales ; En
raison de son caractère trop péjoratif, elle est souvent rejetée.

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Pays en voie de développement : Plus fréquemment utilisé, cette expression insiste sur
un processus en marche, donc dynamique vers le développement. Mais cette réalité
n’existe pas pour des nombreux pays.
Le tiers-monde : Cette expression plus politique, inventée en 1952 par Alfred SAUVY
en se référant aux tiers états lors de la révolution française ; Elle souligne une condition
et des revendications communes, distinctes des économies capitalistes et socialistes.
Les pays en développement : Cette expression est utilisée par la BM qui regroupe les
pays à partir de leur système économique et du niveau de leur PNB/Hab. ainsi la BM
distingue :
 Les pays industrialisés : Ceux-ci ont leurs secteurs industriels développés et ils
disposent également d’un PNB/Hab très élevé
 Le pays à économie planifiées : Il s’agit actuellement de la Chine et quelques pays
comme Cuba, Viêtnam, Corée du Nord.
 Les pays exportateurs de pétrole :
 Les pays en développement

III. 2. LES CAUSES DU SOUS DEVELOPPEMENT


Os : être capable de :
 expliquer les causes du sous-développement aussi bien sur le plan interne que sur
le plan externe.
Le sous-développement est un phénomène qui a des causes multiples que l’on peut classer en
deux groupes : les causes internes et les causes externes.
A- les causes internes
A- 1. Le dualisme et la désarticulation de l’économie
Il existe 2 formes d’économies dans ces pays : une économie traditionnelle repliée sur elle-
même avec un mode de production rudimentaire et une économie ayant recoure a des technique
évoluée mais tournées vers l’extérieur. Ainsi, l’absence de liens entre ces diffèrent secteurs de
l’économie traduit sa désarticulation et aucun secteur ne peut exercer un effet d’entrainement
sur l’économie.
A- 2. Existence d’un cercle vicieux de pauvreté
A- 3. Inadaptation des structures démographiques et sociales
La croissance démographique est souvent forte et reste inférieure au rythme de la croissance, la
production dans les pays du 1sur3 .par conséquence ces pays connaissent une production sur
hab faible donc un niveau de vie faible ; cela a des répercussions sur le taux d’alphabétisation
et l’espérance de vie qui demeure relativement faible.
A- 4. Les structures po et culturelles
On rencontre dans les pays du tiers monde des dictatures préoccupées avant tout par leurs
maintien au pouvoir : elles acceptent rarement les reformes économique et favorisent le
développement d’une inégalité très forte. Aussi elles restent étroitement liées aux intérêts d’un

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groupe et certaines puissances étrangères. L’administration quand a elle est protonique et très
corrompue. Cette corruption entraine une augmentation. Des couts de production des
entreprises et réduit la compétitivité des économies sur le plan culturel nombreuses sont les
populations qui ont une forte croyance au force naturelles : cette forte soumission entraine une
résistance aux transformations des mentalités ; ainsi qu’à l’innovation indispensables à la
croissance et au développement.
B- les causes externes
Les causes du sous-développement résultent de la dépendance de ces pays qui peut se présenter
sous plusieurs formes.
B- 1. La colonisation
Elle a été un phénomène très nuisible pour les pays sous-développement qui, dans leurs
majorité avaient été a un moment donnée dépouille non seulement de leur bras valide mais
également de leur richesse ce pillage de Resource contenue de nos jour sous une autre forme
qui est la détérioration des termes de l’échange.
B- 2. La dépendance commerciale
Elle résulte de la nature des échanges entre les pays sous développes qui sont spécialisés dans
l’exploitation et l’exportation des produit primaires et les pays développé spécialises dans la
production et l’exportation des biens manufactures. Compte tenu de la non maitrise des couts
des matières premières et des taux d’échange ces pays sont constamment victime de la
détérioration des termes de l’échange entrainant un déficit de la balance de transition courante
et un endettement.
B- 3. La dépendance financière
L’insuffisance des ressources internes conduit souvent les pays en développement à la
recherche des capitaux étrangers .ils sont constamment dans un besoin de financement et leur
balance commerciale souvent déficitaire ne vient pas améliorer leur situation d’endettement
.aussi le retournement des po monétaires du nord au cours des années 80 en provoquant la
hausse des taux d’intérêts a gravement alourdie le service de la dette et entrainée la crise de la
dette. ainsi ; contraint par les organisme internationaux à se soumettre aux plans d’ajustement
structures d’inspiration libérales les pays en développement ont mis en place des po
économique devant conduire à l’équilibre budgétaire a la désinflation a l’économie des marche
et a l’intégration au commerce mondiale. Le résultat de ces mesure économique est la faiblesse
de la croissance la montée du chômage la dégradation des infrastructures scolaire et sanitaire
donne l’aggravation de la pauvreté.
B- 4. La dépendance technologique
L’investissement étant faible la capacité d’innovation reste également faible dans les pays en
développement ce retard technologique oblige ces pays à importer quelque technologies
souvent chères et inadaptées à leur réalité. Par conséquent, l’industrie est faiblement développée
et on rencontre beaucoup plus les industries extractives dont la production est destinée à
satisfaire les besoins des industries des pays développés.

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III. 3. LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DU SOUS DEVELOPPEMENT

OBJECTIF SPECIFIQUE : être capable de


 Expliquer le sous-développement selon les libéraux ou selon les radicaux.

A- Analyse libérale du sous-développement


A- 1. Intégration insuffisante au commerce international
Selon les libéraux, l’existence d’un marché mondial , caractérise par une assez grande liberté
de circulation de marchandises et un concurrence incontestable devrais permettre à chaque pays
de se spécialiser dans les ou les productions pour les quelles est le mieux place. Grace à
l’échange interne chaque pays devrait pouvoir s’approvisionne au meilleur compte. De cette
manière, les progrès économique des uns devraient pouvoir se diffuse au près des autre à travers
le commerce inter. Or
manifestement les 2sur3 au moins de humanité exclus de ce développement. Aussi
l’exploitation vite adoptée par les libéraux repose telle sur l’idée d’un retard ? Le sous-
développement serait-elle un retard pris par certains pays dans la course à la croissance
économique.
A- 2. Explication en termes de retard

Les pays en développement se trouvent dans la même situation que les pays développés avant
la révolution industrielle ils doivent donc franchirent les même étapes pour parvenir au
développement. Cette théorie s’appuie sur les travaux de l’économiste américain Walt Whitman
Rostow .selon ce dernier le développement économique de toute société doit passer par 5 étapes
successives :

La société traditionnelle : durant cette activité économique essentiellement rurale


donc dominée par l’agriculture et le progrès technique est presque inexistant.
Les conditions préalablement au développement. Durant cette phase les
mentalités et se traduisent par une réelle volonté de développement ; de profonde
transformation interviennent dans l’agriculture grâce au p.t qui se développe de plus en
plus, l’industrialisation se développe grâce à l’action de l’État .ce qui stimule
l’agrandissement des marches.
Le décollage : 15% du PIB sont consacrés à l’investissement ; cela favorise
l’émergence des nouvelles branche d’activité qui produisent un effet d’entrainement sur
le reste de l’économie.
La maturité : elle est caractérisée par une diffusion de l’innovation à l’ensemble de
l’économie. L’investissement atteint au moins 20% du PIB et de nouvelle activités
viennent remplacer celle qui ont favorise le décollage.
La c° de masse : c’est l’étape finale .les besoin des pop sont satisfaits dans leur
majorité. Les pops ont accès aux biens de c° durable et la société développe la protection
sociale d’assurance et de prévoyance.

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NB : pour la dernière phase le tertiaire prend de plus en plus de l’ampleur.

B- l’analyse des radicaux (la thèse dominante)


Selon Charles Bettelheim le terme sous-développement est un terme péjoratif car il traduit
l’infériorité de la situation économique et sociale de certain pays par rapporta d’autre juges
développés .il se propose de parlers de pays exploites et a économie déformée il s’agit pour
lui de faire ressortir les rapports d’exploitations et de dominations existant entre les pays dit
riches et les pays dit pauvres. Les premiers n’ont aucun intérêt à voir la seconde s’enrichir
et les rattraper car le développement des uns est le produit du sous-développement des
autres.
Cette réalité est traduite par Samir Amin dans sa théorie du centre et de périphérie selon
laquelle le sous-développement doit être analyse comme un processus de développement
au centre et du sous-développement à la périphérie. ainsi poursuit il l’économie sous
développée n’est qu’une pièce d’une machine unique qui est l’économie capitaliste
mondiale.
Dans cette économie les pays sous développée tiennent une place particulier impose par la
division international du travail c’est à dire la production des matières premiers dont le prix
d’achat sont impose par les acteurs du centre spécialisée dans la transformation de ces
matières premiers en produit finis. Toute ces différant interprétation font ressortir
implicitement les causes du sous-développement.

III. 4. LES DIFFERENTES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT


OBJECTIF SPECIFIQUE : être capable de
 Expliquer quelque stratégie mises en place dans les pays en développement.
 Mettre en évidence quelque avantage et quelques inconvénients de ces stratégies.
Les conditions de l’industrialisation tardive ne sont guère comparable à celle de la première
révolution industrielle ou les pays européens avaient à peu près le même niveau technique, de
large débouchées potentielles extérieure et intérieure a conquérir ; il y avait également le recours
aux protectionnistes. D’où la présence dans le tiers monde des stratégies d’industrialisation
différentes selon les pays, les continents ou même successivement dans les mêmes pays. On
peut citer : la stratégie de substitution aux importations, la stratégie par promotion des
importations, la stratégie des industries, l’adaptation pour structure locale.
A- la stratégie substitution aux M
Cette stratégie de substituions aux M se fonde sur la production du marché intérieur et entend
remplacer les produits étrangers par les production nationale .cette po a été celle par exemple
du brésil de l’Argentine jusqu’au années 60 ,et de la Corée du sud entre 55 et65 le principe est
le suivant :c’est la DDE existante des couches la population principalement à revenu élevé qui
entraine la production essentiellement dans les secteurs de bien de consommation durable et
semi durable. Mais rapidement les étroitesse du marché et la nécessiter de se procurer des biens

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 16


d’équipement nécessaire d’exporter , pour écouler le surplus de la production local et pour
financer les m technologique nécessaire ,ce qui peut entrainer comme ce fut le cas pour les
pays citer plus haut un recours a une stratégie de promotion X.
B- la stratégie par promotion des X
Cette stratégie s’en suit dans un cadre libre échangisme il s’agit de s’appuyer sur les avantages
comparatifs dont peut bénéficier les pays : matière première agricole, minière, main œuvres
bon marche, législation fiscal favorable. Cette stratégie a été celle notamment des NPI d’Asie
du sud-est. Cependant, elle entraine une extraversion croissante des économies qui dépendent
fortement de la conjoncture internationale et de la demande des pays industrialisés. Ces deux
stratégies décrites entrainent des phénomènes proches : il peut y avoir remonté des filières de
l’avale vers l’amont ; il y a également renforcement de la dépendance technique vis-à-vis des
pays développés car le choix de production donc des technologies sont liés à la norme de Corée
du nord.
C- la stratégie des industries industrialisant
Cette stratégie a pour référence le cadre d’un développement de type socialiste ; c’est l’exemple
de l’Algérie à partir 1966 de même que la Lybie. Le développement des industries lourdes
créent des pôles qui favorisent l’apparition d’autres industries ; les industries lourdes ont donc
des vertus industrialisant. Ce
type de développement nécessite le cadre d’une économie socialiste centralise et planifie ; les
premiers plans donnent la priorité a l’industrie lourde ; la production industrielle légère est
reportée a une phase de postérieure de l’industrialisation. Cette
industrielle rencontre certains obstacle : le financement des investissements le déséquilibre dans
l’évolution des secteurs productif, les choix technologique ; le sur équipement industriel, la
qualification de la main d’ouvré.
D- l’adaptation aux structures locales
Un certain nombre de population ont essayé de se détacher des modelés occidentaux et
socialistes ; ils tentent d’adopter l’évolution de leur industrialisation au saule réalité
économique et humaine de leur société. Il s’agit de palier la difficulté auxquelles ils se heurtent,
en mettant en valeur les ressources propres de chaque entité économique pour satisfaire les
besoins des populations. La chine de MAO a tenté ce type d’industrialisation lente à travers les
communes populaires.
E- les NPI à la cour de la mondialisation de l’économie.
Les pays de l’Asie de l’est sont devenus le pole le plus dynamique de la planète. Avec un PIB
sur hab. 5fois plus élevé qu’en 1960, ils sont parmi les plus riches du monde.
De la stratégie de substitution a la stratégie par promotion des exportation, des industries de
main d’œuvre a technologie simple se sont développée : industrie léger tel que le textile
habillement , les jouer ou l’électroménager , mais rapidement des industries lourdes comme la
sidérurgie en Corée du sud ou le raffinage pétroliers à Singapour .puis rapidement les NPI sont
lancer dans des production plus élaborée , réclament davantage de savoir-faire et destinée pour
célestiel au marché extérieur . Ces
pays ont bénéficiers d’une conjoncture favorable liée à la mondialisation de l’économie et ont
obtenus massivement des capitas étrangers (américain et surtout japonais, occidentaux) ; des

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 17


capitaux étaient attirés par une main d’ouvre à bas salaire et ont joué un rôle important au début
du processus d’industrialisation (délocalisation, création, des usines d’assemblage et de sous
traitement).
Le NPI ont ensuite encourage le développement d’entreprise a capitaux nationaux. Réussissant
ainsi ace doter d’une industrie puissante et dynamique qui concurrence aujourd’hui, celle des
pays les plus développée dans des nombreux domaines : la construction navale, la sidérurgie,
la métallurgie, l’automobile, la pétrochimie, le textile habillement, le matériel électrique,
électronique grand publique. Cette
réussite résulte donc non seulement de son insertion dans le commerce international mais aussi
d’une bonne articulation entre un secteur priver dynamique et un état fort capable de mettre en
place un environnement favorable : le commerciale protectrice, développement des
infrastructures dans l’éducation et dans la sante, un po monétaire appropries avec une répartition
un peu plus équitable des richesses.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 18


THEME II : POPULATION-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
OG : être capable d’expliquer les différentes relations possibles entre l’accroissement et la
croissance économique.
La population a augmenté très lentement a partie de Laube de humanité : 50million d’individu
au cinquième millénaire avent JC 800million au 18siecle, 1miliard vers 1820. Mais aux 20
siècles le phénomène cet accélérer : 2miliard en 1920,3miliard en 1960, 6miliard en 2000.
Face à cette accélération, philosophes, hommes politiques économiste se sont penché sur le
lien entre croissance démographique et croissance économique.
III. 1. TRANSITION DEMOGRAPHIQUE
OS : être capable de distinguer et d’expliquer les différentes phases de la transition
démographique. –
être capable de définir la TD.
 Représentation

 Théorie de la TD
La TD fait passer un pays d’un régime traditionnel (caractériser par un taux de natalité et un
taux de mortalité élevé et constants) a un régime moderne (caractérise par un taux de natalité
et un taux de mortalité presque faible et constante) et semble constitue un processus générale.
L’idée que prévôt dans cette théorie est que les sociétés dispose d’un mécanisme automatique
de retour à l’équilibre. La croissance démographique rapide qui résulte de 7 transitions n’est
que la manifestation d’un déséquilibre transitoire entre taux de natalité et taux de mortalité.
La situation de référence est celle d’un taux de natalité et un taux de mortalité élevé et constant :
la population augmente mais très lentement et c’est l’êta quasi stationner. Mais pour diverse
raison la mort baisse de façon significative ; la natalité aussi baisse mais avec beaucoup de
retard sur la mortalité .il en résulte une explosion de la population. Puis progressivement la
natalité s’ajuste à la baisse avec la mortalité et une nouvelle équipe s’établit.

III. 2. LA TD EN EUROPE
OS : être capable de décrire la TD –
être capable d’expliquer la TD –
être capable de mettre en évidence les élément ayant favorises cette TD
A- l’impact de la révolution industrielle. Le
régime démographique moderne est exclusivement le fait des PD, constatation qui met en
évidence l’étroite relation entre mutation démographique et évolution économique. Dans la plus

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 19


part de ses pays la TD s’est effectuée entre la fin du 18siecle et la moitié du 20siecle soit au
cours des révolutions agricole et industrielle. C’est l’Europe qui est le premier à amorcer le
processus. La mortalité commence à reculer dès le 18siecle l’amélioration de l’alimentation et
la disparition des famines ; cette tendance a la baisse s’est accélérée au 19 et 20siecle grâce au
progrès d’hygiène et de la médecine. A
l’exception de la France, la natalité est restée pendant longtemps abondante si bien que la
population d’Europe a enregistré un fort excède naturel, avec un taux de croissance annuel de
1 à 15% en moyenne. Certain état européen voient leur population multiplier par 3 ou par 4 en
l’espace de 150 ans. Le phénomène s’étend rapidement en Amérique du nord.
B- le spectre du vieillissement de la population
Sous l’effet de l’augmentation du niveau de vie et de l’urbanisation la fécondées commence à
son tour à déclinée. Cette seconde phase de la transition débute au cours du 19siecle dans les
pays de l’Europe occidentale, au 20siecle pour le reste de l’Europe et de l’Amérique. Depuis
les années 60, la dénatalité s’accentue au point que les PD n’assurent plus le renouvellement
des générations, leur accroissement démographique est désormais très faible voir négatif dans
certains pays comme la Russie ou la Hongrie. Le taux de natalité établie de nos jours entre 10
et 15% et le taux de mortalité est au tour de 10% tandis que l’espérance de vie dépasse les
70ans.
C- conséquence du déclin démographique
la conséquence du déclin démographique est le vieillissement de la population : la population
des personnes âgées de plus de 64ans avoisine les 15% et celle de 15ans varie entre 15 et 20%.
L’effondrement de la fécondité représente pour ces pays un souci majeur, car il risque
d’entrainé à moyen terme (ou il entraine déjà dans certains pays) une remise en cause des
structures sociales notamment les systèmes de retraites.
III. 3. LA TD DANS LES PED
A-accélération du phénomène
Dans les pays en développement, la TD amorcée au cours du 20siecle est plus tardive et
nettement plus rapide que dans les pays développé. Ces effet son amplifie par le recule accélérer
de la mortalité lui-même du au soutien des nations développé (aide médicale et alimentaire). Ils
ont résulté une croissance plus explosive avec le taux d’accroissement naturelle par tout
supérieur à 2,5% à la fin des années 60. A l’inverse des pays riches les pays en voie de
développement sont aujourd’hui confronte à des nombreux problèmes pause par l’extraie
jeunesse de leur habitant (emploi, alimentation, habita, éducation, sante…), les moins de 15ans
constituant souvent plus de 40%de la population, pour seulement 4 à 5 % DE PLUS DE 64ANS.
B- situation varies selon les régions
La situation est aujourd’hui très variée :
 certains états africains par exemple commencent ou achèvent la première phase de leur
TD avec des taux d’accroissement annuel de 3% par an (soit un doublement de la
population tous les 23ans). La fécondité reste également très élevée dans les pays du
Moyen-Orient pourtant plus développer et plus urbaniser pour des raisons tout
simplement religieuses et culturelles.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 20


 La plus part des PVD sont néanmoins déjà entrée la seconde phase de la TD :
l’urbanisation, la mise en place des politique de planning familiale, l’éducation scolaire
(surtout des filles), ainsi que les mutations économiques et sociales ont contribué à
changer les mentalités et à réduire la fécondité. Ainsi, la fécondité est en diminution,
seulement que l’accroissement naturel reste encore importante or la forte propension
des jeunes en âge de procréer maintient la natalité à un taux élevé.
 Enfin, certains états surtout d’Asie de l’Est comme la Corée du nord, Taiwan,
Singapour, ont quasiment achevés leur TD.

III. 4. LES CONTROVERSES THEORIQUES

A- Le débat fondamental : croissance démographique et croissance économique


Lorsqu’il s’agit de mettre en évidence les conséquences de l’augmentation de la population sur
la croissance industrielle et thèses s’affrontent :
 La première thèse estime que l’augmentation de la population favorise la croissance et
le développement économique. En effet, elle suscite des investissements additionnels
pour l’extension des équipements sanitaires, scolaires et routiers. Elle introduit sur le
marché des produits et sur le marché du travail, des consommateur et travailleurs
supplémentaires. Elle modifie également les modes de pensées de comportement car le
rajeunissement implique une propension plus affirmée au changement.
 La seconde thèse assure qu’un fort accroissement naturel gène au contraire la croissance
et le développement économique. En effet, l’augmentation du produit naturel étant
absorbée par une croissance de la population, le revenu moyen par habitant n’augmente
pas ou reste faible, la capacité d’épargné stagne et l’économie ne démarre pas faute
d’investissement suffisante. Ainsi, une part du faible surplus disponible après des
consommations médiocres est réservée aux équipements publics que nécessite
l’augmentation de la population, donc orientée vers un secteur non directement
productif. Sans que ses équipement ne suffisent à transforment au plan de la sante et
plus encore de la formation, les conditions humaines et techniques de la production.
B- la loi de la population de Malthus
La théorie de MALTHUS s’énonce en 3 proportions :
 Lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle doublera tous les 25ans car
elle croit selon une progression géométrique.
 Les moyens de subsistance dans les conditions les plus favorables à la population ne
peuvent jamais augmentée à un rythme plus rapide que celui qui résulterait d’une
progression arithmétique.
 En conséquence, la ration alimentaire par habitant diminue et tôt ou tard devient
inferieur ou minimum total : c’est la famine. Le pessimisme de MALTHUS s’explique
par la loi de rendement décroissant.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 21


Le partage des ressources encourage la natalité et retarde l’échéance de la famine qui risque de
touchée tous les convives du banquet de la nature. Ne pas mettre au monde des enfants lorsqu’on
ne peut pas les nourrir.
Pour Malthus, la seule solution pour maitriser la croissance de la population est la contrainte
morale c’est-à-dire l’abstinence sexuelle.
C- le néo malthusianisme
Ce courant se développe avec la crainte que provoque le constat de l’écart de la croissance
démographique entre les PED et les PD dans la seconde moitié du 20e siècle. Ainsi, il rejeté la
contrainte morale comme solution au problème de la surpopulation et admet les moyens
artificiels de limiter les naissances. Il s’appuie sur des raisons selon lesquelles :
- la diminution des nombres d’enfant permet d’améliorer le niveau de vie des familles, d’assurer
une éducation prolongée et d’éviter l’émiettement héritage.
- au niveau national, le développement repose sur une croissance démographique, mais pouvant
permettre de dégager une épargne suffisante nécessaire à l’investissement productif ; les PED
doivent donc appliquer une politique de limitation de naissance sils veulent se développée.
D- le populationnisme contemporain
La thèse de la danoise Esther BOSERUP est considérée comme l’alternative la plus forte au
monde malthusien. Pour Esther BOSERUP, il existe une relation entre population. Et ressource
ou plus exactement entre population et production alimentaire. Selon cette thèse ce n’est pas la
population qui s’ajuste au processus de production de l’agriculture, mais c’est plutôt la pression
démographique qui détermine le processus productif. En effet, une croissance démographique
rapide provoque une augmentation de la densité qui encourage la transformation des techniques
agricoles, cela favorise une augmentation de la productivité et un départ des actifs du primaire
vers le secondaire. Ou ils arrivent nombreux et moins chers. Par conséquent le niveau de
productivités des économies s’améliore et avec elle la croissance économique.

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THEME III : TRAVAIL-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

CHAPITRE I : DIVISION DU TRAVAIL ET CROISSANCE

Pour produire l’entreprise combine les facteurs de production que sont le travail et le capital. A
partir du début du 20e siècle, des réflexions d’ingénieurs et d’entrepreneurs conduisent à la
définition de principe d’organisation du travail qui va s’étendre progressivement à un grand
nombre de secteurs.
Mais à l’aube des années 70, le ralentissement des gains de productivité ainsi qu’une demande
beaucoup plus variable, en quantité et diversifiée qualitativement conduisent à aménager
l’organisation du travail pour prendre en compte ce nouveau contexte.
OBJECTIF GENERAL : Etre capable de montrer l’impact de l’organisation du travail sur la
production, les conditions de travail et de l’emploi.

II. 1. ADAM SMITH ET LES AVANTAGES DE LA DIVISION DU TRAVAIL


Objectif Spécifique : être capable de distinguer l’organisation du travail et la division du travail.
 Etre capable de mettre en évidence les facteurs de l’efficacité de la division du travail.
A- définition
L’organisation du travail est l’ensemble des méthodes et des règles qui visent à rationaliser le
travail dans une entreprise pour accroitre l’efficacité des moyens de production. La division du
travail quant à elle consiste à spécialiser les travailleurs dans les étapes particulières du
processus de production.

B- Les facteurs de l’efficacité de la division du travail selon ADAM SMITH


Avec l’exemple de la manufacture d’épingle A. SMITH (1723- 1790) montre que la division
du travail favorise une baisse des couts de production grâce à la diminution du temps de travail
nécessaire pour produire une épingle. Cette diminution est obtenue par :
 Une augmentation de l’habilite des ouvriers grâce à leurs spécialisations.
 Une épingle de temps qui exige le passage d’une tache a une autre.
 L’invention des machines permis par la décomposition des taches.

II. 2. TAYLORISME ET CROISSANCE


Objectif Spécifique : Etre capable de :
 Mettre en évidence les principes sur lesquels repose le taylorisme.
 Mettre en évidence l’objectif que vise F. W. TAYLOR.

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F. W. TAYLOR fonde l’organisation scientifique du travail (ost) qui s’appuie sur une
observation précis des justes et leurs chronométrages. Il propose alors une double division du
travail :
 Une division horizontale du travail en un grand nombre de tache parcellisées et
spécialisées.
 Une division verticale du travail entre un bureau de méthode (travail de conception) qui
conçoit et organise le travail en précisant comment les taches doivent être effectuées.
Les ouvriers perdent toute initiative dans cette organisation du travail. En effet, le rythme du
travail est imposé aux ouvriers et contrôlé fréquemment ; Ainsi, les temps morts diminuent et
les ouvriers gagnent en habilité et sont payés à la pièce. Tout ceci contribue à augmenter la
productivité.

II. 3. ORGANISATION FORDIENNE DU TRAVAIL


Objectif Spécifique : être capable de distinguer le taylorisme du fordisme.
Henri FORD (1863 – 1947), industriel de l’automobile poursuit le travail de Taylor en réduisant
d’avantages les temps morts avec la mise en place du travail à la chaine. L’ouvrier est désormais
rive à son poste et la cadence lui est imposée par le convoyeur qui apporte les pièces. Cette
organisation augmente d’avantage la productivité et la production.
Aussi, le travail à la chaine exige le développement de la standardisation des pièces, ce qui
permet des économies d’échelles (diminution du cout unitaire du produit grâce à
l’augmentation des quantités produite, les couts fixe étant répartis sur un plus grand nombre
d’unité).
Mais pour faire accepter aux ouvriers un travail aussi pénible et répétitif, les salaires sont
augmentés proportionnellement à l’augmentation de la productivité ; cela permet d’associer à
la production de masse permises par l’organisation fordienne du travail une consommation de
masse (les ouvriers de Ford tout en produisant beaucoup de voiture pouvaient s’acheter chacun
une voiture).

II. 4. CRISE DU FORDISME ET NOUVELLES FORMES D’ORGANISATION DU


TRAVAIL
Objectif Spécifique : Etre en mesure de mettre en évidences :
 Les avantages du fordisme
 Les difficultés rencontrées par le fordisme.

A- Les succès du fordisme


L’organisation fordienne a été à l’origine d’un double cercle vertueux qui constitue une
explication de la croissance des 30 glorieuses. Les gains de productivité qu’elle génère
permettent d’une part une augmentation des profits favorable à l’investissement et donc à

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 24


l’amélioration de l’efficacité de la production. Ce cercle vertueux se combine à celui généré par
la baisse des prix et la hausse des salaires que permettent les gains de productivité. Le pouvoir
d’achat s’élève avec la consommation et la production. L’augmentation de l’échelle de
production de biens standardisés à l’extrême permet alors de faire baisser leur cout unitaire.
Cela permet de renforcer en retour la hausse du pouvoir d’achat à l’ origine des économies
d’échelle
En définitive, l’organisation fordienne permet donc que la consommation de masse et la
production de masse ce renforcent mutuellement. Mais ces cercle vertueux dépend étroitement
de certaines conditions extérieures comme : le partage équitable des gains de productivité entre
salariés et employeurs, et la mise en place d’un état providence.

B- Remise en cause du fordisme


Cette remise en cause se traduit par la crise du fordisme dans les années 70 et 80 (crise sociale
et crise d’efficacité).
A la fin des années 60, le fordisme se trouve fortement contesté ; les manifestations de cette
contestation sont : l’absentéisme, les grèves, les malfaçons. Ces formes de contestation
entrainent un ralentissement de gain de productivité et une hausse des couts unitaires de
production qui freinent les investissements et la croissance à cause de la diminution des profits
(la production de masse connait alors des difficultés).
Ces contestations pouvaient s’expliquer par le fait que le travail répétitif et monotone devient
insupportable pour des actifs plus en plus instruit que dans les années 30 à 60.
Aussi, dans les années 80 la chaine de rigidité de production fordiste est devenue inefficace. En
effet, cette chaine de production était adaptée a une production standardisée de masse, mais du
cote de la consommation de masse, les ménages étant désormais pourvus en biens d’équipement
sont devenus plus exigeant en ce qui concerne la diversité et la qualité de la production (on
parle de crise d’efficacité de l’organisation du travail).
C- Nouvelles formes d’organisation du travail
OS : - être capable de mettre en évidence les nouvelles formes d’organisation du travail.
-être capable de montrer que le toyotisme devrait être une alternative au fordisme.
Face à la crise fordisme, les entreprises ont cherché de nouvelles formes d’organisation du
travail : l’élaboration des taches, il consiste à regrouper plusieurs opérations d’exécution pour
les mêmes ouvriers. L’enrichissement des taches qui consiste à combiner des opérations
standard avec d’autre plus intéressantes impliquant un plus grand contrôle de la machine. La
rotation des postes : qui consiste en une réparation plus équitable des travaux. Les groupe semi-
autonomes dans plus organisme les décisions sont prise collectivement surtout au niveau de la
repartions des taches.
Le toyotisme : sous l’impulsons de son ingénieur T. OHNO, le constructeur automobile
japonais Toyota met en place une organisation de production fondée sur le « juste à temps » et
sur l’automatisation.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 25


Le « juste à temps » est une logique de production dans laquelle l’entreprise impose son offre,
elle essaie plutôt de traquer la demande réel qui déclenche la production (production en flux
tendu), selon un processus oriente vers l’élimination de tous les gaspillages, appelé le système
vers cinq zéro : zéro stock, zéro délai, zéro panne, zéro défaut, zéro papier.
Le système des 5 zéros et la production en flux tendu doivent permettre une augmentation de
la productivité et une réduction des couts de production. L’automatisation exprime la
conjoncture de l’automation (technique) et de l’autonomie (salaires). Le groupe de production
est désormais responsable de la qualité : chaque ouvrier peut arrêter la chaine, d’incident ou
d’une dégradation de la qualité (d’où une certaine polyvalence et une certaine compétence des
ouvriers). Des groupes de réflexion réunissent au niveau de l’atelier pour perfectionner les
modalités du travail dans le but de réduire les couts.

CHAPITRE II : LE CHOMAGE

Depuis plus d’un quart de siècle, chômage sévit de façon endémique dans l’économie
capitalistes surtout européenne. Certains économistes se demande même si de nos jour ces
économies retrouveront même le plein emploi qui les caractérisait dans les années 60.
C’est la raison pour laquelle l’emploi a été et reste encore au cœur des débats politiques et
économiques à la fin du 20e siècle et début du 21e siècle.
OBJETIF GENERAL: Etre capable de maitriser les différentes analyses théoriques du chômage.

II. 1. DEFINITIONS ET MESURE


Objectif Spécifique: Etre capable de définir et de calculer le taux de chômage.

A- définition
Selon les recommandations du bureau international du travail (BIT), l’INSEE définit le
chômeur comme étant :
 Toute personne dépourvue d’emploi rémunéré
 Qui est à la recherche d’un emploi
 Qui fait des démarches et qui est disponible.
Selon l’ANPE, le chômeur est toute personne qui est : inscrite à l’agence, qui est sans emploi
rémunère, qui est à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée. Qui est
disponible à travailler.
Les critères n’étant pas tout à fait les mêmes dans la définition proposée par l’INSEE et l’ANPE,
les statistiques sont souvent différentes sur le chômage.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 26


B- Mesure du chômage
Pour mesurer le niveau du chômage dans un pays on peut calculer le taux de chômage.

Tout comme on peut calculer le taux de chômage pour l’ensemble de l’économie d’un pays, on
peut aussi calculer selon les différentes catégories de la population (les jeunes, les femmes, les
hommes), selon l’âge, et selon les professions et catégories socio-professionnelles (PCS).
Lorsqu’une personne reste plus d’un an chômeur, on dit qu’il est au chômage de longue durée.

III. 2. DIFFERENTES FORMES DE CHOMAGE


Objectif Spécifique : Etre capable de distinguer et de définir les différentes formes de chômage.

On distingue plusieurs formes de chômage:


 Le chômage conjoncturel : Il résulte de la mauvaise conjoncture. En effet, face aux
ralentissements de la demande globale, les entreprises réduisent leur production, par
conséquent beaucoup parmi elles commencent à licencier les travailleurs.
 Le chômage frictionnel : C’est un chômage qui est lié au temps de l’oisiveté ou au temps
de passage d’un emploi à un autre.
 Le chômage structurel : Il s’explique par les écarts entre la structure de l’offre
(qualification …) et celle de la demande (besoin lié aux transformations de l’appareil
productive)
 Le chômage technologique : Il résulte de l’utilisation d’équipement plus performant ;
L’amélioration de la productivité qui en découle permet aux entreprises d’économiser
le facteur travail
 Le chômage technique : Il résulte d’une inactivité forcée d’une entreprise pour des
raisons techniques comme pannes, manque de matière première, inondation, incendies.

III. 3. LES INEGALITES FACE AU CHOMAGE


Objectif Spécifique : Etre capable de manipuler le taux de chômage
Le phénomène du chômage est massif mais ne touche pas tous les groupes sociaux de la même
façon.
Ainsi, les jeunes éprouvent une difficulté supérieure aux autres classes d’âge à trouver un
emploi stable. Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans était multiplié par 5 entre 1970 et
1993 passant de 5% à 25%, même non observer une légère baise entre 1983 et 1988 .les autre

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 27


tranche d’âge voient également leur taux de chômage augmenté mais reste tout de même à un
niveau plus faible .
Les femmes sont plus touchées par le chômage que les hommes ; c’est le résultat de l’image
social des femmes. Les employeurs craignent les congés de maternité ou les absences liées aux
maladies des enfants. Ils craignent également une moindre explication dans leur travail car les
femmes traitent souvent à prolonger leur journée de travail à cause des contraintes du foyer.
Dans le cadre des PCS des ouvriers et particulièrement les moins diplômés et qualifier sont
plus victime du chômage alors qu’ils étaient environs 2% au chômage en 1972, leur taux passe
aux environs de 14% en 1998 soit une augmentation de 12 points. En effet le progrès technique
a entrainé un développement de poste exigeant des qualifications élevées. Ces courbes de travail
à faible qualification diminuent de façon importante et le phénomène est aggravé par les
délocalisations liées à la mondialisation de l’économie. Par conséquent les employeurs
privilégient les cadres les plus diplômés, jugés plus adapte à des emplois en mutation. Il
convient de noter que leur taux de chômage s’est également accroit dans la même période mais
reste à un niveau relativement plus faible car leur taux n’a augmenté que de trois points
environs, passant de 1% à 4% dans cette période.
III. 4. LES ANALYSES NEOCLASSIQUES DU CHOMAGE

Objectifs Spécifiques: Etre capable de :


 Distinguer l’organisation de travail à la demande de travail.
 Distinguer la productivité marginale du travail du cout marginal.
 Expliquer le chômage selon les néoclassiques.

A- Le marché du travail
Pour les néoclassiques, le marché du travail fonctionne comme les autres marchés. Les
entreprises demandent le travail et les ménages offrent du travail. La demande du travail est une
fonction décroissante du salaire réel tandis que l’offre du travail est une fonction croissante du
salaire réel.
La demande de travail émane des employeurs. Cette demande de travail est une fonction
décroissante car un employeur embauche un nouveau salarié seulement lorsque la valeur de ce
qu’il produit est supérieur à ce qu’il coute par conséquent l’économiste dira qu’un employeur
est demandeur de travail lorsque la recette apporter par l’utilisation d’un employé
supplémentaire (la productivité marginale) est supérieur à la dépense correspondant au salaire
réel d’un employé supplémentaire (cout marginal). Ainsi lorsque le cout marginal du travail
diminue la demande de travail augmente.
L’offre du travail est fonction croissante du salaire réel. En effet, elle émane des salariés ceci
arbitre entre la désutilité du travail (la pénibilité qu’occasionne le travail, le renoncement aux
loisirs) et le salaire réel perçu en échange du travail. Lorsque le salaire réel augmente le salarié
cherche à travailler d’avantage car cela lui rapporte plus qu’avant. Il substitut du travail du

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 28


loisir. En outre des nouveaux actifs sont attirés sur le marché du travail ainsi l’offre de travail
augmente lorsque le salaire réel augmente.
B- Les remèdes
Pour résoudre le chômage, selon les libéraux, il faut débarrasser le marché du travail de ses
nombreux obstacles qui font de lui un marché rigide. Ils préconisent alors la flexibilité du
marché et l’abaissement du cout de travail.
La flexibilité du marché consiste à faire reculer la législation du travail mise en place depuis le
milieu du 19e siècle, concernant le temps du travail, le salaire minimum, l’indétermination du
chômage, les règles d’embauche et de licenciement, la suppression de l’indemnisation des
salaires sur les prix et la production.
La baisse du cout du travail passe par la diminution des charges qui pèsent sur l’entreprise à
savoir :
L’impôt lié à l’emploi comme la taxe professionnelle.
Les cotisations sociales.
Le cout engendre par le respect des règlements (formation, hygiène, sécurité,
information, environnement…)
Ces mesures nécessitent l’affaiblissement de l’état interventionniste et des syndicats, et
réhabilité l’entrepreneur dans son rôle centrale où l’avait placé le capitalisme naissant…

III. 5. ANALYSES KEYNESIENNE DU CHOMAGE


Objectif Spécifique : Etre capable de :
 Expliquer la relation salaire-emploi.
 Etre capable d’expliquer la demande effective.
 Etre capable d’expliquer le chômage.
 Etre capable d’expliquer l’équilibre de sous-emploi.
 Etre capable de maitriser la solution que proposent les KEYNESIENS au chômage.

A- La relation salaire-emploi chez Keynes.


Pour Keynes, les demandeurs d’emplois comme les salariés en place ne négocient pas un salaire
réel (qu’ils ne connaitront que lorsque sera connue le taux d’inflation), mais un salaire nominal.
Keynes comme les néo-classiques reconnait que si dans une entreprise les salariés acceptent
une baisse de leur salaire nominal, ces couts de production vont diminuer, et par conséquent
elle pourra baisser ses prix et vendre plus, ce qui lui permettra d’avoir plus de profits qui seront
investis pour créer des emplois.
Mais Keynes dit que ce qui est vrai pour une entreprise n’est plus vrais lorsque toute le font. En
effet, on aboutit à une baisse de la consommation donc de la demande et les entreprises ne sont
plus stimuler à investir pour créer des emplois car l’offre nouvelle de bien et de service ne
trouveront pas de débouchés.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 29


Par conséquent le niveau de l’emploi pour Keynes dépend des anticipations des entreprises sur
les dépenses de consommation et d’investissements, auxquelles s’ajoutent les dépenses
publiques, et les exportations (lorsque l’économie est ouverte) : c’est la demande effective.

B- Remèdes préconisés par les keynésiens pour sortir du chômage.


Selon les Keynésiens, la réduction des salaires préconisée par les néo-classiques pour retrouver
l’équilibre sur le marché du travail peut conduire à un équilibre de sous-emploi de la main
d’œuvre. L’équilibre de sous-emploi est un équilibre dans lequel la demande d’emploi est
rémunérée par les entreprises et faible par rapport à la population demandeuse d’emploi à cause
de la baisse de la demande des biens et services, engendrée par la diminution des salaires.
C’est la raison pour laquelle les KEYNESIENS pensent que l’état doit intervenir pour soutenir
la demande afin de relancer la croissance économique (production) capable de créer des
emplois. Cette relance de la demande peut passer par la création d’un déficit budgétaire qui peut
être financée :
 Par une création monétaire.
 Par une augmentation des impôts.
 Par un endettement sur le marché financier.
Mais avant de relancer la demande par un déficit budgétaire, il faut d’abord relancer la demande
par :
 Une augmentation des salaires des ménages et surtout ceux dont la propension à
consommer est élevé (proche de 1).
 Favoriser l’augmentation des investissements à travers la diminution des taux d’intérêt.

III. 6. SEGMENTATION ET FLEXIBILITE DU TRAVAIL


Objectifs Spécifiques : être capable de :
 Définir la flexibilité.
 Distinguer les formes de flexibilité.
 Expliquer les raisons de la flexibilité.
 Mettre en évidence les effets de la flexibilité.

A- Définition
D’une façon général la flexibilité est la capacité pour une entreprise de pouvoir s’adapter plus
ou moins rapidement à l’évolution de la demande.
La flexibilité de l’emploi permet aux entreprises d’ajuster la quantité du travail à ses besoins.

B- Les différentes formes de flexibilité

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 30


La flexibilité peut ce présenté sous la forme de :
Flexibilité quantitative externe : il s’agit de faire fluctuer des effectifs en fonction de la
production en licenciant par exemple ou en faisant appel à des cdd ou à des intérimaires,
l’entreprise également peut recourir au temps partiel sans entrave.
La flexibilité quantitative interne : il s’agit ici de faire varier la durée du travail dans l’entreprise
en fonction des variations de ces activités. Exemple recours au temps partiel subit annulation
du temps de travail.
L’externalisation : elle consiste a supporté sur une autre entreprise une partie de la production ;
l’entreprise peut aussi faire appel à des prestations des services. Dans ce cas, c’est le sous-
traitant qui subira les aléas conjoncturel (surtout dans le cadre de la sous-traitance
conjoncturelle les entreprises produisent la même chose).
La flexibilité fonctionnel : elle consiste à développer la polyvalence du salarié grâce à un effort
de formation continue afin qu’il soit capable de s’adapte à la mutation des marchés, des
techniques et des produits.
La flexibilité de rémunération : ici les entreprises doivent pouvoir faire varier les rémunérations
en fonction des performances individuelles et le résultat de l’entreprise.

C- Les raison du développement de la flexibilité


On distingue plusieurs raison : pour les libéraux, la persistance du chômage est due à la rigidité
du marché du travail ; il faudrait alors plus de flexibilité pour revenir à l’équilibre sur le marché
du travail.
L’activité économique connait d’avantage de fluctuation depuis les années 70 dans les
entreprises. Elles souhaitent alors pouvoir adapter rapidement leurs volumes d’emploi à la
variation conjoncturelle de la production.
Le développement des nouvelles technologies, la nécessité de s’adapté au flux tendu, les
nouveau remèdes sociaux liés à l’urbanisation du développement du travail féminin exige plus
de flexibilité des horaires.
L’accentuation de la concurrence, surtout sur le plan international avec les NPI, conduit une
recherche systématique de baisse de cout ; la flexibilité devrait la favorisé.
Pour tenter de freiner la montée du chômage, les pôles publique crée, encourages les stages, le
temps partiel par divers avantages, et contribue ainsi dans le développement de la flexibilité.

D- Les effets de la flexibilité.


On peut mettre en évidence plusieurs effets engendres par le développement de la flexibilité.
Le développement des emplois précaires (intérimaires, CDD, stages, emplois aides) et du temps
partiel concernent tous les nouveaux entrants surtouts sur le marché du travail (jeunes et femmes
pour le temps partiel), et plus les ouvriers et les employés que les cadres.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 31


Un certain dualisme du marché du travail est alors apparut avec : un marché primaire offrant
les emplois stables qualifiés, bien rémunérés et protégés par la sécurité sociale ou la législation
du travail.
Un marché secondaire avec des caractéristiques inverses. Avec le développement des emplois
aidés, temps partiel subit… La frontière entre emploi et chômage est devenu flou.
Le développement du travail précaire accroit les inégalités car il favorise le développement
d’une catégorie des travailleurs pauvres cela menace la cohésion sociale.
Pour les entreprises, la flexibilité a des nombreux avantages, en particulier la réduction des
couts ; cette réduction des couts est obtenue grâce à une meilleure adaptation de la main
d’œuvre à leurs besoins conjoncturels, mais elle est aussi favorisée par les dispositions légales.

THEME IV : INVESTISSEMENT-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

IV. 1. QU’EST_CE QUE L’INVESTISSEMENT ?

Objectifs Spécifiques : être capable de


 Définir l’investissement.
 De distinguer les investissements matériels des investissements immatériels.
 De réaliser des calculs et de décrire l’évolution des investissements.

IV. 1-1. DEFINITION


L’investissement est une opération d’acquisition de biens durables qui peuvent servirent
plusieurs fois dans le processus de production. Il doit être distingué :
De la consommation finale (utilisation des biens finis destiné à la satisfaction des biens
ménages)
Consommation intermédiaires (biens détruis ou transformés durant le processus de
production d’un autre bien).
Placement financier (achat des actions ou d’obligations sur les marchés financiers).

IV. 1-2. LES DIFFERENTES FORMES D’INVESTISSEMENT


L’investissement se présente sous plusieurs formes : l’investissement matériel et immatériel.

1- Les investissements matériels


On distingue les investissements matériels en fonction de leurs effet sur la structure de
production ainsi on a :

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 32


 l’investissement de capacité : il correspond à une augmentation de la capacité de
production, par conséquent, il consiste à acheter des nouvelles machines qui viennent
s’ajouter à l’ancienne pour répondre à une augmentation de la demande.
 l’investissement de rationalisation (modernisation ou productivité) : il permet
d’augmenter la productivité du travail de l’entreprise, donc d’accroitre l’efficacité
(productivité/travail) du travail des actifs ; par conséquent les couts de production de
l’entreprise diminués et elle devient plus compétitive pour mieux affronte la
concurrence.
 l’investissement de renouvellement : il consiste à acquérir des nouvelles machines
identique à l’ancienne pour renouveler le capital ou remplacer le capital usé ou obsolète.
Il correspond à l’amortissement d’où les notions d’investissement brut et investissement
net.
INV. BRUT = IVN. NET + AMARTISSEMENT
IVN. NET = INV. BRUT – AMORTISSEMENT

L’effort de l’investissement d’une entreprise est mesuré par son taux d’investissement.

2- Les investissements immatériels


Ces investissements recouvrent certaines dépenses de l’entreprise qui, sont traduites par l’achat
des biens matériels s’apparentent à des investissements car leurs effets s’étendent sur plusieurs
années et comporte une part d’incertitude ; c’est le cas des dépenses en la recherche &
développement, des dépenses pour la formation, des dépenses de marketing, des dépenses pour
l’achat des logiciels, les dépenses pour l’implantation des réseaux commerciaux et les dépenses
de publicités.

3- Evolution et explication
Le recul de la part des investissements matériels reste préoccupant (confer doc 3 page 59
sciences économie Edition hachette) surtout qu’il s’accompagne d’un changement de nature ;
le changement de nature se fait souvent au détriment de l’emploi. En effet dans une période où
la demande des nombreux biens augmente mais lentement. De même, les entreprises
l’entreprise de haute technologie se développe de plus en plus et la recherche de la compétitivité
sur l’extérieur devient très forte. Voilà autant de raison qui explique la croissance des
investissements de rationalisation au détriment des investissements de cté et en même temps
l’augmentation des investissements immatériels. Dans ce dernier cas, on constate que les
dépenses de pub et de marketing s’accroissent dans les secteurs traditionnels dans le but de
conquérir des parts de marchés, dans le même temps les dépenses de formation et surtouts de
recherche et développement prédominent dans les secteurs de haute technologie pour le
maintien de leur niveau.

IV. 2. COMMENT PRENDRE LA DECISION D’INVESTIR ?


Objectifs Spécifiques : Etre capable
 De distingue le financement interne du financement externe.
 De distingue le financement direct et le financement indirect.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 33


 De décrire l’évolution du financement des entreprises.
 De mettre en évidence les déterminations des investissements.
 De définir le phénomène de l’accélérateur et l’effet de levier.

IV. 2-1. MODALITES ET EVOLUTION DU FINANCEMENT DES


INVESTISSEMENTS
Pour financer leur investissement les entreprises peuvent recourir soit à un financement interne
soit un financement externe. Dans le cadre du financement interne l’entreprise utilise les
ressources générées par leur propre activités ou épargne brut : c’est l’autofinancement. Mais le
financement interne n’est souvent pas suffisent si bien que les entreprises font aussi recours à
un financement externe ; il peut constituer pour entreprises à émettre des titre (c.à.d. vendre des
actions ou des obligations) sur le marché financier. C’est le financement direct. Aussi les
entreprises peuvent s’endetter au prêt des institutions financières qui utilisent l’épargne de leurs
clients : c’est le financement externe qu’on appelle encore financement indirect.
Jusqu’à la fin des années 70, dans la plus part des PDEM le partage de la valeur ajouté entre
profit et salaire était au profit des salaires et au détriment des actionnaires donc des entreprises.
Mais depuis le début des années 80, l’assainissement et la consolidation des résultats favorisés
surtout par la modification du partage de la valeur ajouté dans les entreprises, ont rendu possible
l’autofinancement et l’appel au marché financier pour le financement de leur investissement.
On part alors d’un capitalisme managérial à un capitalisme actionnarial. La distribution des
dividendes élevés et la valorisation boursière l’emporte souvent sur l’investissement matériel.
IV. 2-2. COMMENT PRENDRE DES DECISIONS D’INVESTIR ?

1- Il faut pouvoir investir


Le niveau des profits des entreprises déterminé par l’EBE est l’indicateur qui détermine souvent
la capacité de financement dans les entreprises. Ces dernières décennies ont été favorable de
ce point de vue car la rentabilité des entreprises s’est beaucoup améliorer. Mais cette corrélation
entre profit et taux d’investissement reste faible quelque fois. Il ne suffit donc pas d’avoir une
épargne importante pour investir.

2- Il faut vouloir investir


Selon KEYNES, la demande effective joue un rôle très importent dans la décision
d’investissement des entreprises. En effet, si les débouchés augmentent les entreprises
investissent pour augmenter leur production afin de ne pas perdre de part de marché.
L’existence d’un lien solide entre la production ou le PIB et l’investissement conduit A.
AFTALION à formuler la théorie d’accélérateur selon laquelle une augmentation de la demande
entraine une augmentation beaucoup plus que proportionnelle de l’investissement. Mais ce lien
est en réalité beaucoup moins rigide car les entreprises peuvent douter d’une augmentation de
la demande et modifier juste le taux d’utilisation de leurs équipements.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 34


Les taux d’intérêt et les taux de profit déterminent la profitabilité qui influence aussi la décision
d’investir. En effet, la profitabilité est la différence entre le taux de profit (profit divisé par la
capitale investie) et le taux d’intérêt réel (taux nominal taux d’inflation) elle est d’autant plus
faible que le taux d’intérêt réel sont élevés (cas propice aux placements) et d’autant plus élevé
que les taux d’intérêt sont faibles (cas favorable pour l’investissement). Dans ce dernier cas les
entreprises sont incitées à s’endetter pour profiter de l’effet de levier (conséquence de
l’endettement sur le profit).
En fixant les taux directeurs élevés pour juguler l’inflation, les banques centrales influent sur la
profitabilité et portant, sur l’investissement, la croissance et l’emploi.
La hausse du cout du travail dans l’entreprise entraine souvent une diminution des profits ; alors
les entreprises modifient leur combinaison productive en les rendant plus économe en facteur
travail, grâce à des investissements de rationalisation. Mais cette substitution du capital au
travail n’est pas toujours possible et est loin d’être souhaitable car selon KEYNES cette
stratégies entraine des effets négatifs sue l’emploi, la demande globale et partant, sur
l’investissement et la croissance.

IV. 3. COMMENT L’INVESTISSEMENT AGIT LA CROISSANCE


Objectifs Spécifiques : être capable
 D’expliquer les liens entre l’épargne et l’investissement de façon théorique selon les
néo-classiques et les KEYNESIENS.
 D’expliquer comment investissement agit sur la demande.
 De définir le multiplicateur.
 D’expliquer l’effet de l’investissement sur l’offre.

IV. 3-1. LA RELATION ENTRE EPARGNE ET INVESTISSEMENT

1- Selon les néoclassiques


L’épargne est un préalable nécessaire à l’investissement car elle constitue une condition au
financement direct des investissements sur le marché financier qui met en relation les
demandeurs de capitaux (les investissements) et les offreurs de capitaux (les épargnants). Les
taux d’intérêt permet de les ajuster l’un a l’autre. Par un optimisme excessif les néo-classiques
stipulent que toute épargne est investie soit par des dépenses d’investissement, soit par le biais
des placements. En conséquent, l’épargne se transforme intégralement en demande de bien de
production et le niveau des investissements est nécessairement égal à celui de l’épargne ainsi,
pour stimuler l’investissement selon les néo-classiques, il faut favoriser l’épargne à travers une
augmentation des taux d’intérêt.
2- Selon les keynésiens
Les KEYNESIENS assimilent l’épargne à une fuite qui réduit l’effet multiplicateur et affaibli
la demande effective à travers la diminution de la consommation. Ainsi, on affaiblit la

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 35


profitabilité de l’investissement avec l’augmentation des taux d’intérêt qui vient stimuler
l’épargne, ainsi, cette augmentation des taux d’intérêt en rendant le crédit plus cher décourage
la consommation et l’investissement. Ainsi, on risque d’encourager la spéculation c.à.d. que les
entreprises risquent de faire des placements sur le marché financier.
L’investissement dépendant de la rentabilité et qui résulte d’une comparaison entre le taux de
profit te le taux d’intérêt réel, selon les KEYNESIENS il faut alors que le taux d’intérêt soit le
plus faible possible.

IV. 3-2. L’INVESTISSEMENT AGIT SUR L’OFFRE ET LA DEMANDE


L’investissement est la seul opération économique qui a une influence aussi bien sur la demande
que sur l’offre.

1- ACTION DE L’INVESTISSEMENT SUR LA DEMANDE


L’investissement est en effet une composante de la demande comme le sont les X et la C°. La
dépense d’investissement correspond à une demande exprimée au prêt des producteurs des
biens d’équipements. Mais l’effet de la demande est plus large car il se diffuse à l’ensemble de
l’économie. Lorsque les entreprises investissent, le flux des dépenses qu’elle réalise donne lieu
à une distribution des revenus.
Par exemple les salariés des entreprises fabriquent des biens de production recouvrent des
revenue qu’ils vont consommer et épargner, on voit ici une dépense initial d’investissement qui
se traduit par une succession des flux de revenue ou de dépenses : c’est ce mécanisme qu’on
appelle le multiplicateur d’investissement.
Il montre qu’en définitive une dépense d’investissement supplémentaire se traduit par une
augmentation plus que proportionnelle du niveau de la demande. L’effet multiplicateur est
d’autant plus grand que la propension marginale à consommer est forte, ceci à condition que la
propension marginale à importer soit faible.
Lorsque la demande est insuffisante, la baisse des taux d’intérêt à la diminution des impôts
risquent d’être inopérante a la stimulation des investissements, dans ces conditions les
KEYNESIENS préconisent alors des investissements autonomes c.à.d. induits par la demande
anticipée réalises par l’état pour augmenter la demande et la production grâce au multiplicateur
d’investissement.
2- ACTION DE L’INVESTISSEMENT SUR L’OFFRE
L’investissement agit de manières sur l’offre des produits au niveau globale. D’une part il
permet d’augmenter les capacités de production exploitable à court terme en cas
d’augmentation de la demande (investissement de capital). D’autre part, il permet d’améliorer
la productivité donnée des gains de production qui se rependent dans l’ensemble de l’économie.
C’est le cas des NTIC qui ont d’abord favorisé les gains de productivité dans les secteurs les
produisant, puis beaucoup plus progressivement dans les secteurs qui les utilisent, grâce à une
réorganisation du travail et a des efforts de qualification des travailleurs (investissement de
rationalisation).

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 36


Le fait que les pays ayant connue la croissance la plus rapide depuis la seconde GM soient aussi
ceux qui ont réaliser l’effet d’investissement le plus intense est indice probant (mais
l’augmentation de l’investissement n’explique qu’une fraction de la croissance économique).
La relation entre l’investissement et la croissance passe des mécanismes combinés du
multiplicateur et de l’accélérateur. En effet, une augmentation des investissements entraine une
augmentation des revenus et donc celle de la demande mais de façon plus que proportionnelle ;
aussi l’augmentation de la demande incite les entreprises à acheter des équipements nouveaux
se traduisant par une augmentation plus que proportionnelle des investissements. C’est donc la
combinaison de ces 2 effets qui provoque une croissance économique. Mais en définitive il
peut tirer la croissance économique aussi bien vers le haut que vers le bas. C’est pourquoi il est
au centre des préoccupations liées aux pôles économiques.

THEMEV : PROGRES TECHNIQUE-INNOVATION-CROISSANCE ET


DEVELOPPEMENT

Le progrès technique et l’innovation se révèlent déterminant pour la compétitivité des


entreprises et de l’économie. En effet ils exercent des effets sur la production grâce a des gains
de productivité que beaucoup redoutent comme facteur de chômage a tord ou a raison.
OG : être capable d’expliquer les effets du progrès technique sur la production et sur l’emploi.
V. 1. LE PT ET L’INNOVATION
OS : être capable :
- de définir le PT.
- de distinguer la découverte de l’invention et celle-ci de l’innovation.
- de définir l’innovation.
- d’expliquer les aspects et les raisons de l’innovation.
A- Définition du PT
C’est l’application des connaissances scientifique aux activités économiques se traduisant par
une production élevé sans augmentation du volume de facteur de production.
Le PT joue un rôle très important dans l’économie car il permet le développement des
innovations.
B- Des découvertes aux innovations
Découvertes, innovation et invention sont liées les uns aux autres de manière suivante :
La découverte : elle permet de faire connaitre un fait préexistant mais jusque-là ignorer.
Exemple la découverte de la radio activité en1896 par le physicien HENRY
BECQUEREL.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 37


l’invention : c’est l’application pratique d’une découverte sous la forme d’un produit ou
d’un procédé nouveau. Exemple l’invention des appareils de radiographie aux rayons
X. mais une invention a des réelles portées que si celle-ci se traduit complètement par
de produits ou de procéder nouveau qui se diffuse a l’ensemble de l’économie ou dans
la société ; elle devient alors une innovation.
l’innovation : c’est une application industrielle et commerciale d’une invention.
L’innovation dans le cadre de la radio activité par exemple a permis le développement
du secteur de la médecine et le secteur de la métallurgie (étude de la structure des métaux
grâce aux rayons X).

V. 2. LES DIFFERENTS ASPECTS ET LES RAISONS DE L’INNOVATION


OS : être capable de :
- distinguer les différentes formes de l’innovation.
- d’expliquer les aspects de l’innovation (les caractéristiques de chaque innovation)
- d’expliquer les raison de l’innovation.
L’innovation peut se présenter sous plusieurs formes : l’innovation technologique de procéder
et l’innovation technologique de produits nouveaux.
- l’innovation technologique de procéder correspond à l’adoption des méthodes nouvelles de
production (radical) ou sensiblement améliorer (incrémentale). Ces méthodes peuvent
engendrer des modifications sur l’équipement ou sur l’organisation de la production.
L’innovation de procéder vise à obtenir des avantages des couts afin d’accroitre ses parts de
marché donc ces profits pour les produits concernés.
- le produit technologique nouveau est un produit dont les caractéristiques ou les utilisations
prévues présentent des différences importantes par rapport à ce qui existait .des telles innovation
peuvent faire intervenir des technologies radicalement nouvelles ou reposant sur l’association
des technologies existante dans des nouvelles applications. L’innovation des produits vise alors
à créer une nouvelle branche d’activité économique ou un nouveau marché sur lequel
l’entreprise innovante sera temporairement en situation de monopole .par conséquent
l’entreprise ne sera pas face à une pression de concurrence.
En ce qui concerne les raisons, nous pouvons dégager 2 ordres :
- l’investissement de produit est la source d’une rente de monopole. En effet, l’entreprise qui
innove se trouve seule à fournir un certain bien que les consommateurs désirent ; mais en
l’absence de concurrence, cette dernière fait payer aux consommateurs un prix beaucoup plus
élevé. Elle réalise alors un profit très élevé qui vient couvrir le risque.
- l’innovateur en procéder fabrique le bien à un cout inférieur à celui de ses concurrents du
marché, il se trouve en position monopole. Il peut choisir alternativement de vendre son bien
au prix courent (égal au cout de ces concurrent) gagnent alors la différence entre ce prix et son
cout plus bas. Aussi, il peut choisir à le vendre à son cout réel, chassent alors ces concurrent du
marché (ces ceux qui peut justifier sa position du monopole).

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 38


V. 3. PT ET CROISSANCE
OS : être capable :
- d’expliquer le PT par un résidu.
- définir les cycles économiques.
- de définir la description créatrice.
-de décrire et d’expliquer les mécanismes par lesquelles le PT favorise la puissance.
A- A la recherche du pt
Pendant les 30 glorieuses, on se aperçue que l’augmentation de la quantité ou de la qualité des
facteurs de production que sont le travail et la capitale ne suffise pas à expliquer entièrement la
puissance du PIB. Ils restaient un résidu. La clé du mastère serait Pt que l’on a pris l’habitude
de mesurer par la hausse de la productivité global des facteurs (ou productivité multi factoriel),
c.à.d. le rapport entre la production réaliser et la quantité des facteurs utiliser.
B- Explication théorique du lien entre pt et croissance selon les néoclassiques
Pour augmenter la production on peut penser qu’il suffit d’utilise plus de facteur travail et plus
le facteur capitale. Mais cela ne suffit pas pour expliquer la rapidité de la puissance ni le fait
qu’elle perdure. En effet, les classiques en montré qu’il arrive un moment ou la productivité
marginal du capitale décroit ; par exemple si on double les tracteur la production agricole ne
dédoublera pas pour autant. Ce rendement décroissant conduise l’économie à un état
stationnaire, dit RICARDO (puissance 0) qui ne peut être modifié que par le PT.
ROBERT SOLOW développe l’idée que le PT est le facteur qui permet d’accélérer et de faire
durer les effets d’une augmentation du capitale par tête se lui qui attribue au PT le résidu qui
mesure la part de la puissance qui ne peut s’expliquer ni par une augmentation ni par une
amélioration du travail ou du capitale.

C- Explication théorique du lien entre pt et croissance selon j. Schumpeter

1. Innovation et cycles économiques


Pour J. SHUMPETER il Ya une corrélation entre l’apparition des « grappes » d’innovation
majeurs ou radicales (modification profondément la manière de produire ou de consommer) et
l’existence des cycles longs (appelés Kondratieff).
2. Cas d’innovation de procède
Dans ce cas le PT se manifeste par l’accroissement de la productivité : il rend les facteurs de
production plus efficace. Donc à une quantité de facteur de production inchangé, il accroit le
niveau de la production. Le PT peut également être facteur de croissance par le biais de la
réparation des gains de productivité.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 39


- lorsque les gains de productivité sont utilisés pour augmenter les salaires, cela se répercute
sur la demande que les ménages adressent aux entreprises.
- ils peuvent aussi permettre à l’entreprise de mieux maitriser ses cout de production,
engendrons alors une baisse de prix qui peu stimulé la demande interne, mais aussi externe
(c.à.d. l’augmentation des X) par une amélioration de la compétitivité prix des produit.
- une affectation du gain de productivité à la réduction du temps de travail peut aussi être un
facteur de la croissance lorsque l’allongement du temps libre s’accompagne consommation
accrue.
- enfin, les gains de productivité peuvent se traduire par une augmentation des EBE, ce qui dans
une optique néoclassique est de nature à favoriser la production. Aussi, il peut stimuler les
investissements de rationalisation en procédant à un renouvèlement de la capitale également.
3. Cas d’innovation de produit
Ici le PT permet de mettre à la disposition des consommateurs des nouveaux biens et services
susceptibles de relancer la consommation et donc la croissance économique.
En effet, les entreprises dont c’est la fonction s’engouffre dans l’opportunité d’EBE ET POUR
cela empruntent et investissent de plus en plus. Le premier arrivé gagne plus d’argent que ceux
resté dans les activités traditionnelles : il attire d’autre capitalistes ou entrepreneurs désireux de
profiter de l’aubaine. D’où un boom d’investissement qui se propagent et trouvent des
applications industrielles.

4. La destruction créatrice
Les innovations suivent le cycle de produit : démarrages, accélération, maturité et déclin.
Lorsque le point haut est attient, des excès ont déjà été commis, des investissements
improductifs réaliser, les taux d’intérêt augmentent… commence alors la récession avec son
cortège de difficulté : arrêt d’usines, mise au redut d’équipements rutilants, désendettement,
faillite…
Puis tout rentre progressivement dans l’ordre jusqu’à la prochaine vague d’innovation. Le PT
est alors au cœur d’un processus de rupture par rapport a une routine antérieur, de destruction
créatrice : destruction et remplacement des ancien produits, anciennes méthode de production,
anciens métier par des nouveaux.

V. 4. PT ET EMPLOI
OS : Etre capable :
- d’expliquer les mécanismes par lesquels le PT crée des emplois.
- d’expliquer les mécanismes par lesquels le PT supprime les emplois.
- d’expliquer comment le PT agit sur la nature des emplois.

M. OMBI QUINSCKIS PAUWEL 40


A- Effet du pt sur l’emploi

1. Cas des innovations de produit


Avec les innovations des produits, un nouveau produit (ou plusieurs) s’ajoute au produits déjà
existant ; c’est alors une nouvelle branche qui s’ouvre. Les entreprises développent cette
nouvelle pour fabriquer le ou les produits comme toutes les branches sont plus ou moins
interdépendantes, cette innovation n’a pas que des effets direct ; elle stimule aussi la production
des branches ; les emplois sont par conséquent crées aussi bien dans la nouvelle branche que
dans les autres qui lui sont liées. Exemple, le rôle moteur joue par le chemin de fer au 19siecle
dans la stimulation de la production du charbon, de la sidérurgie, la métallurgie, le génie civil
et le bâtiment.
Dans le cadre de ces innovation de produit, le produit nouveau peut remplacer un produit déjà
existant c’est par exemple l’éclairage électrique qui remplace les anciens modes d’éclairage. Il
s’en est suivi une série de conséquence pour l’entreprise. Certaines activités ont comme le
déclin (fabrication des bougies, de lampe à pétrole…) d’autres liées à l’électricité sont nées. Par
conséquent il y a simultanément des fermetures d’entreprises fabriquant des produits devenus
obsolète et le développement des entreprises innovantes. On note aussi bien des suppressions
d’emplois que des créations d’emplois. Mais l’électricité aura créé plus d’emplois qu’il n’en
aura déduits.
2. Les innovations de procède
Ces innovations sont destinées à augmenter la productivité elles ont des effets contradictoires
dont nous préciseront certains mécanismes. Les effets sur l’emploi peuvent être aussi bien
directs qu’indirect.
 Effets directs sur l’emploi
lorsque la production reste inchangé, l’augmentation de la productivité du travail a un
effet déprimant sur l’emploi dans l’entreprise : on y produit autant mais avec moins de
travailleurs, il y a donc des suppressions d’emploi.
aussi, la hausse de la productivité en réduisant les prix peut limiter les effets de
suppression ou les annulé car le marché va s’élargir, donc la demande sera plus forte et
les entreprises pourront réaliser des investissements de capacité créateurs d’emplois.

 Effets indirects sur l’emploi


En dehors de l’entreprise ou a lieu l’innovation, ce produisent aussi des phénomènes
venant contrebalancés les conséquences éventuellement négatives de la hausse de la
productivité.
Effet de compensation, la hausse de la productivité n’a souvent été possible que grâce à
l’utilisation d’équipement plus performant, produit par d’autres branches appelées
branches de biens d’équipement ou branche de biens de production. Celles-ci sont
stimulées par la modernisation des entreprises fabriquant des biens de consommation.
Il en résulte un accroissement de la production et la création des emplois dans les
branches de biens d’équipement : c’est l’effet de compensation.

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B- Effet sur la nature des emplois
Le PT conduit à détruire des emplois moins qualifié par la substitution du capital au travail et a
créé des emplois plus qualifié dans le secteur qui innovent. Cependant, cet effet sur la
qualification peut être relativisé. En effet, le PT a aussi permis dans une premier phase de
dépocéde les ouvriers de leur qualification en divisant le travail et en utilisant des machines,
ce qui a permis l’embauche des génération des travailler très peu qualifies, issus de l’exode
rural ou de l’immigration. Par ailleurs, il contribue a développé des emplois dans le tertiaire
dont une bonne partie de ceux-ci ne sont pas très qualifiés.
V. 5. LA NOUVELLE ECONOMIE
OS : être capable de définir la nouvelle économie.
Etre capable de donner quelques caractéristiques.
On désigne par cette expression l’ensemble des changements économique et sociaux liés à la
diffusion des nouvelles technologies d’information et de la communication (NTIC) ils
affectent :
- le fonctionnement des marchés (plus de concurrence et d’internationalisation…).
- le marché du travail (avec plus de flexibilités, plus de qualification, plus de changements
organisationnels).
- les couts de production (à travers la croissance de la productivité).

THEME VI : COMMERCE INTERNATIONAL-CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT


L’échange international n’est pas un phénomène ressent, seulement que son essor a été
prodigieux depuis 1945. Cette évolution a été quantitative et la structure des échanges a été
également transformée ; il en est de même que la division internationale du travail, marquée à
la cour de la période ressente par irruption des NPI. Cette dynamique d’ouverture et de
libéralisation, intensifie cependant la concurrence internationale entre les pays qui n’ont pas
renoncé aux pratiques protectionnistes.
OG : être capable :
Expliquer comment le libre-échange favorise la croissance économique dans tous les pays,
même si dans certain cas le protectionnisme est nécessaire.
VI. 1. AVANTAGES ET TRANSFORMATIONS DE LA DIT
OS : être capable :
- de définir la balance de payement et de donner ses différentes composantes.
- de distinguer la nouvelle DIT(NDIT) de l’ancienne DIT(ADIT).
- de mettre en évidence les différents bouleversements engendres par l’évolution des échanges
internationaux.

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A. Mesure des échanges internationaux
La balance de payements enregistre les transactions donnent lieu à des règlements monétaire
entre les résidents d’un pays et le reste du monde.
Elle comprend essentiellement 3 balances :
- la balance commerciale qui retrace les importations et les exportations des biens.
- la balance des invisibles qui retrace les exportations et l’importation de services, a ceux-là
s’ajoute les revenues des inventions étrangers, des salaires rapatries de l’étranges…
NB : la somme de la balance commerciale et de la balance des invisibles donne la balance des
payements courants.
- la balance des capitaux : elle comprend la balance des capitaux à court terme (qui enregistre
l’entré et la sortie des capitaux à court terme) et la balance des capitaux à long terme (qui
enregistre l’entrée et sortie des capitaux a long terme).
La somme des 3 balances détermine la capacité ou le besoin de financement de la nation.
B. Les transformations des échanges internationaux
C. 1- L’évolution des échanges de marchandises
Les échanges des marchandises se sont considérablement accrus grâce à l’ouverture croissante
des économistes et la baisse des tarifs de douane favorisée par la mise en place du GATT. Aussi,
les progrès de la régionalisation ont joué un rôle important.
Si l’UE, l’Amérique du nord et l’Asie concentrent toujours la majorité des échanges
internationaux, il convient de remarquer que la part de l’ase dans ces échanges connait une
croissance remarquable. Ainsi, on peut noter que la part de l’Europe augmente légèrement de
1,8 point passant de 43,5% a 43,3% entre 1983 et 2004, pendant que la part de l’Asie augmente
de 7 point dans la même période. En ce qui concerne l’Afrique et l’Asie, ces derniers déjà
marginalisées dans les échanges voient encore leur part diminués respectivement de 4,5% à
2,6% ET de 4,4% à 3,1%.
En ce qui concerne la structure des échanges on note que les PD exportaient des produits
manufacturés et achetaient aux PED des produits primaires : c’est l’ancienne division
internationale du travail. Mais depuis les années 80, certains PED produisent et exportent de
plus en plus des produit manufacturés couteux mais d’œuvre (on parle alors de la nouvelle
division internationale du travail).
Sous la pression de la concurrence, les industrielle des pays développé se délocalise, et ses
pays se spécialise de plus en plus dans les produits à haute valeur ajoutée et les services (dans
les PD, on parle de restauration de l’appareil de production).
Mais des nombreux pays du sud demeure à l’écart du rattrapage entrepris par les NPI et reste
spécialisé dans les produits à faible valeur ajouté, surtout des produit primaires (on parle alors
de mauvaise spécialisation). Ainsi, la part des échanges de produits primaires agricoles ou
miniers dans le commerce mondiale a diminué passant de 68,8% en 80 a 32% en 2000, au profit
des produits manufacturés. De même la part des échanges des produits dont le PIB diminue
passant de 2,6% a 1,9% entre 1965 et 2005.

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B. 2- Importance croissante des échanges de services et de capitaux
 Les services
Ils représentent désormais 20% des échanges mondiaux et ils sont appelés a se développé
d’avantage, surtout les services financiers et technologique. En effet d’une part la croissance
de la demande des services est élevée et les progrès et d’internet permettent d’acheté les services
a l’étranger ; d’autre part les pays développer grands exportateurs de services espèrent y gagner
les part de marché perdu au profit des NPI dans les échanges de marchandises ; et enfin, depuis
1997 les marchés de services s’ouvrent sur la pression de l’OMC.
 Les capitaux
DEPUIS plus de 2 décennies déjà les échanges internationaux de capitaux ont explosé. Il s’agit
d’abord des investissements directs à l’étranger. Mais les innovations de portefeuille, c.à.d. les
placements de fonds a l’étranges dans un but spéculatif se sont encore plus développé.

VI. 2. LIBRE ECHANGE ET PROTECTIONNISME : DEBAT THEORIQUE


OS : Etre capable :
- de définir la théorie des avantages absolument.
- de définir la théorie des avantages comparatifs.
- d’expliquer la spécialisation par la dotation en facteur de production.
- d’expliquer que le libre-échange favorise la croissance économique mais que le
protectionnisme s’avère nécessaire dans certaines circonstances.
Pour favorisé la croissance la croissance et l’augmentation du niveau de vie, vaut-il mieux
d’ouvrir les frontières aux échanges ou se protéger ? Le débat est ancien. Le libre-échange a été
contesté par des partisans du protectionnisme qui ont souligné le caractère néfaste de certains
de ses effets.
A. Le plaidoyer en faveur du libre échange
A.1- la théorie des courts absolus d’Adam Smith
Il s’agit des couts comparés de production d’un même bien dans 2 pays et sur lesquelles ADAM
SMITH fonde sa théorie de la division internationale du travail. Ainsi, selon cette théorie un
pays a intérêt à se spécialiser dans la ou le produit pour lesquelles il a un avantage de cout c.à.d.
un cout plus faible dans l’absolu sur les autres pays.
Dans l’exemple qui suit le pays A a intérêt à se spécialiser dans le drap qui coute moins chère
qu’en B.
Le pays B a intérêt a se spécialiser dans le vin qui cout moins chère qu’en A.
Apres la spécialisation de A et B produisent 2 unités de drap et de vin en un temps plus court.
Ce qui favorise l’augmentation de la productivité et par conséquent de la production et donc de
la croissance économique.

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A. 2- Théorie des avantages comparatifs
Il s’agit de la comparaison des couts relatifs des deux biens dans deux pays sur lesquels DAVID
RICARDO (1772 et 1863) fonde sa théorie des avantages comparatifs : chaque pays doit se
spécialiser dans la production ou il a le plus grand avantage comparatif ou le plus faible
désavantage comparatif.
Le cout relatif du drap en termes de drap est plus faible en A qu’en B. donc A ce spécialise dans
le drap.
Le cout du vin en termes de drap est plus faible en B qu’en A .donc B va se spécialiser dans le
vin. Après spécialisation, en échangeant ce qu’il produit contre ce qu’il ne produit plus, chaque
pays va ainsi économiser du travail ce qui va favoriser une augmentation de la productivité et
de la production donc la croissance économique.
Mais cela suppose que rien ne vient entraver les échanges internationaux, donc le libre-échange.
A. 3- les théories modernes
- Les dotations en facteur de production peuvent expliquer la spécialisation. En effet, les
théories modernes défendent l’idée qu’il existe entre les pays les différences de dotation
en facteur de production qui justifient la spécialisation international richesse en matière
première ou en hydrocarbure, en main d’œuvres bon marché ou en travail qualifié : en
facteur capital serait à l’origine de la spécialisation et de la division internationale du
travail.
- - l’explication théorique précédant de l’échange international (par la théorie
désavantages comparatif de DAVID RICARDO), s’accommode mal des
caractéristiques du commerce international aujourd’hui, qui est essentiellement un
commerce intra branche (différent commerce inter branche) de produit diffèrent entre
pays aux caractéristique proche de la différenciation peut être :
- Horizontal si les produits échangés sont dans la même gamme des prix.
- Vertical si les produit échangés sont de qualité différentes.
Une nouvelle théorie de commerce international nait autour des années 80 pour expliquer
ses caractéristiques. L’existence d’économie d’échelle conduit le pays qui se spécialise et
exporte sur le marché mondial a développé un avantage comparatif en terme de prix, mais
aussi a cherché a différencier leur produits pour miser a la fois sur la compétitivité prix et
produit.
Ces avantages sont qualifiés de dynamique car contrairement aux avantages issus de la
théorie comparative de David Ricardo ; ils ne sont pas donnés une fois pour toute, mais
soutiennent la croissance de maniéré durable par l’extension des marchés le PT.

B. Le protectionnisme peut-il être bénéfique ?


C. 1- Justification du protectionnisme
Dès le 19siecle, les pays qui souhaites s’industrialisés protègent leur industries en appliquent
l’argument du protectionnisme éducateur développé par List en Allemagne : une protection
temporaire est nécessaire pour laisser se développe l’industrie dans leur enfance, avent que
celle-ci ne puissent affronter la concurrence international déjà installée dégénération antérieurs.

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L’idée que les avantages comparatifs puisent être construits grâce à des mesures
protectionnistes trouve sa justification dans les années 1980, en effet, en présence d’économie
d’échelle liée à l’existence des couts fixe (la recherche et développement par exemple, salaire
du personnel de l’encadrement), une pole commerciale stratégique qui resservirai le marché
intérieur aux entreprises du pays et les aidèrent à financer les couts fixes.
D’autres justifications du protectionnisme apparussent également avec l’amplification de la
mondialisation :
- la nécessité des normes sociales pour faire obstacle au dumping social et fiscal.
- la nécessité des normes environnementales pour que l’absence des mesures de protection de
l’environnement ne soit pas non plus un facteur de compétitivité.
Les normes sociales et les normes environnementales font parties du protectionnisme
contemporain qui se présente généralement sur deux formes.
Le néoprotectionnisme composé de barrières non tarifaire et des compensations à l’égard des
pays accuses de pratiques de loyales.
Les échanges administré : el s’agit des restrictions à l’X plus ou moins volontaire accepté par
des pays dont les échanges sont fortement excédentaire sur un groupe de produits, il conserve
surtout le textile, l’automobile et l’électronique.
B. 2- Les inconvenants du protectionnisme
Les justifications actuel du protectionnisme portent d’avantage sur une production temporaire
des industries naissantes (avec List), que sur les industries vieillissants (avec Kaldor), accusé
d’empêché des évolutions inéluctables liées au PT. Cependant, dans les 2 cas la production
temporaire peut devenir durable, par conséquent, l’absence de concurrence peut ne pas inciter
les entreprise protèges a développé leur compétitivité en réalisant des efforts d’investissement
des recherche et développement.
Par ailleurs, l’efficacité des mesures de protection est limitée par la prise en compte des
possibilités de rétorsions effectuées par les autres pays, et une guerre commerciale peut être
défavorable à tous les pays comme ce fut le cas dans les années 1930.
Enfin, les pôles commerciaux stratégiques supposent le choix par l’état des secteurs prioritaires
compte tenu de leurs effets d’entrainement sur le reste de l’économie. Dans ce domaine, ce
choix des états peut être tout aussi imparfait que la sélection par le marché (économie de
marché), il peut également être influencé par des groupes de pression. En outre la protection
d’un secteur peut avoir des effets néfastes sur d’autres secteurs à travers le développement de
l’inflation et la limitation du choix.
VI. 3. OUVERTURE INTERNATIONALE, UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT ?
OS : être capable de :
- définir la mondialisation, la firme multinational, l’ide, la détérioration des termes de
l’échange.

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- d’expliquer comment on évolue les inégalités entre pays, et les inégalités sociales internes
jusqu’aux années 1970.
-d’expliquer comment ses inégalités évoluent de nos jours.
- d’expliquer les effets de l’ouverture d’abord dans les pays développé ensuite dans les pays en
développement dans le cadre de la réduction des inégalités.
A. La mondialisation favorise –t-elle la réduction des inégalités de développement ?
A. 1- Evolution des inégalités mondiales
De nos jours l’inégalité du monde est beaucoup plus une inégalité entre pays et entre les pays
industrialisé et le reste du monde cet écart qui était de 1 à 8 entre 1990, ouvre lentement au 19s
et s’accélère au 20s (1945-1970). Quant à l’inégalité interne, elle s’est partout réduite après la
seconde GM (1945-1970).
Mais depuis les années 80, ce double mouvement commence à s’inversé avec l’émergence des
NPI qui ont amorcé un processus de rattrapage des pays riches. Dans le même temps, dans les
PD les inégalités sociales augmentent avec des inégalités croissantes des revenus aux USA, et
le chômage croissant en Europe : ce sont là 2 aspects d’un même phénomène.
A. 2- Impact pour les PD
 Effets négatifs
- le recul de la part des emplois industriels de l’emploi total peut s’expliquer par l’ouverture
aux importations industrielles des pays émergent. En effet, les firmes du nord réagissent à la
pression concurrentielle accrue des pays du sud par la recherche d’efficacité et dont les effets
passent par l’ajustement à la baisse des prix, des salaires, la progression rapide de la productivité
et l’emploi qui recule dans les industries concurrencées.
- la pression à la baisse des salaires et de l’emploi peut engendre des effets récessifs sur
l’ensemble de l’économie.
- les stratégies internationales des firmes conduisent de plus en plus à des délocalisations des
activités face à la concurrence internationale.
 Effets positifs
Avec les délocalisations et la sous-traitance internationale, les bénéfices des développements
des échanges sont immédiate pour le consommateur ce sens que les prix des nombreux produits
diminue sans oublier leur diversification.
Aussi, les entreprises ont la possibilité d’acheter très moins chères les produits intermédiaire
dans les pays du sud, réalisant ainsi les gains de production élevés qui permettent d’augmenter
les salaires, de diminues les prix, d’augmenter les profits et d’augmenter les recettes de l’état
(l’impôt).
La baisse des prix et l’augmentation des salaires soutiennent le pouvoir d’achat, la
consommation est donc la demande.
L’augmentation du profit favorise l’investissement (autofinancement) et la restructuration de
l’appareil productif

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3- Une opportunité pour les PED ?
 Effets positifs
Pour amorce le développement, les pays pauvres doivent briser le « cercle vicieux de pauvreté »
mis en évidence par Nurse : pauvres, l’EP intérieur est faible et ne permet pas de financer un
effort d’investissement important capable d’élever la productivité et donc le revenu, etc. dans
ce cadre, l’explosion des ides peut apparaitre comme une opportunité permettant un
financement du développement qui ne correspond pas à un endettement et qui favorise en même
temps le transfert de technologie.
Ces ide, en contribuant significatives au financement externe de la formation du capitale dans
les pays en développement, ils favorisent le transfert de technologie, la pratique de gestion
avancée et améliorent la productivité.
AUSSI, ils stimulent la concurrence dans l’économie poussant les entreprises à être plus
efficaces (performantes).
Effets négatifs et limites
Si les flux des aides ont explosées depuis les années 1990, l’Afrique n’a cessez de perdre du
terrain. Elle reçoit 2 à 3% des flux mondiaux de capitaux contre 28% en 1976.
Ainsi, les trois quart de l’aide convergent vers 24 pays producteur de pétrole et de minéraux.
Les autres secteurs comme l’agriculture bénéficiant très peu des aides, restent ainsi confiner
dans la production brute (va très faible) ; ce qui ne conduit pas à l’émergence d’un secteur agro-
alimentaire ou textile qui pourrait rompre avec la dépendance vis-à-vis des produits de base.
De même, toutes les spécialisations n’ont pas les mêmes avantages dynamiques sur l’économie.
L’industrie par exemple permet de développer les compétences, exercer un effet d’entrainement
dans l’économie et améliore la productivité globale, alors que les PED, spécialisé dans les
produits de base n’arrive pas à bénéficier des effets d’entrainement dans le secteur primaire. La
qualité de la spécialisation étant mesurer par les termes de l’échange (rapport des prix de X et
des M), les PED subissent une détérioration des termes de l’échange qui se traduit par un
endettement qui handicap le développement.

VI. 4. L’AMENAGEMENT DU LIBRE ECHANGE


OS : être capable :
- d’expliquer comment le libre-échange est-il aménage dans les secteurs stratégiques.
- d’expliquer l’objectif qui vise la multiplication des accords régionaux.
- de citer des exemples d’accords régionaux.
- de mettre en évidence les différents niveaux d’intégrations régionales.
A. Dans les secteurs stratégiques
La volonté de protéger des secteurs stratégiques acconduits des nombreux états à adopter des
pôles stratégique. Ainsi, airbus n’a pu se lancer sur marché des fabrications des avions dominé

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par Boeing que parce que les gouvernements européens ont accepté d’aider par des subventions
la firme européenne. C’est au nom de ce raisonnement que les états unis ou l’Europe soutiennent
leur agriculture. Les subventions permettent aux agriculteurs de baisser leurs prix au niveau des
couts mondiaux, afin de faire face à la concurrence. Et dans ce cas, on est très loin du libre-
échange.
B. Dans le cadre des accords régionaux
La multiplication des accords régionaux vise à permettre une concurrence soutenable entre pays
proche qui s’attendent sur un certain nombre de règles commune pour organiser leur échange.
Des accords de type existent dans la plus part des régions du monde : l’UE, l’ALENA (USA
Mexique CANADA) MERCOSUR (brésil, Paraguay, Uruguay, argentine) et l’ASEAN (pays
d’Asie du sud-est).

C. Les différents niveaux d’intégrations nationales


DANS LES ACCORDS REGIONAUX, on distingue plusieurs niveaux d’intégrations :
- la zone de libre-échange : elle se caractérise par la suppression des DD entre les pays membre.
- l’union douanière : elle suppose en plus de la zone du libre-échange, l’adoption d’un tarif
extérieur commun.
- l’union économique : en plus des accords de l’UD, s’ajoute l’harmonisation des pôles
économique nationale.
- la phase ultime de l’intégration implique l’unification des pôles économique, fiscale et sociale.
La régionalisation favorise le développement des échanges entre zones proches ; elle réduit
alors le cout de transport, permet les économies d’échelles et crée une zone de taille suffisante
pour attirer les capitaux étrangers. Mais cette régionalisation risque d’entrainer un
fractionnement de l’espace mondial avec la création des blocs autonomes et repliés sur eux
même.
5. L’ORGANISATION DU LIBRE ECHANGE
OS : Etre capable :
- de mettre en évidence les principes du GATT.
- de montre que les règle du GATT sont souples.
- de distinguer l’OMC du GATT.
Deux piliers ont permis la reconstruction des échanges internationaux après la seconde GM.
Les accords monétaires de BRETTON-WOODS CONSTRUISENT EN 1944 des règles des
échanges stables entre les pays. Aussi, la GATT règlemente en 1947 les entraves au libre-
échange.

A. Du GATT à l’OMC

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 Les principes du GATT
D’inspiration libérale, le GATT n’édicte qu’un petit nombre de règle toute négative. AINSI ?
IL EST interdit :
1- de discriminer, c.à.d. de choisir les nations a qui l’on souhaite accorder les avantages
commerciaux(ou de faire subir des restrictions) particuliers. Ce principe s’applique à travers la
clause de la nation la plus favorisé, qui rend le commerce multilatéral.
2- de pratiquer le dumping : au sens stricte (exporté volontairement a perte) comme au sens
large (vendre moins chère à l’exportation que sur le marché national).
3- de contingente, c.à.d. de limiter les quantités importées de tel ou tel produit.
 Des règles souples
En prévoyant des exceptions limitées à ces règles, le GATT a fait preuve de souplesse dans la
gestion des échanges mondiaux ; ainsi ; il accepte la constitution des zones de libre-échange et
d’union douanière, ainsi que les contingentements temporaires et non discriminatoires. Peuvent
ainsi temporairement protéger leur territoire :
1- les PED, pour faciliter leur insertion dans le DIT.
2- les pays industrialisé souffrent d’un déficit grave de leurs balances de payement, pour
faciliter la restriction de leurs industries en déclin.
Laissant subsister une certaine concurrence, les DD ne sont pas interdit, mais font l’objet de de
grands cycles de négociation pour les abaisser. Les rounds depuis 1947, 8 grands cycles de
négociation ont permis de baisser les DD à un niveau aujourd’hui très faible (environ 5% sur
les produits industriels). Le dernier en date l’URUGUAY round (1988- 1993) a fortement
étendu les champs de compétence du GATT sur les produits agricole, les textiles et les services.
De même, il a été décidé la création de l’organisation mondiale du commerce (OMC)

 L’OMC
NE en 1995, l’OMC a succédé au GATT le même objectif : le développement des échanges
internationaux (sans un cadre multicéréale) grâce à la suppression de ce qui les entraves et avec
les même principes (les principes du GATT) mais les champs de compétence de l’OMC s’est
élargie et dans le même temps il est doté d’une structure permanente et d’un organe de
règlement de diffèrent qui peut prendre des mesures de rétorsion.
Des négociations difficiles avec une persistance des protections.
Désormais c’est 150 pays qui doivent décider à l’unanimité des règles du commerce
international en abordant de nouvelles question : les échanges de services, l’agriculture, la
propriété intellectuelle. Les pays développé dont les économies sont fortement terciarisées
souhaiteraient vivement favoriser les &change de services par nature des activités qui
impliquent une proximité entre les consommateurs et le producteur beaucoup d’états sont
retissant.

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Par ailleurs, les pays du sud durement handicapé par le protectionnisme agricole des PD font
de la libéralisation des échanges dans l’agriculture un préalable à toute libéralisation dans les
services. Ils demandent par conséquent la suppression des subventions accordées dans
l’agriculture par les PD ils demandent également la position acception à la propriété
intellectuelle pour la production des médicaments génériques et donne les moyens de lutter
contre des épidémies comme celle du sida en Afrique. DES avancées sur certains points sont
survenues aux conférences de caneur en 2003 et à Hong-Kong en 2005, mais la perspective
d’un accord général reste encore incertaine.

THEME VII : MECANISMES MONETAIRES ET FINANCIERS INTERNATIONAUX-


CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

THEME VIII : CRISES ET REGULATION DANS LES PAYS INDUSTRIALISES

THEME IX : SPECIFICITE DE LA CRISE DANS LES PAYS EN DVPT

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