Vous êtes sur la page 1sur 104

Politiques économiques.

Pr. Karim SABRI.


Pr K. SABRI 1
sabrikarimprof@gmail.com

Pr K. SABRI 2
JOUR 1 DE LA FORMATION :
• Séquence N° 1
1 - Conjoncture et politique économique, quels
impacts et quelle efficacité ?
Retour sur la crise des « subprimes » et ses
conséquences sur l’économie réelle
Quelles politiques conjoncturelles ont été
mises en place : les différences de gouvernance
macroéconomique zone euro / États-Unis
Quelles sont les différentes politiques
structurelles que l’on pourrait mener?
Pr K. SABRI 3
JOUR 2 DE LA FORMATION :
• Séquence N° 2
2 - Quels sont les instruments d’aide à la décision ?
• La comptabilité nationale : un outil de description
macroéconomique
• Dans quelle mesure les grandeurs de la macroéconomie
permettent-elles de juger l’efficacité économique ?
• Les modèles macroéconométriques
• Les notions de potentiel de croissance ou de chômage structurel
3 - Traitement des problématiques du Policy mix en économie
ouverte
• La politique budgétaire
• La politique monétaire
• La politique de change

Pr K. SABRI 4
JOUR 3 DE LA FORMATION :

• Séquence N° 3
3 - Analyse des comportements et des marchés
L’investissement
La consommation des ménages
Les marchés financiers
La banque centrale

Pr K. SABRI 5
Plan de la journée.

Chapitre I. La nouvelle architecture de


l’économie internationale.

Chapitre II. Les politiques commerciales


internationales et la crise des subprimes.

Pr K. SABRI 6
Références bibliographiques.

• www.worldbank.org
• www.cae.gouv.fr
• www.oecd.org
• Rapports sur le développement dans le monde
• Rapports de la CNUCED
• Rapports du FMI
• Rapports de la Banque Mondiale.

Pr K. SABRI 7
Références bibliographiques.

• Guillochon Bernard. 2016, Économie internationale


: Cours et exercices corrigés, Paris, Dunod.
• Lassudrie Duchaine Bernard. 2005, La demande de
différence et l’échange international, Economie et
société.
• Paul R Krugman. et Maurice Obstfeld. 2003,
Economie internationale, De Boek université.
• (source..http://books.google.co.ma/books?
id=40kaPdTIcR4C&printsec=frontcover&hl=ar&source=gbs_ge_s
ummary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false).

Pr K. SABRI 8
Références bibliographiques.
• CAVES Richard E., Jeffrey A FRANKEL & Ronald
W. JONES. 2002, Commerce et paiements
internationaux, De boeck 9ème édition.
• David Ricardo. 1821, Des principes de
l’économie politique et de l’impôt, Paris,
Flammarion.

Pr K. SABRI 9
Revues.

• Marchés Tropicaux
• Futuribles
• Les Cahiers Français
• Problèmes économiques
• Problèmes politiques
• Revue d’économie régionale
• African Journal of Economics.

Pr K. SABRI 10
Chapitre I. La nouvelle
architecture de l’économie
internationale.

Pr K. SABRI 11
Chapitre I. La nouvelle architecture de l’économie internationale.

Section I. L’environnement économique.


I.1. Le commerce mondial : quelques données.
I.2. La structure des échanges.
Section II. Les facteurs de développement du
commerce mondial.
I.1.Les modifications de l’environnement des
échanges.
I.2.La montée des espaces économiques régionaux.

Pr K. SABRI 12
Section I. L’environnement économique.

I.1. Le commerce mondial : Quelques


données.

I.2. La structure des échanges.

Pr K. SABRI 13
I.1. Le commerce mondial : quelques
données.

a) La bonne situation de l’économie mondiale,


b) L’accroissement des importations des PVD,
c) L’expansion de la sous-traitance.

Pr K. SABRI 14
a) La bonne situation de l’économie mondiale.

• La vigueur de la croissance de l’économie


mondiale,
• Depuis la fin des années 90, l’expansion
mondiale a atteint 4% par an en moyenne.

Question : quels sont les principaux moteurs


de la croissance?
Pr K. SABRI 15
Analysez ce graphique.
http://www.bsi-economics.org/160-croissance-et-richesse-mondiale-le-grand-reequilibrage

Pr K. SABRI 16
• Les économies émergentes sont devenues de plus en plus
dynamiques.
• Un rapide calcul des contributions à la croissance permet
ainsi de montrer que la croissance mondiale repose en
grande partie sur celle des pays émergents.
• En 2012, sur les 3,2 % de croissance du PIB mondial en
termes réels, 2,5 points provenaient des émergents et
« seulement » 0,7 point des économies avancées
(graphique 1).
• En d'autres termes, en 2012, 80% de l'augmentation de la
richesse mondiale a été le fruit des pays émergents.
• Durant les années 1980 les économies émergentes ne
contribuaient qu'à 36 % de la croissance mondiale. Ce
chiffre monte à 41 % dans les années 1990 et bondit à 70 %
durant la décennie 2000.
• Depuis la crise il a même atteint
Pr K. SABRI
80 %. 17
Analysez ce graphique.

Pr K. SABRI 18
• Le taux de croissance annuel moyen des
économies émergentes depuis 1980 atteint
presque 5 %, quand celui des économies
avancées plafonne à 2,5 %.
• Ces résultats ne sont guère étonnants au
regard du différentiel de rythme de croissance
enregistré par les deux zones.
• Autrement dit, base 100 en 1980, le PIB des
pays émergents a atteint 450 en 2012, contre
seulement 220 pour les avancés (graphique 2).

Pr K. SABRI 19
Analysez ce graphique.

Pr K. SABRI 20
• En dépit des déboires rencontrés aujourd'hui par les
économies avancées et les difficultés qu'elles
éprouvent à renouer avec la croissance, la croissance
mondiale a atteint 3,1 % en 2012.
• Cette progression du PIB mondial repose
essentiellement sur la croissance des économies
émergentes.
• Celles-ci dépasseront en 2013, en termes de richesse,
les économies avancées, après des siècles de
suprématie économique de l'occident.
• Ce rééquilibrage s'effectue pour l'instant au profit de
l'Asie, créant de nouvelles disparités au sein des
économies émergentes.
Pr K. SABRI 21
Analysez ce graphique.

Pr K. SABRI 22
• L’Asie contribue ainsi aux deux tiers de la croissance en
2012 (graphique 4).
• Bien sûr la Chine, grâce à l'effet cumulé de son poids et
son rythme de croissance, tire en grande partie la
zone,
• Mais l'Inde (malgré le ralentissement de l'économie en
2012) et l'ASEAN comptent également.
• A l'inverse, les plus petites zones et/ou les moins
dynamiques pèsent significativement moins.
• L'Europe émergente, le Moyen Orient, l'Afrique
subsaharienne et l'Amérique latine ne contribuent
tous ensemble qu'à un tiers de la croissance des
économies émergentes.
Pr K. SABRI 23
a) La bonne situation de l’économie
mondiale.
Origines :

La reprise dans les pays industriels et les pays


de l’Est,
La poursuite d’une croissance vigoureuse dans
les pays en développement (Chine, Inde,
Brésil, …etc).

Pr K. SABRI 24
b) L’accroissement des importations des pays en développement.

• L’expansion du commerce mondial a pour


moteur principal l’accroissement des achats
des pays en développement :

1. La Chine ainsi que la deuxième génération


des dragons sont champions en la matière,
2. Les importations de ces pays ont progressé
de 76% en six ans.

Pr K. SABRI 25
c) L’expansion de la sous-traitance.

• La sous-traitance devient un phénomène


mondial,
• La délocalisation de la production et des
services se développe dans les régions les plus
attractives pour les investisseurs étrangers.

Question : quels sont les avantages et les


inconvénients de la délocalisation?

Pr K. SABRI 26
I.2. La structure des échanges.

a)Une concentration des échanges dans 3 zones


économiques.

b)Une avancée spectaculaire des pays asiatiques


dans le commerce mondial.

c)La marginalisation d’un grand nombre de pays


en développement. (graphique 4)
Pr K. SABRI 27
a) Une concentration des échanges dans 3 zones économiques.

• Trois zones représentent à elles seule 90% des


échanges :

1. L’Union Européenne,
2. L’ALENA, (Accord de Libre-Echange Nord-
Américain : North American Free Trade
Agreement abrégé en NAFTA),
3. Les pays du Sud-Est asiatique.
Pr K. SABRI 28
b) Une avancée spectaculaire des pays asiatiques.

L’Asie Suscite la crainte et la fascination.


• La zone fascine par :
1. Son hyperproductivité,
2. Sa capacité d’épargne et d’investissement,
3. Ses performances technologiques.

Pr K. SABRI 29
b) Une avancée spectaculaire des pays asiatiques.

• La zone inquiète par :


1. Son agressivité commerciale,
2. Son ascension et sa montée économique,
3. L’internationalisation croissante de ses entreprises.
• Depuis les années 70, le taux de croissance économique
de l’ensemble des pays asiatiques est supérieur à celui des
pays du G8.
(Grandes puissances économiques on a : États-Unis, Japon,
Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada et Russie.)
• La plus part de ces pays bénéficient d’un taux d’épargne
record.
Pr K. SABRI 30
Questions.

Quelles sont les raisons d’un tel dynamisme?

Existe-t-il des valeurs spécifiquement


asiatiques derrière ce dynamisme?

Pr K. SABRI 31
Pistes de réponses.
• Selon un grand nombre d’auteurs, La réussite
de ses pays repose sur :
1. La qualité de la formation et de l’éducation
« patriotisme »,
2. Le niveau de qualification professionnelle de la
population,
3. L’appropriation de la science et de la
technologie,
4. Une cohésion sociale (cohérence et
adhérence) sans faille.
Pr K. SABRI 32
c) La marginalisation d’un grand nombre de pays en développement.

• Le libéralisme constitue plusieurs enjeux pour


les pays en développement.
• Les P.V.D n’ont pas de chance de résister devant
la pression exercée par les P.Dev.
• L’ouverture peut constituer un facteur
favorable mais… (théorie des avantages absolus
et des avantages comparatifs).
• Condition : Fixer des règles pour protéger les
plus faibles. (La DIT, barrières à l’entrée…)
Pr K. SABRI 33
c) La marginalisation d’un grand nombre de pays en développement.

L’abaissement des tarifs douaniers offrira un


avantage comparable à tous les pays y compris
ceux dont les gouvernements subventionnent
les exportation (Le Dumping).
Etymologie : mot anglais issu de to dump,
décharger, déposer, déverser, se débarrasser.

Pr K. SABRI 34
c) La marginalisation d’un grand nombre de pays en développement.

• En commerce international, le dumping est la vente dans


un autre pays à un prix inférieur à celui pratiqué dans
le pays d'origine de l'entreprise. L'objectif est de
conquérir des parts de marché.
• L'entreprise s'appuie souvent sur des subventions à
l'exportation pratiquées par l'Etat où a lieu la production.
• Les règles de l'OMC (Organisation Mondiale du
Commerce) autorisent le pays victime du dumping à
appliquer un droit de douane anti-dumping qui
compense les subventions afin de défendre ses
producteurs nationaux.
Pr K. SABRI 35
Section II. Les facteurs de développement
de l’économie mondiale.

I.1. Les modifications de l’environnement des


échanges.

I.2. La montée des espaces économiques


régionaux.

Pr K. SABRI 36
I.1 Les modifications de l’environnement des échanges.

a) La généralisation de la déréglementation.

b) Le progrès technologique.

Pr K. SABRI 37
a) La généralisation de la déréglementation.

• Il s’agit de l’ouverture de l’économie et de la


libéralisation des échanges. (Le
protectionnisme est inopérant).
• La déréglementation est apparue la première
fois aux USA à la fin des années 70.
• Elle s’est étendue en Europe vers la moitié des
années 80.
• Elle s’est généralisée à l’ensemble de la planète
au début des années 90.
Pr K. SABRI 38
a) La généralisation de la déréglementation.

• Objectif initial : Revenir aux valeurs traditionnelles


de liberté d’entreprendre (laisser faire, laisser
passer).
Aux USA, ce mouvement a touché en 1978 les
secteurs suivants : les hydrocarbures, le transport et
les télécoms.
Les mutations que connaît le Maroc est une
manifestation de ce processus de déréglementation.
(Ouverture de l’économie, libéralisation des échanges,
abondant de l’encadrement de crédit, etc.)
Pr K. SABRI 39
b) Le progrès technologique.

• La révolution technologique constitue un atout


majeur dans la compétitivité internationale.
• Le progrès technologique concerne principalement
le transport et les télécoms (et plusieurs services).
 Résultat : Bouleversement de l’organisation de
l’économie mondiale.
• Exemple : Transport des marchandises périssables
sur de longues distances, la banalisation des outils
de communications, impact sur la JAT...

Pr K. SABRI 40
b) Le progrès technologique.

Le point fort et le point faible du progrès


technologique?

Pr K. SABRI 41
b) Le progrès technologique.

Point fort : La Révolution technologique


constitue un stimulant de l’expansion
économique mondiale,

Point faible : Elle transperce la souveraineté


des Etat-nations à travers l’activité des FMN.

Pr K. SABRI 42
b) Le progrès technologique.
• Les multinationales sont omniprésentes dans les
relations commerciales mondiales.
• Selon la CNUCED (Conférence des Nations Unies
sur le Commerce et le Développement), deux
tiers du commerce mondiale est l’art des FMN.
• Ainsi le critère de nationalité est devenu
accessoire.
 Résultat : L’influence des gouvernements perd
son efficacité.
Pr K. SABRI 43
I.2. La montée des espaces économiques
régionaux.

De quoi s’agit-il déjà?


Et à votre avis, quels sont les objectifs de la
montée des espaces économiques régionaux?

Pr K. SABRI 44
I.2. La montée des espaces économiques régionaux.

•Il s’agit des principaux groupements régionaux


dont l’objectif est multiple se qu’on appelle les BER
« Blocs économiques régionaux ».

Objectifs :
La promotion des échanges mondiaux,
L’accélération du processus de déréglementation,
La suppression des obstacles tarifaires.
Pr K. SABRI 45
I.2. La montée des espaces économiques régionaux.

• Les principaux groupements régionaux :


a)L’Union Européenne,
b)L’ALENA (Accord de Libre-échange Nord-
Américain entre : USA, Canada et Mexique),
c)L’ANSEA ou ANASE (Association of Southeast
Asian Nations ou ANASE : Association des nations
de l'Asie du Sud-Est {Malaisie, Singapour,
Thaïlande, Indonésie, Philippines, Brunei, Birmanie,
Laos et Vietnam}). 10 pays en tout. (voir carte)
Pr K. SABRI 46
L’ASEAN.

Pr K. SABRI 47
a) L’Union Européenne.

L’Union Européenne est Fondée sur 4 principes,


de quoi s’agit-il exactement?

Pr K. SABRI 48
a) L’Union Européenne.

• Fondée sur 4 principes :

1. La libre circulation des marchandises,


2. La liberté de prestation des services,
3. La libre circulation des personnes,
4. La libre circulation des capitaux.

Pr K. SABRI 49
a) L’Union Européenne.
• Depuis 1993 l’UE est un espace unique (27 pays).

• L’adoption d’une monnaie unique vient renforcer


cette tendance.

• On parle ainsi de l’espace Euro (17 pays).


(Irlande, Luxembourg, France, Portugal, Espagne,
Italie, Grèce, Chypre, Allemagne, Pays-Bas, Belgique,
Finlande, Autriche, Malte, Slovaquie, Slovénie,
Estonie ).
Pr K. SABRI 50
Les pays membres de l’UE.

Pr K. SABRI 51
La zone Euro.

Pr K. SABRI 52
Pays de la zone Euro (99,01,07,08,09,11).

Pr K. SABRI 53
b) L’ALENA (Accord de Libre-échange Nord-Américain.)

• L’ALENA (Accord de Libre-échange Nord-


Américain : North American Free Trade
Agreement NAFTA).
• Fondée en 1994.
• Constituée de 3 pays (USA, Canada et Mexique).
• Marché à plus de 370 millions de
consommateurs.
• Recul de ce marché après 2008.

Pr K. SABRI 54
Objectifs de l’ALÉNA.

• Éliminer les barrières douanières et faciliter les


échanges transfrontaliers des biens et des services,
• Assurer les conditions d’une concurrence
équitable dans la zone de libre-échange,
• Augmenter substantiellement les occasions
d’investissement au sein des trois pays membres
(USA, Canada et Mexique),
• Fournir une protection et une application
adéquate des droits de propriété intellectuelle
dans chacun des territoires,
Pr K. SABRI 55
Objectifs de l’ALÉNA.

• Adopter des procédures efficaces de mise en


œuvre, d’administration conjointe et de
résolution des litiges,
• Approfondir la coopération trilatérale pour
étendre les bénéfices de l’accord.
• Protection de l'environnement et des
conditions de travail.

Pr K. SABRI 56
c) L’ANSEA.
• L’Association des nations de l'Asie du Sud-Est
(ANASE ou ASEAN).
• Constituée pour contrebalancer la domination
chinoise.
• La Chine et l’ANSEA ont débuté les discussions
pour établir la plus grande zone de libre-échange
du monde.
• Les 2 côtés acceptent d’atteindre un volume
commercial de 500 milliards avant 2015.
• Elle englobe 10 pays asiatiques.(voir carte).
Pr K. SABRI 57
Construction de L’ASEAN.

Pr K. SABRI 58
c) L’ANSEA.
• Avant la rencontre des dirigeants de la Chine et de
l’ANSEA le 21-11-12, les 2 côtés ont déjà signé deux
accords.
• L’objectif est de promouvoir davantage la solide
coopération économique et commerciale entre les 2
économies.
• 2012 marque la 10ème année depuis que le Chine
et l’ANSEA ont signé leur cadre de coopération
économique.
• Durant cette décennie, le volume commercial a
grimpé avec un taux de croissance moyen d’environ
20% par an.
Pr K. SABRI 59
Chapitre II. Les politiques
commerciales
internationales et la crise
des subprimes.

Pr K. SABRI 60
Chapitre II. Les politiques commerciales internationales et la crise des subprimes.

• Il s’agit de l’étude de la situation suite à la


crise financière.
Section I. Les raisons de la contraction.
Section II. Les grandes tendances des
échanges en 2008.

 Question : Qu’est-ce que les SubPrimes ?

Pr K. SABRI 61
Qu’est-ce que les
SubPrimes ?

Pr K. SABRI 62
Qu’est-ce que les SubPrimes ?

• Appelés aussi « crédits subprimes », sont des prêts


hypothécaires à risque.
• Ce terme désigne plus particulièrement une forme
de crédit immobilier qui est apparue aux Etats-
Unis.
• Ces crédits, gagés sur le logement de l’emprunteur,
ont été accordés à des ménages américains aux
revenus modestes et ont permis à de nombreux
américains d’accéder à la propriété.
• Ce sont des prêts hypothécaires accordés aux
foyers dits "à risque", en situation financière
précaire. Pr K. SABRI 63
Qu’est-ce que la crise
des SubPrimes ?

Pr K. SABRI 64
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?

• La crise des subprimes est une crise qui a


touché le secteur des prêts hypothécaires
américains.
• Elle a participé au déclenchement de la crise
financière de 2007-2008, qui s'est aggravée en
2008.
• Les prêts qui ont causé cette crise, ont permis
à toute une catégorie d'Américains d'accéder
à la propriété.

Pr K. SABRI 65
Pr K. SABRI 66
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Le remboursement des prêts hypothécaires
est garanti par une hypothèque sur un bien
immobilier, ces hypothèques ont toujours
représenté un investissement très sûr.
• Les banques se sont rendues compte qu'il est
très rentable de grouper des prêts
hypothécaires dans des "bons", et de les
vendre ensuite à des investisseurs.
• Elles touchent alors une commission et
transfèrent le risque à l'acquéreur.
Pr K. SABRI 67
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Ce système s'est avéré très avantageux et il a
fallu trouver de nouvelles hypothèques.
• Les banques ont alors commencé à accorder
des prêts hypothécaires à des foyers moins
riches, donc plus risqués (les "Subprimes").
• Les agents économiques, et les ménages en
particulier, se sont mis à investir massivement
dans l’immobilier, secteur qu’ils ont jugé le
plus apte à accueillir des capitaux et le plus
sécurisant.
Pr K. SABRI 68
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Les conditions de crédits pour les prêts
hypothécaires prés détaillés paraissent
intéressantes du moins pour les deux premières
années, lors du lancement des premiers prêts
subprimes l’économie américaine commencent à
sentir les premiers signes de surchauffe.
• Lorsque l'offre de logements était inférieure à la
demande; leur prix était important, mais vu les
facilités de crédits hypothécaires offertes, la
demande devenait forte et l'offre n'était pas
suffisante, les prix ont donc augmenté.
Pr K. SABRI 69
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Aussi, L’indice des prix en hausse suite à la
pression au début de la demande et par la
suite de la flambée des prix du pétrole pousse
la FED à augmenter les taux directeur de 1% à
5,25% entre 2004 et 2006 pour diminuer la
demande.
• Les établissements bancaires ont donc
augmenté les taux d'intérêt.
• Les charges financières des emprunts se sont
considérablement alourdies.
Pr K. SABRI 70
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Le double mouvement de baisse des prix de
l'immobilier aux États-Unis depuis 2006 et de
remontée des taux d'intérêt rendant beaucoup plus
cher les remboursements des ménages dont les
emprunts ne se faisaient pas en taux fixe et conduit
au défaut de paiement de nombreux emprunteurs,
et donc à la mise en situation de faillite, ou de
quasi-faillite, des établissements spécialisés aux
États-Unis.
• Sans parler de la faillite des millions de ménages
obligés d’abandonner leur logement.
Pr K. SABRI 71
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• L’emprunteur du crédit Subprime se déclare en
faillite personnelle, la banque récupère la maison
et la met en vente.
• Elle sera vendue avec une perte importante
pouvant aller à plus de 20%.
• Les organismes de Crédit spécialisés dans les
Subprimes voient les défauts de remboursement
s’accumuler et engendrent des pertes énormes
dues aux moins-values effectuées sur la vente des
maisons saisies.
Pr K. SABRI 72
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ?
• Cette crise est exceptionnelle par :
Son coût exorbitant qui dépasse les 900 milliards de
dollars correspondant au montant de liquidité injecter
par la FED et la BCE,
Par le fait qu’elle coïncide avec une crise de l’Or noir où
le Baril va atteindre plus de 130 dollars,
Et par le fait qu’elle coïncide avec une flambée des prix
des matières premières aggravant ainsi la situation de
l’économie réelle.
• Les effets de cette crise vont continuer à se sentir car
l’onde de choc est grand et à atteint la dimension
planétaire.
Pr K. SABRI 73
Pr K. SABRI 74
Là, on est dans une crise
monétaire américaine, mais
comment cette crise est devenue
financière mondiale?

Pr K. SABRI 75
Pr K. SABRI 76
Chapitre II. Les politiques commerciales
internationales et la crise des subprimes.

• Il s’agit de l’étude de la situation suite à la


crise financière.
Section I. Les raisons de la contraction.
Section II. Les grandes tendances des
échanges en 2008.

Pr K. SABRI 77
Section I. Les raisons de la contraction.

• I.1. La crise financière à l’origine de la


récession.

• I.2. Explication des raisons de la contraction


du commerce.

Pr K. SABRI 78
Section I. Les raisons de la contraction.
• Les signes d’une forte dégradation de
l’économie sont devenu manifestes au second
semestre de 2008 et dans les premiers mois
de 2009.

• Bien que le commerce mondial ait augmenté


de 2% en volume en 2008, sa croissance reste
incomparable par rapport aux 6% enregistrés
en 2007.

Pr K. SABRI 79
Section I. Les raisons de la contraction.

• La croissance de la production et des échanges


des économies développées s’est ralentie pendant
les trois premiers trimestres de 2008, suivi d’une
aggravation sans précédent au premier trimestre
de 2009.

• L’aspect marquant étant la baisse synchronisée des


exportations et des importations des grands pays
développés et en développement depuis 2008.

Pr K. SABRI 80
Section I. Les raisons de la contraction.

• I.1. La crise financière est à l’origine de la


récession.

• I.2. Explication des raisons de la contraction


du commerce.

Pr K. SABRI 81
I.1. La crise financière est à l’origine de la
récession.

• La crise financière qui a tellement affaibli


l’économie mondiale a commencé au milieu
de 2007 surtout avec le phénomène de
« titrisation »,

• Ceci avec la baisse de la valeur des titres


hypothécaires, qui a eu de profondes
répercussions sur le bilan des grands
établissement financiers.
Pr K. SABRI 82
La Titrisation.
• La titrisation est l'opération financière par laquelle
une banque revend sur des marchés spécialisés ses
créances.
• Ce qui lui permet à la fois de se refinancer et de
réduire son risque (qui est reporté sur les
investisseurs qui achètent ces créances).
• La titrisation est devenue un phénomène courant
depuis le début des années 2000.
• Les crédits titrisés sont rachetés par des
investisseurs (fonds d'investissements classiques,
fonds plus spéculatifs, etc.).
Pr K. SABRI 83
I.1. La crise financière est à l’origine de la
récession.
• Amorcée aux U.S.A, la crise s’est propagée
rapidement à travers le monde.

• Elle a frappé sévèrement les établissements


financiers et les établissements de l’ensemble des
pays développés et des pays en développement.

• La détérioration de la situation économique a


ébranlé la confiance des consommateurs.
Pr K. SABRI 84
I.1. La crise financière est à l’origine de la
récession.
• Avec la crise, les ménages ne sont plus disposés à
acheter des biens durables « FBCF » tels que les
automobiles car ils s’efforcent de reconstituer leur
épargne.

• Les derniers mois de 2008 et le début de 2009 ont


été marqué par une chute brutale de la
production et du commerce, d’abord dans les pays
développés puis dans les pays en développement.

Pr K. SABRI 85
I.1. La crise financière est à l’origine de la
récession.
• Les gouvernements ont essayé plusieurs mesures en
injectant par exemple des fonds dans les banques.
• Aux USA, un texte de 106 pages s'ouvre sur un
exposé du secrétaire au Trésor Henry Paulson,
indiquant que l'Etat va racheter 700 milliards
d'actifs douteux liés au crédit hypothécaire.
• Appelé aussi "Loi de stabilisation économique
d'urgence", le projet vise à "fournir immédiatement
le pouvoir et les moyens dont le secrétaire au Trésor
pourra faire usage pour rétablir la liquidité et la
stabilité du système financier des Etats-Unis".
Pr K. SABRI 86
Pr K. SABRI 87
I.2. Raisons de la contraction du commerce.

• Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette


situation:
1. Le fléchissement de la demande est plus
général que dans le passé, toutes les régions
étant touchées en même temps.
2. Un deuxième facteur expliquant l’ampleur des
baisses récentes est la présence grandissante
des chaînes d’approvisionnement mondiales
dans le commerce.

Pr K. SABRI 88
Section II. Grandes tendances des
échanges économiques en 2008.

• II.1. Le commerce international des


marchandises en 2008.

• II.2. Le commerce international des services


en 2008.

Pr K. SABRI 89
II.1. Le commerce international des marchandises en 2008.

• On considère donc généralement deux cas de


figure :

1. Le cas dans lequel les principaux exportateurs


et importateurs de marchandises incluent les
pays de l’UE comme des entités individuelles.
2. Le cas dans lequel les principaux exportateurs
et importateurs de marchandises excluent le
commerce intra-UE.
Pr K. SABRI 90
a) L’UE comme des entités individuelles.

• L’Allemagne est le premier exportateur mondial


(9,1% du commerce mondial en 2007, voir tableau)
• Cependant, si la Chine au sens continental n’est que
le 2ème exportateur, en ajoutant Taïwan (Taipei
chinois) et Hong-Kong, la Chine passe au premier
rang.
• Trois grandes puissances se distinguent nettement
des autres, tant en ce qui concerne les exportations
que les importations :
• Allemagne, Etats-Unis et Chine.

Pr K. SABRI 91
a) L’UE comme des entités individuelles.

• Concernant la Chine, des études ont montré qu’une


partie très importante des exportations chinoises (de
40 à 60%) étaient en fait fabriquées par des firmes
multinationales occidentales et japonaises
implantées en Chine.
• Le rôle de la France dans le commerce international
reste non négligeable (6ème exportateur, 5ème
importateur).
• L’essentiel des exportations et des importations
mondiales sont le fait d’un petit nombre de pays.
Pr K. SABRI 92
Pr K. SABRI 93
b) L’UE comme une seule entité

• On considère le commerce intra-européen


comme un commerce intra-régional (voir
tableau).
• L’UE est le premier exportateur mondial (sauf
si on additionne à la Chine, Hong-Kong et
Taïwan).
• Les Etats-Unis restent les troisièmes derrière
l’UE et la Chine au niveau des exportations
mais deuxième pour les importations.

Pr K. SABRI 94
Pr K. SABRI 95
c) Remarques communes aux deux tableaux.

• Montée en force des pays comme la Chine,


l’Inde et la Russie.
• Le Japon reste une grosse puissance
exportatrice mais il a été dépassé par la Chine
en l’espace d’une décennie.

 Raison : transformations qui caractérisent


l’économie mondiale.

Pr K. SABRI 96
Pr K. SABRI 97
II.2. Le commerce international des services en 2008.

• La catégorie des services commerciaux n’existe


donc pas en tant que telle.
• Elle est définie par l’OMC “comme correspondant
aux services moins les services fournis ou reçus
par les administrations publiques”.
• Elle se subdivise en 3 rubriques :
1. Transports,
2. Voyages,
3. Et autres services commerciaux.
Pr K. SABRI 98
II.2. Le commerce international des services en 2008.

• Selon le rapport de l’OMC paru en octobre 2008; le


commerce des services commerciaux se présentait
ainsi :
• Fortement concentré en Amérique du Nord, en
Asie et en Europe (respectivement, 15, 29 et 50
pour cent du commerce total des services
commerciaux).
• Les échanges à l’intérieur de l’Union européenne
ont représenté plus du quart du commerce
mondial des services (voir schéma).
Pr K. SABRI 99
Pr K. SABRI 100
Pr K. SABRI 101
II.2. Le commerce international des services en 2008.

• Il est fréquent que la fourniture de services à des


pays étrangers se fasse par l’intermédiaire de
l’établissement d’une filiale ou d’une succursale.

• Dans ce cas, la fourniture de services n’est pas


incluse dans les courants d’échanges
internationaux mesurés par la balance des
paiements, ce qui tend de ce fait à sous-estimer
l’importance des services commerciaux fournis
par les entreprises étrangères à un pays.
Pr K. SABRI 102
Merci de votre
attention.

Pr K. SABRI 103
Evaluation / 20.
Quels sont les principaux moteurs de la
croissance? /4
Quels sont les avantages et les inconvénients
de la délocalisation? /4
Quelles sont les raisons du dynamisme
économique des pays asiatiques? /4
Qu’est-ce que les SubPrimes ? /4
Qu’est-ce que la crise des SubPrimes ? /4

Pr K. SABRI 104

Vous aimerez peut-être aussi