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INTRODUCTION

Définition micro-économie : elle explique les décisions individuelles et s’intéresse, la plupart du temps,
aux relations entre agents sur un marché donnée. Son hypothèse de base est l’optimisation c’est-à-
dire la maximisation de la satisfaction/profit sous contrainte budgétaire. Les ménages maximisent leur
utilité/satisfaction et les entreprises leur profit.
➔ Il s’agit qu’un équilibre partiel car on ne s’inquiète pas des autres marcher.

Définition Macro-économie : elle a une approche plus globale, elle s’intéresse aux relations entre
agents (la plupart du temps considères en groupe cohérents) mais sur l’ensemble des marchés tant
dans les faits (description) que dans son analyse théorique (compréhension).
➔ Il s’agit qu’un équilibre global, mais il peut cacher des déséquilibres entre les marchés car il
effectue une moyenne de tous les marchés.

Le carré magique présente l’économie par ces 4 variables les plus importantes :
- Le solde extérieur (équilibre extérieur), d’après ce carré il vaudrait mieux exporter plus
qu’importer (pas forcement en réalité).
- Croissance
- Taux d’inflation / stabilité des prix,
- Taux de chômage / emploi

On peut voir grâce à se graphique que si l’économie se trouve sur des positions centrales alors la
situation n’est pas bonne.

Exemples :
En 1970 : la croissance atteint les 6,5% (point le plus idéale), les échanges externes sont positifs, le
taux d’inflation est à 5% (légèrement élever), et le taux de chômage taux est favorable.
En 2009 : la croissance est négative (période de récession), déficit externe (donc plus d’import), le taux
d’inflation = 0 (donc peu de demande) et le chômage atteint les 9-10%.

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Plus le « carré magique » ressemble à un carré mieux est l’économie.

Les 2 approches macro-économiques :

1- Le court terme
Dont l’analyse porte sur les cycles conjoncturels, l’éco (PIB) fluctue irrégulièrement autour de son trend. Sur le
court terme c’est la demande qu’il faut stimuler.

2- Le long terme
Dont l’analyse porte sur la croissance éco, c’est-à-dire pourquoi il y a une croissance ? Ici il faut stimuler l’offre
pour étudier les facteurs qui agissent sur l’offre, soit les facteurs de productions (il y en a 3).

A- Le travail ;
Après la 2e guerre mondiale la population augmente car on a une plus grande espérance de vie, donc il y a plus
de travailleurs. Depuis 30ans, on a une population vieillissante qui consomme mais ne produit plus, donc la
population augmente toujours mais la population active diminue.

B- L’énergie :
En 1800 on a une consommation stable. Puis à partir de 1900, il y a une augmentation de la consommation
causée par la machine à vapeur qui permet d’apporter l’énergie. Entre 1800 et 1980 l’énergie est quasi gratuite
car très largement accessible, au 20e siècle arrive du pétrole du moyen orient avec des prix très bas qui pousse à
la consommation notamment après 1945. Mais cela ne dure pas car les puits de pétroles facilement exploitables
s’épuisent donc les prix augmente avec la raréfaction donc on utilise moins d’énergie (couteuse).

C- Le progrès technique :
Définition : produire plus pour moins ou autant de consommation de matière ou énergie. Il faut regarder la
richesse produite.

Entre 1950 et 1975, le taux de croissance annuels moyens étais de 3,55% en 1h de travail. Puis il est passé à
-0,29% par heures entre 2007-2012, à cause d’un blocage du progrès technique. Par exemple, la mortalité
infantile ne baisse plus, ni le vieillissement. S’il est bloqué aucun facteur de la croissance est possible, sauf s’il y
a une hausse de tous les facteurs.

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La distinction entre le court et long terme n’est pas la même selon les professions. En macro-économie le
court est une période selon laquelle des variables restes rigides alors que sur le long terme elles sont
flexibles.
Par exemple : Sur le marché du travail les variations sont rigides car les ajustements de salaires sont lents.
Sur le marché des actions, elles sont d’une flexibilité parfaite des prix.
Sur le marché des B&S, elles sont rigides car les prix ne changent pas en quelques secondes.

Les débats politiques

Aujourd’hui, le PIB réelle/hab augmente toujours ce qui génère des débats politique. La question qui est posé
est quoi faire de l’excèdent ?
Entre 1945 et 2009, les dirigeants ne veulent pas déterminer une répartition pour cet excédent de richesse car
la société est apaisée. Mais depuis 12ans, la richesse moyenne stagne donc si tout le monde veut continuer à
améliorer sa situation il faudra que d’autres se dégradent (société de conflit), donc on voit émerger de nouvelles
stratégies politiques. Aujourd’hui, la majorité des politiciens vont avoir tendance à s’adresser à des sous-groupes
pour diviser la population et être élu car ils voient que la situation a changé et donc que tout le monde ne peut
pas voir sa situation s’améliorer.
Italie pire -> PIB réel baisse

La baisse des couts de production revient à supprimer des effectifs, et donc à augmenter le chômage ou l’emploi.
Et le surplus d’heures de travail se traduira par une réduction de celui-ci.

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Les agents économiques et les différents marchés d’un pays

Les agents économiques sont :


- Ménages
- Entreprise
- Gouvernement
- Extérieur (reste du monde)

Les marchés sont :


- Le marché des B&S (ou marché réel)
- Marché des facteurs de production
- Marchés financiers
- Marché des changes

Les marchés macroéconomiques

Au niveau macroéconomique, tous les marchés sont agrégés (grandeur globale) et leur analyse permet
d’expliquer les phénomènes macroéconomiques important.

I- L’analyse du marché des B&S permet d’expliquer l’évolution du volume de la production nationale,
le niveau général des prix et le taux d’inflation.

Remarque : avant 2000, les économies sont fermées donc ce n’est pas intéressant à analyser. Par contre, après
2000, les taux de croissances sont tes agités, la moyenne des taux moyens a baissé, et la zone euro a du mal a
créé de la croissance (quasi toujours 1 point de moins que USA).

On peut voir que le graphique de droite étudie le taux de croissance du PIB en volume de 3 économies de la zone
euro (étudier dans le graphique de gauche). Depuis la crise de 2009 toutes les économies ont vu leur taux de
croissance plonger.
- Les États-Unis ont mis 4ans à retrouver leur tendance ancienne.
- La grande Bretagne a mis 6ans.
- Le japon entre 3 à 4ans.
- La zone euro et la France ont mis 10ans, même si la France n’a pas retrouvé totalement sa tendance
ancienne.

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Sur le long terme l’évolution PIB et de la croissance/hab est de moins en moins forte. L’inflation est très faible
autour 1-2 % (les impôts ne sont pas compris dedans alors qu’il y a des inflation).

II- L’analyse du marché des facteurs de production permet d’expliquer, par le biais du marché du
travail, le niveau d’emploi, le taux de chômage et le taux de salaire.

Les chômeurs font partis de la population active, le taux de chômage mesure la part de la population active qui
n’a pas d’emploi :

𝒏𝒃𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒎𝒆𝒖𝒓𝒔
𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒎𝒂𝒈𝒆 = ( ) × 𝟏𝟎𝟎
𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆

𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 = 𝑛𝑏𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 + 𝑐ℎ𝑜𝑚𝑒𝑢𝑟𝑠

Les pays sud de l’Europe ne baissent jamais leurs taux de chômage, tout dépend des mentalités. Par exemple,
les populations latine ou créole sont catholiques donc dans leur culture le travail est synonyme de punition alors
s’il est mal rémunéré il y aura une préférence pour le chômage.

III- l’analyse des marchés financiers et de la monnaie, permet d’expliquer la détermination du taux
d’intérêt.

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Depuis 12ans les banques centrales des pays développer crée de la monnaie sans production pour les crises ce
qui augmente leur bilan sans contrepartie. Il y a 20 mille milliards de monnaie crée mais qui n’est pas dans
l’économie réel mais dans les marchés financiers.

On peut voir l’apparition de taux négatifs, 2 possibilités :


- L’achat de titres obligataires par les banques, d’où l’arrivée des taux négatif c’est-à-dire que quand on
prête l’état nous en rend moins donc rendement négatif.
- A court terme, les banques centrales peuvent prêter aux banques privées a des taux négatifs pour les
inciter, quand les banques privées n’arrivent pas à se prêter de l’argents entre-elle.

IV- l’analyse du marché des changes permet d’établir le taux de change de la monnaie nationale
c’est-à-dire la valeur de la monnaie nationale en termes d’une monnaie étrangère.

Quand on analyse le marché des changes :


- A long terme, la théorie néoclassique est plus pertinente.
- A court terme, la théorie keynésienne est plus pertinente.

Eco fermé = loin de la réalité ce qui aura des conséquences sur les politique

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CHAPITRE 1 : Survol des théories de l’échange international

Introduction :

En termes de commerce extérieur les économies


ont plusieurs choix. Par exemple, l’union
européenne en 2018, export pour 2000 milliards. Il
y a donc un excèdent commercial notamment
depuis le brexit car la grande Bretagne est un pays
déficitaire.
En Chine, il y a un excèdent commercial mais c’est
un pays déficitaire sur les services. Les États-Unis
en 2018 ont un déficit commercial de 800-900
milliards. Si l’on ajoutés les services dans ce
graphique le déficit serai moins important.

Image générale : un grand parti du monde export, tandis que la majorité des imports sont fait par les usa.

Pourquoi des économies s’ouvrent ?


Pour importer des biens qui ne sont pas sur notre territoire (représente ¼ des importations) et pour la
diversification c’est-à-dire multiplier les choix (représente ¾ des imports).
➔ Les biens représentent ¾ de la valeur échanger (export) et les services ¼. L’économie française produit
majoritairement des services, on dit que c’est une économie post-industrielle.

En matière de commerce international les pays ont plusieurs choix :


- Le libre échange intégral c’est-à-dire laisser circuler totalement les B&S
- Pratiquer l’autarcie : c’est une économie qui ne pratique aucun échange avec le monde. Par exemple
l’économie mondial pratique l’autarcie car elle ne fait pas de commerce avec une autre planète.
- Le libre-échange avec protection c’est-à-dire faire du commerce avec les autres pays mais en respectant
des lois et normes soumissent par le pays émetteur ou receveur.

!!! Depuis 12 ans il y a une situation de blocage économique donc pour relancer l’économie il peut y avoir
la solution du pillage dans la nature.

𝒆𝒙𝒑𝒐𝒓𝒕 + 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕
× 𝟏𝟎𝟎

𝒅𝒆𝒈𝒓é 𝒅 𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆 = 𝟐
𝑷𝑰𝑩

Plus une économie est grande, moins elle a besoin de s’ouvrir car elle a des ressources. Mais une petite économie
ne peut pas produire toutes les ressources dont elle a besoin, donc elle doit s’ouvrir pour importer. Cependant
une grande économie peut décider de tout de même s’ouvrir si elle le souhaite mais ce n’est pas une obligation.

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Balance commerciale des biens en 2019
(bleu)

Excèdent de 250milliards pour l’Allemagne

Déficit de 75 milliards pour la France

Déficit de 200 milliards pour la Grande-


Bretagne, une grande partie de ce déficit
nourri l’Allemagne. S’il n’y a pas d’accord
avec la Grande-Bretagne pour le brexit
l’industrie allemande aura beaucoup plus de
mal à vendre ces produits car ils achèteront
ailleurs. Donc la France deviendra la
première débouchée de l’Allemagne car c’est
le 2e plus gros déficit.

Dans la réalité il n’y a pas de libre échange intégral


mais il y a du libre-échange localiser, par exemple
en Europe on a mis en place l’union européenne
qui est une zone de libre échange intégral. C’est
une zone où il y a aucune restriction aux échanges
de B&S, en revanche l’union européenne applique
des droits de douanes et des restrictions (pas très
élever) sur les B&S de l’extérieur.

Il n’y a pas que l’union européenne qui fait ça dans le monde, souvent c’est organisé au niveau des grandes
régions du monde :
- NAFTA avec les pays de l’Amérique du nord (États-Unis, Mexique et canada). Depuis 4ans, il est
malmené par Donald Trump, il a préféré dissocier les partenaires car l’économie mexicaine (salaire bas)
n’est pas la même qu’au canada (salaire haut). -> ALENA (traduction française)
- MERCOSUR avec les pays de l’Amérique du sud (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, ...)
- ASEAN avec les pays de l’Asie du sud Est (Indonésie, Vietnam, Laos, Philippines, Singapour, ...)

Le commerce intra-européen (entre européens) a énormément progressé dans les années 50 à 90, avec un
maximum dans les années 90. Mais depuis 15ans il a tendance a diminué donc l’idée selon laquelle on fait
toujours plus de commerce en poids relatif est fausse (en poids absolu c’est vrai). Cela s’explique par l’émergence
de nouveaux partenaires commerciaux comme la Chine.
Il y a 20ans en Chine, il n’y avait pas de classe moyenne donc ils n’importaient pas beaucoup de choses en dehors
des matières premières. Maintenant une classe moyenne a émergé, 300-400 millions de personnes vivent selon
les normes occidentales donc leur besoin en import a fortement augmenté ce qui va inciter les européens à se
tourner vers eux, au dépit du commerce intra-européen.

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Il y a aussi un tassement du commerce et de la globalisation depuis 10ans.

SECTION 1 la théorie traditionnelle de l’échange international

A- l’approche classique (point de départ de l’analyse du commerce international)


1- la théorie des avantages absolus

Adam Smith (1723-1790) est un économiste des lumières, considérer comme le père fondateur du libéralisme,
il met en avant la concurrence dans son approche économique. Avant lui l’idéologie dominante est
protectionnisme mais lui remet en question ce mode de fonctionnement, en se posant e principe du commerce
international avec un point de vue scientifique (raisonnement logique).
Il va expliquer de façon très littéraire dans son livre, richesse des nation (1776), l’intérêt du commerce
international par la théorie des avantages absolus. C’est l’idée selon laquelle un pays doit se spécialiser afin de
produire en excédant (export) dans les produits pour lesquels il a un avantage absolu (production moins chère
que les autres pays).
➔ En se spécialisant il supprime les couts les plus élevés lié aux autres activités deviennent secondaires. Il
va donc importer ces autres productions.

On raisonne sur un cas simple, 2 pays (A, B) ont la possibilité de produire 2 biens (Y, X) pour une production d’1h
de travail.

Pays A Pays B
Bien X 10 8
Bien Y 15 20

Les conditions de production ne sont pas les même dans les 2 pays. Si l’on fait l’hypothèse que les facteurs de
production ne peuvent pas circuler (hypothèse vérifier à l’époque de Smith) alors la production reste figer c’est-
à-dire que les facteurs de production ne circulent pas, et donc ils devront produire les 2 biens séparément ce qui
engendrera une perte d’efficacité.

Smith nous dit qu’en se spécialisant le niveau global de production sera plus élevé soit une production globale
plus élevé de bien, donc tout le monde y gagne.
Cependant cette méthode crée de la dépendance ce qui n’est pas possible à son époque car du 16e au 18e siècles
il y a souvent des guerres. C’est donc 1 siècle après qu’on commencera à s’intéresser à son analyse.

Remarque : que ce passe-t-il si l’un des deux pays est meilleur partout ? car c’est ce qu’il se passe à l’époque de
Smith, la Grande-Bretagne est meilleure partout.
➔ C’est Ricardo qui 25ans après va donner la réponse

2-la théorie des avantages comparatifs

D.Ricardo (1772-1823) est un économiste anglais inspiré par Adam Smith. Dans son livre, des principes de
l’économie politique et de l’impôt (1817), il va proposer une reformulation de la théorie de Smith et en tirer la
théorie des avantages comparatifs/relatifs. Il va raisonnant par la valeur travail avec le pays A qui est meilleur
partout :

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Pays A Pays B
Bien X 10 8
Bien Y 15 10
Cout relatif (Y par rapport à X) 15 10
= 1,5 = 𝟏, 𝟐𝟓
10 8
Cout relatif (X par rapport à Y) 10 8
= 𝟎, 𝟔𝟔𝟔. . 𝟕 = 0,8
15 10

Calcule des rapports d’échange internes (noté R), c’est-à-dire ce que vaut l’un des bien par rapport à l’autre
avant qu’il y ai ouverture (c’est-à-dire en autarcie) :

Pour le pays A :
𝑿𝑨 𝟏𝟎
𝑹𝑨 = = 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 10𝑋𝐴 = 15𝑌𝐴
𝒀𝑨 𝟏𝟓

Et :
15
𝑋𝐴 = 𝑌 = 1.5𝑌𝐴
10 𝐴

Pour le pays B :
𝑿𝑩 𝟖
𝑹𝑩 = = 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 8𝑋𝐵 = 10𝑌𝐵
𝒀𝑩 𝟏𝟎

Et :
10
𝑋𝐵 = 𝑌 = 1.25𝑌𝐵
8 𝐵

Si les pays s’ouvrent, Ricardo est d’accord avec Smith pour dire qu’il y aura une spécialisation dans la production
où il est le meilleur. Et si un pays dispose des 2 avantages alors il se spécialisera dans celui qui est le plus grand
donc le pays A se spécialisera dans la production de bien Y. Et l’autre pays se spécialisera dans la production où
son désavantage est le plus petit, donc le pays B se spécialisera dans la production de bien X.

Donc en se spécialisant les deux pays arrêteront la production quand laquelle ils ne se spécialisent pas. Par
exemple, le pays A produira en excèdent le bien Y et devra importer le bien X pour une quantité de 15 (pour
avoir une situation inchangée). il faut donc maintenant faire le rapport d’échange :

Pour le pays A :
15𝑌𝐴 = (15 × 𝑅𝐵 )𝑋𝐵 = 12𝑋𝐵
Pour le pays B :
8
8𝑋𝐵 = ( ) 𝑌 = 12𝑌𝐴
𝑅𝐴 𝐴

Donc la théorie de Ricardo montre bien qu’en se spécialisant on augmente le niveau de richesse global atteint,
c’est la base du raisonnement de la théorie du libre-échange.

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Remarque : ici nous sommes toujours dans la même hypothèse que Smith, ce sont des économies où seuls les
biens peuvent circuler, les facteurs de productions sont figés. S’ils pouvaient circuler, un pays pourrait s’arranger
pour faire venir des travailleurs dans son pays en augmentant les salaires par exemple, et donc les rapports de
forces et de productivités se modifieraient.
Il n’y a pas non plus de progrès technique car sinon les rapports de forces se modifieraient aussi.

Cette théorie va dominer le 19e, Ricardo publie ces travaux au début du 19e et sera entendu milieu 19e, un certain
nombre de dirigeants vont appliquer ces théories comme les anglais avec Robert PEEL (1 er ministre) qui a
supprimé la quasi-totalité des droits de douanes à la suite de la famine en Irlande en 1845. Ou encore, Napoléon
III en France qui va essayer de baisser les droits de douanes.

B- la spécialisation selon la dotation en facteurs de production


1-Le théorème de HOS

Dans la première moitié du 20e siècle, un certain nombre de travaux vont être développer dont le théorème HOS
par :
- Eli Filip Heckscher
- Bertil Ohlin (publication en 1933)
- Et Paul-Anthony Samuelson qui a beaucoup travaillé avec Wolfgang Friedrich Stolper mais qui
n’apparaitra pas dans ce théorème (1948).
Leurs travaux s’étalent entre 1930 et 1950, ils n’ont pas forcement travaillé ensemble mais ils ont chacun ramené
des éléments à la théorie du commerce international. C’est Ohlin qui va commencer a publié des travaux en
1933, ça se finira avec ceux de Samuelson en 1948.

Au départ, Ohlin part d’une constatation très simple qui est que chaque pays est doté de facteur de production
qui ne sont pas les mêmes que les autres pays. Par exemple, certains pays disposent de terres fertiles permettant
une production moins chère. Ou encore, de puits de pétroles...
➔ Son idée est que l’abondance d’un facteur de production doit s’accompagner d’une baisse des prix de
ce facteur prix.

Heckscher va pousser un peu plus loin en disant que les inégalités des prix des facteurs (chaque pays n’est pas
doté des mêmes facteurs) vont se transmette au prix des biens. Par exemple, si la terre est très fertile dans un
pays, alors la terre deviendra un facteur de production pour le blé qui sera bon marché lui aussi.
➔ Son idée est que les différences de dotation en facteur vont entrainer des prix de facteur de production
diffèrent d’un pays à l’autre qui se transmettront au prix des biens.

Samuelson va prolonger le raisonnement en disant qu’en cas d’ouverture un pays aura intérêt à se spécialiser
dans la/les production(s) qui utilise(nt) le/les facteur(s) de production(s) qu’il a en abondance (bon marché).
Comme avant, on fait l’hypothèse que les facteurs de productions ne circulent pas, que les biens circulent, et
qu’il n’y a pas progrès technique, donc que les conditions de productions sont figées.

Conséquence : Les réflexions de HOS vont mener à dire que la circulation des biens va remédier à l’absence de
circulation des facteurs. Et que ces échanges de biens vont aboutir progressivement à la constitution d’un marché
mondial des biens avec une homogénéité des prix pour chaque biens (un prix pour un bien).

!!! Même en l’absence d’échange de facteur de production on va observer une convergence des prix de ces
facteur vers un prix mondial car en se spécialisant un pays va utiliser de plus en plus le facteur abondant qui le

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sera de moins en moins faisant augmenter son prix. Sauf que le pays voisin qui a complétement stoppé la
production utilisant ce facteur car elle avait un prix trop élevé va voir son prix baisser.

1er exemple : un pays fertile va mettre en terre tout ces terres sauf qu’elles n’ont pas toutes le même degré de
fertilité et qu’elles s’épuisent en les utilisant donc la productivité diminue, les couts de production et le prix des
terres vont augmenter. Au fil des années le pays voisin ayant arrêté sa production liée aux terres car moins
fertiles et donc plus cher, voit le prix de ces terres diminuer car ce facteur n’est plus sollicité.
➔ Convergence au niveau mondial du prix de la terre sans échange de terre.

2e exemple :

𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
Rapport sur profit (w/r) :
𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡

Le rapport dans le pays A est petit car peu de


capital et donc de profit (inversement pour le pays
B).
Le pays A va se spécialiser dans la production du
bien X qui utilise beaucoup de travail car bon
marché donc le rapport Px/Py est grand
(inversement dans le pays B).

Avec l’ouverture dans le pays A le taux de travail


monte et le taux de profit baisse (spécialisation).

Donc le rapport sur profit va se mettre à monter pour converger vers un niveau mondial (inversement pays B).
Sauf que le taux de salaire monte dans le pays A alors le prix du bien X aussi tandis que le prix du bien Y diminue
donc le rapport des prix augmente (inversement avec la situation du pays B).

3e exemple :

Avant l’ouverture l’Allemagne (A) et le Bangladesh


(B) devaient tout deux produire des t-shirts et des
voitures. Sauf que « A » possède plus de capital
que de travailleur à cause des mesures sociales
mises en place (temps de travail, interdit aux
enfants de moins de 16ans, formation (couteux))
➔ Raréfaction du travail de manière
artificielle.
Du coté « B » le travail est abondant (main d’œuvre
peu cher) mais peu de capital donc les voitures
coutent très chers à produire.

Avec l’ouverture, l’Allemagne va abandonner sa production de textile en majeur partie. Le capital sera quasiment
exclusivement utilisé à la production de voiture, qui nécessite beaucoup moins de travail que de capital.
Inversement, le Bangladesh qui abandonnera sa production de voiture nécessitant trop de capital, pour la
production de t-shirt qui favorise les travailleurs qu’il possède en plus grand nombre. Ensuite ils vont échanger
leurs excédents.

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Cet exemple reflète la vérité, le Bangladesh pourrait être remplacer par la chine d’il y a 20ans sans classe
moyenne et avec peu de capital. La chine est rentrée dans la chambre internationale du commerce en 2000, c’est
à ce moment que la mondialisation s’accélère car d’un coup on a peut près 1 milliard de travailleur bon marché
qui arrivent. Ce qui change la donne car les pays développer qui devaient produire des biens avec des productions
couteuses vont l’abandonner pour se tourner vers la Chine (ou encore le Bangladesh, le Vietnam, …) qui peut
produire à moindre couts donc dans les pays occidentaux toutes les industries qui nécessitaient beaucoup de
travail disparaissent.
Les pays occidentaux vont se concentrer sur les productions qui utilisent plus de capital. Résultat le cout du
travail dans les pays émergent va augmenter. Aujourd’hui le salaire des chinois qui travaillent dans des secteurs
ouverts est plus haut que le salaire d’un Polonais. Parallèlement il y a une forte pression dans les pays
occidentaux à la baisse des salaires avec la contestation de certaines mesures sociales, de manière générale le
salaire moyen évolue à la baisse.
Cependant en Chine les occasions de profit diminuent car elle utilise moins le capital local au profit des
travailleurs (inversement dans les pays occidentaux).

Grace à cet exemple qui colle à la réalité on a pu


voir que les arguments de Ricardo était vrai car le
niveau de richesse globale est plus grand (400
millions de Chinois vivent beaucoup mieux qu’il y a
20ans) mais quand on différencie d’un pays à
l’autre les salariés Français, Allemands,
américains... ont vu leurs situations se dégrader.
Tandis que les détenteurs de capital (soit à peu
près 1% de la population) ont vu leur situation
s’améliorer.

Donc globalement on a une très net amélioration de la situation mondiale mais ceux qui avaient pour situation
le travail dans les pays occidentaux, ils ont vu leur situation se dégrader.

!!! La population ne s’est pas tout de suite rendu compte que leur situation changer car les biens étaient bon
marché et que leurs salaires n’ont pas baissé directement. Par contre ce changement de situation s’est vu à
travers le chômage, qui a augmenté.

On peut voir que le théorème HOS est publié au 20e siècle mais qu’il est pertinent aujourd’hui avec l’arrivée de
la chine dans la mondialisation mais ces travaux vont très vite être contester.

2- le paradoxe de Leontief (1905-1999)

Leontief est un économiste qui va essayer de tester le modèle HOS et va montrer qu’il y a un problème car en
1950 l’économie la plus riche en capital et en technologie est les États-Unis.
Il dit qu’en suivant le théorème HOS les États-Unis devraient essentiellement exporter les produits qui utilisent
les machines et importer les produits qui utilisent le travail car ils doivent utiliser le facteur abondant, le capital.
Cependant, il va constater qu’à chaque fois qu’ils exportent des biens pour 1 millions de dollars ils utilisent en
moyenne 2,5 millions de capital soit l’équivalent du travail de 182 personnes sur une année pour produire ce
million. Tandis que quand ils importent 1millions de biens il y à peu près 3 millions de capital soit l’équivalent de
170 personnes sur une année.

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Donc il y a un problème car si l’on écoute le théorème HOS on devrait utiliser plus de capital dans ce que l’on
exporte que dans ce qu’on importe. Cette théorie a très vite remis en cause le théorème HOS et de nouveaux
travaux sont publiés.

Comme Donald Beaumont Keesing (1933-2004) qui a essayé de contester Leontief en disant qui fallait avoir une
proche plus fine des facteurs de productions en distinguant les compétences dans le facteur travail, il va proposer
8 catégories de travailleurs :
- Les scientifiques et ingénieurs
- Les techniciens et dessinateurs industriels
- Les autres cadres
- Les dirigeants
- Les machinistes, électriciens et mécaniciens
- Les autres travailleurs manuels qualifiés
- Les employés de bureau
- Les travailleurs non-qualifiés ou semi-qualifiés
A partir de là, il va dire que le facteur qui est abondant aux États-Unis n’est pas le capital mais le travail très
qualifié. Dans les années 50, ils sont très riches en ingénieurs et techniciens supérieurs car ils ont fait leur
révolution éducative avant les autres. Des 1940-45, plus d’1/3 des jeunes font des études supérieures. Alors que
le travail qui entre(import) là bas est très peu qualifié.
Ou encore, Béla Balassa (1928-1991) qui a publié dans les années 60 des réflexions sur ce qui se passe en Europe,
il en vient à la conclusion qu’il faut nuancer les travaux de Ricardo et de HOS car il a constaté que les pays
développer échanges des produits qui se ressemblent beaucoup. Par exemple, l’Allemagne échange des
véhicules, des produits chimiques et pharmaceutiques, et des machines vers la France. Tandis que la France
exporte des véhicules, des produits chimiques et pharmaceutiques vers l’Allemagne donc on a l’impression que
l’on échange pareil, c’est ce qu’on appelle des échanges croisés, ce qui vient contredire Ricardo. Il s’est appuyé
sur ce que Leontief a mis en évidence pour dire que ce n’est pas si simple, il y a une spécialisation mais elle est
beaucoup plus fine, c’est-à-dire que ne sont pas les mêmes types de véhicule, l’Allemagne export des véhicules
de plus haute gamme.
➔ Les échanges entre pays développer sont souvent croisés car on n’échange pas par nécessiter mais pour
multiplier les choix.

Définitions :

Intra-branche vertical : produits identiques mais de niveaux de gamme différents. Les économies
nationales se spécialisent sur un niveau de gammes car elles possèdent des avantages comparatifs
Intra-branche horizontale : produits identiques mais de niveaux de gammes similaires. Les économies
nationales ne se spécialisent pas.

Ou encore, Staffan Burenstam Linder (1931-2000) qui dit qu’un pays exporte ce qu’il produit mais n’utilise pas
pour lui-même, donc logiquement il va pouvoir exporter vers un pays qui lui ressemble, qui a les mêmes besoins,
ce qui expliquerai les échanges croisés de biens industriels.

Quand on regarde en termes de commerce internationale on s’aperçois que plus de la moitié de ce commerce
concerne des produits intermédiaires ou semi-finis donc les principaux acteurs du commerce internationale ne
sont pas les consommateurs mais les entreprises qui font produire certains éléments de leur chaine de
production à l’étranger, puis qui les rapatrie pour les assembler.

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Les mesures sociales jouent beaucoup dans la délocalisation. Par exemple, en Allemagne il y a eu une politique
de baisse des salaires que les travailleurs ont accepté donc les entreprises ne se sont pas délocaliser. En France
on a eu la même politique cependant les travailleurs ont refusé donc les entreprises se sont délocaliser
provoquant du chômage.
Le libre échange joue également beaucoup sur la délocalisation, s’il est restreint par des lois ou normes il y
beaucoup moins de chance que des entreprises s’installent dans ce pays car il y aura des taxes et des droits de
douanes trop élever.

SECTION 2 l’endogénéisation des avantages comparatifs

A- le courant technologique
1- le rôle de l’innovation

Le courant néo-technologique est incarné par Michael V. Posner (1931-2006) qui nous explique que ce sont les
dépenses en recherche et développement qui font la différence, les économies qui en font prennent un avantage
sur les autres et pourront donc l’exploiter.
La R&D peut s’appliquer dans de très nombreux domaines mais essentiellement sur les produits nouveaux
(permet d’avoir un certain monopole), mais aussi sur les procéder de productions (pour être plus compétitif en
termes de prix). Ce qui se traduit par part de marchés augmentés au niveau international et donc par de la
croissance pour le pays concerner.

Les économies ne se comportent pas


pareilles en termes de R&D. par exemple
en 2017 (graph droit) :
- Les États-Unis consacrent entre
2,5% et 2,7% de PIB
- La France un peu plus 2% du PIB
- Allemagne 3% du PIB
- Japon 3%
- Chine 2%
- Corée un peu plus de 4%

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Avant, la chine avait un pourcentage de dépense en R&D extrêmement bas car elle s’était spécialisée dans des
exportations très bas gammes avec très peu d’innovation, utilisant la main d’œuvre. Mais depuis 20ans elle
monte en gammes, les salaires augmentent aussi, ce qui l’amène a un même niveau de dépense que la France
(2%).

On dit beaucoup que la France est peu compétitive car les salaires sont trop élevés, les cotisations sociales aussi
(ce qui empêcherait les entreprises d’être compétitives). Cependant les salaires en France et en Allemagne sont
à peu près les mêmes alors le problème ne vient pas de là, c’est à cause de la technologie.

Les technologies et les R&D sont le résultat de toutes les activités économiques mais aussi des politiques menées
par les états, même si une grande partie de ces recherchent viennent du domaine privé tout dépend des
incitations et infrastructures misent en place les états.

Michael Porter (1947- ...) à développer plusieurs analyses qui tournent autour des effets de la technologie, il
présente souvent ces conclusions à travers ce qu’on appelle « le diamant de Porter ».
Il explique que pour qu’il y ait une économie qui soit compétitive il faut qu’un certain nombre d’élément
coexiste :
- Il faut que les firmes soient incitées a développé la recherche, il doit y avoir concurrence.
- Il faut qu’il y ait une demande exigeante sinon il n’y a pas de pression sur les producteurs. (Exemple 1
et 2)
- L’existence de clusters d’entreprises de mêmes niveaux qui vont permettre de se renforcer les unes et
autres. (Exemple 3)
- Les facteurs de production et de travail sont importants quand on veut développer une spécialisation
basée sur la technologie il faut des travailleurs qualifiés (compétents, éduqués, capable de manipuler
des machines sophistiquées, ...). (Exemple 4)
- Le gouvernement doit être au centre car c’est lui qui agit sur les conditions de concurrences et sur la
formation des facteurs de productions notamment à travers l’éducatif qui est pour l’essentiel gérer par
la sphère publique (état).

1e exemple : La reine d’Angleterre ne paye jamais son coiffeur mais il est très content de l’avoir comme cliente
car elle est très exigeante ce que fait augmenter la qualité de son service, et il pourra en profiter avec ces autres
clients qui eux payent.

2e exemple : La Chine aurait très bien pu ne pas s’ouvrir car elle possède beaucoup d’habitant mais sa population
consomme majoritairement des produits de basses qualités donc elle s’est ouverte pour répondre à une
demande plus exigeante comme celle américaine même s’ils payaient avec des dollars qui ne valait quasiment
rien, le but était de monter en gamme. Aujourd’hui, elle commence à ce rétracté du commerce mondial car la
classe moyenne qui a émergé est plus exigeante dans sa consommation.
➔ Donc elle va moins exporter pour favoriser sa demande intérieure.

3e exemple : aux États-Unis en Californie dans la Silicon valley il y a beaucoup d’entreprises technologiques qui
interviennent aux mêmes endroits et qui se renforcent les unes et les autres car elles échangent et produisent
des éléments pour les autres (certaines sont sous-traitantes).
➔ Donc les clusters technologiques renforcent la compétitivité.

4e exemple : La chine des années 90 ne pouvait pas se spécialiser dans la technologie car sa main d’œuvre était
trop peu qualifiée.

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2- le cycle de vie du produit

Toute entreprise qui veut lancer un produit sait qu’elle va devoir passer par 5 phases, appelé le cycle de vie du
produit :

1ere phase : C’est la phase qui précède la création


du produit, on va faire des études, on va fabriquer
des prototypes et faire des essayes, c’est dire la
mise au point du produit. Pendant cette période
les profits sont négatifs car il n’y a que des couts
et aucune vente.

2e phase : on a mis au point le produit et on va le


lancer. Pendant cette phase de lancement on ne
touche qu’une petite partie de la demande, donc
les ventes sont relativement faibles et ne couvre
pas les couts.

Si le produit est un échec il n’y aura pas d’autres phase, mais si la phase de lancement est satisfaisante on va
augmenter les quantités produites pour avoir une demande plus large.

3e phase : une fois les quantités augmenter on entre dans une phase de croissance c’est-à-dire que la valeur des
ventes va dépasser les couts donc les profits deviennent positifs.

4e phase : c’est la phase où le marché commence à être saturé c’est-à-dire que tous les acheteurs potentiels ont
déjà le produit, on entre donc dans une phase de maturé. Attention tous les profits ne s’arrêtent pas forcement
on peut renouveler le produit mais il faut trouver les nouveaux acheteurs. Donc le niveau des ventes reste élevé
mais avec une baisse tout de même, et le niveau de profit va avoir tendance a baissé mais il reste positif.

5e phase : le produit est obsolète ou concurrencer par un autre donc il est de moins en moins demander et on
arrive dans une phase de déclin. A partir de là on retourne vers un profit éventuellement négatif, et quand les
profits retournent à 0 on arrête la production.

Raymond Vernon (1914-1999) va réutiliser ce concept de cycle de vie du produit dans les années 60-70 pour
mener une analyse macro-économique du commerce international.
Il va examiner ce qui se passe avec plusieurs pays en distinguant 3 catégories d’acteurs. Il va prendre 1 pays qui
crée un nouveau produit (pays innovateur possédant l’avantage technologique). Puis va regarder comment
réagissent les pays industrialisés (à peu près le même niveau de développement que le pays innovateur) et les
pays en développement (pays émergent).

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Il va s’intéresser à la balance commercial (différence import/export). Sur ce graphique il fait abstraction de la
phase d’étude (phase 1) car il ne se passe rien sur le plan des imports/exports.

Pendant la phase de lancement (début) : L’entreprise ou le pays innovateur ne va alimenter que sa propre
demande donc pas d’import (nouveau produit) ni d’export, la balance commerciale est à 0. La demande nationale
sert d’essai, si le produit marche le pays innovateur (pays leader) va augmenter ces quantités produites et
chercher de nouveaux consommateurs car la demande nationale est saturée.

Pendant la phase de croissance : Le pays innovateur est le seul pays à détenir les procéder de productions et les
brevets de ce produit, et comme il est nouveau il est relativement couteux donc ce sont les pays les plus riches
qui vont l’acheter (importer). Au fil du temps, les couts de productions vont baisser car les quantités produites
augmentent donc les pays émergents vont commencer a acheté (importer) eux aussi. Puis les pays industrialisés
vont commencer progressivement a copié ce produit ou à mettre au point eux-mêmes des innovations similaires
pour alimenter leur propre demande, ils vont donc réduire leurs importations.

Pendant la phase de maturité : la technologie qui était innovante au début ne l’est plus car tous les pays la
maitrise plus ou moins donc sa devient une technologie courante qui va pouvoir être exploiter par les pays
émergents. Ils vont exploiter cette technologie mais avec des salaires plus bas donc ils vont remplacer les pays
industrialisés qui étaient devenus les seuls producteurs (production moins chère que le pays leader) car leurs
couts de productions sont encore plus bas.

Pendant la phase de déclin : dans les pays développer la production disparait progressivement pour laisser place
aux exports des pays émergents (moins chers).

Donc dans la logique de Vernon le système ne s’arrête pas là car s’il s’arrêtait là on aurait un problème avec les
pays industrialisés qui deviendraient déficitaires et ne pourraient plus acheter ce produit car pour acheter à
l’étranger il faut avoir vendu à l’étranger.
➔ On paye nos importations avec les recettes de nos exportations donc c’est un peu du troc.

Vernon va dire que sur ce graphique on voit qu’une séquence du cycle car pendant que les pays industrialisés
perdent des parts de marchés sur ce produit ils développent d’autres produits dans d’autres secteurs et prennent
des avantages technologiques dans d’autres secteurs ce qui leur permet de continuer à exporter en étant
toujours en avance sur le plan technologique.
➔ Si les pays industrialisés ralentissent ou n’innovent plus beaucoup ils seront coincés car ils seront
rattrapés par les pays émergents avec leur main d’œuvre peu cher, et donc ils ne pourront plus
participer au commerce international.

CONCLUSION : les avantages comparatifs viennent du niveau technologique des pays développer est supérieurs.
Dans un premier temps ils prennent les parts de marché puis la technologie devient banale et ensuite l’avantage
comparatif ne se joue plus au niveau de la technologie mais au niveau des couts salariaux en particuliers, et donc
ce sont les pays émergents qui prennent cet avantage comparatif.

B- la prise en compte de l’imperfection de la concurrence

Pour comprendre les imperfections de la concurrence il faut rappeler les conditions de la concurrence pure et
parfaite (Knight, 1921), il y a 5 conditions :
- Atomicité : il faut une multitude d’acheteurs et de vendeurs pour que personne ne puisse influencer le
marché.

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- Homogénéité : tous les producteurs produisent exactement le même produit, considéré identique par
tous les acheteurs (aucune caractérisques particulière). Le seul critère de choix est donc le prix.
- Libre entrée et libre sortie : il faut que tous les producteurs et acheteurs puissent avoir assez aux
marchés s’ils le souhaitent, ils sont libres d’en sortir également sans coût.
- Mobilité des facteurs de production : les travailleurs peuvent se déplacer librement d’un marché à un
autre (d’une entreprise à une autre).
- Transparence : l’information est parfaite, c’est-à-dire que sur un marché de concurrence tout le monde
à assez aux informations du produits et sans coût.

1- concurrence imparfaite et concurrence monopolistique

Edward Chamberlin (1899-1967) va essayer de développer une théorie de la concurrence non parfaite en
s’intéressant au concept de concurrence monopolistique. En 1933, il va dire que c’est la situation où un grand
nombre d’entreprises parviennent à acquérir un certain pouvoir de monopole, c’est-à-dire une demande à la
firme imparfaitement élastique (elle ne réagit pas aux variations de prix comme ce serai le cas sur un marché de
concurrence), grâce à une différenciation de leur produit. La demande ne réagit pas forcément aux prix grâce à
la publicité car elle les persuade que le produit est unique.
➔ Donc elles ne sont plus obligées de se soumettre à la concurrence.

Joan Robinson (1903-1983) est une femme économiste qui c’est intéresser au concept de concurrence
imparfaite. En 1933, elle va dire que lorsqu’au moins une des 5 hypothèses de la CCP n’est pas vérifiée, le marché
est en situation de concurrence imparfaite.

Les différentes situations de marchés selon Heinrich Von Stackelberg (1905-1946) :

Acheteur/ offreurs Un seul Un petit nombre Un grand nombre

Un seul Monopole bilatéral Monopsone contrarié Monopsone


Un petit nombre Monopole contrarié Oligopole bilatéral Oligopsone
Un grand Monopole Oligopole Concurrence pure et
parfaite

Oligo = quelques-uns
Mono = un seul

On dit qu’il y a un monopole ou monopsone contrarié quand le nombre d’acheteurs ou offreurs est petit et donc
qu’il peut contrer le « pouvoir » de l’autre, ce qui n’est pas possible en oligopole ou oligopsone car trop
d’acheteurs ou offreurs peuvent être tenter.

2- rendements d’échelle croissants et échange international

Dans le modèle de la concurrence parfaite, la fonction de production : Y = f(K ; L), est constituer de 2 facteurs le
capital (K) et le travail (L) et il en sort un produit. « Y » représente la quantité produite.

Dans une entreprise on considère que la fonction de production présente des économies d’échelles si lorsqu’on
multiplie par un nombre quelconque (supérieur à 1) les facteurs de productions, la production qui en sort est
multipliée par un nombre plus grand.

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En situation de concurrence les firmes ont une courbe de
coût convexe. Si elle veut être compétitive il faut qu’elle
fixe sa production au point optimal c’est-à-dire à
l’intercession de la courbe du coût marginal et moyen, soit
le minimum du coût moyen.

Sauf que dans beaucoup d’activités économiques les


choses ne se présentent pas tout à fait comme ça
notamment parce qu’elles ne sont pas toutes petites, et
donc on s’aperçoit que les courbes de coûts moyens ont
tendance à être décroissante. C’est le cas de beaucoup
d’industries, quand on augmente la taille on continu à
diminuer les coûts, et on n’arrive jamais à la phase
croissante de la courbe de coût moyen.
Donc l’entreprise a intérêt à grossir toujours plus car à
chaque fois qu’elle produit elle réduit le coût unitaire (soit
son coût moyen) grâce à sa diversification (mettre en
concurrence ces fournisseurs et salariés) ...

Le problème c’est que si elles grossissent trop elles se retrouveront en situation de monopole ce qui fait qu’elles
n’ont plus d’intérêts a baissé leurs prix. Donc on est face à un paradoxe, d’un côté il faut que les entreprises
grossissent pour réduire leurs coûts, mais de l’autre côté, il ne faut pas qu’elles se retrouvent seules sur le marché
car sinon elles sont en monopole et exploitent la clientèle.

Paul Krugman (1953- ...) a posé ce problème et a expliqué que la solution c’est l’ouverture internationale car si
l’entreprise reste sur un marché national assez rapidement elle créera un monopole, mais si elle grossit et qu’elle
accède au marché mondial elle se retrouvera en concurrence avec d’autres entreprises ce qui reconstituera un
marché de concurrence tout en ayant baisser les coûts de productions.
Pour Krugman il faut raisonner à l’envers de l’analyse de Ricardo, c’est parce qu’on s’ouvre à l’échange
international qu’on va construire l’avantage comparatif.

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C- Protectionnisme et commerce international
1- la cas d’une petite économie protégée

Robert Alexander Mundell (1932- ...) part d’une petite économie peu développer (appelé « économie du sud »),
c’est-à-dire qui possède peu de capital.

EXPLICATION : Le rapport K/L (rapport capitalistique) du sud devrait être inférieur à celui des pays du nord. Puis
le pays du sud met en place une protection douanière taxant les produits venant de l’extérieur donc les prix dans
l’économie du sud vont augmenter (les prix seront plus élevés que sur le marché du nord). Ce qui va faire
augmenter le taux de profit (noté « R » sur le graph) du pays du sud jusqu’à ce qu’il dépasse celui du nord.
Pendant ce temps, les grandes multinationales du nord vont venir s’installer dans le sud pour profiter de prix
plus élevés, et profiter du taux de profit. Donc le protectionnisme va susciter des investissements internationaux
dans l’économie. Cette installation des multinationales dans le sud va faire diminuer le taux de profit du sud et
augmenter celui du nord, pour tendre vers une égalisation des deux. Et donc quand les taux de profit ce
rapproche le capital arrête de migrer vers le sud.

Ce mode de raisonnement rejoint un peu celui HOS dans le sens où si l’on laisse circuler les produits mais que les
facteurs de productions eux ne circulent pas il y aura une convergence du prix des produits et des facteurs de
productions. Mundell inverse les choses en disant que si les produits ne circulent pas mais que les facteurs de
productions circulent notamment le capital, on va avoir une tendance à l’égalisation des taux de profits et des
prix des produits.
➔ Valorisation du protectionnisme

Friedrich List est un économiste Allemand contemporain (époque de Ricardo) qui s’est beaucoup opposé à la
théorie de Ricardo car il la présente comme universelle en disant que tout le monde a intérêt à s’ouvrir (même
si un pays est mauvais il y gagne). List va dire que le modèle de libre échange présenter par Ricardo est bon que
pour les anglais, et que si l’économie Allemande du 19e siècle s’ouvrait complètement elle ne serait pas
compétitive et elle se ferait écraser par la concurrence anglaise. Il va dire qu’il faut appliquer un protectionnisme
sur l’économie allemande jusqu’à ce qu’elle rattrape son retard pour aider les « industries naissantes » ou « dans
l’enfance ».
Donc tant qu’un pays n’est pas au même niveau que les autres il doit se protéger pour pouvoir concurrencer les
économies les plus développer.

Dès le début de la création des États-Unis le ministre Alexander Hamilton a mis en place une forme de
protectionnisme qui consistait à mettre en place des tarifs douaniers très protecteurs. A la fin du 18e siècle (début
de la fédération américaine), il décide de récupérer la dette des états composant la fédération pour la

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centralisation à la fédération du gouvernement fédéral, donc il a « créé » l’état américain car avant chaque état
avait une grande liberté et autonomie fiscale.

➔ Aujourd’hui l’histoire se répète avec la crise sanitaire du COVID-19, on a donné l’autorisation à la


commission européenne de prendre en charge une partie des dettes des états en émettant des
obligations (avant : pas d’autonomie fiscale donc elle ne pouvait pas s’endetter).
Est-ce la création d’un état européen ?

Hamilton avait bien compris que les industries américaines bénéficiaient en grande partie de transfert
technologique de l’Angleterre (donc qu’elle était en retard) et que si l’on ouvrait les frontières les produits anglais
écraseraient ceux américains. Donc il va mettre en place un protectionnisme très fort qui va dominer tout le 19e
siècle, puis au 20e siècle quand ils deviennent fort ils vont demander aux autres de s’ouvrir (toujours les plus forts
qui demandent car sa leur est avantageux).

Nicolas Kaldor (1908-1986) quant-à-lui va


développer une notion du protectionnisme non
pas pour protéger les « industries naissantes »
comme le disait List, mais pour protéger celles
vieillissantes. Il va dire que certes il faut qu’elles
disparaissent à un moment mais qu’il ne faut
pas que cette disparition soit brutale car le coût
social est extrêmement élevé (chômage). Il va
dire qu’une certaine dose de protectionnisme
va permettre à l’industrie de s’adapter
progressivement à la concurrence mais il ne
faut pas trop la protéger car sinon elle devient
inefficace.
➔ Donc il faut mettre en place un
protectionnisme intelligent permettant
à l’industrie d’évoluer sans trop de
dégâts sociaux.

Il va également dire que ce protectionnisme a intérêt à développer des industries qui garantissent
l’indépendance nationale dans les domaines de très haute technologie, dans l’armement ... Ce sujet de
l’indépendance nationale n’entre pas dans les préoccupations des autres théoriciens du libre-échange. Pour eux
quand il y a du libre-échange, il n’y a plus de nation, les gouvernements n’ont pas d’importances, seul le
commerce importe, Kaldor va introduire cette idée de nation et donc d’intérêt national.

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Résumé des avantages et limites du protectionnisme :

2- la politique commerciale stratégique

Barbara Spencer et James Alan Brander (1953 - ...) on un raisonnement basé sur la théorie des jeux, ils vont
s’intéresser au secteur de la construction d’avion de ligne de grande taille. Il y a 2 producteurs :
- Boeing
- Et Airbus
C’est un secteur où les économies d’échelles (cf : Friedman) sont très fortes, donc les deux entreprises ont intérêt
à produire en grande quantité pour réduire leurs coûts. Ils ont imaginé qu’en cas de non-intervention de l’état
une matrice des jeux, c’est-à-dire qu’on a chaque fois les gains et les pertes des acteurs selon s’ils entrent sur le
marché ou pas.
➔ Raisonnement e la théorie des jeux

Entrer N’entre pas


Entrer -5 ; -5 50 ; 0
N’entre pas 0 ; 50 0;0

Peu importe lequel en ligne ou en colonne car ça revient au même, il y a 3 possibilités :


- Si les deux entrent sur le marché aucun n’atteindra une taille suffisante pour que ces coûts
soient inférieurs à ses profits.
- Si un seul rentre, il prendra tout le marché et donc aura une taille suffisante pour que ces coûts
soient inférieurs à ses profits. Mais les profits de l’autre seront nuls.
- Si personne n’entre sur le marché les profits sont nuls pour les deux, et il n’y plus d’avion.

Ils vont dire que si les pouvoirs publics n’interviennent pas pour stimuler la production, il n’y aura pas de
production. La subvention est une forme de protectionnisme car on aide le producteur, donc si l’on en introduit
une subvention de 6 chez Airbus pour qu’il s’ouvre :

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Airbus
Entrer N’entre pas
Entrer -5 ; 1 50 ; 0
N’entre pas 0 ; 56 0;0

On peut voir que si l’on introduit une subvention le producteur a intérêt à s’ouvrir car quoi que l’autre fasse il
est bénéficiaire.
Sauf que quand les pouvoirs publics de l’autre pays s’apercevront qu’ils versent une subvention ils feront pareil
pour Boeing ce qui reviendra à une situation pour les deux :

Airbus
Entrer N’entre pas
Entrer 1;1 56 ; 0
N’entre pas 0 ; 56 0;0

Donc les grands constructeurs aéronautiques sont aidés par leur gouvernement car dans une situation de
duopole ils ne pourraient pas tenir

3- L’union douanière

C’est une approche développer par Jacob Viner (1892-1970), James Edward Meade (1907-1995) et Maurice Byé
(1905-1968).

C’est le fait de pratiquer un libre échange total avec au moins un partenaire et de se protéger mutuellement du
reste du monde.
➔ Le BENELUX est une union douanière entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, crée en 1948. Ils
ont libéralisé totalement leurs échanges et appliqué les mêmes droits de douanes vis-à-vis de
l’extérieur.
➔ La communauté européenne en 1958 appliquant les mêmes principes.

Si l’on prend une petite économie (notée « H ») avec


une offre croissante au niveau du prix, les
producteurs vont produire de plus en plus que les prix
augmentent. Et une demande décroissante au niveau
du prix, les acheteurs achèteront de moins en moins
au fur et à mesure que les prix augmentent.

Si l’économie est totalement fermée l’équilibre se


situera à l’intersection de l’offre et de la demande, le
prix sera relativement élevé et une quantité
relativement limitée.

Dans le cas contraire, si l’économie est totalement ouverte le prix mondial s’imposera, et se seront les
producteurs mondiaux les plus efficace qui fourniront la demande au détriment des producteurs nationaux
moins compétent. Donc l’offre va baisser, la demande augmentera considérablement et les prix seront très bas
(voir Pw).

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Problème si l’économie est trop ouverte de nombreuses industries vont disparaitre ce qui créera une
dépendance internationale entrainant une balance commerciale déficitaire. Donc beaucoup de pays vont choisir
de mettre en place une union douanière avec un voisin (Pp), qui sera en concurrence avec les producteurs
nationaux pour qu’ils puissent accéder a leur marché. Donc en appliquant un tarif douanier vis-à-vis du reste du
monde mais pas aux partenaires, on maintien un niveau de production national un peu plus élever que s’il
pratiquer le libre échange (Pw) et les quantités reste largement supérieure à une économie fermée.

Par exemple, en 1950, l’Europe a appliqué des droits de douanes importants dans le domaine agricole pour
empêcher les produits américains très compétitifs d’entrer sur le territoire. Les producteurs européens ont donc
pu vendre alors que leurs coûts de productions étaient supérieurs à ceux américains.
➔ Il est plus facile d’effectuer une union douanière avec ces voisins car ils ont des caractéristiques
économique et sociale similaires.

L’union douanière peut être très large puisqu’au niveau européen on a ouvert la libre circulation des
marchandises, des facteurs de productions et des capitaux dans tous les pays, donc tous circulent.

Maurice Allais (1911-2010) est un économiste plutôt libéral qui avait compris que le libre échange devait être
appliqué dans des économies de niveaux comparables sinon il provoquerait des déséquilibres destructeurs
d’économies.

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4- Néomercantilisme et ordolibéralisme (modèle allemand)

Mercantilisme (Cf : Elis Filip HECKSCHER) : il peut se définir comme une politique visant à assimiler la défense des
intérêts politiques d’une nation à la recherche d’un excédent commercial permanent. Cette vision rejette l’idée
libérale d’un équilibre commercial automatiquement bénéfique à tous en fonction des avantages comparatifs
de chaque partenaire (théorie de Ricardo) et promeut l’intervention de l’état pour soutenir les industries
exportatrices.
➔ Il essaye de dire que le mercantilisme est une doctrine économique visant à défendre les intérêts
nationaux en essayant de dégager un excédent commercial.

PS : Ce n’est pas du tout la même logique que le libre échange présenter par Ricardo où tous les pays sont en
équilibres extérieurs (importations et exportations sont égales) car on abandonne certaines productions au profit
des productions où l’on a des points forts. Il n’y a donc pas l’idée de dégager un excédent commercial.

Il faut distinguer les différents styles de mercantilisme selon les époques, par exemple, avant le but été
d’accumulé de l’or car les échanges se faisait en or. Cependant aujourd’hui on ne paye plus nos échanges en or,
on les paye en dollars majoritairement donc on va les placer dans le pays qui a acheté nos exports, ce qui permet
d’avoir des créances sur ce pays. Cette vision mercantilisme rejette l’idée libérale que spontanément on arrive à
un équilibre en termes de commerce international.

Qui pratique le mercantilisme ?


- Les espagnols au moment des grandes découvertes (Charles QUINT), leur logique était de voler tout l’or
possible qui se trouvait dans le monde, et notamment en Amérique, et d’en accumulé des réserves.
- J-B COLBERT a essayé de rendre la France la moins dépendante de l’extérieur, c’est aussi une méthode
pour accumuler le plus possible des excédents ou d’éviter des déficits.
- Les anglais lors de l’exploitation des colonies, ils ont développé une forme de mercantilisme commercial
qui consistait a tiré la richesse vers la métropole, au détriment des colonies.

En accumulant des devises comme réserve, on obtient aussi un droit futur sur économie (droit de
remboursement) car l’on peut se servir directement dans l’économie qui a émis la monnaie. En principe si la
monnaie circule au sein d’un territoire elle passe de mains en mains, c’est une richesse sur territoire, mais si elle
en sort elle devient un droit sur l’économie.

L’Allemagne va mettre en avant une doctrine appelée l’ordolibéralisme qui ressemblant à une forme de
mercantilisme.

Ordolibéralisme Néomercantilisme
Compétitivité Complet Stratégique
L’intervention de l’état sur le Aucun Soutient sélectif du côté de l’offre
marché
Politique monétaire Monnaie stable Désinflation pour la compétitivité
Politique fiscale/budgétaire Équilibre budgétaire Financement par export
Relation de travail Orientation collective Les entreprises établissent les
salaires
Sécurité/assurance sociale Sécurité et subsidiarité
Commerce international Ouvert/libre Ouvert pour les exports

Les USA importent beaucoup plus qu’ils exportent vers Allemagne. Depuis 20 ans le compte courant (différence
import/export) allemand se situe autour des 7-8% du PIB, ce qui est très élever.

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➔ Le PIB Allemand représente 3 mille milliards d’euros, soit à peu près 250 milliards d’excédent tous les
ans.

Ils vont épargner cet excédent à l’étranger pour financer les gouvernements qui ont besoin de s’endetter (France,
USA, britannique). Les entreprises allemandes qui ont de l’épargne achètent plus ou moins directement des
assurances constituer d’obligations d’états, donc son épargne va être prêtée à travers ce système d’assurance
vie. Ce qui va créer une boucle :

L’euro créé en 1999 est une sorte de moyenne pondérée, chaque monnaie européenne a contribué à
l’élaboration de l’euro. Le « deutsche mark (DEM) » avait une valeur assez forte, donc pour les Allemands l’euro
est une monnaie faible donc ils vont beaucoup exporter.
➔ Quand on a une monnaie forte on importe beaucoup car c’est plus couteux de produire.
➔ Quand on a une monnaie faible on exporte car on est très compétitif au niveau des prix

CONCLUSION :
Une nation mercantilisme va constamment essayer de participer à un système de change fixe :
- Des currency pags (système de parité fixe)
- Ou des zones monétaires.
C’est un avantage pour ceux ayant cette monnaie car ils peuvent exporter facilement, et donc la monnaie
s’apprécie. En général quand une monnaie s’apprécie on exporte de moins en moins, mais ce n’est pas le cas
dans une zone car elle dépend également de ce que les autres font.

On va exporter vers une nation qui a vocation a consommé car à partir du moment où une nation se spécialise
dans l’exportation une autre se spécialise dans l’importation (France, USA, Grande-Bretagne). Les pays qui
importent beaucoup vont être obliger de s’endetter (vu qu’ils n’exportent pas) auprès de ceux qui exportent
beaucoup pour pouvoir continuer à consommer, ce qui crée une boucle (voir graphique ci-dessus).

Les préteurs sont différents selon l’échelle à laquelle on se place :


- A l’échelle européenne c’est l’Allemagne
- A l’échelle mondiale c’est la chine et le japon

Problème : pour payer une dette il faut avoir un excédent pour dégager des ressources.

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CHAPITRE 2 : Taux de change et échanges internationaux

SECTION 1 : Les ajustements sur le marché des changes

Une monnaie est convertible si les autorités monétaires d’un pays (généralement la banque centrale) acceptent
d’acheter ou vendre toutes quantité de cette monnaie qui est offerte ou demander sur le marché des changes
au taux de change en vigueur.
➔ Devise : monnaie étrangère
Toutes les monnaies ne le sont pas, certains pays en voie de développement avec des difficultés a équilibré leurs
échanges peuvent ne pas accepter la convertibilité de leur monnaie.

Le marché des changes est un marché international où l’on échange des monnaies. Il existe plusieurs marchés
des changes :
- Marché au comptant, on échange en direct des monnaies (ex : euro contre dollars).
- Marché à terme, on fixe des transactions pour l’avenir afin de se préserver d’une évolution négative
futur (ex : on s’engage aujourd’hui à se procurer pour 10 000 dollars au taux de change fixer aujourd’hui
en euros du dollar).
- Marché de contrat, on prend un/des engagement(s) sur des évolutions futures des marchés.

I- Taux de change nominal et taux de change réel


A- le taux de change nominal

Le taux de change c’est le prix d’une monnaie exprimé dans une autre monnaie, se taux change à chaque seconde
car il réagit aux transactions ou événement. Il existe 2 façons d’exprimer la cotation (mesurer le prix d’une
monnaie dans une autre monnaie) :
- La cotation au certain
- La cotation à l’incertain

Dans la cotation au certain le taux de change indique le nombre d’unité de monnaie étrangère correspondant à
une unité de monnaie nationale. Quand le taux augmente cela veut dire que la monnaie s’apprécie

EUR/USD (dollar) 1,1715 Le 18 octobre 2020 à 18h58 ;


EUR/GBP (Livre) 0,9071 ➔ Il fallait 1,1715$ pour se procurer 1€.
➔ Il fallait 0,9071£ pour se procurer 1€.
EUR/JPY (Yen) 123,49
EUR/CNY (Yuan) 7,8424
EUR/CHF (Franc Suisse) 1,0719

Cette cotation est utilisée dans la presse financière grand publique ou encore au sein du marché des changes de
Londres.

Dans la cotation à l’incertain le taux de change indique le nombre d’unité de monnaie nationale correspondant
la une unité de monnaie étrangère. Quand le taux augmente cela veut dire que la monnaie c’est déprécier.

EUR/USD (dollar) 0,8536 Le 18 octobre 2020 :


EUR/GBP (Livre) 1,1024 ➔ Il fallait 0,8536€ pour obtenir 1$
➔ Il fallait 1,1024€ pour obtenir 1£
EUR/JPY (Yen) 0,0081
EUR/CNY (Yuan) 0,1275
EUR/CHF (Franc Suisse) 0,9329

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Cette cotation est utilisée au sein du marché des changes de Paris, et par les professionnels car elle revient à
donner le prix des devises donc ils achètent des devises comme s’ils achetaient des marchandises.

CONCLUSION : la cotation au certain est l’inverse de celle à l’incertain donc quand on possède l’une des deux
cotations on peut calculer l’autre.

B- le taux de change effectif

Le problème est que le taux de change nominal c’est qu’il le donne pour une devise par rapport à l’euro. Si l’on
veut savoir ce que vaut l’euro globalement il faut utiliser le taux de change effectif.

Illustration :

Le taux de change effectif est le taux de change d’une zone monétaire, mesuré comme une somme des taux de
change avec les différents partenaires commerciaux pondérée par le poids relatif de leurs échanges avec la zone
euro.

Pour avoir le taux de change effectif on n’a pas besoin de prendre l’ensemble des pays avec qui l’on fait des
échanges, il suffit de prendre les 10-20 plus importants car ceux sont eux qui pèsent le plus sur la valeur. Par
exemple, sur le graphique on voit que pour la période 2016-2018 :
- Les USA représentaient à peu près 16%,
- La Chine 13,5,
- Et le Royaume-Unis 12%.
On va donc pondérée chaque devise par ce pourcentage pour obtenir le taux de change éffectif.

Le taux de change dans la zone euro a plutôt tendance a montée depuis ces 20 dernières années, soit une
certaine stabilité.

C- le taux de change réel (noté « q »)

C’est un indicateur qui va tenter de mesurer la compétitivité d’une économie. On peut se demander pourquoi
un agent économique demande une monnaie sur le marché des changes, il y a 3 raisons principales :
- Pour importer
- Pour placer sur un marché (actions, obligations, ...) car il faut d’abord effectuer une conversion de
monnaie,
- Pour avoir un stock afin d’anticiper une appréciation d’une monnaie, donc pour spéculer.

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La demande de monnaie via les exports et investissements d’autres pays font que sa monnaie s’apprécie. A
l’inverse, à chaque fois que l’on importe on offre des euros, et à chaque fois que l’on investit dans un pays avec
une autre devise on échange des euros contre la devise, donc l’euro se déprécie.

Par exemple, les USA importent beaucoup donc le dollar devrait chuter, mais c’est un pôle d’attraction de
l’épargne mondiale donc les détenteurs de dollars les replacent aux USA ce qui crée une certaine stabilité. Quand
ils ne seront plus un pôle d’attraction il y aura un problème car ils ne pourront plus importer autant.
➔ C’est un peu pareil pour les pays européens car ils inspirent confiance.

Pour calculer le taux de change réel, on fait : e = le taux de change nominal à l’incertain
𝑷𝒆 P = le niveau des prix nationaux
𝒒=𝒆 𝑃𝑒 =le niveau des prix à l’étranger
𝑷
C’est ce qui va déterminer les importations et exportations. Les
exportations (noté « EXP ») sont fonction du taux de change réel, c’est-à-dire qu’elles sont fonction du taux de
change nominal, du niveau des prix étranger et nationaux. C’est une relation croissante puisque plus le taux de
change réel est élevé plus on va vendre à l’étranger. Si le taux de change a l’incertain augmente alors notre
monnaie se déprécie. Si les prix d’un pays étranger augmentent, les notre vont baisser (avec le rapport des deux),
donc ils vont importer ce qui fera augmenter notre taux de change à l’incertain et donc apprécié notre monnaie.
➔ Conclusion, à chaque fois que notre monnaie se déprécie, que les prix à l’étranger augmenteront, ou
∆𝑬𝑿𝑷
que les notre diminueront nous seront plus compétitif. >𝟎
∆𝒒

A l’inverse, les importations sont fonction du taux de change réel mais négativement, c’est-à-dire qu’à chaque
fois que notre monnaie se dépréciera on aura moins de pouvoir d’achat sur le monde. A chaque fois que les prix
à l’étranger vont augmenter on importera moins, quand ils auront tendance a diminué on importera plus, et
quand nos prix nationaux augmenteront ils seront remplacés par des produits nationaux (et inversement).
∆𝑰𝑴𝑷
➔ Conclusion, les importations vont être une fonction décroissante du taux de change réel. <𝟎
∆𝒒

Ici, on raisonne au certain donc


plus la valeur est grande, moins
nous sommes compétitifs.

L’euro a beaucoup gagner dans les


années 2006-8 donc la
compétitivité c’est dégrader.
Puis le taux de change nominal
c’est dégrader ce qui a fait
déprécier l’euro, et donc on a
gagné de la compétitivité

On remarque que la courbe du taux de change effectif n’est pas si différente de celle avec le dollar, donc
beaucoup d’économistes vont utiliser le taux de change avec le dollar pour avoir une idée de l’évolution de l’euro.

En 2017, une étude a été publiée par des gens du fonds monétaire national pour évaluer l’écart entre le taux de
change nominal et réel. Cependant les taux de changes réels sont différents peuvent être différents en utilisant
une même monnaie. Par exemple, la France et l’Allemagne ont le même taux de change nominal à l’incertain
(« e ») mais pas les mêmes prix. En principe, comme Allemagne est plus compétitif que la France, l’Allemagne
devrait voir son taux de change nominal s’appréciée, tandis que celui de la France devrait se déprécier. Ce même
taux de change nominal à l’incertain permet que pour un bien d’une même valeur celui l’Allemagne paraisse de

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meilleure qualité (sans augmenter ces prix). Si ces pays avaient des monnaies nationales différentes sa changerait
complètement leur taux de changes nominal à l’incertain et les prix Allemands prendraient au moins 30%. Ce
serai avantageux pour la France car ayant des prix moins chers elle exporterait plus ce qui rééquilibrerai la
balance.
➔ L’utilisation d’une même monnaie pour des économies radicalement différentes crée un déséquilibre
et des écarts sur les échanges.

II- équilibre du marché des changes et élasticités critiques

Le marché des changes ne fonctionne pas comme les autres. Sur un marché classique on a une offre et une
demande qui évoluent dans des sens opposés créant un prix/quantité d’équilibre à leur intersection. Sur le
marché des changes dans certain cas l’offre et la demande sont simultanément croissantes.

A- instabilité de l’équilibre sur le marché des changes

A court terme, on suppose que les niveaux des P et Pe sont fixes. Si les prix sont fixes (qu’ils soient nationaux ou
à l’étranger) la seule variable qui va jouer sur nos import/export c’est « e » car P et 𝑃𝐸 (prix à l’étranger) sont des
constantes. Comme « e » est la seule variable on va noter :
➔ EXP = EXP(e), ce qui veut dire que les exportations sont fonction de « e »
➔ IMP = IMP(e), ce qui veut dire que les importations sont fonction de « e »

ATTENTION, en macroéconomie le court terme ne veut pas dire une courte période, il représente une période
où les prix sont rigides.

On va donc ensuite calculer leur dérivée (si elles sont continues et dérivables) pour obtenir leur sens de variation :

𝝏𝑬𝑿𝑷 𝝏𝑰𝑴𝑷
>𝟎 𝒆𝒕 <𝟎
𝝏𝒆 𝝏𝒆

Interprétation :
• La fonction d’exportation est croissante, donc la dérivée de cette fonction par rapport au taux de change est
positive. Ici on raisonne à l’incertain ce qui veut dire que quand « e » augmente ça veut dire que « e » se
déprécie alors on exporte mieux.
• La dérivée des importations par rapport à « e » est négative alors on est sur une fonction d’importation
décroissante. Plus notre monnaie se déprécie moins on importe. Autrement dit, plus le taux de change
augmente moins on importe.

A partir de là on calcule la demande de monnaie nationale (notée, D(e)), c’est-à-dire nos exportation (en volume)
multiplier par le prix, on va demander de la monnaie nationale pour payer tout ce que notre économie va
exporter :
D(e) = P.EXP

Ceux qui vont demander de la monnaie nationale ce sont les étrangers pour pouvoir acheter nos produits.

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Quel est le sens de variation de cette fonction ?

« P » est une valeur du prix positive


constante car un prix ne peut pas être
négatif. Et la dérivée de EXP est positive,
comme nous l’avons vu précédemment.
Donc quand on multiplie une dérivée
positive par une constante on sait qu’elle
est toujours positive alors la demande de
monnaie nationale est croissante.

𝝏𝑫(𝒆) 𝑷 × 𝝏𝑬𝑿𝑷
= >𝟎
𝝏𝒆 𝝏𝒆

L’offre de monnaie nationale (notée O(e)) quand-à-elle est égale au volume des importations multiplier par les
prix à l’étranger et multiplier par le taux de change.

𝐎(𝐞) = 𝐏𝐄 × 𝐞 × 𝐈𝐌𝐏

Ici ce sont les français qui vont se procurer des produits étrangers et en contrepartie ils vont offrir l’équivalent
en euros. Donc 𝐏𝐄 × 𝐈𝐌𝐏 représente ce que valent les importations, on multiplie par le taux de change pour
convertir ces importations en euros.

Quel est le sens de variation de cette fonction ?

Pour le dérivé d’offre nationale c’est plus compliquer car on a le produit de 2 fonctions :
- La fonction IMP,
- Et la fonction PE × e.

Donc on cherche la dérivée d’une suite (uv)’ = u’v + uv’ :

𝑢(𝑥) = PE × e v(x) = IMP


∂IMP
u′ (x) = PE 𝑣 ′ (𝑥) =
∂e

Donc :
𝝏𝑶(𝒆) 𝑷𝑬 × 𝒆 × 𝝏𝑰𝑴𝑷
= 𝒖′ 𝒗 + 𝒖𝒗′ = 𝑷𝑬 × 𝑰𝑴𝑷 +
𝝏𝒆 𝝏𝒆

Pour avoir son sens de variation il faut étudier


➔ D’abord u’v : on peut voir que cette partie est positive :
- Le niveau des prix étranger est forcément positif,
- Importations sont également positive

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➔ Ensuite uv’ : en effectuant les multiplications des différents composant on peut voir que uv’ est
négative :
- La dérivée de IMP est négative (voir ci-dessus),
- Le niveau des prix étranger est forcément positif,
- Le taux de change est forcément positif aussi.

Le problème pour donner un signe à cette fonction est que sa première partie est positive et l’autre est négative,
donc tant que l’on n’aura pas de donnée chiffrée il nous sera impossible de dire si elle est positive ou négative,
et donc croissante ou décroissante.

B- le théorème des élasticités critiques

Le théorème des élasticités critiques et aussi appelé « condition de Marshall-Lerner » par :


- Alfred Marshall (1842-1924)
- Et Abba Ptachya Lerner (1903-1982)

Une élasticité est une variation relative sur une variation absolue :

𝝏𝑰𝑴𝑷 𝒆
𝜺𝑰𝑴𝑷(𝒆) = × <𝟎
𝝏𝒆 𝑰𝑴𝑷

Interprétation :
L’élasticité des importations par rapport au taux de change est égale à la variation des importations rapporter à
la variation du taux de change divisé par les importations.
On va mettre en évidence que plus les importations/exportations sont sensibles aux variations du taux de change
(plus les élasticités sont importantes en valeur absolue) plus on aura de chance d’avoir un marché des changes
stable. Inversement, plus les élasticités sont faibles (moins les IMP/EXP sont sensible aux variations du taux de
change) plus il y a aura de risque que le marché soit instable.

𝜕𝐼𝑀𝑃 𝑒
Premièrement, cette élasticité des importations est négative car est négatif et est positif.
𝜕𝑒 𝐼𝑀𝑃

Donc :
∂O(e)
O(e) = PE × e × IMP sera décroissante si < 0 (donc si sa dérivée est négative)
∂e

𝜕𝑂(𝑒) 𝑃𝐸 × 𝑒 × 𝜕𝐼𝑀𝑃 𝜕𝑂(𝑒) 𝜕𝐼𝑀𝑃


= 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃 + 𝑜𝑢 = 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃 + ((𝑃𝐸 ) × 𝑒) ×
𝜕𝑒 𝜕𝑒 𝜕𝑒 𝜕𝑒

Maintenant on va essayer de faire apparaitre la formule de l’élasticité critique dans la formule de la dérivée de
∂IMP e
formule de l’offre de monnaie nationale. On a déjà le rapport qui apparait, mais on n’a pas donc pour
∂e IMP
le faire apparaitre on va le multiplier à l’expression :

𝜕𝑂(𝑒) 𝜕𝐼𝑀𝑃 𝐼𝑀𝑃


= 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃 + ((𝑃𝐸 ) × 𝑒) × ×
𝜕𝑒 𝜕𝑒 𝐼𝑀𝑃

𝐼𝑀𝑃
On multiplie simplement 𝐼𝑀𝑃 car on a déjà « e » dans l’expression (dans u(x)), donc on effectue une permutation
des termes, ce qui nous donne :

𝜕𝑂(𝑒) 𝜕𝐼𝑀𝑃 𝑒
= 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃 + 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃 × ×
𝜕𝑒 𝜕𝑒 𝐼𝑀𝑃
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Puis on simplifie l’expression en factorisant :

𝜕𝑂(𝑒)
= 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃(1 + 𝜀𝐼𝑀𝑃𝑒 )
𝜕𝑒

Donc notre dérivée sera négative si l’élasticité est négative car :


- 𝑃𝐸 est positif
- 𝐼𝑀𝑃 est positif
- 1>0

Propriétés de l’élasticité :
- 𝜺𝑰𝑴𝑷𝒆 < −𝟏, alors la dérivée de l’offre de monnaie est négative,
- 𝟎 > 𝜺𝑰𝑴𝑷𝒆 > −𝟏, alors la dérivée de l’offre de monnaie est positive.

Quand l’élasticité sera en valeur


absolue forte, la courbe d’offre de
monnaie nationale sera décroissante,
et donc le marché le marché des
changes s’équilibrera.

Cependant dans les pays développés les importations sont assez peu sensible aux taux de changes. Autrement
dit, quand on calcule l’élasticité des importations dans ces pays elle sera comprise entre -1 et 0, donc la courbe
d’offre de monnaie nationale sera croissante (car dérivée positive). Il y a 2 cas de figure :

Ici, le marché est toujours stable car la pente


de l’offre de monnaie nationale est croissante
mais moins que celle de la demande de
monnaie nationale.

Donc si D(e) présente une pente plus forte


que O(e) la différence entre les deux sera la
demande nette de monnaie nationale, et
c’est une fonction croissante

Par contre, si dD(e)/e < dO(e), ça veut dire que la pente de l’offre de monnaie nationale est plus forte que celle
de demande de monnaie nationale. Donc si l’on fait la différence entre les 2, la demande nette de monnaie

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nationale sera une fonction décroissante. Ce qui veut dire que la demande nette de monnaie nationale diminuera
au fur et à mesure que le taux de change a l’incertain augmentera.

Le taux de change a l’incertain est en quel que sorte le prix d’une devise donc s’il augmente, cela revient à dire
l’offre de devise va augmenter. C’est illogique car ça voudrait dire que plus l’on achète de devise plus son prix
diminue (normalement la logique est inverse).
➔ Donc on serait dans une situation qui ne pourrait pas s’équilibré

Démonstration :
𝜕𝑂(𝑒)
= 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃(1 + 𝜀𝐼𝑀𝑃𝑒 )
𝜕𝑒
Soit :
𝝏𝑬𝑿𝑷 𝒆
𝜺𝑬𝑿𝑷(𝒆) = ×
𝝏𝒆 𝑬𝑿𝑷

On sait que les exportations sont également sensibles au taux de change et que lorsque la monnaie se déprécie
(c’est-à-dire que le taux de change à l’incertain augmente) on vend plus facilement nos produits, et donc on
𝜕𝐸𝑋𝑃
exporte plus facilement. Donc la dérivée de est positive. Et le rapport entre le taux de change et le volume
𝜕𝑒
des exports est également positif. Donc l’élasticité des exportations par rapport au taux de change est supérieure
à0:
𝜺𝑬𝑿𝑷(𝒆) > 𝟎

Maintenant on va étudier la demande de monnaie nationale, ainsi que sa dérivée, pour déterminer quand est-
ce que sa pente est supérieure/inférieur à celle de l’offre de monnaie nationale :

𝜕𝐷(𝑒) 𝑃 × 𝜕𝐸𝑋𝑃
𝐷(𝑒) = 𝑃 × 𝐸𝑋𝑃 → =
𝜕𝑒 𝜕𝑒

On va essayer de faire apparaitre l’élasticité des exportations dans la dérivée de la demande de monnaie
𝜕𝐸𝑋𝑃
nationale. Dans la formule de la dérivée de la demande de monnaie par rapport au taux de change on a déjà 𝜕𝑒
𝑒
donc il faut juste faire apparaitre 𝐸𝑋𝑃 en multipliant :

𝜕𝐷(𝑒) 𝜕𝐸𝑋𝑃 𝐸𝑋𝑃 𝑒 𝜕𝐷(𝑒) 𝑃 × 𝐸𝑋𝑃


=𝑃× × × → = × 𝜀𝐸𝑋𝑃𝑒
𝜕𝑒 𝜕𝑒 𝑒 𝐸𝑋𝑃 𝜕𝑒 𝑒

La condition d’équilibre du marché des changes est que la demande nette de monnaie nationale soit supérieure
à 0. C’est-à-dire que : dD(e)/de – dO(e)/de >0
Donc :
𝑃 × 𝐸𝑋𝑃
× 𝜀𝐸𝑋𝑃𝑒 − 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃(1 + 𝜀𝐼𝑀𝑃𝑒 ) > 𝑂
𝑒

Au voisinage de l’équilibre (c’est-à-dire dans une économie qui fonctionne assez correctement) on a :

𝑃 × 𝐸𝑋𝑃
≈ 𝑃𝐸 × 𝐼𝑀𝑃
𝑒

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On exporte en valeur à peu près la même chose que l’on importe, pas toujours vrai. Par exemple, les États-Unis
importent beaucoup plus qu’ils exportent donc ils ont une balance commerciale déficitaire de l’ordre de 500-600
milliards $. Mais en principe on peut en faire l’hypothèse, ce qui veut dire que c’est positif.
Donc pour déterminer le signe on va prendre le reste :

𝜀𝐸𝑋𝑃𝑒 − (1 + 𝜀𝐼𝑀𝑃𝑒 ) > 0

Ce qui veut dire que la somme des élasticités absolue soit égale à 1 :
|𝜀𝐸𝑋𝑃𝑒 | + |𝜀𝐼𝑀𝑃𝑒 | > 1

Pour que cette somme soit égale à 1 il faut que les élasticités soient relativement importantes, elles peuvent être
toutes les 2 inférieur à 1 en valeur absolue mais il faut que leur somme dépasse 1.

Or, dans les économies développer non seulement les élasticités des imports/exports sont faible et même très
souvent inférieur à 0,5 en valeur absolue. Elles sont faibles car l’activité essentielle d’une économie développée
est la transformation donc elle a besoin d’importer des matières premières ou des produits énergétiques, pour
ensuite exporter ce qu’elle a transformé. Il est évident que si le prix du pétrole augmente brutalement on ne va
pas d’en consommer, au fil des années on va s’adapté pour en consommer moins.
➔ A cours terme, quand le prix d’une importation/exportation varie on continu à échanger les mêmes
volumes, c’est à cause de ça que les élasticités sont très faibles.

Quand les élasticités sotn très faibles


on risque de ce retrouver dans le cas
où l’offre de monnaie nationale est
plus croissante que celle de demande.

Et donc la demande nette de monnaie


nationale sera décroissante. On a
donc une situation instable car plus
notre monnaie va couter cher plus
elle va être demander.

Plus le taux de change a l’incertain va


baisser (monnaie apprécier) plus elle
va être demander, et inversement.

On n’aura jamais une situation d’équilibre, et c’est pour ça que l’on considère que le marché des changes dans
les pays développer est fondamentalement instable. Pour le stabiliser beaucoup d’économistes suggèrent de
participer à des systèmes de changes fixes. On va fixer les taux de changes donc notre monnaie aura une valeur
fixe face aux autres monnaies avec lesquels on échange, donc il y a une stabilité.

C’est ce qui a amené historiquement les Américains en 1944 à favoriser la création d’un système de change quasi
fixe au niveau mondial, système de Bretton woods. Et plus récemment les membres de l’union européenne
(depuis les années 70), ils sont arrivés à l’idée que pour stabiliser les monnaies complètement on pouvait passer
à une seule monnaie avec la création de l’euro en 1999.

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SECTION 2- Régimes de change et facteurs d’évolution des taux de change
I- les déterminants fondamentaux du taux de change

On va raisonner sur des évolutions de long terme car on est dans un contexte où les marchés fonctionnent
parfaitement.

RAPPEL :
Il y a 2 approches en économie :
- Celle Néoclassique qui raisonne avec l’idée que les marchés s’ajustent spontanément, et donc qu’il faut
les laisser fonctionnés.
- Celle Keynésienne qui pense qu’il y a des rigidités, et donc que les marchés ne s’ajusteront pas tout seul
donc il faut intervenir. Notamment mener des politiques de soutien de l’économie quand il y a des
crises.
Les néoclassiques ne sont pas en opposition avec les keynésiens car ils raisonnent dans un cadre où toutes les
variables deviennent flexibles, c’est ce qu’on appelle le long terme. Tandis que les keynésiens raisonnent dans
un cadre où toutes les variables sont rigides, c’est ce qu’on appelle le court terme.

A- le principe de parité absolue des pouvoirs d’achat

On va mener notre raisonnement à partir du taux de change réel, c’est un indicateur de compétitivité d’une
économie puisqu’il est composé de ce joue sur les imports et exports, c’est-à-dire la valeur du taux de change
nominal à l’incertain (noté « e »), les prix à l’étranger, et les prix nationaux.
𝑷𝒆
𝒒=𝒆
𝑷

Quand le taux de change réel augmente, notre économie est plus compétitive, donc elle va exporter plus
facilement et moins importer. Il y a 3 raisons qui font que ce taux de change réel augmente :
- Soit le taux de change nominal (à l’incertain) a augmenté (c’est-à-dire que notre monnaie se déprécie),
- Soit le niveau des prix à l’étranger a augmenté ce qui veut dire que nos produits nationaux deviennent
plus compétitifs.
- Soit nos prix nationaux ont diminué, et comme « P » se trouve au dénominateur l’ensemble va
augmenter. Toutes choses égale par ailleurs, si nos prix nationaux diminuent nos partenaires sociaux
vont avoir plus de facilité à acheter nos produits.

L’hypothèse de base de la parité des pouvoirs d’achats est que l’on se place dans un contexte parfaitement
concurrentiel, c’est-à-dire qu’il existe un marché mondial pour chaque bien et que les différences de prix ne sont
que des différences d’unités de mesures.
Par exemple, en France on mesure la valeur d’un bien en euro, en grande Bretagne en Livre Sterling, au Japon
en Yen, ... Donc les prix doivent être les mêmes partout une fois qu’on les a convertis.

Autrement dit, si les marchés nationaux fonctionnent parfaitement (est concurrentiel) le prix d’un bien
disponible dans deux pays doit être identique après conversion par le taux de change. Ce qui veut dire que le prix
national d’un bien est égal à :
𝑷 = 𝒆. 𝑷𝑬

𝑷𝒆
S’il est parfaitement concurrentiel alors le taux de change réel doit être égal à 1 : 𝒒 = 𝒆 =𝟏
𝑷

Dans la réalité on constate que ce n’est pas toujours le cas car déjà il faut réussir à trouver un bien identique que
l’on retrouve partout et qui pourrait faire l’objet de comparaison. Par exemple, 1kilo de pomme de terre produit
en France et un autre en Italie, ce n’est pas la même chose. De plus, dans la réalité même si l’on arrive à comparer
on se rend compte que les prix ne sont pas toujours les mêmes, en calculant l’écart par rapport à l’égalité qu’il
doit y avoir on peut évaluer si certaines monnaies nationales sont sous évalués ou surévalués.

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Le magasin « the economist » dans un article consacré à la parité des pouvoirs d’achats va dire que le bien
universel c’est le Big Mac car tout le monde en consomme et on le trouve partout de composition identique.
Imaginons les différents prix :

Interprétation :
Partout où le Big Mac coute plus cher qu’aux
États-Unis ça veut dire que la parité n’est pas
respectée et que la monnaie de ces pays est
surévaluée (Suisse et Suède).
Toutes celles qui sont en dessus du prix
Américain sont sous évaluées par rapport au
dollar.

Ce qui veut dire que si les exportations sont


sensibles au taux de change toutes les
économies sous évaluées par rapport au
dollar vont pouvoir exporter facilement vers
les États-Unis.

Si l’on était sur un marché mondial parfait ces écarts ne devraient pas exister car le prix serait le même partout
quel que soit l’unité de mesure (monnaie). Grâce à ce dollar surévalué les Américains vont acheter des produits
de pays étrangers car ils coutent moins cher.

CONCLUSION : Avec une monnaie très forte, à court terme c’est favorable car l’on peut acheter ce que l’on veut
en faisant travailler les autres car leur production est moins chère. Cependant à long terme, à force d’importer
on va abandonner certaines productions (prod nationale trop chère). Sauf qu’à force de tout importer on risque
de ne plus avoir de production nationale, et donc d’être dépendant.
➔ Il faut donc rapatrier les productions et affaiblir le dollar afin de rendre plus couteuses les productions
extérieures.

B- le principe de la parité relative des pouvoirs d’achats

Le taux de change nominal, noté 𝑒 = 𝑒(𝑃𝐸 , 𝑃), est une fonction du niveau des prix à l’étranger et nationaux. Si
l’on est sur un marché international parfait ce taux de change est à égal à 1 ce qui veut dire que le taux de change
nominal est égal au rapport des prix :
𝑷
𝒆=
𝑷𝑬

On convertie une valeur (prix d’un bien) d’une unité de mesure (national) dans une autre unité de mesure
(étranger). A partir de ce moment on va calculer la fonction différentielle du taux de change pour permettre
d’évaluer l’influence de chacune des variations sur la variable expliquée :

𝝏𝒆 𝝏𝒆 𝟏 −𝑷
𝒅𝒆 = ( ) 𝒅𝑷 + ( ) 𝒅𝑷𝑬 ⟺ 𝒅𝑷 + ( 𝟐 ) 𝒅𝑷𝑬
𝝏𝑷 𝝏𝑷𝑬 𝑷𝑬 𝑷𝑬

Explication :
𝑷
𝝏𝒆 𝑷𝑬 𝝏𝒙 𝟏 𝟏
( )= ⇒ 𝒙 = 𝑷 𝒆𝒕 𝒚 = 𝑷𝑬 ⟹ 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐨𝐧 𝐚 ∶ = =
𝝏𝑷 𝝏𝑷 𝒚 𝒚 𝑷𝑬

𝑷
𝝏𝒆 𝑷𝑬 𝒙 −𝒙 −𝑷
( )= ⇒ 𝒙 = 𝑷 𝒆𝒕 𝒚 = 𝑷𝑬 ⇒ 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐨𝐧 𝐚 ∶ = =
𝝏𝑷𝑬 𝝏𝑷𝑬 𝝏𝒚 𝒚𝟐 𝑷𝟐𝑬

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Ensuite on multiplie les 2 termes par 1/e :
1 1 1 −𝑃
𝑑𝑒 = ( ) [ 𝑑𝑃 + ( 2 ) 𝑑𝑃𝐸 ]
𝑒 𝑒 𝑃𝐸 𝑃𝐸

En divisant par « e » on fait apparaitre une variation relative, et ensuite pour simplifier on remplace « e » qui est
égal à 1/e, soit l’inverse de « e » :
1 𝑃𝐸 1 −𝑃
𝑑𝑒 = ( ) [ 𝑑𝑃 + ( 2 ) 𝑑𝑃𝐸 ]
𝑒 𝑃 𝑃𝐸 𝑃𝐸

En effectuant la distribution on obtient :


𝑑𝑒 𝑃𝐸 −𝑃 × 𝑃𝐸
=( ) × 𝑑𝑃 + ( ) × 𝑑𝑃𝐸
𝑒 𝑃 × 𝑃𝐸 𝑃 × 𝑃𝐸2
𝑑𝑒 1 −1
= = ( ) × 𝑑𝑃 + ( ) × 𝑑𝑃𝐸
𝑒 𝑃 𝑃𝐸
𝒅𝑷 𝒅𝑷𝑬
= −
𝑷 𝑷𝑬
Interprétation :

de
➔ représente la variation relative du taux de change
e

dP
➔ P
représente la variation relative des prix nationaux, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐢𝐧𝐟𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

dPE
➔ PE
représente la variation relative des prix à l′étranger, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐢𝐧𝐟𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐥′é𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫

Ce qui veut dire que la variation du taux de change dépend du différentiel d’inflation (la différence d’inflation
entre les produits nationaux et étranger. Par exemple, chez nous l’inflation est de 3points et à l’étranger elle est
de 2 points, alors le taux de change doit augmenter d’un point c’est-à-dire qu’il doit compenser le différentiel de
prix.

Un pays qui subit plus d’inflation qu’un autre va avoir plus de mal à exporté, et avoir tendance à plus importé.
Rappel à chaque que l’on exporte nous monnaie s’apprécie et à chaque fois l’on importe elle se déprécie, alors
si l’on est confronté à une plus forte inflation que nos partenaires sociaux, notre monnaie va ce déprécié car on
exporte moins et importe plus, et inversement. Autrement dit le taux de change à l’incertain « e » va augmenter,
et inversement.

CONCLUSION : la variation du taux de change est expliquée (est fonction) par les différences de taux d’inflation.
Si l’on veut que le taux de change ne change pas il faudrait que les taux d’inflation soient les mêmes sur les prix
nationaux et à l’étranger (partenaires sociaux).

C’est nécessaire pour avoir une même monnaie, les prix doivent relativement avoir une même inflation.
Cependant c’est compliquer car tous les pays ne possèdent pas la même population. Par exemple, la France
(demande croissante) à une plus grande population que l’Allemagne donc en Allemagne les prix ont tendance à
baissé car il y a moins de demande. Donc il a fallu imposer aux français une politique d’inflation pour freiner la
demande (dans les années 90), ce qui a eu pour répercussion la baisse d’activité, et donc le développement du
chômage.

Entre 1970 et la fin des années 80, le franc a perdu plus de 50% de sa valeur, en 1970 il fallait 1,5 franc pour se
procurer 1 Deutsche Mark contre 3 francs en 1985. A partir de 1988, on va stabiliser les monnaies, et enfin en
1999 on crée l’euro (soit une monnaie pour tous les partenaires). Cependant avec la fixation du taux de change
(par l’euro) et la contrainte de ne plus pouvoir se déprécier, la France ne peut plus équilibrée ces échanges
extérieurs sauf en freinant la demande, pour provoquer une déflation artificielle.

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On peut voir que les taux
d’inflations Français et Allemands
étaient éloigner dans les années
60 à 90. Puis ils se sont
rapprochés au point de devenir
quasiment pareil, la France s’est
mise au rythme Allemand alors
que notre économie et notre
société ne fonctionne pas pareil.

C- Le principe de la parité des taux d’intérêt

Dans cette partie nous nous intéresserons aux flux de capitaux, et non aux flux réels (échanges de bien).

La théorie de la parité des taux d’intérêt (PTI) a été mise en avant par John Maynard Keynes (1883-1946), pour
lui l’écart que l’on observe entre le cours de change au comptant (le taux de change nominal aujourd’hui) et le
cours de change à terme (taux de change nominal à la fin de la période observée), exprimé en pourcentage du
cours au comptant, doit être égale à l’écart des taux d’intérêts des placements à terme similaires dans les
monnaies concernées. Par exemple, si l’on anticipe que la monnaie française va se déprécier de 2point face au
dollar d’ici 1ans, si l’on fait un placement en France et qu’on le converti en dollar 1 an plus tard alors on aura 2%
de moins en pouvoir d’achat.

Par exemple, si l’on anticipe une appréciation du dollar par rapport à l’euro dans l’avenir, le taux d’intérêt en
Euro devraient être supérieurs aux taux d’intérêt en USD (dollar américain) pour compenser la perte de change
anticipée et atteindre l’équilibre.

Propriétés :
- Soit « i », le taux d’intérêt sur le marché monétaire national (à 1 an, par exemple)
- Soit « 𝑖𝐸 », le taux d’intérêt sur le marché monétaire étranger (à 1an)
- Soit « e », le taux de change au comptant coté à l’incertain de la monnaie nationale.
- Soit « 𝑒 𝐴 », le taux de change anticipé (dans 1an) de la monnaie nationale, coté à l’incertain.

Alors :
𝒆𝑨 > 𝒆 ⇒ 𝒊 > 𝒊𝑬
𝒆𝑨 − 𝒆
≈ 𝒊 − 𝒊𝑬
𝒆

Autrement dit l’écart relatif ente le taux de change anticipé et au comptant doit refléter l’écart de taux d’intérêt.

Un agent économique ne placera dans une économie dont il anticipe une dépréciation de la monnaie que si,
pour un placement donné, il obtient un taux d’intérêt supérieur au taux étranger qui compense la perte de
change anticipée. Donc logiquement une monnaie qui est susceptible de s’apprécier doit correspondre à des
taux d’intérêt plus faibles.

A court terme, cette relation ne s’est pas vérifiée car il y a une inversion de causalité, c’est-à-dire que :

𝒆𝑨 − 𝒆
𝒊 − 𝒊𝑬 ≈ −
𝒆
Donc à court terme ce n’est pas l’anticipation du taux de change qui va jouer sur les taux d’intérêts mais c’est
plutôt le contraire. Si le taux d’intérêt est plus élevé en France qu’aux USA maintenant alors on va tirer des
placements immédiats, donc des américains vont convertir leurs dollars en euros, et donc l’euro va s’apprécié

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immédiatement. Et donc à très court terme, un taux d’intérêt supérieur provoque l’appréciation de la monnaie.
Alors qu’à long terme c’est l’inverse on augmente le taux d’intérêt pour prévoir une dépréciation de la monnaie.

II- Spéculation et régulation du taux de change

Ici on va s’intéresser à deux acteurs qui jouent un rôle sur le taux de change à très court terme :
- Les spéculateurs
- Les banquiers centraux, qui sont charger de réguler les taux de changes en principes

A- les spéculateurs

En 1939, Nicholas Kaldor va définir la spéculation comme :


« L’achat, ou la vente, de biens avec une intention de revente, ou de rachat, à une date ultérieure quand le motif
qui sous-tend cette action est l’anticipation d’une variation des cours, et non un gain provenant de leur utilisation,
ou d’aucune sorte de transformation faite sur eux. »

Par exemple, on achète une maison parce qu’elle se situe dans un quartier où la demande évoluera dans quelque
temps, avec l’arrivée d’un centre commercial, ou encore une autoroute ou l’implantation de nouvelles
entreprises à proximité, ... L’acheteur ne va effectuer aucune modification à la maison justifiant cette
augmentation à la revente, il va juste attendre que ce bien prenne de la valeur par son environnement. Donc
l’acheteur/informateur dispose d’information plus ou moins fiables sur l’avenir d’un bien, actif, ou monnaie...
son but va être d’évaluer la véracité de son information puis d’acheter, et d’attendre que sa valeur augmente
pour le revendre.

Les Hollandais au 17e siècle se sont retrouvés avec une spéculation très importante sur les bulbes de tulipe car
elles présentaient des couleurs que l’on n’avait jamais vu. Puis, quand ils se sont rendu compte que ce n’était
pas exceptionnel, ils ont tous voulu vendre ce qui à fait exploser la bulle spéculatrice.

Si l’on regarde par exemple les


marchés financiers avec
l’évolution du CAC 40, depuis
30ans il a subi des variations
importantes typiquement
spéculative. En 2000, il est monté
brutalement, puis à diminuer pour
réaugmenter vers 2007, et
retomber.

En principe une action devrait


refléter la capacité d’une
entreprise à avoir des bénéfices.

Si l’on regarde le Dow Jones (c’est les 30


valeurs principales des grandes
entreprises USA) c’est encore plus
flagrant. Jusqu’aux années 80, il suivait la
tendance américaine avec une
croissance de 3 à 4% par an
(relativement stable). Puis, à partir 90,
mais surtout 2000, il s’est mis varier très
fortement. C’est un phénomène
purement spéculatif car en 11ans
l’économie n’a pas augmenter autant sa
richesse.

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Le « VIX » est aussi un indicateur de spéculation car c’est l’indicateur de volatilité sur les différents marchés,
c’est-à-dire qu’il mesure le nombre de transaction qu’il y a sur les marchés. Quand on a un pic comme c’était le
cas en 2007-2008, et aujourd’hui en 2020, on peut craindre que tout le monde se mettent à vendre en même
temps et que sa crée un crack. Pour l’instant (en 2020), ça ne s’est pas produit.

Comment marche une bulle spéculatrice ?

La 1e phase peut être appelé « phase furtive » ou « gestation », elle correspond toujours à une sous-évaluation
d’un titre (bien, monnaie, action, ...), seuls quelques investisseurs avisés repèrent qu’un titre est en dessous de
la valeur fondamentale qu’elle devrait avoir. Donc ils vont se procurer ce titre et attendre la hausse, achetant il
provoque déjà une hausse du prix de ce titre jusqu’à égalisé voir légèrement dépasser sa tendance.
➔ Les investisseurs avisés

Dans la 2e phase dite « d’alerte » ou de « naissance », on va observer une plus forte croissance avec l’arrivée
des investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, fonds de pensions, ...) mais avec une fausse baisse
(piège baissier) avec le départ des investisseurs avisés car ils ne sont pas des spéculateurs, souvent ce sont des
gens qui analyses les marchés donc ils vont vendre durant cette phase car ils considèrent qu’ils ont fait un assez
gros bénéfice, pour aller s’intéresser à un autre titre avec les mêmes caractéristiques.

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Dans la 3e phase dite « maniaque » ou « d’euphorie » vont arriver les médias spécialisés (ex : challenges, les
échos, ...) qui vont informer la population de l’augmentation de ce titre provoquant l’arrivé du grand public sur
ce marché. C’est à partir de ce moment que la cupidité va arriver, tous ceux qui sont près à mettre de l’argent
sur ce titre vont arriver ce qui va faire provoquer la hausse des cours car à chaque fois qu’un nouveau naïf arrive
le cours augmente, en entrainant un autre à nouveau.

A partir du moment où le stock de « naïfs » est épuisé (« nouveau modèle ») on rentre dans la 4e phase dite
« d’éclatement », c’est à ce moment que les spéculateurs les plus malins vont vendre leurs titres. Ce qui va créer
un effet boule de neige, d’autre vont se rendre compte que des spéculateurs vendent donc ils vont vendre à leur
tour.
Ces ventes du titre vont faire baisser le cours, donc certains spéculateurs vont racheter créant le « piège
haussier » car on pourrait croire à une nouvelle croissance mais assez vite on aura une nouvelle phase de vente
massive où le cours s’écroule bien en dessous de la valeur fondamentale (la tendance). Et enfin, le cours va
réaugmenter jusqu’à atteindre sa valeur fondamentale.

Quand on est un gros spéculateur (comme un groupe) on peut presque être maitre de la tendance car grâce à
tous titres qu’on possède, ont peut faire bouger le cours. On sait que si l’on achète des titres en grand nombre
son cours va augmenter, puis si l’on se met subitem

2. les banquiers centraux


Jerome Powell (1953-) : président de la Federal Reserve
Mario Draghi (1947-) préseident de la BCE
Christine Lagarde (1956-) présidente de la BCE à partir du 1er novembre 2019
Haruhiko Kuroda (1944-) gouverneur de la Banque du Japon

Fonction traditionnelle d’une banque centrale: mener la politique montaire, contrôler la quantité de monnaie
en circulation via notamment le taux d’intérêt. Elle contrôle aussi la masse monétaire.

Si on baisse le taux d’intérêt on encourage les banques à preter plus et donc favoriser les crédit ensuite relancer
l’économie. Pratique qui se fait depuis 11 ans car on connait depuis 2009 une crise et on a du mal à en ressortir,
la baisse des taux rends le credit moins couteux mais meme si le taux est à zero, si on a pas de projet on ne va
pas emprunter, si l’environnement n’est pas optimiste.
Autre instrument sur lequel la BC peut agir c’est la masse monétaire. Mesure habituelle consiste à imposer aux
banques privées la notion de réserves personnelles, lorsqu’on veut à l’inverse libérer de la monnaie on peut
demander aux banques de libérer ces réserves.
Mesure plus inhabituelle : créer de la monnaie centrale : les banques peuvent prêter plus d’argent, mais elle doit
quand même garder une petite somme de sécurité. La masse monétaire composée de la monnaie fiduciare ainsi

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que la monnaie de dépôt est largement de la monnaie privée, monnaie utilisée et qui découle de l’activité
bancaire privée.
- Ex : si une banque prete de la monnaie à un entrepruneur par exemple elle annalyse la viabilité du
dossier pour savoir si oui ou non son investissemnt va fluctuer/ constitue la contrepartie réelle de la
monnaie accordée sous forme de crédit. D’où l’importance pour une banque d’être bien vigilente.

La BC agit sur le TI à court terme, besoin de financement très court, ce taux à court terme agit sur le taux à long
terme , ce taux à court terme va aussi agir sur les crédits accordés par les banques/sur la masse monétaire/sur
la demande intérieure/la consommation et les investissemnts.
- Si les TI sont tres faibles ont crée aussi des effets spéculatifs car on peut emprunter très facilement,
faire jouer l’effet de levier et on réalise des effets de plus values extrordinaires. On fait monter les actifs.
- Autre effet sur le taux de change, à court terme quand la BC va relever les taux cela va faire s’apprécier
la monnaie on aura plus de mal à exporter et plus de facililités à importer ; et inversement si la monnaie
es dévaluée.

Depuis une dizaine d’années (depuis 2009 grosso modo) les BC ont développé des politiques non
conventionnelles ; c’est la banque du japon qui a commencé suivie de la Fed et plus tard de la BCE.
En temps normal les gouvernements n’ont pas assez de ressources pour financer leurs investissemnts donc ils
s’addressent aux marhés et emmenttent des obligations « securities » et les acteurs financiers vont vouloir
acheter ces obligations (banques commerciales) et vont donner du cash/liquide au gouvernement. Que ce
dernier devra rembourser sur un période donnée, ce que l’on appelle la dette publique.

Les BC de leur côté n’ont pas le droit de financer dire tement les États, alors de puis 2009 elles pratiquent le
« quantitative easing » cad créer de la monnae et avec celle-ci elles vont racheter les obligations d’État achetées
par les banques commerciales, elles vont rachter du cash. Ce qui fait que le crénacier de l’État devient la BC de
façon indirecte. Ce qui doit relancer la demande et à l’échénace le gouvernement doit rembourcer ses créancier
(la BC) qui elle va donc détruire la monnane qu’elle a crée.
Pour mesurer ce quantitative easing on regarde au bilan des banque centrales, on voit que la masse monétaire
des BC n’a céssé d’augmenter depuis 2009.

Les organismes qui ne peuvent plus acheter les


obligation publiques doivent se rabattre sur des
titres privés plus risqués (obligations
d’entreprises privées).

Conséquenes du QE :
- Hausse du cours des actions
- Baisse du taux d’intérêt (comme
pratiquent les états européens
lorsqu’ils empruntent à des taux parfois
négatifs ‼ (le preteur rend moins que
ce qu’il a emprunté), grace à ses
mesures cela a profité à ecrtains pays
comme la grece).

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III) les régimes de change
A. le système de change flottants

Dans le système de change flottants on est sur un marché d’échange.

En ordonné on représente le prix de la devise en


monnaie nationale et en abscisse l’offre et la
demande de devises. Sur le marché des chnges
on a un marché qui s’équilibre avec une offre de
devise, fonction croissante, à l’inverse la
demande de devise , fonction décroissante.

Sur un regime flottant on va laisser les marchés


aller librement, la demande de devise se déplace
vers la droit à cause d’une hauss des
importatntions et donc on offre de la monnaie
nationale pour acheter des dollars par exemple.
L’offre se déplace vers la droite. Un nouvel
équilibre va se constituer ainsi qu’un nouveau
taux de change e1>e0.
Le taux de change va augmenter alors la valeur
de nnotre monnaie va diminuer.

Si on est en excédent commerciale notre


monnaie va s’apprécier et la taix de change à l’incertain va diminuer. Si on est en déficit commerciale, la monnaie
va se déprécier et le taux de change va augmenter à l’incertain. L’euro est tiré par le bas pour la frnace ui devrait
avoir une monnaie qui se déprecie (ce qui nous favoriserai l’export) mais il est tiré vers le haus oar l’allemgbe
qui crée une sorte de « moyenne pondérée » de la valeur de l’Euros. Il n’est donc ajusté pour tout le monde.

AVANTAGES
+ Permet un ajustement automatique de la balance des paiements
+ Autonomise la politique monétaire

INCONVÉNIENS
- Ne réequilibre par forcément les échanges extérieurs à cause de la non coordination des politiques
budgétaires et de linsuffisance possible des élasticités-prix des X/M
- Accentue l’inflation mondiale à cause du relâchement possible des politiques monétaires.
- Favorise la volatilité des taux de change d’où accroissement de l’incertitude avce toutes ses
conséquences négatives.

B. le système de changes fixes


On repart du même marché des changes (graphique 1) on va encore imaginer que pour une raison quelquoncque
la devise s’élève. Mais dens un systee de change fixe les autorités monétaires de plusieurs pays par un accord
international/traité où les autorités s’enagegnet à maintenir le taux fixe de leur monnaie, pour éviter la volatilité
qui crée un risque supplémentaire pour les agents économiques.

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La BC qui pratique un régime de change fixe va
inyervenir systematiquement à l’oppos » du marché
de manière à réguler le marché. Si déséquilibre de
devises elle va offrir la meme quantité de devise pour
que l’équilibre ne bouge pas.

Elle va offrir des devises (avec ses réserves) et


demander sa monnaienationale. Elle peut faire ca car
elle a un poids économique plus important et a une
capacité d’intervention quasi illimité sur le marché
comparé aux autres agents. Avec la monnaie qu’elle a
récupéré la BC va détruire cette monnaie nationale,
au vu de l’offre excédentaire de cette dernière. De cette manière on réequilibre le marché des changes. Si on
detruit de la monnaie nationale on détruit de la masse monétaire en faisant ça on rend la onnaie plus rare et on
va provoquer une hausse des taux d’intérets nationaux car il ya moins de monnaie disponible. En provoquant
cette hausse de TI on va découtager certains entrepreneurs donc décourager certaines demanes et certains
investissmentsce qui amene certainement à une récéssion (certaines activités qui devaient avoir lieu n’auront
pas lieu) ce qui va favoriser la montée du chômage.
Change fixe : coût économique et social très lourd.

AVANTAGES
+ Impose une discipline en matiere monétaire et budgétaire.
+ La contraine externe qu’il impose pousse à une politique anti-inflationniste, ce qui ets favorable à la
compétitivité-prix.
+ Stimule les échanges internationax grêce à la stabilité du système qui limite l’incertitude.
+ Favorise et principe la coordination nationale et limite le « chacun pour soi ».

INCONVÉNIENTS
- Perte e l’autonomie de la politique monétairee qui doit être nécéssairement dédiée à l’équilibre
extérieur.
- Encouraglent à la spéculation qui devient déstabilisatrice. Avec le risque e devoir dévaluer, et donc
d’une surenchère aux dévaluations compétitives.
- Difficultésde faire face à un choc asymétrique puisque l’ajustement par le change est a priori impossible.
Risque d’endettement extérieur excessif.
-

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CHAPITRE 3= LE MODELE IS-LM-BP

Robert Alexander Mundell (1932-), économiste canadien et John Marcus Fleming (1911-1976) ancien
directeur du FMI, modèle Mundell-Flemming, soit une extension du modèle IS/LM aux économies ouvertes
qui généralise la théorie Keynesienne à la dynamique monétaire, aux taux de change et aux marchés des
capitaux.

SECTION 1= RAPPEL SUR LE MODELE IS-LM EN ECONOMIE FERMÉE

A) L’architecture du modèle

LE MODÈLE IS/LM
Ce modèle est une approche de l’équilibre macroéconomique de court terme. Il insiste sur le rôle de la
demande agrégée et son impact sur l’équilibre macroéconomique de court terme.
Par raport à la macro néoclassqiue, le modèle iS/LM introduit trois hypothèses :
a) Les prix sont rigides à courts termes
b) Le TI est une variable du marché financier (bien d’investissement) et du marché monétaire.
c) Les anticipations sur le niveau des variables futures affectent le niveau des variables présente.

La demande agrégée ou demande globale est :


DG = C(Y) + I(i) + G = Y
 C : la consommation augmente avec le revenu disponible (Y - T : revenu – impôts)
Pour simplifier, on ne tient pas compte du fait qu’elle diminue quand le taux d’intérêt i augmente.
 I : l’investissement dépend du taux d’intérêt i.
Dans la réalité, il dépend également du revenu (ou production) Y, et plus précisément du revenu anticipé.
Pour simplifier, on ne tiendra pas compte pour le moment de cette variable
 G : dépenses gouvernementales (exogènes).

1. La courbe IS

L’investissement est fonction du taux d’intérêt on veut


investir car le taux est très faible. Dans la théorie
classique l’investissement dépend de l’épargne et de
l’investissement. Les deux mesures se croisent. Mais
dans la théorie néo classique cela ne se produit pas et
l’investissement dépend juste du TI.

La consommation selon Keynes st fonction du revenu


disponible national (cad on retranche les impôts)
multipliée par la propension marginale à consommer comprise entre 0 et 1. => C= c(Y-T)+C0
 I= I0-gi avec g>0
 G=G0
 T=tY+T0 ; avec 0 < t < 1 probleme qui va se poser en frane avce la covid les recettes sont plus
faibles et les dépenses sont beaucoup plus importates couvertes logiquement par les impots
(or les impots rentreront peu car activité faible) ce qui engendre une hausse de la dette.

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La courbe IS : exprime les valeurs de I et de Y qui correspondent à une valeur d’équilibre sur les
marchés des services.
 Équilibre sur IS :
Y=C+I+G=DG
Y=+c(Y-T)+C0-gi+I0+G
Y=c(Y-(tY+T0))+C0-gi+I0+G
Y=(c-ct)Y-cT0+C0-gi+I0+G
Gi=-cT0+C0+I0+G-Y(1-c+ct)
 I=

La pente de courbe IS est ; avec g > 0 et 0 < t et c < 1.

2. la courbe LM

Exprime toutes combinaisons de producton/revenu et de taux d’intérêts nationales qui correpondent


à l’équilibre sur marché de la monnaie.

L1=L1(Y)
 Demande de liquidité. Il faut garder de la monnaie pour réaliser une transaction rapidemment.
Fonction du niveau d’activité. Plus il y a d’activités plus on aura besoin de ce type de monnaie
pour réaliser des transactions.
 Keynes nous dit qu’il y a une troisième raison de garder de la monnaie (apres le motif de
transaction et le motif de précaution) : les agents économiques vont garder de la monnaie
pour elle-même (elle peut etre demandée comme un bien), on n’est pas intéressés par les
placements et on veut la garder, cette monnaie de spéculation va dépendre des rendements
des placemments (exemple actuellement la demande de liquidité est plus forte car les
placements ne rapportent rien).

L2= L2(i)
 Fonction du taux d’intérêt.
( )

Avec M, masse monétaire (nominale) et P le niveau des prix (on tint compte du pouvoir d’achat) pour
calculer donc la masse monétaire réelle.

La relation entre i et Y est croissante, quand le revenu national augmente les agents ont besoin de plus
d’espèces pour payer les placements, ils vont donc retirer la monnaie, ce qui va amener un notion de
rareté. Plus l’activité est forte et la monnaie est rare plus le TI a tendance à monter et inversement=
relation positive.
La courbe LM est croissante.

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I=i(Y) est croissante mais de forme particulière car elle est convexe.

im : Trape à liquidité,
iM : taux d’intérêt

Trois phases :
o Trappe à liquidités : le niveau des encaisses
spéculatives est tel que les agents acceptent de les
réduire sans hausse du TI (demande de monnaie
parfaitement élastique à i). Le niveau d’espèce
reveint à compter la monnaie liquide et la monnaie
disponible sur les comptes courants (car la banque
ne peut pas « en profiter » avec ces comptes

o La phase normale : la demande de monnaie est


imparfaitement éllastique à i.

o La phase classique : les encaisses spéculatives sont


nulles, aucune augmentataion du TI ne peut donc
dégager d’encaisses supplémentaires (la demande
de monnaie est parfaitement inélastique à i).

Pour une pente donnée, la position de LM dépend de l’offre de monnaie.

 La pente équivaut à = .

On a alors ( ) ()

Avec et > 0 et im < i < iM


et

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3. Le schéma ISLM

Courbe Is décroissante et une courbe LM qui est


croissante. Cet équilibre simultané sue les deux marchés
n’a aucune raison d’être un équilibre de plein emploinet
donc tres probablement situ au dessous du niveau du
produi d’équilibre (si pas au plein emploi c que l’on utilise
pas toutes les capacités de production).
On a Ype= niveau de plein emploi.
Si on utilise pas tot cet emploi c’est que l’on est en
situationde déséquilibre et que l’on tilise pas toutes nos ressources. On va monter le nibeau de produit
pour se rapprocher du niveau de plein emploibet donc du niveau d’équilibre.
On a donc :

B) les politiques conjoncturelles en économie fermée

1. la politique budgétaire

Partir d’une situation, le gouvernement constate que le niveau de plein emploi n’est pas atteint, il y a
des équipements qui ne sont pas utilisés par exemple ; il va donc agir sur plusieurs variables : le niveau
de dépenses publiques G en l’occurrence, il aurait aussi pu modifier son taux d’imposition et des
prélèvements autonomes.

On augmente donc les dépenses sans augmenter les recettes. Si on augmente de deltaG, déséquilibre
qui va stimuler les dépenses, IS0 se déplace vers la droite crée IS1 et ainsi on établie un nouveau
niveaud’équilibre E1 ainsi qu’un nouveau niveau de production Y1. Si le taux d’intérêt augmente suite
à la hausse de G (effet d’évistion une partie de la dépense privée va être replacée par de la dépense
publique) on aura ensuite i1, le niveau de produit national que l’on va atteindra (Y2) va etre plus haut
que Y1. Point du nouvel équilibre E2 > Y0.

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 stimulé le produit pour réduire le plein emploi, létat qui a augmenté G a du emprunter sur les
marché et a crée une plus grande rareté relative de la monnaie traduisant une hausse des TI.

2. la politique monétaire

Situation d’équilibre,politique monétaire qui consistera à augmenter la monétaire nominale.

Sitaution de sous emploi. On alimente de marché n monnaie nouvelle il ya d’avantage de monnaie


disponible, le « pix de la monaie » (le TI) va baisser, ce qui va favoriser l’inevetissement, c’est qui
explique que LM se déplace evrs la droite et que l’on atteigne un niveau d’actcité supérieure, car plus
d’investisssement et donc moins de sous emploi. Ici on ne contreole pas ce qui va se passser on ne fait
que baisser les taux ais on ne peut anticiper le comportament des agents privés avec leur emprunt
dans un secteur ou un autre, sachant que les entrepeuneurs ne sont pas forcément optimiste et
sachant que les TI baissent c’est sige d’une mauvaise situation économqiue (fausse bonne
opportunité ? qui traduit un manque de croyance en une croissance forte dans l’avenir).

MENER UNE POLITIQUE BUDGÉTAIRE ET MONÉTAIRE EN SIMULTANÉ. ( ‼ ‼ ‼politique conjoncturelle)


En augmentant les deux c’est la masse de monnaie supplémenaire qu va financer les dépenses
publiques supplémentaires. Inetresabt car cela permet de ne pas emprunter et de ne pas connaître
d’effets d’éviction. Ce que recommandeun certain nombre d’acteurs aujourd’hui. Eviter aussi le coups
de financement de l’état lorsqu’il s’endette (les TI).

3. signification de la pente des courbes IS et LM

S’interroger sur l’efficaciés des politiques que l’in va mener. Sur la signification de la pente des courbes
IS et LM.
 Quand la politique monétaire ne marche pas :
o IS « verticale »(plus ou moins provhe de la verticale car elle ne peut pas être totalemnt
verticale) : les firmes réagissent très peu aux variations du TI, politique inéfficace. Et
les agents économiques épagent relativement beaucoup, toute injection d’argent
dans l’économie va se traduire par une hausse de l’éparg,e plutôt qu’une hausse de la
demande.
o LM « horizontale » (proche de la trappe à liquidité): les TI sont proches de zéro ;
signifiant que toute action sur le TI va produire un tres faibe effet sur le niveau
d’activité, modifie quasi pas la demande de monnaie de spéculation.

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SECTION 2= LA COURBE BP

Qui représente l’équilibre extériur de notre pays. BP comme balance des paiements. C’est aussi un
equilibre comptable (compte de transactions courantes), où l’on inscrit les transactions réelles avce le
RDM (revenus pprimaires et secondaires avec le RDM et les revenis secondaires reversés par les
administrations).

A) Présentation de la courbe BP
1. Les variables explicatives de la balance des paiements

On peut décomposer la balance des paiements en plusieurs niveaux : le solde commercial, le solde des
biens et services, le solde des transactions courantes, la capacités des revenus et capacité de
financement (sortie et receettes sur l’extérieur). On peut intégrer les IDE pour obtenir la balance
globale pour rendre compte toud les placements à l’étranger.
En France par exemple le solde biens et services est toujours négatifs. La France est en déficit pour les
biens avec pratiquement tout le monde (All, Pays-B, Chine, UE, zone euros…).Sauf pour les USA et le
RU.

Présentaion de la courbe BP :

BP= BTC + BMC = 0 à l’équilibre


 on considère BTC : solde de la balance transaction courantes et BMC, plutôt financire va
représenter la balance des mouvements de capitaux.

BTC = EXP – IMP + RRDM


 (revenus nettes en provennace du RDM).

EXP= EXP (q ;YE)


 Les exportations : fonction du taux de change réel et du niveau d’activité à l’étranger. Plus les
étranger s’enrichissent plus ils seront amenés à consommer nos produits= forcément une
influence étrangère sur nos exports.
Avec : 𝜹𝑬𝑿𝑷/𝜹𝒑 > 𝟎 et 𝜹𝑬𝑿𝑷/𝜹𝒀𝒆 > 0
 EXP= x1.q + x2.YE
Avec x1 > 0 et x2 > 0

IMP= IMP(q ;Y)


 Cette fois les importations ne dépendent pas de ce font les étrangers mais vont dépendre de
notre production intérieure (besin d’acheter à l’étranger pour produire) et donc les
importations dépendent du produit national.
𝜹𝑰𝑴𝑷 𝜹𝑰𝑴𝑷
Avec < 𝟎 et >𝟎
𝜹𝒒 𝜹𝒀
 IMP=h1.q + h2.Y
Avec h1 < 0 et h2 > 0

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Si à un moment donné Sprivée=Iprivé et donc
expression négative alors le solde extérieur
sera négatif. Relation entre le solde de l’état
et dépense publique et le solde extéririeur. Si
S=I c’est le déficit/solde public qui fait le
déficit ou le solde du commerce extérireur
(déséquilibre extérieur extêmemnt corrélé
avec le déficit de l’état). Notre pays sera en
déficit extérieur si notre gouverement sera
en déficit pour ses dépenses.

BMC= BMC (i ; iE)


 Balance des mouvements de flux de capitaux qui va introduire les flux financiers (i : TI
nationale ; iE : TI étranger).

BMC=BMC (i ; iE+ê) avec ê= (eA-e)/e


 Il faut tenir compte de l’évolution des changes donc quand je place à l’étranger. Tenir compte
de la variation du change (ê : variation anticipée du taux de change ; e : taux change courant ;
eA : taux change anticipé dans l’avenir).

BMC= k.(i-iE +ê) avec k > 0

2. Construction de la courbe BP

La BP est croisante car un pays qui connaitrai


une augmenation de son activité va
nécéssairement importer d’avantage. Et donc
notre BC va se retrouver en déficit, seul moyen
de finencer le déficit est d’emprunter à
l’étranger et donc d’attirer les capitaux venant
de l’étranger et pour se faire il faut que le TI soit
plus élévé chez nous pour provoquer un
mouvemen de capitaux, les étrangers vont
donc venir financer le supplémment

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d’importation. On aura une relation positive entre le niveau d’activité Y et le TI. Cela se vérifiera à
travers les calculs précédents.
3. Signification de la pente de la courbe BP

La pente va dépendre très largement dela


valeur de k, qaund k sera très grand on
tendra vers zéro et si k est tres petit on aura
1/k et k qui tends vers l’infini, inflluence sur
la forme donc de BP.
Pour une courbe BP tres pentue une
varitaion de Y (delta Y) va entrainer une
énorme variation de i (BP1). Au contraire si
BP est peu croissante une meme variation de
Y va entrainer une variation de i (delta i2)
beaucoup plus faible (voir BP2). Les varaiation du TI vont donc avoir une tres forte influence sur les flux
internationaux, car ils vont agir sur lrs flux de capitaux.

o Les capitaux peuvent être immobiles : cas où k → 0.


BP = (x1.q+x2.YE) – (h1.q+h2.Y) + RRDM + k.(i-iE+ê) = 0
Les capitaux au niveau mondial sont quasiment immobiles. Plus de flux de caitaux, BP se
résume à la balance courante cad à la balance réelle. La relaton entre i et Y va etre verticale,.
o Les capitaux peuvent être parfaitement mobiles : k → l’infini.
I= iE – ê + (1/k).(-x1.q-x2.YE+h1.q+h2.Y)
On a ici une courbe horizontale car Y disparait complètement de l’équation de la courbe BP.
o Les capitaux peuvent être imparfaitement mobiles :
I= iE – ê + (1/k).(-x1.q-x2.YE+h1.q+h2.Y)
Et donc on a une realation croissante qui le sera d’autant plus quand k sera faible et d’autanat
moins quand k sera élevé. Et donc la pente = h2/k.

B) L’équilibre macroéconomique en économie ouverte

1. Ajustement en régime de changes fixes

Régime de change fixe : les autorités monétaire s’engagent à maintenir cette parité systématiquement
Imaginons qu’une économie se trouve en déficit extérieur, l’équilibre intéririeur de l’économie (point
d’intersection entre IS et LM) correspond à un déficit extérirur si il est en dessous de le courbe BP, dans
cette situation spontannémént la monnaie va avoir tendance à se déprecier mais on est en régime de
change fixe donc la BC va intervenir pour maintenir le marché des changes, elle va demander se
monnaie nationale dans la même proportion et va en échange offrir des devises (la masse monétaire
va se contracter) et la courbe LM va se déplacer vers la gauche, l’opération se poursuivra tant que la
BC n’aura pas atteint son objectif fixé.

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Ici on est en déficit extérieur. On octroi de la masse monétaire dans l’équation, on mesure l’impacte
d’une variation de la masse monétaire. Mesure qui va aussi viser à stabiliser la monnaie, le ti augmente
et donc le niveau ‘activité baisse donc le chomâge augmente. → exemple de contrainte à
l’appartenance à un régime de change fixe. En relevant le niveau d’activité intérieur on réduit aussi les
imports.

Si on est en excédent extérieur, la BC doit


encore intervenir car elle s’ets engagée à
maintenir sa monnai été cette dernière ne
doit pas s’apprécier. La BC va donc offrir sa
propre monnaie (imprimer ou créer de la
monnaie) utiliser cette monnaie pour acg-
heter des devises sur le marché des changes,
au fur et à mesure l’appréciation diminue et
on retourne vers un taux de change fixé à
l’origine.
En régime de chnage fixe il est donc plus intérressant d’être en excédent, profitable pour l’emploi et
stimuler l’économie.

2. L’ajustement en régime de changes flottants

Régime aujourd’hui universel (euros, dollars, yuan..), plus ou moins flottant car encore qqn
interventions. La BC n’inerviendrait donc pas cette fois. Si on est déficit la monnaie va se déprécier,

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Le taux de change nominal va augmenter et alors le taux de change réel aussi, la monnaie va se
déprécier, on voit un équilibre simultané à E0 et E1 (sur LM, IS, et BP) donc à ce momment le taux de
change ne bouge plus et il n’y a plus de déficit extérieur. Ce qui entraine plus de X moins de M, hausse
du TI lié au niveau d’activité, deande de monnaie auglente car on produit plus donc hausse e la
demande de lamonnaie (TI), déficit extériur est donc résorbé. Niveau d’activité supérieur avec la
monnaie dépréciée.

En situation d’éxédent extérieur, avec E0 > BP,le


taux de change va spontnanémmet se modifer, la
monnaie va donc s’apprécier, le taux de change
va donc diminuer entrainant un déplacement de
IS vers la gauche car la variable diminue ansi
qu’un déplacement vers la gauche de BP
également.
Alors BP1=E1=IS1 (même niveau d’équilibre mais
pas valeurs égales) qui nous donne une baisse du
niveau de prodution (Y1) ainsi qu’une baisse du Ti
(résultata de la faible activité), le niveau se
stabilise donc à un niveau inférieur.

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CHAPITRE 4= POLITIQUES BUDGÉTAIRES ET MONÉTAIRES EN
ÉCONOMIE OUVERTE

SECTION 1= POLITIQUES CONJONCTURELLES EN ÉCONOMIE INSULAIRE

I) Politiques conjoncturelles en régime de change fixes

Une économie peut tres bien fonctionner en déficit, la balance commerciale américaine depuis
presque 40 ans est en déficit. Elle tient avec des entrées de capitaux quasi égales corespondant à
l’entrée de devises sur le marché de capitaux ; Les americains utilsent leurs dollars pour acheter des
produits aux européens, aux chinois ect, ces pays de retrouvent avec des excédents commerciaux donc
ils les placent aux USA en achetatnt par exemple des bons du trésor, des obligations, ils vont dépenser
le dollar dans l’économie américaines, ces dollars vont ensuite revenir aux méanges qui eux vont
reconsommer des produits chinois et donc : ca recommence.

A. La politique monétaire

Ici k tend vers zéro et donc la courbe BD tend ver l’infini on a affaire à une courbe verticale puisqu’il
n’y a pas de capitaux qui circulent, les courbes IS et LM sont réciproquement décroissnte et croissante.
On mène donc une politique monétaire cad que l’on augmente la masse monétaire en circulation avec
∆𝑀 > 0. Que va-t-il se passer ?

La courbe LM va se déplacer vers la droite (comme dans une économie fermée), le but ici est de
déplacer Y0 vers la droite et obtenir Y1 niveau de production plus élévé, avec un TI plus élévé. Mais on
a toujours E1 qui est sous la courbe BP : équilibre intérieur mais pas extérieur, la monnaie se déprécie,
Défcit commercial car on augmente la masse monétaire donc plus d’importations mais pas plus
d’exportatios donc on est bien en déficit extérieur, lla BC va intervenir créer de la monnaie et rachter
ses devises ect (procédure classique de taux fixes), jusqu’à ce qu’on retouve un équilibre sur les trois
marchés, un même niveau LM sur les marchés. E 0 équilibre entre LM,BP,IS. Par ailleurs l’opération ne
représent aucun intérêt pour Y qui reveint à son niveau initial Y0 ainsi que pour le TI, mais à la ifn de
l’opération le niveau d’emploi et de monnaie est toujours le même mais on a perdu es réserves de
devises pour racheter la monnaie. Ona crée de la monnaie pour la détruire aussitôt rt revenir à notre
niveau d’équilibre inital : inutile.

La conclusion est qu’en économie insulaire (où on échange que des biens et services avec l’extérieur),
la politique monétaire est inefficace pour relancer l’économie. La poltique monétairene sert qu’à
stabiliser le taux de change (ce qui ets très différent de l’économie fermée).

Situation
d’équilibre type

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B. La politique bugdétaire

On part toujours d’une situation d’équilibre mais de sous emploi. Les agents économiques veulent
stimuler l’économie. On va augmenter les dépenses publiques de ∆𝑔, on imagine donc que l’onn veut
atteindre un niveau d’emploi Y plus élevé (on pourrait sois augmenter les dépenses publiques sois
baisser les impots).
On augmente G donc, la courbe IS se déplace vers la droite, on va atteindre un niveau d’équilibre
intérieur correspondant un niveau supérieur de produit
national Y1. On a d’avantages d’échnages dans l’économie,
mais cet équilibre intérieur est un déficit extérieur, les
agents économiques sont un peu plus riches tendent donc
à consommer de l’import, la monnaie se déprécie, la BC
intervient et veut rétablir les changes fixes (procédure
habituelle devise/monnaie), elle rend plus rare sa monnaie
pour que sa monnaie s’apprécie on contrôle donc la masse
monétaire et on arrive à 𝑀 − ∆𝑀, LM se déplacer vers la
gauche on continue l’opération jusqu’à retrouver une situation d’équilibre avec son taux de change
fixe initial.

Le gouvenenment qui voulait stimuler l’économie a augmenté G, suite aux opérations on retrouve à
l’équilibre un même niveau Y0 mais on fait face à un nouveau TI i2 (suite au déplacement de LM).
Résultat des courses la politique bugétaire n’aura servie à rien car elle aura été neutralisée par la
politique monétaire de stabilisation.
CCL : en régime de change fixe en économie insulaire, la politqiue budgétaire est inefficace.

Dans a zone euro les choses seront un peu différentes car si le plan de relace a lieu le gouvernement
va injecter des milliards dans l’économie, ces milliads vont arriver dans les poches des francais, cet
afflux d’euros va se traduire par une augmentation des imports (essentiellement de l’import
européen), ce qui va se passer c’est que les euros qui ont en France vont aller chez ses voisins
allemands, italiens ect, ces euros vont sortir du territoire et vont itomatiquement réduire la masse
monétaire. À l’arrivée si on a moins de monnaie, ona moins de monnaie dans l’économie et on
retourne donc au point initial. Donc la relance prévue n’a donc pas d’intérêt pour nous mais pour nos
voisins, on va financer cette relance avec de la dette extériure, à court terme la France va pouvoir faire
revenir ainsi les eros qui sortent dans l’économie et relancer l’économie mais avec donc une dette plus
lourde qu’il faudra rembourser un jour à long terme …

C. Dévaluation de la courbe en J

Cad dévaluer la monnaie, consiste à modifier la taux de change officiel et du niveeau des activités à
l’étranger. Si on dévalue la monnaie, en augmentant notre taux de change nomianle à l’incertain, notre
taux de chnage va augmenter et nos importations vont baisser : on va donc améliorer nos échanges
extérieurs.
Dans léquation de BP on va augmenter le TC et la courbe devra donc se déplacer vers la droite, on part
d’une sitation d’équilibre de sous emploie et cette fois les autorités ne vont pas jouer sur la masse
monétaire ni sur les dépenses publiuqes car ces deux mesures ne marchent respectivemment pas. On

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peut modifier le taux de change à l’incertain cad baisser brutalement la monnaie, la dévaluer. BP et Is
vont se déplacer vers la droite. On va se retrouver sur un niveau d’activité plus élévé et donc un nouvel
équilibre, grâce à la dévaluation, plus de production nationale et donc plus d’export et on importe
moins= cercle positif, qui fonctionne en régime de change fixe avec immobilités des capitaux.

Attention aux élasticités critiques, dans les économies développées les élastcités sont faibles ce qui
veut dire que X et M sont peu sensibles au taux de change, mais en revanche une grande sensibilité au
niveau des activités, la dévaluation risque ici d’eyrainer des effets négatifs. Si les élasticités sont faibles
on va provuqer une dévaluation de la monnaie E va augmenter mais X va augmenter très peu par
contre notre monnaie va s’affaiblir (état donné la hausse de E) et nos importations vont coûter très
chèr, monnaie plus faible, plus d’euros pour une même somme, on importe toujous les mêmes
quantités mais avec une monnaie faible donc en valeur elles vont coûter bcp +.

La dévaluation va donc entrainer un gros effet sur M → dégradation de la balance commerciaale qui
s’exprime au travers de la courbe en J.

On attends de la dévaluation/dépréciation : une


réduction des prix des exportations ainsi qu’une
ugmentation du prix des importations. À l’arrivée
on a alors sois une réduction du déficit sois un
excédent commercial.
La courbe en illustre la rigidité de X et M qui ne
réagissent pas à la dévaluation de la monnaie. Elle
essaie d’évaluer des effets d’une dévaluation
(pour réduire un déficit par exemple).

On va d’abord observer des effets prix (X moins


chères et M plus coûteuses) ensuite (le temps que
notre économie s’adapte) on remplace les
importations par de l’activité nationale, quand l’économie s’adapte la balance commerciale devient
moisn négative voir même positive, on a donc l’effet volume, on exporte mieux et on importe moins
on transite vers la balance positive cad l’excédent commercial.

On a des effets direts (qui jouent direcetement sur le coût de ce que l’on importe) et des effets
indirects : si on continue à importer plus chèr cela se répercute sur les prix intérieurs (ex : pétrole
augmente :essence ; le prix du billet de bus augmente) → effet d’inflation, autre effet, étant donné
que l’on paie plus cher les M, on va consacrer une part des activités à l’étranger et donc moins
d’importance aux produits nationaux → réduit le PIB national → effet de récession.

Ensuite apparaisssent les effets posistifs, mais combien de temps dure le temps d’adaptation de
l’économie à l’adapttion ! (ce qui peut durer 10 ans comme 10 mois aussi pur cela que quitter la zone
euros et déprécier brutalement est jugé très risqué).

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II) Poliique conjonctuelles en régime de change flottants

A) La politique monétaire

On part d’un équilibre de sous emploi, les autorités


décident d’augmenter la masse monétaire en
circulation (∆𝑀), en chnage flottants les action aront un
effet sur la taux de change à l’incertain (sur le taux
d’intérêt), sur IS (plus de X moins de M), sur LM (action
de la BC), sur BP (la monnaie qui se dépprécie). LM se
déplace vers LM1 la monnaie se dépprécie et nous
sommes en déficit budgétaire, IS et LM se déplacent à
droite. On décompose les effets, en régime de channge
flottants la politique monétaire est très efficace
puisquelle provoque une d épréciation de la monnaie elle stimule les exportations et don stimule le
niveau d’activité et donc l’emploi.

B) La politique buggétaire

On part d’une situation d’équilibre et on va augenter les


dépenses publiques de ∆𝑔. On va produire des effets sur
la taux de change car on dépense plu,s on importe, la
monnaie va se dépécier dans BP et dans IS : effet sur X et
M, après la hausse des dépenses la courbe IS va encore se
déplacer ainsi que la bourbe BP car les dépenses
publiques provoquent un premier déplaceùet et les
importations un deuxiéme, le gouvrenement décide
d’aumenter g, on est en déficit extérieur, la monnaie se
dépprécie, on déplace les courbes jusqu’à ce qu’elles se
rencontrent en un point et on arrive à un nouveau point
de stabilité E2 avec un niveau d’activité plus élévé (au total on produit d’avantage et on mporte
d’avantage).
Ici encore la politique bugdgétaire ets très efficace.

Une économie insulaire ne prétend pas représenter la réalité car tous les pays échangent des capitaux
mais le cas théorique est intérressant car il permet d’insister sur l’équilibre commercial, l’équilibre
commercial est le seul à être pertinenet, certes les effets à court terme sont interressants mais il faut
aussi penser au long terme avec justement le remboursement de la dette. A moyen terme il faut viser
léquilibre commercial c’est ce que l’on représente dans une économie insulaire.

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SECTION 2= POLITIQUE CONJONCTURELLE ET MOBILITÉ PARFAITE DES CAPITAUX

On est dans une situation où les capitaux circulent parfaitement : on ets dans une sitaution plus
réaliste. L’économie de la zone euro par exemple ets uen économie où les capitaux circulent
parfaitement. Ils circulent très vite notamment avec les moyens numériques qui permettent de
déplacer les capitaux en moins d’une seconde d’un point à l’autre du globe.

I) Politiques conjoncturelles en régime de changes fixes


A) L’inéfficacité de la politique monétaire

On part d’une sitaution d’équilibre où BP ets horizontale car Y n’intervient pls dans BP, il se situe
désormais au niveau du TI mondial car onna posé I0 :
taux à l’étranger. Hypothèse d’une situation
simultanée intérirur et extérieur mais que c’ets un
équilibre de sous emploi les autorités vont sonc
stimuler l’économie en créant de la monnaie. Si l’on se
trouveen dessous de BP cela justiifie un déficit
financier, on est en chage fixe en double déficit :
financier et commercial.
La BC va offrir des devises (créer de la monnaie pour
relancer l‘activité) et demader sa propre monnaie
qu’elle va détruire ect.. jusqu’à ce que l’équilibre soit restauré. Signification : la BC a revenueau point
de déart et a détruite toutes ses réserves de devise…
Politique monétaire et une opération inutile en change fixe quand les capitaux circulent librement ;
aussi inéfficace dans une économie insulaire que dans une économie où les capitaux cirulent
librement.

LE TRIANGLE D’INCOMPATBILITÉ DE MUNDELL


Il dit qu’on ne peut pas être en taux
de change fixe, mener une politqiue
monétaire autonome et liberté de
circulation des capitaux.
→ incompatible
Si on mène une politqiue monétaire
de rrlance on faut baisser les TI, les
capitaux vont sortir du pas et donc le
taux change ne peut pas rester fixe
car la monnaie va se déprécier.

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B) L’efficacité à court terme de la politique budgétaire

La politique budgétaire lorsque les capitaux librement et que l’on est en change fixe, cette politique budgétaire
est très efficace à court terme car elle permet de s’endetter très facilement mais à plus loin terme il faut
rembourser cette dette ce qui remet en cause la politique.

On part d’une situation d’équilibre sur les 3 marchés :

Avec un niveau d’activité 𝑌0 , un niveau


de taux d’intérêt 𝑖0 , on fait l’hypothèses
qu’avec le couple ( 𝑌0 ; 𝑖0 ) on est en
équilibre sur le marché des biens (𝐼𝑆0 ),
de la monnaie (𝐿𝑀0 ), et à l’extérieur on
est sur la courbe BP.

On imagine qu’on mène une politique


budgétaire. Par exemple, le
gouvernement décide d’augmenter ces
dépenses (∆𝐺) sans augmenter les
impôts (𝐶0)

−𝒄𝑻𝟎 + 𝑪𝟎 + 𝑰𝟎 + (𝑮 + ∆𝑮) + 𝒙𝟏 𝒒 + 𝒙𝟐 𝒀𝑬 − 𝒉𝟏 𝒒 − 𝒀(𝟏 − 𝒄 + 𝒄𝒕 + 𝒉𝟐 )


𝒊=
𝒈

Si l’on augmente les dépenses publiques c’est la courbe IS qui va se déplacer à droite car à chaque fois qu’une
des variables exogènes de l’équation de IS augmente ou diminue (quand elle a un coefficient négatif) la courbe
se déplace à droite. Quand on exporte plus la courbe se déplace vers la droite (cf. chapitre 3).
Par exemple si notre monnaie se déprécie alors « q » augmente donc IS se déplace aussi vers la droite.
➔ Tout ce qui agis sur l’ordonner à l’origine de cette courbe en faisant augmenter l’ordonner à origine fait
qu’elle se déplace vers la droite.

Donc quand les dépenses publiques


augmentent « IS » se déplace vers la
droite.

Et donc on se retrouve en situation


d’équilibre intermédiaire car comme on
le voit sur le graphique, il y a équilibre
intérieur mais pas d’équilibre extérieur
car 𝐸1 se situe au-dessus de BP.
➔ On est en excédent extérieur

On est en excédent extérieur car il y a 2 événements cacher, on a simultanément un excédent et un déficit. En


augmentant les dépenses publiques le gouvernement va augmenter la demande globale dans l’économie donc
on va importer des B&S de l’étranger en plus grande quantité.
➔ Il y a donc un déficit commercial
Mais en augmentant ces dépenses le gouvernement créé un besoin de financement supplémentaire car elles ne
sont pas financées par l’impôt, ce qui fait augmenter les taux d’intérêts. Cette hausse de taux d’intérêt va attirer
des capitaux étrangers dans notre économie pour financer la dépense publique (ils achètent des obligations de
l’état).

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➔ Ces entrées de capitaux (libres) vont largement dépasser le déficit commercial, provoquant un excédent
extérieur (excédent financier).

A la suite de cette opération notre monnaie tend à s’appréciée (conséquence de l’excédent extérieur) mais
comme on est dans un système de change fixe la banque centrale doit intervenir pour offrir la monnaie nationale
sur le marché des changes jusqu’à la stabilisation du taux de change.

La banque centrale va créer de la monnaie


(augmentation de ∆𝑀), déplaçant la courbe
LM vers la droite également, ce qui fait que
l’on retrouve un équilibre simultané, et
donc une stabilité du taux de change.

Résultat, notre économie s’installe sur le


point d’équilibre 𝐸2 qui correspond à un
niveau d’activité supérieur à 𝑌0 .

Résumé :
On a décidé dans un premier temps
d’augmenter les dépenses publiques ce
qui provoquer le déplacement de IS vers
la droite (-> 1) avec un point d’équilibre
intérieur 𝐸1 (= excédent extérieur).
Ensuite la banque centrale intervient
pour stabiliser la monnaie qui tend à
s’apprécier (relance monétaire)
provoquant un déplacement de la
courbe LM vers la droite (-> 2) avec un
équilibre simultané 𝐸2 qui correspond
au niveau d’activité 𝑌2 (niveau d’activité
supérieur à celui initial)

Quand on est dans la zone euro les choses se passent un peu différemment, si le gouvernement Français veut
mener une politique de relance en augmentant ces dépenses publiques (avec financement français et
européens). La majorité du financement est français donc la dette augmentera, ce qui provoquera l’arrivée des
capitaux étranger (souscription d’obligation), et donc la masse monétaire française va augmenter, et diminuer
dans les autres pays européens. Mais tous ces capitaux entrés en France sont des prêts donc il va falloir
rembourser avec des impôts, ce qui risque de provoquer l’effet contraire c’est-à-dire un déplacement vers la
gauche de IS. Donc à court terme ça fonctionne très bien mais à long terme il y a un effet rétroactif.

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C) Les conséquences d’une variation du taux d’intérêt

On est dans contexte de mobilité parfaite des


capitaux ce qui veut dire que le taux d’intérêt
qui s’applique à notre économie est le taux
d’intérêt mondial.

Sur le graphique nous sommes dans une


situation d’équilibre, maintenant on imagine
que le taux d’intérêt à l’étranger se modifie
(∆𝑖𝐸 ). Par exemple, les USA mènent une
politique de rigueur (politique de restriction
monétaire) les taux d’intérêts augmenteront
aux USA, ce qui les feraient augmenter sur
l’ensemble des marchés financiers mondiaux car
les USA y participent fortement.

Imaginons qu’à la suite d’un événement quelconque le taux de référence au niveau mondial monte ;

Immédiatement notre économie se retrouve


en déficit extérieur car notre équilibre
intérieur 𝐸0 est en dessous de BP. La hausse
du taux d’intérêt à l’étranger attire les
capitaux nationaux (donc ils sortent de notre
économie), entrainant une dépréciation
monétaire.
Avec le système de change fixe la banque
centrale doit stabiliser notre monnaie en
reprenant une partie de la monnaie offerte
sur le marché pour la réinjectée dans
l’économie nationale. On réduit la masse
monétaire de ∆𝑀 jusqu’à la stabilisation du
taux d’intérêt.

Conséquence : la courbe LM se déplace vers la


gauche pour se trouver en équilibre 𝐸1 avec un
niveau d’activité bien inférieur à celui initial. La
courbe BP quant-à-elle ne bouge pas car le taux
d’intérêt a été ramener à celui initial de manière à
ce qu’il n’y ai plus de déséquilibre avec le reste du
monde.

En ramenant notre taux d’intérêt à celui national,


on supprime les flux de capitaux qui sortaient.

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Lorsque l’on est en change fixe et que les
taux d’intérêts augmentent à l’étranger
c’est une mauvaise nouvelle pour notre
économie parce que cela signifie que l’on
va devoir contracter notre masse
monétaire.

Face à cette hausse du taux d’intérêt on


pourrait imaginer une autre option,
augmenter les dépenses publiques pour
attirer simultanément des capitaux dans
l’économie, et relancer l’économie malgré
la récession créée par la contraction de la
masse monétaire. De cette manière on va
Mais la conséquence est que les dépenses publiques ont augmenté garder notre niveau d’activité initial.
donc on est dans une économie plus publique que privée. Et on sait
que de manière générale la productivité est moins importante dans le secteur public (pas vrai tout le temps).

II) Politiques conjoncturelles en régime de changes flottants

Les effets observés en change fixe sont souvent le contraire de ceux observés en change flottante. Avec
l’hypothèse de la mobilité parfaite des capitaux on avait remarqué que :

Changes fixes Changes flottants


Politique monétaire Totalement inefficace Efficace
Politique budgétaire à court Très efficace à condition de Inefficace
terme s’endetter

A) L’efficacité de la politique monétaire

On part du même point de départ, c’est-à-dire qu’on a une économie en équilibre sur les 3 marchés, mais on fait
l’hypothèse que c’est un équilibre de sous-emploi et que les autorités vaudraient augmenter le niveau d’activité
pour réduire le chômage.

La banque centrale augmente sa masse monétaire, soit ∆𝑀 une valeur positive, ce qui va provoquer une baisse
du taux d’intérêt (stimule l’investissement privé) et augmente le niveau d’activité, et donc la courbe LM va se
déplacer vers la droite.

A partir du moment où l’on va augmenter la masse monétaire et baisser le taux d’intérêt il va y avoir un impact
sur l’équilibre extérieur :
- Diminution du taux d’intérêt = perte de capitaux = déficit financier
- Hausse de la masse monétaire = dépense supplémentaire = importation = déficit commercial
Il y a donc un double déficit qui va apparaitre et provoquer une dépréciation de notre monnaie, « q » va
augmenter de ∆𝑞, pour rappel :

𝒆 × 𝑷𝑬
𝒒=
𝑷

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Ce qui va donner : On voit que l’économie est en déséquilibre
extérieur, la quantité de monnaie a augmenté,
l’équilibre intermédiaire est 𝐸1 qui correspond
à un taux d’intérêt plus bas (perte de capitaux)
et un niveau d’activité plus élever
(importation).
Tout ça joue à la baisse sur la valeur
monétaire, elle va se déprécier et le taux de
change à l’incertain va augmenter, et donc BP
va se déplacer vers la droite même si ça ne se
voit pas comme la droite est horizontale.

Cependant IS va aussi se déplacer vers la droite


comme on exporte plus avec la dépréciation de
la monnaie, et moins importer.
Tant que l’on ne retrouvera pas l’équilibre sur les 3 marchés la monnaie continuera à se déprécier, stimulé nos
exports, et diminué nos imports. Résultat :

On va donc obtenir un nouvel équilibre en 𝐸2 avec


un niveau de production 𝑌2 supérieur à celui initial
mais avec le même taux d’intérêt que celui initial.

On peut donc dire qu’en régime de change flottant


la politique monétaire apporte de très bons
résultats puisqu’elle revient à provoquer une
dépréciation de la monnaie permettant que
déplacer IS vers la droite.
➔ C’est la politique des USA

B) L’inefficacité de la politique budgétaire

Encore une fois on part d’une économie en équilibre de sous-emploi, on veut augmenter le niveau d’activité.
Alors l’état va augmenter ces dépenses de ∆𝐺 (positif).

IS va donc se déplacer vers la droite, créant


un nouveau point d’équilibre 𝐸1 avec un
niveau de taux de change et de production
plus élever.

Il y a 2 phénomènes qui coexiste :


- Un déficit commercial
- Et un excédent

Le déficit provient du fait qu’en augmentant


les dépenses publiques une partie d’entre
elle va se porter sur les importations, créant
un déficit commercial.

Mais il faut les financer ces dépenses par de la dette, donc l’état va créer une demande supplémentaire faisant
augmenter le taux d’intérêt en attirant les capitaux étrangers, ce qui va faire s’apprécié sa monnaie, et donc le
taux de change à l’incertain va diminuer c’est-à-dire que « q » va évoluer vers "𝑞 − ∆𝑞" ce qui va freiner les
exportations, et stimuler nos importations. Ce qui aura pour conséquence de faire aller vers la gauche la droite
IS jusqu’à la situation d’équilibre :

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Au final, on reste au même point d’équilibre
qu’initialement, donc il y a aura la même production
et le même taux d’intérêt.
➔ Comme on revient à la situation initiale, on
peut donc dire que les politiques
budgétaires sont inefficaces.

C) Le policy mix (politiques conjoncturelles conjointes)

Il consiste à la fois mener une politique monétaire et les dépenses publiques simultanément de manière à faire
financer les dépense par le supplément de monnaie.

On est encore une fois en équilibre de sous-emploi, et on imagine cette fois que le gouvernement simultanément
augmenter ces dépenses et sa masse monétaire, c’est ce que font beaucoup les États-Unis.

Conséquence : la courbe IS se déplace vers la droite et pareil pour celle LM, donc elles se retrouve à un niveau
d’équilibre 𝐸1 qui est stable car on a le même taux d’intérêt. On peut donc dire qu’en augmentant les 2
simultanément on évite la dépréciation/appréciation de la monnaie.

D) Les conséquences d’une variation du taux d’intérêt

Imaginons que pour une raison quelconque taux d’interet à l’étranger augmente comme c’était le cas tout à
l’heure.

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On va se retrouver en déficit extérieur car des capitaux vont
sortir de notre économie, notre monnaie va se déprécier et
donc notre taux de change à l’incertain va augmenter (∆𝑞),
ce qui va stimuler nos exportations et diminuer nos
importations. Conséquence la courbe IS va se déplacer, ainsi
que celle BP (mais comme elle est horizontale on ne le voit
pas). Les courbes vont continuer de se déplacer jusqu’à ce
que l’équilibre extérieur soit rétabli (monnaie va continuer de
se déprécier).
Donc une hausse du taux d’intérêt à l’étranger est plutôt une
bonne nouvelle pour notre économie même si l’on perd des
capitaux.

III) Politiques conjoncturelles et mobilité imparfaite des capitaux

Politiques budgétaires et monétaires en économie ouverte, rappel des équations


de courbe :

A) Politiques conjoncturelles en régime de change fixes


1) L’inefficacité de la politique monétaire

Imaginons qu’on se trouve toujours dans un équilibre de sous-emploi 𝐸0 .

Les capitaux circulent imparfaitement car la courbe BP n’est pas à l’horizontale.

Pour la politique monétaire c’est toujours la même chose, le but est d’augmenté la masse monétaire ce qui
va provoquer un déplacement de LM vers la droite, et créé un nouveau niveau de production mais sans
équilibre.

L’augmentation créé 2 phénomènes (1 positif, 1 négatif):

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- Équilibre interne, on peut produire plus
- D’avantage de demande ce qui entraine une hausse des importations, et une baisse du taux
d’intérêt provoquant des sorties de capitaux.
Ce qui entraine une tendance à la dépréciation de notre monnaie.

Comme on est en change fixe la banque centrale doit intervenir, comme sur le marché des changes il y a
beaucoup de monnaie nationale qui est offerte et beaucoup de devises qui sont demandés, elle va offrir
des devises et demander sa propre monnaie (comme elle la possède déjà) pour faire opposition au
fonctionnement du marché. Ce qui va réduire sa masse monétaire, donc elle va reprendre ∆𝑀.

Résultat :
En augmentant la masse monétaire, on se
retrouve en déficit commercial et financier, donc
la monnaie se déprécie et la BC doit intervenir
pour réduire sa masse monétaire dans les
mêmes proportions qu’avant pour revenir à
l’équilibre.

Donc la politique monétaire est inutile dans un


régime de change fixe, au final l’économie
revient à son taux d’intérêt et de production
initiale. Seul la BC perd une partie des réserves
en devises qu’elle possédait.

C) L’efficacité relative de la politique budgétaire

Son efficacité à court terme dépend de la mobilité des capitaux. En économie insulaire la politique
budgétaire est inefficace car ils ne circulent pas du tout.
➔ Plus les capitaux circulent plus la politique budgétaire est efficace car quand ils circulent on peut
emprunter plus facilement à l’étranger

a) Cas d’une mobilité relativement forte des capitaux

Comme les capitaux circulent fortement BP n’est pas horizontale mais s’en rapproche, sa courbe est moins
pentue que celle de LM (sa montre que les capitaux circulent fortement).

Si les autorités décident de mener une politique budgétaire (augmentation des dépenses publiques) la
courbe IS va se déplacer vers la droite, on se retrouve en équilibre intermédiaire (𝐸1 ) avec un équilibre
intérieur seulement (car on est au-dessus de BP et à sa gauche). Conséquence, notre monnaie tend à
s’apprécier car en augmentant les dépenses publiques on a provoqué 2 effets :
- Un déficit commercial

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- Elle crée un besoin de financement dans l’économie qui fait monter le taux d’intérêt et attire des
capitaux étrangers.
Comme les capitaux ont une mobilité forte, beaucoup vont aller dans l’économie, provoquant un excédent
financier plus important que le déficit commercial.

Puis la BC va intervenir car elle ne doit pas laisser la


monnaie s’apprécier en change fixe, elle va offrir sa
monnaie et demander des devises ce qui provoque
un déplacement de LM vers la droite puisqu’on
augmente la masse monétaire. BP va ce déplacer à
droite jusqu’à ce que l’on ait retrouver l’équilibre (
𝐸2 ) sur les 3 marchés.

Donc au final, le taux d’intérêt est supérieur à celui


initial, et le niveau de production est supérieur à
celui initial et à celui en équilibre intermédiaire.

b) Cas d’une mobilité relativement faible des capitaux

S’ils circulent mais faiblement la courbe BP aura une pente supérieure à LM, se rapprochant de la verticale
Si l’on mène une politique budgétaire dans ce cadre ces effets seront limités car en économie ouverte elle

repose sur les entrées de capitaux. On va donc atteindre un équilibre intermédiaire avec un déficit
extérieur parce que l’augmentation des dépenses publiques se traduit par :
- Importations supplémentaires
- Besoin de financement va faire augmenter le taux d’intérêt, et donc attirer des capitaux mais qui
ne circulent pas beaucoup donc en moins grande quantité.

Dans ce cas c’est le déficit commercial qui l’emporte sur l’excédent financier, donc la BC doit intervenir en
créant une demande de sa propre monnaie en échangeant son stock de devise (réduction de la masse
monétaire) pour stabiliser son taux de change. Ce qui aura pour conséquence de déplacer la courbe LM
vers la gauche jusqu’à retrouver l’équilibre (𝐸2 ) sur les 3 courbes.

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On peut donc voir que la politique monétaire a neutralisé celle
budgétaire. Le niveau d’activité attend n’est pas nul car
supérieur à 𝑌0 mais il a diminué par rapport à celui atteint
pour 𝐸1 . Cependant le taux d’intérêt lui est plus élevé que les
2 autres

Plus l’ecart entre 𝐿𝑀0 et 𝐿𝑀1 est grand plus l’effet au final
sera faible.

II) Politiques conjoncturelles en régime de change flottants


A) L’inefficacité de la politique monétaire

C’est toujours pareil, on a un équilibre de sous-emploi et les autorités veulent augmenter la masse
monétaire soit ∆𝑀, la courbe LM va se déplacer vers la droite.

En se déplaçant vers la droite on va créer davantage d’activité puisque l’équilibre intermédiaire correspond
à des taux d’intérêt plus bas (perte de capitaux) puisqu’on augmente le niveau de monnaie en circulation.
Et des importations plus fortes car on augmente le moyen de paiement, les agents vont plus dépenser. Il y
a donc :
➔ Déficit commercial
➔ Déficit financier

Résultat :
Notre monnaie va se déprécier ce qui va jouer sur :

𝟏
𝒊 = 𝒊𝑬 − 𝒆̂ + ( ) (−𝒙𝟏 (𝒒 + ∆𝒒) − 𝒙𝟐 𝒀𝑬 + 𝒉𝟏 (𝒒 + ∆𝒒) + 𝒉𝟐 𝒀) → 𝑩𝑷
𝒌

−𝒄𝑻𝟎 + 𝑪𝟎 + 𝑰𝟎 + 𝑮𝟎 + 𝒙𝟏 (𝒒 + ∆𝒒) + 𝒙𝟐 𝒀𝑬 − 𝒉𝟏 (𝒒 + ∆𝒒) − 𝒀(𝟏 − 𝒄 + 𝒄𝒕 + 𝒉𝟐 )


𝒊= → 𝑰𝑺
𝒈

Pour la courbe BP : la hausse du taux à l’incertain va agir sur les imports et exports

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Pour la courbe IS : elle entraine plus d’export et moins d’imports.

Conséquence :
BP et IS se déplace vers la droite ce qui nous donne un
nouvel équilibre 𝐸2 avec un taux d’intérêt et d’activité
supérieur.

Dans ce contexte la politique monétaire est très favorable


puisqu’elle permet de provoquer une dépréciation de la
monnaie, d’exporter mieux et d’importer moins.

B) L’efficacité relative de la politique budgétaire

Selon la mobilité des capitaux la politique budgétaire sera plus ou moins efficace, puisqu’on est en change
flottant plus les capitaux sont libre de circuler plus la politique est inefficace, et inversement.

a) Cas d’une mobilité relativement forte des capitaux

Comme on le sait dans ce cas la courbe BP est plus proche de l’horizontale et sa pente est inférieur à celle
de LM. On imagine que l’on mène une politique budgétaire, on veut augmenter le niveau d’activité pour
avoir moins de chômeurs. On augmente donc les dépenses publiques, ce qui va faire se déplacer vers la
droite IS ce qui va provoquer :
- On aura une balance commerciale déficitaire car plus d’importation, ce qui tend à faire se déprécier
la monnaie
- Besoin en financement qui fait augmenter le taux d’intérêt et attire des capitaux, ce qui tend à faire
s’apprécier la monnaie.

Comme on est dans un contexte de mobilité relativement forte des capitaux l’excédent financier l’emporte
sur le déficit commercial, donc la monnaie s’apprécie ce qui va provoquer 2 effets :
- La courbe BP va se déplacer vers la gauche (moins compétitif)
- Et IS se déplace vers la gauche (effet sur la balance commerciale, + M et – X)

La monnaie va continuer à s’apprécier jusqu’à l’équilibre sur les 3 marchés.

Résultat :
Au final, on atteint un niveau d’équilibre (𝐸2 ) avec un taux d’intérêt et un niveau d’activité supérieur à 𝐸0
mais inférieur à 𝐸1 .

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b) Cas d’une mobilité relativement faible des capitaux

On sait également que dans ce cas la courbe BP est plus proche de la verticale et que sa pente est supérieure
à celle de LM. On imagine également que l’on est en sous-emploi, et que l’on veut mener une politique
budgétaire pour diminuer le nombre de chômeurs, soit on augmente les dépenses publiques pour relancer
l’économie (∆𝐺).

On a donc IS qui va se déplacer vers la droite créant un équilibre intermédiaire (𝐸1 ), la hausse des dépenses
publique entraine :
- Déficit extérieur car il y a plus d’importation
- Besoin de financement

Comme les capitaux circulent relativement faiblement c’est le déficit commercial qui l’emporte sur
l’excédent financier, et donc notre monnaie va se déprécier (taux de change à l’incertain augmente) ce qui
aura 2 effets :
- BP se déplace vers la droite car plus compétitif
- IS se déplace vers la droite car plus d’export et moins d’import

La monnaie va se déprécier jusqu’à ce qu’il y ait un équilibre sur les 3 courbes

Résultat :
Au final on obtient un équilibre 𝐸2 avec un taux d’intérêt et un niveau d’activité supérieurs aux équilibres
précédents. Donc quand les capitaux circulent peu à l’international la politique budgétaire est très
efficace.

CONCLUSION GENERALE :

Quel que soit la situation en régime de change fixe la politique monétaire est toujours inefficace car elle
stabilise le taux de change (on ne peut pas l’utiliser pour autre chose). La politique budgétaire peut être
efficace à court terme car elle permet un endettement de l’état qui stimule l’économie, mais à moyen/long
terme il faut rembourser donc elle n’est pas efficace.
➔ En change fixe les politiques conjoncturelles n’ont plus beaucoup d’effet ce qui explique pourquoi
on ne les pratiques plus.
Le régime de change fixe est contraignant au niveau macroéconomique car il empêche les gouvernements
d’agir, mais créé un environnement stable en microéconomie pour les entreprises qui importes ou exportes
car il n’y a pas de risque de change (la BC intervient).

En régime de change flottant les politiques conjoncturelles fonctionnent plutôt bien que ce soit au niveau
monétaire ou budgétaire. C’est beaucoup plus souple mais le problème c’est qu’il créé une incertitude
microéconomique à cause de la variation du taux de change. Mais il est très favorable au niveau

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macroéconomique car il permet de mener des politiques de soutiens de l’activité, comme par exemple,
contre le chômage.

Conclusion Jan Tinbergen (1903 – 1994) :

Il explique que pour mener une politique économique il faut autant d’instrument que d’objectifs, par
conséquent quand ils ne sont pas égaux il faut soit en retirer, ou ajouter.

Si on applique son raisonnement à la zone euro ou au régime de change fixe européen, on peut voir
qu’avant l’union monétaire il y avait 3 objectifs et 4 instruments :
- La masse monétaire, c’est-à-dire crée
- La politique monétaire joue sur le taux d’inflation
- La politique fiscale/budgétaire joue sur les dépenses publiques et les impôts
- La monnaie, c’est-à-dire le taux de change (stimule les imports/exports)
Puis, quand l’union monétaire c’est mise en place il y a eu toujours les 3 objectifs, mais il ne restait plus
qu’un instrument. On ne peut plus au niveau national mener des politiques monétaires car c’est la BC qui
s’en charge.

Dans un contexte d’ouverture importante des économies la priorité est donnée à la lutte contre l’inflation
(1 seul instrument, donc 1 objectif). Avec le principe de parité des pouvoirs d’achats, on sait que si l’on a
plus d’inflation que nos voisins on se retrouve avec un déficit extérieur car on exporte de moins en moins.
En utilisant cet objectif on peut qu’il implique celui de la balance extérieure.

Cependant l’objectif de l’emploi a été mis de côté depuis 30ans en France. Notre gouvernement dit que
l’objectif de l’emploi ne se joue pas sur le court terme, il faut créer des conditions structurelles qui lui sont
favorable. Sauf cas exceptionnel comme pour la pandémie actuelle avec le chômage partiel.

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Dans les économies développées actuelles le
schéma IS-LM-BP se présente à peu près comme
ça.

On peut voir que la courbe BP est presque à


l’horizontale et que sa pente est inférieure à celle
de LM (convexe) donc les capitaux circulent
presque totalement librement.

Les taux d’intérêts sont quasiment à 0 ce qui


explique la concavité de IS et la convexité de LM.

Depuis 2008, les autorités agissent sur la masse monétaire (donc pur politique monétaire), comme on le
sait quand IS est quasiment verticale et LM horizontale ça veut dire que cette politique n’a pas d’incidence
sur le niveau d’activité.

Si l’on avait augmenté les dépenses publiques (politique budgétaire) ce se serai traduit par une
augmentation sensible du produit. Il faut associer à cette politique une politique protectionniste pour jouer
sur les imports/exports.
Explication : si l’on augmente les dépenses publiques, alors il y aura plus de demande et donc d’import ce
qui n’est pas favorable à notre économie. Donc il faut mener une politique protectionniste pour contrôler
ces flux.

SECTION 3= LA DETERMINATION DU REVENU REEL ET DES PRIX DANS UN MODELE A PRIX


FLEXIBLES

Dans cette partie nous allons ajouter la flexibilité des prix (long terme), jusqu’à maintenant les prix étaient
fixes (court terme).

Dans une économie, les prix servent à équilibrer les marchés, si les quantités offertes diminuent ou
augmentent sur un marché les prix vont varier car il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande. Quand
les prix sont rigides se sont les quantités qui s’ajustes (pénurie ou excédent).

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Dans la logique d’une économie de marché c’est très simple quand la demande augmente, le prix aussi.

On peut atteindre un niveau supérieur de production pour satisfaire la demande supplémentaire (D2) mais
les prix augmentent.

Plus les prix augmentent, plus la demande est découragée.

Et donc, on peut voir que la fonction de demande est décroissante.

Dans la logique Keynésienne c’est très diffèrent, on a une logique de


rigidité des prix, donc l’ajustement va se faire par les quantités.

La production va dépendre des anticipations, si les entrepreneurs sont


optimistes pour la demande effective. Donc le niveau de l’emploi n’a
aucune raison d’être au niveau de l’équilibre du marché du travail ce
qui génère du chômage.

L’objectif d’une politique de relance (perspective de déboucher pour le secteur privé) est de donner
confiance aux entrepreneurs, pour qu’ils soient optimistes, et donc diminuer le chômage car plus ils sont
en confiance plus ils embauchent.

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CHAPITRE 5 : OFFRE GLOBALE ET EMANDE GLOBALE

SECTION 1= LA DEMANDE GLOBALE

I) L’effet Keynes

Pour comprendre ce mécanisme il faut partir de la masse monétaire réelle :

𝑴 (𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒏é𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆)


𝑷 (𝒑𝒓𝒊𝒙)

Jusqu’à maintenant on ne s’en était pas occupé tant donner que l’on faisait l’hypothèse de rigidité des prix.
Donc quand on disait que l’on augmenter la masse monétaire c’était la masse monétaire nominale.

Si l’on est en flexibilité des prix la masse monétaire peut s’augmenter de 2 façons :
- La masse nominale se modifie
- Les prix se modifient, si les prix baissent à masse monétaire nominale identique on aura une plus
grosse masse monétaire réelle.

Pour comprendre la relation entre la demande et les


prix il faut construire 2 schémas superposés :

Le premier schéma on le connait c’est celui du


modèle IS-LM (pas BP, car on résonne en économie
fermée). Mais dans ce cas l’économie n’est pas
forcément fermée c’est juste pour l’illustration.
Sur ce modèle on a le niveau de demande car il est
égal à 𝑌0 (produit national).

La demande globale consiste à comprendre la


relation entre le niveau de demande et le niveau
des prix.

Rappel : le modèle IS-LM donne le niveau d’équilibre


pour un niveau de prix donné, comme le niveau des
prix est constant.

Sur le 2e schéma on trace en abscisse le niveau d’activité, on reporte l’équilibre 𝐸0 trouver dans le modèle
IS-LM mais cette fois en ordonné c’est le niveau des prix, pas le taux d’intérêt.

Maintenant, on fait l’hypothèse que les prix baissent, passant de 𝑃0 à 𝑃1 :

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Si le niveau des prix passe de 𝑃0 à 𝑃1 , il y aura un effet
sur la masse de monnaie réelle, elle va augmenter.
C’est comme-ci LM subissait une relance monétaire,
elle se déplace vers la droite.

L’équation :
𝑴
𝜶𝒀 − (𝒑 − ∆𝒑)
𝒊=
𝜷

C’est logique qu’à masse monétaire constante, les prix


étant plus bas les gens vont dépenser plus, créant le
déplacement vers la droite de LM (c’est comme s’ils
avaient plus de monnaie, car ils payent moins cher).

On peut donc tracer la courbe reliant les différents


points d’équilibre sur le schéma 2.

Conclusions :
Pour Keynes, une baisse des prix se traduit par plus d’encaisses disponible pour les agents économiques en
général. Ce qui va créer un effet de relance sur l’économie car ils vont consommer plus.
➔ La relation être les prix et la demande est négative

II) L’effet de richesse

C’est un effet qui va aller chercher des variables qu’on ne prend pas beaucoup en compte dans l’analyse
Keynésienne, il porte sur le patrimoine. Si les prix baissent (prix des B&S de conso) ça veut dire que la valeur
relative de notre patrimoine augmente.

A savoir dans le modèle IS-LM notre patrimoine s’exprime dans la fonction de consommation.

Franco Moddigliani et Albert K. Ando disent que la consommation dépend en parti du patrimoine que l’on
a stocké. Le patrimoine joue sur 𝐶0 (la consommation incompressible, qui ne dépend pas du revenu) dans
la fonction keynésienne (C = c(Y + C0 ))
Cette valeur 𝐶0 va ce modifié si notre patrimoine prend de la valeur, on va consacrer une part plus
importante de notre consommation. Une augmentation de 𝐶0 aura le même effet qu’une augmentation
des dépenses publiques (𝐺0 ).

Rappel : En économie fermée :


Résultat :
La courbe IS va se déplacer vers la droite sous l’effet de la
hausse de consommation incompressible, créant un nouvel
équilibre 𝐸2 avec un niveau d’activité supérieur.

Si l’on tient compte du patrimoine alors dans le schéma 2 il


faut prendre en compte 𝐸2 car dans 𝐸1 le patrimoine n’est
pas pris en compte (c’est l’effet Keynésien).

Plus on va prendre en compte des effets plus la relation


(schéma 2) sera propre de l’horizontal.

Et il y a encore une relation négative entre les prix et la


demande.

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Exemple : on a un logement qui coute 200 000€, et le prix de la baguette vaut 1€, si l’on exprime le prix
notre logement en baguette alors c’est 200 000 baguettes.
Si son prix augmente de 10%, alors avec notre patrimoine on ne pourra plus s’offrir 200 000 baguettes, mais
a peu près 180 000€.

➔ Autrement dit la valeur de notre patrimoine a baissé car le prix des biens de conso à augmenter,
et inversement.

III) L’effet du taux de change réel

On se place dans une économie ouverte et on essaie de réflécir


à l’impact d’un ehause des prix sur cette dernière. Le taux de
change nominal (à l’incertain) reste costant ainsi que le taux à
l’étranger.
Si les prix baissent notre compétitivité va s’améliorer, ce sont
les importations qui vont être stimulées.
Si on a une économie où l’effet de richesse marche fortement,
que les agents économiques sont très sensibles, on aura une
courbe très proche de l’horizontale, si au contraire les effets
s’expriment peu on aura une courbe qui tendra à être verticale.
Une fois de plus relation négative entre le niveau des prix et le
niveau de demande.
C’est donc la courbe de demande que l’on va utiliser pour la
suite, c’est une relation négative entre les prix et la demande,
elle est décroissante.
Étudions mtn la courbe d’offre globale.

SECTION 2= L’OFFRE GLOBALE

Approche théorique, la courbe d’offre est la relation qui indique le volume de production que les filières
souhaites réaliser pour un certain niveau de prix. La courbe d’offre c’ets le niveau de production que les
entreprisessouhaitent réaliser pour un certain niveau de prix.
Le volume de production Y=Y(K,L) fonction des facteurs de production.

On suppose que les individus sont rationnels et qu’ils vont tiliser un niveau de K et de L qui maximise leurs
profits. Toute baisse du coût réel d’un facteurs augmente les profits assiciés à son utilisation. On peut
dérerminer la courbe d’offre globale en cherchant la relation du coût des facteurs/niveau prix. Ex : la baisse
des prix augmene le coût des facteurs de production. Ou alors deuxième possibilité : une variation des prix
ne va pas agir sur le coût réél des facteurs. L’approche classique nous dira que oui l’approche Keynesienne
que non.

Si le solde capital est constant, l’entrepreuneur ne peut jouer que sur le travail. On suppose que le capital
est fixe à CT, fonction de prod dépend de la quantité de travail et de capital fixe, relation entre les variables.
La fonction de production est croissante en fonction des quantités de tavail utilisées, mais à un moment si
on utilise trop de facteur travail la production ne va plus permettre aux nouvelles embauches de travailler
donc ralentissement de la courbe (tend vers l’horizontale). L’embauche ne débouche sur ausune production
supplémentaire.

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I) L’approche classique

A) Le marché du travail classique

L’approche classique se réfère aux travaux notamment de JB Say (1767-1832), conception qu’il a du marché
du travail. On part des individus pour comprendre comment fonctionne le marché, l’offre de travail
individuel va s’expliquer suivant les hypothèses :
- Les individus peuvent choisir librement le temps de travail qu’ils vont effectuer.
- Le travail est pénible (si le travail n’était pas pénible on aurait aucune raison économique de
dédommager l’employé avec un salaire).
- L’offre individuelle du travail tend vers la vertical, elle tend à ne plus augmenter à un moment car
on ne peut pas proposer plus de travail que possible (on ne peut pas offrir 25h de travail en une
journée de24h). courbe croissante, convexe. (O1)

La demande individuelle de travail, les entrepreuneurs


- Choisissent librement la quantité de travail qu’ils veulent embaucher
- Le volume de K est fixe
- L’entrepreuneur va embaucher tant que ce que lui coûte une heure de travail suppléméntaire lui
rapporte plus en production. Lorsque coût une unité supplémataire = valeur d’une unité de
production supplémenatire, il arrêtera d’embaucher → relation optimale, slaire réel = produtivité
marginale du travail.
Courbe décrissante, convexe. Pour un niveau très élevé de salaire l’E va embaaucher le moins possible, si
le taux de salaire dimiue notre employeur va vouloir embaucher de plus en plus jusqu’à un certain point
(car en dessous d’un certain taux de salaire il aura embauché le plus possible). (D 1)

Les demandes individuelles et les offres individuels, comme


tous les individus sont rationnels, on va faire la somme des
comportements indiviuels et on atteint le marché du travail
(fudionne les deux demandes), dans la logique classique les
deux courbes se croisent et forment le point de travail
optimal, à l’équilibre, on retrouve la quantité de travail
d’équilibre L* et le taux de salaire d’équilibre (w/P)*.
Dans cette logique classique il n’y a pas de logique de
chômage, car n’importe qui veut être embauché à ce salaire
travaille. Si on ne veut pas être embauché à ce salaire c’est
qu’on est un chômeur volontaire et la théorie classique ne
considère pas ces derniers comme de vrais chômeurs = si ils
acceptaint ils ne seraient pas chômeurs (leur faute/choix).

B) La courbe d’offre

En dessous du graphique de l’offre on va introduire la quantité


produite en fonction des prix. la production pour une quantité de
travail L0 la prduction va être Y0. On imagine que le niveau des prix
baisse à p1, que se passe-t-il ? si le coût réel du facteur de
production est modifié effet sur la production (et inversement).
On imagine que le niveau des prix (p) baisse, le niveau du salaire
va évoluer positivement, le salaire réel va à la hausse. Le coût du
travail augmente (donc logiquement les employeurs revoeint leur
niveau d’emploi à la baisse). Mais selon les classiques : les
travailleurs ne veulent pas se retrouver au chômage et on est
cosncient de l’évolution des prix, les salariés vont accepter que
leurs salaires nominal (=prix de leur travail ; w) baissent.

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On accepte une baisse du salaire nominal jusqu’à ce que le coût réel du facteur travail reste constant=
w1/p1 = w0/p0
→ relation entre l’offre et les prix, l’offre sera toujours la même car elle se présentera sous forme de plein-
emploi quelque soit le niveau des prix.
Si les coûts de production de l’E augmentent et que les employeurs veulenet licencier, les employés vont
accepter une baisse de salaires pour ne pas perdre leur emploi, et ne pas se retrouver au chômage
➔ c’est l’idée de l’approche classique.

II) L’approche Keynésienne

Pour Keynes il y a une certaine rigidité du travail, on va chercher à savoir comment se détermine le niveau
de l’emploi chez Keynes.

A) La détermination du niveau de l’emploi

Il est déterminé par le fonctionnement de l’économie et notamment par la demande effective, cad la
demande que perçoivent les entreprises au niveau de la demande (les E vont s’adapter à cette estimation
et de l’investissement).
Le niveau de l’emploi n’est pas une conclusion entre l’offre et la demande, les entreprises ne cherchent pas

à équilibrer le marché du travail mais seulement à utiliser la quantité nécessaire de main d’œuvre pour
produire autant qu’elle estime juste de produire pour satisfaire la demande.

- Chaque employeur embauche tant qu’une heure de travail de plus lui rapporte plus que ce qu’elle
ne lui coûte.
- Du côté des salariés : ils ne percoivent pas complètement l’évolution des prix ils s’ont pas
forcément le smoyens de la percevoir (surtout pas en temps réel, éventuellement des informations
progressives). Le salaire est déterminé par un contrat de travail, il ets fixé par le contrat et ne
changera pas avec les évolutions de marché, salaire rigide → le salaire nominal est fixé. Les
individus se réfèrent donc au contrat. Ils sont soumis à l’illusion monétaire (raisonnent à partir de
leur contrat et non pas à partir de leur salaire réel). Il faut considérer que dans un monde où
l’information n’est pas parfaite le salaire nominal est la meilleur information dont on dispose (ils
peuvent comparer leur salaire avec ceux des autres E pour un poste similaire).

Les employés vont essayer d’empêh les baisses de salaire nominal, ce dernier est fixé par le contrat de trvail
et est donc indépendant des variations de prix du marché, les employeurs embauchent en fonction de leurs
prévisions, le salaire nominal est donc indépendant de ce qui serait le salaire d’équulibre sur le marché du
travail.

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Pour déterminer l’offre de trvail on reprends les graphiques
supperposés avec la demande de travail en fonction du taux
de travail avec en dessous l’offre de travail où l’on peut
repérer le plein emploi (le momment où les salaires tendent
à augmenter).
L0 et L* différence entre les deux : chômage, on a des gens
qui seraient prêts à travailler en dessosu du salaire en vigeur
mais qui ne trouvent pas d’emploi → masse de chômage.

B) La courbe d’offre

Plein emploi (sur le point rouge), ce sont les employeurs


qui dterminenet la quantité d’employé à embaucher. Su
le graphique dessous on représent un certain niveau de
production pour un certain niveau de prix p0, on regarde
ce qu’il se passe si les prix baisse de P0 à P1, le taux de
salaire réel va augmenter, les salariés n’ont pas une
perception précise à CT des prix : aucune raison
d’accepter une baisse du salaire nominal, il vaont
s’accrocher à leurs salaires nominal actuel . le salaire
réel va monter sans s’ajuster il va arester à son niveau
atteint, les employeurs confrontés à un cout de taravil
plus couteux vont réduire leur quantité de travail, et
donc ils vont produire moins on arrive à Y 1.

Dans la logique de Keynes puisque le coût du travail


réagit à l’évolution des prix, l’ofrre globale va être une
fonction croissante des prix.

III) L’approche monétariste

À CT les Keynésiens ont raison mais à LT la théorie classique l’emporte.


Essentiellement Milton Friedmann, qui a bcp travaillé sur la fonction de consommation de Keynes (surtout
à la détruire). Par ex : nore consommation n’est pas fonction de nore revenu (à un moment donné) mais
est foncton de notre revenu permanent (cad tendentiel/fixe à LT, les jeunes ont tendnace à consommer +
car il s’endettent et les vieux moins car ils remboursent leurs crédits).
Les monétariste développent la notion d’adaptation anticipative, les agents éco vont anticiper l’inflation à
l’instant « t » à partir de l’instant « t-1 » qu’ils avaient anticipés, corrigé de l’inflation observée depuis.
𝑎 𝑎
𝐼𝑁𝐹𝑡𝑎 = 𝐼𝑁𝐹𝑡−1 + 𝜆(𝐼𝑁𝐹𝑡−1 − 𝐼𝑁𝐹𝑡−1 )

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À court terme les salaires noinaux sont rigides, mais avce le temps les
agents éco vont percevoir bcp plus rationnellement les choses ils vont
comprendre que les prix ont baissé et donc ils vont progrssevielent
accepter (pour retrouverun emploi) que le salaire nominal baisse. Avec le
temps les salaires vont baisser de manière à ce qu’on retouve w1/p1=w0/p0
(le taux déquilibre du travail). Les salaires nominaux vont baisser et on va
retrouver le niveau de salaire initiale, les prix initiaux ainsi que le niveau de
production initial. L’offre de LT est verticale comme chez les classiques et
l’offre de CT est croissante comme chez les keynésiens.

SECTION 3 : CHOCS ET MÉCANISMES D’AJUSTEMENTS

I) L’ajustement aux chocs sur la demande

Changement brutal d’une des variables qui exprime sois la demande sois l’offre, il peut être négatif ou
posistif. Un choc de demande est (def Krugman) : un évênement qui déplace la courbe de demande globale
(ex crise de 29, choc demande négatif car effondrement des dépenses) (réunification all, habitant de l’est
se se rués sur les magasins de l’ouest : choc demande positif).

1) l’interprétation classique

on imagine un choc sur la demande, une économie qu’on suppose


en plein emploi et qui subis un recul de la demande. L’équilibre
initial D0/E0 vers une nouvelle demande D1, selon la théorie
classique le retour à la situation initiale devrait être automatique,
pcq l’excès d’O sur le marché des b&s va entrainer la chute des prix,
et donc les agents éco vont adapter leurs salaires nominal aux prix
et donc le coût du travail ne va pa augmenter :on pourra produire
la même quantité que précédemment. Le niveau d’équilibre
change, le prix d’équilibre change mais le niveau de production
réelle ne change pas. Les agents économiques adapent leus
comportements.

2) l’interprétation monétariste

Initialement on est en situation de plein emploi, on imagine que pour


une raison lambda la demande diminue. Les prix ont baissés, les
salaires ne s’adaptent pas immédiatement, le coût du travail
augmente, et on produit moins. Avec le temps les agents
économiques vont s’adapter progressivement (le agents sont pprêts
à accepter uen baisse du travail nominal pour retrouver un niveau de
plein emploi), ils vont comprendre que les prix ont baissé, ils vont
accepter progressivement une baisse du travail nominal, ce qui va
permettre de réembaucher et de retouner vers un niveau d’acticité
de plein emploi.
→ approche plus longue à s’adaper que l’approche classique.

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3) l’interprtation keynésienne

Toujours situation de plein emploi, imagine une baisse de la demande (toujours un nouveau niveau
d’activité Y1 et P1). Dans cette analyse, les salariés ne vont pas lâcher sur leur salaire nominal car il est leur
point de référece, il bénéficient d’un droit qui les protège (le salaire ets écrit dans le contrat).

Conséquence : le coût réel du travail va augmenter à la suite du choc, les E vont réduire leur niveau
demauche et de production → niveau de sous-emploi qui va se traduire par l’apprition du chômage, selon
Keynes si l’on en reste là on est sur un niveau de sous-emploi durable, selon les Keynesiens les salariés ont
raiosn de bloquer sue leur salaire, le chômeurs qui apparaissent ne sont pas forcément recherché par les
secteurs qui embauchent, une baisse de salaire ne garanti pas une embauche pour les chômeurs.

→ Si choc c’est souvent les secteurs vieillisssants qui empatissent (textiles, sidérurgie), si il y a uen reprise
ce sera plutôt les secteurs dynamiques qui vont embauchés. Les gens licenciés peuvent être issus du
premier secteur et ne pas pouvoir être embauché dans le premier (par manque de
qualification)/expérience/envie). A la fois des secteurs qui n’arricent pas à embaucher te du chômage de
masse.

→ Un passage durable par le chômage va réduire considérablement l’employabilité du chômeur. Une


personne qui n’a pas travaillé depusi deux ans est loin du marché du travail aux yeux des employeurs.

→ si les salariés aacceptent une baisse de salaire nominal, rien ne garanti que les entreprises vont baisser
leurs prix de vente (pour essayer de se refaire du profit), de plsu les salariés ayant subis une baisse ont
moins de pouvoir d’achat : moins e consommation.

→ relation positive entre le salaire et la productivité = théorie du salaire d’efficience ; en cas de


ralentissement on risque de ralentir la proctivité.

➔ en bref les Keynésiens disent qu’il n’y a pas de solution de relande à travers une baisse de salaire.

Les Keynésiens font appel à une olitique de relance par l’état de


manière à ce que la demande globale se déplace sur le graphe
et retrouve son niveau initial d’activité. C’est par l’état qu’on va
ajuster l’économie, si il n’intervient pas on va rester
durablement sur un équilibre de sous-emploi. C’est un problème
d’adapation progressive. L’état en intervenant déséquilibre les
marché et crée des problèmes à LT même si il résout ceux à CT,
mais si il n’intervient pas on reste en difficulté pdt longtemps
(même si le marché tend à s’équilibrer mais très très lentement).

II) L’ajustement aux chocs sur l’offre

Définition de Krugman : évênement qui va déplacer la courbe d’offre globale. Par exemple : une variation
des prix des matières premières ; ou l’évolution du salaire (ex de mai 68).

1) l’interprétation classique

Situation qu’on suppose d’équilibre, de plein emploi, on imagine un choc négatif sur l’offre. Si le prix d’un
facteur de prodution augmente le niveau de prix de vente va augmenter (car il y a moins d’offre disponible),
si le niveau des prix augmente, le coût du travail diminue. On passe à W0/P1. Les agents éco vont accepter
des baisses de salaires pour retrouver le niveau de plein emploi, les salariés vont accepter une remontée

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des prix, de leur salaire nominal pour éviter les hausses de prix.
résultat : CT la demande de travail va se déplacer vers la gauche,
les salariés vont s’en rendre compte et vont accepter une
évolution de leur salaire nominal de manière à rétablir l’équilibre
de plein emploi. Ils acceptent de diminuer leur salaire réel pour
compenser la hausse des prix des matières premières (perte de
pouvoir d’achat). Dans la logique classiques les salariés vont
accepter de prendre sur eux pour éviter/diminuer le chômage et
retrouver le plein emploi.

2) l’interprétation monétariste

Situation de plein emploi, baisse de l’offre. A CT la coube d’offre se déplace vers la gauche (baisse del’O),
moins de disponibilité de b&s, hausse des prix, le salaire réel va diminuer à cause la hausse des prix, les
employeurs qui produisent moins ont besoin de moins de travail. Le salaire doit diminuer, pour rétablir
l’équilibre les salariés vont progressivement (vont mettre un certain temps) accepter que le salaire nominal
diminue, pour compenser la hausse des prix et retrouver le plein emploi, on retrouve le niveau des prix
initial : niveau des prix de longue période correspondant à l’offre de longue période.

Les salariés sont ceux qui vont subir le coût de l’ajustement (surtout par la perte de pouvoir d’achat). Les
anticipations adaptatives sont très lentes, on observe depuis une dizaine d’années la baisse du salaire
nominal notamment à l’embauche (ce sont les jeunes qui en font le plus les frais),

Si on regarde les années 2000, les économies développées qui ont un taux de chômage élevé auraient du
voir leur coût du travail diminuer, on voit que c’est l’Allemagne qui a le plus faible taux de chômage, qui a
ajusté son coût du travail entre 2000 et 2008. L’économie a baissé ce qui a donné un avantage à l’Allemagne.

Elle a pu exporter énormémént et donc vendre à l’extérieur et acquérir d’autres marchés (son marché
intérieur étant saturé). L’Allemagne s’étant retrouvée ensuite en situation de grand excédent commercial
et puis en pénurie de travail a du augmenter ses salaires, attirer beaucoup d’immigrés pour effectuer des
tâches pour lesqueles il n’y avait personne en Allemagne. Les salaires remontent donc en ALL mais avec un
décalage de 10 ans sur ses voisins ce qui lui a donné une avance sur le début du siècle. La réalité se passe
différemment que ce que prévoit la théorie.

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3) l’interprtation keynésienne

On part d’une situation de plein emploi, choc offre négatif. On imagine que le coût d’une matière première
augmente, l’activité est inférieure avec un niveau de prix supérieur. Pour les Keynésiens si on ne fait rien
cela va rester comme sur le graph 2, la situation ne va pas s’ajuster toute seule.

Il faut que l’état provoque une stimulation de la demande qui va permettre de retrouver le plein emploi.
L’état peut augmener les dépenses publiques, baisser les impôts pour que la courbe de demande se déplace
vers la droite et qu’on retrouve Y0. On se retrpuve avec un nouvel équilibre et des prix qui ont fortement
augmenter pour compenser la hausse des dépenses publiques.

Une fosi encore ce sont les salariés qui subissent car le taux de salaire nominal n’a pas changé, le meme
niveau de salaire mais les salarié paient tout plus chèr car les prix ont augmentés.

Donc quelque soit les approches classique/monétariste/keynésienne, en cas de choc d’offre, les salariés
paient les frais sois en acceptant une baisse de leur salaire nominal pour maintenir des prix identiques, sois
en acceptant que leur salaire nominal de bouge pas pour une augmentation des prix (ce qui est pareil). Le
pouvoir d’achat diminue quelque soit l’ajustement envisagé.

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CHAPITRE 6 :Inflation et chômage

La relation entre l’inflation et chômage est souvent implicite ou de réflexion, elle est au cœur de la
théorie keynésienne qui à inspirer les politiques économiques entre les années 30 et 80. L’idée est que
l’équilibre de sous-emploi ne provoquait pas de tension inflationniste, et que tout action sur la
demande à court terme se traduisait par des conséquences quantitatives, il y a toujours des quantités
en réserves selon Keynes.
- Stimuler la demande revient à mettre en action ces facteurs de production en réserve, donc
les prix n’ont pas besoin d’augmenter.
- Les prix augmentent quand il y a des phénomènes de raretés (pénurie)

Jusqu’aux années 70 (début 80) les préoccupations des gouvernements étaient de diminuer le
chômage, puis la tendance c’est inversé dans les années 80.

La politique budgétaire était très simple, en agissant sur l’une des composantes de la demande comme
les dépenses publiques on produisait un déplacement de IS vers la droite. Même chose pour les
politiques monétaires, en augmentant la masse monétaire on joue sur les capacités de financement
avec des baisses de taux d’intérêt ce qui augmentait la demande.

Dans les années 80, la vision keynésienne des prix rigides ne colle plus à la réalité, ce sont les USA qui
rendent compte les premiers. Paul Adolph VOLCKERS (il était à la tête de la FED) est l’un des premiers
à inverser les priorités en remarquant que dans les années 70 il y avait beaucoup de problème
d’inflation. Il va mener une politique monétaire plaçant l’inflation comme la nouvelle priorité
principale, ce modèle sera ensuite adopté par d’autres pays, et notamment ceux européens.

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SECTION 1 - Le chômage
Ici, on ne va pas aborder le chômage selon la théorie keynésienne car on voit le chômage comme une
anticipation d’entrepreneurs pessimistes concernant la demande effective, ils estiment qu’elle ne sera
pas très grande.
- Tout est une question de demande effective sur le marché des B&S.
A - Les explications théoriques du chômage au 19è siècle
Comme beaucoup de phénomènes économiques le chômage ne peut pas être observer en direct, il
faut donc construire un indicateur avec une définition, définition de l’INSEE :

Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant
un. Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité́ ne sont pas toujours
faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage.
Il y a en France deux sources statistiques principales sur le chômage :
- Les statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées à partir des fichiers de
demandeurs d'emploi enregistrés par Pole Emploi
- Et l'enquête Emploi de l'Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT car elle n’a pas assez aux
chiffres du pôle emploi.

Attention, la définition de chômeur n’est pas la même pour l’INSEE et pour le pôle emploi. Chez pôle
emploi c’est quelqu’un qui est inscrit au sein de son programme qui nécessite d’avoir certains critères,
elle les compte tous les mois (recensement).
- On va avoir tendance à préférer celle de l’INSEE car c’est une définition internationale qui
permet de faire des comparaisons entre pays.

On en conclut donc que le chômage dépend également de la définition qu’on lui donne et de l’intérêt
qu’on les chômeurs à se déclarer chômeur.

Durant ces 12 dernières


années aux USA on a observé
un phénomène de
découragement des
chômeurs, c’est-à-dire qu’ils
sont depuis très longtemps
au chômage donc ils savent
qu’ils ne retrouveront plus de
travail, et ils ne perçoivent
plus d’aides. Il n’y a plus
d’intérêt à se déclarer
chômeur donc ils sortent de
la population active.

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Le chômage est une variable importante en économie qui est souvent relié à la croissance, même si
cette relation est vraie, elle n’en est pas nette pour autant. Arthur OKUN (1928-1980) a démontré que
quand le taux de croissance augmente, le chômage diminue, mais il faut que la croissance atteigne un
certain rythme avant que ce soit le cas.
- Par exemple, en France il y a de la croissance mais elle n’est pas très importante donc le
chômage ne diminue pas.

La relation entre la variation du taux de chômage et la croissance de la production peut être expliquer
par la loi d’OKUN :

𝑈𝑡 = Taux de chômage à la période t,


𝑌𝑡−𝑌𝑡−1
𝑔𝑦𝑡 =Taux de croissance du PIB, 𝑔𝑦𝑡 = 𝑌𝑡−1
𝑔∗ = Taux de croissance potentiel (ou de long terme) du PIB

Interprétation : le taux de chômage moins celui de l’année précédente est égal à une fonction de
coefficient alpha positive (avec un moins devant) pour le taux de croissance observé moins celui
potentiel. On estime le coefficient alpha et la croissance potentiel selon les pays.
- Le potentiel de croissance européen et toujours un peu plus faible que celui des USA.

Exemple d’estimation pour la France : observations annuelles entre 1970 et 2007 :

Thomas Robert MALTHUS (1766-1834) dans son ouvrage, essai sur le principe de population, va nous
dire que le chômage est un phénomène naturel c’est le résultat d’une augmentation de la population
à cause d’une augmentation des salaires.
- Il explique que si l’on verse des salaires au-dessus du minimum de subsistance les ouvriers
vont plus se reproduire, ce qui va générer du chômage et de la famine. Et ensuite la famine
régulera la population.

Karl Heinrich MARX (1818 -1883) a une approche totalement différente, pour lui le chômage est
indispensable au capitalisme car sans lui il y aurait une pénurie de main d’œuvre. Et donc grâce au
chômage les entreprises peuvent mettre en concurrences les salariés sans risque de pénurie, et par
conséquent, ils se voient confisquer une partie du produit qui devrait leur revenir (baisse des salaires).

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Quand le taux de chômage tend vers 0, le système productif va reconstituer ce taux par l’importation
de travailleurs étrangers, par la motivation d’une certaine catégorie de la population pour augmenter
la population active (ex : femmes), ...
B - L’analyse néoclassique du chômage
1 - Le caractère néfaste d’un salaire réglementé

L’analyse néoclassique a été développer notamment par Cecil PIGOU (1877-1959) et Jacques RUEFF
(1896-1978).

Cette analyse repose essentiellement sur la loi de SAY (Jean-Baptiste SAY) formulée en 1803.
Elle exprime l’impossibilité d’un déséquilibre entre offre et demande globales car la valeur des B&S
offerts se transforme en un revenu intégralement dépensé pour l’achat de B&S. il n’y a donc pas de
chômage
- Seuls des déséquilibres sectoriels sont possibles.
De plus, les transactions se font uniquement dans le but d’obtenir des produits, «la monnaie est un
voile » elle n’est pas désirée pour elle-même.

Pour les néoclassiques le chômage intervient lorsqu’on vient perturber le marché, par exemple en
fixant un taux de salaire minimal. Imaginons que le marché s’établisse à une quantité de travail (𝐿∗ ) et
𝑤
que le salaire réel d’équilibre s’établisse à « 𝑃0 ». Puis, sous la pression de la population les pouvoirs
𝑤
publiques décident d’instaurer un salaire minimum qui à pour équilibre « 𝑃1 », avec ce salaire plus de
personnes vont proposer leurs services ce qui nous donne « 𝐿𝑂 ». Mais les employeurs ne vont pas
vouloir payer des salaires plus haut donc la demande va diminuer « 𝐿𝐷 ».
Conclusion, la quantité qui va être embauché c’est « 𝐿𝐷 » ce qui nous donne :

𝐋𝐎 − 𝐋𝐃 = 𝐜𝐡ô𝐦𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬

Donc, pour eux quand on crée une rigidité sur le marché ont créé du chômage.

2 - L’existence d’un chômage naturel


George STIGLER (1911-1991) part du constat que l’on n’est pas sur des marchés parfaits de
concurrence, l’imperfection de l’informatique amène les agents à allonger leur temps de recherche,
c’est ce qu’il appelle le chômage incompressible ou frictionnel (inverse de WALRAS).
Son analyse correspond à un chômage de plein emploi, c’est-à-dire que les personnes souhaitant
travailler au salaire d’équilibre trouveront un emploi, mais ils passeront par période de chômage dut
au temps consacré à la recherche de cet emploi.

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Milton FRIEDMAN (1912-2006) nous dit que lorsqu’il du chômage sur un marché qui fonctionne
librement sa peut être une inadaptation entre la structure des offres et des demandes de travail, c’est
ce qu’il appelle le chômage structurel
- Anciens travailleurs licenciés, généralement de secteur en déclin, et l’offre se trouve dans un
secteur en développement
- Les diplômés, il dit qu’ils sont formés des emplois qui étaient rechercher 10ans avant ce qui
veut dire ne correspondent plus aux recherches actuelles.

En additionnant le chômage frictionnel et celui structurel on obtient le chômage naturel, c’est un


chômage de plein emploi, une fois que l’on a adsorber toutes ces rigidités il n’y a plus de chômage.

Conclusion :
Il y a plein-emploi lorsque le taux de chômage est égal au taux de chômage naturel, l’écart entre le
taux de chômage observé et le taux de chômage naturel s’appelle le chômage cyclique.
C - Les apports de la théorie du déséquilibre
Exemple de personne ayant travaillé sur cette théorie :
- Robert W. CLOWER (1926-2011)
- Axel LEIJONHUFVUD (1933-...)
- Edmond MALINVAUD (1923-2015)
- Jean-Pascal BENASSY (1948-...)

Pour Edmond MALINVAUD (1923-2015) le chômage peut être dut à 2 grandes causes :
- Il n’y a pas assez de demande (pas de débouché)
- Les entreprises ne peuvent pas produire plus, par exemple, manque de matière première.
C’est donc un problème d’offre

1. Il appelle ça une inflation réprimée car comme on est dans des économies où les prix sont
relativement rigides ce sont les quantités qui vont s’ajustée, ce qui peut mener à des pénuries.
2. C’est une situation incohérente.
3. Les employeurs n’embauchent pas car ils considèrent qu’il n’est pas rentable d’embaucher, on
retrouve les arguments de FRIEDMAN par exemple. C’est un chômage qui est dut à l’offre,
chômage structurel.
4. C’est un chômage qui est dut à la demande, soit les consommateurs, chômage conjoncturel.

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Selon les catégories de chômage on ne va pas agir pareil :
- Pour un chômage keynésien, on va relancer la demande en donnant plus de moyen aux
ménages (pouvoir d’achat).
- Pour un chômage classique, il faut flexibiliser les conditions de l’offre pour donner aux
entreprises l’envie d’embaucher.

SECTION 2 - L’inflation
L’inflation a été très élever dans les années 70 pour la France à peu près un taux moyen de 10-11%,
puis a très vite diminuer dans les années 80 (vers 2-1%). Aujourd’hui, dans de nombreuse économie
on est dans des taux proche de 0, voir négatif comme la Grèce.
D’autres pays sont très marqué par l’inflation comme la Turquie qui est autour de 15-20% par an. Ce
qui crée des problèmes pour importer et rembourser ces dettes.

A - Définition
1 - Inflation et coût de la vie
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale
et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie qui peut augmenter
ou diminuer sans qu’il y ai de variation dans la valeur de la monnaie. La perte de valeur des unités de
monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble, sans discrimination
entre les catégories d'agents.

Pour approximer l'inflation (ou la déflation), on utilise en général l'indice des prix à la consommation
(IPC). Cette mesure n'est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que
celui de la consommation des ménages.

Comme nous l’avions vu dans les chapitres précédents la masse monétaire réelle à l’équilibre et égale
à la demande de liquidité qui est fonction du niveau de produit et du taux d’intérêt.

Si l’on veut expliquer le lien entre l’inflation et le niveau des prix, on peut poser :

𝑴
= 𝑳(𝒀, 𝒊)
𝑷

La vitesse de la circulation de la monnaie peut être plus ou moins rapide selon les périodes, un billet
va être utilisé plusieurs fois au court d’une même période. Si l’on prend un chiffre quelconque pour
illustrer, imaginons qu’un billet serve à 10 transactions. Alors nous avons besoin d’une masse
monétaire de 1/10 de la valeur de ces transactions, autrement dit :

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M = masse monétaire nominale
V = vélocité, ou vitesse de circulation de la monnaie
P = niveau des prix dans l’ensemble de l’économie
T = ensemble des transactions, en terme physique, de l’économie ou PIB

Ce calcul c’est ce qu’on appelle la théorie quantitative de la monnaie, elle a été calculer au 16e siècle
par Jean Bodin en France, mais on peut également retrouver cette théorie chez Confucius (-551 ; -479).
Ce raisonnement est très pertinent dans des économies traditionnelles qui utilisent comme monnaie
des métaux précieux, ça l’est beaucoup moins aujourd’hui.

Maintenant si l’on pose :

On comprend donc que le niveau des transactions représente le produit national, si l’on pose
également la vitesse de circulation est constante et qu’on est au plein emploi, c’est-à-dire que 𝑌 = 𝑌𝐸 ,
alors toute augmentation de « M » entraine une augmentation dans les mêmes proportions de « P ».

Conclusion ; cette idée qu’il y aurait une identité entre la hausse des prix et la masse monétaire est
valable que si l’on est au plein emploi (sinon Y varie avec M) et que la vitesse de circulation est
constante. Sinon la relation n’est pas parfaite, il peut tout de même y avoir une variation des prix
quand la masse monétaire varie.

Quand il y a une défiance trop rapide de la monnaie sa provoque de l’hyper inflation, c’est ce qui s’est
passer sous la révolution française, ou encore en Allemagne en 1923.

2 - Les effets de l’inflation

Ces effets sont divers :


- Au niveau international, ils sont négatifs car avec une inflation plus importante que les autres
pays on a des difficultés à exporter (cf : principe des parités des pouvoirs d’achats).
- Du point de vu intérieur, tout dépend des catégories d’agents, certains vont en souffrir tant
dis que d’autre vont en tirer un avantage.
➔ Ceux qui sont endettés ont intérêt à ce qu’il y ait de l’inflation car elle fait augmenter
le revenu en valeur nominale, et la valeur relative de la dette diminue.
➔ Les préteurs quant-à-eux détestent l’inflation car en valeur nominale ils récupèrent
l’intégralité de la dette, mais en valeur réelle sa puissance diminue.

Au-delà de ça, l’inflation est une simulation de la dépense car c’est une hausse durable des prix donc
on dépense plus pour anticiper les hausses des prix futures, demande croissante permanente.
Au contraire, quand les prix diminuent les agents ne dépenses pas car ils veulent attendre que les prix
baissent encore plus, c’est une forme de récession (valable uniquement pour des produits de valeur
durable).

B - Inflation par la demande

A priori, l’excès de demande serait causé par 3 agents :


- Les ménages qui augmentent leur consommation par le recours au crédit,
- Les entreprises qui multiplient leurs investissements,
- Et l’état qui mène des politiques de soutien à l’activité financière par le déficit budgétaire.

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1 - Propension à consommer et inflation

Si les agents économiques se mettent à consommer plus ils vont alors réduire leur épargne ce qui fait
qu’ils d’investiront pas leur épargne, et donc d’autres ménages devront moins consommés car moins
de prêts seront accordés.
➔ Sur le plan de la dépense globale cette opération est neutre.

Cependant si l’on ressort de l’argent cacher chez nous (pas placer sur un compte) là c’est autre chose
car cet argent avait disparu de la circulation monétaire, ce qui risque de provoquer une hausse des
prix (inflation) mais c’est très rare.

2 - Dépenses publiques et inflation


Quand l’état augmente ces dépenses publiques :

1. Il peut augmenter ces impôts, c’est-à-dire qu’il va dépenser nos ressources et donc on
consommera moins. C’est donc neutre pour la dépense globale.

2. Il peut emprunter (obligation) :


a. Aux agents nationaux, la demande va être neutre c’est le même principe, l’état nous prive
provisoirement de nos ressources donc on consomme moins, et lui plus.
b. Aux agents extérieurs, il va faire entrer de la monnaie dans l’économie et donc il y a un
risque d’inflation.

3. Il peut créer de la monnaie, au niveau national dans la zone euro c’est impossible, mais la banque
centrale européenne depuis 6ans créée de la monnaie en très grande quantité mais qui n’est pas
encore dans le marché réel (elle tourne dans les marchés financiers), donc pas de réelle hausse
des prix.

3 - Crédit bancaire et inflation


Tout dépend du type de crédit ;

1. Pour un crédit à la consommation, une banque ne prête que l’argent qui a été déposée par un
autre client, la demande globale est donc neutre.

2. Toute demande de financement pour des investissements nouveaux passe par la création
monétaire, c’est-à-dire que les banques fonctionnent à l’envers elles prêtent puis récupère. Par
exemple, pour la création d’une entreprise. Autrement dit, la banque donne des moyens de
paiements nouveaux avec laquelle ont créé une richesse supplémentaire, il n’y a donc pas de
risque inflationniste non-plus car la monnaie créée par la banque rencontre la production
supplémentaire que l’entreprise va produire (augmentation de l’offre).
➔ S’il ne produit jamais rien alors il n’y a pas de contrepartie, et donc il y a un risque
d’inflation.
-
C - Inflation par les coûts
1 - Inflation et produits importés
A priori, l’insuffisance de l’offre est également provoquée ces 3 mêmes agents :
- Les ménages représentent le facteur travail, il peut être insuffisant (chômage) ou pas assez
qualifié.
- Les entreprises possèdent des capacités de productions qui peuvent être insuffisantes.

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- Et l’état peut manquer d’infrastructure ce qui freine le développement économique.

Les causes de l’inflation par les coûts


Cout du facteur Coût du facteur Coût des matières Coût des
travail capital premières interventions de l’état
Augmentation des La recherche du profit, L’augmentation des L’état par la politique
salaires et des charges l’amélioration de la prix des matières des tarifs publics et le
sociales qui est rentabilité en cas de premières pèse sur les déficit budgétaire
répercutée sur les prix hausse des coûts et coûts de production influence la hausse
à la consommation. l’autofinancement des prix.
sont des facteurs
d’inflation.

Dans les années 70, on a connu la hausse des prix du pétrole (augmentation coût des matières
premières), en 3 mois en France sont prix a été multiplier car 4. Beaucoup de personnes ont cru que
c’était cette hausse qui avait engendrait la hausse globale de tous les produits énergétiques.
Cependant, quand son prix a augmenté les agents ont compenser leurs dépenses (ils renoncent à
certaines choses) donc le niveau de dépense nationale n’a pas changé, c’est la structure (les
coefficients budgétaires). Ça peut tout de même engendrait une hausse ponctuelle des prix (mais pas
durable).

1. Inflation et salaires

Pourquoi y a-t-il eu de l’inflation ?

hausse de coûts de La hausse du prix du pétrole a entrainé


production
une hausse des coûts de production
pour les entreprises. Face à cette hausse
elles ont augmenté leurs prix.
hausse des prix par
hausse des salaires
les entrepreneurs Elles n’ont pas licencié car à cette
époque il y avait beaucoup d’activité.

Les ménages voient donc leur pouvoir


d’achat se dégradé, ils vont alors
revendiquer des hausses de salaires, qui
revendications des dégradation du leur seront accepter car on est en plein
salariés pouvoir d'achat
emploi.

C’est une boucle qui va se répéter alors les syndicats vont prendre de l’avance en demandant des
hausses de salaires sur hausse de prix futurs, ils les obtiennent.
➔ On entre dans une spirale inflation-salaire, on peut donc dire que les prix sont liés aux salaires.

A chaque fois que les prix augmentent il faut plus de monnaie en circulation, la BC doit donc alimenter
l’économie en monnaie, elle entretient donc cette situation. Comme l’économie était moins ouverte
qu’aujourd’hui quand les prix augmentaient ce n’était pas grave.

Attention, cette situation n’est possible qu’en plein emploi car si ce n’était pas le cas il aurait licencier
le salarié mécontent pour en prendre chômeur prêt a travaillé.

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Il n’y a pas que des ajustements sur les prix, il y a aussi sur les quantités c’est-à-dire que l’on va payer
un produit au même prix qu’avant mais que les quantités diminuent.

SECTION 3 - Le dilemme « inflation et chômage »


A - La courbe de Pillips et ses extrapolations
1 - La forme de la courbe de phillips
Elle part du constat que les causes ne se passent pas comme le dit la théorie Keynésienne
traditionnelle, tant qu’on n’est pas au plein-emploi les prix sont rigides, puis les prix se mettent
a augmenté au plein emploi car il n’y a plus de réserve de capacités de production (l’offre est
saturée).
F
i
g
uu
rr
ee
22
::
tL
a
h
r
é
é
oa
rl
ii
et

e
y
n
é
s
i
e
n
n
e

Rappel, la variation des prix est égale au taux d’inflation.

Explication de la figure 1 : au fur et à mesure du niveau d’activité on se rapproche du plein-emploi,


cependant tous les secteurs ne l’atteignent pas en même temps donc les prix des secteurs déjà en
plein-emploi vont augmenter (rareté de leur production). Dans ces secteurs où il y a pénurie de
compétence les salaires vont augmenter, ce qui va créer la spirale d’inflation-revenu avant que tous
les secteurs soient en plein-emploi.
➔ Donc les prix sont plus souples que ce qu’imagine la théorie keynésienne.

A partir de là, dans les années 60, William « A. W. » PILLIPS essaye d’évaluer la relation entre le taux
de chômage et les salaires :
∆𝑤
= 𝑓(𝑢)
𝑤
u = le taux de chômage

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w = le salaire

Il va commencer par relevé des données annuelles en Grande-Bretagne, puis en France, USA,
Allemagne, ... Il s’intéresse à des périodes longues sur quasiment 1 siècle (1861-1957), il arrive à un
nuage de point qu’il ajuste comme ceux-ci :
Il arrive à une relation de ce genre :

∆𝑤 1
= −0,9 + 9,6838 × ( 1,394 )
𝑤 𝑈

Et donc à une courbe convexe.

Autrement dit, plus le chômage est élevé


moins il y aurait d’inflation. Inversement,
moins il y a de chômage, et plus il y a
d’inflation.
Sa relation est plus ou moins vérifier
selon les périodes.

Il va ensuite remarquer que cette relation est encore plus complexe, pour lui, le taux de salaire dépend
à la fois du taux de chômage et de la variation de chômage.

Autrement dit les choses ne vont pas


se passer de la même façon si l’on est
en phase de croissance ou de
décroissance du chômage :

∆𝑤
= 𝑓(𝑢, ∆𝑢)
𝑤

Pour un certain montant de


chômage on peut être dans un
mouvement hausse ou de baisse. On
interprète le chômage comme une
évolution en boucle par rapport au
taux de salaire nominal. La courbe
évolue donc de manière circulaire. Figure 3 : Courbe de PHILLIPS

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2 - La relation inflation-chômage
A partir de là en faisant certaines hypothèses
(sans démonstration), si l’on pose l’idée que
la seule variable qui détermine véritablement
le prix de vente c’est le taux de salaire. Si l’on
admet cette relation avec éventuellement
une variable qui viendrait se soustraire au
taux de salaire, comme le progrès technique,
il permet de réduire les prix grâce à des
méthodes plus efficaces. On voit donc
émerger une nouvelle courbe différente de
celle de Phillips

On peut remplacer la courbe de Phillips qui est une relation entre la croissance du salaire et le
chômage, avec une relation entre le chômage et la croissance des prix, c’est la relation inflation-
chômage. Cette relation nous permet de comprendre qu’il y a un arbitrage possible, par conséquent
quand on lutte contre le chômage sa passe forcément par plus d’inflation.
➔ Et inversement, si l’on lutte contre l’inflation ça va forcément aboutir à plus de chômage.

Jusqu’aux années 80 on a donné la priorité au chômage donc il y avait beaucoup d’inflation, tant dis
que maintenant avec l’ouverture des économie et surtout la création de l’OMC (dans les années 90
(1995))on a inversé la tendance, la priorité est donnée à la réduction de l’inflation (relation avec la
concurrence).

B - Les remises en causes de la courbe de Phillips

1 - L’interprétation monétariste de la courbe de Phillips


Pour Milton FRIEDMAN et Edmund S. PHELPS, la relation de Phillips est vraie à court terme car il y a
des rigidités, mais pas à long terme. Pour le démontrer Friedman à empiler des courbes de Phillips
avec une relation croissance des prix et chômage, à court terme.

2 - Les anticipations rationnelles et la courbe de Phillips


Pour Friedman, il existe 2 types de chômage :
- Celui de conjoncture

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- Et celui naturel (structurel), ce chômage n’a aucun rapport avec l’inflation, il est lié aux rigidités
d’économie.

La courbe de Phillips est produite par les décisions des gouvernements, qui ont tendance a joué avec
la masse monétaire pour réduire le chômage. En créant de la monnaie ils donnent du pouvoir d’achat
à leur population qui va plus consommer (plus de demande), le niveau d’activité va augmenter ce qui
réduit le chômage. L’équilibre se déplace de A vers B car il n’y a pas plus d’offre (temps d’adaptation)
ce qui crée de la rareté, et donc de l’inflation.
Puis le gouvernement va mener une
politique de rigueur monétaire en
relevant le taux d’intérêt ce qui
freine les crédits, conséquence, les
entreprises vont licenciés, et donc le
chômage va raugmenter. Le niveau
des prix quant-à-lui ne bougera pas,
on arrive au point C.

Arriver à ce point le gouvernement


veut être réélu, et on le sait, il le sera
si le chômage baisse. Donc il va
remmener une politique monétaire
expansionniste, on arrive au point D,
c’est une boucle où l’inflation ne fait
qu’augmenter.

Conclusion : à court terme les gouvernements peuvent réduire le chômage grâce aux politiques
monétaires mais au prix de l’inflation qui perturbe le fonctionnement des économies car les prix ne
reflètent plus la vraie valeur des choses ce qui dérègle totalement les stratégies des agents
économiques. Cependant, à long terme, ces politiques ne servent à rien car elles sont suivies de
politique de rigueurs monétaires, et donc on retombe toujours sur le taux de chômage naturel (U*).

Friedman va dire qu’il ne faut pas toucher à la masse monétaire, il faut donner la politique monétaire
à la BC sans lui imposer quelque chose (qu’elle soit indépendante) pour que les états n’est pas
d’influence sur ces politiques.

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