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définition: l'augmentation soutenu pendant une période longue d’un indicateur de dimension
(la production nette inférieur de PIB) F.Perroux(1903-1987)
La croissance n’est égale au développement, le développement plus qualitatif de
transformation d'environnement (environnement social,ex: le taux de santé etc), la
croissance est plus quantitatif.
R.Solow: la croissance c’est un phénomène tendancielle de long terme(pas de trimestre) en
observant quelques variables développées(la ressource naturelle, le progrès technique, la
démocratie…) avec une tram/tendance de long terme
les facteurs qui jouent sur le taux de croissance du PIB potentiel ou croissance potentielle
sont de 2 ordre:
● à court et moyen terme, les principaux facteurs d’augmentation de la croissance
potentielle sont le taux d'investissement et le taux d’emploi (ex: former des gens
à l’entreprise pour fixer les demandes d’emploi de l’entreprise)
● à long terme, les évolutions technologies et l’amélioration de laquelle des
facteurs sont les seules capables d'augmenter la croissance potentielle
L’accumulation de capitale dépende l’effet d’investissement financé par l’épargne, qui par
hypothèse, représente une proportion stable de revenu des agents, la variationS/Y, taux
d’épargne est une constante (0<1)
La courbe représentant l’investissement est concave sf(K) car chaque unité supplémentaire
de capitale qui est ajoutée aux précédents contribue à l’accroissement du produit
globalement de manière décroissante
Le modèle de Solow revient l’hypothèse de rendements, décroissants du capital (le dernière
d’unité utilité sont moins utilité que les précédentes. Enfin, la droite de remplacement du
capital Sk décrit l’investissement par tête indispensable pour maintenir constant le capital
par tête
Pour rendre les choses plus précises, nous faisons maintenant l’hypothèse qu’une fraction
constante s du PIB est épargné pour former l’investissement
S=variation Y, I=S=variation de Y
I=S/L=variation Y/L
I/L=s(Y/L)S
Solow: Y=F(K,L)
Y/L=F(K/L,L/L)=F(K/L,1)=F(K/L)
y=f(k)
I/L=s(Y/L)=sy=sf(k)
Si l’investissement permet d’accumuler du capital nouveau, le capital ancien se déprécie par
usure ou obsolescence technologique
Le taux d'amortissement acte la partie S du capital qui doit être éliminée pour cette raison
Pour l’ensemble de l’économie, ce taux est relativement stable et peut être tenu pour
constant (en France c’est 20% d’amortissement de machine)
Plus le stock de capital est important, plus la part qui se déprécie est proportionnellement
élevée.
La figure ci-dessous comporte une droite d’amortissement , dont la pente est S
Quand l’investissement est supérieur à l’amortissement, le stock de capital se développe
quand variation k>0, le stock de capital augmente
Il peut arriver l’inverse, notamment dans les activités en déclin, que le stock de capital se
réduit sous l’effet d’un investissement inférieur à l’amortissement
L'effet net de l’investissement brute est de l’amortissement sur le stock de capital s’exprime
comme suite:
la variation d’amortissement (variation k)=sy-२K
variation k: formation brute de capitale fixe (FNCF)
K=sy=fonction brute de capitale fixe (FBCF)
२K=amortissement
variation k=२y-२k, ou de manière équivalent, en forme intensive
variation k=sy-२K
Caractériser l'État stationnaire
Quels résultats avons-nous engrangés à ce stade ?
La fonction de production Y=F(K,L) lie à la production aux facteurs capital et travail
Sa forme intensive, présentée aux figures précédentes, lié rapport production-travail au
rapport capital-travail
L'expression variation k=sy-२K montre que le rapport production-travail détermine également
l’accumulation de capital
variation K/L=s Y/L-२K/L
Comme nous avons provisoirement figuré la population et les heures de travail par
travailleur, l’épargne est une fraction fixe sY de la production, et donc de la production par
habitant (sY/L=sy=sf(K))
L’amortissement est proportionnel en stock de capital par habitant est donnée par २K
En joignant les deux processus , nous constatons qu’à tout moment, c’est le stock de capital
existant, préalablement accumulé qui détermine l’accumulation du capital
variation k=sf(K)-२K
● si sf(k)>२K, débit du robinet>fuite: la baignoire remplie, variation de k>0, sur la
graphique on voit que:
○ Au point de rencontre des deux courbes se situent l’équilibre de long terme
quand l’épargne, l’investissement et le remplacement du capital sont égaux
(A)
● on peut donc voir où l'économie se dirige:
○ Quand variation k>0, le stock de capital par habitant augmente et l’économie
est une expansion, puisque sa production peut croître
○ Quand au contraire k<0, le stock de capital et la production par habitant
réduisent dans un processus comparable à la tentative de remplir une
baignoire qui a une fuite, l’investissement se comparant au robinet et
l’amortissement à la fuite
Il s’en suit que:
● Une économie qui n’aurait pas atteint l'État régulier tend spontanément vers celui-ci
(le point l’équilibre, l’investissement=amortissement)
● Ainsi, une économie dont le stock de capital initial est faible par rapport à sa valeur
régulière croît rapidement: puis le taux de croissance finit par se stabiliser (mais non
s’annuler) lorsque le capital par tête s’approche de sa valeur régulière
par ailleurs:
● Dans le cas où des disparités de taux d’épargne peuvent être constatés entre les
pays, ils s'approchèrent d'états stationnaires différentes
● En admettant que le taux d'épargne augmente, la valeur de la production par tête
progressive grâce à l’investissement supplémentaire ( par définition l’épargne est
égale à l’investissement)
● Le nouvel état stationnaire correspond à un stock de capital par tte plus élevées
Les conséquences immédiates de cette présentation théorique est qu’il existe deux
éléments importants qui conditionnent le niveau de la croissance puis du développement
● la croissance est d’autant plus forte que le capital de départ de la nation est faible
● et que le taux d’épargne est fort
En règle, générale quand on se livre à des comparaisons entre les pays, il y a une
corrélation positive entre les niveaux de revenu et d’investissement
2. le problème de la convergence
Par ailleurs, dans la théorie de Solow, le progrès technique est un don, un bien collectif
Si cette hypothèse avait un rapport quelconque avec le monde réel, tous les pays auraient
libre accès à la technologie! Dans les pays les moins développés, les possibilité de
“rattrapage” seraient considérables
Grâce à l’importation de la technologie des économies les plus avancées, la productivité du
capital serait très élevée et les hauts taux de rendement de l’investissement devraient attirer
l’épargne internationale
Le taux d’investissement pourraient dès lors être beaucoup plus élevée qu’ailleurs sans
buter sur un effondrement des taux de rentabilité
Grâce à ce processus, les pays pauvres pourraient rattraper les pays riches sous l’effet de
taux de croissance beaucoup plus élevée
Ce scénario optimiste n’est guère confirmé par les statistique
Dans un article publié en 1991, l’économiste américain Robert Barro a montré par exemple
qu’il n’y a aucune corrélation négative entre le taux de croissance moyen de 98 pays sur la
période 1960-1985 et leur niveau de développement (mesuré par leur Produit intérieur brut
par tête en 1960)
Pourtant, il est apparu, au cours de ces dernières années, que l’absence de convergence à
laquelle nous venons de faire allusion ne peut être opposée au modèle de Solow
Des pays aux structures différents et disposent de niveaux très inégaux de capital humain
n’ont aucune raison de converger
En tout état de cause, la convergence absolue ne peut s’appliquer à des économies
hétérogènes
Quoi qu’il en soit, les nouvelles théories de la croissance qui sont apparues dans les années
quatre-vingt sous l’impulsion des travaux de Paul Romer ont tenté de surmonter les
contradictions que nous venons de mettre en évidence
Leur point de départ est que les rendements des facteurs ne sont pas décroissants lorsqu'on
prend en compte les synergies et externalités qui apparaissent quand on accumule en
même temps plusieurs facteurs de production
3. Rendement croissants de l’investissement et externalité
A-Les externalités de l’investissement privé
Le première modèle de croissance endogène néoclassique est celui de Paul Romer qui
cherche à représenter la façon dont l’investissement des entreprises peut générer une
amélioration constante de la productivité
Romer rappelle que les rendements croissants sont au coeur de l’explication de la
croissance de la productivité chez Smith
Cependant, de tels rendements débouchent fatalement sur un monopole naturel, ce que
Marshall avait déjà compris
Pour réconcilier la possibilité des rendements d’échelle croissants avec le maintien de la
concurrence, il introduit donc le concept d’externalité positive, qui repose en fait sur la
distinction entre économie d’échelle internes et externes:
Les économies d’échelle sont internes à la firme lorsque l’augmentation de son échelle de
production lui permet d’engendrer des rendements croissants (en général grâce à des coûts
fixes importants)
Les économies d’échelle peuvent en revanche être externes à l’entreprise lorsque sa
croissance contribue à celle de la branche, par l'effet de synergies involontaires ou de
diffusion des idées ou encore des technologies employées
Il s’agit donc d’imaginer un mécanisme tel que les investissements des entreprises
n’engendrent aucune tendance aux rendement d’échelle croissants à l'intérieur de la firme,
mais permettent par des externalités positives d’augmenter l'efficacité de toute la branche, et
donc également celle des autres entreprises (partager des savoir faires, par exemple GPS)
On a là l’ingrédient essentiel de la croissance auto-entretenue, telle que l’avait déjà décrite
Allyn Young en 1928
Pour P.Romer, qui propose l’un des premiers modèles du genre(1986), la croissance permet
l’accumulation de progrès technique, qui, à son tour, permet la croissance
Le progrès technique nécessite du temps et de l’argent, et la technique ou la connaissance
produite est un bien public, utilisable par tous, dont la production de la première unité est
coûteuse alors que sa reproduction en grand nombre coûte peu
Grâce à des effets externes, l’investissement et l'accumulation des connaissance d’une
firme qui lui profitent (productivité privée) , mais profitent aussi aux autres (productivité
sociale) 6
P.Romer distingue: capital physique,capital humain(éducation), capital technologique
(savoir) dont les stocks de connaissance et de savoir-faire, capital public, infrastructure
Tous génèrent des externalités, ce qui fait que les rendements décroissants disparaissent
Prenons d’abord l’exemple du capital physique
Si une firme est la seule à accumuler ce capital dans un environnement par ailleurs stable,
la productivité de ce capital va décroitre au fur et à mesure de l’augmentation de son volume
dans l’entreprise
En revanche, si un grand nombre de firmes font en même temps l’acquisition de biens
d'équipements, le rendement individuel de leur capital à toutes les chances de se maintenir,
en raison des complémentarités qui existent entre les uns et les autres
Les externalités peuvent provenir d’un second type d’investissement que se propose
Les biens collectifs purs présentent la double caractéristique de pouvoir être consommés
par plusieurs agents simultanément et sans qu'il soit possible d’en faire payer l’usage
Il n’y a donc pas de possibilité de les produire de façon privée, ou alors la production privée
sera très insuffisante au regard des besoins des agents
Or; ces biens collectifs sont d’autant plus utiles qu’ils sont générateurs d'externalités
positives
Les infrastructures publiques, comme les réseaux routiers ou de communications,
améliorent la productivité de toutes les entreprises qui les utilisent
Certaines services publics, comme l’éducation ou la santé, contribuent à augmenter le
capital humain et la productivité de la main d’oeuvre
D’un point de vue formel; on ne s'attendera pas ici sur le mécanisme, qui est identique à
celui de Romer(1986) L'intérêt du modèle de Barro est double:
● Montrer que les dépenses publiques ont une influence positive sur le taux de
croissance de l’économie , jusqu’à un certain point
● Il existe cependant une taille optimale de l’Etat
Il ne s’agit pas non plus de dépenser pour dépenser
Au-delà d’un certain niveau de dépenses et d'impôts, l’influence sur le taux de croissance
devient négative
Les dépenses de l’Etat sont financées intégralement par l'impôt, il n’y a donc pas de recours
au déficit
Mais cet impôt a une double conséquence:
● Il contribue à la croissance de la production par les dépenses d’infrastructures qu’il
permet de financer et qui viennent augmenter la productivité de toutes les
entreprises de la nation
● Mais il exerce également un effet dans l’autre sens car il vient réduire la demande
potentielle pour la production nationale
● Il existe donc un taux d’imposition optimal, ce qui n’est pas sans nous rappeler la
fameuse courbe de Laffer(1974), qui permet de maximiser le taux de croissance de
l’économie et d’autoriser une croissance auto-entretenue à condition que les
dépenses publique viennent financer des biens collectifs purs
La précision est d'importance:
Comme pour la plupart des théories de la croissance endogène, s’il s’agit bien de redonner
une certaine place à l’Etat après la vague de nihilisme des travaux de la nouvelle économie
classique des années soixante-dix, il ne faut pas non plus y avoir un retour aux politiques
keynésiennes de régulation de la demande
c’est de politiques structurelles dont il s’agit ici, de celles qui visent à favoriser la mise en
place d’un cadre propice à l’activité économique et plus particulièrement à l’offre
A- Invention et innovation
Le terme descriptif invention est parfois réservé aux découvertes majeures, mais nous
l’utilisons pour désigner: L’innovation radicale
L’innovation radical introduit une technologie ou une idée entièrement nouvelle, qui n’était
pas disponible jusqu’à présent
L'invention de la lampe à incandescence(produisent de la lumière en faisant passer de
l'électricité dans un filament) a été une avancée majeure par rapport à la lumière produite en
brûlant de l’huile ou du Kérosène
Le format MP3 a permis la compression de la musique de manière à permettre un stockage
facile sur des disques durs et de la transmettre via Internet, offrant ainsi une manière
sensiblement différente des CD ou vinyles de stocker de la musique
L’innovation incrémentale
Elle améliore un produit ou procédé existant, de manière cumulative
B-Diffusion
La perspective de ces rentes d’innovation entraîne d’autres acteurs à essayer de copier
l’invention, s’ils réussissent, les rentes d’innovation temporaires finissent par être dissoutes
par la concurrence
A l’issue du processus d’imitation, l’innovateur initial reçoit uniquement de quoi couvrir le
coût d’opportunité du capital, ramenant les profits économique à zéro
La rente d'innovation est bénéficié rente par le monopole de l'innovation
Les derniers arrivés peuvent aussi être poussés à adopter l’innovation car les prix plus
faibles qui résultant d’une large adoption des nouvelles méthodes menacent de faillite ceux
qui conservent l’ancienne technologie
Une entreprise qui n’innove pas fera des profits économique négatifs, c'est-à-dire que ses
recettes ne seront pas suffisante pour couvrir le coût d’opportunité du capital
3.Système d’innovation
La multiplication des brevets dans la Silicon Valley est une illustration du volume de sa
production qu’on appelle la connaissance codifiée,C’est-à-dire la connaissance qui peut
écrire
Cependant, la plupart des connaissances produites ne peuvent pas être écrites, ou du
moins pas exactement
Ces connaissance non codifiables sont appelées connaissance tacites
La différence entre connaissance codifiée et connaissance tacite peut être illustrée de la
manière suivante:
● la recette pour un gâteau peut être écrite et donc constitue de la connaissance
codifiée, mais être capable de lire la recette et de la suivre exactement ne vous
donnera pas la récupération d'être un cuisinier extraordinaire
● En revanche, la connaissance tacite d’un chef exceptionnel n’est pas quelque chose
que vous pouvez facilement écrire dans un livre
● L’importance de la connaissance tacite est démontrée par la destruction et la
ré-émergence de l’industrie chimique allemande
● Après la Première Guerre mondiale, et de nouveau après la Second Guerre
mondiale, les entreprises chimiques allemandes ont vu leurs usines en Allemagne
détruites et leurs locaux aux Etats-Unis et en Grand-Bretagne expropriés
● Il leur resta uniquement personnel essentiel
● Si toute la connaissance nécessaire pour bâtir une industrie chimique moderne était
codifiée, il n’y aurait pas eu de raison particulière pour que l’Allemagne retrouve sa
position de leader de ce domaine
● N’importe quel pays doté de nombreux scientifiques et ingénieurs auraient pu créer
l’industrie en utilisant la connaissance codifiée disponible, un peu comme un
cuisinière suivant une recette
● En utilisant leur savoir-faire et leur expérience (leur connaissance tacite), les
entreprises allemandes ont cependant réussi à retrouver des positions dominantes
sur certain marchés
La Silicon Valley est aussi bien reconnue pour sa connaissance tacite que pour sa
connaissance codifiée brevetée
Cette connaissance extraordinaire d’entreprises innovante reflète l’importance des
externalités et des biens public s dans la production et l'application de nouvelles
technologies
Les deux mots “Silicon Valley” ne désignent plus seulement un endroit; ils représentent
maintenant une manière particulière de susciter l'innovation
La Silicon Valley est désormais associée à un système d’innovation
Un système d’innovation inclut aussi bien:
● Les institutions légales qui protègent la connaissance codifiée et régissent la facilité
avec laquelle les détenteurs de connaissance tacite se déplacent entre entreprises
● Les institutions financières, telles que les fonds de capital-risque
● Les banques et les entreprises technologiques, qui vont financer des projets visant à
commer-cialiser des inventions
Des pays différents offrent des systèmes d’innovation différents, qui évoluent souvent avec
les domaines dans lesquels ces pays se spécialisent
Par exemple, l'innovation radicale est plus présente:
● Aux etat-unis,ou les travailleurs peuvent facilement se déplacer entre les entreprises
et ou le capital-risque est très développé tandis que
l'innovation incrémentale est plus présente:
● En Allemagne, ou les liens des travailleurs avec leurs entreprises sont plus forts et
ou le financement de l’innovation se fait davantage via des profits non distribués et
les banques que via des fonds de capital-risque
Même au sein des Etat-Unis, la Silicon Valley était une exception
Pendant les années 1960, la Silicon Valley n’était qu’un petit joueur de l’industrie
technologique comparée à la concentration autour de la Route 128, près de Boston
(Massachusetts), qui bénéficiait de la proximité de Harvard et du MIT
L’etat du Massachusetts faisait appliquer des clauses de non-concurrence:
● Cela a ainsi limité la mobilité inter-entreprises et le partage d’information qui aurait pu
en découler
● L’etat de Californie a choisi de prendre la direction opposée
● Il a interdit les clauses de non-concurrence, en stipulant que “tout contrat selon
lequel quiconque est empêché d'exercer un métier, une profession ou un commerce
légal [l’était]....nul”
● La rotation des ingénieurs entre les entreprises de la Silicon Valley a ainsi soutenu la
diffusion rapide des nouvelles connaissances entre ces entreprises