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chapitre 1 Qu’est-ce que la croissance

définition: l'augmentation soutenu pendant une période longue d’un indicateur de dimension
(la production nette inférieur de PIB) F.Perroux(1903-1987)
La croissance n’est égale au développement, le développement plus qualitatif de
transformation d'environnement (environnement social,ex: le taux de santé etc), la
croissance est plus quantitatif.
R.Solow: la croissance c’est un phénomène tendancielle de long terme(pas de trimestre) en
observant quelques variables développées(la ressource naturelle, le progrès technique, la
démocratie…) avec une tram/tendance de long terme

1.définition et ressource de la croissance

A-Le choix de l’indicateur de croissance: PIB exprimé en %


indicateur correspondant indication comme des signals
problèmes:
● si le PIB augmente moins vite, il ne problématique pas dire que la population
bénéficié de la richesse disponible plus nombreuses(si le PIB augmente<la
population, la richesse disparaître)
● le PIB ne mesure par définition que la valeur ajoutée produite par les agents
résidents, et ne tient pas compte des transferts de ressources entre nations (ex: le
PIB de L'algérie dépend plus de la change de migrants que la production industrielle
locale, et des grandes travaux et l’investissement vient d’un pays à l’étrange ne tient
compte dans le PIB),donc il existe la préférence la revenue brut que l’inférieur brut
● le PIB est un agrégat qui fait l’objectif d’une construction statistique reposant sur des
nombreuses conventions (pas de même méthode de calculer pour chaque pays)
● Les indicateurs bruts comme le PIB incorporent par définition la consommation de
capital fixe(CCF) , c’est-à-dire la croissance économique nécessaire au
remplacement du capital fixe.(le PIB nette est plus faible=le PIB brut-l’amortissement
économique (capital fixe CCF)
B-L’évolution statistique de la croissance
un phénomène de long terme: une étude de l’évolution tendancielle, soit le taux de
croissance globale (G)sur n années
TCAM: le taux de croissance annuelle moyenne
VA: valeur d’arrivée
VD: valeur de départ
n: nombre d’années
VA)=VD(1+TCAM)²
𝑛 𝑉𝐴
𝑇𝐶𝐴𝑀 = 𝑉𝐷
-1
la croissance économique se mesure de la préférence en termes réels ou en volume, en
déduisant l’inflation qui vient diminuer le pouvoir d’achat durant l’année
PIB nominal corrigé par le prix indice pour obtenir PIB réelle
IPC: Indice des prix à la consommation
il faut comparer TCAM de IPC et TCAM de produit
PIB réelle=PIB nominal-inflation=PIB nominal/IPC

B-PIB observée et PIB potentiel


PIB observée: PIB constatée
PIB potentiel: PIB si on utilisait pleinement de capacité de la production
l’un des objectifs essentiels des politiques économiques consiste à rapprocher PIB
observée+PIB potentiel(effectuer le cap entre PIB observée et PIB potentiel)
l’écart relatif output gap entre PIB observée et PIB potentiel permet de mesurer la distance
qui sépare temporellement une économie de ce niveau de référence

les facteurs qui jouent sur le taux de croissance du PIB potentiel ou croissance potentielle
sont de 2 ordre:
● à court et moyen terme, les principaux facteurs d’augmentation de la croissance
potentielle sont le taux d'investissement et le taux d’emploi (ex: former des gens
à l’entreprise pour fixer les demandes d’emploi de l’entreprise)
● à long terme, les évolutions technologies et l’amélioration de laquelle des
facteurs sont les seules capables d'augmenter la croissance potentielle

2.La croissance depuis de la croissance mondiale

A-les principales phases de la croissance mondiale


Selon A.Maddison(1926-2010), la progression du niveau par habitant à l’époque
moderne(1500-1820) serait trente fois inférieur à celle constatée entre 1820 et nos jours
● La phase 1820-1870, libéralisme d’économie dans plusieurs pays
○ principale: révolution industrielle vient de 20è siècle depuis Royaume-unis
(machine, usine et la relation salaire)
● la phase 1870-1913: de la première guerre mondiale
○ principale:2èmè révolution industrielle (le moteur d’exploitation, l'électricité , a
rattrapage des pays à l'industrialité tardives, ex:l’état-unis et l’allemagne)
● la phase 1913-1950: 2èmè guerre mondiale
○ principale: ralentissement de gain de productivité et la guerre mondiale
● la phase 1950-1973: 30 années grossissement, exceptionnelle de la croissance
d’économie
● la phase 1973-1998: avec un taux de croissance en l’europe en moyenne autour de
2% par an

B-La diversité des taux de croissance selon les nations


Depuis 2 siècles, différent rythmes de croissance d’un pays à l’autre sont très sensible
la convergence: un pay qui a un PIB plus faible au tienne un taux de croissance plus élevée
qui permet de rattraper des pays plus développée
la divergence: lorsque les gaps de richesse ne se recréée
Selon W.W Rostow, chaque pays passe par une séries d’étapes similar (1960s):
● la société traditionnelle (il n’existe pas de croissance)
● les conditions préalables au décollage économique (changement structurelle dans la
culture)
● le décollage ou take-off (une période de croissance hypomène autour entre nul pour
augmenter fin 18 siècle en France plus tardivement, allemand plus et plus
tardivement
○ l’investissement
● la maturité
● l'ère de la croissance de masse
La critique de A.Gerschenkron, pour trois grandes raisons
● les états s’engagent dans une politique volontariste pour combler un retard
politiquement coûteux sur les autres nations (les retards rattrapent plus rapidement
mobiliser de l’etat par l’etat)
● Ils sont pas à adapter les infrastructures anciennes aux nouvelles perspectives que
l’offre le progrès technique (le pays développé ne peut pas utiliser la technologie de
progrès, il étudie la nouvelle technique est plus vite)
● Ils font preuve d’une politique commerciale agressive pour profiter du pouvoir d’achat
plus élevé des pays précurseurs
● Ainsi un take-off tardif peut constituer un avantage

Chapitre 2 Croissance, stagnation ou


décroissance
1.le pessimisme des auteurs classiques
croissance est-ce que c'est durable?
Il existe les obstacles à une croissance indéfinie
Avant la révolution industrielle et au début de celle-ci la plupart des économistes pensaient
que la décroissance des rendements agricoles constituerait un obstacle insurmontable au
maintenace de la croissance économique
pour quelle raison:
● les rendements décroissance de la terre (la production de la terre diminue car la terre
plus et plus fatigué→le produits de la terre est plus coûteuse→ il faut augmenter la
salaire→coût de travail augmente→conclusion: le taux de profit diminue,
l'investissement diminue,donc le moins de production initialement ……ex: entre 17 et
18 siècle, le taux de croissance augmente près de 0)
● croissance, crise et taux de profit: la théorie de Karl Marx
○ le principale de la ressource de richesse est le travail, le gain également est
plus évaluée
○ le travail: c’est le seul facteur de production capable de produire plus de coût.
Quand le patron accuse une emploi, une partie de son travail de sa journée
correspond à une production dans la valeur également au biens qu’il a besoin
de vivre (= salaire). La reste dans son partie de travail permet de repartir vers
le capitalisme.
○ Donc, sous la pression de la concurrence et du progrès technique, les
capitalisme doit augmenter l'écart sur-d’elle, il faut remplacer les emplois par
les machines. Par conséquent, le capital par tête s’est cassé par elle (K/L)
○ le taux de profit comporte les numérations sont plus valuée et des
numérateurs de la valeur de la capital et la valeur de travail
𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
○ taux de profit:𝑀 = = 𝑣 = 𝐶
𝐶+𝑉 +1
𝐶+𝑉 𝑉

○ la concurrence augmente C/V ↑→M↓

2. La conception des premiers marginaliste


A-La conception des premiers marginalistes
Les auteurs marginalistes de la fin du dix-neuvième et du débat du vingtième siècle comme
Alfred Mershelle sont à peine plus optimistes ques les théoriciens classiques
● le décroissance des rendements marginaux: pour l'équipement constante, si vous
employez des personnes supplémentaires, c’est productivité sera inférieur à l’autre
● Une thèse infirmée par les faits: le taux de la population dans les pays européens est
faible, donc la croissance de ralentisse est faible. Étant donné que le taux de
croissance est faible au 17ème siècle, le taux de croissance ralentit dans ces pays
développés.

B-Le débat sur la critique de stagnation séculaire


Le ralentissement structurel des gains de productivité, de quoi s’agit-il?
Les gains qui atteignait 2.93% par an dans l’économie mondiale pendant les Trente
Glorieuses retomberont à 1.33% entre 1973 et 1998
Jean.Fourastié “Les Trente Glorieuses” (1950-1973)
Malgré une remontée au milieu des années 80-90 aux Etat-Unis. La baisse de la productivité
du travail ne semble pas être enrayée
● la productivité totale des facteurs a atteint un maximum de 1.89% en moyenne
annuelle entre 1920 et 1970
𝑌 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑌 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
○ 𝑙 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙
productivité (horaire) du travail;
𝐾 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙
productivité du
𝑌 𝐾
capital;
𝐿
+ 𝐿
productivité des facteurs de production
● Elle tombe à 0.57% entre 1970 et 1994 (structure de production sont moins
productive à aujourd’hui qui vient de 50 ans
● Elle retrouva un rythme de 1.03% entre 1994 et 2004
● Elle retombe à un rythme de 0.4% de 2004 à 2014
raison:
● l’introduction de NTIC (nouvelle technologie de information et communication) mais
dont n’a pas été durable
● un retour à la thèse d'Alvin Hanson: qui développe une théorie, en fait que la
croissance économique ralentit pourquoi retour sur futur, qu’il est le premier à la
pensée pourquoi la croissance s'arrête
les causes d’un ralentissement futur de la croissance selon Hanson
● Au XI siècle, le développement économique avait eu trois sources
○ innovation (électricité, transport… pendant la révolution industrielle, n’a pas
de la révolution industrielle n’a pas de maintenance)
○ la découverte de nouveaux territoires
○ la croissance de la population
Le permis sites de théoriciens américains comportains: la thèse de le taux de croissance
Gordon (2012)
● la fin du dividende démographique (1965-1995): car l’augmentation le taux d’activité
de femme (femme ajoute au travail)
○ la dividende de production (Y/L) baisse se traduire par la baisse de
nombreuse d’heures de travail par personnes
● le cout de croissance d'éducation
● la concurrence croissance des inégalités de revenus
● la concurrence croissante des pays émergents (mondialisation, concurrence avec
les pays en développant)
● les contraintes environnementales de plus et plus forte
○ ex: produit l’état-unis ne permet pas d’entrer à la France, environmental
change conduit le fournir mal, donc par rapport au respect de l'environnement
conduit augmenter le prix et diminuer la richesse
● l’endettement très élevé des ménages et des Etats dans la plupart des économies
développées (ex: crise Grèce)
Par ailleurs, Robert Gordon en 2014 mit essentiellement l’accent sur quatre vents contraires
● la facteur démographique (égalité de homme et femme en puisant plus des gens à
travail)
● l’éducation
● l'inégalité des revenus
● l’accroissement du poids de la dette fédérale
● 4 facteurs faut ajouter à la contrainte de la mondialisation, l' environnement
contrainte……
Et puis……
un impact sous-estimé de la révolution informatique?
En effet, à partir de années 1980, il y a 3 innovations magiques: code-bas (CRQ), la
dissortement de billets, le mécanisme d'électronique autorisation de transformation
(amazon)
Cependant ces révolutions a beaucoup moins touché les services personnes, il n’a pas
apporté une grande croissance(il n'a pas de théorique à personnelle)
Le scepticisme des économistes schumpétériens?
Philips Agilent (conseille de Macron), par rapport à la thèse d’Alvin Hanson, il est plus
optimiste
● la révolution numérique et les NTIC ont amélioré définitivement la technologie de
production des idées et cette dernière est un foyer de croissance endogène
● pour lui l’amélioration de la technologie de productivités
○ grâce à la mondialisation, les innovations bénéficient d’un immense marché
potentiel qui permet d’amortir plus facilement ces coûts fixes et ainsi que les
dépense R&D, ce phénomène engendre donc des économistes d’échelles
○ la technique statistique actuelle ne parviennent pas mesurer clairement les
gains de productivité ainsi que la croissance réelle issus des innovations
actuelles

C-Les approches néoclassique de la croissance

1. la possibilité d’une croissance économique


Le développement de la théorie néoclassique de la croissance peut-être associé au modèle
de Solow même si l’auteur a toujours revendiqué une filiation keynésienne
Le malaise vient de ce que Harrod et Domar affirment qu'une économie ne peut connaître
une croissance équilibrée qu’à la condition que le taux d’épargne national soit égal au
produit du ratio capital/produit et du taux de croissance de la force de travail “
s=S/Y, v=K/Y, n=taux de croissance de la population
s/v=n
Or en tirant cette conclusion en supposant que ces trois variables (s, v,n) sont des
constantes des données de la nature:
● le taux d’épargne est une donnée relative aux préférence
● le taux de croissance de la force de travail est une donnée démographique et sociale
● le ratio capital/produit est une donnée technologique
Ces trois données peuvent éventuellement varier de temps à l’autre, mais de façon
indépendante
(1) la croissance équilibrée devient donc un “miracle”
“histoire des économies capitalistes devrait être une alternance de longues périodes
d'accroissement du chômage et de pénurie de main d'œuvre. Pour Solow, la meilleure façon
de réconcilier les enseignements de l’histoire et les conclusions de Harrod et Domar était
donc d’autoriser un certain degré de flexibilité dans l’intensité capitalistique de façon à lui
permettre de s’ajuster aux variations des conditions démographiques et sociales de
l”économie”
Le modèle qu’il construit ensuite deviendra un repère incontournable dans l’analyse de la
croissance
(2) le taux de croissance garantie
S/V=(S/V)/(K/Y)=S/K
En 1956, R.Solow propose un nouveau modèle décroissance se démarquent des
précédents sur trois points
● l’accent et mise sur l’offre et non sur la demande comme dans les modèles purement
keynésiens
● une croissance équilibre (c’est-à-dire de plein-emploi) et régulière est envisageable à
long terme, ce qui paraît conforme à l’expérience des Trente Glorieuse)
● Trois facteurs sont susceptible d'affecter la croissance l’accumulation du capital,
l'évolution de la force de travail, le progrès technologique
Pour obtenir à la fois une augmentation du produit global et du PIB par tête, il faut faire
intervenir le progrès technique
K: machine (capitale)
L: main d’oeuvre (travail)
intensité capitalistique=K/L, Y: PIB(production), L: travail, Y/L: produit par tête

L’accumulation de capitale dépende l’effet d’investissement financé par l’épargne, qui par
hypothèse, représente une proportion stable de revenu des agents, la variationS/Y, taux
d’épargne est une constante (0<1)
La courbe représentant l’investissement est concave sf(K) car chaque unité supplémentaire
de capitale qui est ajoutée aux précédents contribue à l’accroissement du produit
globalement de manière décroissante
Le modèle de Solow revient l’hypothèse de rendements, décroissants du capital (le dernière
d’unité utilité sont moins utilité que les précédentes. Enfin, la droite de remplacement du
capital Sk décrit l’investissement par tête indispensable pour maintenir constant le capital
par tête
Pour rendre les choses plus précises, nous faisons maintenant l’hypothèse qu’une fraction
constante s du PIB est épargné pour former l’investissement
S=variation Y, I=S=variation de Y
I=S/L=variation Y/L
I/L=s(Y/L)S
Solow: Y=F(K,L)
Y/L=F(K/L,L/L)=F(K/L,1)=F(K/L)
y=f(k)
I/L=s(Y/L)=sy=sf(k)
Si l’investissement permet d’accumuler du capital nouveau, le capital ancien se déprécie par
usure ou obsolescence technologique
Le taux d'amortissement acte la partie S du capital qui doit être éliminée pour cette raison
Pour l’ensemble de l’économie, ce taux est relativement stable et peut être tenu pour
constant (en France c’est 20% d’amortissement de machine)
Plus le stock de capital est important, plus la part qui se déprécie est proportionnellement
élevée.
La figure ci-dessous comporte une droite d’amortissement , dont la pente est S
Quand l’investissement est supérieur à l’amortissement, le stock de capital se développe
quand variation k>0, le stock de capital augmente
Il peut arriver l’inverse, notamment dans les activités en déclin, que le stock de capital se
réduit sous l’effet d’un investissement inférieur à l’amortissement
L'effet net de l’investissement brute est de l’amortissement sur le stock de capital s’exprime
comme suite:
la variation d’amortissement (variation k)=sy-२K
variation k: formation brute de capitale fixe (FNCF)
K=sy=fonction brute de capitale fixe (FBCF)
२K=amortissement
variation k=२y-२k, ou de manière équivalent, en forme intensive
variation k=sy-२K
Caractériser l'État stationnaire
Quels résultats avons-nous engrangés à ce stade ?
La fonction de production Y=F(K,L) lie à la production aux facteurs capital et travail
Sa forme intensive, présentée aux figures précédentes, lié rapport production-travail au
rapport capital-travail
L'expression variation k=sy-२K montre que le rapport production-travail détermine également
l’accumulation de capital
variation K/L=s Y/L-२K/L
Comme nous avons provisoirement figuré la population et les heures de travail par
travailleur, l’épargne est une fraction fixe sY de la production, et donc de la production par
habitant (sY/L=sy=sf(K))
L’amortissement est proportionnel en stock de capital par habitant est donnée par २K
En joignant les deux processus , nous constatons qu’à tout moment, c’est le stock de capital
existant, préalablement accumulé qui détermine l’accumulation du capital
variation k=sf(K)-२K
● si sf(k)>२K, débit du robinet>fuite: la baignoire remplie, variation de k>0, sur la
graphique on voit que:
○ Au point de rencontre des deux courbes se situent l’équilibre de long terme
quand l’épargne, l’investissement et le remplacement du capital sont égaux
(A)
● on peut donc voir où l'économie se dirige:
○ Quand variation k>0, le stock de capital par habitant augmente et l’économie
est une expansion, puisque sa production peut croître
○ Quand au contraire k<0, le stock de capital et la production par habitant
réduisent dans un processus comparable à la tentative de remplir une
baignoire qui a une fuite, l’investissement se comparant au robinet et
l’amortissement à la fuite
Il s’en suit que:
● Une économie qui n’aurait pas atteint l'État régulier tend spontanément vers celui-ci
(le point l’équilibre, l’investissement=amortissement)
● Ainsi, une économie dont le stock de capital initial est faible par rapport à sa valeur
régulière croît rapidement: puis le taux de croissance finit par se stabiliser (mais non
s’annuler) lorsque le capital par tête s’approche de sa valeur régulière
par ailleurs:
● Dans le cas où des disparités de taux d’épargne peuvent être constatés entre les
pays, ils s'approchèrent d'états stationnaires différentes
● En admettant que le taux d'épargne augmente, la valeur de la production par tête
progressive grâce à l’investissement supplémentaire ( par définition l’épargne est
égale à l’investissement)
● Le nouvel état stationnaire correspond à un stock de capital par tte plus élevées
Les conséquences immédiates de cette présentation théorique est qu’il existe deux
éléments importants qui conditionnent le niveau de la croissance puis du développement
● la croissance est d’autant plus forte que le capital de départ de la nation est faible
● et que le taux d’épargne est fort
En règle, générale quand on se livre à des comparaisons entre les pays, il y a une
corrélation positive entre les niveaux de revenu et d’investissement

2. le rôle de la croissance démographique

B-former et équiper des nouveaux travailleurs


(1) Le modèle de Solow est riche d'enseignements de former et équiper des nouveaux
travailleurs
Forte croissance démographique le pays qui est plus pauvre et l'équipement ne suivre pas
Il permet de comprendre les performances comparées
Ce modèle débouche sur une conclusion formidable; quel que soit le niveau de capital par
tête dont elle disposait à l’origine.Toutes les économies ont tendance à converger vers un
même taux de capital par tête. Un taux naturel est égale à ce qui est aussi le taux de
croissance de l’économie)
Cette "convergence" est d’autant plus rapide que l’économie en est éloignée. Ce qui signifie
en substance que les économies les moins développées connaîtront une croissance plus
rapide que les croissance ralentir inexorablement, à technologie donnée.D’après le modèle
de Solow, entre les pays, le taux de croissance varie en raison inverse de l’intensité
capitalistiques.
Après la défaite, le Japon enregistre des taux de croissance annuels de 8% du PIB par tête
entre 1950 et 1973, soit une croissance 3.3 fois plus élevée que celle des Etat-Unis
Cette performance s’explique par un stock de capital par tête initialement plus faible.Un
cinquième du stock américain en 1950, la moitié en 1973. Une étude menée par Summers
et Heston (1991) sur un échantillon de 124 pays du monde entier sur la période 1950-1992
montre que les pays pauvres d’Afrique investissent peu, au contraire des pays riches
d'Europe et d’Asie.
Dans ce cas, ce type de modèle permet d'expliquer la croissance rapide des pays qui,
comme L’allemagne et le Japon ont subi des grèves dommages de guerre.
En effet, la reconstruction des pays dévastés nécessite un effort particulier notamment du
taux d’épargne
Tant que ces dernières ont été supérieures à celle des Etat-Unis, l’accumulation du capital a
été rapide, et entretient une convergence des niveaux de vie.
En effet, l’intense effort d’accumulation Japonais explique en large partie le rattrapage.
Les destructions de capital dues aux bombardements pendant la guerre ont eu pour
incidence immédiate de réduire le stock de capital (le quota des infrastructures est détruit)
mais induisent par la suite une accélération du rythme de la croissance japonaise.
Entre la reconstruction et le premier choc pétrolier, le PIB par tête japonais est passé 20%
du PIB par tête américaine à 68% d’après Maddison
Dès 1968, le Japon est devenu la deuxième économie mondiale derrière les Etat-Unis.
Le miracle économique allemand est du même ordre.
Dans les deux pays, dévastées par le conflits , l’intense effort d'épargne domestique et les
apports en capitaux externes américains (plan More Show) pour l’Europe, (1948-1951)
expliquant les taux de croissance élevés.
On peut apporter une explication cependant plus-prosaïque: lorsque le capital a été détruit,
l’effet de la reconstruction est d’accélération du capital des technologies et les plus récentes.
Cependant, pour que ces pays se révèlent en utilisant du capital et des technologies
performants, il faut que la population puisse assimiler et mettre en place ces technologies
Il reste que le modèle de Solow met l’accent principalement sur l'impression du taux
d’épargne dans la détermination du trend d’accumulation du capital.
On peut dire que c’est cela qui a permis aux pays asiatiques de suivre une voie l'origine et
de rattrapage réellement les pays développés.
Les quatre Dragons ont été, et sont encore, caractérisés par des taux d’épargne élevés,
tandis que l’épargne américaine a fondée dans le même temps
(2) La partage entre consommation et épargne
La règle d’or golden rare:
L’épargne représente pour les ménages un sacrifice de consommation présente en
l’échange de la promesse d’un revenu supérieur à l’avenir
Mais l’épargne d’aujourd’hui impliquent elle toujours une consommation accrue
Si la croissance ne dépend pas a priori du taux d’épargne de l’économie, ce dernier peut en
revanche conditionner la vitesse laquelle l'économie atteint son taux de long terme
Mais l’épargne une politique économique visant à modifier le taux d’épargne des ménages
signifie interagir avec les performance des agents.l’épargne plus, c’est en effet
consommation moins
si cette idéale ne géne pas à priori, les dirigeants des pays non démocratiques, elle est plus
problématique dans nos contrées
Il est donc légitime de se démontrer ce que peut etre une croissance optimale, c’est-à-dire
telle qu’elle permette de maximiser la satisfaction de tous, on tout du moins des générations
présentes comme des générations future
Quelle est la bonne croissance? Après Solow et règle de Harsons, une croissance optimale
la bien-etre (assimilé à la consommation par tête)
Il faut un taux d’épargne optimal, c’est-à-dire celui qui maximise le bien-être des
générations présente correspondante celui des générations futures.
On parle alors d'inefficacité dynamique ou d’économie qui épargnent trop et donc
investissement trop et consomment trop peu
Il faut pour toujours épargner beaucoup pour compenser la dépréciation, l'efficacité
dynamique pourrait avoir caractérisé les économies à planification centrales de pays
Dans les économies dynamiquement efficaces, une hausse du taux d’épargne courant,
c’est-à-dire un sacrifice aujourd’hui serait bénéfique pour les générations futures mais sahs
compromettre le bien-être des générations présente
Les pouvoirs publics doivent-ils s’en mêler?
Comme on envisage un transfert de revenu des générations présente aux générations
future, la réponse ne va pas de soi
Il s’agit vraiment d’un choix politique fondamentale instable dans le mesure où les
générations futures n’ont pas voix au chapitre aujourd'hui.
L’épargne dépend de facteurs comme les taux d’imposition, la nature des régimes de
sécurité sociale, les facteurs culture affectant les relations familles
L’instabilité politique, et en particulier les guerres, civiles ou autres, peuvent entraîner la
destruction et l’aliénation de capital et sont peu propices à l’épargne
En tant cas, les pouvoirs publics doivent trouver puis inciter à un partage optimal entre la
consommation et l’épargne
Lorsque l’économie ne se trouve pas initialement à l'état stationnaire, les politiques
publiques doivent mettre en place des incitations pour modifier le taux d'épargne des agents
privées;
C’est, par exemple, le cas dans régimes de retraités
Si la génération présente est altruiste, elle acceptera de réduire sa consommation présente
en épargnant plus, pour que les générations futures bénéficient d’une consommation plus
élevée

(3) la flexibilité des marché permet de résorber les déséquilibre


L’équilibre de font un chômage inflation importante, l’absence d'orientation entre des salariés
et des entrepreneurs. Toutefois, ça dépend de l'équilibre recourbe cas l'ajustement des
marchés. Tout d'intérêt de faciliter l'ajustement et donc la croissance ²

C-Les théories de la croissance endogène


Malgré,ses qualités, la théorie de Solow a certaines implications qui ne correspond
D’après ce modèle, le taux d’épargne n’a aucune influence sur le taux de croissance à long
terme de l’économie, ce qui est peu réaliste:
l’explication de la croissance est purement exogène(seuls le taux de progrès technique et la
croissance de la population active déterminent son rythme)
Le taux de croissance des pays pauvres semblerait devoir être plus élevé que celui des
pays riches( en raison de la décroissance de la productivité marginale du capital) ce qui ne
correspond pas à ce que nous pouvons observer; nous verrons ultérieurement que cette
troisième critique résulte d’une inter-prétation erronée du modèle de Solow
1. taux d’épargne et croissance
Dans le raisonnement de Solow, une augmentation du taux d’épargne nationale n’a pas de
conséquence à long terme sur le taux de croissance de l’économie
En effet, pour un taux de croissance de la population active inchangé, si le taux s'accroît,
l’épargne et l’investissement vont augmenter (s↑, taux d’épargne↑)
L’abondance de l’épargne provoquant une baisse du prix relatif du capital permettrait aux
entrepreneurs de substituer du capital au travail
Le montant d’équipement par travailler deviendrait plus important, ce qui libérerait une partie
de la main-d’oeuvre qui deviendrait disponible pour mise en oeuvre de nouveaux biens
d’équipement
Mais il résulterait de ce processus une baisse de la productivité du capital (Y/K=1/v), en
raison de la loi des rendements décroissants et inversement une élévation du coefficient de
capital
La hausse de s va ainsi être compensé par celle du coefficient de capital jusqu’à ce qu’après
une période de transition, l’économie retrouve son taux de croissance égal à n+m (n:le taux
de croissance de la population, m: le taux de croissance de la technique) il faut maintenir la
croissance de la population pour l'équipement performance
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la théorie de Solow impliquait l’efficacité d’une
politique de l’épargne sur le taux de croissance
Or cette conclusion est en contradiction avec la réalité historique du PIB) pourquoi?
De la Second Guerre mondiale au début des années quatre-vingt-dix, si nous mettions de
côté le cas très particulier des Etat-Unis en raison du statut du dollar comme monnaie
internationale, il apparaît que les pays qui, comme le Japon, ont fait un effort d’épargne très
important (avec un taux d’épargne nationale d'environ 33% du PIB) ont eu jusque dans les
années quatre-vingt-dix une croissance plus forte que les pays à faible taux d’épargne
nationale comme le Royaume-Unis (qui a épargné de 15 à 18% du PIB)
fonction d’épargne: le retrait et les études d’enfants

2. le problème de la convergence

Par ailleurs, dans la théorie de Solow, le progrès technique est un don, un bien collectif
Si cette hypothèse avait un rapport quelconque avec le monde réel, tous les pays auraient
libre accès à la technologie! Dans les pays les moins développés, les possibilité de
“rattrapage” seraient considérables
Grâce à l’importation de la technologie des économies les plus avancées, la productivité du
capital serait très élevée et les hauts taux de rendement de l’investissement devraient attirer
l’épargne internationale
Le taux d’investissement pourraient dès lors être beaucoup plus élevée qu’ailleurs sans
buter sur un effondrement des taux de rentabilité
Grâce à ce processus, les pays pauvres pourraient rattraper les pays riches sous l’effet de
taux de croissance beaucoup plus élevée
Ce scénario optimiste n’est guère confirmé par les statistique
Dans un article publié en 1991, l’économiste américain Robert Barro a montré par exemple
qu’il n’y a aucune corrélation négative entre le taux de croissance moyen de 98 pays sur la
période 1960-1985 et leur niveau de développement (mesuré par leur Produit intérieur brut
par tête en 1960)
Pourtant, il est apparu, au cours de ces dernières années, que l’absence de convergence à
laquelle nous venons de faire allusion ne peut être opposée au modèle de Solow
Des pays aux structures différents et disposent de niveaux très inégaux de capital humain
n’ont aucune raison de converger
En tout état de cause, la convergence absolue ne peut s’appliquer à des économies
hétérogènes
Quoi qu’il en soit, les nouvelles théories de la croissance qui sont apparues dans les années
quatre-vingt sous l’impulsion des travaux de Paul Romer ont tenté de surmonter les
contradictions que nous venons de mettre en évidence
Leur point de départ est que les rendements des facteurs ne sont pas décroissants lorsqu'on
prend en compte les synergies et externalités qui apparaissent quand on accumule en
même temps plusieurs facteurs de production
3. Rendement croissants de l’investissement et externalité
A-Les externalités de l’investissement privé
Le première modèle de croissance endogène néoclassique est celui de Paul Romer qui
cherche à représenter la façon dont l’investissement des entreprises peut générer une
amélioration constante de la productivité
Romer rappelle que les rendements croissants sont au coeur de l’explication de la
croissance de la productivité chez Smith
Cependant, de tels rendements débouchent fatalement sur un monopole naturel, ce que
Marshall avait déjà compris
Pour réconcilier la possibilité des rendements d’échelle croissants avec le maintien de la
concurrence, il introduit donc le concept d’externalité positive, qui repose en fait sur la
distinction entre économie d’échelle internes et externes:
Les économies d’échelle sont internes à la firme lorsque l’augmentation de son échelle de
production lui permet d’engendrer des rendements croissants (en général grâce à des coûts
fixes importants)
Les économies d’échelle peuvent en revanche être externes à l’entreprise lorsque sa
croissance contribue à celle de la branche, par l'effet de synergies involontaires ou de
diffusion des idées ou encore des technologies employées
Il s’agit donc d’imaginer un mécanisme tel que les investissements des entreprises
n’engendrent aucune tendance aux rendement d’échelle croissants à l'intérieur de la firme,
mais permettent par des externalités positives d’augmenter l'efficacité de toute la branche, et
donc également celle des autres entreprises (partager des savoir faires, par exemple GPS)
On a là l’ingrédient essentiel de la croissance auto-entretenue, telle que l’avait déjà décrite
Allyn Young en 1928
Pour P.Romer, qui propose l’un des premiers modèles du genre(1986), la croissance permet
l’accumulation de progrès technique, qui, à son tour, permet la croissance
Le progrès technique nécessite du temps et de l’argent, et la technique ou la connaissance
produite est un bien public, utilisable par tous, dont la production de la première unité est
coûteuse alors que sa reproduction en grand nombre coûte peu
Grâce à des effets externes, l’investissement et l'accumulation des connaissance d’une
firme qui lui profitent (productivité privée) , mais profitent aussi aux autres (productivité
sociale) 6
P.Romer distingue: capital physique,capital humain(éducation), capital technologique
(savoir) dont les stocks de connaissance et de savoir-faire, capital public, infrastructure
Tous génèrent des externalités, ce qui fait que les rendements décroissants disparaissent
Prenons d’abord l’exemple du capital physique
Si une firme est la seule à accumuler ce capital dans un environnement par ailleurs stable,
la productivité de ce capital va décroitre au fur et à mesure de l’augmentation de son volume
dans l’entreprise
En revanche, si un grand nombre de firmes font en même temps l’acquisition de biens
d'équipements, le rendement individuel de leur capital à toutes les chances de se maintenir,
en raison des complémentarités qui existent entre les uns et les autres

Les externalités peuvent provenir d’un second type d’investissement que se propose

Les biens collectifs purs présentent la double caractéristique de pouvoir être consommés
par plusieurs agents simultanément et sans qu'il soit possible d’en faire payer l’usage
Il n’y a donc pas de possibilité de les produire de façon privée, ou alors la production privée
sera très insuffisante au regard des besoins des agents
Or; ces biens collectifs sont d’autant plus utiles qu’ils sont générateurs d'externalités
positives
Les infrastructures publiques, comme les réseaux routiers ou de communications,
améliorent la productivité de toutes les entreprises qui les utilisent
Certaines services publics, comme l’éducation ou la santé, contribuent à augmenter le
capital humain et la productivité de la main d’oeuvre
D’un point de vue formel; on ne s'attendera pas ici sur le mécanisme, qui est identique à
celui de Romer(1986) L'intérêt du modèle de Barro est double:
● Montrer que les dépenses publiques ont une influence positive sur le taux de
croissance de l’économie , jusqu’à un certain point
● Il existe cependant une taille optimale de l’Etat
Il ne s’agit pas non plus de dépenser pour dépenser
Au-delà d’un certain niveau de dépenses et d'impôts, l’influence sur le taux de croissance
devient négative
Les dépenses de l’Etat sont financées intégralement par l'impôt, il n’y a donc pas de recours
au déficit
Mais cet impôt a une double conséquence:
● Il contribue à la croissance de la production par les dépenses d’infrastructures qu’il
permet de financer et qui viennent augmenter la productivité de toutes les
entreprises de la nation
● Mais il exerce également un effet dans l’autre sens car il vient réduire la demande
potentielle pour la production nationale
● Il existe donc un taux d’imposition optimal, ce qui n’est pas sans nous rappeler la
fameuse courbe de Laffer(1974), qui permet de maximiser le taux de croissance de
l’économie et d’autoriser une croissance auto-entretenue à condition que les
dépenses publique viennent financer des biens collectifs purs
La précision est d'importance:
Comme pour la plupart des théories de la croissance endogène, s’il s’agit bien de redonner
une certaine place à l’Etat après la vague de nihilisme des travaux de la nouvelle économie
classique des années soixante-dix, il ne faut pas non plus y avoir un retour aux politiques
keynésiennes de régulation de la demande
c’est de politiques structurelles dont il s’agit ici, de celles qui visent à favoriser la mise en
place d’un cadre propice à l’activité économique et plus particulièrement à l’offre

4.Le rôle du capital humain dans la croissance


A-Formation et apprentissage
Chronologiquement, le second article fondateurs de la théorie de la croissance endogène
est celui de Lucas, dans lequel l'auteur met en avant le capital humain comme une source
alternative de croissance
L’article de Lucas débute par un constat implacable:
Les disparités en termes de développement et surtout de PIB par tête sont gigantesques et il
en va de même pour les taux de croissance
Lucas note par exemple qu’en 1980 le revenu par habitant américain était de l’ordre de
10000$ tandis que celui de l’Inde n’était que de 240$, soit plus de 40 fois moins
Après avoir examiné les enseignements du modèle de croissance néoclassique(Solow et
ses prolongements), Lucas se propose d’introduire un nouveau facteur de production, le
capital humain, tel que l’avaient défini Schultz et Becker et s’inspire d’un modèle de
croissance plus ancien proposé par Uzawa en 1965
R.Lucas(1988) fait donc du capital humain un facteur endogène de croissance
Il décrit les mécanismes par lesquels l’accumulation du capital humain stimule cette
croissance. En en faisant un facteur de production; il s'endogènélisés
Il conçoit le capital humain d’un individu comme son niveau de compétence en général, de
telle façon qu’un travailleur doté d’un niveau donné de capital humain sera deux fois
productif que celui qui n’en possède que la moitié
Lucas estime pour conclure que c’est bien l’accumulation du capital humain qui permet
d’expliquer les différences de taux de croissance et de niveaux de développement entre les
pays
Contrairement au capital physique et à la technologie qui peuvent plus ou moins aisément
passer les frontières, le capital humain est propre aux individus , c’est un bien privé, et seule
la libre-circulation des personnes entre les pays peut éventuellement amener une
convergence dans le niveau moyen de capital humain des pays
Par ailleurs, si le capital humain ,’exerce aucune externalité au niveau individuel, il agit
toutefois en ce sens au niveau agrégé: plus le niveau moyen du capital humain est
important, plus l’accumulation individuelle sera productive pour la collectivité: un travailleur
qualifié l’est d’autant plus que tous ceux qui l’entourent le sont aussi
C’est pour Lucas une illustration du rôle des grandes villes et des "pôle de compétitivité” à la
Silicon Valley dans lesquelles la promiscuité des entreprises permet le regroupement des
compétences et des qualifications, ce qui autorise des interactions positives entre les
individus

B-Capital humain et “trappes à pauvreté"


Le modèle de Lucas a donné lieu à de nombreux prolongements
Dans une logique proche, Mankiw, Romer et Weil(1992) montrent à leur tour que
l’insuffisance de l’accumulation du capital humain peut constituer un obstacle à la croissance
des pays les plus pauvres et empêcher le rattrapage des économies les plus avancées
Mais plus largement, cette approche en termes de capital humain rend possibles des
évolutions beaucoup plus complexes que dans les modèles de croissance traditionnels
On a vu que l’approche néoclassique standard débouche sur une convergence des pays
vers les mêmes taux de croissance par tête au bout d’un certain temps
Cette analyse résolument optimiste ne semble pas tête conforme à la réalité économique
Les traitements économétriques ont ainsi permis de mettre en évidence l’existence de ‘club
de convergence”
Mais il faut alors pouvoir expliquer ces évolutions
Il doit bien y avoir une raison (au moins) à l’existence de ces “club”
Des pays semblables convergeront vers les mêmes taux de croissance, mais il existerait
alors des points de convergence différents, résultent de conditions initiales distinctes
Elle serait liée à l’existence d’obstacles à la diffusion du progrès technique
Le progrès technique contemporain présente quelques différences par rapport à ses
manifestations antérieures
Si les innovations de la première phase de la Révolution industrielle ne présentaient pas
d’obstacles à l’emploi de n’importe quel type de travailleurs, elles sont en revanche
devenues beaucoup plus complexes et nécessitent des qualification minimales pour être
mises en oeuvre
Il serait donc nécessaire que le capital humain accompagne l’évolution du progrès technique
pour qu’un pays puisse bénéficier des innovations du reste du monde et que celles-ci
puissent réellement se diffuser et franchir les frontières
Dans une logique similaire à celle de Azariadis et Drazen, Becker, Murphy et Tamura (1990)
, remettent au goût du jour la théorie de la croissance malthusienne
Becker et alii introduisent donc dans un modèle de croissance standard un choix de fertilité
de la part de l’argent représentatif, envisagé ici comme une famille
Chapitre 4 innovation, information et
économie de réseau
1.Introduction
L'innovation dépend de nombreux paramètres: l’état des connaissance, la créativité
individuelle, les politiques publiques, les institutions économiques et les normes sociales
Les individus ou entreprises qui développent des innovations bénéfiques pour la société
sont récompensés par des profits excédant le coût d’opportunité du capital, appelés rentes
d’innovation
Les rentes d’innovation sont à terme dissoutes par la concurrence d’imitateurs qui diffusent
la connaissance en l’utilisant
La production et l’utilisation de nouvelles connaissance sont inhabituelles pour trois raisons:
● la connaissance est un bien non rival
● Produire une connaissance nouvelle est coûteuse initialement, mais une fois
produite, elle est facilement diffusable et utilisable gratuitement
● Enfin les innovations deviennent généralement plus utiles lorsque davantage de
personnes les utilisent
Les entreprises innovantes font souvent face à peu de concurrence immédiate et peuvent
engranger des profits en établissant de production, ce qui pénalise les consommateurs
Mais les entreprises innovantes ne sont pas capables de capturer tous les bénéfices des
innovations qu’elles génèrent et risquent ainsi de ne pas investir suffisamment dans
l’innovation
Les politiques publiques cherchent ainsi à diffuser les innovations bénéfiques pour la
société, tout en procurant des récompenses suffisantes à ceux qui innovent
Partant de cet arbitrage, les droits de propriété intellectuelle peuvent être “trop stricts”,
empêchant les innovations d'être diffusées, ou pas assez strict, en ne récompensant pas
assez les innovateurs
Les technologies du digital, soutiennent des “marchés bifaces”, comme Facebook, eBay ou
Airbnb, qui appartient des individus qui peuvent faire des échanges mutuellement
bénéfiques
Ces technologies ont transformé la nature de la concurrence économique, mais présentent
de nombreuses défaillances de marché déjà observées dans la production de la
connaissance
Dans ce cas précis, les entreprises pharmaceutiques ont engagé une action en justice en
Afrique du Sud pour protéger leur brevets
Dans l’industrie pharmaceutique, le système de brevets donne à l’entreprise innovante un
monopole limité dans le temps, qui lui permet de fixer un prix bien plus élevé que le coût de
fabrication (parfois avec un facteur de 10) pendant les années de protection du brevet
Les perspectives de profits élevés donne une incitation aux entreprises à investir dans des
activités de recherche et développement risquées
En créant un monopole imposé par l’Etat, la protection des brevets entre souvent en conflit
avec l’objectif tout aussi importante de fabriquer des biens et services disponibles à leur coût
marginal(souvenez-vous: une entreprise en situation de monopole fixera un prix supérieur
au coût marginal)
Le prix élevé-suffisant pour couvrir les coûts de R&D, y compris les investissements sur les
projets ayant échoué-signifie que beaucoup de ceux qui pourraient bénéficier d’un accès au
médicament ne vont pas l’obtenir
C’est un exemple de perte de sèche d'efficacité causée par les prix de monopoles
Les conflits entre des objectifs concurrents-dans ce cas, la production d’une nouvelle
connaissance d’un coût et sa diffusion rapide de l’autre-ne peuvent pas être évités dans
l’économie et sont particulièrement difficiles à résoudre quand ils concernent l’innovation,
comme nous allons le voir
Parfois pourtant, de nouvelles technologies permettent d’obtenir des résultats
gagnant-gagnant
Prenons l’exemple du problème des pêcheurs et les poissons constituent une part
importante de la vie des habitants du Kerala en Inde
La plupart d’entre eux mangent du poisson au moins une fois par jour et plus d’un million de
personnes sont concernés par le secteur de la pêche
Cependant, avant 1997, les prix étaient élevés et les profits issue de la pêche limités, du fait
de l’effet combiné des pertes après capture et du pouvoir de négociation des poissonniers,
qui achetaient les prises de pêcheurs avant de les revendre aux consommateurs
Notez que cette situation ne fut pas totalement gagnant-gagnant
Les téléphones portables ont largement augmenté la concurrence entre les marchands qui
étaient les intermédiaires entre pêcheurs
Mais les effets du téléphone portable ont été bien plus faibles dans d’autres parties du
monde, comme dans l’Uttar Pradesh et dans le Rajasthan en Inde, ou le manque de routes
et d’infrastructure de stockage ont empêché les fermiers de tirer profit de l’information sur
les différences de prix
Un petit fermier à Allahabad a remarqué que l'information sur les prix pratiqués ailleurs qu’il
pouvait obtenir à partir de son téléphone n’était pas pertinente pour lui, puisqu'il n’y avait
aucune route pour se rendre à l’endroit en question
Dans ce cas, l'innovation était peu utile, à cause d’un manque d’investissement public dans
les infrastructures nécessaires
Dans ce chapitre, nous allons montrer comment des concepts économiques peuvent à la
fois expliquer les mesures prises par le gouvernement sud-africain afin de favoriser l’accès
aux traitements contre le SIDA, le conflit causé par ces politiques et les effets contrastés des
téléphones portables sur les pêcheurs du Kerala et les fermiers d'autres Etat indiens
Pour comprendre l’innovation, oubliez l’image de l’inventeur excentrique, isolé, créant une
meilleure souricière et devenant riche, récompensé par le bénéfice de son ins piration pour
la société
L’innovation n’est pas un événement ponctuel causé par un éclair de génie
pensez plutôt que :
● L’innovation est un processus: c’est une source fondamentale de changement dans
nos vies, elles-mêmes en changement constant
● L'innovation est aussi systémique: elle connecte des réseaux d’usages, d’entreprises
privées, d’individus et d'organisations publics
Dans les deux prochains sections, nous étudierons l'innovation comme processus et comme
système
2. Le processus d’innovation: invention et diffusion
Commençons par quelques nouveaux termes
Nous utilisons le mot innovation pour désigner aussi bien le développement de nouvelles
méthodes de production et de nouveaux produits(invention) que la diffusion de l’invention
dans l’économie (diffusion)
Une entreprise innovante peut produire un bien ou un service à un coût plus faible que ses
concurrents ou un nouveau produit à un coût qui attirera les acheteurs
Le premier est appelé une innovation de procédé, le second une innovation de produit

A- Invention et innovation
Le terme descriptif invention est parfois réservé aux découvertes majeures, mais nous
l’utilisons pour désigner: L’innovation radicale
L’innovation radical introduit une technologie ou une idée entièrement nouvelle, qui n’était
pas disponible jusqu’à présent
L'invention de la lampe à incandescence(produisent de la lumière en faisant passer de
l'électricité dans un filament) a été une avancée majeure par rapport à la lumière produite en
brûlant de l’huile ou du Kérosène
Le format MP3 a permis la compression de la musique de manière à permettre un stockage
facile sur des disques durs et de la transmettre via Internet, offrant ainsi une manière
sensiblement différente des CD ou vinyles de stocker de la musique
L’innovation incrémentale
Elle améliore un produit ou procédé existant, de manière cumulative

B-Diffusion
La perspective de ces rentes d’innovation entraîne d’autres acteurs à essayer de copier
l’invention, s’ils réussissent, les rentes d’innovation temporaires finissent par être dissoutes
par la concurrence
A l’issue du processus d’imitation, l’innovateur initial reçoit uniquement de quoi couvrir le
coût d’opportunité du capital, ramenant les profits économique à zéro
La rente d'innovation est bénéficié rente par le monopole de l'innovation
Les derniers arrivés peuvent aussi être poussés à adopter l’innovation car les prix plus
faibles qui résultant d’une large adoption des nouvelles méthodes menacent de faillite ceux
qui conservent l’ancienne technologie
Une entreprise qui n’innove pas fera des profits économique négatifs, c'est-à-dire que ses
recettes ne seront pas suffisante pour couvrir le coût d’opportunité du capital

3.Système d’innovation
La multiplication des brevets dans la Silicon Valley est une illustration du volume de sa
production qu’on appelle la connaissance codifiée,C’est-à-dire la connaissance qui peut
écrire
Cependant, la plupart des connaissances produites ne peuvent pas être écrites, ou du
moins pas exactement
Ces connaissance non codifiables sont appelées connaissance tacites
La différence entre connaissance codifiée et connaissance tacite peut être illustrée de la
manière suivante:
● la recette pour un gâteau peut être écrite et donc constitue de la connaissance
codifiée, mais être capable de lire la recette et de la suivre exactement ne vous
donnera pas la récupération d'être un cuisinier extraordinaire
● En revanche, la connaissance tacite d’un chef exceptionnel n’est pas quelque chose
que vous pouvez facilement écrire dans un livre
● L’importance de la connaissance tacite est démontrée par la destruction et la
ré-émergence de l’industrie chimique allemande
● Après la Première Guerre mondiale, et de nouveau après la Second Guerre
mondiale, les entreprises chimiques allemandes ont vu leurs usines en Allemagne
détruites et leurs locaux aux Etats-Unis et en Grand-Bretagne expropriés
● Il leur resta uniquement personnel essentiel
● Si toute la connaissance nécessaire pour bâtir une industrie chimique moderne était
codifiée, il n’y aurait pas eu de raison particulière pour que l’Allemagne retrouve sa
position de leader de ce domaine
● N’importe quel pays doté de nombreux scientifiques et ingénieurs auraient pu créer
l’industrie en utilisant la connaissance codifiée disponible, un peu comme un
cuisinière suivant une recette
● En utilisant leur savoir-faire et leur expérience (leur connaissance tacite), les
entreprises allemandes ont cependant réussi à retrouver des positions dominantes
sur certain marchés
La Silicon Valley est aussi bien reconnue pour sa connaissance tacite que pour sa
connaissance codifiée brevetée
Cette connaissance extraordinaire d’entreprises innovante reflète l’importance des
externalités et des biens public s dans la production et l'application de nouvelles
technologies
Les deux mots “Silicon Valley” ne désignent plus seulement un endroit; ils représentent
maintenant une manière particulière de susciter l'innovation
La Silicon Valley est désormais associée à un système d’innovation
Un système d’innovation inclut aussi bien:
● Les institutions légales qui protègent la connaissance codifiée et régissent la facilité
avec laquelle les détenteurs de connaissance tacite se déplacent entre entreprises
● Les institutions financières, telles que les fonds de capital-risque
● Les banques et les entreprises technologiques, qui vont financer des projets visant à
commer-cialiser des inventions
Des pays différents offrent des systèmes d’innovation différents, qui évoluent souvent avec
les domaines dans lesquels ces pays se spécialisent
Par exemple, l'innovation radicale est plus présente:
● Aux etat-unis,ou les travailleurs peuvent facilement se déplacer entre les entreprises
et ou le capital-risque est très développé tandis que
l'innovation incrémentale est plus présente:
● En Allemagne, ou les liens des travailleurs avec leurs entreprises sont plus forts et
ou le financement de l’innovation se fait davantage via des profits non distribués et
les banques que via des fonds de capital-risque
Même au sein des Etat-Unis, la Silicon Valley était une exception
Pendant les années 1960, la Silicon Valley n’était qu’un petit joueur de l’industrie
technologique comparée à la concentration autour de la Route 128, près de Boston
(Massachusetts), qui bénéficiait de la proximité de Harvard et du MIT
L’etat du Massachusetts faisait appliquer des clauses de non-concurrence:
● Cela a ainsi limité la mobilité inter-entreprises et le partage d’information qui aurait pu
en découler
● L’etat de Californie a choisi de prendre la direction opposée
● Il a interdit les clauses de non-concurrence, en stipulant que “tout contrat selon
lequel quiconque est empêché d'exercer un métier, une profession ou un commerce
légal [l’était]....nul”
● La rotation des ingénieurs entre les entreprises de la Silicon Valley a ainsi soutenu la
diffusion rapide des nouvelles connaissances entre ces entreprises

A-le système d'innovation de la silicon Valley


Pourquoi l’innovation est-elle concentrée dans la Silicon Valley?
● Les institutions et les ubcutatiibs se renforcent mutuellement pour produire un cluster
d’innovation radicale
● Le modèle de la Silicon Valley est un modèle d’entrepreneurs , d’investisseurs et
d’employés très mobiles reliés au sein d’une partie aire géographique et soutenus
par les institutions éducatives et par l’Etat
Le système de la Silicon Valley est caractérisé par:
● Des entreprises innovantes: la plupart des innovations apparaissent dans des
entreprises spécialisées dans la production de nouvelles méthodes ou produits
(jeunes entreprises innovantes ou start-ups) , plutôt que dans des entreprises
existantes produisant des biens et des services
● D’autres institutions innovantes: dans le cadre d’un partenariat noué au début du 20e
siècle, deux universités l’une publique(université de Californie à Berkeley), l'autre
privée (université Stanford), travaillant en lien étroit avec des entreprises pour
commercialiser des innovations
○ un parc industriel a été établi en 1951 à Stanford avec des entreprises
majeurs telles que General Electric, IBM et Hewlett Packard
○ Des laboratoires de R&D publics, privés ou universitaires sont situés dans la
Vallée, comme le centre de R&D de Walmart, le géant des supermarchés
● L’état: la recherche militaire en électronique et en physique des hautes énergies,
commerçant lors de la préparation à la Second Guerre mondiale, était financée par
les universités et les entreprises privées de la région
○ Pendant la Guerre Froide (de la fin de la Second Guerre mondiale jusqu’aux
années 1990), cela a continué avec Lockheed Missiles and Space, le plus
gros employeurs de la Vallée
○ Une changement législatif en 1980, le Bayh-Dole Act, a permis aux
universités de devenir propriétaires de leurs résultats et de les
commercialiser, même en cas d’aide financière accordée par le
gouvernement fédéral
○ Cela attirera des investisseurs privés dans le réseau
● Des normes sociales: une norme sociale favorisent les comportements à risque
élevé et fort rendement-qui, pour certains, trouve son origine dans le déferlement au
19e siècle en Californie de spéculateurs en quête d’or-soutient une culture
d’entrepreneuriat en série
○ Les innovateurs qui échouent peuvent recommencer avec une nouvelle idée
○ Des taux de facilité élevés et d’autres facteurs favorisant une mobilité des
employés inter-entreprise permettent de diffuser la connaissance tacite
acquise dans une entreprise entre les autres entreprises
○ Certains en ont conclu que le partage fortuit de l’information entre les
entreprises était la clé du succès de la Silicon Valley

● Finance: les entrepreneurs présentent leur projet à des investisseurs en


capital-risque à un stade assez précoce
○ Quand ceux-ci décident d’investir et de prendre une participation substantielle
dans le capital de l’entreprise, généralement pour une période de douze à
dix-huit mois, cela crée une incitation forte pour la start-up à croître
rapidement et, en cas de succès, cela signifie que l'investisseur en
capital-risque peut se retirer avec un taux de profit élevé
Le modèle de création d’une start-up est un cycle rapide de présentation d’une idée
d’entreprise fondée sur la commercialisation d’une invention à des investisseurs, suivie par
le recrutement d’employés clés (souvent avec des rémunérations indexées sur la valeur de
l’entreprise une fois vendue), la croissance du marché et la recherche de nouveaux
financement
Les fondateurs, investisseurs et employés ont tous conscience que l’échec est probable
Les investisseurs réalisent néanmoins des bénéfices
Les rares investissements à succès produisent des rendements importants qui compensent
les nombreuses pertes

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