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i
ii
Table des matières
Avant-propos i
Liste des figures vii
Liste des tableaux ix
Introduction 1
Chapitre 1 : Théorie du consommateur 9
1.1. Contrainte budgétaire 9
1.1.1. Présentation de la contrainte budgétaire 10
1.1.2. Déplacement de la droite du budget 11
1.2. Préférences individuelles et courbe d’indifférence 14
1.2.1. Préférences du consommateur 14
1.2.2. Courbe d’indifférence 15
1.3. Fonctions d’utilité 21
1.3.1. Utilité totale 22
1.3.2. Utilité marginale 22
1.3.3. Loi des utilités marginales décroissantes 24
1.4. Optimum du consommateur 24
1.4.1. Méthode géométrique 25
1.4.2. Méthode de substitution 27
1.4.3. Méthode du Lagrangien 28
1.5. Multiplicateur de Lagrange λ 29
Applications du chapitre 1 31
Chapitre 2 : Théorie du producteur 53
2.1. Fonction de production 53
2.1.1. Fonction de production à court terme 53
2.1.2. Fonction de production à long terme 59
iii
2.2. Fonctions des coûts 65
2.2.1. Coûts de production à court terme 65
2.2.2. Coûts de production à long terme 68
2.3. Décisions du producteur 72
2.3.1. Maximisation du profit 72
2.3.2. Combinaison optimale des facteurs de production76
Applications du chapitre 2 79
Chapitre 3 : Structures de marché 87
3.1. Concurrence pure et parfaite 88
3.1.1. Hypothèses de la concurrence pure et parfaite 89
3.1.2. Fonction de profit, objectif du producteur 90
3.1.3. Résolution du programme économique du
producteur 92
3.1.4. Seuil de rentabilité et seuil de fermeture 95
3.1.5. Equilibre d’un marché en concurrence pure et
parfaite 97
3.2. Monopole 99
3.2.1. Caractéristiques du monopole 99
3.2.2. Sources du monopole 101
3.2.3. Monopole et intérêt public 102
3.2.4. Comportement optimal du monopole non contraint
106
3.3. Concurrence monopolistique 109
3.3.1. Hypothèses de la concurrence monopolistique 109
3.3.2. Limites du modèle de concurrence monopolistique
110
3.3.3. Concurrence monopolistique et intérêt du public 111
3.3.4. Concurrence monopolistique versus monopole 113
iv
3.4. Oligopole 114
3.4.1. Oligopole et intérêt du public 115
3.4.2. Duopole 116
3.4.3. Duopole de Cournot 117
3.4.4. Duopole de Stackelberg 120
3.4.5. Duopole de Bertrand 123
Applications du chapitre 3 126
Chapitre 4 : Demande et offre 139
4.1. Demande 139
4.1.1. Fonction de demande 140
4.1.2. Déplacement de la courbe de demande 143
4.2. Offre 144
4.2.1. Fonction d’offre 144
4.2.2. Déplacement de la courbe d’offre 146
4.3. Equilibre du marché 147
4.3.1. Représentation graphique de l’équilibre 147
4.3.2. Détermination algébrique de prix et quantité
d’équilibre 148
4.3.3. Changement d’équilibre 151
4.4. Notions des élasticités 153
4.4.1. Elasticité de la demande 153
4.4.2. Elasticité de l’offre 156
Applications sur le chapitre 4 159
Bibliographie 175
Annexes 177
Annexe 1: Glossaire 177
Annexe 2: Règles de dérivation 179
v
vi
Liste des figures
Figure 1: Frontière des possibilités de production 4
Figure 2: Droite de budget du consommateur 11
Figure 3: Déplacement de la droite du budget par une
modification du revenu 11
Figure 4: Déplacement de la droite du budget par une
modification de prix 13
Figure 5: Courbe d’indifférence 16
Figure 6: Carte d’indifférence du consommateur 17
Figure 7: Interaction entre deux courbes d’indifférence 19
Figure 8: Taux marginal de substitution 20
Figure 9: Utilité totale et utilité marginale 23
Figure 10: Choix du panier optimal 26
Figure 11: Fonction de production, productivités moyenne et
marginale à CT 55
Figure 12: Courbe d’isoquant 60
Figure 13: Carte d’isoquants 60
Figure 14: Rendements d’échelle constants 64
Figure 15: Rendements d’échelle croissants 64
Figure 16: Rendements d’échelle décroissants 65
Figure 17: Coût total, coût variable total et coût fixe total 66
Figure 18: Coût marginal et Coût moyen 68
Figure 19: Fonction de coût total à long terme 69
Figure 20: Fonction de coût moyen à long terme 70
Figure 21: Fonction de coût moyen et coût marginale à long
terme 71
Figure 22: Profit total maximum 73
Figure 23: Equilibre du producteur 76
vii
Figure 24: Relation entre prix et quantité offerte par la firme 94
Figure 25: Seuil de rentabilité et seuil de fermeture 96
Figure 26: Offre de court terme et demande 98
Figure 27: Equilibre du marché en concurrence pure et parfaite
99
Figure 28: Equilibre du marché en concurrence pure, parfaite et
en monopole 103
Figure 29: Recette moyenne et marginale du monopoleur 107
Figure 30: Décision optimale du monopole non contraint 108
Figure 31: Équilibre à long terme d’une entreprise en situation
de concurrence pure et parfaite et de concurrence
monopolistique. 112
Figure 32: Equilibre non coopératif du duopole de Cournot 119
Figure 33: Equilibre non coopératif du duopole de Stackelberg
122
Figure 34: Courbe de la demande 141
Figure 35: Déplacement de la courbe de demande 144
Figure 36: Courbe d’offre 145
Figure 37: Déplacement de la courbe d’offre 147
Figure 38: Equilibre entre offre et demande 148
Figure 39: Déplacement de la courbe de demande et équilibre
de marché 151
Figure 40: Déplacement de la courbe d’offre et équilibre du
marché 152
Figure 41: Degré d’élasticité de la demande 155
Figure 42: Différentes courbes de la demande 155
Figure 43: Différentes courbes d’offres 157
viii
Liste des tableaux
Tableau 1: Caractéristiques des différentes structures de
marché 88
Tableau 2: Formules résumées des coefficients d’élasticités
154
Tableau 3: Elasticités de la demande et nature des biens 156
ix
x
Introduction
La microéconomie est un vaste champ des sciences
économiques et de gestion remplie de divers définitions,
concepts et modèles. La tâche de l’enseignant devient très
complexe, à traiter avec ses étudiants des questions
fondamentales à propos de cette discipline qu’est la
microéconomie.
1
équation ou d’une formulation numérique.
2
d’offre et de la demande sont transmises des uns aux autres
par le biais de leurs effets sur le prix, autrement dit par les
mécanismes de marché. Les valeurs de marchandises qui en
résultent s’imposent alors à la fois aux entreprises et aux
consommateurs.
3
opérations.
4
La figure 1 représente les combinaisons des biens que
l’entreprise peut produire en utilisant au mieux ses facteurs de
production. Tout point (c’est-à-dire toute combinaison de
production d’un certain nombre de tracteurs et de camions)
situé au-dessus de cette courbe (exemple point C) est
impossible à atteindre pour cette entreprise, car ses ressources
(les facteurs de production dont elle dispose) sont
insuffisantes. Au contraire, tout point situé en dessous de cette
courbe représente une inefficience, car les facteurs de
production n’ont pas été utilisés au mieux (exemple point A),
alors que le point B sur la courbe représente la combinaison
efficace.
5
production, ou encore de l'épargne et de l'investissement.
L'homme a des besoins nombreux, et susceptibles de
s'accroître presque indéfiniment, et la nature ne lui fournit que
des ressources limitées ; il doit donc travailler, produire, ce qui
signifie faire des choix, organiser socialement travail et
production, rendre les produits de son activité complémentaires
et plus satisfaisants par l'échange.
6
dans son ensemble et à celui de variables agrégées telles que
le chômage global, la production totale, la croissance de
l’économie, le niveau général des prix et l’inflation. Elle ne
s’intéresse pas aux agents individuellement mais à chaque type
d’agents dans son ensemble et analyse les interactions dans
l’ensemble du système économique. Elle tend à expliciter ces
relations et à prédire leur évolution face à une modification des
conditions (par exemple l’augmentation du prix du pétrole).
7
des individus). L’activité économique se répartit en trois actes ;
à savoir : la production, la répartition, et la consommation. Ces
actes répondent aux trois questions suivantes : (1) Comment
produire ? (Quelle organisation de la production ?) ; (2) pourquoi
produire ? (Quelle répartition de la production ?) ; et (3) Que
produire ? (Quels types de biens ?)
8
Il faut noter que l’économie ne s’interroge pas sur la production
des besoins, qui sont considérés comme des donnés, elle
s’intéresse uniquement à la manière de les satisfaire. Un besoin
est une sensation d’insatisfaction qui ne peut être effacée qu’au
prix d’un effort. Les besoins peuvent être : Physiologiques :
manger, boire, s’habiller pour se protéger du froid, Social :
manger dans un restaurant réputé. Il existe des besoins non
économiques (ne s’achètent pas) tels que respirer, dormir, etc.
et les besoins économiques réclamant une activité de
production). Les besoins présentent les caractéristiques
suivantes : (1) La satiété : L’intensité d’un besoin diminue au fur
et à mesure qu’il est satisfait ; au-delà d’une certaine
satisfaction, le besoin est saturé, il peut même donner lieu à
une « désutilité ». Ceci renvoie au principe néoclassique de
l’utilité marginale décroissante... (2) La comparabilité : Tout
individu est capable d’établir une hiérarchie dans l’intensité de
ses besoins et d’établir des priorités.
9
En effet lorsqu’un automobiliste utilise la route pour satisfaire
ses besoins personnels, il n’est pas seul sur la route, il l’utilise
en même temps avec d’autres automobilistes. Dans sa forme
actuelle, cet ouvrage comporte quatre chapitres.
10
Chapitre 1 : Théorie du consommateur
Si le consommateur avait un revenu illimité (et un temps illimité
également), il pourrait consommer autant que possible, sans
11
avoir à faire le choix. Cependant, ce n’est pas le cas, et le
problème de la rareté l’oblige à faire des arbitrages.
12
revenu et que son épargne est nulle.
P
Avec : - 1: pente de la droite de budget.
P2
R R
X1 =0 ⟹X2 = et X2 =0 ⟹X1 =
P2 P1
13
1.1.2. Déplacement de la droite du budget
a. Modification du revenu
14
Effet d’une baisse du revenu
15
Effet d’une baisse de prix du bien 2
16
b) Axiome de transitivité
d) Axiome de substituabilité
17
f) Axiome de réflexivité
g) Axiome de continuité
18
En général, les courbes d’indifférences sont convexes, c’est à
dire qu’elles ont une pente de plus en plus faible. Cette allure
est imputable à la substitution entre les deux biens sans
changement du niveau d’utilité. Mais l’analyse reste valable
pour n biens.
19
Les points V et T procurent une même satisfaction au
consommateur.
9 32 a
12 24 b
20
14 21 c
18 17 d
23 13 e
27 10 f
33 7 g
21
En vertu de l’axiome de transitivité (rationalité du
consommateur), les courbes d’indifférence correspondant à
des niveaux différents de satisfaction ne peuvent pas se couper.
22
Si X et Y appartiennent à la même courbe d’indifférence IX,
alors X équivaut (~) à Y.
23
En raisonnant sur le bien X, le TMS mesure le nombre d’unités
supplémentaires du bien X qu’il faut donner au consommateur
pour qu’il accepte de renoncer à la consommation d’une unité
du bien Y. A l’inverse, il y a le nombre d’unités supplémentaires
du bien Y que le consommateur gagne en renonçant à une unité
du bien X.
TMS (Y,X) = -
ΔY ΔY
=
ΔX ΔX| | | | | |
=
dY
dX
=
UmX
UmY
TMS (X,Y) = -
ΔX ΔX
=
ΔY ΔY| | | | | |
=
dX
dY
=
UmY
UmX
24
bien s’accompagne d’une diminution de la quantité d’un
autre bien (du fait de contrainte budgétaire), cependant
le niveau de satisfaction reste le même ;
• Le TMS est décroissant : La convexité des courbes
d’indifférence entraîne la conséquence fondamentale
qu’est la décroissance du TMS lorsque la
consommation de bien X s’accroît.
25
a néanmoins une exigence essentielle qui doit être satisfaite : la
satisfaction éprouvée doit croître lorsque l’on augmente la
quantité consommée d’un des biens ou services, toutes choses
étant égales par ailleurs (c’est-à-dire, ici, lorsque les quantités
consommées des autres biens ou services sont inchangées).
26
L’utilité marginale d’un bien est l’augmentation de l’utilité totale
obtenue à partir de la consommation d’une unité
supplémentaire de ce bien, si la consommation des autres
biens reste constante. L’utilité marginale Um mesure donc
l’évolution de l’utilité totale « à la marge », c’est-à-dire pour une
variation très petite de la quantité consommée.
dUx
UmX =
dX
27
dépassé.
L’exemple le plus cité est celui d’un voyageur dans le désert qui
a soif. Le premier verre d’eau lui procure une grande utilité, le
deuxième verre une utilité moins grande, l’utilité de chaque
verre additionnel déclinant jusqu’à s’annuler ou même devenir
négative.
28
déterminent le choix de consommation. Le consommateur
atteint sa consommation d’équilibre lorsque la combinaison de
consommation retenue lui procure la plus grande satisfaction
qu’il soit possible d’obtenir, compte tenu des contraintes qui
représentent le niveau des prix et le budget de consommation
disponible.
29
plus élevé. Cette combinaison est celle qui se situe sur la
courbe d’indifférence la plus élevée.
30
Le rapport P1/P2 donne le prix du bien 1 en termes du bien 2. Si
le consommateur renonce à une unité du bien 1 (i.e. il
économise P1 FCFA), le rapport P1/P2 donne le nombre d’unités
du bien 2 qu’il peut s’octroyer sur le marché. Le rapport
Um1/Um2 donne aussi une sorte de prix du bien 1 en termes du
bien 2. Si le consommateur renonce à une unité du bien 1, il
perd l’utilité Um1. Pour rester sur la même courbe d’indifférence,
il doit être compensé en recevant l’utilité additionnelle Um2
procurée par une quantité additionnelle du bien 2.
31
fonction d'utilité sous contrainte budgétaire. Il s’agit de trouver
et qui maximise U =U(X,Y)
Max
SC
Où et P2 sont des constantes
32
Réécrivons la contrainte : R -P1X1 -P2X2 =0
33
L'expression du revenu est donnée par la contrainte de budget :
R =PXX +PYY
Donc la variation du revenu s'écrit
dR =dPXX +PXdX +dPYY +PYdY
Soit, Si on considère les prix comme donnés :
dR =PXdX +PYdY (1)
Les variations des quantités dX et dY sont déterminées par les
conditions d'équilibre du consommateur, soit notamment
(d'après la condition du premier ordre) :
{
∂U
=λ PX
∂X
∂U
=λ PY
∂X
de Sorte que les prix se réécrivent:
{
∂U 1
PX = *
∂X λ
(2)
∂U 1
PY = *
∂Y λ
Donc la variation du revenu se réécrit
(2) dans (1)
∂U 1 ∂U 1
dR = * * dX + * *dY
∂X λ ∂Y λ
1 ∂U ∂U
dR =(λ ∂X
*dX +
∂Y) *dY (3)
soit encore, puisque le terme entre parenthèses n'est autre que
la différentielle dU de la fonction d'utilité:
1
dR = *dU (4)
λ
dU
=λ (5)
dR
34
Applications du chapitre 1
Exercice 1
35
a) Quelle est la contrainte budgétaire de Monsieur Mujinga?
b) Quel est le prix relatif des burgers ?
c) La fonction d’utilité de Monsieur Mujinga est
Donnez l’équation et dessinez la courbe d’indifférence
qui donne un niveau d’utilité de 32 ?
d) Quel est le entre les burgers et les frites ?
e) Quel est le choix optimal de Monsieur Mujinga?
Résolution
36
d. Le TMS entre les burgers et les frites est obtenu
en faisant :
UmB F
TMSF,B = =
UmF B
e. Au choix optimal, le taux marginal de substitution
entre les deux biens doit être égal au prix relatif et
le panier doit satisfaire la contrainte budgétaire :
TMS =P
4B +2F =32
B * =4 et F * =8
Exercice 2
37
Pepsi(P) chocolat (C)
0 0 0 0
1 20 1 14 20 28
2 36 2 26 16 24
3 50 3 36 14 20
4 62 4 44 12 16
5 72 5 51 10 14
6 80 6 57 8 12
Résolution
38
avec égalité (P+0.5C=4) et que le dernier dollar dépensé
pour acheter des pop-corn donne la même utilité que le
dernier dollar dépensé pour acheter du chocolat. On note
qu’entre les paniers qui respectent cette dernière
propriété, seul le panier (Pp=2, Pc=4) satisfait la
contrainte budgétaire avec égalité ;
c) Si Shalame consomme P=3 et C=2, elle dépense tout son
argent. Le dernier dollar dépensé en pop-corn lui donne
une utilité de 14, mais le dernier dollar dépensé en
chocolat lui donne 24 utilités. Elle peut augmenter son
utilité en achetant moins de pop-corn et plus de chocolat.
Exercice 3
Résolution
Exercice 4
39
c) Le prix de pizza baisse à 10 $ pièce. Lucas achète 5
pizzas et 3 bouteilles de vin rouge puisque dans de telles
conditions une pizza a pour lui la même valeur qu’une
bouteille de vin. Illustrez cette nouvelle combinaison sur
le même graphique qu’en b). Identifiez cette
combinaison par la lettre b.
d) Si vous réunissez les combinaisons représentées par les
lettres a et b, qu’obtenez-vous ?
e) Christiano, l’ami de Lucas, achète-lui aussi des pizzas et
les bouteilles de vin rouge pour un montant de 800 $. Il
effectue ses achats aux prix de 10 $ pour une bouteille
de vin rouge et de 20 $ pour une pizza. La fonction
d’utilité totale de Christiano est donnée par l’expression :
Déterminez la combinaison
optimale et qui maximise l’utilité de Christiano et
indiquez, si son TMS sera alors différent de celui de
Lucas en b).
Résolution
40
ΔY PX 1 10$
TMS = = → =
ΔX PY 1 10$
Exercice 5
41
Avec F=Food et C= Clothing. La fonction d’utilité de F et C sont
et Prix de F est de 1$ et celui de C est de
2$. Le revenu de Claude est de 22 $.
Résolution
b)
42
c) Les courbes d’indifférence sont concaves
43
e) La condition de tangence:
UmF PF
=
UmC PC
Exercice 6
44
. Le prix de et et le revenu .
Résolution
45
Exercice 7
Résolution
Exercice 8
Résolution
46
Exercice 9
Si le revenu et les prix des biens X et Y diminuent de moitié, la
contrainte budgétaire se déplacera vers la gauche et la pente
changera, reflétant la baisse des prix relatifs entre les 2 biens.
Résolution
Faux.
Exercice 10
47
, avec les fonctions d’utilité marginale
associées : et .
Résolution
de revenu.
b) A partir de la contrainte budgétaire, la courbe de la
demande de , est donnée par
. On sait voir que la demande
Exercice 11
48
a) Trouvez son panier optimal des biens ) et ) pour
et
b) Calculez l’effet revenu et l’effet de substitution d’une
diminution de la nourriture pour 3$.
Résolution
contrainte budgétaire,
Y =4X (1)
Y =3X (1)
X(3X) =900 →X2 =300 →X =17.32 (2)
(2) dans (1)
Y =3(17.32) =51.96
Cela donne (X,Y) =(10 3 , 30 3 ) . Or approximativement (17.3,
51.9). Maintenant, nous avons besoin de trouver le nouveau
panier et la nouvelle contrainte : (1)
Y
=3 →Y =3X (2)
X
(2) dans (1)
49
3X +3X =120 →X =20 (3)
(3) dans (2)
Y =3(20) =60
Exercice 12
Résolution
Exercice 13
50
pour les deux biens ?
b) L’utilité marginale de est-elle décroissante, constante
ou croissante lorsque le consommateur augmente la
consommation de ? Expliquez
c) Quel est le ?
d) Le croissant, décroissant ou constant lorsque le
consommateur achète plus de biens ? Expliquez
Résolution
Exercice 14
51
c) Quel est le ?
d) Le croissant, décroissant ou constant lorsque le
consommateur achète plus de biens ? Expliquez.
e) Tracez les différentes courbes d’indifférence pour ,
. Donc pour .
Résolution
a) Oui, l’hypothèse plus est préféré que moins est satisfaite
car les utilités marginales sont négatives ;
b) Si: l’utilité marginale de diminue si
augmente ;
l’utilité marginale de reste constante si
augmente ;
l’utilité marginale de augmente lorsque
augmente.
c)
52
Exercice 15
Avec lorsque et
→ → →
Exercice 16
Linda consomme deux biens, X et Y. Sa fonction d’utilité est
donnée par . Avec et .
Initialement, Px =18$ et . Le revenu de Linda est de .
Cependant, baisse à .
53
y
B 12 48
Résolution
54
a)
Pour A Pour C
→ → → →
→ →
→ → → →
→Y =72 →Y =72
55
avec . On observe donc le changement du choix
optimal induit par le changement de prix dans la relation
entre X et Y, et non à aucun changement induit par le
changement de revenu.
56
Dans cette figure, le prix diminue et on peut voir l’effet de
substitution (bundle A à B) qui pousse le consommateur à
acheter plus. On peut aussi voir l’effet de revenu (bundle B) qui
entraîne une diminution de la consommation. Encore une fois, il
s’agit de la baisse de prix.
Exercice 17
57
c) Quelle est quantité de X et celle de Y qui maximisent
l’utilité de monsieur Kande, sachant que sa fonction
d’utilité est la suivante : U = 8x2y ? ?
d) Tshigoma, le petit frère de Kande, fait face aux mêmes
prix, mais dispose d’un budget de 30 $ uniquement. Il se
demande quelle quantité de X et de Y il devrait acheter.
Comme son budget représente la moitié de celui de
Kande, Tshigoma conclut qu’il doit acheter deux fois
moins de X et deux fois moins de Y que son frère. Son
choix est-il optimal sachant que sa fonction d’utilité est
?
e) Si Kande et Tshigoma consomment chacun leur panier
optimum, est-il exact de conclure qu’ils ont les mêmes
préférences en termes de gomme ?
Résolution
58
b) Le panier optimal est donné par . Etant donné
donc
, on remplace par
, donc
59
identiques (4/1), c'est-à-dire qu’ils sont prêts à échanger
4 gommes pour 1 chocolat. Mais ils ne consomment pas
le même panier de biens. Toutefois, leurs préférences en
termes de gomme ne sont pas identiques : Tshigoma
préfère la gomme tandis que Kande préfère le chocolat.
de Tshigoma =
de Kande =
60
61
Chapitre 2 : Théorie du producteur
Ce chapitre examine le choix d’un producteur type dans une
économie de marché. Dans une économie de marché, le
producteur est amené à prendre des décisions ou à effectuer
des choix de natures fort différentes, que l’on peut
principalement distinguer comme suit :
62
est supposé fixe, alors que les autres facteurs sont supposés
variables.
1) La productivité totale
63
3) La productivité moyenne (PM)
64
Pour comprendre cette loi, prenons l’exemple d’une exploitation
agricole. Supposons que le facteur fixe soit la terre, et le facteur
variable, le travail. Comme la quantité du facteur terre
disponible est fixe, l’augmentation de la production ne peut se
faire à court terme qu’en augmentant la quantité du travail.
Mais l’espace étant limité, la production ne peut pas s’accroître
indéfiniment lorsqu’on augmente le nombre de travailleurs.
Passé un certain seuil, la quantité supplémentaire de
production obtenue par chaque unité de travail supplémentaire
diminue forcément.
Exemple 1:
65
n) pour un niveau fixe de facteur terre.
Pm
Nombre de Quantité produite PM (Q/n) ( )
travailleurs (L ou (Q)
n)
0 0 -
1 3 3 3
2 10 5 7
3 24 8 14
4 36 9 12
5 40 8 4
6 42 7 2
7 42 6 0
8 40 5 -2
66
Production annuelle de blé
67
représentant la fonction de production est de plus en plus forte
jusqu’au point b (figure ci-dessus).
68
Productivité moyenne. Les travailleurs supplémentaires
accroissent la production d’une quantité inférieure à la
production moyenne. Cela fait donc baisser la Productivité
moyenne.
Tant que la Productivité marginale est positive, la
production totale (Q) s’accroît. Le travailleur
supplémentaire augmente la production totale.
Au point d, la courbe Q est à son maximum (la pente est
nulle). Un travailleur supplémentaire n’ajoute rien à la
production totale. La Productivité marginale est égale à 0.
Au-delà du point d, Q diminue. La Productivité marginale
est négative.
Q =f(K,L)
Exemple 2 :
69
(INPUTS) OUTPUT
K T Q
16 1 250
8 2 250
6 2,7 250
5,3 3 250
4 4 250
3 5,3 250
2,7 6 250
2 8 250
1 16 250
70
2) Carte d’isoquants
71
sont associées différentes combinaisons des facteurs de
production (K1L1,K2L2,…).
4) Rendements d’échelle
72
la même proportion. Les rendements d’échelle expriment
l’ampleur avec laquelle l’output accroît, lorsque tous les inputs
sont accrus simultanément et dans la même proportion. Ils se
mesurent en comparant la proportion dans laquelle l’output est
accru à la proportion d’accroissement des inputs.
73
dQ
d(ln Q) Q
α = =
d(ln K) dK
K
α: élasticité par rapport au capital
dQ
d(ln Q) Q
β = =
d(ln L) dL
L
δQ β Q
=αKα -1L =α
δK K
Avec :
δQ
: exprimant la productivité marginale du capital;
δK
Q
: la productivité moyenne du capital.
K
De même :
δQ β -1 Q
=αKαL =β
δL L
Avec:
δQ
: exprimant la productivité marginale du travail;
δL
Q
: la productivité moyenne du travail.
L
Comme dit précédemment, cette fonction de production permet
de préciser également, lorsqu’appliquée à la firme, les
rendements d’échelle. Dès lors :
74
Rendements d’échelle constants
75
Rendements d’échelle décroissants
76
donné. Fondamentalement, l’acquisition des inputs entraîne des
dépenses, coûts. Les coûts de production d’une entreprise
dépendent des facteurs de production utilisés.
• Le coût total CT ;
• Le coût moyen CM ;
• Le coût marginal Cm.
Coût total : somme des coûts fixe et des coûts variables, soit :
CT = CFT + CVT
Avec :
Figure 17: Coût total, coût variable total et coût fixe total
77
De cette analyse des coûts ressortent cinq concepts majeurs à
savoir : le coût total moyen, le coût variable moyen, le coût fixe
moyen, le coût total marginal et le coût variable marginal.
78
au point M2.
79
La fonction du coût marginal et celle du coût moyen
entretiennent des relations équivalentes à celles existantes
entre la productivité moyenne et la productivité marginale :
Px
Cm =
Pmx
Px
CVM =
PMx
80
choisir entre les différentes solutions techniques. Pour
simplifier, on supposera qu’elle dispose de deux possibilités. La
première se traduit par une entreprise ayant une taille (1), à
laquelle est associée une fonction de coût total à court terme
CT1cT . La seconde suppose une entreprise ayant une taille
différente (2), à laquelle est associée une fonction de coût total
à court terme CT2cT.
81
Le coût moyen à long terme, CMLT , est égal à: CMLT =CTLT/Q
C’est le lieu géométrique des coûts moyens à court terme les
moins chers et ce pour une production donnée, par exemple Q*,
c’est la courbe enveloppe des fonctions de coût moyen à court
terme. Elle ne passe pas par le minimum des CMCT que pour
celui correspondant à la taille minimale.
82
dCTLT
CmLT =
dQ
83
A court terme, augmenter la production de 100 kWh
n’entraînera qu’une consommation supplémentaire de charbon.
L’augmentation du coût variable total en sera la conséquence,
les coûts fixes étant invariants.
84
Figure 22: Profit total maximum
85
Le profit est maximisé lorsque la courbe de Cm et la courbe de
Rm se croisent et lorsque la courbe de Cm est ascendante.
86
π =RT -CT
Le profit est maximal lorsque la dérivée de la fonction de profit
est nulle (condition de premier ordre) :
dπ dRT dCT
= - =0
dQ dQ dQ
C’est-à-dire :
Rm =Cm =0
Ou
Rm =Cm
Selon la condition deuxième ordre,
dπ² d²RT d²CT
= - <0
dQ² dQ² dQ²
d²RT d²CT
<
dQ² dQ²
Soit le profit
π =f (L, K ) *P -(P L
Q
L +PK K )
Avec :
La production : Q =f (L, K )
Recette totale : RT =PQ *Q =f (L, K ) *PQ
87
PL
⟹PmL =
PQ
d²π
dL²
=f'L( )
L, K
*PQ <0
⟹f'L( )
L, K
<0
88
dπ dπ
=f'L(L,K) *PQ -(PLL +PKK) =f'K(L,K) *PQ -(PLL +PKK)
dL dK
⟹f'L(L,K) *PQ =PL ⟹f'K(L,K) *PQ =PK
⟹Pm VL =PL ⟹Pm VK =PK
PL PL
⟹PmL = (1) ⟹PmK = (2)
PQ PQ
(1) =(2)
PmL PL
= =TMST
PmK PK
Donc la maximisation de profit est réalisée lorsque le
producteur égalise le taux marginal de substitution technique
des facteurs à leur prix relatifs.
Conditions de deuxième ordre de maximisation de π:
d²π
=f'L(L,K) *PQ <0 ⟹f'L(L,K) <0 (3)
dL²
d²π
=f'K(L,K) *PQ <0 ⟹f'K(L,K) <0 (4)
dK²
89
Sur le graphique, la contrainte budgétaire (CT) est représentée
par la droite d’isocoût T T' . La production maximale est connue
par la courbe d’isoquant Q0 . Toute production Q2 supérieure à
Q0 est sans doute souhaitable par l’entreprise, mais le budget
dont elle dispose ne permet cependant pas de l’obtenir.
Soit encore :
|PL| PmL
|PK|PmK
90
Formons la fonction :
M =Q +λ(CT -PKK -PLL) (1)
La maximisation de la fonction implique celle de la production.
La condition du premier ordre de maximisation appliqué à la
fonction consiste à l’annulation des dérivées partielles de la
fonction par rapport à K, L et λ. Soit :
δM δQ PmK
= -λ PK =0 ⟹ λ = (2)
δK δK PK
δM δQ PmL
= -λ PL =0 ⟹ λ = (3)
δL δL PL
δM δQ
= +CT -PKK -PLL =0 (4)
δλ δλ
(2) =(3)
PmK PK
= (5)
PmL PL
91
δM δCT
= +Q -f(K,L) =0 (4)
δλ δλ
(2) =(3)
PK f'K PmK PK
= ⇒ = (5)
PL f'L PmL PL
Applications du chapitre 2
Exercice 1
92
1 1000 2000 1000 1000 2000
Résolution
93
Exercice 2
Résolution
et
94
de production par un facteur , la production se trouve
multipliée par le même facteur. Il s’agit donc des rendements
d’échelle constants.
Exercice 3
Résolution
95
Exercice 4
forme
Résolution
et
96
d) L’élasticité de substitution est calculée comme suit1:
Exercice 5
Que peut-on dire des rendements d’échelle de la fonction de
production suivante : Sachant que et sont
positifs ?
Résolution
1
MRTS (Marginal Rate of Technical Substitution) équivaut au TMST
97
Exercice 6
Que peut-on dire des rendements d’échelle de la fonction de
production suivante : Sachant que et sont
positifs et constants ?
Résolution
Exercice 7
5K
40 =5K +4 (4)
10K =40
K * =4, L * =5 et Q * =2.41/2 ×51/2 =8.94
Exercice 8
98
La fonction de production de l’entreprise A est donnée par
Q = K0.5L0.5 où Q est la quantité de biens produits par jour, K est
le nombre de machines et L est le nombre d’heures de travail.
L’entreprise B a une fonction de production donnée par
Q = K² +L².
Q = K0.5L0.5
α +β =0.5 +0.5 =1 R.E Constants
Q = K² +L²
λQ = (λK)2 +(λL)2 =λ2K2 +λ2L2 =λ2(K2 +L2) =λ2Q R.E
Croissants
b) La loi des rendements marginaux décroissants est-elle
vérifiée pour le facteur travail pour ces 2 fonctions de
production ? Expliquez brièvement.
∂Q
(1) PmL = =0.5 K0.5L0.5 -1 =0.5 K0.5L -0.5
∂L
∂PmL
∂PmL = = -0.25 K0.5L -0.5 -1 = -0.25 K0.5L -1.5 <0
∂L
La loi des rendements décroissants est vérifiée.
∂Q
(2) PmL = =2L
∂L
∂PmL
∂PmL = =2 >0
∂L
La loi des rendements décroissants n’est pas vérifiée.
Exercice 9
CT = 4000 + 5Q + 10Q²
a) Déterminez les coûts suivants : fixe, fixe moyen, variable,
variable moyen, total moyen, et marginal.
b) Quelle est la quantité qui minimise le coût total moyen ?
Résolution
99
a)
4000 5Q +10Q²
CF =4000 ;CFM = ; CV =5Q +10Q2 ; CVM =
Q Q
=5 +10Q
CT 4000 + 5Q + 10Q² 4000
CTM = = = +5 +10Q
Q Q Q
∂CT
Cm = =5 +20Q
∂Q
b) CTM =Cm
4000 + 5Q + 10Q²
=5 +20Q → 4000 + 5Q + 10Q2
Q
=5Q +20Q²
4000 =10Q2 →Q = 4000/10 = 400 =20
100
Chapitre 3 : Structures de marché
Il existe principalement quatre catégories de structures de
marché :
101
Tableau 1: Caractéristiques des différentes structures de
marché
102
de firmes de petite taille produisant toutes le même bien ou
service. Un tel marché est considéré par les économistes
comme « idéal » au sens où il rend possible de prévoir le
comportement de chacun des acteurs de manière simple et,
qu’à l’issue d’un certain délai, le fonctionnement du marché
conduira à une allocation optimale (au sens de Pareto) des
ressources.
103
surtout valable à long terme.
104
avant de viser les bénéfices immédiats, cherchent d’abord à
faire croître et prospérer leur entreprise. Il peut en effet y avoir
un conflit entre la profitabilité immédiate et le souhait d’inscrire
son entreprise dans la durée, en consolidant la structure par
des investissements permanents, des innovations et une
adaptation perpétuelle de l’activité.
105
Mais rappelons que, dans le cadre hypothétique dans lequel
nous nous trouvons, les firmes entrent et/ou sortent du marché
de manière très souple et que, si elles participent à la
production du bien ou service, leur production demeure infime
au regard des quantités échangées sur le marché. En résumé,
dès lors que le bien homogène est proposé au prix unique du
marché, il trouvera acheteur. Ceci explique que l’on puisse, sans
précaution particulière, définir la fonction de profit à partir d’une
seule variable Q : la quantité produite (dont le coût de
production sera CT(Q)) sera aussi la quantité vendue (qui
engendre une recette totale RT(Q)).
106
être immédiatement et intégralement achetée). L’objectif de la
firme est donc de trouver la quantité d’output qui maximise son
profit. Le programme économique du producteur s’écrit donc :
Max π(Q) = RT(Q) – CT(Q)
107
coûte a été dépassée. Il faudrait donc produire moins. Il ne peut
donc s’agir de l’optimum.
P = Cm(Q)
RT(Q) = P × Q
108
que la firme doit choisir un niveau de production Q tel que le
coût marginal de production soit, à cette échelle de production,
précisément identique au prix qui s’impose à elle. Cette
condition qui assure que le profit sera maximum ne garantit
néanmoins aucunement que celui-ci soit positif.
109
de son coût moyen, la quantité offerte par la firme est nulle ; si
ce prix est supérieur ou égal au minimum de son coût moyen, la
quantité offerte est positive, d’autant plus grande que le prix est
grand, et « portée » par la courbe de coût marginal.
P ≥ CM(Q)
Est-il possible que la firme produise alors même que son profit
est négatif ? Dans la tradition microéconomique, certains
répondent par l’affirmative en distinguant un seuil de rentabilité
et seuil de fermeture. Cette distinction n’est pas pertinente sous
les hypothèses littérales de la concurrence pure et parfaite car
elle n’est pas cohérente avec le postulat de libre entrée (et de
libre sortie). Néanmoins, dès que les caractéristiques du
marché étudié s’éloignent un peu de ces hypothèses extrêmes,
la distinction entre ces deux seuils, a un sens.
CT(Q) = CV(Q) + CF
110
fermeture :
111
1) Détermination du seuil de fermeture
p np
Si l’on note Π le profit réalisé par la firme en produisant et Π
le profit réalisé en ne produisant pas, on peut comparer les «
gains » (en réalité des pertes) :
p np
Π ≥Π
⇔ RT -CT ≥ RT -CT
⇔ P *Q – CV(Q) – CF ≥ – CF
⇔ P *Q – CV(Q) ≥ 0
⇔ P *Q ≥ CV(Q)
CV(Q)
⇔P ≥
Q
⇔P ≥ CVM(Q)
112
3.1.5. Equilibre d’un marché en concurrence pure et parfaite
113
entrées sur le marché vont considérablement modifier la forme
de la fonction d’offre globale (inverse). En effet, tous les
entrants vont adopter la technologie la plus performante (il
serait absurde, pour un entrant, d’adopter une technologie
moins bonne).
114
fasse au minimum de leur coût unitaire (commun) de
production. Le prix d’équilibre p* sera égal au minimum de ce
coût unitaire. A ce prix p*, la demande globale exprimée par les
consommateurs sera précisément égale à N × Q*. Ainsi, les
quantités globalement offertes et demandées sont identiques.
3.2. Monopole
115
vente d’un médicament, mais il est possible que d’autres
traitements existent.
116
la production par une seule firme est plus avantageuse pour la
société en termes de coûts de production (minimisation des
coûts de l’industrie).
117
l’exclusivité, bien sûr). Ce type de stratégie peut mobiliser des
comportements agressifs comme la guerre de prix (on baisse
les prix jusqu’à ce que les concurrents ne puissent plus suivre
et soient obligés de quitter le marché), mais aussi des
stratégies basées sur les autres sources que nous avons déjà
évoquées, comme le contrôle d’une ressource rare ou d’un
brevet.
a. Inconvénients du monopole
118
en monopole
119
est atteint lorsque le P=Cm. Si un monopoleur produit une
quantité inférieure au niveau de production correspondant
P=Cm (par exemple au niveau de la figure 28, où P>Cm), cela
n’est pas optimal. Certains consommateurs seraient prêts à
payer des unités supplémentaires à un prix supérieur à ce qu’il
en coûterait au monopoleur de les produire. Autrement dit, des
échanges qui bénéficieraient à la fois au producteur et au
consommateur ne sont pas réalisés. Le monopoleur génère
ainsi une perte sèche (ou charge morte) par rapport à une
situation de concurrence pure et parfaite.
120
être maintenus à long terme du fait de l’existence de barrières à
l’entrée. Il est, dans ce cas, fortement incité à mettre en œuvre
ces techniques plus efficaces.
b. Avantages du monopole
Economie d’échelle
121
Capacité supérieure d’investissement notamment en
recherche et développement
122
Puisque la firme est faiseuse de prix ou «price maker», le prix
unitaire P est désormais, non plus une constante, mais une
fonction de la quantité vendue (la demande inverse,
précisément) dans le calcul de la dérivée première de la
fonction de recette totale.
RT(Q) = P(Q) × Q
Rm(Q) =Cm(Q)
123
inférieure au prix et décroissante).
RT(Q) =P(Q) *Q
RT(Q) P(Q) *Q
RM(Q) = = =P(Q)
Q Q
124
Sur la figure 30 est représentée une courbe de coût marginal
croissante. Ceci est une option qui ne correspond pas
nécessairement à ce que l’on trouve auprès de la grande
majorité des firmes en situation de monopole. Il s’agirait ici, par
exemple, d’une firme que la puissance publique a placée (et
protège) institutionnellement en situation de monopole.
P -Cm(Q)
μ =
P
125
caractéristiques rencontrés dans le cadre de la concurrence
pure et parfaite.
126
sans perdre tous ses clients. La courbe de demande d’une
entreprise donnée présente une pente négative. Toutefois, la
demande qui lui est adressée est censée être assez élastique,
étant donné le grand nombre d’entreprises présentes sur le
marché vers lesquelles le client peut se retourner, au cas où elle
augmenterait trop son prix.
127
endroit sur une route très passante. Ainsi, bien qu’en
théorie les entreprises en situation de concurrence
oligopolistique ne réalisent pas le profit à long terme, en
pratique cela est possible. Elles peuvent, par exemple,
disposer d’un avantage dans le coût de production d’un
bien difficilement réplicable ;
128
Figure 31: Équilibre à long terme d’une entreprise en situation
de concurrence pure et parfaite et de concurrence
monopolistique.
D’un autre côté, il est possible que ces pertes générées par la
situation de concurrence monopolistique soient insignifiantes.
En effet, même si la courbe de demande individuelle est
décroissante, elle est souvent très élastique du fait de
l’existence de substituts proches. De plus, le consommateur
peut préférer la concurrence monopolistique, car il jouit d’une
plus grande variété de produits et a ainsi plus de choix. Chaque
entreprise peut satisfaire les goûts spécifiques de certains
consommateurs.
129
Les arguments ici sont très proches de ceux développés lors de
la comparaison des situations de concurrence pure et parfaite
et de monopole. Tout d’abord, la liberté d’entrée réduit les
profits à long terme et profite aux consommateurs, en
maintenant des prix plus bas qu’en situation de monopole et en
incitant les entreprises à être efficaces. D’un autre côté, le
monopoleur est susceptible de bénéficier d’échelle et a plus de
facilité à investir en recherche et développement.
130
Différenciation réelle versus différenciation artificielle
du produit
3.4. Oligopole
131
économies d'échelle, réglementation, avantage absolu de coûts,
etc.).
132
intermédiaires peut être contrebalancé par le pouvoir de
négociation des clients (si les clients sont puissants). Ainsi, les
fabricants de yaourts sont largement en situation
oligopolistique mais, comme ils vendent leur produit à de
grandes chaînes de supermarchés, ils sont moins en mesure de
profiter de leur pouvoir de marché car les supermarchés tirent
les prix vers le bas. Il y a donc ici un phénomène de contre-
pouvoir.
3.4.2. Duopole
133
offertes le prix du marché.
134
américain John Nash, son intuition initiale est apparue un siècle
plus tôt, en 1838, dans les travaux d’un ingénieur économiste
français : Antoine-Augustin Cournot.
135
laquelle deux firmes en positions symétriques se font
concurrence en quantité. Elles produisent et vendent un bien
homogène à un prix unique P. Chacune connaît les
caractéristiques de la relation entre prix et quantité demandée,
les caractéristiques de sa propre fonction de coût ainsi que les
caractéristiques de la fonction de coût de sa concurrente.
{
Q1* =MR1(Q2*,)
Q2* =MR2(Q1*,)
136
Figure 32: Equilibre non coopératif du duopole de Cournot
137
pure et parfaite.
138
Le jeu de Stackelberg est un jeu séquentiel à 2 étapes. Lors
d’une première étape, la firme leader (nous postulons qu’il s’agit
de la firme 1) décide de sa production Q1S en maximisant son
profit. Dans une seconde étape, la firme follower s’adapte à la
décision du leader en se positionnant sur sa fonction de
meilleure réponse :
139
comportement de leader et d’un comportement de follower sur
un marché. L’équilibre non coopératif du duopole de
Stackelberg est représenté sur la figure 33.
140
Nous connaissons déjà la fonction de meilleure réponse de la
firme 2, Q2 = MR2 (Q1), issue de la maximisation du profit de la
firme 2. C’est, en tout cas, ce qui doit être déterminé lors de la
première étape de résolution du jeu.
141
Présentons, succinctement, le raisonnement de Bertrand.
Supposons que les deux firmes ont des fonctions de coût
semblables, et donc les mêmes fonctions de coût marginal ;
supposons de surcroît que le coût fixe est nul. Quel que soit le
prix p pratiqué par l’une des firmes, sa concurrente aura intérêt
à pratiquer un prix p – e (où e désigne une valeur infime positive)
lui permettant d’attirer à elle tous les clients (et d’accroître son
profit). La première firme ne resterait pas sans réaction et
pratiquerait alors le prix p – 2e lui garantissant à son tour
d’attirer tous les acheteurs. Mais la seconde firme réagirait et
pratiquerait le prix p – 3e… et ainsi de suite.
142
consommateurs choisissent les produits qui leur sont les plus
proches, au sens propre (géographiquement) ou figuré
(distance entre caractéristiques).
Applications du chapitre 3
Qd =2000 -100P
Réponse :
dCT
Cm(Q) = →Cm =0.02Q
dQ
143
b) Pour une firme en monopole le prix n’est plus une
donnée mais une variable qu’elle fixe et qu’elle va devoir
diminuer pour augmenter les quantités vendues (loi de la
demande).
144
un raisonnement à la marge : pour chaque unité de bien
qu’elle puisse produire, elle compare ce que lui rapporte
cette unité (Rm) et ce qu’elle lui coûte (Cm). Tant que le
Cm <Rm , elle offre cette quantité. Mais le Cm est
croissant alors que la Rm est décroissante ; donc les
deux fonctions finissent par se croiser. La quantité pour
laquelle le Cm=Rm est donc celle qui maximise le profit
de la firme.
145
Q 666,67
P =20 – =20 - =13,33
100 100
d)
P
Q = - + 24
5
a) Le produit n’a pas de substitut, l’entreprise cherche à
maximiser son profit. Calculez la quantité produite, le
prix de vente et le profit, la fonction de coût étant :
5
CT = Q²
3
b) Sur un territoire voisin, la demande pour le même type de
bien est de la forme :
146
P
Qd = - + 16
5
Réponses :
a)
10
Cm(Q) = Q;
3
P
Qd = - + 24→5Q = -P +120 →P =120 -5Q
5
RT(Q) = P(Q)x Q =(120 -5Q)Q =120Q -5Q²
Rm(Q) = -10Q + 120; RM(Q) = -5Q + 120
Cm(Q) = Rm(Q)
10 360
Q = -10Q + 120 →40Q =360 →Q = =9
3 40
P =120 -5Q =120 -5(9) =120 -45 =75
5
π(Q) = RT(Q)– CT(Q) =P *Q - Q²
3 ( )
5 2
[ ]
→ π =(75 ×9) - (9) =675 -135 =540
3
b)
P
Qd = - + 16
5
→5Q = -P +80 →P =80 -5Q
RT(Q) = P(Q)x Q =(80 -5Q)Q =80Q -5Q²
Rm(Q) = -10Q + 80; RM(Q) = -5Q + 80
Cm(Q) = Rm(Q)
147
10 240
Q = -5Q + 80 →25Q =240 →Q = =9,6
3 25
P =80 -5Q =80 -5(9.6) =80 -48 =32
5
π(Q) = RT(Q)– CT(Q) =P *Q - Q²
3 ( )
5
[ ]
→ π =(32 ×9.6) - (9.6) =307.2 -153.6 =153.6
3
2
148
Cm(Q =12) = (10/3)x12 = 40
Sur le marché national :
Rm = -10Q + 120 = Cm = 40 donc Q = 8; puis, à l'aide de la
fonction de prix du marché national (que l'on obtient en
inversant la fonction de demande nationale), on calcule le prix
qui sera pratiqué sur ce marché: P =80
Exercice 3
Q =300 -20 P
Résolution
a) A partir du seuil de fermeture l’offre égale au coût
marginal
P =Cm → P =0.1Q +4 →Qs = -40 +10P
b) QM =n ×QS = =( -40 +10P)20 = -800 +200P
S
c) Offre=demande
149
-800 +200P =300 -20 P →220P =1100 →P =5
d) P =Cm →5 =0.1Q +4 →Q =10
e)
π(Q) = RT(Q)– CT(Q) =P *Q -(10 +0.05Q2 +4Q)
→ π =(5 ×10) -(10 +0.05(10)2 +4(10)) =50 -55 = -5
Exercice 4
Considérez une entreprise en concurrence pure et parfaite avec
une fonction de coût total suivante :
CT =Q2 +10Q +100
Résolution
si P <CTM
Il s’agit de déterminer le seuil de rentabilité
100
CTM =Q +10 +
Q
∂CTM 100 100
=0 →1 - 2 =0→ 2 =1 →Q = 100 →Q =10
∂Q Q Q
P =Cm →P =2Q +10 →P =2(10) +10 =30 seuil de
rentabilité
Exercice 5
150
20 1 210
0
19 2 175
0
18 3 160
0
17 4 155
0
16 5 156
0
15 6 165
0
a) Complétez le tableau ;
b) Quelle quantité Gamma devrait-elle vendre pour
maximiser ses profits ? Quel prix devrait-elle fixer ?
c) Dans une perspective de court terme, à quel prix Gamma
aurait vendu ses chocolats si elle était en concurrence
pure et parfaite ? Quelle quantité aurait-elle vendue ?
Résolution
a)
151
totale e moyen al
b) Cm =Rm
Q =4 tonnes et P =170$
c) Cm =RM
Q =5 tonnes et P =160$
Exercice 6
152
P =6900 -2Q
De plus, l’entreprise estime que ses coûts fixes sont de 300 000
$ et que ses coûts variables moyens sont :
Résolution
Exercice 7
153
sont de petites tailles et se comportent comme en concurrence
pure et parfaite. Une firme de grande taille agit selon le modèle
de la firme dominante.
Résolution
a)
QFD =QM -n ×QPF
S
CmPF =q +10
154
1
Rm =30 - Q
15
CmFD =Rm
1 1 600
(30)q +10 =30 -15Q →3Q =600 →Q =
3
=200
1 1
P =30 - Q =30 - (200) =30 -6,66 =23,33
30 30
c) La demande du marché
QM =700 -10P =700 -10(23,33) =700 -233,33 =466,67
155
Chapitre 4 : Demande et offre
Le marché d’un bien ou d’un service est le lieu de rencontre
d’une demande et d’une offre aboutissant à la fixation d’un prix
et d’une quantité d’équilibre de ce bien.
4.1. Demande
156
• Quantité désirée : la demande, en économie, n’est pas la
consommation effective, mais plutôt l’ensemble des
intentions d’achat et non les achats réels ;
• Clause « toutes choses restant égales par ailleurs » ou
«Ceteris paribus»: toutes les autres variables pouvant
influencer la demande sont supposées constantes;
(revenu, prix des autres biens, goûts et préférences).
• Prix : considéré comme une donnée et sa fixation dépend
des forces de marché (hypothèse de concurrence pure et
parfaite).
157
façon linéaire, l’équation de la droite qui est supposée la
représenter est de type :
P =α -βQD (3)
α P
⟹QD = -
β β
158
augmente et passe à 15, la quantité demandée diminue de 1000
unités et passe à 7000.
P Qd
5 9000
10 8000
15 7000
20 6000
25 5000
159
Exemple 2:
Demande du
Prix Demande Demande de
marché
(en cents d’Eric Stéphanie
(en milliers de
par kg) (en kg) (en kg)
tonnes)
20 28 16 700
40 15 11 500
60 5 9 350
80 1 7 200
100 0 6 100
160
Ces fonctions de demande sont fondées sur l’hypothèse ceteris
paribus, c’est-à-dire tous les autres déterminants de la
demande (Comme le revenu, les goûts, les prix d’autres biens,
substituables, complémentaires ou non), autre que le prix, sont
constants.
161
la demande se déplace alors vers la gauche, indiquant ainsi que,
pour un niveau de prix équivalent, la demande a diminué.
4.2. Offre
L’offre est une relation entre la quantité d’un bien que l’on désire
produire (et/ou vendre) pour tout prix possible de ce bien,
toutes choses égales par ailleurs. Cette définition demande
deux précisions : Clause «Ceteris paribus» signifie que tous les
autres facteurs autres que le prix pouvant influencer la décision
d’offrir sont considérés comme constants. Ces principaux
facteurs sont la technologie de production et le prix des
facteurs de production, autrement dit les coûts.
162
dP
Avec >0
dQ
QS = Quantité offerte
P = Prix du bien
P =γ +δQS (3)
En général, l’offre est d’autant plus élevée que les prix du bien
est élevé. Les offreurs « aiment les prix élevés », ce qui signifie
qu’à prix élevés, ils sont prêts à vendre plus : un producteur est
prêt à se « décarcasser » si les prix sont élevés. Ainsi, la loi de
l’offre peut être énoncée comme suit : « Toutes choses étant
égales par ailleurs », les quantités offertes d’un bien sont une
fonction croissante du prix de ce bien.
Exemple 3 :
163
Le tableau ci-dessous indique les quantités mensuelles de
pommes de terre offertes et le prix par un fermier individuel (A)
et par le marché dans sa globalité.
20 50 100
40 70 200
60 100 350
80 120 530
164
4.2.2. Déplacement de la courbe d’offre
165
4.3. Equilibre du marché
166
4.3.2. Détermination algébrique de prix et quantité d’équilibre
167
Exemple 4 :
40 500(B) 200(b)
60 350(C) 350(c)
80 200(D) 530(d)
168
tout prix inférieur à 60 cents, il y a excès de demande, une
pénurie. Le prix augmentera jusqu’à ce que cet excès de
demande soit résorbé et atteigne à nouveau le point c, qui
correspond à l’équilibre du marché.
Exemple 5
169
Qd =320 -20 P (1)
QO = -40 +20 P (2)
En posant
Q d =Q O
320 -20 P = -40 +20 P
360
Pe = =9 (3)
40
(3) dans (1)ou (2)
Qd =320 -20 (9) =140
QO = -40 +20 (9) =140
170
2) Déplacement de la courbe d’offre et équilibre de marché
171
Parfois, les courbes d’offre et de demande se déplacent
simultanément. Le nouvel équilibre dans ce cas correspond
simplement à leur nouveau point d’intersection.
172
est définie comme étant «la variation relative de cette demande
occasionnée par la variation relative d’une de ses composantes
(prix du bien, prix des autres biens et revenu).
173
Formule de ΔQi Pj ΔQi R
ΔQ P εQ P = x εY R = x
l’élasticité en Ԑ = x j
ΔP Q ΔPj Qi ΔR Qi
i
un point
Cas
discret
Formule de ΔQ ΔQi ΔQi
Ԑ = . εQP = x εY R = x
l’élasticité
j
ΔP ΔPj ΔPj
i
Supposons par exemple que le prix d’un bien (prix d’un autre
bien ou du revenu) varie en un pourcentage donné, l’impact sur
la quantité demandée est un taux équivalant au produit de la
valeur absolue de l’élasticité trouvée avec le pourcentage de
variation du prix du bien (d’un autre bien ou du revenu) selon
qu’il s’agit de l’élasticité directe (croisée ou revenu) en prenant
en compte le signe du coefficient de l’élasticité en question.
2
Paul Anthony Samuelson est un économiste américain qui a proposé la
formule de l’élasticité d’arc pour remédier aux insuffisances de la formule
de l’élasticité en un point.
174
Il en est de même pour les autres élasticités.
175
On peut également, au travers de ce coefficient, classifier les
biens selon leur nature. Le tableau 3 en donne un résumé.
Biens complémentaires
Bien ordinaire (ԑ<0) Bien inférieur (ԑ<0)
(ԑ<0)
dQ/Q dQ P
Elasticité-offre= = *
dP/P dP Q
176
l’offre. Si la variation est substantielle, on calcule une élasticité-
arc de l’offre.
177
une donnée pour l’entreprise et tantôt une variable. Tout
dépendra de la structure du marché.
178
Applications sur le chapitre 4
Exercice 1
Solution
179
fonction de l’offre ou de demande.
Exercice 2
Deux biens ont une élasticité croisée positive. Sont-ils des biens
substituables ou complémentaires ? Expliquez.
Réponse
180
Ainsi les quantités de A et B varient en sens inverse, ce qui
s’explique par la substitution.
Exercice 3
Vrai ou faux ?
Réponse: Vrai
181
Exercice 4
Réponse : FAUX
Exercice 5
Réponse : FAUX
Inélastique
182
quantité demandée de cigarette. Si le prix augmente de 50%, on
a 50 x -0,4% = –20% de baisse de quantité demandée de
cigarettes.
Exercice 6
Solution
Exercice 7
Réponse
183
E croisée = /
Exercice 8
Résolution
VRAI
Exercice 9
184
Solution
Exercice 10
Exercices 11
Solution
185
ԐPQ=-b(P/Q). Avec b=-10 et QD= 400-10P,
si P=30, ԐPQ=-10(30/400-10*30)=-3
si P=10, ԐPQ=-10(10/400-10*10)=-0.33
Exercice 12
Solution
Exercice 13
Solution
186
a. Le tableau ci-dessous donne les différentes
quantités demandées pour différents prix
b. R
eprésentation graphique
187
Exercice 14
Solution
A l’équilibre, QD=Qs:
[10/ (1+P)]-1= P/2
[(9-P)/ (1+P)]= P/2
Par produit des moyens et produit des extrêmes, nous
2
obtenons : 18-2P=P+P
Après arrangement, nous obtenons l’équation du second degré
suivante :
2
P +3P-18=0
Δ=81
P1=-6 (solution rejetée)
P2= 3=Pe
Qe=1.5
188
Exercices 15
Solution
189
La loi de l’offre est vérifiée parce que la courbe de l’offre est
croissante.
Exercice 16
Solution
190
ԐPQ=-2[10,6/(70-2*10.6)]=-0.43 (demande inélastique)
ηPQ=5[10,6/(-4+5*10.6)]=1.1 (offre élastique)
c. L’élasticité croisée de la demande est ԐTQ=-2[10/(70-
2*10.6)]=-0.41. Comme cette élasticité est négative,
la conclusion est que les deux sont complémentaires.
Exercice 17
Exercice 18
191
établissez l’expression géométrique de l’élasticité de la
demande par rapport au prix au point C1. (ii) A partir du résultat
établi à la question précédente, montrez comment évolue la
valeur absolue de l’élasticité lorsque c1 parcourt le segment AB.
(iii) on suppose que la courbe de demande AB a pour
expression : P=6-2Y. En utilisant le résultat géométrique établi
au-dessus, donnez la valeur des coordonnées du point C1 pour
lesquels la valeur absolue de l’élasticité est : Ԑ=∞ Ԑ=0 Ԑ= 1. Ԑ
exprime l’élasticité de la demande du bien par rapport au prix.
Solution.
192
On peut constater que les triangles DC1C2 et Q1C1B sont
semblables, ce qui permet d’écrire :
DC2/C1D= Q1B/C1Q1
En définitive :
Ԑ= Q1B/OQ1= C1B/AC1.
193
- Si C1 est confondu avec A: C1B= AB et C1A= AA= 0
implique |Ԑ|= AB/0= ∞
- Si C1 est confondu avec B: C1B= BB=0 et AC1= AB
implique |Ԑ|= 0/AB=0
- Si C1 est situé au milieu du segment AB (point C sur le
graphique): BC1= BC= AC1= AC implique |Ԑ| =1
- Si C1 est compris entre A et C: BC1>AC1 implique ∞>
|Ԑ|>1
Exercice 19
Volume de Coût
production total
0 20
1 28
2 34
3 42
4 52
194
5 70
6 96
7 126
8 160
QS = 100 + 10P
QD = 600 – 15P
Solution
a) Equilibre de marché:
195
0 20 -
1 28 8
2 34 6
3 42 8
4 52 10
5 70 18 < 20
6 96 26
7 126 30
8 160 34
196
Volume de production Coût total Coût moyen
0 20 -
1 28 28
2 34 17
3 42 14
4 52 13 = P
5 70 14
6 96 16
7 126 18
8 160 20
Donc, P = 13 et q = 4
197
Bibliographie
1. Bernier B. et Védie H.-L. (2009). Initiation à la
Microéconomie . 3ème éd. Dunod. Paris.
2. Berrebeh Jalel (2013). Cours de Microéconomie .
Première année d’économie et gestion. Université de
Cartage. Maroc.
3. Bien, F., & Méritet, S. (2022).Microéconomie : exercices
corrigés et commentés , L2 (No. hal-03962980).
4. Etner J. et Jeleva M. (2015).Microéconomie : exercices
corrigés . Dunod. Paris.
5. Gayant J.-P., (2019). Micro-économie : Aide-mémoire .
2ème édition Dunod.
6. Gendron Bruno (2014).L’essentiel de la Micro-économie .
ème
4 édition Lextenso.
7. Muayila K.H. (2019).Economie politique. Première année
d’économie et gestion. Université Protestante au Congo.
Kinshasa.
8. Ntita, J. C. N., & Ntita, F. K. (2021). Introduction à la
microéconomie . Éditions universitaires européennes.
ème
9. Varian H. (2014).Introduction à la microéconomie , 8
éd., De Boeck.
10. Wells, R., & Krugman, P. (2019). Microéconomie. De
Boeck Supérieur.
11. Yildizoglu, M. (2009). Introduction à la microéconomie .
Université Paul Cézanne.
12. Zié Ballo (2014).Cours de Microéconomie 2. Deuxième
année d’économie. Université Peliforo Gbon Coulibali.
198
199
Annexes
Annexe 1: Glossaire
Bien de Giffen ou est un bien dont la demande croît quand son prix
Bien atypique ugmente.
Bien de luxe est un bien dont la demande croît plus vite que
l’augmentation du revenu.
Bien normal ou est un bien dont la demande croît moins vite que
Bien de nécessité l’augmentation du revenu.
Bien ordinaire ou est un bien dont la demande décroît quand son prix
Bien non Giffen augmente.
200
Courbe de est une courbe qui mesure les quantités de biens X1
consommation- et X2 demandées à l’équilibre, lorsque le prix d’un
prix ou Chemins seul bien varie, ceteris paribus.
d’expansion de
prix
201
Effet de mesure l’effet de substitution à pouvoir d’achat
substitution de constant c’est-à-dire lorsque le consommateur peut
Slutsky encore s’offrir le panier de consommation qu’il avait
choisi avant le changement dans le vecteur de prix.
Coûts fixes Coûts associés aux facteurs fixes et qui doivent être
202
assumés que l’entreprise produise ou non un output.
Si y = k, alors
dy
y’ = =0
dx
203
Cela signifie que, quel que soit l’accroissement de x,
l’accroissement de y est nul. En termes de pente, le fait que la
dérivée est nulle se traduit par l’existence d’une pente nulle, ce
qui est évident puisqu’une fonction de constante est
représentée graphiquement par une droite horizontale. C’est le
cas par exemple de la fonction de coût fixe de courte période
d’une entreprise. Quelle que soit l’augmentation de volume de
production, le coût fixe ne change pas.
204
Si y = u *v où u et v sont des fonctions de x, alors
y’ = u’v + v’u
dy
La dérivée ( ) d’une fonction de fonction, y = f(u) où u = g(x),
dx
est égale à la dérivée de la première fonction par rapport à u
facteur de la dérivée de la seconde fonction par rapport à x.
Dérivée logarithmique
dy 1 du
= *
dx u dx
205