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Macro EconoMiE
Introduction générale
économique
Chapitre1 :
Les agents, marchés et
opérations économiques
5. Le reste du monde
1- Agent économique n°1 : Les ménages
-Les ménages: Tous les individus qui vivent ensemble sous le
même toit qu’ils aient ou non des liens de parenté et ayant une
consommation commune : une famille, un célibataire, ensemble
des internes, etc.
-Fonction principale : la consommation des B et S
-Origine des ressources principales: offre de travail
-Les ménages pour l’essentiel, fournissent du travail et achètent
des B S aux entreprises
2- Catégories socio professionnelles :
Il est d’usage courant de classer les ménages selon des
catégories socioprofessionnelles présentant chacune une
certaine homogénéité sociale
• Exploitants agricoles
• Ouvriers agricoles
• Les cadres supérieurs/ Administration / ..
• Cadres moyens Administration/ Techniniciens.
• Commerçant, employeurs non agricoles ou indépendant
• Employés de service/ de bureau.
• Ouvrier non agricole.
• Inactifs et autres cas.
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1
La première représentation et description formalisées d’un circuit économique est celle de François
Quesnay. L’économiste physiocrate publie en 1758 son Tableau économique.
11
2
Bernard GUERRIEN, « MARCHÉ », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 10 novembre 201 3. URL :
http://www.universalis.fr/encyclopedie/marche/
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B. Opérations financières :
• Les opérations sur B et S concernent donc :
1. la production :
La production est l’activité de création de biens et services
nécessaires à la satisfaction des besoins humains (se nourrir,
s’habiller, se déplacer, se divertir,…).
Les activités de production intéressent trois secteurs: primaire
(agriculture, pêche et extraction minière) secondaire (industrie)
et tertiaire (commerce, services, transport, tourisme…).
On distingue deux types de production: production marchande
et production non marchande.
Les services individuels peuvent être acquis soit sur le marché
(production marchande).
Les services collectifs sont fournis par les administrations
gratuitement ou à prix inférieur ou égal à leur coût de
production (production non marchande) (exemple : éclairage
des rues, sécurité, défense, éducation, santé, services rendus
par les associations…).
2. la consommation :
On distingue deux types de consommation :
La consommation intermédiaire: est la transformation de biens
ou services dans le but de produire d’autres biens ou services.
Par exemple, le boulanger utilise la farine pour fabriquer du pain
14
15
P + M = CI + CF + FBCF + ∆S + X
16
Ressources Emplois
4
A partir de la vidéo, compléter le schéma de synthèse précédent en déterminant les parts de chaque agent
économique dans le partage de la VA
http://www.dailymotion.com/video/x51blg_le-partage-de-la-valeur-ajoutee_school?search_algo=1
19
Ces opérations nous montrent comment les agents qui n’ont pas
dépensé la totalité de leurs revenus ont utilisé l’excédent, et
nous montrent également comment les agents qui ont dépensé
plus que leurs revenus ont financé le déficit. Les opérations
financières portent donc sur les créances et les dettes des
différents agents économiques.
5
La redistribution des revenus est une politique d'atténuation des inégalités de revenus opérée au
moyen des transferts sociaux. Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même
société. Elle ne doit pas être confondue avec la fonction redistributive de l'impôt, qui consiste à mettre
en œuvre une progressivité du barème fiscal, ni avec d'autres mécanismes tels que la mise à
disposition gratuite ou à bas coût de services tels que l'enseignement « Fiscalité et redistribution -
Approfondissements Découverte des institutions - Repères - vie-publique.fr » (consulté le 21 novembre 2013)
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Chapitre2 :
Le circuit économique et la
comptabilité nationale
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Chapitre 3 :
La mesure de l’activité
économique nationale
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2- Caractéristiques:
Le PIB inclut tous les biens et services qui sont produits pendant
la période courante.
Remarques: Le PIB prend pour critère le territoire
32
33
34
2) Composantes du PIB :
PIB = C + I + G + (XN)
35
36
– C, G
– I
37
38
de l’année courante.
39
1400000
1200000
PIB réel=PIB
nominal en 1997
1000000
PIB en millions de dollars
800000
600000
400000
200000
0
1980Q1
1982Q1
1984Q1
1986Q1
1988Q1
1990Q1
1992Q1
1994Q1
1996Q1
1998Q1
2000Q1
2002Q1
2004Q1
Années-Trimestres
PIB réel en dollars constants de 1997 PIB nominal
40
7
L'Institut national de la statistique et des études économiques définie le t aux de croissance d'une grand eur
( PI B, ch iffr e d' a ff a ire s, sa la ire , et c.) m esure son év olut ion d'une pér iode à l'aut re ( m ois, t rim est r e,
année) . Il est t rès génér alem ent ex pr im é en pourcent age.
Ain si, le t aux de cr oissance du PI B ent re l'année ( n- 1) et l'an née n est donné par la form u le :
( ( PI Bn - PI Bn- 1) / PI Bn- 1) * 1 00.
41
42
43
III – Le PNB
• Le PNB est la valeur totale de la production finale de
biens et de services des acteurs économiques d'un
pays donné au cours d'une année donnée.
• À la différence du PIB, le PNB inclut les revenus nets
provenant de l'étranger, c'est-à-dire le rendement sur
les investissements faits à l'étranger moins le
rendement sur les investissements étrangers faits
dans le pays.
• Le PNB est national
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45
46
4,0%
3,5% 3,5%
3,3%
3,0%
2,8%
2,5%
2,0% 2,0%
1,5% 1,5%
1,2%
1,0% 1,0%
0,5% 0,6%
0,0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Maîtrise du taux d’inflation : 2,6% en moyenne entre 2001-2007. Légère remontée de l’inflation
en 2008 mais qui reste maîtrisée. D’après un classement du FMI le Maroc est parmi les pays où
l’inflation est maîtrisée en 2008.
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c- Le coût de la vie 9
L’indice des prix à la consommation mesure l’évolution du coût
de la vie dans le temps.
Lorsque l’IPC augmente, les gens ont besoin de dépenser plus
pour maintenir le même niveau de consommation.
Dans ce cas, le niveau moyen des prix augmente et il y a
inflation.
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50
51
Variable nominale
Variable réelle= × IPCcomparaison
IPC
• La Banque du Canada vous y aide
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CHAPITRE 4 :
LA DETRMINATION DU NIVEAU
DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
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⇒ l’Etat intervient et ne laisse plus l’économie se gérer seule; il impose des lois
visant à réduire la production agricole et industrielle;
⇒ Afin de lutter contre le chômage, l’Etat commande toute une série de grands
travaux qui nécessitent une main-d’œuvre nombreuse.
54
10
Le 24 octobre 1929, la bourse de New York (aux États-Unis) connaît une chute vertigineuse qui provoque une crise
économique nationale et internationale sans précédent. De nombreuses banques et usines font faillite, et le
chômage augmente considérablement.
11
L’affolement de la foule des actionnaires dans la rue devant Wall Street. En 1929, la bourse de New York
s'effondre. La crise économique se propage rapidement dans toutes les nations industrialisées. Pendant les
années 1930, le monde est en récession économique et les populations s'appauvrissent.
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Keynes remet en cause l’idée classique, selon laquelle les marchés privés sont
supposés être capable de réaliser seuls les ajustements entre l’offre et la demande
pour arriver à l’équilibre: « il existe, dans les économies de marché, des équilibres
de sous-emploi durables, même si ces économies ne connaissent aucune entrave
aux forces qui animent le marché » .
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A- Le modèle simple
• Yd = C + I avec I = I0
2- La fonction de consommation
C=a+bY
dC/dY = b C/Y=b+a/Y
3- La fonction d’épargne
Y=C+S
→ dS = dY – dC
→ s = dS/dY = 1 – dC/dY = 1 – c
Si une famille gagne 50.000 Dirhams et épargne 5.000 Dirhams tous les ans, sa
propension moyenne à épargner est APS = 5.000/50.000 = 0,1 ou 10%.
Si une famille bénéficie d'une hausse de revenus de 1.000 Dirhams, et décide d'épargner 400
Dirhams sur cette augmentation, sa propension marginale à épargner est MPS = 400/1.000 = 0,4
ou 40%.Voir Graphique documents cours (exercice d’application)
Plus celle-ci est élevée, plus grand sera l’effet sur le produit
Yd = C + I0 avec C = b + cY
A l’équilibre Y = C + I0 = cY + b + I0
→ Y = (b + I0) / (1 – c)
k = 1/(1-c) = 1/s
12
http://www.wikiberal.org/wiki/Multiplicateur_keyn%C3%A9sien;Le multiplicateur keynésien ou multiplicateur
d'investissement est une théorie développée par John Maynard Keynes s'inspirant du "multiplicateur de
l'emploi" de l'économiste anglais Richard Kahn dans un article intitulé « La relation entre l'Investissement
Intérieur et le Chômage ». L'idée est la suivante : “si la propension à consommer dans les diverses
circonstances imaginables (ainsi que quelques autres conditions) est prise comme donnée et si l'on suppose
que l'autorité monétaire ou une autre autorité publique prenne des mesures en vue de favoriser ou de contrarier
l'investissement, la variation du volume de l'emploi sera une fonction de la variation nette du montant de
l'investissement”.
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Comment l’expliquer ?
1- Le multiplicateur :
Dans notre exercice, calculez le multiplicateur k.
K = Y/I = 500/100 = 5
Intuitivement, pourquoi est-il égal à 5 ?
Parce que la propension marginale à épargner est de 20%
Le multiplicateur keynésien est égal à : K = 1/(1-c) = 1/s
Avec c = propension marginale à consommer
Avec s = propension marginale à épargner
Ainsi, que se passe-t-il si les ménages décident d’épargner 25% de leur revenu ?
K = 1/0.25 = 4 Donc Y = R = 100*4= 400 et l’épargne cumulée sera de 400*0.25=100
Les ménages auront épargner 100 KDH comme auparavant ; Mais leur revenu s’est
réduit (Y=R=400)… Ce n’était pas vraiment une bonne idée !
13
Diagramme à 45° proposé par Samuelson
13
Diagramme à 45° proposé par Samuelson en 1948 Le diagramme à 45 degrés s'inscrit dans la théorie keynésienne.
L'économie étudiée est donc une économie fermée. Paul Samuelson : économiste américain (1915-2009) Prix Nobel
d'économie en 1970. Il est un des principaux représentants de « l'économie de la synthèse », ce courant qui tenta
après la seconde guerre mondiale de réaliser la synthèse entre les enseignements de la macroéconomie keynésienne
et de la microéconomie néoclassique.
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Application du multiplicateur
Cela se fait par l’introduction d’un agent supplémentaire, l’État. Celui-ci a une
dépense G financée par l’impôt T. Le financement peut être total ou partiel, de
telle sorte que G-T représente le déficit budgétaire d’une année déterminée.
2- La fonction d’investissement
L’investissement est la deuxième composante de la demande globale
Soit une entreprise qui vient d’acquérir un bien de capital qu’on peut caractériser
comme suit :
Prix d’achat K
Durée de vie attendue n années
Valeur de revente R
après les n années
Bénéfice annuel attendu Bj
pour l’année j
La décision d’investir repose sur la confrontation de la somme des gains projetés
(ΣjBj + R) et la valeur d’achat K.
K < ΣjBj + R = V
14
On parle de mal-investissement lorsque l'investissement est inadéquat : trop élevé (sur-
investissement), trop faible (sous-investissement), ou les deux à la fois (i.e. : mal orienté).
61
La confrontation devient :
La demande d’investissement
62
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– Kt = α Yt α > 1
– Kt-1 = α Yt-1
– It = Kt – Kt-1 = α ΔY
L’investissement est proportionnel au changement du niveau du produit.
• α est l’accélérateur
• Caractéristiques de l’accélérateur:
– ne fonctionne pas si la capacité de production est excédentaire
– décalage : It = α ΔYt-1
– goulots d’étranglement
Piètres performances économiques : gros écarts entre observation et estimation
Abandon de l’accélérateur simple au profit de l’accélérateur flexible
L’accélérateur flexible
Théorie proposée par Koyck qui émet l’hypothèse que le stock de capital à le profi
suivant:
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I = I(r, Y, K-1)
δI/δr < 0
δI/δY = α (1-λ) > 0
δI/δK-1 = - (1-λ) < 0
Mais à CT, la fonction considérée est I = I(r).
Section II- Sous emploi et demande (John Maynard Keynes 21 avril 1946)
L’investissement entraîne toujours l’épargne après lui, au même rythme que lui
Avec la Théorie Générale (TG), JMK va poser une question essentielle qu’il
cherchera à résoudre : pourquoi y-a-t-il du chômage ? Sa réponse consistera à
démontrer l’existence d’un chômage durable dans une économie monétaire (autre
rupture avec les classiques).
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postérieure découle de la même hypothèse en ce sens que cette hypothèse lui est nécessaire. Or
il est évident qu'une théorie fondée sur une telle base ne saurait convenir à l'étude des
16
problèmes se rapportant au chômage et au cycle économique.
16
J. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) Éditions Payot, 1942.
17
Idem.
66
18
JM KEYNES (doc2 p.60)
67
un chômage classique…
salaire
w/p
Le marché du travail détermine la
(w/p)*
demande de travail.
Si le salaire réel est supérieur au salaire
d’équilibre et qu’il ne s’ajuste pas (prix chômage
emploi
fixes), il y a du chômage.
La production offerte est insuffisante production ND
relativement à celle qui pourrait être
Fonction
absorbée par la demande si le salaire
de
était au niveau d’équilibre. QPE production
Le coût excessif du travail explique le Q
chômage (rationnement) et l’insuffisance
de l’offre de produits (rationnement).
emploi
Plein
emplo
i
b- Le chômage keynésien
Cette définition sera donc la suivante: Il existe des chômeurs involontaires si, en cas
d'une légère hausse du prix des biens de consommation ouvrière par rapport aux
salaires nominaux, l'offre globale de main-d'œuvre disposée à travailler aux
conditions courantes de salaire et la demande globale de main-d'œuvre aux
mêmes conditions s'établissent toutes deux au-dessus du niveau antérieur de
l'emploi 19.
un chômage keynésien…
production Le marché des biens est commandé par la
Fonction
demande effective (prix fixes).
de L’offre de travail est donnée.
DPE production Le salaire réel est fonction décroissante de
DE
la demande de travail.
Les entrepreneurs lancent la production
DE et embauchent ND.
emploi
Ce niveau d’emploi correspond à un
Plein salaire plus élevé que celui qui conduirait à
salaire
emplo
i
l’équilibre de plein emploi.
chômage
19
JM KEYNES (doc2 p.61)
68
Pour notre part, nous sommes aujourd'hui assez sceptiques sur les chances de
succès d'une politique purement monétaire consistant à agir sur le taux de
l'intérêt. L'État étant en mesure de calculer l'efficacité marginale des capitaux avec
des vues lointaines et sur la base des intérêts sociaux de la communauté, nous
nous attendons à le voir prendre une responsabilité sans cesse croissante dans
l'organisation directe de l'investissement. Car l'estimation de l'efficacité marginale
69
des divers types de capitaux, telle qu'elle est faite sur le marché d'après les
principes précédemment indiqués, semble appelée à subir des fluctuations d'une
ampleur trop considérable pour qu'on puisse la compenser par les variations
pratiquement possibles du taux de l'intérêt
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Un chômage classique :
Guy Caire : « un travailleur qui a connu une longue période de chômage voit son
capital humain se déprécier et les employeurs suspectés son employabilité ». 21
21
Guy Caire « l’emploi » édition Liris 2002.
71
• Un chômage frictionnel :
Définition : chômage des personnes trouvant rapidement un emploi en quelques
mois 22
« Il existe toujours un délai d'ajustement quand on quitte un emploi, avant d'en retrouver un
autre. Dans son "Rapport sur les perspectives de la France", (La Documentation française,
juillet 2000), le Commissariat général du Plan estime que ce volant se situerait "dans une
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fourchette allant de 1 % à 3,5 % de la population active". »
• Un chômage keynésien
Chômage keynésien : ensemble des personnes au chômage du fait d'une activité
économique insuffisante 24
22
Source : http://www.senat.fr/rap/r00-345/r00-345_mono.html
23
Le Monde du 5/9/2000.
24
Source : http://www.senat.fr/rap/r00-345/r00-345_mono.html
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Bibliographie indicative
1- Ouvrages généraux :
Cours « Introduction à l’économie », de M.ABDELLAOUI ( 2011) ;
Université 2003.
2- Ouvrages dont les chapitres sont sous forme de fiches ou de résumés :
"Dictionnaire d'économie et de sciences sociales", de J-Y.Capul et O.Garnier (éd. Hatier, 2010).
Revues:
http://www.wikiberal.org/wiki/Multiplicateur_keyn%C3%A9sien;
http://www.senat.fr/rap/r00-345/r00-345_mono.html
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