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République Algérienne Démocratique et Populaire ‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية‬

‫الشعبية‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬
Ecole des Hautes Etudes Commerciales Alger (EHEC)

COURS D’ECONOMIE

Deuxième Année

Mr MESBAH Abdelmadjid

Année universitaire 2019 -2020

Objectif
Donner aux étudiants des clés de lecture du fonctionnement global de l’économie et
de la macro économie en particulier en :
- leur fournissant les contenus nécessaires à la compréhension du fonctionnement
de l’économie (théories, mécanismes et systèmes d’interaction)
- leur faisant pratiquer les méthodes d’analyse et de discussion des systèmes
complexes.
- Préparer les étudiants au concours d’accès aux grandes écoles
Programme
▪ Cours :Le programme se divise en plusieurs parties qui feront l’objet d’une
évaluation :

Une introduction générale à l’économie où il est question de faire un rappel bref des courants
de pensée à l’origine de ces méthodes. Donner une première approche du fonctionnement de
l’économie : les agents et leurs fonctions, leurs interactions, le rôle du marché, les différentes
articulations de l’économie, la représentation de ce système. Les crises, les cycles
économiques, etc.…l’accent sera bien évidemment mis sur l’économie de marché avec
comme corolaire les leviers de régulation économique .De manière générale nous
chercherons à expliquer les causes et conséquences de l’action humaine à travers les
principes économiques – des relations invariables entre cause et effet dans les actions
individuelles et dans les rapports sociaux. Nous aborderont , bien évidemment ,les principes
de macroéconomie et notamment l’explication des phénomènes globaux tels que l’inflation, la
croissance et le chômage qui ne sont , en fait normalement pas le résultat intentionnel des
activités individuelles.

Nous étudierons d’abord trois éléments fondamentaux de l’analyse macroéconomique, à


savoir, les mécanismes réels à travers le circuit économique comme système de
fonctionnement avec comme corolaire les marchés comme leviers de régulation nous y
analyserons les aspects de la production de richesses la monnaie ,les identités comptables
globales (ainsi que les relations entre les marchés qui existent grâce aux activités d’arbitrage
Puis nous analyserons les mécanismes de la production de richesses . Ensuite nous nous
pencherons sur les raisonnements du type keynésien qui soulignent les effets bénéfique des
interventions de l’État à travers des politiques budgétaires et monétaires nous consacrerons
prés de 14 séances pour aborder toutes ces questions.

L’objectif principal du cours est de mettre les étudiants en position de comprendre les
grandes questions qui se posent en analyse économique ; de connaître ses principes et ses
limitations ; et de comprendre les relations causales entre les phénomènes économiques.

▪ Travaux dirigés :
Des séances de TD de 1 heures 30 sur des thématiques ayant trait aux cours mais
soutenues par des réflexions sur des questions d’actualités (la crise, le budget de
l’Etat, etc.…) ; des documents de méthodologie seront mis à disposition des
étudiants (pour la rédaction économique mais également pour les travaux
d’exposés).
Ces séances de TD seront organisées sur la base d’une lecture préalable d’articles
qui seront discutés et explicités en TD.

Sera consacrée aux questions concernant l’économie, les caractéristiques du


système, le fonctionnement, les acteurs, les différentes articulations économiques,
enfin la mesure de l’activité économique et une approche sur l’entreprise dans sa
version structure organisée structurée en options stratégiques ; Avec une revue
consacrée aux différentes pensées économique ( l’école des physiocrates, les
mercantilistes ,les classiques , Karl Marx , les néoclassiques et la pensée
keynésienne qui fera l’objet d’un travail des étudiants et d’une communication durant
le cours.

Programme séquentiel novembre à mai 2017

Volume horaire :25h

Séance n°1&2 : Présentation du cours et problématique, rappel des concepts


Durée 3h00
Séance n° 3 : Le circuit économique de base, enjeux des marchés Durée
3h00

Séance n° 4 : Les Principales articulations macro-économiques Durée 1h30

Séance n°5 : Les indicateurs économiques


Durée 1h30

Séance n06 ; Consommation Epargne investissement Durée


1h30

Séance n°07 : Marchés et prix


Durée 1h30
Séance n°08 : Les Liaisons entre échange intérieur et extérieurs Durée
1h30
Séance n° 9 : Les différents marchés et les marchés Financiers Durée
1h30

Séance n°10 : Les multiplicateurs keynésiens


Durée 1h30
Séance 11 : le modèle IS LM et les politiques conjoncturelles Durée 6h

Circuit économique de base

Séance n°3 :

Durée 1h30

Objet :

Permettre aux étudiants de percevoir l’importance des mouvements des flux dans un
circuit. Afin de pouvoir saisir les arrangements de les analyser et d’en prévenir les
remèdes

Le circuit économique :

Approche macro-économique, typique de la vision Keynésienne.

Le circuit économique sert à représenter les principaux mouvements de la vie


économique et à imaginer les répercussions macro-économiques des décisions des
politiques économiques.

Exemple : Si le gouvernement décide d'accroître les revenus de transferts


(secondaires) alors les ménages disposant de plus de moyens financiers peuvent
davantage consommer et investir. Les sociétés devant alors davantage produire et
pour cela embaucher plus et donc distribuer davantage de revenus du travail alors les
ménages et les sociétés payeront plus d'impôts et donc les administrations publiques
ayant plus de moyens pourront davantage redistribuer/subventionner. Les ménages,
grâce à leur revenu plus important pourront placer plus d'argent ou rembourser plus
vite ce qu'ils doivent, ce qui enrichira les institutions de crédit

☞ C’est un schéma représentant l’ensemble des phases de l’activité économique,


qui forment un mouvement continu et répété. Ils représentent les différents flux
et les relations qui s’établissent entre eux.

Notion de flux :

L’analyse économique désigne par flux les biens, la monnaie ou plus généralement
toute en faisant l’objet d’un déplacement au cours d’une certaine période d’un groupe
économique à un autre.

Deux types de flux peuvent être distingués.

▪ les flux matériels : qui représentent tous les biens produits par les entreprises
et acquis par les ménages et autres institutions.
▪ les flux monétaires : tels que le paiement d’intérêt, de salaires, octroi de
crédits, transferts sociaux etc.… ce sont les flux essentiels.

Le circuit économique simplifié :

Une économie à deux agents : entreprises et ménages.

Hypothèses :

Les ménages consomment tout leur revenu.

Les entreprises exercent sous forme de revenus la totalité de leur

production. SCHEMA DU CIRCUIT ECONOMIQUE

prêt
Institutions

travail Marché du travail ne financier travail


Financières Marché
éparg emprunt épargne

salaires salaires Marché importation s


des biens Extérieur

Ménages Entreprises exportation s

dépenses recettes

achat de biens et services


de
consomma
vente de biens et services
Le circuit des échanges peut être appréhendé sous deux optiques différentes : celle
de la production et celle du revenu.

L’optique production ou produit ne prend en considération que les flux réels.


Production (offre de biens et services) = valeur des facteurs (offre de facteurs).

L’optique revenu ne prend en considération que les flux

monétaires. (Ce circuit est simplifié et ne fait pas figurer tous les

marchés.

Remarque :

Tout circuit économique est nécessairement équilibré, mais il faudra toutefois noter
que cet équilibre est une notion idéale. Aussi l’objet de l’analyse macroéconomique
est celui de décrire les symptômes des dérèglements des systèmes économiques et
d’analyser ces dérèglements pour en prévoir les remèdes, et rétablir l’équilibre.De
manière plus globale , comprendre le circuit revient à le reconstituer en le structurant
comme espace ou les agents économiques établissent des liens et au cent duquel les
marchés deviennent les lieux uniques de prises de décisions .c’est au marché d’être
le système qui puisse consacrer l idéal économique avec comme corolaire la rigueur
la rationalité et le respect des principes qui les régissent .

Les agents économiques contribuent ainsi en observant ces principes d’élever l


économie à l’optimum ou chaque agent participe à la performance économique.

Le circuit ci après se veut être la représentation de ce système

L’état grâce a son budget affecte les ressources pour le bien être de la société,
l’entreprise lieu d’enrichissement , les ménages impulsant l’activité économique par
leur comportement rationnel .O, voit bien que dans ce système les agents

économiques n’ont de pouvoir que par leur capacité à disposer de revenus contre
partie de leurs activité .C’est d’ailleurs sur cela que leur différence apparait clairement
.l’Etat ne pouvant donc intervenir qu’avec les prélèvements qu’ il effectue sur les
autres agents économique , les entreprise avec les profits et les ménages avec leur
salaire. L’entrée dans les marchés est conditionnée par la capacité des agents a
disposer de revenus pour pouvoir s’y exprimer.
Circuit économique dynamique et gobal

Secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaire

Budget de l Etat

Ménages S Biens non marchands ou collectifs Ressources Dépenses

Entreprises P Sphère de la production

Etat I

Flux monétaires MARCHES Flux réel ou physique


Biens destinés aux marchés

MBC MBE MMP MT MFin MB&TeC MP

Exportation Balance commerciale

Importations Exp Imp

Sphère de l’utilisation des biens. ou Consommation

MBC :Marche des biens de consommation( biens et services )


MBE :Marché des biens d’équipement
MMP : Marche des matières premières
MT : Marché du travail
Mfin : Marché Financier
MB&Tec : Marche des brevets de la technologie et du chiffre
S : salaires
P : profits
I :Impôts
Exp : exportations
Imp :Importations
Ce circuit montre la façon dont les agents économiques prennent des décisions , les
marchés tels qu’énumérés constituent les centres de prises de décisions on voit que
tout le système repose sur les marchés qui ,eux seuls, consacrent cette capacité à
mettre en adéquation les flux réels résultant de la production et les flux monétaires
générés par l’activité économique , le prix devient dés lors le leviers principal de
régulation de l’activité économique vecteur de l’idéal économique . Dans ce circuit
nous avons mis en évidence les secteurs en Amant de la production pour montrer
l’importance des choix sectoriels dans leur contribution faire emmerger des
économies rationnels ou le corolaire de nous jours est l’économie de la connaissance
et celle qui preservent les générations futures

Le budget de l’Etat

1. Définition :
Le budget de l’Etat est une loi de finances votée par le parlement, qui prévoit et
autorises les dépenses de l’Etat et les moyens de les financer.

Le budget est préparé par le gouvernement : c’est un acte politique.

2. Composition – élaboration
▪ Composition : Recettes (impôts et taxes) + Dépenses (allocations, subventions)
▪ Élaboration :
- Évaluation des besoins par ministère
- Préparation du budget
- Discussion et vote
3. Dépenses
il comprend les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipement
Directes effets sur la consommation effets sur la production
Augmentation de la demande stimuler la production
Risque d’inflation augmentation des Risque de déséquilibre extérieur
investissement

Indirectes Effet multiplicateur


(Boule de neige)
4. Recettes
☞ Rôle :

ménages entreprise

Augmentation fiscalité dim. pouvoir d’achat dim. Production


dim. demande dim. activité
di. consommation

Diminution fiscalité Aug. Pouvoir d’achat Aug. Production et


Aug. Consommation compétitivité
Aug. épargne

☞ Forme :
Impôts directs : Impôt payé par une même personne et ne pouvant pas être répercuté
sur le prix d’un produit ou d’un service :
Impôts sur le revenu des ménages (salaires, pensions, rentes)
Impôts sur les sociétés (1/3 du bénéfice)
Impôts sur le patrimoine (droit de successions, impôts sur la fortune) Impôts
indirects : Impôts répercuté sur le prix de vente d’un produit ou d’un service TVA
Taxe intérieure sur les produits pétroliers
Taxes sur tabac et alcool

Cas d’illustration le budget de l’Algérie : La loi de Finances 2017

En Algérie dans le budget de l état les recettes fiscales provenant des hydrocarbures
constituent un pourcentage très important

Exemple

Ressources globales
5 635,51
Ressources ordinaires 3 275,81 2 359,70 4 591,84 2 291,37 1 386,67
Fiscalité pétrolière 6 883,21

Dépenses de fonctionnement

Dépenses d’équipement CP Solde budgétaire

Dépenses d’équipement AP

Total dépenses budgétaires 1 247,70

La loi de Finances 2017 sera comme celle de 2016, sinon pire: des taxes nouvelles,
des hausses fiscales et un budget d'austérité pour parer à la baisse des recettes
pétrolières.
Un budget de guerre ! C'est ce que prévoit le ministère des Finances pour combler,
au mieux la baisse importante, plus de 50%, des recettes pétrolières, à la fin 2016.
Déjà, au cours des 7 premiers mois de l'année, les exportations d'hydrocarbures n'ont
pas dépassé les 15,5 milliards de dollars, ce qui a fait à dire, à nombre d'experts, que
l'endettement extérieur est, fatalement, une des solutions immédiates à la crise. Le 12
juillet dernier devant le Sénat, il avait été indiqué qu'il n'y aura pas, pour 2016, une loi
de finances complémentaire, avait annoncé la couleur pour le projet de loi de
Finances 2017 : il sera austère avec une meilleure collecte de l'impôt et de nouvelles
taxes. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le
recouvrement fiscal, qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net
déclin pour au moins deux ou trois années, a-t-il laissé entendre. Selon le ministre
des Finances, la prochaine loi de Finances 2017 «introduira de nouvelles dispositions
pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal après les facilités accordées en vertu
de la loi de finances 2012, ce qui permettra d'arrêter un nouveau calendrier pour le
recouvrement fiscal et l'effacement des pénalités de retard».
En clair, le premier argentier du pays explique que le projet de la loi de finances 2017
comportera de nouvelles dispositions permettant d'arrêter un nouveau calendrier pour
le recouvrement de la fiscalité ordinaire et l'effacement des pénalités de retard. Ces
nouvelles dispositions interviennent après les facilités accordées par la loi de finances
2012 (article 51) et la loi de finances 2013 (article 18) aux contribuables pour le
paiement de leurs dettes fiscales en contrepartie de l'effacement total ou partiel des
pénalités de retard. Selon Hadj Baba Ammi, «la loi de finance 2017 apportera une
vision sur le moyen terme et marquera le début d'adaptation du niveau des dépenses
aux ressources financières du pays».
Cette loi va, également, développer, ajoute t-il, «une vision sur le moyen terme et
nous y adapterons le niveau des dépenses, en fonction des ressources dont nous
disposerons.» Le ministre sait, en fait, que le niveau global des ressources pétrolières
pour 2016, sauf imprévu, ne devrait pas excéder les 35 milliards de dollars, et, en
plus, moins d'un milliard de dollars pour les exportations hors hydrocarbures. Pour
2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal,
qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net déclin pour au moins
deux ou trois années, selon le ministère des Finances.
Dans le ‘pipe', il y a en préparation plusieurs nouvelles taxes, et des réajustements.
On évoque, d'ores et déjà, du côté de Ben Aknoun, que le ministère va mettre en
place de nouvelles taxes sur la consommation du tabac, de l'électricité, du gaz et les
carburants. Avec une nouvelle taxation, les prix du tabac vont augmenter, en 2017,
avec également de nouvelles hausses des taxes sur les produits énergétiques, et en

première ligne le gaz et l'électricité, ainsi que l'essence. Il s'agit d'une taxe dite de
«l'efficacité et de l'efficience», dont le taux variera de 30 à 60% pour rationaliser la
consommation énergétique. Dans ce registre, il y aura probablement une taxe sur les
climatiseurs à forte consommation d'énergie, qu'ils soient importés ou fabriqués
localement.
Par ailleurs, l'avant-projet de loi de Finances, toujours en cours de «construction»
prévoit une hausse du taux de la TVA.
Le ministère des Finances prévoit, aussi, une taxe sur les opérations de vente et
d'achat de meubles d'occasion, mais également pour les véhicules d'occasion, dans
le cadre de l'élargissement de l'assiette fiscale et réglementer ces deux activités, qui
seront assujetties à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Le gouvernement, qui
est à la recherche du moindre «centime» pour équilibrer ses dépenses, va prolonger
d'une année le programme de mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions
de l'article 43 de la loi de finances complémentaire, pour 2015, le programme de
conformité fiscale volontaire s'inscrit dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics
tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements
productifs et à encourager, davantage, les opérateurs économiques, ainsi que les
citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté
le 2 août 2015, devait prendre fin le 31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la
prolonger jusqu'à décembre 2017, les résultats n'étant pas au niveau des
espérances. En parallèle à ces nouvelles dispositions fiscales, le gouvernement
devrait «pondre» une loi pour s'autoriser à puiser dans le «bas de laine» du pays : le
fonds de régulation des recettes, qui serait à moins de 700 milliards de dinars. Le
FRR a drastiquement baissé depuis l'été 2014, dans le sillage de la chute du prix de
pétrole, car il est constitué du différentiel entre le prix de 37 dollars/baril pris en
charge pour la confection de la loi de Finances et le cours de pétrole. Dès lors, il
s'agira de savoir comment et dans quelle proportion sera utilisé le FRR dans la loi de
Finances 2017. Et puis, il y a la question de l'endettement extérieur et, surtout, si
l'Algérie, pour financer ses programmes d'investissements publics, aura recours à
cette solution, ou puisera sur ses propres ressources, auquel cas, il faudra s'attendre
à un projet de loi de Finances 2017 qui va probablement affecter de manière négative
les ménages et les entreprises
Les principales articulations macro-économiques : flux monétaires et flux réels .

Séance n° 4:

Durée :3h

Objectifs : permettre aux étudiants de percevoir les différentes situations et


articulations macro économiques les désireuses et leurs conséquences sur l’activité
économique mais aussi sociales

Le marché lieu de régulation a pour objectif de réaliser l’optimum économique

Plan du cours :

- L’équilibre économique
- Le déséquilibre économique et les conséquences
Introduction

Tous les produits circulent de plusieurs manières :

- du producteur au marché au consommateur (vente, achat)


- d’une wilaya à une wilaya
- d’une entreprise à une autre entreprise (input, output)
- d’un pays à un autre pays (export/ import)

Tous ces produits qui circulent ont une valeur qui se mesure par un prix

A chaque prix correspond une quantité de monnaie. A la somme totale des produits
distribués correspond une masse de monnaie qui exprime la valeur nominale.

Cette masse de monnaie circule dans un sens inverse de la

circulation. Equilibre, déséquilibre entre les flux réel et les flux

monétaires :

L’équilibre économique est considéré comme une situation idéale vers laquelle toute
économie tente de s’approché le plus possible sans toutefois y parvenir parfaitement,
et si elle y parviendrai ce serait à un moment donnée du temps.

Pour atteindre l’équilibre économique il faudrait qu’il y ait l’égalité suivante :

Flux réel = Flux monétaire.

Cette situation est idéale le marché dans ce cas est performant et réalise quelque
peu l’optimum économique recherché

Le déséquilibre économique est considéré comme une situation réelle plus fréquente
dans laquelle toute économie concernée tente de se rapprocher le plus possible de
l’équilibre.

Il existe deux cas possibles de déséquilibre :

1° cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par un flux monétaire
supérieure au flux réel :

Flux Réel < Flux monétaire

Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute
économie est plus importante que la masse de produits.

La masse monétaire > la masse des produit.


Cela s’explique aussi par le fait que des services ont été distribués et des profits
gagnés sans contre partie d’une production réelle de biens et de services. Ce
déséquilibre du à une masse de monnaie plus importante que la masse de produits
est appelé : « inflation monétaire » se manifeste par une hausse générale des prix.
Les économies du tiers- monde subissent des inflations monétaires parce que le
volume de la production de biens et de services est faible masse que la masse de
monnaie qui circule est plus importante. C’est le cas de l’économie Algérienne ou le
taux d’inflation monétaire est grimpant. Officiellement, il est à 15% mais en réalité il
est plus élevé.

Pour faire baisser le taux d’inflation monétaire donc faire baisser le niveau général
des prix, deux actions doivent être lancées en même temps par les services
concernés :

faire baisser la masse monétaire en circulation en ne distribuant des salaires et des


profits que s’il y a contrepartie une production de bien et de services.

Augmenter la production et la productivité de biens et de services en valorisant le


travail productif.

2éme cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par :

Flux monétaire < Flux réel :

Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute
l’économie est moins importante que la masse de produits.

(Fait que le volume des salaires distribués et des profits réalisés est au volume de
biens et de service produits).

Ce déséquilibre dû à une masse de produits plus importante que la masse de


monnaie est appelé : « sur production ». Pour éliminer le surplus de production, des
mesures sont prises par les entreprises :

exporter le surplus à condition d’avoir des débouchés et des marchés.

Détruire le surplus de production s’il n’y a pas de débouchés et de marchés


solvables.

La destruction de tonnes de produits propres à la consommation peut scandaliser les


consciences lorsque des millions d’êtres humains sont sous alimentés et meurent de
faim en Afrique, en Asie …

Malheureusement l’économie ne prend en considération dans ses statistiques que la


demande solvable et ne tient pas du tout compte des besoins vitaux de ces millions
d’êtres humains menacés par la famine.

Si le surplus de production n’est pas supprimé dans l’économie en question, les


conséquences à moyen et long terme seraient les suivantes :

- baisse du niveau général des prix


- baisse des profits
- baisse des investissements
- ralentissement de la croissance économique
- baisse de la création d’emplois et chômage
- crise sociale et récession avec menace de la paix sociale

Les économies industrialisées connaissent des crises de surproduction parceque la


production de biens et de services est importante tandis que la masse de monnaie en
circulation qui correspond à des pouvoirs d’achats est plus faible.

Si les flux réels sont formés par des quantités physiques de pouvoir d’achat.

En macroéconomie, les flux monétaires ont chacun un flux réel en

contrepartie.

Exemple de flux réel et de son flux monétaire

Le salaire qui est un flux monétaires versé par les entreprises aux ménages et sa
contrepartie réelle dans l’apport de travail que les ménages fournissent aux
entreprises (mesuré en nombre d’heures de travail).

Les politiques économiques sont les solutions au système lorsqu’il s’agit d’agir sur
des leviers pour articuler l économie ainsi

Les Politiques économiques

1. définition :
Ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics, visant à l’aide de
divers instruments, à réguler l’économie d’un pays.

2. objectifs :
- Croissance
- Plein emploi
- Stabilité des prix
- Équilibre extérieur
- lutte contre l’inflation

Politique budgétaire : baisse des dépenses de l’état ou augmentation de pression


fiscale ⇒ moins de redistribution ⇒ moins de revenus ⇒ moins de demandes ⇒ moins
d’inflation.
Politique de maîtrise des prix : - contrôle ou blocage des prix
- frein aux tarifs des services publics

Politique des revenus :


- limiter la progression des salaires
- assurer meilleure répartition de la richesse crées

Politique monétaire : contrôle de la quantité de monnaie en


circulation : - par les taux d’intérêt
- par les taux de change
- lutte contre le chômage

1. Traitement économique

Politique de relance de la croissance (Keynes)


- redistribution de revenus
- baisse du taux d’intérêt
- exonérations fiscales, aides divers aux entreprises (création d’emplois, -
exportation….)

Politique de l’emploi
- encourager la création des postes
- améliorer la compétitivité des entreprises
- éviter les licenciements
- encourager la formation
- réguler le marché du travail

2. Traitement social :
- indemniser le chômage
- réduire la population active

Les Indicateurs économiques

Séance n°5 :

Objet : permettre aux étudiant d’avoir le sens de la mesure de l activité économique


et comprendre que la construction du raisonnement macroéconomique fait appel à
l’analyse des relations entre les agrégats macroéconomiques. Il suppose une bonne
connaissance des grandeurs économiques fondamentales (Revenu, Consommation,
Epargne, Investissement, Emploi, etc.) en vue d’une bonne construction du
raisonnement.
Présenter une esquisse sur les concepts de croissance, de stabilité des prix et de
chômage mesurées respectivement par le produit intérieur brut (PIB), l’indice de prix
de consommation (IPC) et le taux de chômage constitue l’objectif de ce chapitre.
L’analyse de chacun de ces indicateurs sera déclinée à travers les sections
suivantes.

1-Produit intérieur brut (PIB) et croissance économique

2- Indice des prix de consommation et stabilité des prix

3-Chômage et emploi

1-Produit intérieur brut (PIB) et croissance économique


Notions
Le PIB ou Produit intérieur Brut permet de mesurer la croissance. Le PIB est la
valeur en équivalent monétaire (dinars, dollars, euros, francs, etc.) de l’ensemble des
biens et services finaux produits au sein d’un pays pendant une année1.

PIB = C + I + G + Xn
Certains biens ne sont pas inclus dans le calcul du PIB :
○ Les biens intermédiaires
○ Les biens ne faisant pas l’objet de transactions
○ Les activités en dehors du marché
Les biens intermédiaires
Les biens intermédiaires sont des biens qui entrent dans la fabrication d’autres
biens appelés “biens finaux”. Dans le cas de la fabrication d’une voiture, par exemple,
le châssis, le câblage, les sièges, etc. constituent des biens intermédiaires. Ils
n’apparaissent pas dans le calcul du PIB.

1
La production d’une entreprise Algé rienne installé e en France ne sera pas comptabilisé e dans le PIB de l’Algerie mais dans le PIB de
la France.

Les services intermédiaires


Les biens et services fournit à titre “gratis” ou échangés en dehors des circuits
formes des échanges n’apparaissent pas dans les statistiques2.
PIB nominal et PIB réel
On se propose de mesurer le PIB de l’Algérie pour l’année 2011. Comment
doit on procéder pour calculer le PIB : en valeur ou en quantité ?
Etape 1
Année Quantité en Prix
tonnes unitaires
en
DA/tonnes

2007 1000 120

2008 1000 120

2009 900 140

Etape 2
Année Quantité en Prix Valeur de la
tonnes unitaires production
en au prix
Da/tonnes courant en
Da

2007 1000 100 100 000

2008 1000 120 120 000

2009 900 140 126 000

Etape 3
Année Quantité en Prix Valeur de la
tonnes unitaires production
en Da
/tonnes au prix
constant en
Da

2007 1000 100 100 000

2008 1000 120 100 000

2009 900 140 90 000

Dans cet exemple, le PIB de l’année 2009 est 126 000 Da en dinars courants
et 90 000 Da en Dinars constants en considérant 2007 comme année de référence.

2
Bien que n’apparaissent pas dans les statistiques pour des raisons évidentes de moral, les activités illicites, la prostitution, la
drogues etc. participent à la production des revenus dans des nombreux pays en développement
PIB nominal
PIB réel

Représentation graphique Le déflateur de PIB

Le déflateur de PIB est une mesure globale du niveau général des prix d’une
économie. C’est un indicateur qui explique de combien les prix ont varié par rapport à
une année de référence.
Déflateur de PIB ∶ PIB nominal / PIB réel ∗100
Exemple
1. Calculer le déflateur de PIB d’une économie affichant un PIB nominal de 100
contre un PIB réel de 80
Réponse : 100/80 *100 = 125
2. Quel est le PIB nominal d’une économie affichant un PIB réel de 200 de contre un
déflateur de 120 ?

Réponse : X/200 *100 = 120 ⇛ X=200*120/100=240

3. Quel est le PIB réel d’une économie dont le PIB nominal est de 300 et le déflateur
de PIB est de 150 ?
Réponse : 300/X *100 = 150 ⇛ X=300*100/150=200

Etude de quelques grandeurs et leur calcul


Les principaux secteurs institutionnels
Le Produit Intérieur Brut

L'approche en termes de circuit


Le PIB permet de synthétiser en un seul chiffre la valeur d'ensemble de l'activité
économique d'un pays, c'est le principal agrégat.

• Le circuit simplifié:

Marché du travail

Les ménages Les SNF Y : revenu des


ménages Production

C
Flux réels

Marché des biens et services

services PIB =Production de Bien de consommation ou =


C+I PIB= Revenu des ménages = Conso+
• Le circuit avec épargne et investissement épargne donc S=I
Flux monétaire
Marché du travail

Les SNF Les ménages


YQ

SI
Marché du capital
C

Marché des biens et


Hypothèse : Supposons que les administrations publiques prélèvent des impôts
uniquement aux ménages appelés T. Avec ces impôts, les administrations publiques
effectuent des dépenses publiques qui correspondent à des achats de biens et
services et des revenus de transferts aux ménages F.

Qu'est-ce que Le PIB?


Optique production : PIB= Q production ou =C+I + G
Optique revenu : PIB= Y ou = (C+S+T)/(Impôt-F)
(Y+F= C+S+T)
PIB= C+I+G=C+S+T-F

• Le circuit avec l'extérieur :

Définition : Importation M = Biens et services qui s'ajoutent à la production


nationale mais qui ne crée pas de revenu dans l'économie.
Exportation X = Biens et services qui sont produits sur le territoire national et
qui sont envoyé à l'extérieure ils vont créer des revenus dans l'économie
nationale.

Y+M= C+I+G+X → Y=C+I+G+X-M

L’approche comptable du PIB: Les 3 définitions


Approche production
L’addition de la valeur de tous les services produits dans une économie et la
déduction de la valeur des biens et services qui ont été acheté dans le processus de

production (afin qu'ils ne soient pas comptés deux fois) correspond à la


PRODUCTION BRUTE.
La valeur des biens et services qui sont achetés lors du processus de fabrication
correspond à la CONSOMMATION INTERMEDIAIRE.
Définition : La valeur ajoutée d'une entreprise est la valeur de sa production moins
la valeur des biens des consommations intermédiaires qu'elle achète. Pour
l'ensemble de l'économie c'est la somme de toutes les valeurs ajoutée qui va être
égale à la valeur finale de tous les biens produits.

PIB = Valeur ajoutée brute des différents agents de l'économie + TVA gravant les
produits + droits de douanes sur les produits importés - subventions sur les produits.

L'approche dépense
Le PIB est la somme de la valeur des biens et services produit à travers leur emploi.
PIB = CF (consommation finale des ménage et APU) + FBC (car + variation
de stock) + X-M (solde de la balance commerciale)

L'Approche revenu
Le PIB est l’addition de la rémunération des deux facteurs de production que sont le
travail et le capital additionné des impôts et retranché des subventions.
PIB= somme des rémunérations des salariés +EBE + Impôts liés à la production et
à l'importation versés aux APU - Subventions d'exploitation versées par les APU.

Quelques règles de calcul du PIB


Les stocks et les flux
Un stock est une grandeur mesuré à un instant donné tandis qu’un flux est une
grandeur donnée dans un période donné. Le PIB est un flux car on mesure ce qui se
passe dans l'économie pendant une année.

PIB réel et nominal


Par exemple : 10 oranges à un euro et 5 choux à deux euros. PIB = 20 euros
L’introduction des prix en économie est la source de plusieurs problèmes. Les
comparaisons internationales des PIB de pays divers posent des problèmes de taux
de change et du prix minimal des biens. Pour créer une comparaison intemporelle, il
faut introduire le PIB nominal et réel.
Le PIB nominal (courant ou valeur) se calcule en prenant en compte les quantités
produites ainsi que le prix de ces biens à la période t.

Hypothèse: si une économie produit et vend un même bien.

• Qit: quantité du bien i produite en période t.

• Pit: px du bien i, en t.

Pib nominale en t = Q1t*P2t+ Q2t*P2t + ... + Qnt*Pnt = ∑PitQit


PIB en valeur, à prix constant, en volume: Le problème est lié à l'inflation via la
fixation des prix du bien en prenant une date de référence (t=0).

On calcule le PIB réel en t = Q1t*Pi0+Q2t*Pi0+...+Qnt*Pn0= ∑ QitPi0 * déflateur


du PIB= Pib nominale en t / PIB réel en t = ∑ prix Qit / somme QitPi0

PIB PPA (parité à pouvoir d’achat)


Définition : la parité à pouvoir d’achat permet de gommer les effets de change et les
écarts de prix entre les pays. Les prix vont être convertis en PPA et vont permettre
d'exprimer le rapport entre deux pays différents pour un panier de biens et services
identiques.
PIB/ habitant
Définition : le PIB par habitant est un outil de mesure plus efficace que le PIB pour
comparer le développement d'un pays. Cependant, il n'est qu'une moyenne et donc il
ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenus et de richesses au sein
d'une population.

PIB/PNB
Le PIB représente le revenu total gagné sur le territoire français, il inclut les étrangers
et exclus les revenus gagnés à l'étranger par les français.
Le PNB représente le revenu total gagné par les ressortissants d'un pays, il va donc
inclure le revenu gagné par les ressortissants à l'étranger et exclure les revenus
gagnés sur le territoire par les étrangers. → PNB = PIB + R (revenus des français à
l'étranger) - R (revenus des étrangers en France).

Les limites
• Le PIB ne tient pas compte du travail au noir (économie souterraine) ; • Il
évalue mal les services non marchands et la production domestique ; • Il ne
prend pas en compte les inégalités ;
• Il ne calcul pas les dégradations sur l’environnement naturel ; • Il
calcul mal le développement d’un pays ;
• Il ne prend pas en compte le Bien-être.
C’est pour cela qu'on a été obligé de construire d'autres indicateurs…
Les indicateurs
Enjeux sociaux : agrégation d'indicateur simples.
• IDH (Indice de développement humain): PIB/HAB + espérance de vie +
niveau d'instruction
• IPH : indicateur de pauvreté humaine : risque de mourir avant 40 ans+
taux d'alphabétisation+ accès santé et eau + sous nutrition chez les
enfants+ chômage à long terme.
• indice de santé sociale : (aux states notamment)
• BIP(40)
PB = la pondération que l'on va accorder à chaque composante de
l'indicateur. Indicateurs environnementaux : développement du patrimoine
naturel Indicateurs de bien-être : « l’économie du bonheur ».

2- Indice des prix de consommation et stabilité des prix


1. Notions
L’IPC ou Indice des Prix des biens de consommation permet de mesurer le
niveau général des prix, et donc l’inflation. L’IPC est calculé à partir d’un panier des
biens et services représentatifs de la consommation des ménages.

IPC = Prix des biens année en cours/ Prix des biens année de référence ∗ 100
Paniers des Année de Année de Année de
biens en Da référence référence référence
2011 2012 2013

2011 20 100 50 40

2012 40 200 100 80

2013 50 250 125 100


L’IPC de 2011 en considérant 2011 comme année de référence est 100. En
effet 20/20*100=100 ;

3-Chômage et emploi

1. Notions

La question de l’emploi est une problématique fondamentale au sein des


économies modernes. On peut distinguer 3 types de chômages :

○ chômage frictionnel
○ chômage structurel
○ chômage cyclique

1. Le chômage frictionnel

Les travailleurs impactés par cette forme de chômage sont des chômeurs de
transit. Généralement, ils ont quitté un emploi et sont à la recherche d’un autre.

2. Le chômage structurel

Les travailleurs impactés par cette forme de chômage sont ceux qui sont ceux
qui ne disposent pas des qualifications nécessaires pour être absorbés par le marché
du travail(savoir obsolète, faibles aptitudes physiques et/ou mentales).

3. Le chômage cyclique

Le chômage cyclique est causé par le ralentissement ou la récession


économique. Quand l’économie connaît un cycle de contraction, il y’a destruction
d’emploi.

Les deux premières formes de chômage -frictionnel et structurel- sont quasi


permanentes au sein d’une économie. Elles forment le taux de chômage naturel. On
parle de “plein emploi” lorsque le taux de chômage tourne autour de 4% ou 5% au
sein de l’économie. N’apparaissent alors que les chômages frictionnel et structurel.
Consommation Epargne Investissement

La Consommation

I/-définition de la consommation:

Définition: la quantité d’un bien est la quantité de ce bien qui par usure ou destruction
permet de satisfaire directement les besoins des agents économique intéressés sans
concourir à l’accroissement de la production.

La consommation nationale est la somme de la consommation des ménages , des


administrations et des institutions financières .

- structure de la consommation .
trois types décomposition sont retenus.

-décontraction fonctionnelle :
on regroupes les différents types de consommations en sept fonctions qui sont :

- alimentation

- habillement

- habitation

- hygiène et santé

- transports et télé communication

- culture et loisirs

- divers

2 - durée de vie et durabilité des biens :

elle vise à séparer la consommation locale en cinq éléments :

- biens durables importants ( automobiles , réfrigérateurs


téléviseurs ....)

- autres biens durables ( c d , livres ,appareilles électriques )

- biens alimentaires .

- autres biens tangibles ( biens d’hygiènes ,

- services ( hôtels , cafés , restaurants )

3 - consommation privée ,consommation publique :

cette troisième décomposition possible de la consommation sépare les deux éléments en


fonction d’un critère juridique:

- consommation privée

- consommation publique.

II/- propensions à consommer

1-définition :

on appelle propension moyenne a consommer le rapport de la consommation au


revenu national

c =c \ y

- si nous raisonnons en terme d’accroissement

c’= c\ y c :l’accroissement entre t et t+1 . y :l’accroissement de revenus entre


t et t +1 .
2 - définition :

on appelle propension marginale à consommer le rapport à l ‘accroissement du revenu entre


t et t + 1

• il existe autant de propensions moyennes et marginales à consommer qu’il existe de notions


de consommation sur le revenus .

2- Les lois d’ Engel :

Si on rapproche l’évolution des différents consommations a l’évolutions du revenu


national, on s’aperçoit que certaines consommations augmentent plus rapidement que le
revenu national, certaines moins et d’autre au même rythme ce sont ces constatations qui
sont à l’origine des lois d’Engel .
Ces lois ont pour objet de classer les différents biens de consommations selon leur
coefficient d’élasticité par rapport au revenu.

Définition : on appelle coefficient d’élasticité le rapport de la propension marginale à


consommer à la propension moyenne à consommer .

c
ycc
E==.

cyy

cy

=.

cy

E=

y
La signification de l’élasticité est de nous indiquée en pourcentage ,de combien varie la
consommation en % . Quand le revenu varie à n % .

Trois situations se présentent ou E 1 ; E = 1 ; E 1

Définition :

On appelle biens inférieures , les biens de consommations dont l’élasticité par rapport au
revenu est inférieure à 1.

-On appelle biens supérieures ou biens de luxes, les biens dont l’élasticité par rapport au
revenu est supérieure à 1 .

- On appelle biens neutres les biens dont le coefficient d’élasticité de la consommation par
rapport au revenu est peu différent de 1 .

L’épargne :

Définition :

On appelle épargne la part du Revenu qui n’est pas consacrée a la consommation


immédiate .

Elle est mise en réserve pour les dépenses futures .

On distingue :
- l’épargne des ménages .
- l’épargne des entreprises ( ou épargne sociétaires ) ,c’est la partie du bénéfices qui
n’est pas distribue aux actionnaires ).
- l’épargne publique : c’est l’excèdent des recettes fiscales .

° On distingue l’épargne forcée et l’épargne libre. – l’épargne forcée résulte des incitation
que les ménages dans leurs consommations :

- les impôts

-les cotisations et ..
qui accroissent l’épargne publique et diminuent le R N D des ménages .

l’épargne libre ou volontaire :

c’est les décisions librement prisent par les ménages sur plusieurs besoins :

- de liquidité
- de protection
- d’accroître un patrimoines

Les différents formes d’épargne :


- l’épargne stérile ou thésaurisation
c’est le cas lorsque le revenu non consommé est sous forme de billet ou affecter à des
emplois non productifs .

- l’épargne active productive


lorsque les revenus économique non consommés ,sont consacrés à l’achat de titres
immobiliers , dépôts bancaires dans l’espoir d’un intérêt ; ( cette partie servira à
l’investissement . ).

- la propension à épargner :
elle exprime la propension du revenu consacré à l’épargne .

E epargne

e==.

Yd R N D

Propension marginale à épargner :

Elle consiste en l’accroissement d’épargne propager par l’augmentation du revenu au cours


d’une période donneé

E E1 - E

é==.

Y Y1 - Y

Sachant que la fraction non consommé de chaque unité monétaire est recensement
épargnée on a :

Propension marginale à «épargner = 1 - propension marginale consommer .

Ou encore :

P M E + P M é = 1.

L’investissement :

L’investissement est la création de bien de production ou d’équipement il se réalise dans


trois directions :
1- renouvellement d’installation usées ou techniquement dépassé ou de stock . 2-
modernisation des équipements .
3- création d’installation totalement nouvelles dans un secteur en expansion. Il
est fondé sur l’existence de l’épargne constituée :

- au préalable
- ou de façon concomitante : ( il fait appel au crédit bancaire . ).

1° / Investissement endogène ou exogène

Il est endogène , cela signifie que la part de revenu R qui a été épargnée est convertie en
investissement

Lequel à sont tour va provoquée une augmentation de revenu

t1

R1 endogène exogène Se sont les épargnants qui permettent


l’investissement
R1

R2

On parle aussi d’un investissement exogène .

L’effet multiplicateur de l’investissement :

L’investissement de remplacement étant destiné à conserver le potentiel de production , donc


à maintenir le niveau de revenu

Il est logique de n’ envisager l’investissement de modernisation que si le revenu doit


augmenter davantage .

A/soit K le multiplicateur d’investissement

Tout accroissement de l’investissement se traduire par un accroissement plus grand du


revenu .

K I = R ou K = .

On sait que R = C +E avec : E = I .

Or : E = I E I =

RR

=1-.
R

En inversant ces 2 membres on aura

R11

==

I1-CRER

C : propension marginale à consommer .

E : propension marginale à épargner .

Le multiplicateur d’investissement est égale à l’inverse de la propension marginale à épargner


, 1- e l’inverse du complément à 1 de la propension marginale à consommer .

Relation consommation , épargne et revenu disponible :

On a vu que le partage en valeur relative du revenu disponible d’un agent , d’une catégorie
ou de l’ensemble des agents en consommations et en épargne était mesure par des rapports
appelles propensions .
Propension moyenne a épargner = 1 - propension moyenne à consommer .

En courte période les économiste s’accordent à apprécier les variations marginales de leurs
consommations de l’épargne et du revenu disponible .

Propension marginale a épargner = . R

EC

= 1 - . propension marginale
RR

a consommer.

Relation épargne - investissement :

L’épargne de la nation est par conséquent en fraction du produit naturel net ( revenu
national + impôts indirectes ) non affecter à la consommation ,

Produit national net = consommation ( privée =publique ) + épargne .

Dépense national nette = consommation + investissement


Epargne = investissement .

Marchés et Prix

1- notion de prix :
le prix est l’expression en monnaie de la valeur d’échange des biens

la monnaie et les prix sont des instruments complémentaires indispensables à la


réalisation des échanges dans les économies ou règne la spécialisation des taches .

les transactions dans les économies capitalistes , s’effectue dans un espace appelé :
marché : c’est le lieu ou se rencontrent les demandes et les offres de bien
économique .

le prix est le résultat de la confrontation entre les demandeurs et les offreurs , de leurs
appréciations respectives sur la valeur des bien échanger .

2- notion de marché :
le terme « marché » peut recouvrir les acceptions suivantes : ce peut être :

- le contrat d’échange à titre de revenu d’un bien considéré , entre deux agents
économiques .

- le lieu de conclusions des échanges entre acheteurs et vendeurs d’un bien spécifique
ou de catégorie des biens .
- ou l’ensembles d’offres et de demandes de ce même bien ou catégorie de ce biens
spécifique a l’intérieure d’une aire géographique déterminée .
• types de marchés en fonction de la nature économique des biens :
a – marché des biens de consommations finale

- de bien durables .
- de bien non durables .
b –marché des biens de consommations intermédiaires

dans un services de clarté , on distingue de manière générale quatre grands marchés à

l’échelle macro-économique :
a- le marchés de facteurs de production :
c’est celui ou se détermine la production nationale la demande et le niveau des prix.

b- le marché des facteurs du travail :


ce marché du travail en est le plus important il permet de déterminer le niveau des salaires

, l’emploi et par différence le chômage .

c-le marchés des capitaux :


c’est le lieu des transactions qui s’expriment en terme de prêts et d’emprunts , les offreurs

, ce sont ceux qui détiennent des capitaux et qui les prêtent moyennant intérêts . les

demandeurs se sont essentiellement des entrepreneurs en quête de nouveau capitaux

sous forme d’argent .

En fonction de la durée des crédits ; il existe deux grands types de marchés 1


– le marché monétaire :relatif au crédit à court terme .
2 – le marché financier

les formes mensuelles de ce marché se traduisent en termes d’action , d’obligation

d’emprunt ; c’est ce marché ,que s’établit le taux d’intérêt .

d – le marché des changes :

il permet l’échange de la monnaie nationale contre l’ensemble des devises et la


détermination des taux de charge (le nombre d’unités de monnaie étrangers que l’on
peut obtenir par unité nationale ).
Les éléments déterminants du prix sur le marché

L’offre et la demande constituent les éléments déterminants de la formation du prix sur un


marché .

1- la demande :

la demande d’un bien particulier sur un marché est la quantité de ce bien que les
utilisateurs ou consommateurs sont disposés à acquérir à un pris donnée .
généralement , en quantité demandée a un bien diminue lorsque le prix augmente . la
variation du prix entraîne en effet une modification dans le plan d’emprunt du revenu de
chaque consommateur.
La courbe de la demande , qui exprime graphiquement la variation de la quantité de
marché en fonction du prix de marché est décroissante
Prix (Da )
Quantité demandés

La mesure de la réaction de la demande à une modification du prix est fournie par le

coefficient d’élasticité .

A- Elasticité de la demande :
L’élasticité « e » d’une fonction Qa par la variable P .

Et le quotient de la variation relative de Qa par la variation relative de P .

Prix de l’unité quantité de demande élasticité

P1 Qa 1 Q2–Q1 Q1

P2 Qa2 P2-P1

P1

L’élasticité de la demande par rapport au prix s’exprime par un nombre négatif , puis à une
augmentation des prix correspond une diminution des quantités de marché , l’élasticité est
d’autant plus forte en valeur absolue qui en sensibilités de la demande est importante .

Le coefficient d’élasticité varie en valeur absolue .

Si E = 0 la demande est insensible aux variation de prix on dit alors que la demande set
inélastique .ainsi ,les biens de premières versement ont par exemple une demande très
faiblement élastique

( unité verticale ).
Si E l’infinie la demande est parfaitement élastique cette situation se traduit par une
variation infini estimable du prix qui entraîne une variation infiniment grande des quantités
( droite horizontale ).

Si E = 1 l’unité de coefficient traduit l’égalité des variations relatives des quantités et des
prix .

Un coefficient d’élasticité supérieure à 1 est qualifiée de forte ;une élasticité inférieure à 1 est
qualifiée de faible .

La courbe est dite iso élastique lorsque l’élasticité demeure constante en tous les points de la
courbes .

La forme de la courbe dépend non seulement de la variable prix ,mais également des
revenus des consommateurs , ainsi les modifications des prix des autres biens ,surtout s’il
s’agit de bien de substitution ( bière par rapport au vin ). Ou de bien complémentaires ( cd par
rapport au micro ).influencent la demande de bien considéré

Enfin les variations du revenus totale ou de la dépense totale des demandeurs agissent plus
ou moins sur le niveau des quantités demandées ou détermine alors l’élasticité de la
demande par rapport au revenu .

Q2 – Q1 Q

Q1 Q

E’ = =

R2 – R1 R

R1 R

L’élasticité permet de classer les consommations finales en quatre grands

groupes : E’ = 0 très exceptionnel .

0 E’ 1 la consommation augmente moins vite que le revenu

( bien alimentaire ).

E’ = 1 la consommation augmente comme le revenu ( habillement )

E’ la consommation augmente plus vite que le revenu ( les loisirs ) .

L’offre au niveau macro- économique :

L’offre d’un bien particulier sur un marché est la quantité de ce bien que les producteurs sont
disposés à vendre a un prix déterminé .

L’offre d’une firme ou d’un commerçant sont d’autant plus grandes que le prix sera élevé .
l’offre de l’ensemble des producteurs sur le marché sera constitué par l a somme des offres
individuelles

La courbe d’offre croise croissante le prix .

La fonction de l’offre :

La fonction de l’offre exprime une relation entre la quantité offerte d’un bien donné et les
facteurs principaux qui la déterminent mathématiquement :
Qsa = f ( Pa , Pb ….. , P k , E , T ) .
Qsa = quantités offertes d’un bien a

Pa = prix du bien a

Pb ,c … = prix des autres biens

P k = prix des matières premières

T = facteurs qui influencent sur l’offre

Elasticité de l’offres :

Elle mesure la sensibilité de réaction de l’offre d’un bien suite à une variation des prix .
Le coefficient d’élasticité est égal à la valeur du rapport de l’accroissement relatif de l’offre à
l’accroissement relatif du prix .

Qs

E’ =

E’ = 0correspond a une offre parfaitement inélastique et rigide ,l’offre ne réagit plus aux
variations de prix ,c’est le cas en courtes période , lorsque l’industrie intéressée à atteint le
plein emploi du potentiel de production existant

E’ l’infinie : correspond à une offre parfaitement élastique 0 <E’ < 1 l’offre

est plus élastique ou relativement inélastique .

E’> 1 l’offre est relativement élastique

Le volume offert par chacun des producteur sera lier non seulement ; au prix s’établissant sur
le marché ou prévisible ,mais également à la forme des courbes de coûts , plus
particulièrement celle du coût moyen dans la zone des rendements croissant ,et celle du coût
marginal dans la zone des rendements décroisant .

Les liaisons entre échange intérieur et extérieur

1- la couvertures des importations :


définition :
c’est la mesure dans laquelle les importations d’un pays non couvertes par les exportation
au cours d’une période donnée .

elle s’exprime par Tc (taux de couvertures ) .

exportation en valeur

T c = . 100 .

Importation en valeur

2- les termes de l’échanges :


définition : de M.Bye .

« les termes de l’échanges sont un rapport qui exprime une relation d’équivalence entre
quantité de produit ou facteurs affectée à l’exportation et quantité de produit ou
facteurs ,obtenue par le pays de l’extérieurs par voie d’échange . » .

les relations économiques avec l’extérieures :

l’un des phénomène ayant une influence certaine sur l’ennemie Algérienne est l’ouverture
avec l’échanges internationaux , sa prochaine intégration a l ’ O MC et le développement
incontournable de ses échanges avec l’union européenne
l’objet de cette partie est de présenter les prix d’analyse des relations d’une économie
nationale avec le reste du monde .

\ - les échanges de marchandises :


les échanges de marchandises sont les mouvement d’exportations et d’importations de
bien donnant lieu à un règlement nouveau .
A- l’évaluation des mouvements de marchandises :
les mouvements de marchandises sont en générale évaluer en F. O .B. (free on board ) et
sans tenir compte des frais de transport et d’assurance .
jusqu’à une période récente .les exportations étaient évaluer en FOB et les importations en
CAF ( cour assurance ,fret )
la valeur original + coût de transport + coût d’assurance

les termes de l’échanges s’écrivent

Indice des prix d’ exportation


B= . 1 00
Indice des prix d’exportations
Si B > 100 on tend à l’échanger plus cher qu’on ne l’à acheter amélioration des
termes de l’échange .

• indice :
un indice des prix est un rapport de valeurs pour ainsi considérer ,la premières étant
exprimer au prix courrant , la seconde au prix de l’année de base .
P1998 . P1998
indice des prix
P1997. P1998

3- les propensions et les élasticités :


a – les propensions à importer :
- les propensions moyennes :
importations
M=
Revenu nationale

- Propensions marginale :
M accroissement des importations
M’ = =
R accroissement des revenus nationaux B’/ les propensions a exporter :
On considère généralement que les exportations d’une nation dépendeur de la
demande .des pays étranger ,elle même fonction du revenu national de ce pays en
conséquence les propensions à exporter d’un pays sont les propensions à importer des
pays étranger , elle même fonction du revenu national de ce pays en conséquence les
propensions à exporter d’un pays sont les propensions à importer des pays étranger .
Les élasticité :
On distingue les élasticités prix et les élasticités revenus :
A – les élasticité par rapport au prix :
L’élasticité de la demande national d’importation par rapport au prix .

M Accroissement relatif des importations nationales M E= = Accroissements


relatifs de leurs prix P P
Elasticité de l’offre national
L’exportation par rapport au prix
X

Accroissement relatif des exportation national X


E 0 = = Accroissement relatif de leur prix P
P
Les élasticités par rapport au revenu national
L’élasticité des importations par rapport au revenu national
M

M accroissement relatif des importations E = =


R accroissement relatif du revenu
R
L’élasticité des exportateurs par rapport au revenu national

X
X
E=
R

Les Multiplicateurs keynésiens

Introduction
L’analyse keynésienne distingue quatre multiplicateurs principaux : le multiplicateur
d’investissement, d’exportation, fiscal et de budget équilibré.
Un multiplicateur est un phénomène selon lequel une variation d’une grandeur
économique (investissement, exportation, revenu disponible, etc.) produit au cours
d’une période donnée une variation amplifiée d’une autre grandeur (revenu, produit,
etc.).

Le modèle du multiplicateur montre qu’une intervention quantitativement peu importante de


l’Etat sur la demande (hausse de l’investissement par une hausse de la dépense publique par
exemple) peut avoir un impact significatif sur le niveau d’activité grâce à une chaîne de
consommation induite. Il encourage donc la mise en œuvre de politiques d’intervention et de
régulation de l’économie par l’Etat si le marché n’arrive pas spontanément à un équilibre de
plein-emploi. Quels sont donc ces multiplicateurs ?

Le multiplicateur d’investissement
« Lorsqu’un accroissement de l’investissement global se produit, le revenu augmente d’un
montant égal à K fois l’accroissement de l’investissement » (Selon Keynes dans La théorie
générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie).

Toute augmentation de l’investissement entraîne une distribution de revenu de même


montant. Le revenu redistribué est réinvesti, il y a donc effet en chaîne.
Le multiplicateur d’investissement étant :
K= 1 / (1-c),
avec c= propension marginale à consommer

Au final, en additionnant les effets de l’investissement initial à chaque période, on peut écrire :
DY = DI x 1 / (1-c)
Soit : la variation de la production nationale (ou revenu national) est égal à K
fois la variation de l’investissement initial.

Exemple numérique : Pour un investissement de 100 et une propension marginale à


consommer c = 0,8 on obtient :
DY = 100 x (1 / (1-0,8)) = 100 x (1 / 0,2) = 100 x 5 = 500
Une variation de l’investissement de 100 entraîne donc une variation du produit de 500.
→ Ainsi toute augmentation plus que proportionnelle de l’investissement entraîne, par
le biais du multiplicateur (K= 1 / 1-c), une augmentation du produit national.

Le multiplicateur d’exportation

Le multiplicateur d’exportation ou multiplicateur du commerce extérieur fonctionne en


économie ouverte. Toute augmentation des exportations entraîne une variation
amplifiée du revenu national.
Prise en compte de deux variables :
- la propension marginale à épargner (s) : variation de l’épargne en fonction de la variation du
revenu
- la propension marginale à importer (m) : variation de l’importation en fonction de la variation
du revenu national
Ces deux variables réduisent la portée du multiplicateur dans la mesure où elles sortent du
circuit économique : ce sont des fuites.
Pour calculer la variation du revenu entraînée par la variation des exportations, on utilise le
coefficient multiplicateur suivant :
K= 1 / (s+m)

Ainsi DY= DX x 1/(s+m) avec X les exportations.

Le multiplicateur fiscal
Une variation des prélèvements obligatoires entraîne une variation amplifiée du revenu
national. En effet, si les impôts augmentent, cela diminue le revenu disponible. Cependant le
multiplicateur fiscal est plus petit que le multiplicateur d’investissement, puisqu’il
n’agit que sur la part du revenu que les agents auraient consommé (et pas sur
l’épargne).
Le multiplicateur fiscal est donc :
K = -c x K
= -c / (1-c)

Exemple numérique :
DY = KT x DT = -(0,8 / (1-0,8)) x-100 = -(0,8 /0,2) x -100= 4 x 100 = 400
Si les impôts diminuent de 100 (toujours en prenant c=0,8), l’effet initial sera une hausse de
la dépense de 80, sur laquelle joue le mécanisme multiplicateur. La variation totale du produit
sera égale à une augmentation de 400.

Le multiplicateur de budget équilibré


Le multiplicateur budgétaire signifie qu’une augmentation du déficit budgétaire (et
donc des dépenses de l’Etat) entraîne une variation amplifiée du revenu national. Mais
qu’en est-il si l’augmentation des dépenses publiques est financée intégralement par une
hausse des impôts ? Tandis que le multiplicateur budgétaire s’applique à la totalité de
l’augmentation des dépenses de l’Etat, le multiplicateur fiscal ne s’applique que sur la partie
retranchée du revenu qui aurait été consommée, celui-ci a donc un effet moindre (les impôts
bloquent en fait le processus multiplicateur en retirant un revenu équivalent à celui créé par
les dépenses publiques, mais n’éliminent pas l’effet initial de ces dépenses). L’augmentation
du produit est toujours équivalente à l’augmentation des dépenses publiques : le
multiplicateur de budget équilibré est égal à 1. C’est un cas particulier du théorème de
Haavelmo :
→ Le budget de l’Etat n’est pas neutre ; même quand les dépenses sont intégralement
financées par des impôts, elles exercent un effet stimulant sur l’activité.

Conclusion : Il faut retenir que le multiplicateur est d’autant plus élevé que la propension
marginale à consommer est forte, et la propension marginale à importer est faible. Ainsi
le modèle du multiplicateur fournit une manière simple de comprendre l’effet de la demande
globale sur le niveau du produit.

Le multiplicateur budgétaire
Lorsqu’ on fait intervenir l Etat dans le circuit économique il s’exprimera avec son
impôt (T ) et les dépenses G
L’Equilibre économique s effectuerai lorsque la demande globale égalisera l’offre
globale ainsi en formalisant

On aura Y =D c est à dire


Demande globale = C+I +G = Offre Globale = C+S+T
On voit bien quand dans le circuit économique S+T va etre considéré comme une
fuite une sortie du circuit alors que I + G une injection

Le Multiplicateur K va s appliquer sur le revenu global comme suit


DY = kDG ou K = 1/1- b

B signifiant la propension marginale à consommer


Il faut mettre en évidence que dans l’approche keynesienne la consommation vérifie
la loi psychologique que si la propension marginale est comprise entre 0 et 1 et que si
la propension moyenne vérifie que lorsque le revenu augmente la propension
moyenne diminue
Quand au multiplicateur Fiscale que nous avons vu précédemment il verifie aussi la
relation suivante

DY=kDT
on voit bien ici que lorsque les taxes augmentent la consommation diminue bien
evidemment du fait de la compression sur le pouvoir d achat ainsi K va s exprimer
comme suit

k= -b/1-b ou b représente la propension marginale a consommer


Le multiplicateur budgétaire équilibré
Il mesure l’effet exercé par une augmentation simultanée et égale aux dépenses
budgétaires et des recettes fiscales sur le revenu national ici le multiplicateur n a
aucun effet il est égale a 1 c est l effet d de haavelmon

Le Modele IS LM et les politiques conjoncturelles

Introduction sur du modèle IS LM

Plan :
1. La construction du modèle
- 1.1 La courbe IS

- 1.2 La courbe LM

- 1.3 L’équilibre global en économie fermée

2. Les politiques conjoncturelles


- 2.1 La politique budgétaire

- 2.2 La politique monétaire

- 2.3 Interprétations keynésienne et néoclassique


Présentation du modèle
Le Modèle IS L élaboré par J Hicks et A Hansen çà partir des travaux de J.keynes
repose sur le principe du taux d intérêt comme vecteur de l équilibre en économie .il
s’agit de l’équilibre entre le marché des biens et services et le marché de la monnaie
dans le schéma qui suit le point d’équilibre est A

LM

i1 ………………………………..A

IS

0 y1 Y Ou i est le taux d’intérêt et y le Revenu national

Ainsi l’équilibre sur:

1- le marché des biens et services est IS

2-Et celui sur le marché monétaire LM

L’Investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt alors que pour
l'épargne S elle est croissante

I- Le modèle LM

La monnaie est un actif facilement mobilisable pour effectuer des transactions

Elle se présente sous plusieurs formes * Billet

*pièces métalliques

*dépôt dans les banques

La monnaie est active des lors qu’elle met en mouvement l économie

Les Fonctions de la monnaie

Les agents économiques ont besoin de la monnaie car elle a plusieurs fonctions dans
l économie

* C’est un moyen de réserve de valeurs

* C’est un instrument de compte

*C’est un moyen de règlement des transactions

1- La demande de monnaie

Ainsi les agents demandent de la monnaie pour trois raisons

1- pour des motifs de transaction

pour des motifs de précaution ( qui va être constitutif de l épargne)

2- pour des motifs de spéculation

Ce sont ces éléments qui vont être l expression de la demande de monnaie


La demande va être ainsi dépendante du revenu Y lorsqu’il s agit des motifs de
transactions et de précaution que nous formaliserons en L1 et dépendante de l
intérêt i que nous formaliserons en L2 lorsqu' ‘il s agit des motifs de spéculation

Ainsi la demande L sera égale a L1(Y)+L2(i) il est clair que lorsque le revenu
augmente plus la demande L1 de monnaie augmente

2- L’Offre de monnaie

On considère M l’offre de monnaie qui en fait est la masse monétaire en circulation


dans le circuit économique on dit que la masse monétaires est exogene car fixée par
la banque centrale

Pour avoir l équilibre sur le marché monétaire il faut que L=M cela conduit à la courbe
LM qui joint l’ensemble des combinaisons du taux i et du revenu Y on dit que ka
courbe LM est croissante du revenu

II: Le Modèle IS

Ce modèle est constitutif de l’epargne S et de l’investissement I il concerne le marché


des biens et services dans ce modèle la fonction d’épargne s est croissante du taux d
intérêt S ou S=S(i) si i augmente S augmente

La fonction d’investissement quant à elle est une fonction décroissante du taux d


intérêt I = I(i)

L’équilibre dans le marché des biens des services s « exprime dans l égalité entre S
et I, I=S

La courbe IS est la courbe qui joint l’ensemble es points d’équilibre i et y pour lesquels
I=S

La courbe Is indique qu’il y aune relation inverse et négative entre le taux d intérêt et
le revenu

L Ȏquilibre global est atteint lorsque IS =LM

De manière plus globale et générale apprécier ce modèle revient à le revoir dans ses
formulations plus générales ainsi nous verrons son expression avec les politiques
conjoncturelles comme suit :

2 .Le modèle IS LM en économie fermée

• Modèle IS-LM : interaction entre le secteur réel et le secteur financier •


2 courbes
> équilibre sur le marché des biens et services (IS) >
équilibre sur le marché monétaire (LM)

• outil d’analyse des effets des politiques conjoncturelles (pol. budgétaire et pol.
monétaire)

• synthèse des approches classique et keynésienne

Ce modèle va permettre d’avoir un seul cadre pour étudier en même temps le marché
des biens et services et le marché de la monnaie. Et voir les relations entre le marché
des biens et services et le marché de la monnaie. C’est essentiel chez les Keynésiens,
mais l’avantage de ce modèle c’est qu’on peut quand même l’interpréter de manière
classique.
Ce modèle macro va nous permettre de déterminer le niveau de production, Y, le niveau
de l’emploi, le niveau général des prix, et le taux d’intérêt. C’est les 4 variables dont on a
besoin pour réaliser l’équilibre macroéconomique.

Le modèle IS-LM, graphiquement c’est 2 courbes, la courbe IS la courbe LM.


Mathématiquement c’est 2 équations : l’équation IS l’équation LM. L’équilibre ça sera
l’intersection des deux courbes, ou le système des deux équations.

IS c’est l’équilibre sur le marché des biens et des services, LM sur le marché de

la monnaie. Il va nous permettre d’analyser tout l’effet d’une politique.

• Si ma politique est budgétaire je vais avoir un impact direct sur la courbe IS


(biens et services)
• Une politique monétaire déplacera la courbe LM.

Remarque : On simplifie 2 choses dans IS LM. On suppose qu’il n’y a pas


d’extérieur (économie fermée) ; on va supposer que l’Etat n’a qu’un seul intérêt,
c’est le plein emploi.

La construction du modèle
1.1 La courbe IS
La courbe IS représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt (i) et
de revenu (Y) qui assurent l’équilibre du marché des biens et services.

Construction logique de la courbe

• Equilibre sur le marché des biens et services : Y = C + I ou


I(i) = S(Y )
• Y est endogène

• i est exogène

⇒ Comment évolue Y quand i varie ?

• Si i augmente, I diminue, et donc Y diminue

• IS est décroissante
L’équilibre sur le marché des biens et services c’est l’offre de B et S = la demande de B
et S. L’offre de biens et services = Y, la demande de biens et services = C + I (qu’on peut
complexifier).

Y-C = I

Et Y – C = S

L’investissement dépend du taux d’intérêt, l’épargne du revenu.

Dans ce modèle les deux variables c’est toujours Y et i, i en ordonné et Y en abscisse.


I est la variable exogène (il est déterminé sur le marché de la monnaie), et Y est la
variable endogène, qu’on cherche dans ce marché.

Si le taux d’intérêt augmente, l’investissement diminue, si l’investissement diminue, le


PIB (Y) diminue. Si i augmente, bi (c’est l’investissement) diminue parceque b < 0
(indicateur d’élasticité) : Y diminue.

On a donc une droite IS qui est décroissante.

1.1 La courbe IS

Démonstration mathématique de la relation décroissante

• Quand i augmente, I(i) diminue,

• donc l’équilibre n’est possible que si S(Y ) diminue aussi,

• or St(Y ) > 0, donc S diminue si et seulement si Y diminue.

⇒ Une hausse de i suppose une baisse de Y pour que I(i) = S(Y )

• Quand i augmente , le fonction I(i) diminue


L’équilibre sur le marché des biens et service est donné par l’égalité entre I(i) =
S(Y). Pour que l’équilibre soit toujours vrai, si I(i) diminue, on a besoin que
S(Y) diminue aussi. Si S(Y) diminue, le revenu doit diminuer. L’épargne
diminuera seulement si les individus ont un revenu plus faible.

L’équilibre n’est possible que si l’épargne diminue aussi.


La courbe IS
Démonstration mathématique de la relation décroissante

• Y = C0 + cY + bi + G

• bi = Y — cY — C0 — G = (1 — c)Y — DA = sY — DA, avec

DA = C0 + G demande autonome

• i = (s/b)Y – (DA/b)
di s

dY = b < 0

Mathématiquement :
Le but c’est d’écrire la relation entre i et Y. Là on isole i qu’on exprime en fonction de Y.
on essaie de trouver quel changement de Y on dois avoir pour faire bouger i. Quelle est
la dérivée de i par rapport à Y, cette dérivée c’est = s/b < 0

J’ai bien une relation négative entre les deux, c’est bon. On a besoin de
savoir le faire mathématiquement,.

Interprétation de la pente de IS

Si une variation de i a peu d’effet sur le revenu ça veut dire que la pente est forte. Par
contre, si cette même variation du taux d’intérêt a un effet très important sur le revenu, la
pente est faible (cf les deux droites IS).

Qu’est ce qui fait que la pente de la droite IS est forte ou faible ? i =


(s/b)Y – (DA/b) Donc la pente c’est s/b.

Si j’ai un indicateur d’élasticité de l’investissement au taux d’intérêt faible (b faible), si on


change le taux d’intérêt on aura peu d’effet sur l’investissement. Si on a peu d’effet sur
l’investissement, on aura , ainsi peu d’effet sur Y.

L’effet multiplicateur qui existe entre l’investissement et le revenu est d’autant plus
faible que la proportion marginale à épargner est forte. Puisque Y = [1/(1-c) * (I + DA)
-* T = (1/s)I

Répétition de la prof :

• Si l’élasticité de l’investissement par rapport au taux d’intérêt (b) est faible, les
variations de i auront peut d’effet sur l’investissement (et donc sur Y). • Par ailleurs,
l’effet multiplicateur de l’investissement sur le revenu est d’autant plus faible que la
propension à épargner (s) est forte.
.
Interprétation de la position de IS
Qu’est ce qui détermine la position de IS : L’ordonnée à l’origine : -DA/b sachant que b
est fixe, et DA c’est la demande autonome (en rouge) : C’est tout ce qui ne dépend ni du
revenu ni du taux d’intérêt, ici c’est C0 et G mais on pourrait avoir d’autres choses.

Y = C + I + G = cY + C0 + bi + G
Si j’augmente DA, et je ne peux pas changer le taux d’intérêt, mon revenu va forcément
augmenter, ma droite IS se déplace vers la droite. Qu’est ce qui m’indique de combien
elle va se déplacer, l’impact d’une augmentation des dépenses publiques sur le revenu
? C’est le multiplicateur, il va nous dire si cette augmentation sera important ou pas.

Supposons que la demande autonome soit que les dépenses publiques.


L’importance du changement : Y = 1/(1-c) (bi + G0) = [b/(1-c)]i + [1/(1-
c)]G0
Si je diminue les impôts, je vais à droite, si j’augmente les dépenses publiques je vais
à droite. A l’inverse, si je diminue les dépenses publiques ou si j’augmente les
impôts, je me déplace vers la gauche.

Il est très important de savoir qu’est ce qui fait bouger en position et en pente la droite

IS. 1.2 La courbe LM

La courbe LM représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt (i) et


de revenu (Y) qui assurent l’équilibre du marché monétaires.

Construction logique de la courbe

• Equilibre sur le marché monétaire : M¯ /p= L1 (Y ) + L2 (i)

• i est endogène

• Y est exogène

⇒ Comment évolue i quand Y varie ?

• Si Y augmente, L1 augmente, et donc i augmente

• LM est croissante

L’équilibre sur le marché de la monnaie c’est d’un côté l’offre de monnaie décidé par
la banque centrale M barre / P, et la demande de monnaie qui est déterminée par 2
choses, L1(Y) et L2(i). L’équilibre c’est quand j’égalise l’offre et la demande.

Cette fois, sur le marché de la monnaie, c’est i qui est endogène, et la variable Y
est la variable exogène puisqu’elle est déterminée sur le marché des biens et
services. On va essayer de comprendre comment le taux d’intérêt va bouger si le
revenu évolu.
Important : Si je fais augmenter Y, la demande de monnaie pour motif de transaction
augmente (on veut acheter + de biens), sachant que l’offre de monnaie ne bouge pas,
pour que cette équation soit toujours vraie, L2(i) doit diminuer, donc la demande de
monnaie pour motif de spéculation doit diminuer, ça veut dire que le taux d’intérêt
augmente. Donc j’ai une relation positive entre le revenu et le taux d’intérêt, ça veut dire
que LM est croissante.

Démonstration mathématique de la relation croissante :

• Quand Y augmente, L1 augmente,

• L’équilibre entre l’offre et la demande (L1 + L2) n’est possible que si L2 diminue,

• or L2 (i) < 0, donc L2 diminue si et seulement si i augmente.

⇒ Une hausse de Y suppose une hausse de i pour que

M¯ /P = L1(Y ) + L2(i) (démonstration mathématique à connaitre par cœur)

Démonstration mathématique de la relation croissante : M¯ /P = L1(Y ) + L2(i) = gY + hi

hi = M / P – gY i =( M / P)/h - (g/h)Y di g

On part de l’équation de l’équilibre sur le marché entre l’offre et la demande de monnaie,


on les met de façon linéaire (gY + hi avec g l’indicateur d’élasticité de la demande de
monnaie de transaction par rapport au revenu, et h l’indicateur d’élasticité de la demande
de monnaie de spéculation par rapport aux taux d’intérêt).

On met i d’un côté et Y de l’autre, on cherche la relation qui existe si Y évolu, comment
va évoluer le taux d’intérêt donc on calcul la dérivée di/dY = g/h > 0 ; g est positif, et h
est négatif, donc –g/h c’est positif. On a bien une relation positive entre le taux d’intérêt
et le revenu.

Interprétation de la pente de LM

Sur le marché de la monnaie, je peux observer une certaine variation de Y qui vient du
marché des biens et services : si la pente est faible, j’aurais un faible impact sur le taux
d’intérêt, si la pente est forte j’aurais un fort impact sur le taux d’intérêt.
La pente dépend de l’ordonnée à l’origine : -g/h : Si l’élasticité de la demande de monnaie
par rapport au revenu (g) est fort, ça veut dire qu’une variation de Y entrainera une forte
variation de i. Si l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d’intérêt (h)
est forte, variation de Y entraine une variation de i faible.
Répétition propre prof : Si l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au revenu
(g) est forte, les variations du revenu entrainent de fortes variation de la demande de
monnaie et donc du taux d’intérêt. La réaction du taux d’intérêt est d’autant plus forte
que l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d’intérêt (h) est faible.

Interprétation de la position de LM

Le fait que les classiques et les Keynésiens ne soient pas d’accord sur la monnaie vient
du fait que chez les classiques il n’y a que la première partie, chez les keynésiens il y a
ça. Chez les classiques le h vaut 0, chez les keynésiens il prend une valeur. Donc c’est
bien sur le débat sur la monnaie, il vient de la valeur de l’indicateur de l’élasticité de la
demande de monnaie par rapport à i.

On a 3 phases :

• Trappe à la liquidité : Le taux d’intérêt est très faible, le prix des


obligations est très élevé, j’anticipe une baisse du prix des obligations, je
veux que du cash
• Phase normale

• Une phase classique : La demande de monnaie ne dépendant pas à ce


moment là du taux d’intérêt, a partir d’un certain revenu, quelque soit le taux

d’intérêt, ma demande de monnaie ne bougera pas (h = 0)


L’endroit ou je me trouve sur la droite LM dépendra plus ou moins de la vision
(classique ou keynésienne).

1.3 L’équilibre global en économie fermée

Intersection de la droite IS et de la droite LM :

• Un seul point pour qu’il y ai l’équilibre sur le marché des biens et services, et sur le
marché de la monnaie. J’ai plusieurs équilibres sur le marché des biens et services,
plein d’équilibres sur le marché de la monnaie, mais il y a un seul point qui équilibre les
deux marchés en même temps, le point E.
• Si on est pas à l’équilibre, que faire ?
o Si je suis sur la droite IS je suis à l’équilibre des biens et services

o Si on se trouve à gauche de la droite IS (A ou B) : Ca veut dire qu’on a un revenu


ou une offre (Y) qui est trop faible pour équilibrer le marché des biens et
services. On a donc une demande excédentaire de biens (DEB). Si la demande
est supérieur à l’offre, on dit que le revenu subit une pression à la hausse, on
va pousser les entreprises à produire plus. L’objectif sera d’augmenter le
revenu.

o Si on est au nord est de la droite IS (D et C). L’offre est trop grande par rapport à
la demande (Offre Excédentaire de Bien) du marché des biens et services.
Cette fois, l’offre

subit une pression à la baisse. Le marché va essayer de pousser à ce qu’on se


retrouve à l’équilibre.

o Si je me trouve sur la droite LM, le marché de la monnaie est équilibré.

o Si je me trouve à gauche de LM (A et D), j’ai un taux d’intérêt trop élevé, et


donc une demande de monnaie qui est trop faible.

o Si je suis à droite de LM (B et C), le taux d’intérêt est trop faible, demande de


monnaie est trop grande.

Ce graphique est important pour pouvoir savoir si mon économie ne se trouve pas au point d’équilibre,
qu’est - ce que je dois faire ?

• Si je suis au point A, il faut augmenter Y, et baisser le taux d’intérêt

• Si je suis en B il faut augmenter Y, et augmenter le taux d’intérêt

• Si je suis au point C il faut diminuer Y, et augmenter le taux d’intérêt

• Si je suis au point D, je dois diminuer Y, et diminuer le taux d’intérêt.

Les politiques conjoncturelles

2.1 La politique budgétaire

Les effets de la politique budgétaire

Il faut qu’on soit capable d’avoir le même raisonnement sur une politique budgétaire
restrictive ; c.- à-d. de passer de IS2 à IS1.
• Une politique budgétaire expansionniste : Baisser les impôts, augmenter les
dépenses publiques.Ca déplace IS vers la droite. Dans l’équation de IS, si
j’augmente G, on augmente l’ordonnée à l’origine, et on ne touche pas le
coefficient directeur.
• L’importance du changement c’est le multiplicateur.

• Je suis à Y1, i1. Si le taux d’intérêt ne change pas, j’ai augmenté les dépenses
publiques, ça augmente Y, ça augmente C, donc ça re augmente Y (effet
multiplicateur), j’arrive à Y3, i1, mais en augmentant le revenu, je fais augmenter
la demande de monnaie de transaction (Mo = L1(Y) + L2(I) ), la demande de
spéculation va baisser, et donc le taux d’intérêt va augmenter, donc sur le marché
des biens et services ça fait baisser l’investissement, donc ça fait baisser un peu
le revenu. On revient à Y2,i2. Globalement

ma politique a eu l’impact voulu, j’ai bien réussis à augmenter le revenu, mais


par ce que ça a de l’impact sur le marché de la monnaie, j’ai un effet moins fort
que simplement sur le marché des biens et services.

• Si le multiplicateur est élevé, après une augmentation de G j’aurais un gros


impact sur mon revenu.
• L’effet multiplicateur -* l’impact de l’augmentation de revenu sur la demande de
monnaie -* L’impact de la demande de spéculation sur le taux d’intérêt -*
l’impact du taux d’intérêt sur l’investissement -* l’impact de la baisse
d’investissement sur le revenu.
• A chaque étape, c’est les indicateurs d’élasticités qui vont déterminer
l’importance des impacts.

Enchaînement des effets d’une politique budgétaire expansionniste

J’ai besoin d’un multiplicateur élevé.


Il faut que ma demande de monnaie soit peu élastique au revenu. Le fait que j’ai
beaucoup augmenté mon revenu ne doit pas avoir un impact trop fort sur ma demande
de monnaie. Il faut que ma demande de monnaie soit fortement élastique au taux
d’intérêt, c.-à-d. il suffit s’une petite hausse du taux d’intérêt pour avoir l’effet voulu sur
l2.

Il faut que mon investissement soit peu sensible au taux d’intérêt.

Les conditions d’efficacité de la politique budgétaire

• un multiplicateur élevé,

• une demande de monnaie peu élastique au revenu, (en


augmentant Y je vais peu toucher L1)

• une demande de monnaie fortement élastique au taux d’intérêt,(

je veux que L2 puisse baisser avec un tout petit changement


du taux d’intérêt)
• une faible élasticité de l’investissement au taux d’intérêt (Que le changement
du taux d’intérêt que j’ai eu ai peu d’impact sur l’investissement)
• des capacités de production inutilisées et une offre de biens et services
élastique à court terme. J’ai besoin pour que ma politique budgétaire
soit efficace,
que des capacités de production soient inutilisées. Si mon point de départ
Y1 c’est le plein emploi, et que je décide de faire une politique
expansionniste, si je suis déjà au plein emploi je ne peux pas augmenter
l’offre de bien, je vais pousser les prix à la hausse. Donc pour que ma
politique soit efficace, il faut que Y1 soit inférieur au plein emploi, c.-à-d.
capacités de production
inutilisées.Elastique a court terme ça veut dire que si je décide
d’engager beaucoup de gens aujourd’hui, l’offre va suivre direct
derrière.

2.2 La politique monétaire


Les effets de la politique monétaire

On doit savoir faire avec un politique restrictive (diminution de l’offre de monnaie).

• Politique monétaire expansionniste : J’augmente l’offre de monnaie. Si je


fais une politique monétaire expansionniste, je déplace LM vers la droite
(voir l’équation).
• Si je déplace LM vers la droite, pour un meme revenu, je vais faire baisser
le taux d’intérêt. Si je fais baisser i, sur le marché des biens et services
j’augmente l’investissement. Si je fais augmenter I, j’augmente Y avec
un effet multiplicateur, et j’arrive à atteindre un niveau Y2 plus élevé.
• Le seul objectif de la politique monétaire expansionniste c’est d’arriver
au plein emploi.
• Dans un premier temps ça baisse i, ça favorise I qui favorise Y.

Enchaînement des effets d’une politique monétaire expansionniste :

Qu’est ce qui fait que cette politique est très efficace ou


pas ? Pour que ce soit efficace, il faut

• Que ma demande de monnaie soit peu élastique aux taux d’intérêt : besoin d’une forte baisse
du taux d’intérêt pour que les agents acceptent d’absorber cette nouvelle monnaie. (effet
de M0 à L2)
• Il faut que ce changement du taux d’intérêt ai un impact très fort sur l’I, donc une forte
élasticité de l’investissement au taux d’intérêt.

• Il faut que mon multiplicateur soit élevé pour avoir un gros impact sur le revenu.

Les conditions d’efficacité de la politique monétaire :

• une demande de monnaie peu élastique au taux d’intérêt (besoin d’une


forte baisse de taux d’intérêt pour que les agents acceptent
d’absorber cette nouvelle monnaie qui est créée)

• une forte élasticité de l’investissement au taux d’intérêt (pour un certain


changement du taux d’intérêt j’ai besoin que l’impact sur l’I soit très
élevé)

• un multiplicateur élevé ;

• des capacités de production inutilisées et une offre de biens et services


élastique à court terme (même qu’avant).

2.3 Interprétations keynésienne et néoclassique


La logique Keynésienne :

La combinaison des politiques économiques : Policy mix

Dans la logique Keynésienne, il est justifié de faire des politiques économiques par ce
qu’il n’y a aucune raison au départ pour que je sois au plein emploi des facteurs. Donc si
on prend une politique au départ Y*, au point A. On veut augmenter Y :

♦ Je fais une politique budgétaire expansionniste, je cherche à


augmenter le revenu ; Je passe de la droite IS1 à IS2 (effets qu’on
a vu avant)
> Je me retrouve au point d’équilibre B, j’ai bien réussis à atteindre le
plein emploi.
> On remarque que j’ai augmenté le revenu, mais aussi le taux
d’intérêt.
♦ Je me retrouve au point C, j’ai atteint mon objectif
♦ Je fais une politique monétaire expansionniste, je plein emploi, mais j’ai baissé le taux d’intérêt.
déplace la droite LM vers la droite
C’est quoi la différence ? Ca change la répartition des revenus que j’ai créée
dans mon

économie. J’ai augmenté Y, ça c’est mon objectif. Le choix entre B et C va


dépendre de la répartition que je veux de cette création de revenu . Au point B
j’ai tendance à relancer la consommation privée. Si je vais au point C, j’ai
tendance à augmenter l’investissement, le profit des entreprises.

Jolie phrase : En allant au point B on choisit une relance favorable à la


consommation, mais défavorable aux investissements (taux d’intérêt qui
augmente), en allant au point C la relance se fait d’abord par les investissements
des entreprises.

Combinaison d’une politique budgétaire et d’une politique monétaire.

• Je suis toujours au point A au départ, mon objectif c’est YPE

• Soit je fais qu’une politique budgétaire expansionniste j’arrive au point B •


Soit je fais seulement un politique monétaire expansionniste j’arrive a C • Soit
je fais à la fois une politique budgétaire expansionniste et une politique
monétaire
expansionniste et j’arrive au point D. J’arrive à atteindre le plein emploi sans
changer le taux d’intérêt.

• Quand je fais une relance budgétaire expansionniste, j’augmente bien Y dans


le premier temps, mais il y a un effet néfaste par l’augmentation du i. Le fait de
faire cette politique budgétaire, mais en même temps une politique monétaire
expansionniste revient à neutraliser les effets. On parle alors de politique
monétaire accommodante, elle est là seulement pour atténuer l’effet de la
politique budgétaire sur le taux d’intérêt et sur l’investissement.

Une interprétation néoclassique de la politique monétaire :


Hypothèse principale : Les prix sont flexibles, donc on est directement au plein
emploi. Pour les classiques, il n’y a pas besoin de faire de politique budgétaire et
monétaire, puisque je suis déjà au plein emploi.
Ce modèle va permettre de montrer les effets néfastes des politiques économiques. En
gros, vu qu’on est au plein emploi, si je fais des politiques expansionnistes, j’essaie
d’atteindre un niveau de revenu au delà du plein emploi, donc faire baisser le chômage
en dessous de son niveau naturel, sauf que ça sert à rien à long terme.

On peut prendre par un exemple, un chef d’état à la veille des élections qui veut se
faire ré élire, donc essaie de diminuer le chômage en dessous du niveau naturel.

• Politique monétaire :

• Je suis au point A au début.

♦ j’augmente la monnaie en circulation, M/P augmente, et je déplace


LM vers la droite.
♦ Le problème c’est que le point B ici ça marche pas, je ne peux pas
employer plus de personnes qu’il n’y a sur le marché. Sachant que mes
producteurs utilisent déjà pleinement leurs facteurs de production, je ne
peux pas développer l’offre de bien plus que celle que j’ai actuellement, il
va y avoir une demande supérieur a l’offre, donc les prix vont augmenter.
♦ Si les prix augmentent, l’offre de monnaie réelle diminue.

♦ Je retourne à A.
En gros, les classiques disent que la politique monétaire n’a pas
d’impact. Une interprétation néoclassique de la politique budgétaire :
• Politique budgétaire

• Je suis au point A

♦ J’essais d’augmenter mon revenu, je déplace IS vers la droite


(augmentation des dépenses publiques).
♦ Si je déplace IS je me retrouve au point B, mais la demande est
supérieure à l’offre, les prix augmentent, je fais diminuer l’offre réelle, je
déplace LM vers la gauche.
♦ Globalement, je retourne au plein emploi au point C.
Donc la politique budgétaire à bien un impact, c’est l’augmentation des taux d’intérêts. Ca
veut dire que pour les classiques la seule raison pour laquelle on ferait une politique
budgétaire, c’est pour favoriser la consommation au détriment de l’investissement, et
favoriser le partage du revenu vers l’épargne. C’est ce qui s’appelle l’effet d’éviction
financière. J’ai défavorisé les entreprises (investissement), et j’ai favorisé la création de
biens publiques (j’ai augmenté G au départ). C’est la structure des dépenses qui change.

L’effet d’éviction financière :

Les dépenses nouvelles engendrées par la politique budgétaire évincent d’autres


dépenses ; l’effet total est nul ; seule la structure des dépenses est modifiée
dans un sens qui est conforme aux objectifs des décideurs politiques.

Bibliographie

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