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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
وزارة التعليم العالي والبحث العلمي
Ecole des Hautes Etudes Commerciales Alger (EHEC)
COURS D’ECONOMIE
Deuxième Année
Mr MESBAH Abdelmadjid
Objectif
Donner aux étudiants des clés de lecture du fonctionnement global de l’économie et
de la macro économie en particulier en :
- leur fournissant les contenus nécessaires à la compréhension du fonctionnement
de l’économie (théories, mécanismes et systèmes d’interaction)
- leur faisant pratiquer les méthodes d’analyse et de discussion des systèmes
complexes.
- Préparer les étudiants au concours d’accès aux grandes écoles
Programme
▪ Cours :Le programme se divise en plusieurs parties qui feront l’objet d’une
évaluation :
Une introduction générale à l’économie où il est question de faire un rappel bref des courants
de pensée à l’origine de ces méthodes. Donner une première approche du fonctionnement de
l’économie : les agents et leurs fonctions, leurs interactions, le rôle du marché, les différentes
articulations de l’économie, la représentation de ce système. Les crises, les cycles
économiques, etc.…l’accent sera bien évidemment mis sur l’économie de marché avec
comme corolaire les leviers de régulation économique .De manière générale nous
chercherons à expliquer les causes et conséquences de l’action humaine à travers les
principes économiques – des relations invariables entre cause et effet dans les actions
individuelles et dans les rapports sociaux. Nous aborderont , bien évidemment ,les principes
de macroéconomie et notamment l’explication des phénomènes globaux tels que l’inflation, la
croissance et le chômage qui ne sont , en fait normalement pas le résultat intentionnel des
activités individuelles.
L’objectif principal du cours est de mettre les étudiants en position de comprendre les
grandes questions qui se posent en analyse économique ; de connaître ses principes et ses
limitations ; et de comprendre les relations causales entre les phénomènes économiques.
▪ Travaux dirigés :
Des séances de TD de 1 heures 30 sur des thématiques ayant trait aux cours mais
soutenues par des réflexions sur des questions d’actualités (la crise, le budget de
l’Etat, etc.…) ; des documents de méthodologie seront mis à disposition des
étudiants (pour la rédaction économique mais également pour les travaux
d’exposés).
Ces séances de TD seront organisées sur la base d’une lecture préalable d’articles
qui seront discutés et explicités en TD.
Séance n°3 :
Durée 1h30
Objet :
Permettre aux étudiants de percevoir l’importance des mouvements des flux dans un
circuit. Afin de pouvoir saisir les arrangements de les analyser et d’en prévenir les
remèdes
Le circuit économique :
Notion de flux :
L’analyse économique désigne par flux les biens, la monnaie ou plus généralement
toute en faisant l’objet d’un déplacement au cours d’une certaine période d’un groupe
économique à un autre.
▪ les flux matériels : qui représentent tous les biens produits par les entreprises
et acquis par les ménages et autres institutions.
▪ les flux monétaires : tels que le paiement d’intérêt, de salaires, octroi de
crédits, transferts sociaux etc.… ce sont les flux essentiels.
Hypothèses :
prêt
Institutions
dépenses recettes
monétaires. (Ce circuit est simplifié et ne fait pas figurer tous les
marchés.
Remarque :
Tout circuit économique est nécessairement équilibré, mais il faudra toutefois noter
que cet équilibre est une notion idéale. Aussi l’objet de l’analyse macroéconomique
est celui de décrire les symptômes des dérèglements des systèmes économiques et
d’analyser ces dérèglements pour en prévoir les remèdes, et rétablir l’équilibre.De
manière plus globale , comprendre le circuit revient à le reconstituer en le structurant
comme espace ou les agents économiques établissent des liens et au cent duquel les
marchés deviennent les lieux uniques de prises de décisions .c’est au marché d’être
le système qui puisse consacrer l idéal économique avec comme corolaire la rigueur
la rationalité et le respect des principes qui les régissent .
L’état grâce a son budget affecte les ressources pour le bien être de la société,
l’entreprise lieu d’enrichissement , les ménages impulsant l’activité économique par
leur comportement rationnel .O, voit bien que dans ce système les agents
économiques n’ont de pouvoir que par leur capacité à disposer de revenus contre
partie de leurs activité .C’est d’ailleurs sur cela que leur différence apparait clairement
.l’Etat ne pouvant donc intervenir qu’avec les prélèvements qu’ il effectue sur les
autres agents économique , les entreprise avec les profits et les ménages avec leur
salaire. L’entrée dans les marchés est conditionnée par la capacité des agents a
disposer de revenus pour pouvoir s’y exprimer.
Circuit économique dynamique et gobal
Budget de l Etat
Etat I
Le budget de l’Etat
1. Définition :
Le budget de l’Etat est une loi de finances votée par le parlement, qui prévoit et
autorises les dépenses de l’Etat et les moyens de les financer.
2. Composition – élaboration
▪ Composition : Recettes (impôts et taxes) + Dépenses (allocations, subventions)
▪ Élaboration :
- Évaluation des besoins par ministère
- Préparation du budget
- Discussion et vote
3. Dépenses
il comprend les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’équipement
Directes effets sur la consommation effets sur la production
Augmentation de la demande stimuler la production
Risque d’inflation augmentation des Risque de déséquilibre extérieur
investissement
ménages entreprise
☞ Forme :
Impôts directs : Impôt payé par une même personne et ne pouvant pas être répercuté
sur le prix d’un produit ou d’un service :
Impôts sur le revenu des ménages (salaires, pensions, rentes)
Impôts sur les sociétés (1/3 du bénéfice)
Impôts sur le patrimoine (droit de successions, impôts sur la fortune) Impôts
indirects : Impôts répercuté sur le prix de vente d’un produit ou d’un service TVA
Taxe intérieure sur les produits pétroliers
Taxes sur tabac et alcool
En Algérie dans le budget de l état les recettes fiscales provenant des hydrocarbures
constituent un pourcentage très important
Exemple
Ressources globales
5 635,51
Ressources ordinaires 3 275,81 2 359,70 4 591,84 2 291,37 1 386,67
Fiscalité pétrolière 6 883,21
Dépenses de fonctionnement
Dépenses d’équipement AP
La loi de Finances 2017 sera comme celle de 2016, sinon pire: des taxes nouvelles,
des hausses fiscales et un budget d'austérité pour parer à la baisse des recettes
pétrolières.
Un budget de guerre ! C'est ce que prévoit le ministère des Finances pour combler,
au mieux la baisse importante, plus de 50%, des recettes pétrolières, à la fin 2016.
Déjà, au cours des 7 premiers mois de l'année, les exportations d'hydrocarbures n'ont
pas dépassé les 15,5 milliards de dollars, ce qui a fait à dire, à nombre d'experts, que
l'endettement extérieur est, fatalement, une des solutions immédiates à la crise. Le 12
juillet dernier devant le Sénat, il avait été indiqué qu'il n'y aura pas, pour 2016, une loi
de finances complémentaire, avait annoncé la couleur pour le projet de loi de
Finances 2017 : il sera austère avec une meilleure collecte de l'impôt et de nouvelles
taxes. Pour 2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le
recouvrement fiscal, qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net
déclin pour au moins deux ou trois années, a-t-il laissé entendre. Selon le ministre
des Finances, la prochaine loi de Finances 2017 «introduira de nouvelles dispositions
pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal après les facilités accordées en vertu
de la loi de finances 2012, ce qui permettra d'arrêter un nouveau calendrier pour le
recouvrement fiscal et l'effacement des pénalités de retard».
En clair, le premier argentier du pays explique que le projet de la loi de finances 2017
comportera de nouvelles dispositions permettant d'arrêter un nouveau calendrier pour
le recouvrement de la fiscalité ordinaire et l'effacement des pénalités de retard. Ces
nouvelles dispositions interviennent après les facilités accordées par la loi de finances
2012 (article 51) et la loi de finances 2013 (article 18) aux contribuables pour le
paiement de leurs dettes fiscales en contrepartie de l'effacement total ou partiel des
pénalités de retard. Selon Hadj Baba Ammi, «la loi de finance 2017 apportera une
vision sur le moyen terme et marquera le début d'adaptation du niveau des dépenses
aux ressources financières du pays».
Cette loi va, également, développer, ajoute t-il, «une vision sur le moyen terme et
nous y adapterons le niveau des dépenses, en fonction des ressources dont nous
disposerons.» Le ministre sait, en fait, que le niveau global des ressources pétrolières
pour 2016, sauf imprévu, ne devrait pas excéder les 35 milliards de dollars, et, en
plus, moins d'un milliard de dollars pour les exportations hors hydrocarbures. Pour
2017, tout sera revu, en particulier une meilleure assise pour le recouvrement fiscal,
qui sera un complément pour les recettes pétrolières, en net déclin pour au moins
deux ou trois années, selon le ministère des Finances.
Dans le ‘pipe', il y a en préparation plusieurs nouvelles taxes, et des réajustements.
On évoque, d'ores et déjà, du côté de Ben Aknoun, que le ministère va mettre en
place de nouvelles taxes sur la consommation du tabac, de l'électricité, du gaz et les
carburants. Avec une nouvelle taxation, les prix du tabac vont augmenter, en 2017,
avec également de nouvelles hausses des taxes sur les produits énergétiques, et en
première ligne le gaz et l'électricité, ainsi que l'essence. Il s'agit d'une taxe dite de
«l'efficacité et de l'efficience», dont le taux variera de 30 à 60% pour rationaliser la
consommation énergétique. Dans ce registre, il y aura probablement une taxe sur les
climatiseurs à forte consommation d'énergie, qu'ils soient importés ou fabriqués
localement.
Par ailleurs, l'avant-projet de loi de Finances, toujours en cours de «construction»
prévoit une hausse du taux de la TVA.
Le ministère des Finances prévoit, aussi, une taxe sur les opérations de vente et
d'achat de meubles d'occasion, mais également pour les véhicules d'occasion, dans
le cadre de l'élargissement de l'assiette fiscale et réglementer ces deux activités, qui
seront assujetties à la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Le gouvernement, qui
est à la recherche du moindre «centime» pour équilibrer ses dépenses, va prolonger
d'une année le programme de mise en conformité fiscale. Institué par les dispositions
de l'article 43 de la loi de finances complémentaire, pour 2015, le programme de
conformité fiscale volontaire s'inscrit dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics
tendant à mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements
productifs et à encourager, davantage, les opérateurs économiques, ainsi que les
citoyens à intégrer, graduellement, la sphère formelle. Cette opération, qui a débuté
le 2 août 2015, devait prendre fin le 31 décembre 2016. Mais le gouvernement veut la
prolonger jusqu'à décembre 2017, les résultats n'étant pas au niveau des
espérances. En parallèle à ces nouvelles dispositions fiscales, le gouvernement
devrait «pondre» une loi pour s'autoriser à puiser dans le «bas de laine» du pays : le
fonds de régulation des recettes, qui serait à moins de 700 milliards de dinars. Le
FRR a drastiquement baissé depuis l'été 2014, dans le sillage de la chute du prix de
pétrole, car il est constitué du différentiel entre le prix de 37 dollars/baril pris en
charge pour la confection de la loi de Finances et le cours de pétrole. Dès lors, il
s'agira de savoir comment et dans quelle proportion sera utilisé le FRR dans la loi de
Finances 2017. Et puis, il y a la question de l'endettement extérieur et, surtout, si
l'Algérie, pour financer ses programmes d'investissements publics, aura recours à
cette solution, ou puisera sur ses propres ressources, auquel cas, il faudra s'attendre
à un projet de loi de Finances 2017 qui va probablement affecter de manière négative
les ménages et les entreprises
Les principales articulations macro-économiques : flux monétaires et flux réels .
Séance n° 4:
Durée :3h
Plan du cours :
- L’équilibre économique
- Le déséquilibre économique et les conséquences
Introduction
Tous ces produits qui circulent ont une valeur qui se mesure par un prix
A chaque prix correspond une quantité de monnaie. A la somme totale des produits
distribués correspond une masse de monnaie qui exprime la valeur nominale.
monétaires :
L’équilibre économique est considéré comme une situation idéale vers laquelle toute
économie tente de s’approché le plus possible sans toutefois y parvenir parfaitement,
et si elle y parviendrai ce serait à un moment donnée du temps.
Cette situation est idéale le marché dans ce cas est performant et réalise quelque
peu l’optimum économique recherché
Le déséquilibre économique est considéré comme une situation réelle plus fréquente
dans laquelle toute économie concernée tente de se rapprocher le plus possible de
l’équilibre.
1° cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par un flux monétaire
supérieure au flux réel :
Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute
économie est plus importante que la masse de produits.
Pour faire baisser le taux d’inflation monétaire donc faire baisser le niveau général
des prix, deux actions doivent être lancées en même temps par les services
concernés :
Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute
l’économie est moins importante que la masse de produits.
(Fait que le volume des salaires distribués et des profits réalisés est au volume de
biens et de service produits).
Si les flux réels sont formés par des quantités physiques de pouvoir d’achat.
contrepartie.
Le salaire qui est un flux monétaires versé par les entreprises aux ménages et sa
contrepartie réelle dans l’apport de travail que les ménages fournissent aux
entreprises (mesuré en nombre d’heures de travail).
Les politiques économiques sont les solutions au système lorsqu’il s’agit d’agir sur
des leviers pour articuler l économie ainsi
1. définition :
Ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics, visant à l’aide de
divers instruments, à réguler l’économie d’un pays.
2. objectifs :
- Croissance
- Plein emploi
- Stabilité des prix
- Équilibre extérieur
- lutte contre l’inflation
1. Traitement économique
Politique de l’emploi
- encourager la création des postes
- améliorer la compétitivité des entreprises
- éviter les licenciements
- encourager la formation
- réguler le marché du travail
2. Traitement social :
- indemniser le chômage
- réduire la population active
Séance n°5 :
3-Chômage et emploi
PIB = C + I + G + Xn
Certains biens ne sont pas inclus dans le calcul du PIB :
○ Les biens intermédiaires
○ Les biens ne faisant pas l’objet de transactions
○ Les activités en dehors du marché
Les biens intermédiaires
Les biens intermédiaires sont des biens qui entrent dans la fabrication d’autres
biens appelés “biens finaux”. Dans le cas de la fabrication d’une voiture, par exemple,
le châssis, le câblage, les sièges, etc. constituent des biens intermédiaires. Ils
n’apparaissent pas dans le calcul du PIB.
1
La production d’une entreprise Algé rienne installé e en France ne sera pas comptabilisé e dans le PIB de l’Algerie mais dans le PIB de
la France.
Etape 2
Année Quantité en Prix Valeur de la
tonnes unitaires production
en au prix
Da/tonnes courant en
Da
Etape 3
Année Quantité en Prix Valeur de la
tonnes unitaires production
en Da
/tonnes au prix
constant en
Da
Dans cet exemple, le PIB de l’année 2009 est 126 000 Da en dinars courants
et 90 000 Da en Dinars constants en considérant 2007 comme année de référence.
2
Bien que n’apparaissent pas dans les statistiques pour des raisons évidentes de moral, les activités illicites, la prostitution, la
drogues etc. participent à la production des revenus dans des nombreux pays en développement
PIB nominal
PIB réel
Le déflateur de PIB est une mesure globale du niveau général des prix d’une
économie. C’est un indicateur qui explique de combien les prix ont varié par rapport à
une année de référence.
Déflateur de PIB ∶ PIB nominal / PIB réel ∗100
Exemple
1. Calculer le déflateur de PIB d’une économie affichant un PIB nominal de 100
contre un PIB réel de 80
Réponse : 100/80 *100 = 125
2. Quel est le PIB nominal d’une économie affichant un PIB réel de 200 de contre un
déflateur de 120 ?
3. Quel est le PIB réel d’une économie dont le PIB nominal est de 300 et le déflateur
de PIB est de 150 ?
Réponse : 300/X *100 = 150 ⇛ X=300*100/150=200
• Le circuit simplifié:
Marché du travail
C
Flux réels
SI
Marché du capital
C
PIB = Valeur ajoutée brute des différents agents de l'économie + TVA gravant les
produits + droits de douanes sur les produits importés - subventions sur les produits.
L'approche dépense
Le PIB est la somme de la valeur des biens et services produit à travers leur emploi.
PIB = CF (consommation finale des ménage et APU) + FBC (car + variation
de stock) + X-M (solde de la balance commerciale)
L'Approche revenu
Le PIB est l’addition de la rémunération des deux facteurs de production que sont le
travail et le capital additionné des impôts et retranché des subventions.
PIB= somme des rémunérations des salariés +EBE + Impôts liés à la production et
à l'importation versés aux APU - Subventions d'exploitation versées par les APU.
• Pit: px du bien i, en t.
PIB/PNB
Le PIB représente le revenu total gagné sur le territoire français, il inclut les étrangers
et exclus les revenus gagnés à l'étranger par les français.
Le PNB représente le revenu total gagné par les ressortissants d'un pays, il va donc
inclure le revenu gagné par les ressortissants à l'étranger et exclure les revenus
gagnés sur le territoire par les étrangers. → PNB = PIB + R (revenus des français à
l'étranger) - R (revenus des étrangers en France).
Les limites
• Le PIB ne tient pas compte du travail au noir (économie souterraine) ; • Il
évalue mal les services non marchands et la production domestique ; • Il ne
prend pas en compte les inégalités ;
• Il ne calcul pas les dégradations sur l’environnement naturel ; • Il
calcul mal le développement d’un pays ;
• Il ne prend pas en compte le Bien-être.
C’est pour cela qu'on a été obligé de construire d'autres indicateurs…
Les indicateurs
Enjeux sociaux : agrégation d'indicateur simples.
• IDH (Indice de développement humain): PIB/HAB + espérance de vie +
niveau d'instruction
• IPH : indicateur de pauvreté humaine : risque de mourir avant 40 ans+
taux d'alphabétisation+ accès santé et eau + sous nutrition chez les
enfants+ chômage à long terme.
• indice de santé sociale : (aux states notamment)
• BIP(40)
PB = la pondération que l'on va accorder à chaque composante de
l'indicateur. Indicateurs environnementaux : développement du patrimoine
naturel Indicateurs de bien-être : « l’économie du bonheur ».
IPC = Prix des biens année en cours/ Prix des biens année de référence ∗ 100
Paniers des Année de Année de Année de
biens en Da référence référence référence
2011 2012 2013
2011 20 100 50 40
3-Chômage et emploi
1. Notions
○ chômage frictionnel
○ chômage structurel
○ chômage cyclique
1. Le chômage frictionnel
Les travailleurs impactés par cette forme de chômage sont des chômeurs de
transit. Généralement, ils ont quitté un emploi et sont à la recherche d’un autre.
2. Le chômage structurel
Les travailleurs impactés par cette forme de chômage sont ceux qui sont ceux
qui ne disposent pas des qualifications nécessaires pour être absorbés par le marché
du travail(savoir obsolète, faibles aptitudes physiques et/ou mentales).
3. Le chômage cyclique
La Consommation
I/-définition de la consommation:
Définition: la quantité d’un bien est la quantité de ce bien qui par usure ou destruction
permet de satisfaire directement les besoins des agents économique intéressés sans
concourir à l’accroissement de la production.
- structure de la consommation .
trois types décomposition sont retenus.
-décontraction fonctionnelle :
on regroupes les différents types de consommations en sept fonctions qui sont :
- alimentation
- habillement
- habitation
- hygiène et santé
- culture et loisirs
- divers
- biens alimentaires .
- consommation privée
- consommation publique.
1-définition :
c =c \ y
c
ycc
E==.
cyy
cy
=.
cy
E=
y
La signification de l’élasticité est de nous indiquée en pourcentage ,de combien varie la
consommation en % . Quand le revenu varie à n % .
Définition :
On appelle biens inférieures , les biens de consommations dont l’élasticité par rapport au
revenu est inférieure à 1.
-On appelle biens supérieures ou biens de luxes, les biens dont l’élasticité par rapport au
revenu est supérieure à 1 .
- On appelle biens neutres les biens dont le coefficient d’élasticité de la consommation par
rapport au revenu est peu différent de 1 .
L’épargne :
Définition :
On distingue :
- l’épargne des ménages .
- l’épargne des entreprises ( ou épargne sociétaires ) ,c’est la partie du bénéfices qui
n’est pas distribue aux actionnaires ).
- l’épargne publique : c’est l’excèdent des recettes fiscales .
° On distingue l’épargne forcée et l’épargne libre. – l’épargne forcée résulte des incitation
que les ménages dans leurs consommations :
- les impôts
-les cotisations et ..
qui accroissent l’épargne publique et diminuent le R N D des ménages .
c’est les décisions librement prisent par les ménages sur plusieurs besoins :
- de liquidité
- de protection
- d’accroître un patrimoines
- la propension à épargner :
elle exprime la propension du revenu consacré à l’épargne .
E epargne
e==.
Yd R N D
E E1 - E
é==.
Y Y1 - Y
Sachant que la fraction non consommé de chaque unité monétaire est recensement
épargnée on a :
Ou encore :
P M E + P M é = 1.
L’investissement :
- au préalable
- ou de façon concomitante : ( il fait appel au crédit bancaire . ).
Il est endogène , cela signifie que la part de revenu R qui a été épargnée est convertie en
investissement
t1
R2
K I = R ou K = .
Or : E = I E I =
RR
=1-.
R
R11
==
I1-CRER
On a vu que le partage en valeur relative du revenu disponible d’un agent , d’une catégorie
ou de l’ensemble des agents en consommations et en épargne était mesure par des rapports
appelles propensions .
Propension moyenne a épargner = 1 - propension moyenne à consommer .
En courte période les économiste s’accordent à apprécier les variations marginales de leurs
consommations de l’épargne et du revenu disponible .
EC
= 1 - . propension marginale
RR
a consommer.
L’épargne de la nation est par conséquent en fraction du produit naturel net ( revenu
national + impôts indirectes ) non affecter à la consommation ,
Marchés et Prix
1- notion de prix :
le prix est l’expression en monnaie de la valeur d’échange des biens
les transactions dans les économies capitalistes , s’effectue dans un espace appelé :
marché : c’est le lieu ou se rencontrent les demandes et les offres de bien
économique .
le prix est le résultat de la confrontation entre les demandeurs et les offreurs , de leurs
appréciations respectives sur la valeur des bien échanger .
2- notion de marché :
le terme « marché » peut recouvrir les acceptions suivantes : ce peut être :
- le contrat d’échange à titre de revenu d’un bien considéré , entre deux agents
économiques .
- le lieu de conclusions des échanges entre acheteurs et vendeurs d’un bien spécifique
ou de catégorie des biens .
- ou l’ensembles d’offres et de demandes de ce même bien ou catégorie de ce biens
spécifique a l’intérieure d’une aire géographique déterminée .
• types de marchés en fonction de la nature économique des biens :
a – marché des biens de consommations finale
- de bien durables .
- de bien non durables .
b –marché des biens de consommations intermédiaires
l’échelle macro-économique :
a- le marchés de facteurs de production :
c’est celui ou se détermine la production nationale la demande et le niveau des prix.
, ce sont ceux qui détiennent des capitaux et qui les prêtent moyennant intérêts . les
1- la demande :
la demande d’un bien particulier sur un marché est la quantité de ce bien que les
utilisateurs ou consommateurs sont disposés à acquérir à un pris donnée .
généralement , en quantité demandée a un bien diminue lorsque le prix augmente . la
variation du prix entraîne en effet une modification dans le plan d’emprunt du revenu de
chaque consommateur.
La courbe de la demande , qui exprime graphiquement la variation de la quantité de
marché en fonction du prix de marché est décroissante
Prix (Da )
Quantité demandés
coefficient d’élasticité .
A- Elasticité de la demande :
L’élasticité « e » d’une fonction Qa par la variable P .
P1 Qa 1 Q2–Q1 Q1
P2 Qa2 P2-P1
P1
L’élasticité de la demande par rapport au prix s’exprime par un nombre négatif , puis à une
augmentation des prix correspond une diminution des quantités de marché , l’élasticité est
d’autant plus forte en valeur absolue qui en sensibilités de la demande est importante .
Si E = 0 la demande est insensible aux variation de prix on dit alors que la demande set
inélastique .ainsi ,les biens de premières versement ont par exemple une demande très
faiblement élastique
( unité verticale ).
Si E l’infinie la demande est parfaitement élastique cette situation se traduit par une
variation infini estimable du prix qui entraîne une variation infiniment grande des quantités
( droite horizontale ).
Si E = 1 l’unité de coefficient traduit l’égalité des variations relatives des quantités et des
prix .
Un coefficient d’élasticité supérieure à 1 est qualifiée de forte ;une élasticité inférieure à 1 est
qualifiée de faible .
La courbe est dite iso élastique lorsque l’élasticité demeure constante en tous les points de la
courbes .
La forme de la courbe dépend non seulement de la variable prix ,mais également des
revenus des consommateurs , ainsi les modifications des prix des autres biens ,surtout s’il
s’agit de bien de substitution ( bière par rapport au vin ). Ou de bien complémentaires ( cd par
rapport au micro ).influencent la demande de bien considéré
Enfin les variations du revenus totale ou de la dépense totale des demandeurs agissent plus
ou moins sur le niveau des quantités demandées ou détermine alors l’élasticité de la
demande par rapport au revenu .
Q2 – Q1 Q
Q1 Q
E’ = =
R2 – R1 R
R1 R
( bien alimentaire ).
L’offre d’un bien particulier sur un marché est la quantité de ce bien que les producteurs sont
disposés à vendre a un prix déterminé .
L’offre d’une firme ou d’un commerçant sont d’autant plus grandes que le prix sera élevé .
l’offre de l’ensemble des producteurs sur le marché sera constitué par l a somme des offres
individuelles
La fonction de l’offre :
La fonction de l’offre exprime une relation entre la quantité offerte d’un bien donné et les
facteurs principaux qui la déterminent mathématiquement :
Qsa = f ( Pa , Pb ….. , P k , E , T ) .
Qsa = quantités offertes d’un bien a
Pa = prix du bien a
Elasticité de l’offres :
Elle mesure la sensibilité de réaction de l’offre d’un bien suite à une variation des prix .
Le coefficient d’élasticité est égal à la valeur du rapport de l’accroissement relatif de l’offre à
l’accroissement relatif du prix .
Qs
E’ =
E’ = 0correspond a une offre parfaitement inélastique et rigide ,l’offre ne réagit plus aux
variations de prix ,c’est le cas en courtes période , lorsque l’industrie intéressée à atteint le
plein emploi du potentiel de production existant
Le volume offert par chacun des producteur sera lier non seulement ; au prix s’établissant sur
le marché ou prévisible ,mais également à la forme des courbes de coûts , plus
particulièrement celle du coût moyen dans la zone des rendements croissant ,et celle du coût
marginal dans la zone des rendements décroisant .
exportation en valeur
T c = . 100 .
Importation en valeur
« les termes de l’échanges sont un rapport qui exprime une relation d’équivalence entre
quantité de produit ou facteurs affectée à l’exportation et quantité de produit ou
facteurs ,obtenue par le pays de l’extérieurs par voie d’échange . » .
l’un des phénomène ayant une influence certaine sur l’ennemie Algérienne est l’ouverture
avec l’échanges internationaux , sa prochaine intégration a l ’ O MC et le développement
incontournable de ses échanges avec l’union européenne
l’objet de cette partie est de présenter les prix d’analyse des relations d’une économie
nationale avec le reste du monde .
• indice :
un indice des prix est un rapport de valeurs pour ainsi considérer ,la premières étant
exprimer au prix courrant , la seconde au prix de l’année de base .
P1998 . P1998
indice des prix
P1997. P1998
- Propensions marginale :
M accroissement des importations
M’ = =
R accroissement des revenus nationaux B’/ les propensions a exporter :
On considère généralement que les exportations d’une nation dépendeur de la
demande .des pays étranger ,elle même fonction du revenu national de ce pays en
conséquence les propensions à exporter d’un pays sont les propensions à importer des
pays étranger , elle même fonction du revenu national de ce pays en conséquence les
propensions à exporter d’un pays sont les propensions à importer des pays étranger .
Les élasticité :
On distingue les élasticités prix et les élasticités revenus :
A – les élasticité par rapport au prix :
L’élasticité de la demande national d’importation par rapport au prix .
X
X
E=
R
Introduction
L’analyse keynésienne distingue quatre multiplicateurs principaux : le multiplicateur
d’investissement, d’exportation, fiscal et de budget équilibré.
Un multiplicateur est un phénomène selon lequel une variation d’une grandeur
économique (investissement, exportation, revenu disponible, etc.) produit au cours
d’une période donnée une variation amplifiée d’une autre grandeur (revenu, produit,
etc.).
Le multiplicateur d’investissement
« Lorsqu’un accroissement de l’investissement global se produit, le revenu augmente d’un
montant égal à K fois l’accroissement de l’investissement » (Selon Keynes dans La théorie
générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie).
Au final, en additionnant les effets de l’investissement initial à chaque période, on peut écrire :
DY = DI x 1 / (1-c)
Soit : la variation de la production nationale (ou revenu national) est égal à K
fois la variation de l’investissement initial.
Le multiplicateur d’exportation
Le multiplicateur fiscal
Une variation des prélèvements obligatoires entraîne une variation amplifiée du revenu
national. En effet, si les impôts augmentent, cela diminue le revenu disponible. Cependant le
multiplicateur fiscal est plus petit que le multiplicateur d’investissement, puisqu’il
n’agit que sur la part du revenu que les agents auraient consommé (et pas sur
l’épargne).
Le multiplicateur fiscal est donc :
K = -c x K
= -c / (1-c)
Exemple numérique :
DY = KT x DT = -(0,8 / (1-0,8)) x-100 = -(0,8 /0,2) x -100= 4 x 100 = 400
Si les impôts diminuent de 100 (toujours en prenant c=0,8), l’effet initial sera une hausse de
la dépense de 80, sur laquelle joue le mécanisme multiplicateur. La variation totale du produit
sera égale à une augmentation de 400.
Conclusion : Il faut retenir que le multiplicateur est d’autant plus élevé que la propension
marginale à consommer est forte, et la propension marginale à importer est faible. Ainsi
le modèle du multiplicateur fournit une manière simple de comprendre l’effet de la demande
globale sur le niveau du produit.
Le multiplicateur budgétaire
Lorsqu’ on fait intervenir l Etat dans le circuit économique il s’exprimera avec son
impôt (T ) et les dépenses G
L’Equilibre économique s effectuerai lorsque la demande globale égalisera l’offre
globale ainsi en formalisant
DY=kDT
on voit bien ici que lorsque les taxes augmentent la consommation diminue bien
evidemment du fait de la compression sur le pouvoir d achat ainsi K va s exprimer
comme suit
Plan :
1. La construction du modèle
- 1.1 La courbe IS
- 1.2 La courbe LM
LM
i1 ………………………………..A
IS
L’Investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt alors que pour
l'épargne S elle est croissante
I- Le modèle LM
*pièces métalliques
Les agents économiques ont besoin de la monnaie car elle a plusieurs fonctions dans
l économie
1- La demande de monnaie
Ainsi la demande L sera égale a L1(Y)+L2(i) il est clair que lorsque le revenu
augmente plus la demande L1 de monnaie augmente
2- L’Offre de monnaie
Pour avoir l équilibre sur le marché monétaire il faut que L=M cela conduit à la courbe
LM qui joint l’ensemble des combinaisons du taux i et du revenu Y on dit que ka
courbe LM est croissante du revenu
II: Le Modèle IS
L’équilibre dans le marché des biens des services s « exprime dans l égalité entre S
et I, I=S
La courbe IS est la courbe qui joint l’ensemble es points d’équilibre i et y pour lesquels
I=S
La courbe Is indique qu’il y aune relation inverse et négative entre le taux d intérêt et
le revenu
De manière plus globale et générale apprécier ce modèle revient à le revoir dans ses
formulations plus générales ainsi nous verrons son expression avec les politiques
conjoncturelles comme suit :
• outil d’analyse des effets des politiques conjoncturelles (pol. budgétaire et pol.
monétaire)
Ce modèle va permettre d’avoir un seul cadre pour étudier en même temps le marché
des biens et services et le marché de la monnaie. Et voir les relations entre le marché
des biens et services et le marché de la monnaie. C’est essentiel chez les Keynésiens,
mais l’avantage de ce modèle c’est qu’on peut quand même l’interpréter de manière
classique.
Ce modèle macro va nous permettre de déterminer le niveau de production, Y, le niveau
de l’emploi, le niveau général des prix, et le taux d’intérêt. C’est les 4 variables dont on a
besoin pour réaliser l’équilibre macroéconomique.
IS c’est l’équilibre sur le marché des biens et des services, LM sur le marché de
La construction du modèle
1.1 La courbe IS
La courbe IS représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt (i) et
de revenu (Y) qui assurent l’équilibre du marché des biens et services.
• i est exogène
• IS est décroissante
L’équilibre sur le marché des biens et services c’est l’offre de B et S = la demande de B
et S. L’offre de biens et services = Y, la demande de biens et services = C + I (qu’on peut
complexifier).
Y-C = I
Et Y – C = S
1.1 La courbe IS
• Y = C0 + cY + bi + G
DA = C0 + G demande autonome
• i = (s/b)Y – (DA/b)
di s
dY = b < 0
Mathématiquement :
Le but c’est d’écrire la relation entre i et Y. Là on isole i qu’on exprime en fonction de Y.
on essaie de trouver quel changement de Y on dois avoir pour faire bouger i. Quelle est
la dérivée de i par rapport à Y, cette dérivée c’est = s/b < 0
J’ai bien une relation négative entre les deux, c’est bon. On a besoin de
savoir le faire mathématiquement,.
Interprétation de la pente de IS
Si une variation de i a peu d’effet sur le revenu ça veut dire que la pente est forte. Par
contre, si cette même variation du taux d’intérêt a un effet très important sur le revenu, la
pente est faible (cf les deux droites IS).
L’effet multiplicateur qui existe entre l’investissement et le revenu est d’autant plus
faible que la proportion marginale à épargner est forte. Puisque Y = [1/(1-c) * (I + DA)
-* T = (1/s)I
Répétition de la prof :
• Si l’élasticité de l’investissement par rapport au taux d’intérêt (b) est faible, les
variations de i auront peut d’effet sur l’investissement (et donc sur Y). • Par ailleurs,
l’effet multiplicateur de l’investissement sur le revenu est d’autant plus faible que la
propension à épargner (s) est forte.
.
Interprétation de la position de IS
Qu’est ce qui détermine la position de IS : L’ordonnée à l’origine : -DA/b sachant que b
est fixe, et DA c’est la demande autonome (en rouge) : C’est tout ce qui ne dépend ni du
revenu ni du taux d’intérêt, ici c’est C0 et G mais on pourrait avoir d’autres choses.
Y = C + I + G = cY + C0 + bi + G
Si j’augmente DA, et je ne peux pas changer le taux d’intérêt, mon revenu va forcément
augmenter, ma droite IS se déplace vers la droite. Qu’est ce qui m’indique de combien
elle va se déplacer, l’impact d’une augmentation des dépenses publiques sur le revenu
? C’est le multiplicateur, il va nous dire si cette augmentation sera important ou pas.
Il est très important de savoir qu’est ce qui fait bouger en position et en pente la droite
• i est endogène
• Y est exogène
• LM est croissante
L’équilibre sur le marché de la monnaie c’est d’un côté l’offre de monnaie décidé par
la banque centrale M barre / P, et la demande de monnaie qui est déterminée par 2
choses, L1(Y) et L2(i). L’équilibre c’est quand j’égalise l’offre et la demande.
Cette fois, sur le marché de la monnaie, c’est i qui est endogène, et la variable Y
est la variable exogène puisqu’elle est déterminée sur le marché des biens et
services. On va essayer de comprendre comment le taux d’intérêt va bouger si le
revenu évolu.
Important : Si je fais augmenter Y, la demande de monnaie pour motif de transaction
augmente (on veut acheter + de biens), sachant que l’offre de monnaie ne bouge pas,
pour que cette équation soit toujours vraie, L2(i) doit diminuer, donc la demande de
monnaie pour motif de spéculation doit diminuer, ça veut dire que le taux d’intérêt
augmente. Donc j’ai une relation positive entre le revenu et le taux d’intérêt, ça veut dire
que LM est croissante.
• L’équilibre entre l’offre et la demande (L1 + L2) n’est possible que si L2 diminue,
’
hi = M / P – gY i =( M / P)/h - (g/h)Y di g
On met i d’un côté et Y de l’autre, on cherche la relation qui existe si Y évolu, comment
va évoluer le taux d’intérêt donc on calcul la dérivée di/dY = g/h > 0 ; g est positif, et h
est négatif, donc –g/h c’est positif. On a bien une relation positive entre le taux d’intérêt
et le revenu.
Interprétation de la pente de LM
Sur le marché de la monnaie, je peux observer une certaine variation de Y qui vient du
marché des biens et services : si la pente est faible, j’aurais un faible impact sur le taux
d’intérêt, si la pente est forte j’aurais un fort impact sur le taux d’intérêt.
La pente dépend de l’ordonnée à l’origine : -g/h : Si l’élasticité de la demande de monnaie
par rapport au revenu (g) est fort, ça veut dire qu’une variation de Y entrainera une forte
variation de i. Si l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d’intérêt (h)
est forte, variation de Y entraine une variation de i faible.
Répétition propre prof : Si l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au revenu
(g) est forte, les variations du revenu entrainent de fortes variation de la demande de
monnaie et donc du taux d’intérêt. La réaction du taux d’intérêt est d’autant plus forte
que l’élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d’intérêt (h) est faible.
Interprétation de la position de LM
Le fait que les classiques et les Keynésiens ne soient pas d’accord sur la monnaie vient
du fait que chez les classiques il n’y a que la première partie, chez les keynésiens il y a
ça. Chez les classiques le h vaut 0, chez les keynésiens il prend une valeur. Donc c’est
bien sur le débat sur la monnaie, il vient de la valeur de l’indicateur de l’élasticité de la
demande de monnaie par rapport à i.
On a 3 phases :
• Un seul point pour qu’il y ai l’équilibre sur le marché des biens et services, et sur le
marché de la monnaie. J’ai plusieurs équilibres sur le marché des biens et services,
plein d’équilibres sur le marché de la monnaie, mais il y a un seul point qui équilibre les
deux marchés en même temps, le point E.
• Si on est pas à l’équilibre, que faire ?
o Si je suis sur la droite IS je suis à l’équilibre des biens et services
o Si on est au nord est de la droite IS (D et C). L’offre est trop grande par rapport à
la demande (Offre Excédentaire de Bien) du marché des biens et services.
Cette fois, l’offre
Ce graphique est important pour pouvoir savoir si mon économie ne se trouve pas au point d’équilibre,
qu’est - ce que je dois faire ?
Il faut qu’on soit capable d’avoir le même raisonnement sur une politique budgétaire
restrictive ; c.- à-d. de passer de IS2 à IS1.
• Une politique budgétaire expansionniste : Baisser les impôts, augmenter les
dépenses publiques.Ca déplace IS vers la droite. Dans l’équation de IS, si
j’augmente G, on augmente l’ordonnée à l’origine, et on ne touche pas le
coefficient directeur.
• L’importance du changement c’est le multiplicateur.
• Je suis à Y1, i1. Si le taux d’intérêt ne change pas, j’ai augmenté les dépenses
publiques, ça augmente Y, ça augmente C, donc ça re augmente Y (effet
multiplicateur), j’arrive à Y3, i1, mais en augmentant le revenu, je fais augmenter
la demande de monnaie de transaction (Mo = L1(Y) + L2(I) ), la demande de
spéculation va baisser, et donc le taux d’intérêt va augmenter, donc sur le marché
des biens et services ça fait baisser l’investissement, donc ça fait baisser un peu
le revenu. On revient à Y2,i2. Globalement
• un multiplicateur élevé,
• Que ma demande de monnaie soit peu élastique aux taux d’intérêt : besoin d’une forte baisse
du taux d’intérêt pour que les agents acceptent d’absorber cette nouvelle monnaie. (effet
de M0 à L2)
• Il faut que ce changement du taux d’intérêt ai un impact très fort sur l’I, donc une forte
élasticité de l’investissement au taux d’intérêt.
• Il faut que mon multiplicateur soit élevé pour avoir un gros impact sur le revenu.
• un multiplicateur élevé ;
Dans la logique Keynésienne, il est justifié de faire des politiques économiques par ce
qu’il n’y a aucune raison au départ pour que je sois au plein emploi des facteurs. Donc si
on prend une politique au départ Y*, au point A. On veut augmenter Y :
On peut prendre par un exemple, un chef d’état à la veille des élections qui veut se
faire ré élire, donc essaie de diminuer le chômage en dessous du niveau naturel.
• Politique monétaire :
♦ Je retourne à A.
En gros, les classiques disent que la politique monétaire n’a pas
d’impact. Une interprétation néoclassique de la politique budgétaire :
• Politique budgétaire
• Je suis au point A
Bibliographie