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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬

COURS D’ECONOMIE
Première Année préparatoire

Equipe pédagogique
Mr Mokrani Hamid
Mr Zekarri Mohamed
Mr Mesbah Abdelmadjid

Année universitaire 2021-2022

Objectifs
Donner aux étudiants des clés de lecture du fonctionnement global de l’économie en :
- leur fournissant les contenus nécessaires à la compréhension du fonctionnement de l’économie
(théories, mécanismes et systèmes d’interaction)
- leur faisant pratiquer les méthodes d’analyse et de discussion des systèmes complexes.

Programme
 Cours :
Le programme se divise en plusieurs parties qui feront l’objet d’une évaluation :
Une introduction générale à l’économie où il est question de préciser ce qu’est l’économie, les
méthodes de l’économie (la micro-économie et la macro-économie), rappel bref des courants de
pensée à l’origine de ces méthodes. Donner une première approche du fonctionnement de l’économie :
les agents et leurs fonctions, leurs interactions, le rôle du marché, les différentes articulations de
l’économie, la représentation de ce système. Les crises, les cycles économiques, etc.…l’accent sera
bien évidemment mis sur l’économie de marché.

 Travaux dirigés :
Des séances de TD de 1 heures 30 sur des thématiques ayant trait aux cours mais soutenues par
des réflexions sur des questions d’actualités (la crise, le budget de l’Etat, etc.…) ; des documents de
méthodologie seront mis à disposition des étudiants (pour la rédaction économique mais également
pour les travaux d’exposés).
Ces séances de TD seront organisées sur la base d’une lecture préalable d’articles qui seront discutés
et explicités en TD.

Sera consacrée aux questions concernant l’économie, les caractéristiques du système, le


fonctionnement, les acteurs, les différentes articulations économiques, enfin la mesure de l’activité
économique et une approche sur l’entreprise dans sa version structure organisée structurée en options
stratégiques ; Avec une revue consacrée aux différentes pensées économique ( l’école des
physiocrates, les mercantilistes ,les classiques , Karl Marx , les néoclassiques et la pensée keynésienne
qui fera l’objet d’un travail des étudiants et d’une communication durant le cours. Il est clair que ce cours
abordera ensuite toutes les questions liées aux modèles économiques avec ces variables et
mécanisme qui ont permis la construction de ces modèles ; notamment les modèles keynésien avec
comme corolaire tous les aspects liés aux concept de croissance économique, les crises et les
différentes fluctuations économiques

Programme séquentiel de Octobre 2021 à janvier 2022

Volume horaire Global :18h


Tableau des cadences hebdomadaires

Séances Dates semaine Intitulés


du au
Séance n°1 1° semaine Présentation du cours objet et problématique de
12.10.21 l’économie
Séance n°2 2°semaine Définition des termes utilisés en économie (agent
19.10.21 économiques, Besoins, biens etc.…) le circuit
économique enjeu et explication
Séance n°3 Suite 2°semaine Les principales articulations économiques et les
09.11.21 politiques économiques
Séance n°4 Suite 3°semaine Les opérations économiques et l’évaluation de
16.11.21 l’activité économique
Séance n°5 Suite 4°semaine Les agrégats et la mesure de l’activité économiques
Séance n°6 5°semaine Les différents types d’économie et la pensée
économiques

Introduction générale à l’économie


Contenu :
 Introduction générale à l’économie
 Objet de l’économie
 Définitions des termes utilisés en économie
 Application

L’objet de ces séances d’économie est de permettre aux étudiants de se familiariser avec les concepts,
de comprendre la logique économique et de l’apprécier en tant que science susceptible d’expliquer des
phénomènes particuliers concernant les relations qu’entretiennent les individus dans la manière de
chercher à obtenir un équilibre dans une nature complexe caractérisée par la rareté alors que les
besoins sont complexes aussi , nombreux et en perpétuel évolution.
L’économie comme discipline a été consacrée comme science des lors qu’elle s’est imposée comme
toute les sciences comme loi d’explication de phénomènes
Chaque science se justifie, des lors qu’elle a un objet d’étude et une méthode .On voit, par exemple, la
sociologie comme phénomène qui consiste à observer les hommes vivant dans la société et ou
l’équilibre reste le bien être. Pour cela, les lois explicatives s’articulent à trouver les équilibre afin que la
société soit dans des conditions parfaites : Pas de crime, pas de violences etc. .
De même, que pour la psychologie science, du comportement des individus, qui, elle, a pour objet de
mettre l’individu en équilibre, lorsqu’il est la proie de comportements violent ou incohérent.
Toutes les sciences, à partir de l’observation, vont déterminer les lois d’équilibre. S’agissant de
l’économie le fondement même de cette science s’articule autour d’une problématique s simple quelle
est la loi qui permette d’organiser l’ activité de telle manière à ce que chaque individu puisse satisfaire
ces besoins de manière qualitative et quantitative qui évoluent dans le temps et dans l’espace de
manière individuelle et collective. Science complexe des lors qu’il s’agisse de produire les biens et
services nécessaires pour satisfaire ces besoins .dans ce cours nous ne prendrons considération que
du système économique ou le marché est loi de régulation économique en effet le contexte historique a
fait que l’ensemble des pays ont adopté ce système comme porteur de prospérité .Que suggère-t-il ?
comme le construire ? Comment fonctionne-t-il ?quelles sont les différentes articulations économiques ?
Comment le mesure-t-on ? Le but de tout système est d’atteindre le développement concept qualitatif
qui signifie permettre aux individus de vivre dans le meilleur confort de vie et se mesure avec l IDH
indice de développement humains

Objet de l’économie politique :

Nous sommes tous impliqués dans la vie économique : en tant que consommateurs, nous engendrons
une demande, en tant qu’épargnants, nous permettons la formation d’investissements.
Pour que nous puissions être consommateurs et épargnants nous devons disposer de revenus qui à
leur tour peuvent être reversés que s’il y a une activité productrice
L’économie politique cherche à savoir comment les ressources productives sont affectées à la
production de biens et services qui satisfont au mieux les besoins présents et futurs individuels et
collectifs.

Les objectifs de la politique économique


Les objectifs de la politique économique sont les suivants :
 plein emploi meilleure stabilité des prix ;
 réduction équitable des revenus et des richesses.

Remarque :
En ce qui concerne les deux premiers objectifs, on constate dans de nombreux pays un chômage assez
élevé avec une hausse des prix .parfois ces deux objectifs s’exclus mutuellement.
En ce qui concerne l’objectif de la réduction équitable des revenus, la technique utilisée pour réduire les
inégalités des revenus et de richesse, sont celles de l’impôt progressif, le taux d’imposition s’accroissant
progressivement avec le revenu.

La problématique de l’économie politique


La problématique de l’économie politique résulte de deux constatations simples :
- Premièrement, les ressources productives sont rares.
- Deuxièmement, les besoins de l’homme sont nombreux. En plus si nous devions percevoir ces
besoins nous verrons qu’ils s’expriment de manière qualitative, quantitative, individuellement et
collectivement et évoluent dans le temps et dans l’espace.
Ces deux constatations conduisent automatiquement à un choix des besoins à satisfaire. Le critère
obtenu pour arbitrer ce choix est le suivant :
F meilleure satisfaction possible avec les ressources disponibles. Or cette satisfaction des
besoins exige également une réconciliation.
Renoncer à satisfaire certains besoins implique un coût que l’économiste appelle « le coût
d’opportunité ».

Exemple des coûts d’opportunités :


Si un étudiant voulait s’acheter une caméra et une encyclopédie et si la caméra est choisie, son coût
d’opportunité entraîne donc un coût de renonciation à l’achat de l’encyclopédie.
La consommation d’un ensemble de biens peut-être réduite pour faire face à l’épargne qui permet
d’augmenter la consommation future et le coût d’opportunité de l’épargne est donnée par la
renonciation à la consommation immédiate.

Pour un individu, trois données interviennent pour établir ses choix :


1. son revenu (salaire)
2. le prix des biens
3. ses goûts et ses préférences.
Compte tenu de ces données, l’individu établit son choix entre plusieurs biens et décide de leur
consommation future ou immédiate.

La question est de savoir quel est le système qui puisse répondre à cette préoccupation
majeure : de mettre en adaptation les besoins tels que nous les avions exprimés avec les biens et
services (qu’il faut produire en raison de leur rareté) ?
La solution n’est pas du tout évidente, il faut penser ce système, et surtout l’ériger en loi susceptible de
créer les conditions optimales permettant aux individus de pouvoir être en capacité perpétuelle d’avoir
les moyens de satisfaire leurs besoins.

En d’autre terme si nous pensons que la science est le seul moyen de comprendre les
phénomènes (comme toutes les sciences d’ailleurs, la physique, la chimie, la psychologie, la sociologie
etc.….) alors quelle est cette science qui puisse nous dégager une loi susceptible de traduite l’équilibre
entre les besoins et la production de biens et services nécessaire pour les couvrir.
Nous retenons que toute science se caractérise par son objet et sa méthode : ce qui est
commun à toutes les sciences c’est la méthode qui est l’observation d’un phénomène. Mais ce qui les
distingue c’est l’objet du phénomène observé. Dans notre cas, il est clair que ce sont d’une part les
besoins telles que nous avions exprimés et, d’autre part la production de biens et services qui seront le
centre de notre préoccupation.
Nous consacrerons d’ailleurs notre cours uniquement sur la pensée économique qui a retenu le marché
comme loi de régulation de l’économie (nous aborderons plus tard d’autres formes de pensées qui,
elles, ont retenu d’autres lois susceptibles de comprendre les phénomènes économiques).

Résumé
Presque toutes les ressources productives sont rares, ce qui signifie que l’humanité ne peut pas
satisfaire les besoins comme elle le souhaiterait. Pour cette raison, les choix doivent être faits parmi des
possibilités limitées car l’accroissement de la consommation d’un bien implique forcément une
diminution de la consommation d’un autre bien. L’économie politique étudie les différentes options qui
sont imposées par ce problème de ressources limitées à des entreprises et ménages et examine le
processus de décision à disposition de ces groupes qui est à la base de ce choix.

Définitions des termes utilisés en économie :

 Activité économique : c’est l’ensemble des efforts entrepris par les hommes pour satisfaire leurs
besoins, dans un environnement précis relativement pauvre et mal adapté.
 Besoin économique : est un besoin économique toute sensation d’insatisfaction qui ne peut être
effacée qu’au prix d’une activité d’un travail. Exemple : besoin d’alimentation, nous devons en
principe travailler pour obtenir les biens susceptibles de le satisfaire.
La notion de besoin économique est différente de la notion de besoin en général comme le
besoin économique est caractérisé par une certaine relativité dans le temps et dans l’espace.
F La relativité dans le temps des besoins : les besoins évoluent :
En fonction du degré de développement économique de la société.
En fonction des goûts des individus.
En fonction des possibilités technologiques nouvelles.
F La relativité dans l’espace des besoins : les besoins peuvent varier d’un sujet a un autre en
fonction des croyances, de la culture, de l’appartenance professionnelle ou sociale…..

 Biens : un bien est tout objet matériel ou immatériel et utile à satisfaire directement ou
indirectement un tel besoin.
F les biens naturels et produits :
- naturels : sources de matières premières, sites pittoresques, forêts, lacs…
- produits par l’homme : biens industriels, biens agricoles…..
F Les biens matériels et immatériels :
- immatériels : services, consultations chez un médecin, poste de télévision. Les biens et
services de consommation finale et les biens de production : - les biens et services de
consommation finale satisferont directement les besoins des consommateurs (pain, lait) – les
biens de production encore appelés biens indirects, biens d’équipements, biens
d’investissement aident à fabriquer des biens de consommation. Les biens finals : - les biens
finals de consommation seront utilisés en tant que tel, lors des actes de consommation. - Les
biens de productions infrastructure. Machine outillage…se trouveront utilisés dans le cadre
d’autre processus de production .ainsi, les biens de consommation et les biens de production
sont des biens finals l’un de consommation (briquet) l’autre d’investissement (tracteur).
F les biens intermédiaires : ils sont la totalité des produits bruts dont la transformation ou la
combinaison donnera lieu à un produit final de consommation ou d’investissement.
F un bien économique : est donc un bien rare. Il s’oppose à un bien libre tel que l’air et l’eau.

Chapitre 1 :Le circuit économique de base


Objet :
Permettre aux étudiants de percevoir l’importance des mouvements des flux dans un circuit. Afin de
pouvoir saisir les arrangements de les analyser et d’en prévenir les remèdes

Le circuit économique :

Approche macro-économique, typique de la vision Keynésienne.


Le circuit économique sert à représenter les principaux mouvements de la vie économique et à imaginer
les répercussions macro-économiques des décisions des politiques économiques.
Exemple : Si le gouvernement décide d'accroître les revenus de transferts (secondaires) alors les
ménages disposant de plus de moyens financiers peuvent davantage consommer et investir. Les
sociétés devant alors davantage produire et pour cela embaucher plus et donc distribuer davantage de
revenus du travail alors les ménages et les sociétés payeront plus d'impôts et donc les administrations
publiques ayant plus de moyens pourront davantage redistribuer/subventionner. Les ménages, grâce à
leur revenu plus important pourront placer plus d'argent ou rembourser plus vite ce qu'ils doivent, ce qui
enrichira les institutions de crédit

F C’est un schéma représentant l’ensemble des phases de l’activité économique, qui forment un
mouvement continu et répété. Ils représentent les différents flux et les relations qui s’établissent
entre eux.

Notion de flux :
L’analyse économique désigne par flux les biens, la monnaie ou plus généralement toute en faisant
l’objet d’un déplacement au cours d’une certaine période d’un groupe économique à un autre.

Deux types de flux peuvent être distingués.


 les flux matériels : qui représentent tous les biens produits par les entreprises et acquis par les
ménages et autres institutions.
 les flux monétaires : tels que le paiement d’intérêt, de salaires, octroi de crédits, transferts
sociaux etc.… ce sont les flux essentiels.

Le circuit économique simplifié :


Une économie à deux agents : entreprises et ménages.

Hypothèses :
Les ménages consomment tout leur revenu.
Les entreprises exercent sous forme de revenus la totalité de leur production.

SCHEMA DU CIRCUIT ECONOMIQUE SIMPLIFIE


prêt
Institutions
Financières
éparg
ne
Marché emprunt
financier

épargne

travail Marché travail


du travail
salaires salaires

exportation
Ménages Entreprises s Extérieur

importation
dépenses Marché recettes
s
des biens
de
achat de biens et consomma vente de biens et
services tion services
impôts,
taxes
Subventions, achats,
salaires…
vente de achat
biens et d’investisse
services mMENTent
Marché
des biens
ÉTAT de
productio
n
Le circuit des échanges peut être appréhendé sous deux optiques différentes : celle de la production et
celle du revenu.
L’optique production ou produit ne prend en considération que les flux réels. Production (offre de biens
et services) = valeur des facteurs (offre de facteurs).
L’optique revenu ne prend en considération que les flux monétaires.
(Ce circuit est simplifié et ne fait pas figurer tous les marchés.
Remarque :

Tout circuit économique est nécessairement équilibré, mais il faudra toutefois noter que cet équilibre est
une notion idéale. Aussi l’objet de l’analyse macroéconomique est celui de décrire les symptômes des
dérèglements des systèmes économiques et d’analyser ces dérèglements pour en prévoir les remèdes,
et rétablir l’équilibre.
Le circuit économique dynamique dans son environnement
Les normes qui s’imposent au circuit
Normal
PN Légal
Illégitime Légitime
PR DH

Illégal

Secteurs : primaire secondaire tertiaire Quaternaire

Ménages S
Entreprises P Sphère de la production
Etat T

F(K,L,&)=Y
FLUX MONETAIRE FLUX REEL

Biens non marchands ou collectifs


MARCHES T Budget de l’Etat G
Fiscalité Ord Dépense de Fonct
C+S Fiscalité petr Dépense d’Equip

Biens Marchands destinés au marché


MBC MBE MRN&MP MT MFin MB&TeC MP
Exportation Balance commerciale
Importation Exp X Imp M

Sphère de l’utilisation des biens.


ou Consommation

C+ I

Explication du circuit
Le circuit économique résulte du processus historique qui lui a donné naissance il est le prolongement de faits
historiques depuis que l’économie est devenue une discipline la consacrant comme science. Ce circuit en fait
représente la façon dont l’économie fonctionne avec comme corolaire les agents économiques comme acteurs de
ce système et le marché comme loi de régulation économique .Ce circuit répond à la problématique suivante
comment organiser l’activité économique pour que l’ensemble des individus puissent vivre dans un confort de
vie optimal c'est-à-dire chaque individu puisse disposer du bien ou du service objet de ces besoins sachant que
les biens et services sont rares et qu’il faille les produire. L’acte constitutif de ce système reste, donc la
production, comme activité combinant centrale, dont le but est de trouver la forme combinatoire optimale F(K,L
&)entre le travail de l’homme et les moyens de production . C’est ce qu’on appellera capital ainsi cette fonction
de production traduirait donc cette combinaison entre le facteur travail L et le facteur capital K ainsi on aura une
Fonction de production que nous allons faire apparaitre dans le circuit comme suit et qui serait la première étape
de la construction de ce circuit.
1° étape du circuit

K facteur capital
L facteur travail
& coefficient de combinaison du capital et du travail

F (K,L,&)

Cette activité de production apparu comme la première activité de l’homme comme une lutte contre la nature
pour y soustraire les biens dont il a besoin cette activité a bien évolue dans le temps actuellement cette activité
renvoie aux secteurs d’activité ou elle s’exerce .c’est ainsi que l’économie en évoluant a successivement mis en
évidence des secteurs d’activité
Les secteurs d’activités
On distingue ainsi quatre grands secteurs d’activité
1 le secteur primaire qui est le secteur de l’extraction des biens et des ressources naturelles
2 le secteur secondaire secteur de la transformation des produits du secteur primaire
3 le secteur tertiaire secteur essentiel des services ‘ restauration banque etc..=
4 le secteur quaternaire secteur de l’innovation de la recherche développement
2° étape
Secteurs : primaire secondaire tertiaire Quaternaire

F(K,L,&)=Y

On voit de nos jours que tous les secteurs participent à l’activité dans des proportions différentes
Ainsi dans les pays développe la contribution des secteurs dans la production des biens et des services apparait
comme suit

A :Pays développés

Secteurs Primaire secondaire Tertiaire quaternaire

pourcentage 5 a10 % 10à 20% 20 à 60% 10à 20%

B : Pays sous développés

Secteurs Primaire secondaire Tertiaire quaternaire

pourcentage 20 à 30% 10 à 20% 20 à 40 1 à 5%

On peut ainsi interroger les systèmes économique, en observant les choix combinatoires de leurs activités
productives ainsi est-il plus rationnel de produire et vendre son pétrole ? ressource, qui provient du secteur
primaires quand on sait que celui-ci subit les conjonctures économiques et que le baril (près de 160 litres ) est
vendu à moins de 50 dollars ,ou alors faut-il le transformer en essence dans le secteur secondaire et le vendre à
près de 1, 5 dollars le litre. On remarque que lorsque le prix du pétrole augmente et baisse, le prix de l’essence
reste tel quel .ce sont ces choix qui dictent les décisions rationnels on évoque ici les aspect de combinaison
productives avec, comme corolaire les couts d’opportunités
Exemple
On dispose d’un tableau relatif aux différentes combinaisons productives entre des assiettes et portables comme
suit

Assiettes
100.000 A

80.000 B

60.000 C

40.000 D

20.000 E

0 O F
100 175 225 260 275 portables

Les points ABDEF représentent les différentes combinaisons productives de portables et d’assiettes
Chaque combinaison productive correspond à un choix, compte tenu des contraintes (ressources limitées, de
l’environnement et des objectifs des gouvernements)
1° usage : Production alternative A ici toutes les ressources sont consacrées à la production de d’assiettes
2° usage Production alternative F ici toutes les ressources ont consacrées à la production de portables
3° usage Production combinée entre A et F par exemple DCDE
Si les ressources sont bien utilisées, l’augmentation de la production de l’un ou des deux biens exige une
réduction de la production de l’autre bien
Chaque combinaison productive obéit à un impératif économique, le passage d’une combinaison à une autre
génère des coûts d’opportunités.
Représentation de la courbe AF
La courbe AF exprime toutes les combinaisons possibles de production entre les portables et les assiettes qui
utilisent les capacités maximum des ressources productives rares
AF est appelée la frontière des possibilités de production entre la production possible et la production impossible
compte tenu des ressources productives rares

Représentation de la surface OAF

La courbe OAF partage le plan en deux surfaces la surface OAF et la surface extérieure ; OA exprime les
quantités que l’on peut produire de 0à100.000assiettes OF exprime les quantités que l’on peut produire de
0à100 portables

Tableau des combinaisons productives


Combinaison Assiettes portables Variations assiettes Variations
productives portables
A 100.000 0 /// ///
B 80.000 100 -20.000 =100
C 60.000 175 -20.000 +75
D 40.000 225 -20.000 +55
E 20.000 260 -20.000 +35
F 0 275 -20.000 +15

Tableau des coûts d’opportunités

Combinaison assiettes Renonciation portable portables Renonciation assiettes


productive En milliers
A 100.000 275-0=275 0. 100 -100=0
B 80.000 275-100=175 100 100.-80=20
C 60.000 275-175=100 175 100-60==40
D 40.000 275-225=50 225 100-40=60
E 20.000 275-260=15 260 100-20=80
F 0 275-275=0 275 100-0=100

3°phase de la construction du circuit


De plus en plus avec la mondialisation et devant l’insécurité qui menace la place surtout en matière d’utilisation
de ressources l’activité production est soumise désormais au système de normalisation ainsi nous ferons
apparaitre dans le circuit ce qui est aujourd’hui au centre de la compréhension de la norme

Normal
PN Légal

Illégitime Légitime
PR DH

Illégal

La première partie des normes se trouves dans les trois éléments qui la consacrent
PN protection de la nature
PR La préservation des ressources
DH les droits de l’homme
Désormais un ensemble important de pays a ratifié ces accords qui portent sur le respect des lois régissant la
protection de la nature, la préservation des ressources et les droits de l’homme.
En effet, de nombreuses entreprises ont eu recours à des pratiques violentes contre la nature et les hommes dans
leurs activité économiques : Pollution, pèches massives et surexploitation des terres de fortes etc. et non-respect
des droits de l’homme ou les règles élémentaires des respect de l’homme ne sont pas observées travail des
enfants surexploitation du travail de l’homme discrimination etc…..
4° étapes du circuit
L’activité de production a eu donc a produire les biens et services qu’elle destine aux individus aussi bien ceux
de la nation considérée que pour les besoins des individus de l’extérieur à travers les exportations Exp mais de
l’extérieur nous utilisons une importation Imp production extérieure pour satisfaire les besoins des individus
de la nation à travers les

Biens Marchands destinés au marché

Exportation Balance commerciale


Importation Exp X Imp M

Ainsi cette production qui constitue le Flux réel va a travers les marchés que nous verrons se diriger vers la
sphère de l’utilisation des biens et services
Sphère de l’utilisation des biens.
ou Consommation
C+ I

Ici l’activité de production reste essentielle : Pour comprendre le circuit que nous interrogerons, pour savoir
comment les individus vont-ils accéder aux biens et services produits ,sachant que les besoins s’expriment de
manière qualitative , individuels , mais aussi de manière collectifs et qui évoluent dans le temps et l’espace .
C’est dire ,que ce système doit être général et adapté au mouvement du temps et de l’espace .C’est ainsi qu’est
née l’idée d’agents économiques .Cette idée d’agents, dont le précurseur est « François Quesnais »dans son
fameux tableau économique qui durant le 18 eme siècle a imaginé le premier tableau économique avec, comme
acteurs, trois classes sociales. Les propriétaires des terres, les fermiers et ce qu’il appelle la classe stérile,
C’est-à-dire les commerçant et les artisans .L’idée est de pouvoir créer les conditions pour donner aux individus
le pouvoir de décider dans le circuit c’est ainsi qu’est née l’idée d’agents économique en se référant à l’activité
économique c’est pourquoi cette notion d’agents économique est importante elle se définit comme suit :
« Est considéré agent économique tout individu ou groupe d’individus qui a une activité économique et qui en
contrepartie de cette activité a un revenu ainsi le facteur travail aura un salaire le facteur capital un profit ou
rémunération du capital ou rétribution de l’exploitation
Ainsi on appellera ménage les individus ou groupe d’individu qui aura un salaire S
On appellera entreprise les individus ou groupe d’individu qui ont une activité économique et qui en contrepartie
de cette activité auront un profit P
Se posera ainsi la grande question des besoins collectifs objet de notre cinquième étape de la construction du
circuit économique qu’on confiera à un agent économique et à qui on donnera un pouvoir qui sera constitué d’un
prélèvement sur les revenus des autres agents c'est-à-dire les salaires et les profits et qu’on appellera impôts et
ainsi cet agent sera appelé l’Etat qui se définira avec l’impôt I
ainsi chaque agent aura un pouvoir de décision avec son revu
l’état ne s’exprimera dans le circuit qu’avec l’impot I
Les ménages avec le salaire S
L’entreprise avec son profit P à ce sujet il est bon de préciser qu’on aura deux types d’entreprise, les
entreprises non financières celle qui produisent des biens et services et les entreprises financières celle qui
sont en relation avec la monnaie

Ménages S
Entreprises P Sphère de la production F(K,L &)
Etat T

Ainsi pour compléter le circuit dans sa sixième étapes on complétera le flux réel produit avec la production
non marchande que l état aura en charge à réaliser avec le budget de l état budget qui sera constitué de ressources
qui seront les impôts prélevés T et de la dépense G dans ce budget pour répondre aux besoins collectifs ( routes
infrastructure n hôpitaux éducation sécurité loisirs culture et…..)
6° étape du circuit

Biens non marchands ou collectifs


T Budget de l’Etat G
Fiscalité Ord Dépense de Fonct
Fiscalité petr Dépense d’Equip

En Algérie le budget de l état sera constitué des ressources a savoir la fiscalité ordinaire et de la fiscalité
pétrolière quant à la dépense elle sera articulé entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses
d »équipement la répartition de ce budget fait l’objet d’une lois de fiance adopté par le parlement ( élus du
peuple pour consacrer les secteurs prioritaires comme réponse aux exigences du peuple )
On aura ainsi un circuit en deux partie une partie droite constituée de flux réels ou physique c'est-à-dire des
quantités de biens et services et à gauche un flux monétaire constitue de la masse monétaire provenant des
revenus distribués comme contrepartie de l’activité
7° etapes
FLUX MONETAIRE FLUX REEL
Sphère de l’utilisation des biens.
ou Consommation
C +I
C consommation
I investissement ( acquisition d’équipements et de ressources pour l’entreprise

Ce flux monétaire et ce flux réel se croiseront dans les différents marchés car c’est la ou les agents économiques
se rencontrent pour prendre des décisions il y aura ainsi plusieurs marchés
MBC :Marche des biens de consommation( biens et services )
MBE :Marché des biens d’équipement
MMP : Marche des matières premières
MT : Marché du travail
Mfin : Marché Financier
MB&Tec : Marche des brevets de la technologie et du chiffre
MP marchés publics
S : salaires
P : profits
T :Impôts ( ressources de l’etat qui s expriment dans le budget de l Etat)
Exp : exportations
Imp :Importations
Ce circuit montre la façon dont les agents économiques prennent des décisions, les marchés tels qu’énumérés
constituent les centres de prises de décisions on voit que tout le système repose sur les marchés qui ,eux seuls,
consacrent cette capacité à mettre en adéquation les flux réels résultant de la production et les flux monétaires
générés par l’activité économique , le prix devient dés lors le leviers principal de régulation de l’activité
économique vecteur de l’idéal économique
Ainsi il faudra mettre en évidence que les revenus des agents économiques une partie seront destinés à leurs
dépenses immédiate sous forme de consommation C et l’autre partie qui sera consacrée à une consommation
future qu’on appellera épargne S et qui consacrera le caractère dynamique de l économie puisque cette épargne
aura un rôle important à jouer par qu’elle est destinée à l’investissement le rôle des banque et du marché
financier seront très important pour la constitution de cette épargne
Le circuit ainsi formalisé devrait etre le socle des politiques économiques lorsqu’il est dans une situation ou il ne
répond pas aux attentes des agents économiques cet aspect sera abordé dans le cours consacré aux différentes
articulations économiques

Ainsi au travers de ce circuit économique on retiendra les aspects suivants


 Production et consommation Investissement
 La production : F( k,l,&)
L’acte de production est un acte positif créateur. Il consiste à mettre en œuvre un certain nombre de
moyens en vue d’obtenir des biens économiques .les moyens mis en œuvres sont les facteurs de
production (facteur humain et facteur technique).
L’acte de production ne des biens économiques consommables et des biens de production (outils,
machines…) qui serviront à rendre plus rapide la fabrication d’autres biens.
L’acte de production comprend les opérations de transport des ressources économiques (brutes et
semi-finies).
En ce qui concerne la production de service purement immatériel (consultation chez un médecin ou
chez un avocat) un seul facteur entre en jeu, le travail.
 La consommation : C
L’acte de consommation est un acte négatif destructeur. Consumer, brûler, détruire. La consommation
est le négatif de la production.
F Définition de la consommation finale : c’est l’utilisation d’un bien économique en vue de la
satisfaction d’un besoin humain. La consommation justifie la production.

L’économie devient ainsi un jeu d’acteurs, ne sont donc concerné par l’activité économique que les
acteurs de l’économie qu’on appelle agents économiques.

 Les agents économiques.


Au sens de la comptabilité nationale, les agents économiques s'appellent des unités institutionnelles.
Elles sont autonomes dans leurs interventions dans la vie économique. (Centre de décision)
Ex : une petite entreprise = unité institutionnelle mais les gens qui y travaillent appartiennent à l'unité
mais ne sont pas des unités à part entière. L'ensemble de ces unités = secteur institutionnel. Ainsi
toutes les entreprises d'assurances sont autant d'unités que constituent le secteur des entreprise
d'assurance.

Il existe quatre familles d’agents :


1. Ménages : personnes physiques (célibataire, famille, ...) et certains groupements (pénitenciers,
monastères = ménages collectifs). Ils utilisent leurs revenus (salaires, intérêt , loyer...) pour
exercer leur fonction = consommation. Dans ce secteur, on place ainsi les entreprises
individuelles, même si leur fonction est de produire.
2. Les entreprises réparties en :
- Entreprises (non financière) : entreprise ayant choisi le cadre juridique de la société qu'elles
soient politiques ou privées > produire des biens et des services marchands dont la vente
constitue la principale source de ces revenus (en plus de la spéculation
- Institutions financières dont les Entreprises d'assurance Ensemble des assureurs, et des
mutuelles). Elles transforment les risques individuels en risque collectif : regroupe les
organismes du secteur bancaire, leur travail consiste à collecter l'épargne afin de la répartir en
fonction des besoins de financement de l'économie.
3. l’Administration :
- Administrations publiques : Etat, collectivités locales, et la sécurité sociale. Elles produisent des
biens et services non marchands et assurent une répartition plus équitable qu'avant des
richesses produites dans le pays (que la redistribution) ainsi elles prélèvent les impôts et
cotisations sociales et redistribuent des prestations sociales et différentes aides (bourse...)
- Administrations privées : Syndicats, partis politiques, associations, fondations, congrégation
religieuse etc. Elles produisent des services sans but lucratif, ressources constituées par les
cotisations de leurs membres, par des dons et par des subventions publiques.
4. Le reste du monde (extérieur) : rassemble les agents économiques extérieurs au territoire
national. ex : l'état étranger, entreprises étrangère, association du pays du Tiers Monde.

Ces différentes unités vont intervenir sur des marchés. En fait les marchés constituent les espaces ou
les décisions se prennent, chaque agent ne pouvant intervenir que par ce qui le caractérise, on a bien
perçu que ce qui différencie un agent d’un autre c est la nature de son revenu

 Les marchés

1. Marché du travail
a) Les intervenants : Ce sont les demandeurs d'emploi (offre de la force de travail = chômeurs) et
les offreurs d'emploi (demandeur de force de travail = employeurs).
b) Les lieux du marché : Multiplicité des lieux : Agence d’emploi, journaux, agences intérimaire...
etc.
c) Mouvements perpétuels : les nouvelle offres de travail dépendent des mouvements
démographiques, des désirs des travailleurs, et des niveaux de salaires proposés ; demande
permanente de force de travail dépendant de la croissance générale de l'économie, du
développement particulier de certaines branches économiques, des technologies de production
utilisées, des niveaux de salaires.

2. Marché de biens et services


 Biens de productions :
a) Les intervenants : Ce sont les entrepreneurs.
b) Les lieux du marché : Salon, foire, pub...
c) Mouvements perpétuels : Désir d'augmenter son efficacité, usure, augmentation du marché de
l'entreprise, accroître le marché de l'offreur, innovations technologiques...
 Biens de consommations :
a) Les intervenants : Ménages, français (grande distribution, petit commerce...)
b) Les lieux du marché : Boutiques, téléphone, catalogue...
c) Mouvements perpétuels : Fonction du goût, niveau de vie, augmentation des technologies...

3. Marché financier et des capitaux


 financier (bourse)
a) Entreprises qui vendent des titres mobiliers (action, obligation) è entreprises et ménages
b) Bourse
c) nouveaux pour les entreprises, placement
 monétaire (bancaire)
a) Banques, institutions de crédit = ménages, entreprises
b) Banques
c) Virement, chèques, emprunt, circulation de l'épargne.

4. Le marché des changes


C'est le marché sur lequel on achète et on vent des monnaies étrangères (=devises)
a) Entreprises qui exportent (pour changer devise en francs) & entreprises qui importent & des
particuliers (touristes)
b) Bureau de change, banques. Bourse (lorsqu'il y a pas suffisamment de devise on va sur le
marché d'échange... = la bourse)
c) Mouvements perpétuels :
> Toujours de + en + d'échange internationaux du fait de la mondialisation de l'économie.
> L'essentiel du mouvement du change aujourd'hui est lié à la spéculation. Spéculer = acheter quelque
chose à prix pour revendre à prix élevé, c'est faire de l'argent par la différence entre le prix d'achat et
le prix de vente d'un titre.

5. Marchés des biens d équipements


Les biens d'équipement, ou biens de production, représentent l'ensemble des biens acquis par les
unités résidentes (comprenez unités de production nationales) pour être utilisés pendant au moins un
an dans le processus de production. Ce sont les outils de travail, par exemple des machines, des
bâtiments, dont une société se dote.
Au niveau comptable, ils correspondent aux actifs de production acquis par une entreprise pour
produire durant au moins une année. Ils viennent en complément du capital productif déjà existant.
6. Marchés des ressources et matières premières :
Elle constituent de nos jours un enjeux économiques et politiques ( le petrole en est l illustration L’
Algérie est fortement dépendante de ces ressources pour l’agriculture par exemple les semences de
pommes de terre etc…..)

7. Marchés du travail : Il est le lieu idéal pour l’entreprise en quête de compétences, d’habilites de
qualifications,

8. Marchés de la technologie des brevets et du conseil : Ils contribuent à améliorer les


performances de l’entreprise et à l’innovation

9. Les marchés publics : Ils consacrent la performance des dépenses de l état en disposant des
produits et des services les plus performants à l’occasion des appels d’offres émis.

En schématisant l’activité économique, nous serions ainsi dans un espace où les marchés tels que cités
consacreront le lien entre ce qui caractérise l’activité économique à savoir l’activité de production et
l’activité de consommation
L’acte de consommation traduirait ainsi cette capacité des agents économique à disposer de moyens
pour s’assurer satisfaire leurs besoins en ayant acquis suffisamment de biens de services, moyens qui
seraient compris comme étant la contre partie de l’activité
Nous sommes ainsi dans un circuit économique qui mettrait en relation d’une part l’activité de
production de biens et services dont la destination serait double une pour satisfaire les besoins collectifs
des agents dans un cadre non marchand une autre individuelle mais dans un cadre marchand.
Il est clair que, le système économique, en tant que loi de régulation, devient complexe, Ainsi ,il est
demandé à chaque marché de contribuer à construire l’Idéal économique ..Les marchés constituent
les seuls lieux de prise de décisions des agents économiques.
De nombreuses questions restent ouvertes, bien évidement .La réalité malheureusement nous
interpelle souvent lorsque on interroge la situation économique actuelle marquée par de graves crises,
chômage, guerres avec enjeux d’intérêts économiques, appauvrissement de la population,
concentration des plus grosses richesses chez une minorité etccc

Chapitre 2 :Les principales articulations macro-économiques et les politiques économiques

Objectifs : permettre aux étudiants de percevoir les différentes situations et articulations macro-
économiques les désireuses et leurs conséquences sur l’activité économique mais aussi sociales
Le marché lieu de régulation a pour objectif de réaliser l’optimum économique
Plan du cours :

- L’équilibre économique
- Le déséquilibre économique et les conséquences

Introduction

Tous les produits circulent de plusieurs manières :


- du producteur au marché au consommateur (vente, achat)
- d’une wilaya à une wilaya
- d’une entreprise à une autre entreprise (input, output)
- d’un pays à un autre pays (export/ import)

Tous ces produits qui circulent ont une valeur qui se mesure par un prix
A chaque prix correspond une quantité de monnaie. A la somme totale des produits distribués
correspond une masse de monnaie qui exprime la valeur nominale.
Cette masse de monnaie circule dans un sens inverse de la circulation.

Equilibre, déséquilibre entre les flux réel et les flux monétaires :

L’équilibre économique est considéré comme une situation idéale vers laquelle toute économie tente de
s’approché le plus possible sans toutefois y parvenir parfaitement, et si elle y parviendrai ce serait à un
moment donnée du temps.
Pour atteindre l’équilibre économique il faudrait qu’il y ait l’égalité suivante :

Flux réel = Flux monétaire.


Cette situation est idéale le marché dans ce cas est performant et réalise quelque peu l’optimum
économique recherché
Le déséquilibre économique est considéré comme une situation réelle plus fréquente dans laquelle
toute économie concernée tente de se rapprocher le plus possible de l’équilibre.
Il existe deux cas possibles de déséquilibre :

1° cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par un flux monétaire supérieure au
flux réel :
Flux Réel < Flux monétaire
Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute économie est plus
importante que la masse de produits.
La masse monétaire > la masse des produit.
Cela s’explique aussi par le fait que des services ont été distribués et des profits gagnés sans contre
partie d’une production réelle de biens et de services. Ce déséquilibre du à une masse de monnaie plus
importante que la masse de produits est appelé : « inflation monétaire » se manifeste par une hausse
générale des prix. Les économies du tiers- monde subissent des inflations monétaires parce que le
volume de la production de biens et de services est faible masse que la masse de monnaie qui circule
est plus importante. C’est le cas de l’économie Algérienne ou le taux d’inflation monétaire est grimpant.
Officiellement, il est à 15% mais en réalité il est plus élevé.

Pour faire baisser le taux d’inflation monétaire donc faire baisser le niveau général des prix, deux
actions doivent être lancées en même temps par les services concernés :
faire baisser la masse monétaire en circulation en ne distribuant des salaires et des profits que s’il y a
contrepartie une production de bien et de services.
Augmenter la production et la productivité de biens et de services en valorisant le travail productif.

2éme cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par :

Flux monétaire < Flux réel :

Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute l’économie est moins
importante que la masse de produits.
(Fait que le volume des salaires distribués et des profits réalisés est au volume de biens et de service
produits).

Ce déséquilibre dû à une masse de produits plus importante que la masse de monnaie est
appelé : « sur production ». Pour éliminer le surplus de production, des mesures sont prises par les
entreprises :
exporter le surplus à condition d’avoir des débouchés et des marchés.
Détruire le surplus de production s’il n’y a pas de débouchés et de marchés solvables.

La destruction de tonnes de produits propres à la consommation peut scandaliser les consciences


lorsque des millions d’êtres humains sont sous alimentés et meurent de faim en Afrique, en Asie …

Malheureusement l’économie ne prend en considération dans ses statistiques que la demande solvable
et ne tient pas du tout compte des besoins vitaux de ces millions d’êtres humains menacés par la
famine.

Si le surplus de production n’est pas supprimé dans l’économie en question, les conséquences à
moyen et long terme seraient les suivantes :
- baisse du niveau général des prix
- baisse des profits
- baisse des investissements
- ralentissement de la croissance économique
- baisse de la création d’emplois et chômage
- crise sociale et récession avec menace de la paix sociale

Les économies industrialisées connaissent des crises de surproduction parceque la production de biens
et de services est importante tandis que la masse de monnaie en circulation qui correspond à des
pouvoirs d’achats est plus faible.

Si les flux réels sont formés par des quantités physiques de pouvoir d’achat.
En macroéconomie, les flux monétaires ont chacun un flux réel en contrepartie.

Exemple de flux réel et de son flux monétaire

Le salaire qui est un flux monétaires versé par les entreprises aux ménages et sa contrepartie réelle
dans l’apport de travail que les ménages fournissent aux entreprises (mesuré en nombre d’heures de
travail).
Les politiques économiques sont les solutions au système lorsqu’il s’agit d’agir sur des leviers pour
articuler l économie ainsi

Les Politiques économiques

1. définition :
Ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics, visant à l’aide de divers instruments,
à réguler l’économie d’un pays.

2. objectifs :
- Croissance
- Plein emploi
- Stabilité des prix
- Équilibre extérieur
- lutte contre l’inflation

Politique budgétaire : baisse des dépenses de l’état ou augmentation de pression fiscale Þ moins de
redistribution Þ moins de revenus Þ moins de demandes Þ moins d’inflation.
Politique de maîtrise des prix : - contrôle ou blocage des prix
- frein aux tarifs des services publics

Politique des revenus :


- limiter la progression des salaires
- assurer meilleure répartition de la richesse crées

Politique monétaire : contrôle de la quantité de monnaie en circulation :


- par les taux d’intérêt
- par les taux de change
- lutte contre le chômage

1. Traitement économique

Politique de relance de la croissance (Keynes)


- redistribution de revenus
- baisse du taux d’intérêt
- exonérations fiscales, aides divers aux entreprises (création d’emplois,
- exportation….)

Politique de l’emploi
- encourager la création des postes
- améliorer la compétitivité des entreprises
- éviter les licenciements
- encourager la formation
- réguler le marché du travail

2. Traitement social :
- indemniser le chômage
- réduire la population active
Les politiques économiques
A Les objectifs et les instruments des politiques économiques

A/ Pourquoi mettre en œuvre des politiques économiques ?

La politique économique est un ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs
publics et visant à atteindre des objectifs à l’aide de divers instruments, afin d’orienter
l’économie dans un sens souhaitable à plus ou moins long terme.

En 1989, l’économiste américain Richard Musgrave (1910-2007) identifie plus précisément


trois fonctions principales de l’État, chacune étant liée à certaines défaillances du marché
auxquelles peuvent remédier les politiques économiques :

– la fonction d’allocation des ressources (par exemple, prise en charge de certaines


productions comme les infrastructures ou les biens publics par l’État) ;

– la fonction de redistribution, pour corriger les inégalités générées par le marché ;

– la fonction de stabilisation, pour limiter les fluctuations de la conjoncture, inhérentes à


l’économie de marché.

B/ Quels sont les objectifs des politiques économiques ?

La politique économique poursuit divers objectifs : à court terme, objectifs de stabilisation de


la conjoncture, et à long terme, objectifs de croissance durable .Jan Tinbergen (1963)
distingue 04 grands objectifs à toutes politiques économiques
1 : la croissance de la production
2 :le plein emploi des facteurs de production
3 : la stabilité des prix
4 : L’équilibre extérieur
Ces 4 objectifs sont interdépendants deux à deux ( croissance soutenue et plein emploi ),
(équilibre de la balance des paiements et inflation ) en revanche la réalisation simultanée des
paires d’objectifs est difficile à réaliser .

Les principaux objectifs de la politique économique de court terme sont représentés dans
le « carré magique » proposé en 1971 par l’économiste britannique Nicholas Kaldor (1908-
1986) : plein emploi, stabilité des prix, équilibre de la balance extérieure, croissance. Ces
quatre objectifs paraissent difficiles à atteindre simultanément, d’où l’expression de « carré
magique ».

À long terme, la politique économique a pour finalité d’assurer une croissance durable (qui
ne dégrade pas la qualité de l’environnement) et de minimiser les inégalités sociales.

Le Carré magique de Kaldor


Croissance du PIB(%) A

Taux d’inflation(%) D B Balance des paiements(%)

Taux de chômage(%) C

Plus le carré est grand plus l’économie est performante

POLITIQUES ÉCONOMIQUES

Structurelles Conjoncturelles

sociales économiques

emploi, santé cc, indus, commerciale, agric, rech… monétaire[Keynes] budgétaire

B les instruments de la politiques économique

les instruments des politiques économiques sont ;

La politique conjoncturelle vise à agir à court terme sur les déséquilibres de la situation
économique, à l’aide d’instruments dans un cadre institutionnel donné. Elle englobe la
politique budgétaire, la politique monétaire, la politique de change, la politique des
revenus, la politique de l’emploi…

La politique structurelle vise à agir à long terme sur les caractéristiques fondamentales de
l’économique (fonctionnement du marché du travail, état de la concurrence, réglementation...)
pour améliorer les performances de l’économie.

Ces deux volets de politique économique sont complémentaires. L’efficacité d’une politique
conjoncturelle peut être renforcée grâce à des mesures structurelles (par exemple, la baisse de
la TVA dans le secteur de la restauration).

Par ailleurs, on peut entendre la politique économique au sens large et y inclure la politique
sociale. Celle-ci, définie comme l’ensemble des actions de l’État visant à agir sur la
situation sociale des individus, peut être utilisée à des fins économiques (exemple du RSA
étendu aux jeunes utilisé aussi comme mesure de relance conjoncturelle pour faire face à la
crise économique).

II- La politique conjoncturelle

A/ Qu’est-ce que la politique budgétaire ?

Les objectifs et les moyens de la politique budgétaire


L’intérêt des politiques conjoncturelles (Keynes)

CRISE (Krach)

Faillites, chômage, ↓ w

Baisse O Baisse D

Spirale déflationniste
(anticipations pessimistes
autoréalisatrices)

 Chômage partiel/total
 ↓ revenus du K (actions)
 ↓ revenus du L (suppression
heures sup’,…)

La politique budgétaire vise à agir à court terme sur la situation économique (emploi,
croissance, inflation, balance extérieure) par l’intermédiaire du budget de l’État, c’est-à-dire
les recettes fiscales (prélèvements obligatoires), les dépenses budgétaires et le solde
budgétaire.

Deux orientations principales peuvent être données à la politique budgétaire :

– une politique budgétaire de relance (ou politique expansionniste) qui vise une croissance
forte et le plein emploi (par exemple, les politiques économiques menées en 2009 en Europe
et aux États-Unis) ; dans ce cas, les moyens de la politique budgétaire sont la baisse des
impôts et/ou la hausse des dépenses publiques ;

– une politique budgétaire de rigueur qui vise à ralentir l’inflation et assainir les finances
publiques, par le biais d’une réduction des dépenses publiques et d’une hausse des
prélèvements obligatoires.

 Toute politique budgétaire expansionniste implique-t-elle nécessairement des déficits ?


Chapitre 3 :Les opérations économiques
Objectifs du cours : Il s’agit de donner à l’étudiant les éléments lui permettant de comprendre les
différentes opérations économique et surtout d’avoir à sa disposition les base du calcul économiques à
partir de ces opérations

Plan du cours :

- les opérations sur biens et services


- les opérations de répartitions
- les opérations financières

Les opérations économiques :

Les faits économiques élémentaires peuvent être regroupés en trois catégories :


- les opérations sur biens et services
- les opérations de répartition
- les opérations financières

3. Les opérations sur biens et services :


Il convient d’examiner la notion de biens et services avant d’étudier les opérations qui relèvent de cette
catégorie.

a) les biens économiques :


Définition :
Un bien économique est un moyen disponible existant en quantité relativement limitée, permettant de
satisfaire un besoin individuel ou collectif ; trois conditions caractérisent, par conséquent un bien
économique :
- l’existence d’un besoin humain
- la disponibilité du bien
- la rareté des biens disponibles

b) classification des biens économiques :


On distingue, en premier lieu, les biens proprement dits et les services ou biens immatériels. Les biens
matériels se décomposent en biens directs et biens indirects.
- biens directs ou de consommation finale, se sont des biens qui peuvent satisfaire, directement
les besoins des agents économiques, par usure ou par destruction. (Biens non durables et
tangibles et biens durables)
- biens indirects ou bien de production, il se répartissent en :
- bien de consommation intermédiaire
- bien d’équipement (se sont des biens durables pouvant être utilisés plusieurs fois à la
fabrication d’autres biens).
- les services, se sont les produits des activités des activités relevant du secteur tertiaire.

Nature des opérations sur biens et services


L’activité économique est caractérisée par deux fonctions essentielles : la production et la
consommation, il apparaît, cependant entre ces deux grandes fonctions une transaction intermédiaire
qu’on appelle la distribution.
La production, qui émet un flux de bien est également génératrice d’un flux de revenus, représentant la
contrepartie de la participation de l’effort des agents économiques. De cette relation entre la production
et la consommation vont naître trois grandes fonctions articulées autours de :
- la distribution (flux entre la production et la consommation)
- la répartition (flux de revenus)
- les finances (émission, collecte et redistribution des instruments monétaires)
- la production : est destinée ainsi, à la consommation finale, aux investissements et à la
formation des stocks. En intégrant l’agent extérieur (les importations et les exportations) elle
s’écrit alors :
Production + importation = consommation finale + (investissement + formation de stock.)+Exportation

Les opérations de répartition :

Ces opérations concernent :


- la distribution des revenus alloués aux agents économiques qui ont participé à des opérations
de production et d'administrations (salaires, profits, traitement, intérêt….),
- les prélèvements d’impôts et de cotisations sociales
Les transferts représentant des versements effectués par l'Etat et les administrations à d'autres agents
dans un but économique et social (subventions, prestations sociales…..)

Les opérations financières :

Elles concernent :
- l’émission, par les systèmes bancaires de monnaie sous différentes formes (billet s de banques
etc…)
- La mise à disposition des agents économiques offreurs de capitaux monétaires, d'instruments
de placement émis par l’Etat, les collectivités locales et les entreprises ; Ces instruments
comprennent des titres à court termes (bourses des obligations et des actions)
- La redistribution des capitaux en dépôt auprès du système bancaire, sous forme de crédits à
courts, moyens et longs terme aux agents économiques L'or et les devises étrangères résultant
des relations économiques avec l'extérieur sont considérés comme des opérations financières

Chapitre 4 : Délimitations du champ de production et évaluation de l’activité économique


Plan du cours :

- Les secteurs de l’activité économique


- Les facteurs de production
- Notion de valeur ajoutée
- Notion de PIB de Revenu National et de Dépense Nationale

1/- délimitation du champ de l’économie :


1. définition :
Produire consiste à combiner les facteurs de production en vue de créer un bien ou un service propre à
satisfaire les besoins individuels ou collectifs.

Ainsi la transformation d’un minerai en métal est un acte de production mais aussi la commercialisation
d’un produit en fonction des diverses « techniques de vente » constitue un acte de production.

De ce fait la production peut se définir comme étant l’ensemble des opérations qui concourent à mettre
des biens ou des services à la disposition du consommateur.

2. les secteurs de production :

Les progrès des sciences et des techniques de production ont conduit :


- à l’accroissement des variétés des biens et services mis à la disposition du
consommateur. Cette variété est encore accrue par la concurrence entre les
entreprises.
- A une division extrême des efforts de production pour un même bien.
Exp. La fabrication d’une automobile ou d’un poste de radio exige plusieurs centaines
d’opérations.

Il en résulte qu’on peut distinguer plusieurs secteurs dans l’activité de production.

La classification classique découpe toute l’économie et aussi la population active en trois grands
ensembles appelés secteurs :

2.1 secteur primaire : il inclut l’agriculture qui a pour objet l’exploitation du sol en vue d’obtenir des
produits végétaux ou animaux dont les autres constituent les matières premières de certaines
industries (minerais, pétrole…) lesquels révèlent des industries extractives).

Historiquement l’agriculture a été la première forme de production. Aujourd’hui la production


agricole représente une part élevée du revenu national de la plupart des nations.

2.2 Le secteur secondaire : il regroupe tout ce qui a trait à l’industrie à l’exception des industries
extractives déjà rattachées au secteur primaire.

2.3 Le secteur tertiaire : il contient toutes les autres activités économiques qui à titre principal les
activités commerciales et les activités de service.

Cette division de l’économie et de la population active est proposée d’abord par :


FISCHER (économiste américain) puis reprise par : C. CLARK (économiste australien) et J.
FANASTIE (ingénieur et économiste français). Selon ces économistes les secteurs sont classés en
fonction de certains critères. Ainsi pour C.CLARK le secteur 1 se caractérise par l’extraction et une
faible productivité du travail ; le secteur 2 par la transformation et une très forte productivité du travail.
J. FOMATIE introduit un troisième critère qui est l’intensité du progrès technique, qui serait moyen
dans
. le secteur 1, très importante dans le secteur 2, faible ou nul dans le secteur 3. La mécanisation rapide
et poussée de l’agriculture, et l’événement de l’informatique a montré la faiblesse de ces
classifications.

3 / divers facteurs de production :

Les facteurs de production sont les éléments économiques et techniques qui concourent à la production
des biens et services

Les facteurs de production sont généralement classés dans quatre grandes catégories :
Le capital, le travail de l’homme, les facteurs naturels (terres agricoles, minerais, énergie) et autres
facteurs (progrès technique).

Le processus de production et ses résultats peut se présenter comme suit :

Facteurs de
Production output
Ou inputs flux matériel

Biens
Biens
matériels

Ressources
naturelles
Travail

Capital

Autres
facteurs
Production
Revenus

services

De consommation
Flux monétaire

De production
1. travail :
Il représente l’activité rationnelle de l’homme dont le but de produire, transformer les richesses,
concevoir la façon de le faire.
Le travail se présente sous forme manuelle, c’est le travail d’exécution, de réalisation directe du
processus de production.

Il y a aussi le travail intellectuel, c’est le travail de conception, de création, de prévision.


En économie, la distinction est faite entre le travail productif et le travail improductif.
Ainsi de toute ce qui précède nous verrons ce que signifie évaluer l’activité économique cela
renvoie aux opérations économiques
L’économie produit on mesure cette activité Production cette production génère un revenu on
mesure ce Revenu ce revenu est dépense on mesure cette Dépense
La production comme nous le verrons de mesureras sous trois optiques car elle est au coeur de
l’activité économique
Optique production à travers cette notion de valeur ajoutée
Optique revenu il s agit ici des revenus versés par les unités résidentes
Optique dépense en y intégrant l’extérieur qui s’exprimera avec une dépense extérieure et une
production extérieure qui consacrera les importations
De touts cela nous utiliserons cette notion d’agrégats dans le langage économique comme élément
de mesure des opérations économiques
Opérations économiques Agrégats
Production Produits intérieur brut
Revenu Revenu National
Dépense Dépense nationale

S’agissant du produit intérieur brut on dit produit car il s’agit de l’ensemble des riches produites au
cours d’une année biens matières et service on dit intérieur car cela ne concerne que les agents
intérieur c'est-à-dire les agents résidents ceux qui sont en activité et présente de manière durable
dans l’économie d’un pays on parle ici d’unités résidentes on dit brut car on comptabilise les
richesses créées on parle de valeur ajoutée on ne retire pas les amortissements

Evaluation de la production nationale :


La production nationale se définit comme l’ensemble des biens et des services utilisables produits
par la nation
La production nationale est donc mesurée par la valeur des produits obtenus au cours d’une année.
L’évaluation est faite au prix du marché.
L’agrégat qui mesure aujourd’hui la production nationale est le produit intérieur brut, il remplace la
production intérieure brut qui constituait le principal agrégat de l’ancien système de comptabilité
nationale.
La P.I.B permet d’évaluer la valeur des biens et services issus de la production nationale au cours
d’une période données (l’année)
Le PIB se rattache étroitement à la notion de valeur ajoutée

Définition de la valeur ajoutée


La valeur ajoutée pour une entreprise pendant une période donnée c’est la différence entre la
valeur des biens et services produits et la valeur des biens utilisés au cours du processus de
production
La valeur ajoutée de l’économie peut se calculer de deux manières :

Production totale - consommation intermédiaire = somme des valeurs ajoutées

Définition de la consommation intermédiaire


C’est la consommation de bien et services qui sont déduits ou transformés lors du processus de
production pour être revendus sous une autre forme.
La consommation intermédiaire se fait par les entreprises. Elle implique une augmentation de la
production.

Le calcul de la valeur ajoutée permet de mesurer la contribution économique réelle des entreprises.

Le PIB nous permet d’évaluer la totalité de l’effort productif d’une nation pour cela il suffit
d’additionner les efforts productifs de l’ensemble des agents économiques résidents (rattachés de
manière durable à l’économie nationale) d’un pays. Que ceux-ci réalisent une production
marchande ou non marchande
Cette somme s’appelle le produit intérieur brut

Produit intérieur brut total = produit intérieure brut marchand + produit intérieur brut non
marchand.

1. évaluation de la production non marchande


La production non marchande ne donne pas lieu à un prix de vente sur le marché comment, alors
calculer sa valeur. Si nous prenons le cas de l’institut national de commerce on mesure sa production
par la valeur des services qu’il rend à partir des coûts de gestion (rémunération, charges sociales, etc.
….)

2. calcul du produit intérieur brut marchand


La valeur de la production peut être calculée de trois manières différentes
Il est élaboré à partir de valeurs ajoutées des agents économiques résidents
A partir des emplois finales : c’est l’optique dépenses
A partir des revenus engendrés par la production c’est l’optique revenu

Calcul du PIB à partir des valeurs ajoutées

PIB au prix du marché = valeurs ajoutées des agents économiques


+
Taxes sur les valeurs ajoutées
+
Droits de douanes sur les produits importés
-subvention

Remarques : l’agrégat production intérieur brut est égal à la valeur des seuls agents économiques
entreprise et ménages avec le PIB de producteurs est élargie aux administrations publiques et privées
et aux institutions financières.
Calcul du PIB à partir des emplois finals des biens et services :

PIB au prix du marché = consommation finale sur le territoire économique


+
Investissement ou formation brute de capital =(formation brute du fixe + variation des stocks)
+
Exportation
-
Importation

Cette relation traduit l’égalité des ressources et emplois des biens et services.

Calcul du PIB à partir des revenus :

PIB = rémunération des salariés versées par les unités résidentes S


+
Excédents bruts d’exploitation ou profit P
+
Impôts liés à la production et à l’importation versée aux administrations publiques diminués des
subventions exploitation I

Notion de revenu national :

On distingue deux types de revenus : ceux résultant de la fourniture d’un travail et ceux provenant de la
propriété (intérêt, loger etc. …)
Si nous prenons l’exemple des travailleurs frontaliers qui résident en Algérie et travaillant en Tunisie ou
au Maroc pour des entreprises étrangères et inversement le cas de travaillants tunisien franchissant la
frontière pour venir travailler pour des entreprise algériennes.

Unité de production résidente

Salaires versés

Reste reste
Du algériens tunisiens du
Monde monde

Salaire reçus par les unités


Résidentes

Salaires versés aux résidents = salaires versés par les unités résidentes
+
Salaires reçus des unités du reste du monde
-
Salaires versés aux unités du reste du monde
Revenu national :
C’est la somme des revenus perçus au cours d’une période données par les agents économiques.
Ces revenus sont classés en deux grandes catégories :
1. les revenus issus des facteurs de production, travail.
2. les revenus issus de la propriété et de l’activité de l’entreprise.

1. les revenus du travail :


- salaires et traitements des bruts
- cotisations sociales des employeurs
- sociale
2. les revenus de la propriété et de l’entreprise (intérêt…)

Algériens unités de production résidentes tunisiens


Salaires versées

Reste du monde reste du monde

Salaires salaires

Salaires reçus par les unités résidentes

Salaires versés aux résidents = salaires versés par les unités résidentes
+
Salaires reçus du reste du monde
-
Salaires versés au reste du monde

Un raisonnement identique peut être réalisé a propos des excédents d’exploitation qui font eux aussi
appel aux notions : excédents versés par les unités résidentes, excédents reçus du reste du monde,
excédents versés au reste du monde.
Notion de revenu national :

Peut être calculé de deux façons :


Revenu national brut = PIB – salaires excédents versés au reste du monde + salaires excédent reçus
du reste du monde.
Ou encore :
Salaires reçus par les unités résidentes + excédent reçus par les unités résidentes + impôts liées à la
production = RNB (au prix du marché)
Exemple :
revenus Versés par les unités résidents Versés aux Reçus par
total Au reste du Aux unités restes du Par les unités
monde résidents monde résidents
salaires
Revenu brut
d’exploitation
Impôts
total PIB Revenu
National
Revenu national brut au coût des facteurs :
On remarque que les prix de vente ou le marché étaient « toute taxe comprise ». si nous déduisons les
taxes, nous établissons alors le prix hors taxe qui correspond au coût des facteurs.
On peut donc écrire que :
Revenu national brut au prix du marché - impôts a la production
Toutes ces valeurs peuvent être calculées bruts ou nettes. Selon qu’elles comprennent ou
non les amortissements.
L’utilisation des revenus notion de dépenses nationales

L’effort productif évalué dans le PIB a donné lieu a une première distribution des revenus aux agents
qui participent a la production. Ensuite l’état est intervenu pour assurer des revenus aux personnes qui
ne participent pas à la production ou pour réaliser une justice sociale. Il a prélevé des impôts des
cotisations sur certaines catégories et a distribué des revenus à d’autres.
Que vont faire les divers agents des revenus ainsi perçus ?

1. notion de dépenses nationale.


a- l’utilisation des revenus.
On sait que les agents économique destinent leurs revenus en :
- consommations finales pour les ménages et les administrations.
- Investissements ou formation brut de capital qui regroupe la formation brut de capital
fixe (additions en bien d’équipement apportées au cours d’année au patrimoine d’un
agent économique et remplacement des biens d’équipement usés) et les variations
de stocks.

b- notion de Dépense nationale :

Nous appelons dépenses nationale brut la somme des consommations finales et de la formation brute
de capital fixe.
Exemple :
Dépense nationale
Consommation finale Revenu national
Formation brut de capital (dont la Solde des autres revenus
formation brute de capital fixe (+ ou
– la variation des stocks
Dépense nationale Dépense nationale

Ainsi l’ensemble de ces agrégats peuvent être calculés pour des comparaisons internationales de
manière nette aux couts des facteurs ou nettes et aux couts des facteurs
Agrégats net Aux couts des facteurs Net aux couts des
facteurs
PIB - amortissements - impôts - impôts
- amortissements

Revenu National - amortissements - impôts - impôts


- amortissements

Dépense Nationale - amortissements - impôts - impôts


- amortissements
Le Revenu National disponible quant à lui se calcule en déduisant les impôts directs

Chapitre 4 :Les courants de pensée économiques etles différents types d’économie

Objectifs : permettre à l’étudiant de se familiariser avec les mécanismes et articulations économiques,


de situer la position de chaque agent économique et apprécier l’importance de l’Etat en tant qu’agent
régulateur de l’activité économique et gardien des règles régissant le marché, mais aussi de
comprendre que l’économie actuelle n’est que la résultante d’un long processus économique fait de la
pensée économique à travers ses différents précurseurs . Il s’agit de donner à l’étudiant les éléments lui
permettant de comprendre les différentes écoles de la pensée économique les différentes approches
économiques qui consacrent celles d’aujourd’hui comme résultant d’un processus historique du
développement du concept .Au cours de sa courte histoire, l'économie a vu naître plusieurs courants
influençant successivement les attitudes des gouvernants par rapport à la "res économica".Toutes les
sciences font l'objet de crises souvent à l'origine de l'émergence de nouvelles voies de
recherche. Thomas Kuhn nous aide à comprendre comment s'effectue le passage d'un cadre de
pensée scientifique à un autre: l'observation permet de dégager des régularités, d'établir des lois puis
est établi un paradigme, cadre, modèle conceptuel, représentation théorique qui "définit les problèmes
et les méthodes "légitimes"pour décrire la réalité observée. Sont alors définis une vision et un langage
communs à ceux qui poursuivent les investigations. Puis des anomalies apparaissent que le paradigme
ne peut expliquer. Après un délai plus ou moins long il est admis que le paradigme est dépassé et que
l'édifice conceptuel ne tient plus. Un nouveau paradigme émerge, englobant généralement l'ancien et
permettant d'intégrer l'anomalie observée.

Plan du cours
La conception catastrophiste de la pensée économique
I. Le courant libéral
II. Le courant marxiste
III Le courant Keynésien

Les différents types d’économie :


- Économie stationnaire
- Économie dynamique
- Introduction de l’Etat et le budget de l’Etat
- Les politiques économiques

Introduction
La pensée économique est très ancienne puisqu’on peut la faire remonter d’Aristote et Platon. Pour ces
différents auteurs, la pensée économique n’est qu’un aspect de la morale et de la philosophie.
C’est surtout à partir du 18ème siècle que se développe la pensée économique moderne.
C’est un vaste labyrinthe dans lequel les courants et les sous courants sont nombreux.
Objectifs : faire ressortir les différences essentielles dans la manière d’appréhender les mécanismes
économiques en se référant à 3 axes fondamentaux :
La conception catastrophiste de la pensée économique

Si tel était le cas en Économie, nous aurions ce que Christian Stoffaës nomme "une conception
cumulative de la pensée", forme la plus communément représentée dans les manuels d'économie .

C. STOFFAES, op. cit., p. 260.

- Le courant libéral (économie de marché)


- Le courant marxiste (rupture avec économie de marché)
- Le courant Keynésien

I. Le courant libéral

C’est le plus ancien, il est apparut en France et en Grande Bretagne. Il regroupe un très vaste champ
de doctrine et de théorie dont les principes sont :
Primauté de l’individu
Intérêt personnel
Liberté de l’activité économique
Bienfaits de la concurrence
Ils font tous confiance aux mécanismes du marché et ils estiment que l’Etat ne doit pas trop intervenir
dans la vie économique.

A. Les physiocrates (fin du 17ème - 18ème)

Physiocratie signifie gouvernement de la nature. Les physiocrates sont des auteurs français dont le chef
de file est QUESNAY.
Ce sont des auteurs qui ont estimés que les sociétés sont régies par un ordre naturel voulu par dieu.
Pour eux l’économie est commandée par la nature donc seul la terre est source de richesse.
François QUESNAY a élaboré un tableau économique qui décrit la circulation des biens au sein de la
société (1ère approche macro-économique).
La société est divisée en 3 classes :

- Classe productive

- Classe des propriétaires


- Classe stérile (artisans, commerçant)

Objectif : montrer que la société fonctionne en harmonie c'est à dire que chaque classe a son rôle.
Il faut empêcher tous ce qui limite la circulation des biens et des richesses au sein de la société.
B. Les classiques

Ils sont considérés comme les véritables fondateurs de l’économie politique. Ils font tous l’apologie de
l’individualisme et du laisser faire.
ð Adam SMITH (1723 – 1790)
Il développe la fameuse théorie selon laquelle chaque individu est guidé par une « main invisible » qui
le pousse à agir selon son intérêt particulier et à contribuer à l’intérêt général.

«Donnez moi ce dont j’ai besoin et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même »
Il explique aussi comment le mécanisme des prix adapte automatiquement l’offre à la demande.
Offre qui augmente => Baisse des prix => Baisse de la Production
Demande qui augmente => Hausse des prix => Hausse de la Production
ð Jean Baptiste SAY (1767 – 1832)
Il met l’accent sur le rôle fondamental des chef d’entreprise et il présente la loi des débouchés : « les
produits s’échangent contre des produits ou encore l’offre crée sa propre demande »
Pour lui il ne peut y avoir de crise de surproduction si les échanges sont libres car le mécanisme des
prix permet aux entrepreneurs de savoir ce qui est désiré et donc ce qu’il faut produire.

ð David RICARDO (1772 – 1823)

Il a essayé de comprendre les échanges internationaux et il en a conclu l’intérêt de la spécialisation de


chaque pays.
« Le libre échange enrichit un pays en donnant à chacun le richesses d’autrui »

ð MALTHUS

Il a réfléchi sur la relation entre population et développement économique. Il a observé que les
richesses progressaient selon une progression arithmétique alors que la population progressait selon
une progression géométrique. Ceci est une vision pessimiste de la société.

C. Les néo-classiques

Ils prennent le relais à partir de la 2ème moitié du 19ème.

ð Valeras, Menger et Jiebons sont trois néo-classiques

Ils ont systématisé le principe hédoniste selon lequel chaque individu cherche à maximiser ses
satisfactions avec le moindre effort.
Le producteur a pour objectif de maximiser sa production avec un budget donné compte tenu de
chaque facteur de production et de leur substituabilité.
Le consommateur cherche, ave un budget donné, à obtenir le niveau de satisfaction le plus élevé
possible compte tenu des prix des biens.
Producteurs et consommateurs réagissent aux informations que leur donne le marché grâce aux prix.
En conséquence, l’Etat doit laisser le jeu de l’Offre et de la Demande fonctionner librement pour que la
flexibilité des prix réalise les ajustements.
Appliqué au marché du travail, ce mécanisme implique qu’en cas d’excédent de main d’œuvre
disponible la baisse des salaires évite le chômage.
Par la suite tout au long du 20ème siècle les économistes libéraux se sont surtout attachés à dénoncer
les méfais des interventions économiques et sociales de l’Etat.
L’Etat ne peut pas disposer de toutes les informations nécessaires pour agir correctement sur les
mécanismes économiques donc pour eux toute politique économique est vouée à l’échec.
Confier à l’Etat des responsabilités économiques c’est engager les hommes sur la route de la servitude.
Depuis 1945, divers courant néo-libéraux ont réagis aux diverses interventions de l’Etat.

Friedman, Lucas vont présenter des analyses selon lequel le poids excessif des dépenses publiques et
des prélèvements fiscaux affaibli le dynamisme économique.

Pour eux tous, il faut privatiser certains services publics, il faut supprimer le salaire minimum.
Les mesures préconisées par ces auteurs sont d’une ampleur variable selon les courants, certains sont
assez modérés alors que d’autres défendent des thèses radicales.
Ecole des choix publiques, l’école du capital humain, la nouvelle école classique,…
La nouvelle école classique est défavorable à toute politique conjoncturelle mais favorable à toute
politique structurelle dans le but de soutenir la croissance économique.

II. Le courant marxiste

Marx (1818 -1883)

C’est dans un contexte économique et sociale marqué par la classe ouvrière en Angleterre que Marx a
étudié le processus d’évolution du capitalisme.

La société est divisée en 2 classes :

- Classe capitaliste => bourgeoisie

- Classe ouvrière => force de travail, prolétaires

Principe d’exploitation des travailleurs : les capitalistes font travailler au-delà du nombre d’heures
nécessaires pour que le travailleur assure sa subsistance. Le supplément est appelé la plue value qui
constitue l’unique source de profit.

Ce fonctionnement comporte des contradictions.


A. Les contradictions
La concurrence et le progrès technique poussent les entrepreneurs à accumuler le capital technique et
à remplacer les hommes par les machines.
Or comme la force de travail est la seule source de profit.
Les capitalistes réagissent en augmentant le degré d’exploitation des travailleurs.
De plus, la concurrence élimine les producteurs les plus faibles qui vont donc rejoindre la catégorie des
prolétaires.
De plus, les travailleurs ne sont pas suffisamment payés pour acheter tous ce qu’ils produisent donc
crise de surproduction.
En conséquence les petits producteurs disparaissent et ce double processus de concentration d’une
part et de prolétarisation d’autre part rend progressivement l’écoulement de la production difficile.

De crise en crise le système capitaliste va s’effondrer du fait de la prise de pouvoir par le prolétariat et
l’expropriation des derniers procédant.
Le système devrait être remplacé par un système sans classe et sans propriétaire individuel appelé
donc le communiste.

Certains faits qu’il avait prévu se sont réalisés (crise de 1929, phénomène de concentration, difficulté
d’écoulement de la production)

Marx n’avait pas prévu le développement des interventions économiques de l’Etat. En conséquence il
existe une grande variété de courant marxiste qui se sont adaptés aux problèmes nouveaux.

On peut citer :

- Le capitalisme monopolistique d’Etat : Ce courant est caractérisé par l’interpénétration du secteur


privé et de l’action des gouvernements. Ce système a pour effet de restaurer le taux de profit des
entreprises en les déchargeant de certains coûts de la force de travail. On peut citer le néo-marxisme
qui s’intéresse au sous développement qui est crée par les firmes multi nationales et qui entraîne la
dépendance des pays en voie de développement, par rapport aux pays capitalistique.

III. Le courant Keynésien

Keynes (1883 – 1946)

ð Il prend le contre-pied des thèses classiques et néo-classique. Il va faire une analyse macro-
économique.

ð Principal point de divergence : les mécanismes du marché ne permettent pas d’ajuster


automatiquement l’offre et la demande.

ð Solution : l’Etat doit intervenir pour rétablir les grands équilibres.

A. Les principes de base

Le rôle fondamental pour effectuer la relance doit être assuré par la demande. La consommation
augmente lorsque le revenu baisse mais dans une moindre mesure et le revenu non consommé
constitue l’épargne.

Pour montrer ce phénomène Keynes a mis en évidence :

- La propension moyenne à consommer : C/R

- La propension moyenne à épargner : E/R

Il a ajouté :

- La propension marginale à consommer : Variation de C / Variation de R

- La propension marginale à épargner : Variation de E / Variation de R

L’investissement dépend de l’incitation des entreprises à investir.


Le taux de rendement escomptés est comparé au coût de l’argent (taux d’intérêt).

Si le taux d’intérêt < taux de rendement => investissement

B. Le rôle de l’Etat

ð Déséquilibre entre l’Offre et la Demande : cause : insuffisance de la Demande globale

ð Ne pas laisser baisser les salaires : il faut stimuler la demande

ð L’Etat préconise une hausse de la consommation et de l’investissement

ð Keynes a élaboré une théorie : une certaine variation du Revenu ont obtient une variation K fois
supérieur au taux d’investissement.

o Variation de R = K x Variation de l’investissement

De plus pour encourager l’intérêt, Keynes préconise une politique monétaire accès sur la création de
monnaie, et une hausse des intérêts publique même si cela entraîne un déficit budgétaire.

C. La portée et les limites

Impact sur le plan théorique puisqu’elle a pris le contre-pied. Elle a influencé la politique économique
des pays développés. Elle a servi de support pour sortir de la récession et pour lutter contre le
chômage.

Elle a fournit une justification du rôle de l’Etat en tant qu’acteur économique.

Elle est à l’origine de la comptabilité générale ;

Les principes keynésiens ont été utilisés dans un double sens :

- Dans la relance

- Dans le freinage

Jusqu’en 1970 ces solutions ont donné d’excellent résultat (30 glorieuses) mais depuis elle rencontre
des limites liés à l’ouverture sur le monde et liés aux exigences qui en résulte du point de vue de la
comptabilité.

Limites :

- Raisonnement en économie fermée

- Raisonnement à Court Terme

- Il a ignoré les évolutions à Moyen Terme et à Court Terme

D. Les successeurs
Ils partent de l’analyse de la concurrence imparfaite et ils développent la vision du marché incapable de
s’auto réguler. Ils concluent sur l’intérêt.

Conclusion : dans ce foisonnement d’idée, il faut citer tous les économistes qui s’écartent des 3 axes
majeurs. On peut les classer dans la catégorie des structuralistes car ils essaient de trouver les
réponses dans les structures techniques, sociales.

ð SCHUMPETER : historien de l’économie et sociologue, il a été influencé par le marxisme sans y


adhérer. Il intègre les facteurs techniques.

ð François PERROUX : (1903 – 1987)

Il met en évidence les structures :

- économique
- démographique
- mentale
Il met aussi en évidence la notion :

- de pole Croissance
- pole de développement
Tous les économistes qui s’intéressent au tiers monde

Depuis 1976, certains économistes comme AGLIETTA, BOYER, LIPIETS, étudient l’hétéro régulation
des sociétés complexes par le marché.
Pour eux, 5 institutions sont décisives :

- Le rapport salarial
- La forme et l’intensité de la concurrence
- La gestion monétaire
- L’insertion dans la division internationale du travail
- L’Etat
Pour sortir de la crise => il faut adapter ces 5 situations.

Récapitulatif des courants de la pensée économique


D. FLOUZAT, Analyse économique ; Comptabilité nationale, Masson, 1986

Les différents types d’économie et les conditions d’équilibre :

1. les types d’économie :

 L’économie stationnaire :
L’économie stationnaire se définit comme étant une économie qui consomme tout ce qu’elle produit.
L’équilibre entre la production (Y) et la consommation (C) est alors assuré sur le marché.
Il n’y a donc pas d’épargne.
Ce type d’économie a existé autrefois dans les siècles passés mais aujourd’hui on rencontre encore ce
type d’économie dans certaines tribus des pays du tiers-monde où la production est essentiellement
agricole est entièrement consommée et en subvient qu’aux besoins du pays.

- la condition d’équilibre-
La condition d’équilibre d’une économie stationnaire est formalisée par l’égalité suivante : Y= C
« Y » désigne la valeur des biens produits et mis a la disposition des consommateurs ainsi que les
revenus versés par les producteurs aux consommateurs grâce auxquels ils peuvent acquérir ces biens.
« C » désigne donc les dépenses de consommation.

 L’économie dynamique :
L’économie dynamique se définit comme étant une économie où les revenus ne sont pas entièrement
dépensés. Il y a donc possibilité pour la formation d’une épargne.
Grâce à la formation d’épargne, l’économie devient dynamique. Nous introduisons dans le
circuit économique une valeur intermédiaire entre consommation et production appelée «formation de
capital »
L’investissement signifie l’immobilisation des capitaux de production dans un processus productif (donc
il faut soustraire une partie du revenu du capital de la Production pour en éviter la consommation) la
formation de capitaux possible d’investissement.

L’aspect financier de l’investissement

L’aspect financier est perceptible par deux voies qui acheminent l’épargne vers l’investissement.
F Première voie
Par l’intermédiaire des banques qui accordent des crédits à des investisseurs après avoir récolté
l’épargne formée dans le public.
F Deuxième voie
Par le mécanisme des formations de titres, l’investisseur s’adresse directement aux épargnants.
Il existe deux formes de titres, l’un est l’obligation qui peut être considérée comme une reconnaissance
de dette de l’investisseur qui rémunère les fonds prêtés à taux d’intérêt fixe. L’autre est l’action qui est
un papier valeur par lequel l’investisseur confère un droit à la co- propriété de son entreprise à
l’épargnant (ce droit est assorti d’un revenu variable suivant le marché des affaires).
L’idée de rendre les titres négociable à permis de concilier les intérêts des épargnants et des
investisseurs)
Le marché de ces valeurs est la bourse. (Dés que l’entreprise , l’épargnant et
l’investisseur se rejoignent.).

L’aspect physique de l’investissement

L’aspect physique de l’investissement est perceptible à travers la distinction qui est faite dans la notion
de calcul :
- le capital technique fixe qui est utilisé dans différentes productions successives (machines…
etc. )
- le capital technique circulant qui est utilisé dans une seule production (semences et matières
premières )

Le concept d’investissement peut-être dynamique


immatériel (investissement au sien d’une équipe de chercheurs)
La terre est un capital fixe particulier dans des opérations de production successives. Mais
être amortie, puisque sa fertilité se reconstitue

Les conditions d’équilibre

Les conditions d’équilibre d’une économie dynamique fermée peuvent être formalisées comme suit :
Y C + S = C + I

La valeur final = affectation = utilisation de la production du


revenu du

Sortie de = sortie de = entrée de


Production consommation production
Offre globale = demande globale

Puisque Y = C + S = C + I
S = I

L’introduction de l’Etat

En posant Y = C + I, la demande globale regroupe les ménages privés et publics. Les dépenses
courantes de l’état se trouvent intégrées dans C et ses investissements dans I. il est possible de faire
apparaître explicitement le secteur public en élargissant le circuit.

Dans cette équation les dépenses de l’état portent le sigle « G ». Ces dépenses englobent aussi
les dépenses courantes (crayons des fonctionnaires) que les investissements publics
(Écoles, hôpitaux).
Les recettes fiscales portent le signe «T » (taxes) et ne concernent que les impôts directs payés par le
secteur des ménages privés.
La condition d’équilibre d’une économie formée où l’état est pris en compte d’une manière explicite ce
formalise comme suit :

Y = C + I + G
OFFRE GLOBALE = DEMANDES GLOBALES
Comme les sorties de la consommation privée (affectation du revenu) sont par définitions égales aux
sorties du secteur de la production (utilisation du revenu), l’égalité suivante est observée :

C + I + G = C + S + T
Utilisation du revenu = affectation du revenu

Cette égalité donne lieu à la condition d’équilibre suivante


I - S = T - G
Où « T - G » représente le budget de l’état qui est équilibré lorsque
T = G.

Dans le cas d’un déséquilibre entre les investissements privés et l’épargne, l’état compense ce
déséquilibre par un déséquilibre budgétaire.

I > S T > G le budget de l’état est excédentaire

S > I G > T le budget de l’état est déficitaire.

Ces relations montrent l’importance des variations des dépenses et des recettes fiscales pour établir
l’équilibre macro économique. de manière plus concrète le budget de l’Etat se présente comme suit :
Le budget de l’Etat

1. Définition :
Le budget de l’Etat est une loi de finances votée par le parlement, qui prévoit et autorises les dépenses
de l’Etat et les moyens de les financer.
Le budget est préparé par le gouvernement : c’est un acte politique.

2. Composition – élaboration
 Composition : Recettes (impôts et taxes) + Dépenses (allocations, subventions)
 Élaboration :
- Évaluation des besoins par ministère
- Préparation du budget
- Discussion et vote

3. Dépenses

Directes effets sur la consommation effets sur la production


Augmentation de la demande stimuler la production
Risque d’inflation augmentation des
Risque de déséquilibre extérieur investissement

Indirectes Effet multiplicateur


(Boule de neige)

4. Recettes
F Rôle :

ménages entreprise
Augmentation fiscalité dim. pouvoir d’achat dim. Production
dim. demande dim. activité
di. consommation
Diminution fiscalité Aug. Pouvoir d’achat Aug. Production et compétitivité
Aug. Consommation
Aug. épargne

F Forme :

Impôts directs : Impôt payé par une même personne et ne pouvant pas être répercuté sur le prix d’un
produit ou d’un service :
Impôts sur le revenu des ménages (salaires, pensions, rentes)
Impôts sur les sociétés (1/3 du bénéfice)
Impôts sur le patrimoine (droit de successions, impôts sur la fortune)
Impôts indirects : Impôts répercuté sur le prix de vente d’un produit ou d’un service, TVA ,Taxe
intérieure sur les produits pétroliers ,Taxes sur tabac et alcool

L’économie ouverte :
Les relations avec l’étranger ne concernant, dans la présentation simplifiée suivante du circuit
économique, que les importations (M) et les exportations (x) de biens et services.
En terme réels, les importations représentant une entrée dans la production et dans la consommation.
En termes monétaires, les importations sont une sortie pour le pays (achat à l’étranger) et les
exportations représentent une entrée (vente à l’étranger).

La condition d’équilibre :

La prise en compte du commerce extérieure modifie la condition d’équilibre macroéconomique comme


suit :

Y + M = C + I + X
Offre nationale = demande nationale
+ +
Offre étrangère demande étrangère

C + I + X = C + S + M
Utilisation du revenu = affectation du revenu

Cette égalité définit la condition d’équilibre l’économie ouverte

I + X = S + M
Ce qui fait apparaître le solde de la balance commerciale (X - M)

Un déséquilibre entre l’équilibre l’épargne et l’investissement peut être compensé par un déséquilibre
de la balance commerciale sans que l’équilibre global soit perturbé si :

I > S = M > X la balance commerciale est déficitaire.

S > I = X > M la balance commerciale est excédentaire

Si la lettre « A » désigne la part de la production nationale qui est absorbée à l’intérieur du pays sous
forme de biens de consommation et d’investissement. Par conséquent la définition de l’absorption
intérieure est la suivante : A = C + I

Si la lettre « B » désigne un solde de la balance commerciale :

B = X - M

Alors, la condition d’équilibre permet l’égalité suivante :

Y = C + I + X - M
A +
Bibliographie
- Kempf, Hubert (2006), « Macroéconomie 2ème édition », ed. Dalloz
- Fève, Patrick,Ortega, Javier (2004) « Macroéconomie : Approche pratique contemporaine », ed. Dunod
- Lima (de), Pascal (2012) Economie bancaire et croissance économique : Vers une macroéconomie
renouvelée – Cours », ed Dunod

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