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COURS D’ECONOMIE
Première Année préparatoire
Equipe pédagogique
Mr Mokrani Hamid
Mr Zekarri Mohamed
Mr Mesbah Abdelmadjid
Objectifs
Donner aux étudiants des clés de lecture du fonctionnement global de l’économie en :
- leur fournissant les contenus nécessaires à la compréhension du fonctionnement de l’économie
(théories, mécanismes et systèmes d’interaction)
- leur faisant pratiquer les méthodes d’analyse et de discussion des systèmes complexes.
Programme
Cours :
Le programme se divise en plusieurs parties qui feront l’objet d’une évaluation :
Une introduction générale à l’économie où il est question de préciser ce qu’est l’économie, les
méthodes de l’économie (la micro-économie et la macro-économie), rappel bref des courants de
pensée à l’origine de ces méthodes. Donner une première approche du fonctionnement de l’économie :
les agents et leurs fonctions, leurs interactions, le rôle du marché, les différentes articulations de
l’économie, la représentation de ce système. Les crises, les cycles économiques, etc.…l’accent sera
bien évidemment mis sur l’économie de marché.
Travaux dirigés :
Des séances de TD de 1 heures 30 sur des thématiques ayant trait aux cours mais soutenues par
des réflexions sur des questions d’actualités (la crise, le budget de l’Etat, etc.…) ; des documents de
méthodologie seront mis à disposition des étudiants (pour la rédaction économique mais également
pour les travaux d’exposés).
Ces séances de TD seront organisées sur la base d’une lecture préalable d’articles qui seront discutés
et explicités en TD.
L’objet de ces séances d’économie est de permettre aux étudiants de se familiariser avec les concepts,
de comprendre la logique économique et de l’apprécier en tant que science susceptible d’expliquer des
phénomènes particuliers concernant les relations qu’entretiennent les individus dans la manière de
chercher à obtenir un équilibre dans une nature complexe caractérisée par la rareté alors que les
besoins sont complexes aussi , nombreux et en perpétuel évolution.
L’économie comme discipline a été consacrée comme science des lors qu’elle s’est imposée comme
toute les sciences comme loi d’explication de phénomènes
Chaque science se justifie, des lors qu’elle a un objet d’étude et une méthode .On voit, par exemple, la
sociologie comme phénomène qui consiste à observer les hommes vivant dans la société et ou
l’équilibre reste le bien être. Pour cela, les lois explicatives s’articulent à trouver les équilibre afin que la
société soit dans des conditions parfaites : Pas de crime, pas de violences etc. .
De même, que pour la psychologie science, du comportement des individus, qui, elle, a pour objet de
mettre l’individu en équilibre, lorsqu’il est la proie de comportements violent ou incohérent.
Toutes les sciences, à partir de l’observation, vont déterminer les lois d’équilibre. S’agissant de
l’économie le fondement même de cette science s’articule autour d’une problématique s simple quelle
est la loi qui permette d’organiser l’ activité de telle manière à ce que chaque individu puisse satisfaire
ces besoins de manière qualitative et quantitative qui évoluent dans le temps et dans l’espace de
manière individuelle et collective. Science complexe des lors qu’il s’agisse de produire les biens et
services nécessaires pour satisfaire ces besoins .dans ce cours nous ne prendrons considération que
du système économique ou le marché est loi de régulation économique en effet le contexte historique a
fait que l’ensemble des pays ont adopté ce système comme porteur de prospérité .Que suggère-t-il ?
comme le construire ? Comment fonctionne-t-il ?quelles sont les différentes articulations économiques ?
Comment le mesure-t-on ? Le but de tout système est d’atteindre le développement concept qualitatif
qui signifie permettre aux individus de vivre dans le meilleur confort de vie et se mesure avec l IDH
indice de développement humains
Nous sommes tous impliqués dans la vie économique : en tant que consommateurs, nous engendrons
une demande, en tant qu’épargnants, nous permettons la formation d’investissements.
Pour que nous puissions être consommateurs et épargnants nous devons disposer de revenus qui à
leur tour peuvent être reversés que s’il y a une activité productrice
L’économie politique cherche à savoir comment les ressources productives sont affectées à la
production de biens et services qui satisfont au mieux les besoins présents et futurs individuels et
collectifs.
Remarque :
En ce qui concerne les deux premiers objectifs, on constate dans de nombreux pays un chômage assez
élevé avec une hausse des prix .parfois ces deux objectifs s’exclus mutuellement.
En ce qui concerne l’objectif de la réduction équitable des revenus, la technique utilisée pour réduire les
inégalités des revenus et de richesse, sont celles de l’impôt progressif, le taux d’imposition s’accroissant
progressivement avec le revenu.
La question est de savoir quel est le système qui puisse répondre à cette préoccupation
majeure : de mettre en adaptation les besoins tels que nous les avions exprimés avec les biens et
services (qu’il faut produire en raison de leur rareté) ?
La solution n’est pas du tout évidente, il faut penser ce système, et surtout l’ériger en loi susceptible de
créer les conditions optimales permettant aux individus de pouvoir être en capacité perpétuelle d’avoir
les moyens de satisfaire leurs besoins.
En d’autre terme si nous pensons que la science est le seul moyen de comprendre les
phénomènes (comme toutes les sciences d’ailleurs, la physique, la chimie, la psychologie, la sociologie
etc.….) alors quelle est cette science qui puisse nous dégager une loi susceptible de traduite l’équilibre
entre les besoins et la production de biens et services nécessaire pour les couvrir.
Nous retenons que toute science se caractérise par son objet et sa méthode : ce qui est
commun à toutes les sciences c’est la méthode qui est l’observation d’un phénomène. Mais ce qui les
distingue c’est l’objet du phénomène observé. Dans notre cas, il est clair que ce sont d’une part les
besoins telles que nous avions exprimés et, d’autre part la production de biens et services qui seront le
centre de notre préoccupation.
Nous consacrerons d’ailleurs notre cours uniquement sur la pensée économique qui a retenu le marché
comme loi de régulation de l’économie (nous aborderons plus tard d’autres formes de pensées qui,
elles, ont retenu d’autres lois susceptibles de comprendre les phénomènes économiques).
Résumé
Presque toutes les ressources productives sont rares, ce qui signifie que l’humanité ne peut pas
satisfaire les besoins comme elle le souhaiterait. Pour cette raison, les choix doivent être faits parmi des
possibilités limitées car l’accroissement de la consommation d’un bien implique forcément une
diminution de la consommation d’un autre bien. L’économie politique étudie les différentes options qui
sont imposées par ce problème de ressources limitées à des entreprises et ménages et examine le
processus de décision à disposition de ces groupes qui est à la base de ce choix.
Activité économique : c’est l’ensemble des efforts entrepris par les hommes pour satisfaire leurs
besoins, dans un environnement précis relativement pauvre et mal adapté.
Besoin économique : est un besoin économique toute sensation d’insatisfaction qui ne peut être
effacée qu’au prix d’une activité d’un travail. Exemple : besoin d’alimentation, nous devons en
principe travailler pour obtenir les biens susceptibles de le satisfaire.
La notion de besoin économique est différente de la notion de besoin en général comme le
besoin économique est caractérisé par une certaine relativité dans le temps et dans l’espace.
F La relativité dans le temps des besoins : les besoins évoluent :
En fonction du degré de développement économique de la société.
En fonction des goûts des individus.
En fonction des possibilités technologiques nouvelles.
F La relativité dans l’espace des besoins : les besoins peuvent varier d’un sujet a un autre en
fonction des croyances, de la culture, de l’appartenance professionnelle ou sociale…..
Biens : un bien est tout objet matériel ou immatériel et utile à satisfaire directement ou
indirectement un tel besoin.
F les biens naturels et produits :
- naturels : sources de matières premières, sites pittoresques, forêts, lacs…
- produits par l’homme : biens industriels, biens agricoles…..
F Les biens matériels et immatériels :
- immatériels : services, consultations chez un médecin, poste de télévision. Les biens et
services de consommation finale et les biens de production : - les biens et services de
consommation finale satisferont directement les besoins des consommateurs (pain, lait) – les
biens de production encore appelés biens indirects, biens d’équipements, biens
d’investissement aident à fabriquer des biens de consommation. Les biens finals : - les biens
finals de consommation seront utilisés en tant que tel, lors des actes de consommation. - Les
biens de productions infrastructure. Machine outillage…se trouveront utilisés dans le cadre
d’autre processus de production .ainsi, les biens de consommation et les biens de production
sont des biens finals l’un de consommation (briquet) l’autre d’investissement (tracteur).
F les biens intermédiaires : ils sont la totalité des produits bruts dont la transformation ou la
combinaison donnera lieu à un produit final de consommation ou d’investissement.
F un bien économique : est donc un bien rare. Il s’oppose à un bien libre tel que l’air et l’eau.
Le circuit économique :
F C’est un schéma représentant l’ensemble des phases de l’activité économique, qui forment un
mouvement continu et répété. Ils représentent les différents flux et les relations qui s’établissent
entre eux.
Notion de flux :
L’analyse économique désigne par flux les biens, la monnaie ou plus généralement toute en faisant
l’objet d’un déplacement au cours d’une certaine période d’un groupe économique à un autre.
Hypothèses :
Les ménages consomment tout leur revenu.
Les entreprises exercent sous forme de revenus la totalité de leur production.
épargne
exportation
Ménages Entreprises s Extérieur
importation
dépenses Marché recettes
s
des biens
de
achat de biens et consomma vente de biens et
services tion services
impôts,
taxes
Subventions, achats,
salaires…
vente de achat
biens et d’investisse
services mMENTent
Marché
des biens
ÉTAT de
productio
n
Le circuit des échanges peut être appréhendé sous deux optiques différentes : celle de la production et
celle du revenu.
L’optique production ou produit ne prend en considération que les flux réels. Production (offre de biens
et services) = valeur des facteurs (offre de facteurs).
L’optique revenu ne prend en considération que les flux monétaires.
(Ce circuit est simplifié et ne fait pas figurer tous les marchés.
Remarque :
Tout circuit économique est nécessairement équilibré, mais il faudra toutefois noter que cet équilibre est
une notion idéale. Aussi l’objet de l’analyse macroéconomique est celui de décrire les symptômes des
dérèglements des systèmes économiques et d’analyser ces dérèglements pour en prévoir les remèdes,
et rétablir l’équilibre.
Le circuit économique dynamique dans son environnement
Les normes qui s’imposent au circuit
Normal
PN Légal
Illégitime Légitime
PR DH
Illégal
Ménages S
Entreprises P Sphère de la production
Etat T
F(K,L,&)=Y
FLUX MONETAIRE FLUX REEL
C+ I
Explication du circuit
Le circuit économique résulte du processus historique qui lui a donné naissance il est le prolongement de faits
historiques depuis que l’économie est devenue une discipline la consacrant comme science. Ce circuit en fait
représente la façon dont l’économie fonctionne avec comme corolaire les agents économiques comme acteurs de
ce système et le marché comme loi de régulation économique .Ce circuit répond à la problématique suivante
comment organiser l’activité économique pour que l’ensemble des individus puissent vivre dans un confort de
vie optimal c'est-à-dire chaque individu puisse disposer du bien ou du service objet de ces besoins sachant que
les biens et services sont rares et qu’il faille les produire. L’acte constitutif de ce système reste, donc la
production, comme activité combinant centrale, dont le but est de trouver la forme combinatoire optimale F(K,L
&)entre le travail de l’homme et les moyens de production . C’est ce qu’on appellera capital ainsi cette fonction
de production traduirait donc cette combinaison entre le facteur travail L et le facteur capital K ainsi on aura une
Fonction de production que nous allons faire apparaitre dans le circuit comme suit et qui serait la première étape
de la construction de ce circuit.
1° étape du circuit
K facteur capital
L facteur travail
& coefficient de combinaison du capital et du travail
F (K,L,&)
Cette activité de production apparu comme la première activité de l’homme comme une lutte contre la nature
pour y soustraire les biens dont il a besoin cette activité a bien évolue dans le temps actuellement cette activité
renvoie aux secteurs d’activité ou elle s’exerce .c’est ainsi que l’économie en évoluant a successivement mis en
évidence des secteurs d’activité
Les secteurs d’activités
On distingue ainsi quatre grands secteurs d’activité
1 le secteur primaire qui est le secteur de l’extraction des biens et des ressources naturelles
2 le secteur secondaire secteur de la transformation des produits du secteur primaire
3 le secteur tertiaire secteur essentiel des services ‘ restauration banque etc..=
4 le secteur quaternaire secteur de l’innovation de la recherche développement
2° étape
Secteurs : primaire secondaire tertiaire Quaternaire
F(K,L,&)=Y
On voit de nos jours que tous les secteurs participent à l’activité dans des proportions différentes
Ainsi dans les pays développe la contribution des secteurs dans la production des biens et des services apparait
comme suit
A :Pays développés
On peut ainsi interroger les systèmes économique, en observant les choix combinatoires de leurs activités
productives ainsi est-il plus rationnel de produire et vendre son pétrole ? ressource, qui provient du secteur
primaires quand on sait que celui-ci subit les conjonctures économiques et que le baril (près de 160 litres ) est
vendu à moins de 50 dollars ,ou alors faut-il le transformer en essence dans le secteur secondaire et le vendre à
près de 1, 5 dollars le litre. On remarque que lorsque le prix du pétrole augmente et baisse, le prix de l’essence
reste tel quel .ce sont ces choix qui dictent les décisions rationnels on évoque ici les aspect de combinaison
productives avec, comme corolaire les couts d’opportunités
Exemple
On dispose d’un tableau relatif aux différentes combinaisons productives entre des assiettes et portables comme
suit
Assiettes
100.000 A
80.000 B
60.000 C
40.000 D
20.000 E
0 O F
100 175 225 260 275 portables
Les points ABDEF représentent les différentes combinaisons productives de portables et d’assiettes
Chaque combinaison productive correspond à un choix, compte tenu des contraintes (ressources limitées, de
l’environnement et des objectifs des gouvernements)
1° usage : Production alternative A ici toutes les ressources sont consacrées à la production de d’assiettes
2° usage Production alternative F ici toutes les ressources ont consacrées à la production de portables
3° usage Production combinée entre A et F par exemple DCDE
Si les ressources sont bien utilisées, l’augmentation de la production de l’un ou des deux biens exige une
réduction de la production de l’autre bien
Chaque combinaison productive obéit à un impératif économique, le passage d’une combinaison à une autre
génère des coûts d’opportunités.
Représentation de la courbe AF
La courbe AF exprime toutes les combinaisons possibles de production entre les portables et les assiettes qui
utilisent les capacités maximum des ressources productives rares
AF est appelée la frontière des possibilités de production entre la production possible et la production impossible
compte tenu des ressources productives rares
La courbe OAF partage le plan en deux surfaces la surface OAF et la surface extérieure ; OA exprime les
quantités que l’on peut produire de 0à100.000assiettes OF exprime les quantités que l’on peut produire de
0à100 portables
Normal
PN Légal
Illégitime Légitime
PR DH
Illégal
La première partie des normes se trouves dans les trois éléments qui la consacrent
PN protection de la nature
PR La préservation des ressources
DH les droits de l’homme
Désormais un ensemble important de pays a ratifié ces accords qui portent sur le respect des lois régissant la
protection de la nature, la préservation des ressources et les droits de l’homme.
En effet, de nombreuses entreprises ont eu recours à des pratiques violentes contre la nature et les hommes dans
leurs activité économiques : Pollution, pèches massives et surexploitation des terres de fortes etc. et non-respect
des droits de l’homme ou les règles élémentaires des respect de l’homme ne sont pas observées travail des
enfants surexploitation du travail de l’homme discrimination etc…..
4° étapes du circuit
L’activité de production a eu donc a produire les biens et services qu’elle destine aux individus aussi bien ceux
de la nation considérée que pour les besoins des individus de l’extérieur à travers les exportations Exp mais de
l’extérieur nous utilisons une importation Imp production extérieure pour satisfaire les besoins des individus
de la nation à travers les
Ainsi cette production qui constitue le Flux réel va a travers les marchés que nous verrons se diriger vers la
sphère de l’utilisation des biens et services
Sphère de l’utilisation des biens.
ou Consommation
C+ I
Ici l’activité de production reste essentielle : Pour comprendre le circuit que nous interrogerons, pour savoir
comment les individus vont-ils accéder aux biens et services produits ,sachant que les besoins s’expriment de
manière qualitative , individuels , mais aussi de manière collectifs et qui évoluent dans le temps et l’espace .
C’est dire ,que ce système doit être général et adapté au mouvement du temps et de l’espace .C’est ainsi qu’est
née l’idée d’agents économiques .Cette idée d’agents, dont le précurseur est « François Quesnais »dans son
fameux tableau économique qui durant le 18 eme siècle a imaginé le premier tableau économique avec, comme
acteurs, trois classes sociales. Les propriétaires des terres, les fermiers et ce qu’il appelle la classe stérile,
C’est-à-dire les commerçant et les artisans .L’idée est de pouvoir créer les conditions pour donner aux individus
le pouvoir de décider dans le circuit c’est ainsi qu’est née l’idée d’agents économique en se référant à l’activité
économique c’est pourquoi cette notion d’agents économique est importante elle se définit comme suit :
« Est considéré agent économique tout individu ou groupe d’individus qui a une activité économique et qui en
contrepartie de cette activité a un revenu ainsi le facteur travail aura un salaire le facteur capital un profit ou
rémunération du capital ou rétribution de l’exploitation
Ainsi on appellera ménage les individus ou groupe d’individu qui aura un salaire S
On appellera entreprise les individus ou groupe d’individu qui ont une activité économique et qui en contrepartie
de cette activité auront un profit P
Se posera ainsi la grande question des besoins collectifs objet de notre cinquième étape de la construction du
circuit économique qu’on confiera à un agent économique et à qui on donnera un pouvoir qui sera constitué d’un
prélèvement sur les revenus des autres agents c'est-à-dire les salaires et les profits et qu’on appellera impôts et
ainsi cet agent sera appelé l’Etat qui se définira avec l’impôt I
ainsi chaque agent aura un pouvoir de décision avec son revu
l’état ne s’exprimera dans le circuit qu’avec l’impot I
Les ménages avec le salaire S
L’entreprise avec son profit P à ce sujet il est bon de préciser qu’on aura deux types d’entreprise, les
entreprises non financières celle qui produisent des biens et services et les entreprises financières celle qui
sont en relation avec la monnaie
Ménages S
Entreprises P Sphère de la production F(K,L &)
Etat T
Ainsi pour compléter le circuit dans sa sixième étapes on complétera le flux réel produit avec la production
non marchande que l état aura en charge à réaliser avec le budget de l état budget qui sera constitué de ressources
qui seront les impôts prélevés T et de la dépense G dans ce budget pour répondre aux besoins collectifs ( routes
infrastructure n hôpitaux éducation sécurité loisirs culture et…..)
6° étape du circuit
En Algérie le budget de l état sera constitué des ressources a savoir la fiscalité ordinaire et de la fiscalité
pétrolière quant à la dépense elle sera articulé entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses
d »équipement la répartition de ce budget fait l’objet d’une lois de fiance adopté par le parlement ( élus du
peuple pour consacrer les secteurs prioritaires comme réponse aux exigences du peuple )
On aura ainsi un circuit en deux partie une partie droite constituée de flux réels ou physique c'est-à-dire des
quantités de biens et services et à gauche un flux monétaire constitue de la masse monétaire provenant des
revenus distribués comme contrepartie de l’activité
7° etapes
FLUX MONETAIRE FLUX REEL
Sphère de l’utilisation des biens.
ou Consommation
C +I
C consommation
I investissement ( acquisition d’équipements et de ressources pour l’entreprise
Ce flux monétaire et ce flux réel se croiseront dans les différents marchés car c’est la ou les agents économiques
se rencontrent pour prendre des décisions il y aura ainsi plusieurs marchés
MBC :Marche des biens de consommation( biens et services )
MBE :Marché des biens d’équipement
MMP : Marche des matières premières
MT : Marché du travail
Mfin : Marché Financier
MB&Tec : Marche des brevets de la technologie et du chiffre
MP marchés publics
S : salaires
P : profits
T :Impôts ( ressources de l’etat qui s expriment dans le budget de l Etat)
Exp : exportations
Imp :Importations
Ce circuit montre la façon dont les agents économiques prennent des décisions, les marchés tels qu’énumérés
constituent les centres de prises de décisions on voit que tout le système repose sur les marchés qui ,eux seuls,
consacrent cette capacité à mettre en adéquation les flux réels résultant de la production et les flux monétaires
générés par l’activité économique , le prix devient dés lors le leviers principal de régulation de l’activité
économique vecteur de l’idéal économique
Ainsi il faudra mettre en évidence que les revenus des agents économiques une partie seront destinés à leurs
dépenses immédiate sous forme de consommation C et l’autre partie qui sera consacrée à une consommation
future qu’on appellera épargne S et qui consacrera le caractère dynamique de l économie puisque cette épargne
aura un rôle important à jouer par qu’elle est destinée à l’investissement le rôle des banque et du marché
financier seront très important pour la constitution de cette épargne
Le circuit ainsi formalisé devrait etre le socle des politiques économiques lorsqu’il est dans une situation ou il ne
répond pas aux attentes des agents économiques cet aspect sera abordé dans le cours consacré aux différentes
articulations économiques
L’économie devient ainsi un jeu d’acteurs, ne sont donc concerné par l’activité économique que les
acteurs de l’économie qu’on appelle agents économiques.
Ces différentes unités vont intervenir sur des marchés. En fait les marchés constituent les espaces ou
les décisions se prennent, chaque agent ne pouvant intervenir que par ce qui le caractérise, on a bien
perçu que ce qui différencie un agent d’un autre c est la nature de son revenu
Les marchés
1. Marché du travail
a) Les intervenants : Ce sont les demandeurs d'emploi (offre de la force de travail = chômeurs) et
les offreurs d'emploi (demandeur de force de travail = employeurs).
b) Les lieux du marché : Multiplicité des lieux : Agence d’emploi, journaux, agences intérimaire...
etc.
c) Mouvements perpétuels : les nouvelle offres de travail dépendent des mouvements
démographiques, des désirs des travailleurs, et des niveaux de salaires proposés ; demande
permanente de force de travail dépendant de la croissance générale de l'économie, du
développement particulier de certaines branches économiques, des technologies de production
utilisées, des niveaux de salaires.
7. Marchés du travail : Il est le lieu idéal pour l’entreprise en quête de compétences, d’habilites de
qualifications,
9. Les marchés publics : Ils consacrent la performance des dépenses de l état en disposant des
produits et des services les plus performants à l’occasion des appels d’offres émis.
En schématisant l’activité économique, nous serions ainsi dans un espace où les marchés tels que cités
consacreront le lien entre ce qui caractérise l’activité économique à savoir l’activité de production et
l’activité de consommation
L’acte de consommation traduirait ainsi cette capacité des agents économique à disposer de moyens
pour s’assurer satisfaire leurs besoins en ayant acquis suffisamment de biens de services, moyens qui
seraient compris comme étant la contre partie de l’activité
Nous sommes ainsi dans un circuit économique qui mettrait en relation d’une part l’activité de
production de biens et services dont la destination serait double une pour satisfaire les besoins collectifs
des agents dans un cadre non marchand une autre individuelle mais dans un cadre marchand.
Il est clair que, le système économique, en tant que loi de régulation, devient complexe, Ainsi ,il est
demandé à chaque marché de contribuer à construire l’Idéal économique ..Les marchés constituent
les seuls lieux de prise de décisions des agents économiques.
De nombreuses questions restent ouvertes, bien évidement .La réalité malheureusement nous
interpelle souvent lorsque on interroge la situation économique actuelle marquée par de graves crises,
chômage, guerres avec enjeux d’intérêts économiques, appauvrissement de la population,
concentration des plus grosses richesses chez une minorité etccc
Objectifs : permettre aux étudiants de percevoir les différentes situations et articulations macro-
économiques les désireuses et leurs conséquences sur l’activité économique mais aussi sociales
Le marché lieu de régulation a pour objectif de réaliser l’optimum économique
Plan du cours :
- L’équilibre économique
- Le déséquilibre économique et les conséquences
Introduction
Tous ces produits qui circulent ont une valeur qui se mesure par un prix
A chaque prix correspond une quantité de monnaie. A la somme totale des produits distribués
correspond une masse de monnaie qui exprime la valeur nominale.
Cette masse de monnaie circule dans un sens inverse de la circulation.
L’équilibre économique est considéré comme une situation idéale vers laquelle toute économie tente de
s’approché le plus possible sans toutefois y parvenir parfaitement, et si elle y parviendrai ce serait à un
moment donnée du temps.
Pour atteindre l’équilibre économique il faudrait qu’il y ait l’égalité suivante :
1° cas : dans le cas ou le déséquilibre économique est expliqué par un flux monétaire supérieure au
flux réel :
Flux Réel < Flux monétaire
Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute économie est plus
importante que la masse de produits.
La masse monétaire > la masse des produit.
Cela s’explique aussi par le fait que des services ont été distribués et des profits gagnés sans contre
partie d’une production réelle de biens et de services. Ce déséquilibre du à une masse de monnaie plus
importante que la masse de produits est appelé : « inflation monétaire » se manifeste par une hausse
générale des prix. Les économies du tiers- monde subissent des inflations monétaires parce que le
volume de la production de biens et de services est faible masse que la masse de monnaie qui circule
est plus importante. C’est le cas de l’économie Algérienne ou le taux d’inflation monétaire est grimpant.
Officiellement, il est à 15% mais en réalité il est plus élevé.
Pour faire baisser le taux d’inflation monétaire donc faire baisser le niveau général des prix, deux
actions doivent être lancées en même temps par les services concernés :
faire baisser la masse monétaire en circulation en ne distribuant des salaires et des profits que s’il y a
contrepartie une production de bien et de services.
Augmenter la production et la productivité de biens et de services en valorisant le travail productif.
Ce cas de déséquilibre exprime que la masse monétaire qui circule dans toute l’économie est moins
importante que la masse de produits.
(Fait que le volume des salaires distribués et des profits réalisés est au volume de biens et de service
produits).
Ce déséquilibre dû à une masse de produits plus importante que la masse de monnaie est
appelé : « sur production ». Pour éliminer le surplus de production, des mesures sont prises par les
entreprises :
exporter le surplus à condition d’avoir des débouchés et des marchés.
Détruire le surplus de production s’il n’y a pas de débouchés et de marchés solvables.
Malheureusement l’économie ne prend en considération dans ses statistiques que la demande solvable
et ne tient pas du tout compte des besoins vitaux de ces millions d’êtres humains menacés par la
famine.
Si le surplus de production n’est pas supprimé dans l’économie en question, les conséquences à
moyen et long terme seraient les suivantes :
- baisse du niveau général des prix
- baisse des profits
- baisse des investissements
- ralentissement de la croissance économique
- baisse de la création d’emplois et chômage
- crise sociale et récession avec menace de la paix sociale
Les économies industrialisées connaissent des crises de surproduction parceque la production de biens
et de services est importante tandis que la masse de monnaie en circulation qui correspond à des
pouvoirs d’achats est plus faible.
Si les flux réels sont formés par des quantités physiques de pouvoir d’achat.
En macroéconomie, les flux monétaires ont chacun un flux réel en contrepartie.
Le salaire qui est un flux monétaires versé par les entreprises aux ménages et sa contrepartie réelle
dans l’apport de travail que les ménages fournissent aux entreprises (mesuré en nombre d’heures de
travail).
Les politiques économiques sont les solutions au système lorsqu’il s’agit d’agir sur des leviers pour
articuler l économie ainsi
1. définition :
Ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics, visant à l’aide de divers instruments,
à réguler l’économie d’un pays.
2. objectifs :
- Croissance
- Plein emploi
- Stabilité des prix
- Équilibre extérieur
- lutte contre l’inflation
Politique budgétaire : baisse des dépenses de l’état ou augmentation de pression fiscale Þ moins de
redistribution Þ moins de revenus Þ moins de demandes Þ moins d’inflation.
Politique de maîtrise des prix : - contrôle ou blocage des prix
- frein aux tarifs des services publics
1. Traitement économique
Politique de l’emploi
- encourager la création des postes
- améliorer la compétitivité des entreprises
- éviter les licenciements
- encourager la formation
- réguler le marché du travail
2. Traitement social :
- indemniser le chômage
- réduire la population active
Les politiques économiques
A Les objectifs et les instruments des politiques économiques
La politique économique est un ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs
publics et visant à atteindre des objectifs à l’aide de divers instruments, afin d’orienter
l’économie dans un sens souhaitable à plus ou moins long terme.
Les principaux objectifs de la politique économique de court terme sont représentés dans
le « carré magique » proposé en 1971 par l’économiste britannique Nicholas Kaldor (1908-
1986) : plein emploi, stabilité des prix, équilibre de la balance extérieure, croissance. Ces
quatre objectifs paraissent difficiles à atteindre simultanément, d’où l’expression de « carré
magique ».
À long terme, la politique économique a pour finalité d’assurer une croissance durable (qui
ne dégrade pas la qualité de l’environnement) et de minimiser les inégalités sociales.
Taux de chômage(%) C
POLITIQUES ÉCONOMIQUES
Structurelles Conjoncturelles
sociales économiques
La politique conjoncturelle vise à agir à court terme sur les déséquilibres de la situation
économique, à l’aide d’instruments dans un cadre institutionnel donné. Elle englobe la
politique budgétaire, la politique monétaire, la politique de change, la politique des
revenus, la politique de l’emploi…
La politique structurelle vise à agir à long terme sur les caractéristiques fondamentales de
l’économique (fonctionnement du marché du travail, état de la concurrence, réglementation...)
pour améliorer les performances de l’économie.
Ces deux volets de politique économique sont complémentaires. L’efficacité d’une politique
conjoncturelle peut être renforcée grâce à des mesures structurelles (par exemple, la baisse de
la TVA dans le secteur de la restauration).
Par ailleurs, on peut entendre la politique économique au sens large et y inclure la politique
sociale. Celle-ci, définie comme l’ensemble des actions de l’État visant à agir sur la
situation sociale des individus, peut être utilisée à des fins économiques (exemple du RSA
étendu aux jeunes utilisé aussi comme mesure de relance conjoncturelle pour faire face à la
crise économique).
CRISE (Krach)
Faillites, chômage, ↓ w
Baisse O Baisse D
Spirale déflationniste
(anticipations pessimistes
autoréalisatrices)
Chômage partiel/total
↓ revenus du K (actions)
↓ revenus du L (suppression
heures sup’,…)
La politique budgétaire vise à agir à court terme sur la situation économique (emploi,
croissance, inflation, balance extérieure) par l’intermédiaire du budget de l’État, c’est-à-dire
les recettes fiscales (prélèvements obligatoires), les dépenses budgétaires et le solde
budgétaire.
– une politique budgétaire de relance (ou politique expansionniste) qui vise une croissance
forte et le plein emploi (par exemple, les politiques économiques menées en 2009 en Europe
et aux États-Unis) ; dans ce cas, les moyens de la politique budgétaire sont la baisse des
impôts et/ou la hausse des dépenses publiques ;
– une politique budgétaire de rigueur qui vise à ralentir l’inflation et assainir les finances
publiques, par le biais d’une réduction des dépenses publiques et d’une hausse des
prélèvements obligatoires.
Plan du cours :
Elles concernent :
- l’émission, par les systèmes bancaires de monnaie sous différentes formes (billet s de banques
etc…)
- La mise à disposition des agents économiques offreurs de capitaux monétaires, d'instruments
de placement émis par l’Etat, les collectivités locales et les entreprises ; Ces instruments
comprennent des titres à court termes (bourses des obligations et des actions)
- La redistribution des capitaux en dépôt auprès du système bancaire, sous forme de crédits à
courts, moyens et longs terme aux agents économiques L'or et les devises étrangères résultant
des relations économiques avec l'extérieur sont considérés comme des opérations financières
Ainsi la transformation d’un minerai en métal est un acte de production mais aussi la commercialisation
d’un produit en fonction des diverses « techniques de vente » constitue un acte de production.
De ce fait la production peut se définir comme étant l’ensemble des opérations qui concourent à mettre
des biens ou des services à la disposition du consommateur.
La classification classique découpe toute l’économie et aussi la population active en trois grands
ensembles appelés secteurs :
2.1 secteur primaire : il inclut l’agriculture qui a pour objet l’exploitation du sol en vue d’obtenir des
produits végétaux ou animaux dont les autres constituent les matières premières de certaines
industries (minerais, pétrole…) lesquels révèlent des industries extractives).
2.2 Le secteur secondaire : il regroupe tout ce qui a trait à l’industrie à l’exception des industries
extractives déjà rattachées au secteur primaire.
2.3 Le secteur tertiaire : il contient toutes les autres activités économiques qui à titre principal les
activités commerciales et les activités de service.
Les facteurs de production sont les éléments économiques et techniques qui concourent à la production
des biens et services
Les facteurs de production sont généralement classés dans quatre grandes catégories :
Le capital, le travail de l’homme, les facteurs naturels (terres agricoles, minerais, énergie) et autres
facteurs (progrès technique).
Facteurs de
Production output
Ou inputs flux matériel
Biens
Biens
matériels
Ressources
naturelles
Travail
Capital
Autres
facteurs
Production
Revenus
services
De consommation
Flux monétaire
De production
1. travail :
Il représente l’activité rationnelle de l’homme dont le but de produire, transformer les richesses,
concevoir la façon de le faire.
Le travail se présente sous forme manuelle, c’est le travail d’exécution, de réalisation directe du
processus de production.
S’agissant du produit intérieur brut on dit produit car il s’agit de l’ensemble des riches produites au
cours d’une année biens matières et service on dit intérieur car cela ne concerne que les agents
intérieur c'est-à-dire les agents résidents ceux qui sont en activité et présente de manière durable
dans l’économie d’un pays on parle ici d’unités résidentes on dit brut car on comptabilise les
richesses créées on parle de valeur ajoutée on ne retire pas les amortissements
Le calcul de la valeur ajoutée permet de mesurer la contribution économique réelle des entreprises.
Le PIB nous permet d’évaluer la totalité de l’effort productif d’une nation pour cela il suffit
d’additionner les efforts productifs de l’ensemble des agents économiques résidents (rattachés de
manière durable à l’économie nationale) d’un pays. Que ceux-ci réalisent une production
marchande ou non marchande
Cette somme s’appelle le produit intérieur brut
Produit intérieur brut total = produit intérieure brut marchand + produit intérieur brut non
marchand.
Remarques : l’agrégat production intérieur brut est égal à la valeur des seuls agents économiques
entreprise et ménages avec le PIB de producteurs est élargie aux administrations publiques et privées
et aux institutions financières.
Calcul du PIB à partir des emplois finals des biens et services :
Cette relation traduit l’égalité des ressources et emplois des biens et services.
On distingue deux types de revenus : ceux résultant de la fourniture d’un travail et ceux provenant de la
propriété (intérêt, loger etc. …)
Si nous prenons l’exemple des travailleurs frontaliers qui résident en Algérie et travaillant en Tunisie ou
au Maroc pour des entreprises étrangères et inversement le cas de travaillants tunisien franchissant la
frontière pour venir travailler pour des entreprise algériennes.
Salaires versés
Reste reste
Du algériens tunisiens du
Monde monde
Salaires versés aux résidents = salaires versés par les unités résidentes
+
Salaires reçus des unités du reste du monde
-
Salaires versés aux unités du reste du monde
Revenu national :
C’est la somme des revenus perçus au cours d’une période données par les agents économiques.
Ces revenus sont classés en deux grandes catégories :
1. les revenus issus des facteurs de production, travail.
2. les revenus issus de la propriété et de l’activité de l’entreprise.
Salaires salaires
Salaires versés aux résidents = salaires versés par les unités résidentes
+
Salaires reçus du reste du monde
-
Salaires versés au reste du monde
Un raisonnement identique peut être réalisé a propos des excédents d’exploitation qui font eux aussi
appel aux notions : excédents versés par les unités résidentes, excédents reçus du reste du monde,
excédents versés au reste du monde.
Notion de revenu national :
L’effort productif évalué dans le PIB a donné lieu a une première distribution des revenus aux agents
qui participent a la production. Ensuite l’état est intervenu pour assurer des revenus aux personnes qui
ne participent pas à la production ou pour réaliser une justice sociale. Il a prélevé des impôts des
cotisations sur certaines catégories et a distribué des revenus à d’autres.
Que vont faire les divers agents des revenus ainsi perçus ?
Nous appelons dépenses nationale brut la somme des consommations finales et de la formation brute
de capital fixe.
Exemple :
Dépense nationale
Consommation finale Revenu national
Formation brut de capital (dont la Solde des autres revenus
formation brute de capital fixe (+ ou
– la variation des stocks
Dépense nationale Dépense nationale
Ainsi l’ensemble de ces agrégats peuvent être calculés pour des comparaisons internationales de
manière nette aux couts des facteurs ou nettes et aux couts des facteurs
Agrégats net Aux couts des facteurs Net aux couts des
facteurs
PIB - amortissements - impôts - impôts
- amortissements
Plan du cours
La conception catastrophiste de la pensée économique
I. Le courant libéral
II. Le courant marxiste
III Le courant Keynésien
Introduction
La pensée économique est très ancienne puisqu’on peut la faire remonter d’Aristote et Platon. Pour ces
différents auteurs, la pensée économique n’est qu’un aspect de la morale et de la philosophie.
C’est surtout à partir du 18ème siècle que se développe la pensée économique moderne.
C’est un vaste labyrinthe dans lequel les courants et les sous courants sont nombreux.
Objectifs : faire ressortir les différences essentielles dans la manière d’appréhender les mécanismes
économiques en se référant à 3 axes fondamentaux :
La conception catastrophiste de la pensée économique
Si tel était le cas en Économie, nous aurions ce que Christian Stoffaës nomme "une conception
cumulative de la pensée", forme la plus communément représentée dans les manuels d'économie .
I. Le courant libéral
C’est le plus ancien, il est apparut en France et en Grande Bretagne. Il regroupe un très vaste champ
de doctrine et de théorie dont les principes sont :
Primauté de l’individu
Intérêt personnel
Liberté de l’activité économique
Bienfaits de la concurrence
Ils font tous confiance aux mécanismes du marché et ils estiment que l’Etat ne doit pas trop intervenir
dans la vie économique.
Physiocratie signifie gouvernement de la nature. Les physiocrates sont des auteurs français dont le chef
de file est QUESNAY.
Ce sont des auteurs qui ont estimés que les sociétés sont régies par un ordre naturel voulu par dieu.
Pour eux l’économie est commandée par la nature donc seul la terre est source de richesse.
François QUESNAY a élaboré un tableau économique qui décrit la circulation des biens au sein de la
société (1ère approche macro-économique).
La société est divisée en 3 classes :
- Classe productive
Objectif : montrer que la société fonctionne en harmonie c'est à dire que chaque classe a son rôle.
Il faut empêcher tous ce qui limite la circulation des biens et des richesses au sein de la société.
B. Les classiques
Ils sont considérés comme les véritables fondateurs de l’économie politique. Ils font tous l’apologie de
l’individualisme et du laisser faire.
ð Adam SMITH (1723 – 1790)
Il développe la fameuse théorie selon laquelle chaque individu est guidé par une « main invisible » qui
le pousse à agir selon son intérêt particulier et à contribuer à l’intérêt général.
«Donnez moi ce dont j’ai besoin et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même »
Il explique aussi comment le mécanisme des prix adapte automatiquement l’offre à la demande.
Offre qui augmente => Baisse des prix => Baisse de la Production
Demande qui augmente => Hausse des prix => Hausse de la Production
ð Jean Baptiste SAY (1767 – 1832)
Il met l’accent sur le rôle fondamental des chef d’entreprise et il présente la loi des débouchés : « les
produits s’échangent contre des produits ou encore l’offre crée sa propre demande »
Pour lui il ne peut y avoir de crise de surproduction si les échanges sont libres car le mécanisme des
prix permet aux entrepreneurs de savoir ce qui est désiré et donc ce qu’il faut produire.
ð MALTHUS
Il a réfléchi sur la relation entre population et développement économique. Il a observé que les
richesses progressaient selon une progression arithmétique alors que la population progressait selon
une progression géométrique. Ceci est une vision pessimiste de la société.
C. Les néo-classiques
Ils ont systématisé le principe hédoniste selon lequel chaque individu cherche à maximiser ses
satisfactions avec le moindre effort.
Le producteur a pour objectif de maximiser sa production avec un budget donné compte tenu de
chaque facteur de production et de leur substituabilité.
Le consommateur cherche, ave un budget donné, à obtenir le niveau de satisfaction le plus élevé
possible compte tenu des prix des biens.
Producteurs et consommateurs réagissent aux informations que leur donne le marché grâce aux prix.
En conséquence, l’Etat doit laisser le jeu de l’Offre et de la Demande fonctionner librement pour que la
flexibilité des prix réalise les ajustements.
Appliqué au marché du travail, ce mécanisme implique qu’en cas d’excédent de main d’œuvre
disponible la baisse des salaires évite le chômage.
Par la suite tout au long du 20ème siècle les économistes libéraux se sont surtout attachés à dénoncer
les méfais des interventions économiques et sociales de l’Etat.
L’Etat ne peut pas disposer de toutes les informations nécessaires pour agir correctement sur les
mécanismes économiques donc pour eux toute politique économique est vouée à l’échec.
Confier à l’Etat des responsabilités économiques c’est engager les hommes sur la route de la servitude.
Depuis 1945, divers courant néo-libéraux ont réagis aux diverses interventions de l’Etat.
Friedman, Lucas vont présenter des analyses selon lequel le poids excessif des dépenses publiques et
des prélèvements fiscaux affaibli le dynamisme économique.
Pour eux tous, il faut privatiser certains services publics, il faut supprimer le salaire minimum.
Les mesures préconisées par ces auteurs sont d’une ampleur variable selon les courants, certains sont
assez modérés alors que d’autres défendent des thèses radicales.
Ecole des choix publiques, l’école du capital humain, la nouvelle école classique,…
La nouvelle école classique est défavorable à toute politique conjoncturelle mais favorable à toute
politique structurelle dans le but de soutenir la croissance économique.
C’est dans un contexte économique et sociale marqué par la classe ouvrière en Angleterre que Marx a
étudié le processus d’évolution du capitalisme.
Principe d’exploitation des travailleurs : les capitalistes font travailler au-delà du nombre d’heures
nécessaires pour que le travailleur assure sa subsistance. Le supplément est appelé la plue value qui
constitue l’unique source de profit.
De crise en crise le système capitaliste va s’effondrer du fait de la prise de pouvoir par le prolétariat et
l’expropriation des derniers procédant.
Le système devrait être remplacé par un système sans classe et sans propriétaire individuel appelé
donc le communiste.
Certains faits qu’il avait prévu se sont réalisés (crise de 1929, phénomène de concentration, difficulté
d’écoulement de la production)
Marx n’avait pas prévu le développement des interventions économiques de l’Etat. En conséquence il
existe une grande variété de courant marxiste qui se sont adaptés aux problèmes nouveaux.
On peut citer :
ð Il prend le contre-pied des thèses classiques et néo-classique. Il va faire une analyse macro-
économique.
Le rôle fondamental pour effectuer la relance doit être assuré par la demande. La consommation
augmente lorsque le revenu baisse mais dans une moindre mesure et le revenu non consommé
constitue l’épargne.
Il a ajouté :
B. Le rôle de l’Etat
ð Keynes a élaboré une théorie : une certaine variation du Revenu ont obtient une variation K fois
supérieur au taux d’investissement.
De plus pour encourager l’intérêt, Keynes préconise une politique monétaire accès sur la création de
monnaie, et une hausse des intérêts publique même si cela entraîne un déficit budgétaire.
Impact sur le plan théorique puisqu’elle a pris le contre-pied. Elle a influencé la politique économique
des pays développés. Elle a servi de support pour sortir de la récession et pour lutter contre le
chômage.
- Dans la relance
- Dans le freinage
Jusqu’en 1970 ces solutions ont donné d’excellent résultat (30 glorieuses) mais depuis elle rencontre
des limites liés à l’ouverture sur le monde et liés aux exigences qui en résulte du point de vue de la
comptabilité.
Limites :
D. Les successeurs
Ils partent de l’analyse de la concurrence imparfaite et ils développent la vision du marché incapable de
s’auto réguler. Ils concluent sur l’intérêt.
Conclusion : dans ce foisonnement d’idée, il faut citer tous les économistes qui s’écartent des 3 axes
majeurs. On peut les classer dans la catégorie des structuralistes car ils essaient de trouver les
réponses dans les structures techniques, sociales.
- économique
- démographique
- mentale
Il met aussi en évidence la notion :
- de pole Croissance
- pole de développement
Tous les économistes qui s’intéressent au tiers monde
Depuis 1976, certains économistes comme AGLIETTA, BOYER, LIPIETS, étudient l’hétéro régulation
des sociétés complexes par le marché.
Pour eux, 5 institutions sont décisives :
- Le rapport salarial
- La forme et l’intensité de la concurrence
- La gestion monétaire
- L’insertion dans la division internationale du travail
- L’Etat
Pour sortir de la crise => il faut adapter ces 5 situations.
L’économie stationnaire :
L’économie stationnaire se définit comme étant une économie qui consomme tout ce qu’elle produit.
L’équilibre entre la production (Y) et la consommation (C) est alors assuré sur le marché.
Il n’y a donc pas d’épargne.
Ce type d’économie a existé autrefois dans les siècles passés mais aujourd’hui on rencontre encore ce
type d’économie dans certaines tribus des pays du tiers-monde où la production est essentiellement
agricole est entièrement consommée et en subvient qu’aux besoins du pays.
- la condition d’équilibre-
La condition d’équilibre d’une économie stationnaire est formalisée par l’égalité suivante : Y= C
« Y » désigne la valeur des biens produits et mis a la disposition des consommateurs ainsi que les
revenus versés par les producteurs aux consommateurs grâce auxquels ils peuvent acquérir ces biens.
« C » désigne donc les dépenses de consommation.
L’économie dynamique :
L’économie dynamique se définit comme étant une économie où les revenus ne sont pas entièrement
dépensés. Il y a donc possibilité pour la formation d’une épargne.
Grâce à la formation d’épargne, l’économie devient dynamique. Nous introduisons dans le
circuit économique une valeur intermédiaire entre consommation et production appelée «formation de
capital »
L’investissement signifie l’immobilisation des capitaux de production dans un processus productif (donc
il faut soustraire une partie du revenu du capital de la Production pour en éviter la consommation) la
formation de capitaux possible d’investissement.
L’aspect financier est perceptible par deux voies qui acheminent l’épargne vers l’investissement.
F Première voie
Par l’intermédiaire des banques qui accordent des crédits à des investisseurs après avoir récolté
l’épargne formée dans le public.
F Deuxième voie
Par le mécanisme des formations de titres, l’investisseur s’adresse directement aux épargnants.
Il existe deux formes de titres, l’un est l’obligation qui peut être considérée comme une reconnaissance
de dette de l’investisseur qui rémunère les fonds prêtés à taux d’intérêt fixe. L’autre est l’action qui est
un papier valeur par lequel l’investisseur confère un droit à la co- propriété de son entreprise à
l’épargnant (ce droit est assorti d’un revenu variable suivant le marché des affaires).
L’idée de rendre les titres négociable à permis de concilier les intérêts des épargnants et des
investisseurs)
Le marché de ces valeurs est la bourse. (Dés que l’entreprise , l’épargnant et
l’investisseur se rejoignent.).
L’aspect physique de l’investissement est perceptible à travers la distinction qui est faite dans la notion
de calcul :
- le capital technique fixe qui est utilisé dans différentes productions successives (machines…
etc. )
- le capital technique circulant qui est utilisé dans une seule production (semences et matières
premières )
Les conditions d’équilibre d’une économie dynamique fermée peuvent être formalisées comme suit :
Y C + S = C + I
Puisque Y = C + S = C + I
S = I
L’introduction de l’Etat
En posant Y = C + I, la demande globale regroupe les ménages privés et publics. Les dépenses
courantes de l’état se trouvent intégrées dans C et ses investissements dans I. il est possible de faire
apparaître explicitement le secteur public en élargissant le circuit.
Dans cette équation les dépenses de l’état portent le sigle « G ». Ces dépenses englobent aussi
les dépenses courantes (crayons des fonctionnaires) que les investissements publics
(Écoles, hôpitaux).
Les recettes fiscales portent le signe «T » (taxes) et ne concernent que les impôts directs payés par le
secteur des ménages privés.
La condition d’équilibre d’une économie formée où l’état est pris en compte d’une manière explicite ce
formalise comme suit :
Y = C + I + G
OFFRE GLOBALE = DEMANDES GLOBALES
Comme les sorties de la consommation privée (affectation du revenu) sont par définitions égales aux
sorties du secteur de la production (utilisation du revenu), l’égalité suivante est observée :
C + I + G = C + S + T
Utilisation du revenu = affectation du revenu
Dans le cas d’un déséquilibre entre les investissements privés et l’épargne, l’état compense ce
déséquilibre par un déséquilibre budgétaire.
Ces relations montrent l’importance des variations des dépenses et des recettes fiscales pour établir
l’équilibre macro économique. de manière plus concrète le budget de l’Etat se présente comme suit :
Le budget de l’Etat
1. Définition :
Le budget de l’Etat est une loi de finances votée par le parlement, qui prévoit et autorises les dépenses
de l’Etat et les moyens de les financer.
Le budget est préparé par le gouvernement : c’est un acte politique.
2. Composition – élaboration
Composition : Recettes (impôts et taxes) + Dépenses (allocations, subventions)
Élaboration :
- Évaluation des besoins par ministère
- Préparation du budget
- Discussion et vote
3. Dépenses
4. Recettes
F Rôle :
ménages entreprise
Augmentation fiscalité dim. pouvoir d’achat dim. Production
dim. demande dim. activité
di. consommation
Diminution fiscalité Aug. Pouvoir d’achat Aug. Production et compétitivité
Aug. Consommation
Aug. épargne
F Forme :
Impôts directs : Impôt payé par une même personne et ne pouvant pas être répercuté sur le prix d’un
produit ou d’un service :
Impôts sur le revenu des ménages (salaires, pensions, rentes)
Impôts sur les sociétés (1/3 du bénéfice)
Impôts sur le patrimoine (droit de successions, impôts sur la fortune)
Impôts indirects : Impôts répercuté sur le prix de vente d’un produit ou d’un service, TVA ,Taxe
intérieure sur les produits pétroliers ,Taxes sur tabac et alcool
L’économie ouverte :
Les relations avec l’étranger ne concernant, dans la présentation simplifiée suivante du circuit
économique, que les importations (M) et les exportations (x) de biens et services.
En terme réels, les importations représentant une entrée dans la production et dans la consommation.
En termes monétaires, les importations sont une sortie pour le pays (achat à l’étranger) et les
exportations représentent une entrée (vente à l’étranger).
La condition d’équilibre :
Y + M = C + I + X
Offre nationale = demande nationale
+ +
Offre étrangère demande étrangère
C + I + X = C + S + M
Utilisation du revenu = affectation du revenu
I + X = S + M
Ce qui fait apparaître le solde de la balance commerciale (X - M)
Un déséquilibre entre l’équilibre l’épargne et l’investissement peut être compensé par un déséquilibre
de la balance commerciale sans que l’équilibre global soit perturbé si :
Si la lettre « A » désigne la part de la production nationale qui est absorbée à l’intérieur du pays sous
forme de biens de consommation et d’investissement. Par conséquent la définition de l’absorption
intérieure est la suivante : A = C + I
B = X - M
Y = C + I + X - M
A +
Bibliographie
- Kempf, Hubert (2006), « Macroéconomie 2ème édition », ed. Dalloz
- Fève, Patrick,Ortega, Javier (2004) « Macroéconomie : Approche pratique contemporaine », ed. Dunod
- Lima (de), Pascal (2012) Economie bancaire et croissance économique : Vers une macroéconomie
renouvelée – Cours », ed Dunod
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