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MACRO-ECONOMIE

CHAPITRE 1 :INTRODUCTION A L’ANALYSE MACRO-


ECONOMIQUE
CHAPITRE 2 :LA REPRESENTATION DE L’ACTIVTE
ECONOMIQUE
CHAPITRE 3 :LA SYNTHESE ET LA MESURE DE L’ACTIVITE
ECONOMIQUE
CHAPITRE 4 :LA FONCTION DE CONSOMMATION ET DE
DEPENSE PUBLIC
CHAPITRE 5 :LA FONCTION D’INVESTISSEMENT
CHAPITRE 6 :L’EQUILIBRE MACRO-ECONOMIQUE EN
ECONOMIE FERMEE
CHAPITRE 7 :LA BALANCE DE PAIEMENT
CHAPITRE 8 :L’EQUILIBRE MACRO-ECONOMIQUE EN
ECONOMIE OUVERTE : LE MODEL ISLM
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A L ‘ANALYSE MACRO-
ECONOMIQUE
Dans ce chapitre , nous présentons la science économique
dans son ensemble. L’objectif est de permettre à l’étudiant
non encore initié de bien comprendre. La présentation porte
principalement sur la définition de la science économique ,
son objet et sa méthode , ainsi que sur les 2 types d’analyse
qui la compose , à savoir l’analyse micro-économique et
macro-économique , ainsi on peut comprendre les spécificités
de chacune de ces analyses :
SECTION 1 : la science économique : définition , objet et
méthode
SECTION 2 :l’analyse micro-économique
SECTION 3 :l’analyse macro-économique
SECTION 1 : la science économique : définition , objet et
méthode
A)Définition et objet :
Le mot économie est polysémique , qui désigne un système
productif , càd au sens d’un ensemble d’activité productives
d’un pays , régions etc…
Exple : l’économie camerounaise
Il désigne aussi un type de comportement
Exple : comportement d’épargne , faire des économies
Il est employé en outre pour désigner une discipline
scientifique au seins des sciences sociales à savoir la science
économique (l’analyse économique , l’économie politique) ,
de ce point de vue , il convient de recueillir que le mot
économie vient du latin OIKOS qui veut dire maison et de
NOMOS qui veut dire conduire des activités économiques ;
autrement dit , quand on parle d’économie politique , élargie
au niveau s’agissant de l’activité économique , celui-ci peut
être définit comme un domaine sur la connaissance
scientifique qui étudie le bien être d’un domaine , la manière
dont les ressources sont produites , répartîtes et
consommées.
La science économique est qualifiée de science social et
humaine parce qu’elles étudient le comportement d’agents
qui lui sont propre et qui sont en même temps soumis à des
contraintes que la société et les institutions leur impose , mais
la science économique se différentie des autres sciences
sociales à travers la spécification de son objet et de la
méthodologie , en effet son objet porte sur les besoins
humains , lesquels sont illimités , ainsi que sur les biens et
services qui eux sont limités , la rareté des biens et des
services conduit elle-même à des choix , les ressources en
travail et en matière première étant rares , à cela s’ajoute le
fait qu’il est impossible de produire tous les biens et services.
Pour comprendre la science économique , il faut adopter une
double approche , la 1ère met l’accent sur les différentes
opérations matérielles où celle-ci s’intéresse (approche
substantiviste). La seconde quant à elle insiste sur le
comportement des agents , lesquels doivent satisfaire des
besoins illimités face à des besoins rares (approche
formaliste) cette dernière approche fait apparaitre la SECO
comme une science de choix ; càd une science qui enseigne
comment les agents économiques (consommateurs ,
producteurs , états) peuvent maximiser leur satisfaction en
évitant de gaspiller les ressources dont ils disposent.
B)La méthode :
Comme toutes les sciences , le but de la SECO est de
déterminer et de prévoir , pour cela celle-ci fait appel aux lois
de la logique et l’analyse théorique , la recherche empirique.
Dans l’analyse théorique , elle parle de quelques hypothèses
initiales simples et tire des conclusions qui en découlent
nécessairement en employant le raisonnement comme dans
le syllogisme d’Aristote : tous les hommes sont mortels donc
Par conséquent , on peut décrire que les investissements de
forme d’une entreprise sont une fonction croissante du taux
d’intérêt la recherche empirique.
La SECO cherche à vérifier les hypothèses et les conclusions
de la théorie , dans ce cas elle utilise la méthode inductive
càd qui fait recours aux mathématiques et à la statistique
inductive (l’économétrie).
Il convient toutefois de noter que les 2 types d’analyses sont
complémentaires car c’est la théorie qui guide la recherche
empirique , cela étant , l’utilisation des méthodes des
mathématiques en économie ne constitut nullement une fin
en soi , il s’agit d’un langage ou d’une série d’outils qui
peuvent faciliter ou rendre plus rigoureuse l’élaboration et
l’exposition des théories économiques , par ailleurs la réalité
économique étant très complexe est caractérisé par une forte
liaison entre les variables , on l’utilise dans le
raisonnement «Toutes choses égales par ailleurs» encore
exprimé en latin ceterisparivus , cette hypothèse signifie
qu’on admet les variables économiques sur lesquels l’analyse
comparé demeure inchangée ou ne bouge pas .
Cela conduit très souvent à simplifier l’analyse économiques ;
de ce soucis de simplification , résulte une autre
considération dans le raisonnement à savoir la situation en
économie fermée (hypothèse irréaliste puisqu’aucune
économie dans le monde n’est fermée) et la situation
économique ouverte (celles qui réalisent des échanges avec
les autres pays). Il en est ainsi des modèles élémentaires
cherchant à expliquer l’équilibre macro-économique comme
le modèle revenus-dépenses , celui-ci se repose sur l’analyse
théorique en considérant que l’on est en situation
économique fermées , il en est de même du modèle ISLM qui
lui fait l’objet d’une présentation en économie ouverte et
fermée

SECTION 2 : L’analyse de Micro-économique

CHAPITRE 2 :
Citation d’économiste à méditer : L’économiste doit être
« mathématicien , historien , homme d’état , philosophe dans
une certaine mesure… aussi au-dessus de mêlée , et
incorruptible qu’un artiste et pourtant parfois aussi proche de
la réalité qu’un dirigeant politique » Cette parole de JOHN
MAYNARD , le grand économiste britannique qui autant que
tout autre pourrait être qualifié de père de la macro-
économie , résume parfaitement ce que l’on attend d’un
économiste. L’étudiant en économie doit donc faire appel à
des talents multiples
1-) éléments de comptabilité nationale :
Croissance du produit intérieur brut (PIB) , STAGNIATION du
revenu disponible des ménages, amélioration du taux de
marge des sociétés , besoin de financement des
administrations…
Les médias nous font ingurgiter des informations
économiques que nous digérons d’autant moins bien que
nous manquons d’éléments de comparaison pour apprécier
l’importance des chiffres cités et que nous connaissons mal la
signification des sigles utilisés ou la définition des notions
employés.
Chacun peut améliorer spectaculairement sa perception des
informations économiques en s’initiant à la comptabilité
nationale car celle-ci est précisément le cadre dans lequel
sont définis et quantifiés la plupart des notion économiques
que les médias véhicules , que les hommes politiques
reprennent dans leurs débats ou leurs polémiques , que les
économistes utilises pour leurs analyses ; s’initier à la
comptabilité nationale c’est entrer dans la logique interne de
ce système de normalisation de l’information économique ,
saisir sa cohérence et son intérêt , mais aussi ses limites et ses
problèmes , comprendre que la comptabilité nationale n’est
pas réductible à une technique mais qu’elle est une pratique
sociale. Dans cette 1ère partie , nous étudierons la
représentation de l’activité économique au CHAP2 et la
synthèse et la mesure de l’activité économique au chapitre 3
CHAPITRE2 : Représentation de l’activité économique
Dans ce chapitre , nous aborderons l’aperçu de la
comptabilité économique en section 1 , les agents
économiques en section 2 , les opérations économiques en
section 3 et les circuits économique en section 4
Section 1 : aperçu sur la comptabilité nationale
A-) Définition de la comptabilité nationale
On peut définir la comptabilité nationale comme une
représentation chiffrée , synthétique de l’activité économique
nationale décrivant et évaluant les opérations économiques
entre les différents pôles de l’économie, il s’agit alors d’une
comptabilité de flux économiques , c’est-à-dire de
mouvements intervenant dans une période donnée , du plus
souvent l’année civile ; la comptabilité nationale rempli ainsi
une mission d’information statistique .Cet effort d’évaluation
est naturellement très important pour porter un jugement sur
l’évolution économique d’un pays, mais la comptabilité
nationale joue aussi un rôle central pour les décideurs publics
qui disposent grâce à elle du maximum d’informations, d’une
véritable banque de données statistiques au moment ou il
s’apprête à arrêter leur option de politique économique, la
comptabilité nationale permet ainsi de guider l’intervention
des pouvoirs publics pour éclairer leurs choix et leur
permettre de les expliquer et de les défendre
B-) Les utilisations de la comptabilité nationale :
Elle sert à :
-suivre le comportement de l’économie au travers des
mouvements des principaux flux économiques tel que la
production , la consommation des ménages, la formation du
capital… et du calcul d’un certain nombre de grandeur ou de
ratio comme l’excédent ou le déficit budgétaire , le taux
d’épargne de l’économie
-procéder à des analyses macro-économiques permettant de
dégager les relations causales en jeu au seins d’une
économie, ce qui nécessite l’estimation de paramètres des
liaisons fonctionnelles entre différentes variables
économiques
-aider sur la base du comportement récent de l’économie à la
prise de décisions tant des pouvoirs publics que des
entreprises publics et privées dont la stratégie requiert la
mobilisation de données des comptes nationaux
-Effectuer des comparaisons internationales ou régionales sur
la structure économique , la croissance et l’évolution
économique des niveaux de vie
SECTION2 : les agents économiques
A-) quelques notions de bases :
Les éléments qui permettent d’identifier l’activité
économique sont essentiellement de 2 ordres , les uns visent
les offres de bien et de services et les autre , l’achat ou la
demande de ces mêmes biens et services ; en ce qui concerne
l’offre , il y a une opération préalable de mise en œuvre des
ressources , on parle de la combinaison des facteurs de
production , on distingue 3 principaux facteurs de
production : le travail , la terre et le capital
- La terre est considéré comme un facteur qui n’est pas
rare et donc , moins significatif sur le plan économique ,
elle est donnée surtout quand à sa qualité et sa richesse
, il est néanmoins vrai qu’il se pose le problème de la
fertilité et sa répartition entre les hommes
- le travail par contre est un facteur rare parce que son
obtention à un cout qui croit avec le niveau de
qualification de la main d’œuvre
- le capital en est de même en tant qu’ensemble
d’équipement , de machine permettant de créer des
biens ou en tant qu’ensemble de moyens financiers
permettant de parvenir au même but
la combinaison du capital et du travail permet de créer des
biens et des services
un bien est un produit matériel résultant de l’activité , d’une
manière générale , les économistes appellent ‘’bien’’ tout ce
qui est capable de satisfaire un besoin et qui se caractérise
par la rareté, on distingue 2 grands types de biens :les biens
de consommations et les biens de production
les biens de consommation sont ceux qui servent
directement à la satisfaction d’un besoin , certains comme les
produits alimentaires sont détruits par l’utilisation (biens non
durables) , d’autres sont détruit sur une longue période
(biens durables) , c’est le cas notamment des appareils
électroménagers , il existe une catégorie intermédiaire de
biens appelés ‘’biens semi-durables’’ (produits de
l’habillement dont la durée d’utilisation est moins grande que
celle des biens durables mais supérieur à celle des biens non
durables.
Les biens de production sont ceux qui servent à produire
d’autre biens et qui peuvent être utilisés au cours de plusieurs
cycles de productions.
Un service est un bien immatériel , à ce titre il n’est pas
stockable , il est e résultat d’une activité de production que
l’on désigne par le même terme , en effet il se caractérise par
une relation qui implique la simultanéité entre la production
et la consommation.
L’offre de biens et services produit se fait par leur vente sur
un marché , ceux qui se portent acquéreurs par l’achat
exercent une demande soit à des fins de consommation , soit
à des fins d’investissement.
La demande à des fins de consommation implique une
destruction immédiate ou dans un temps relativement long
du bien, selon qu’il s’agit de biens non durables ou de biens
semi-durables. Dans le cas de la demande à des fins
d’investissement, il s’agit simplement de l’acquisition de biens
de production.
Certains biens ne font pas l’objet d’une vente sur le marché.
Ils sont en général fournis par les pouvoirs publics. Leur usage
ou leur jouissance est ouvert à tout un groupe. Les exemples
de biens collectifs sont constitués par les services de
protection rendus par la police, l’éclairage public, l’éducation
etc…
Dans une économie, l’offre de biens et de services doit être
égale à la demande. Les ajustement se font par le jeu des
exportations et des importations dans le cas d’une économie
ouverte sur l’extérieur.
B-) les agents de comptabilité nationale :
L’activité économique est exercée par des êtres humains ou
agents organisés ou non jouissant d’une autonomie de
décision pour poser des actes visant l’offre ou la demande de
biens et de services.
Afin de pouvoir saisir globalement l’activité des différents
agents, les comptables nationaux les regroupent en
catégories appelées secteur institutionnels. Ceux-ci
constituent des regroupements d’unités institutionnelles
définies comme des centres élémentaires de décision
économique. Les unités ayant un comportement analogue
forment un secteur institutionnel.
On distingue cinq secteurs institutionnels : les sociétés et
quasi-sociétés non financières, les ménages ( y compris les
entreprises individuelles ), les administrations publics, les
sociétés financières, les institutions sans but lucratif au
service des ménages.
1-)Les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQNF) :
Le secteur des SQNF regroupe l’ensemble des unités
institutionnelles qui sont des producteurs marchands dont la
fonction principale consiste à produire des biens et des
services non financiers, et dont les opérations de répartition
et les opérations financières sont séparées de celles de leurs
propriétaires.
Leurs ressources proviennent essentiellement de la vente de
biens et services. Ce secteur comprend :
• les sociétés privés (sociétés de capitaux , sociétés
anonymes, sociétés à responsabilité limitée ,
groupement d’intérêt économique) et les quasi-sociétés
privées représentées par les succursales, les bureaux…
• les sociétés publics, qui sont contrôlées par l’Etat et les
quasi-sociétés qui appartiennent à l’Etat
Les entreprises individuelles (agriculteurs, artisans,
commerçants, professions libérales) n’entrent pas dans cette
catégorie si elles n’ont pas la forme juridique de société.
2-)les ménages ( y compris les entreprises individuelles ) :
Le secteur institutionnel « Ménages »correspond au
regroupement des unités dont la fonction principale est la
consommation et dont les ressources proviennent
principalement de la rémunération des facteurs de
production (salaires, intérêts, dividendes, loyers) de transferts
réalisés par d’autres secteurs institutionnels (retraites,
allocations diverses) et des produits de la vente de la
production pour les entrepreneurs individuels.
Ce secteur comprend les entreprises individuelles, dans la
mesure où celle-ci sont des unités économiques qui ne
possèdent pas de personnalité juridique distincte de celle de
l’exploitant. En fait, il y a une confusion totale du patrimoine
de l’entreprise et de celui du ménage auquel l’entrepreneur
appartient.
3-) les administrations publiques ( APU ) :
Leur fonction principale est de produire des services non-
marchands ( tenir l’état civil, fournir l’éducation, dispenser la
justice, organiser la sécurité publique, la défense nationale )
ou d’effectuer des opérations de redistribution du revenu ou
de la richesse nationale.
Un service non marchand est un service cédé gratuitement ou
à un prix économiquement non significatif. On considère
qu’un prix est économiquement significatif s’il couvre au
moins 50% des coûts de production.
Leurs ressources principales proviennent des distributions
obligatoires (impôts, cotisations diverses).
4-) le sociétés financières (SF):
Le secteur institutionnel sociétés financières regroupe les
unités dont la fonction principale est de financer, collecter,
transformer et repartir des moyens de financement ou de
gérer ces moyens de financement. Leurs ressources
proviennent principalement des dépôts à vue ou à terme
qu’elles collectent en émettant des titres pour être en mesure
d’octroyer des crédits. Le secteur renferme ainsi les
établissements de crédit et assimilés ainsi que les organismes
de placement collectif en valeurs mobilières.
Nous verrons que certains agents économiques possèdent
des ressources plus qu’il ne leur en faut pour les dépenser,
alors que d’autres agents en ont plutôt besoin. Ainsi, grâce à
l’intermédiation des institutions financières, les capacités de
financement des uns s’ajustent aux besoins de financement
des autres.
Le secteur entreprise d’assurance quant à lui regroupe les
unités dont la fonction principale est d’assurer, c’est-à-dire de
garantir le règlement d’une indemnité ou d’une prestation en
cas de réalisation d’un risque. Plus exactement, les
compagnies d’assurance émettent des titres indirects ou
police d’assurance qui garantissent aux bénéficiaires désignés,
un service de sécurité.
5-)les institutions sans but lucratif au service des ménages
(ISBLM) :
Ce secteur regroupe l’ensemble des unités privées dotées
d’une personnalité juridique qui produisent des biens et des
services non marchands au profit des ménages.
Les ressources principales proviennent de contributions
volontaires en espèces ou en nature effectuées par les
ménages en leur qualité de consommateurs, de versement de
la part des administrations publiques, ainsi que du revenu de
la propriété.
Ce secteur comprend : des syndicats non patronaux, les
regroupement professionnels, les associations de
consommateurs, les partis politiques, l’église et les
congrégations religieuses… les organismes de charité et les
associations de bienfaisance financés par des transfert en
espèces ou en nature provenant d’autres unités
institutionnelles.
Enfin, il faut bien retracer toutes les opérations économiques
effectuées avec l’étranger. Ceci est fait par l’intermédiaire du
compte du reste du monde.
6-)le reste du monde :
Comme ce secteur n’est pas caractérisé par une homogénéité
de fonctions et de ressources principales, ce n’est pas un
secteur institutionnel au sens propre du terme. Les comptes
du reste du monde retracent les relations économiques entre
unités qui font partie du territoire économique et celles qui
n’en font pas partie.
CHAPITRE 4 : la fonction de consommation
I. INTRODUCTION :
Parmi les choix effectués par les individus au cours de leur
vie se trouve les décisions de Consommation et de
d’Epargne. La Consommation est importante au même
titre que l’investissement car il constitut les 2 composante
essentielles de la demande globale ; le poids de la
Consommation a augmenté progressivement aussi bien au
niveau mondial qu’au niveau de chaque pays. En 2016 au
elle représentait 74% du PIB mondial ; au cours de la même
année, elle représentait 79% du PIB de la France, 73% du
PIB de l’Allemagne, 83% de celui des Etats-Unis et 54% celui
de la Chine ; en Afrique la consommation est aussi
importante malgré la faible qualité des statistiques, elle
représenterait entre 40 à 60% du PIB du Cameroun. Au
regard de son importance, les économistes s’intéressent
depuis bien longtemps à la consommation globale des
agents économiques pour comprendre ces différentes
phases. Même si les prémices de l’analyse macro-
économique sont déjà perceptible dans les travaux de
François Quesnay , l’on doit à John Keynes les analyses les
plus élaborées en macro-économique . dans son ouvrage
publié en 1936 intitulé Théorie générale de l’emploi et
l’intérêt de la monnaie, l’analyse ou l’étude du
comportement économique au niveau Macro ; son analyse
a ouvert ou a donné lieu à une variété et controversé des
explications de la consommation. L’analyse Keynésienne
repose sur le revenu courant comme déterminant essentiel
de la consommation con temporelle, elle sera critiqué et
contesté par l’approche néoclassique impulsé par Milton
Friedman et franco tous 2 lauréats du prix Nobel de
l’économie 1976 & 1983. Pour ces auteurs, la
consommation est déterminé par le taux d’intérêt et la
richesse ; leur approche est fondée sur l’analyse micro-
économique des choix individuels et repose sur le cadre
théorique développé par Irving Fisher en 1930 dans une
perspective inter temporel du choix de consommation
II. La fonction de consommation Keynésienne :
Développé dans la théorie générale, l’analyse keynésienne
de la consommation repose sur 3 hypothèses basées sur
l’introspection et l’observation des causalités
I. La PMC (propension marginale à consommer) :
Est comprise entre 0 & 1 , cette hypothèse repose sur la
loi psychologique fondamentale « la loi psychologique
fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer
en toutes sécurité, à la fois en raison de notre
connaissance de la nature humaine et aposte théorie
en raison des renseignements détaillés de l’expérience,
c’est qu’en moyenne et la plus part du temps, les
hommes tendes à accroitre leur consommation à
mesure que le revenu croit mais non d’une quantité
aussi grande que l’accroissement du revenu » PMC=
Pmc noté généralement c ,est la part que les individus
sont disposés à consacrer à la consommation suit à
l’augmentation du revenu
II. La part consommé du revenu ou propension
moyenne à consommer(PMC) :
Elle diminue à mesure que le revenu augmente, les
riches épargnent une part plus grande de leurs revenus

PMC=
III. Le revenu est le principal déterminant de la
consommation :
Le taux d’intérêt n’a qu’une influence marginale, ce qui est
contraire à l’analyse néoclassique qui sera présenté à la
section suivante. Keynes admet qu’en théorie le taux d’intérêt
peut influencer la consommation , cependant selon lui « la
principale conclusion qui se dégage de l’expérience est que
l’influence à court therme du taux d’intérêt sur la part du
revenu que les individus dépensent est secondaire et d’une
importance relativement négligeable ». à partir de ces trois
hypothèses , on peut identifier 3 formes de la fonction
consommation Keynésienne : la forme Affine **** , forme
linéaire **** et la forme concave ****
Avec C la consommation globale , c la propension marginale
à consommer , C0 la consommation autonome ou
incompressible c’est-à-dire le niveau de consommation
atteint lorsque le niveau de revenu est nul.
À partir de ces trois formes, on peut définir la fonction
d’épargne , S=propension marginale à épargner.

L’imprécision de la loi psychologique fondamentale a conduit


les chercheurs à proposer 3 représentations algébrique et
graphique de la loi psychologique fondamentale : la forme
affine C=cY+C0, la forme linéaire C=cY , la forme concave
C=Cf(Y)
Les représentations graphiques de ces 3 formes montrent que
la loi psychologique est vérifiée, dans le cas d’une fonction
affine, l’augmentation du revenu induis une augmentation
moins peu proportionnel de la consommation. Dans le cas
d’une fonction linéaire, l’augmentation du revenu induis une
augmentation proportionnel de la consommation . Dans le
cas d’une fonction concave, l’augmentation du revenu induis
une augmentation plus que proportionnel de la
consommation. Les formes des fonctions affines et concaves
font apparaitre le seuil d’épargne c’est-à-dire S=0 , le seuil
d’épargne traduit le passage d’une épargne négative c’est-à-
dire désépargne à une épargne positive. Le désépargne
traduit la consommation anticipée des revenus futures, elle
résulte également d’une consommation de l’épargne
préalablement constituée
Confirmation et conclusion de la théorie keynésienne :
Elle a fait l’objet de confirmations empirique conduisant à des
succès et à des résultats paradoxaux. Les succès ont portés
sur des études réalisés sur données individuelles de
consommation sur le revenu et sur les données agrégées,
collectées entre les 2 guerres. Pour le 1ier type, il est apparu :
• Que les ménages au revenu élevé consommaient plus
que les autres c>0
• Les ménages au revenu élevé épargnaient d’avantage
c<1
• La part de l’épargne des ménages au revenu élevé était
supérieur à celle des autres induisant une relation
négative entre PMC & Yd(revenu disponible)
• Avec les données agrégées , il est apparu qu’au cours de
la période de la grande dépression C & S étaient faible
et c appartenant à ]0 ; 1[ , de même la part de C dans le
revenu était élevé validant l’hypothèse 2. Il est
également apparu une grande corrélation entre C & Yd,
les autres variables important peu, validation de
l’hypothèse 3. À coté de ces résultats positifs, certains
sont apparus paradoxaux mettant en évidence la
stagnation séculaire qui sont des prévisions tragiques
obtenu pendant la 2ième guerre mondiale s’appuyant sur
la théorie Keynésienne de la PMC qui montrait qu’il n’y
avait pas assez de projet d’investissement rentable pour
absorber toute l’épargne conduisant à la dépression
après la 2ième guerre dû à la baisse de la Dépense
Gouvernementale (G) ;la grande dépression ou la
stagnation séculaire est une longue période de
dépression de durée indéterminée.
Simon KUZNETS prix Nobel d’économie en 1971 va réaliser
3 types de teste empirique sur la fonction de
consommation Keynésienne
• En données en coupe instantanées ou échantillon de
ménage Ci=C1*Yi+ C avec C*** i est un indice des
individus
• Série chronologique sur courte période Ct=C t est un
indice du temps
• Série chronologique sur longue période Ct=C3*Yt avec
C3>C2&C3>C1 et PMC=P+l=c
Les résultats obtenus par Kuznets on justifiés la nécessité de
reformuler la fonction de consommation keynésienne. Deux
voies alternatives ont été proposées, les amendement à la
fonction consommation Keynésienne pour la réconcilier avec
les faits ; 2 auteurs vont s’y attelé JAMES DUESEN BERRY avec
la théorie du revenu relatif & Thomas Brown avec la théorie
de la formation d’habitude.
La rupture à la théorie Keynésienne en faisant appel à la
théorie des choix intertemporels de Irvin Fisher avec Franco
(prix Nobel 1985) avec la théorie du cycle de vie
• Milton Freeman avec la théorie du revenu permanent
IV. Amendement de la théorie de la consommation
Keynésienne :
1. La théorie du revenu relatif :
Elle est dû à James Jason Berry selon qui la consommation
dépend à la fois du niveau de revenu et du revenu courant
du groupe social auquel l’agent appartient, impliquant une
interdépendance de la consommation. 2interprétations ont
été données : l’effet de démonstration & l’effet criquet
• L’effet de démonstration :il est donné par la formulation
suivante*** , **** est appelé revenu relatif. On
distingue 2 effet, un effet direct du revenu Yi, un effet du
revenu relatif, cette formulation tente d’apporter une
réponse au paradoxe de la fonction Keynésienne avec
C1-C2>0 représentant la propension marginale à
consommer le revenu propre, c’est cette relation qui est
estimé par les études en coupe instantanée, à court
terme Ct les revenus des agents du groupe sont
dispersés autours de la moyenne 𝑌̅. C’est la relation
évaluée par les études menés sur données de longue
période PmC=PMC =Ca>C1-C2
• L’effet de criquet ou effet crémaillère : Jason Berry
introduit l’hypothèse d’irréversibilité des choix de
consommation , c’est-à-dire la difficulté à réduire son
train de vie lorsque son revenu baisse. À long terme le
revenu suit un sentier de croissance Y0=Yt entraine qui
Ct=C1Yt
2. La théorie de la formation d’habitude :
Elle est introduite par Thomas Brown qui attenu,
l’irréversibilité des choix de consommation en faisant
dépendre non seulement du revenu courant mais également
de la consommation de la période précédente ce qui attenu
l’immersif dû à la dépendance du revenu le plus élevé atteint
dans le passé. Plus C2 est élevé , plus il y a immersif dans le
comportement de consommation. À court terme, Ct-1 peut
être considéré comme constant, C0=C2*Ct-1
On retrouve la formulation Keynésienne . à long terme
Ct=Ct-1=C avec C=****(fonction linéaire)
Indiquant que Pmc=

3) Rupture avec la fonction de consommation


Keynésienne : l’approche néoclassique
a) La théorie du choix intertemporel :
La fonction de consommation Keynésienne qui relie la
consommation courante au revenu actuel est incomplète ,
elle ne tient pas compte du fait que les décisions de
consommation sont fondées non seulement sur le présent
mais aussi sur l’avenir , plus de C aujourd’hui et moins de C
dans l’avenir et inversement , le choix de C dépend donc des
désirs anticipés et des désir de dépense structure . Irving
Fisher a élaboré un model montrant comment les
consommateurs rationnels anticipant l’avenir font leurs choix
intertemporels, son model tient compte des contraintes qui
s’imposent au consommateur, il considère les préférences des
consommateurs , analyse comment ces deux paramètres
déterminent conjointement les choix de C et S ; pour
simplifier , considérons 2 périodes de vie adultes et plus
âgées . les agents économiques dictes leurs décisions relative
à la partie du revenu qu’ils consomment aujourd’hui et à celle
qu’ils épargnent en vue de l’avenir. Dans la suite nous
supposons que Yd=Y ; Y1&Y2 sont les revenus de la période
1&2 ; C1&C2 sont les consommations de la période 1&2 ; à la
période 1 le consommateur peut emprunter ou économiser
pour la période 2 S=Y1-C2, S peut être positif ou négatif ; à la
période 2 sa consommation C2=(1+r)S+Y2
******** autrement dit , c’est la fraction de la
consommation en période 1 à laquelle le consommateur doit
renoncer pour obtenir une unité de consommation à la
période 2

L’hypothèse de revenu permanent dénude il se situe au


niveau elle 2ième point de divergence se situe au niveau du
passage de l’analyse micro à l’analyse macro, chez Milton
,c’est un agent représentatif alors que chez Franco, l’agent est
représenté selon les différentes phases de la vie.
La théorie de la consommation a été enrichi par de nombreux
travaux tel que ceux de Robert Hall qui introduit la théorie de
la marche au hasard ou aléatoire de la consommation avec la
prise en compte des évènements nouveaux affectant les
anticipations et la consommation par exemple les promotions
inattendues qui augmentent la consommation, les effet de
surprise qui affecte le revenu tout au long de leur vie se
traduisant par les variations de la consommation ; David
Naidson va introduire la pression de la participation
immédiate empreintée à l’économie comportementale , pour
lui de nombreux consommateur jugent qu’ils font des erreurs
systématiques et importante selon dans leurs processus de
décision , ce qui explique selon lui l’insuffisance de l’épargne
observé dans de nombreux pays développés

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