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Professeur : B. BASSOLET
2011 –
2012
1
Table des matières
Chapitre 1: la description analytique des marchés 4
1.1 Définition d’un marché 4
1.2. La structure des marchés 4
1.3. La détermination de l’équilibre 6
Chapitre 2: le marché de concurrence pure et parfaite (CPP) 7
2.I. Analyse positive des marchés de concurrence 7
2
3.5. La charge morte du monopole 35
3.6. Monopole naturel 36
3.7. Monopole discriminant 37
3.8. La concurrence monopolistique 39
3.8.1. Définition et caractéristiques 39
3.8.2. Equilibre d’un marché de concurrence monopolistique 39
Chapitre 4 : L’oligopole – Duopole 42
1. L’oligopole: définition et cause 42
2. Le duopole et la concurrence en quantité 44
2.1. Propriétés 44
2.2. Le Duopole de Cournot 44
2.3. Equilibre de Cournot 45
2.4. Duopole de Stackelberg 47
2.4.1. définition 47
2.4.2. Equilibre de Stackelberg 48
2.5. Duopole de Bowley 51
2.6. La collusion ou solution de Fellner 52
2.6.1. La maximisation du profit 52
2.6.2. Le problème de l’autodiscipline 53
2.6.3. Quel modèle pour l’oligopole 54
Chapitre 5 : L’équilibre général 55
1. Définition 55
2. Représentation du processus d’échange : le diagramme d’Edgworth (boite) 56
3. L’échange ou l’équilibre des marchés 57
3
et de présenter une description analytique des principaux marchés en mettant en exergue
leur différenciation.
• de prix de vente ;
du profit attendu
a) Critère du nombre
Stackelberg a proposé un tableau qui permet de classer les différents marchés selon
le critère du nombre
Offre
Infinité d’offreurs Quelques offreurs Un seul offreur
Demande
4
Infinité de Concurrence pure
Oligopole Monopole pur
demandeurs et parfaite
Quelques
Oligopsone Oligopole bilatéral Monopole contrarié
demandeurs
Monopsone
Un seul demandeur Monopsone Monopole bilatéral
contrarié
Duopole: deux vendeurs pour une infinité de demandeurs. Exemple AIRBUS et BOING,
COCA et PEPSI;
5
Les marchés de concurrence pure et parfaite n’existent pas dans la réalité. Sur ce
marché, le profit réalisé est nul. Les marchés de monopole naturel sont caractérisés
par un prix social. Les marchés de monopole pur existent par l’obtention d’une
licence ou un brevet par les entreprises qui produisent alors seules les biens. Cela
est limité.
b) Critère du pouvoir
∂Qi Pi
ei = . permet de mesurer la préférence attachée par les consommateurs aux
∂Pi Qi
produits offerts par une firme donnée. En d’autres termes, c’est la fidélité des
consommateurs aux produits d’une firme donnée. La baisse en valeur absolue de
l’élasticité traduit une préférence plus grande.
∂Qi Pj
eij = . (concerne les offreurs)
∂Pj Qi
Sur un marché de concurrence pure et parfaite, les produits sont homogènes. Sur ce
marché il n’ya pas de variation de prix. La valeur de l’élasticité – prix de la demande
est infinie et la valeur de l’élasticité – prix croisé est nulle. Alors chaque offreur n’a
pas un pouvoir sur ce marché (indice de pouvoir nul).
Sur un marché de monopole, l’indice du pouvoir est maximal mais non infini. Si les
produits sont différenciés que peut – on dire par rapport à l’indice du pouvoir ? Le
marché qui se caractérise par une différenciation des produits est le marché de
concurrence monopolistique. Sur ce marché il existe des produits différenciés se
caractérisant par une élasticité – prix directe négative ce qui assure une élasticité –
prix croisé nulle. ei <0 ; eij =0 . Dans ce cas les agents cherchent à se différencier de
leurs concurrents pour fidéliser leurs clients. Mais ils n’ont pas suffisamment de
poids pour influencer leurs concurrents car eij =0.
6
Soit un marché de concurrence de n consommateurs et m entreprises.
p*
x1 x2 x3 D D
(p *) (p)
Les réactions de cette demande suite aux variations de prix sont mesurées par son
p
élasticité prix directe εD(p) =D'(p). ≤0 . Si le prix augmente de 1%, la quantité
D(p)
demandée diminue de εD(p)%.
Pour un prix p, chaque firme offre qj(p), j =1,…,m. Les quantités totales offertes sur le
marché sont alors données par l’offre globale, S(p) =∑m j '
j =1q (p) avec S ≥0
7
p*
q1 q2 q3 S(p *)
Si les firmes peuvent ajuster tous les facteurs de production alors l’offre globale doit
être calculée à partir des offres individuelles de long terme.
D(Px) =S(Px)
D(Px) -S(Px) =0
Le prix d’équilibre est le seul prix auquel les désirs des acheteurs et des vendeurs
sont compatibles entre eux. On parle dans ce cas d’unicité du prix si le bien offert est
homogène.
8
9
Chapitre 2. Le marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
Un marché est dit concurrentiel lorsque les quatre propriétés sont réunies.
Conséquence:
ème
b. 2 propriété: atomicité de l’offre et de la demande.
Chaque acheteur et chaque vendeur sont suffisamment petits pour que leur décision
puisse influencer le marché.
Conséquence:
- Les agents sont preneurs du prix autrement dit aucun agent ne peut imposer
son prix de vente ou d’achat sur le marché.
- Chaque entreprise est de taille négligeable par rapport à la masse représentée
par les autres entreprises sur le marché.
10
ème
c. 3 propriété: Liberté d’entrer et de sortie sur le marché.
Conséquence:
Lorsque le marche est rentable (π>0) toute entreprise qui désire investir sur le
marché peut le faire librement.
Lorsque le marche est non rentable (π<0) toute entreprise qui désire sortir du marché
peut le faire librement et sans cout.
Tous les agents sont parfaitement informés sur les prix auxquels s’effectuent les
transactions, ils sont également informes au même niveau (informations
symétriques).
Conséquence:
Le prix détermine la quantité que chaque firme veut vendre (offre individuelle).
L’équilibre du marché signifie offre globale égale demande globale, ce qui entraine le
prix d’équilibre.
11
2.2.1Prix et quantité d’équilibre de court terme
A court terme on suppose qu’il n’y a pas d’entrée ni de sortie des firmes. Leur nombre
est donc fixé.
Définition
Sur un marché concurrentiel, l’équilibre sera donné par un prix de marché p * des
quantités achetées par chaque consommateur, xi * et des quantités vendues par
chaque producteur, qj * tel qu’au prix p * chaque consommateur maximise sa
satisfaction
xi * =xi(p *).
qj * =qj(p *)
La somme des quantités vendues est égale à la somme des quantités achetées
Cette double égalité est la condition pour que p * soit le prix d’équilibre. Une fois
obtenu le prix d’équilibre, la quantité d’équilibre q * est déterminée soit en remplaçant
le prix p * dans D(p *) ou S(p *).
Offre excédentaire
p0
E
p*
p1
Dde
excédentaire
E =E(p *, q *) D0 Q* S0
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2.2.2 L’ajustement du prix d’équilibre.
i) Existence
Est ce que l’équilibre existe? L’équilibre existe si et seulement si on a p ≥0 tel que les
transactions ont lieu (q ≥0).
S
S (p)
(p)
D D
(p) (p)
ii) Unicité
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S
(p)
D
(p)
Multiplicité de l’équilibre
Le marché converge t-il vers l’équilibre si l’économie part initialement d’une situation
de demande ou d’offre excédentaire ?
L’équilibre peut être modifié par l’intermédiaire d’une taxe ou l’octroi d’une subvention.
Nous allons nous intéresser à l’introduction d’une taxe. En matière de taxation, le
point fondamental est que l’on doit prendre en compte deux prix :
pD -pS =t
pD =pS +t
pS =pD -t
Définition
14
Une taxe est une somme d’argent prélevée par l’Etat sur des transactions des
individus sur le marché. La taxe est forfaitaire lorsqu’elle ne dépend pas du
comportement de l’individu. C’est une taxe à l’unité. L’état prélève une somme t de
sorte que le prix unitaire du bien s’élève à p +t.
Définition
Une subvention est une somme d’argent versé par l’Etat lors des transactions des
individus sur le marché. Elle est forfaitaire lorsqu’elle ne dépend pas du
comportement des individus. C’est une subvention à l’unité sur chaque unité du bien
échangé. L’Etat verse une somme s de sorte que le prix du bien s’élève à p -s . La
subvention peut être également proportionnelle. Si σ est le taux proportionnel, le prix
unitaire du bien s’élève à p(1 -σ).
A) Taxe et équilibre
Sans la taxe le prix reçu par le producteur ou de l’offreur pour une certaine quantité q
est ps =ps(q) . Après l’introduction de la taxe, ce prix devient ps(q) +t . Ceci constitue
la nouvelle fonction d’offre inverse. L’équilibre se calcul en égalisant la fonction
d’offre inverse et la fonction de demande inverse. Soit q *(t) la quantité d’équilibre
avec la taxe.
pS(q(t)) +t pS(q)
pS(q)
p*
p * +t
p15
D
p -t
*
p* pD -t
pD(q)
L’étude du graphique livre les enseignements suivants :
Il est important de noter qu’on obtient la même quantité d’équilibre ce qui est normal
car au final ce qui compte pour le consommateur, c’est le prix toute taxe comprise
(TTC) et pour le producteur le prix hors taxe (HT), la façon dont la différence est
prélevée importe peu.
Malgré le fait que la taxe constitue un revenu pour l’Etat et qu’il est susceptible d’être
reversé aux producteurs ou consommateurs, elle diminue néanmoins le bien être
des producteurs et des consommateurs. Ainsi, la taxe peut constituer un outil pour
redistribuer la richesse de certains individus vers d’autres. Mais sa présence
constitue une distorsion de l’équilibre car elle entraine une perte du bien-être.
B) Le transfert de la taxe
L’idée générale est que la taxe ne diminue pas le profit des firmes car celles-ci
peuvent la transférer sur les consommateurs, mais cette idée est elle fondée? On
peut retenir que lorsqu’on impose une taxe, le prix payé par les consommateurs
augmente et le prix reçu par le producteur diminue.
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- L’offre est parfaitement élastique
∂Qs Pi
es = . ; es = +∞ ⇒∂Pi =0
∂Pi Qi
P * +t S'
t
P * S
La courbe d’offre est une droite horizontale, ceci signifie que la firme est prête à offrir
n’importe quelle quantité de bien désirée à un prix constant et une quantité nulle à un
prix inférieur au prix constant. Autrement dit, le prix d’équilibre est déterminé par la
condition d’offre tandis que la quantité d’équilibre est déterminée par la courbe de
demande. La totalité de la taxe est transférée au consommateur.
∂Qs Pi
es = . ; es =0 ⇒Qs =cste
∂Pi Qi
S
P*
D
*
P -t
D'
La fonction d’offre est une droite verticale. Elle signifie que l’offre est fixe. Autrement
dit, la quantité d’offre est une constante indépendamment du prix. La quantité
d’équilibre est déterminée par les conditions d’offre et le prix d’équilibre par les
conditions de demande. Après l’introduction de la taxe la courbe d’offre reste
inchangée. Puisque ce sont les demandeurs seuls qui déterminent le prix d’équilibre,
ils payeront un prix d’équilibre inferieur au prix d’équilibre sans taxe (P * -t <P *) la
totalité de la taxe est supportée par les offreurs.
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- L’offre relativement élastique : c’est un cas intermédiaire.
S'
S'
S
S
P * +t P * +t
P* P*
D D
(a) (b)
Dans le premier cas une petite partie de la taxe est transférée sur le consommateur
Dans le deuxième cas une grande partie de la taxe est supportée par le
consommateur
Lorsque le prix s’éloigne pour une raison ou pour une autre, de sa valeur d’équilibre,
existe-t-il des forces qui le font revenir vers cette valeur?
Les premiers économistes pensaient que oui, leur raisonnement était le suivant:
supposons que pour une raison ou une autre (suite a une mauvaise récolte par
exemple ) la quantité a un moment donne soit inferieure a la quantité d’équilibre;
alors un excès de demande va se produire, ce qui va immédiatement faire augmenter
le prix. Mais cette augmentation du prix va inciter les entrepreneurs à investir sur le
marché et donc la production va augmenter, du coup le prix va de nouveau baisser et
revenir soit à l’équilibre soit a un niveau inferieur a la valeur d’équilibre et ainsi de
suite. Mais ce raisonnement est il fondé?
En réalité, ce n’est pas souvent le cas. Pour le montrer, il faut s’appuyer sur un
raisonnement mathématique rigoureux que nous allons voir avec l’exemple de la toile
d’araignée (Cob web)
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Supposons que la quantité offerte à la période t dépend du prix au temps t -1 soit Pt -1
et la quantité demandée dépend du prix au temps t soit Pt. On a alors
Produire nécessite un certain temps et on peut supposer que les décisions prises par
les entreprises à la période t -1 sur la base du prix Pt -1 ne conduisent à la quantité
effectivement offerte sur le marché qu’à la date t . Inversement, la demande des
consommateurs à la date t dépend du prix Pt qui s'établit pendant cette période.
Concernant l'exemple de la toile d'araignée, on suppose que la quantité offerte à la
période t est toujours égale à la quantité demandée à cette même période. On admet
donc qu’aucun producteur n’est laissé avec des stocks invendus et aucun
consommateur avec une demande insatisfaite. On a donc :
Dt =St
aPt +b =APt -1 +B
A B -b
Pt = Pt -1 +
a a
Equation homogène
A At
Pt = Pt -1 . La solution de cette équation est de la forme f(t) =c( )
a a
At
1 -( )
B -b a
Solution particulière : g(t) = .
a A
1-
a
At
1 -( )
A t B -b a
Pt =c( ) + a .
a A
1-
a
19
c est une constante à déterminer.
A0
1 -( )
A 0 B -b a
P0 =c( ) + a . alors P0 =c
a A
1-
a
At
1 -( )
A t B -b a
Pt =P0( ) + a .
a A
1-
a
A t B -b At
Pt =P0( ) +
a a -A
1 -( )
a [ ]
A t B -b B -b A t
Pt =P0( ) + - ( )
a a -A a -A a
B -b A t B -b
(
Pt = P0 - ).( ) +
a -A a a -A
Le marche est en situation d’équilibre dynamique sur le prix est stable de période en
période c'est-à-dire Pt -1 =Pt =P * (prix d’équilibre). Cette condition permet d’écrire
alors :
aP * +b =AP * +B
B -b
aP * -AP * =B -b⇒P * =
a -A
D’où :
t
* A
Pt =(P0 -P ).( ) +P *
a
Le marché est stable en dynamique si Pt tend vers P * lorsque t tend vers +∞ avec
A
()
la condition que le rapport des pentes est inférieur à l’unité c'est-à-dire
a
<1
20
Si (Aa) >1 alors P →∞ lorsque t→∞ . Dans ce cas, le marché est dynamiquement
t
instable.
Solution graphique.
P0
P2
P3
P1
q1 q3 q2 q0
A long terme, les firmes peuvent ajuster les quantités de tous les facteurs de
production. Nous devons utiliser les fonctions d’offre de long terme. Ce qui équivaut
à écrire :
j
CmLT(qj) =P⇒SLT(P) =qj
j
L’offre globale de long terme est alors donnée par SLT(P) =∑m
j =1SLT(P).
Sans la contrainte des facteurs fixes, la firme peut réagir pleinement aux variations
du prix. A long terme la fonction d’offre a une pente plus faible qu’a court terme.
21
SCT
D(P) (P) SLT
(P)
PCT* E'
PLT*
PLT* <PCT*
S(P) =D(P) P*
m
j
∑S (P)
j =1
j S (P *)et πj(P *)
πj(P *) ≥0 j ≥m→entrée
C’est un ajustement continu, nous avons des équilibre de court terme successif suite
à la sortie et à l’entrée de nouvelles firmes et l’équilibre final.
22
Définition
b) Une liste des firmes actives choisie à partir de la liste de toutes les firmes
potentiellement actives.
*Chaque firme maximise son profit en prenant le prix P * comme une donnée.
* Chaque firme inactive ferait aux mieux des profits non positifs si elle décidait de
devenir active.
* L’offre totale des firmes actives qui est la somme de leur plan de production au prix
P * est exactement égale à la demande de marché à ce prix.
Soit un marché où toutes les firmes ont la même technologie (c'est-à-dire la même
fonction de coût) représentée par la fonction de coût de long terme C(q) . A cette
fonction correspond la fonction de coût moyen, de long terme CMLT(q)
Si P <PLT⇒Pq <q.CM(q *)⇒πj <0 donc sortie de firmes sur marché de façon à ce que
le profit devient nul.
n j
S(P) =∑j =1Sj(P) =nS (P)
23
Nous pouvons représenter cette fonction pour les différents nombre de firmes sur le
marché.
S1
(P)
S2
(P)
P1 S3
P2 (P)
P3 S4
P4 PLT
Profit économique: il correspond au gain net de la firme une fois qu’elle a rémunéré
tous les facteurs de production au prix de marché (les matières premières, mais
aussi le travail (L) et le capital (K)). C’est pour cette raison que les firmes restent sur
le marché même si elles font des profits nuls. Dès qu’il apparait un secteur qui
permet des profits positifs, il attire les capitaux vers lui. Par conséquent, la
maximisation du profit conduit l’économie à une meilleure allocation des ressources,
c'est-à-dire là où les ressources sont affectées aux secteurs qui ont le plus de valeur
pour la société. Il ne faut pas confondre les profits économiques des firmes avec le
profit financier qui signifie parfois les rémunérations du seul capital investi.
24
Le surplus est une mesure du bien-être social.
L’utilité ou la satisfaction indique le bien-être d’un individu. C’est pour cette raison
que le consommateur national cherche à maximiser son utilité. De la maximisation
de cette utilité, on dérive une fonction de demande du consommateur.
Définition
Le prix de réserve d’un consommateur est le prix maximal que ce consommateur est
prêt a payer pour avoir une unité supplémentaire de bien.
Soit le même individu se trouvant dans une zone humide. 4 verres = 20F chacun, soit
80F l’ensemble.
25
B) Surplus du consommateur et surplus des consommateurs
SC
a b
- surface (OP0Bq0)
= surface (P0ABq0)
Ou:
i qo
Sc = ∫ 0 p(q) dq – p0.q0
-1
avec p(q) = Di (q) ou fonction de la demande inverse.
Le surplus de la firme est associé à la notion du prix seuil. Le prix seuil est le prix
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minimum auquel une entreprise accepte de vendre une unité de bien.
SP =RT -CV
CV(q *)
=Pq - *
.q *
q*
marge unitaire
SP(P)
P0 P0
P
S (P0,q0)
SP(P0,q0)
Ps
q0
C) Surplus collectif q*
SS =SC +SP
S
Pr (P)
SC
P * 27
P
S
Ps D
(P)
28
Chapitre 3 : Le monopole
Mais malheureusement elle est très rare dans les économies réelles. Les firmes
possèdent souvent un pouvoir considérable sur le marché. Le cas extrême est celui
d’une industrie dominée par une seule firme. Il s’agit du monopole. Exemple: les
services téléphoniques, l’électricité.
CPP MONOPOLE
*Atomicité des entreprises sur le marché *Une seule entreprise sur le marché
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L’entreprise en situation de monopole possède donc un pouvoir de marché.
Les sources d’une situation de monopole (comment une entreprise peut se trouver
seule sur le marché?)
Il ya monopole naturel sur un marché, lorsque pour tout niveau de production, le coût
des facteurs utilisés est minimal, lorsque la production est réalisée par une seule
entreprise. Une condition suffisante qui n’est pas nécessaire est que toutes les
entreprises susceptibles de produire les biens aient la même technologie et que leur
cout moyen a long terme soit décroissant (économie d’échelle).
CMLT
OD =OA 2
E
F
B
C
CMLT
O D A Q
Lorsque la production est réalisée par une seule entreprise, la quantité produite est
OA, le coût unitaire AB, et le cout total OABC.
Si la production se réalise par deux (2) entreprises et que chacune produit OD= OA/2,
30
le coût unitaire est DE pour chaque entreprise et le coût total des facteurs utilisés
dans les branches ou dans l’industrie est égale à 2[ODEF] en comparant les couts
totaux, on a: 2[ODEF] > OABC. En raison des économies d’échelle que réalise
la seule entreprise sur le marché. Dans ce cas, le souci d’efficacité devrait conduire a
ne laisser qu’une seule entreprise sur le marché. Cette entreprise sera en mesure de
satisfaire la demande de manière plus efficace que si les clients se repartissent entre
plusieurs offreurs.
C’est le cas d’une entreprise particulière protégée par la puissance publique (l’Etat).
Cette protection peut être directement accordée par la loi. Elle peut être accordée
indirectement par des barrières douanières (droit de douane a l’importation très
élevé) dans le but d’isoler totalement le marché intérieur de la concurrence étrangère
(protectionnisme).
C’est la source la plus commune des monopoles dans la mesure où elle correspond
aux stratégies les plus actives des firmes dans le but d’évincer les concurrents du
marché.
31
concurrents. L’exemple est celui de MICROSOFT.
En concurrence pure et parfaite les entreprises considèrent les prix de vente de leur
produit comme une donnée et un paramètre imposé par le marché. Autrement dit le
prix est indépendant de la quantité demandée en situation de concurrence. En
situation de monopole, l’entreprise est seule confrontée à la totalité des demandes
individuelles. La demande qui s’adresse donc à elle se confond avec la demande
totale du marché.
Soit D(P) , la demande totale du marché. D(P) est une fonction décroissante du
prix du produit fabriqué par le monopole. La relation entre le prix P et la quantit
produite Q s’écrie alors Q =D(P) . On peut exprimer P en fonction de Q par la relation
P =D -1(Q) ou tout simplement P =P(Q) avec P(.) =D -1(.).
A) Recette totale
B) Recette moyenne
RM(Q) est la fonction de recette moyenne. C’est le chiffre d’affaire par une unité
vendue.
32
RT(Q)
RM(Q) =
Q
P(Q).Q
RM(Q) =
Q
RM(Q) =P(Q)
La fonction de recette moyenne n’est rien d’autre que la fonction de demande inverse.
C) Recette marginale
∂RT(Q) ∂P(Q)
Rm(Q) = =P(Q) + .Q
∂Q ∂Q
D) Relation entre RM et Rm
P(Q) étant une fonction décroissante, P'(Q) est négatif en raison de la baisse du prix
due a la production d’une unité supplémentaire. On a alors:
Graphiquement on obtient:
RM
Rm
RM(Q) =P(Q)
Rm
(Q)
Q
33
NB: Cette différence entre recette moyenne et recette marginale oppose
fondamentalement le monopole à l’entreprise en concurrence pure et parfaite (CPP).
{
Soit alors: Max P(Q).Q -CT(Q)
SC Q ≥0
CPO
dπ
=π'(Q) =0⇔P(Q) +P'(Q).Q -Cm =0
dQ
Rm =Cm
CSO
d2π
2
=π''(Q) <0
dQ
⇔Rm'(Q) <Cm'(Q)
La condition du premier ordre stipule que la recette marginale est égale au coût
marginal de production qui maximise le profit.
34
Graphiquement on a:
CM, Cm
Cm
CM
RM, Rm
C
D
RM =P
F
A Rm
B
E
Q
Q*
Q * représente la production optimale c’est – à – dire l’intersection entre recette
π =ABCD
marginale et coût marginal.
CMu =EB
=EC -EB
=BC
π =ABCD
35
Relation entre Rm et élasticité
On sait que:
P'(Q)
=P(Q) 1 +
[ P(Q)
.Q
]
dQ P
ε(Q) = .
dP Q
'
1 dP.Q P (Q)
= = .Q
ε(Q) dQ.P P(Q)
1
Rm(Q) =P(Q). 1 +
[ ε(Q) ]
La condition de maximisation du profit peut alors s’écrire :
1
Rm(Q) =Cm(Q) ⇔ P(Q) 1 +
[ ε(Q) ] =C . Puisque ε <0, on peut écrire :
m
1
[
P(Q) 1 -
|ε(Q)|] =C (Q) m
Cm
Ou P(Q) =
1
1-
Iε(Q)I
Cette expression indique également que le prix du marché est supérieur au coût
marginal, et que le taux de majoration ( markup pricing) dépend de l’élasticité de la
1
demande. Le taux de majoration (markup) est : 1 -
Iε(Q)I
1
Puis que εD<0 alors : P(Q) 1 -
[ Iε(Q)I ] =Cm(Q)
1
Si la demande est inélastique c'est – à – dire |ε(Q)| <1 ou >1 alors la Rm est
ε(Q)
36
négative. Il est alors impossible d’égaliser Rm et Cm . Autrement dit, une reduction de
l’output permet d’augmenter les recettes mais la réduction va également diminuer les
couts totaux de sorte que le profit doit nécessairement augmenter. Par conséquent,
une demande inélastique ne correspond pas au profit maximum du monopoleur. Ce
profit maximal ne correspond qu’a un point pour lequel |ε| >1
Soit :
dπ(Q)
Max π(Q)⇒ =π'(Q) =0 (CPO)
dQ
P(Q) -Cm(Q) 1
⇒ =
P(Q) |ε(Q)|
P -Cm 1
Max π ⇒ =
P |ε|
P -Cm
Li = .
P
37
Exemple de la demande linéaire
CT(q) CF
CM(q) = =cq +
q q
Cm =CT'(q) =2cq
⇒a -2bq * =2cq *
⇒a =2bq * +2cq *
a =q *[2b +2c]
a
q* =
2(b +c)
a2
Ou π(q *) = -CF
4(b +c)
a2
π >0 si CF < CF c’est – à – dire si les coûts fixes ne sont pas trop élevés.
4(b +c)
38
3.6 Inefficacité du monopole
Pm =prix du monopole
Cm Pc =prix de CPP
Pm qm =quantité du monopole
Pc qc =quantité de CPP
Pm >Pc
inefficacité du monopole
qm <qc
Rm RM =P(q)
qm qc
Inefficacité du monopole
Deuxièmement : cette quantité est vendue à un prix supérieur, ce qui entraine une
perte de surplus. Par contre, il est doublement bon pour le producteur. En effet il vend
une production moindre (peut couteux) mais a un prix plus élevé. Au total, la mise en
place d’un monopole entraine une perte de surplus social que l’on appelle charge
morte.
C C
En CPP,(P , q ):
39
le surplus des consommateurs est: a + b + c
La différence entre ces deux valeurs mesure le bénéfice net ou le coût net du
monopole.
40
Charge morte du monopole
Le triangle B est la part du surplus gagné uniquement par les consommateurs qui
n’avaient pas accès au bien en situation du monopole en raison du prix trop élevé.
B+C mesure la valeur que les consommateurs et les producteurs attribuent à l’output
supplémentaire (qc -qm ) qui serait vendu. La surface B+C représente la charge morte.
Elle mesure la perte du surplus des individus du fait qu’ils paient le prix du monopole
( Pm ) plutôt que le prix concurrentiel ( Pc ). C’est donc la perte d’output due au prix que
les gens sont disposés à payer.
41
3.8 Monopole naturel
Il ya monopole naturel lorsque les rendements sont croissants. Dans ce cas le coût
marginal est inférieur au coût moyen. Par ailleurs nous savons que pour maximiser
son profit, le monopoleur égalise sa recette marginale à son coût marginal, mais il
produit un output plus faible. Ce qui le rend inefficace. Pour éliminer cette inefficacité,
l’Etat peut le contraindre de fixer un prix égal au coût marginal. C’est la tarification au
coût marginal. Mais cette tarification peut avoir pour conséquence que le producteur
réalise un profit négatif.
Cette solution (PCM, qCM) permet à l’entreprise de juste couvrir ses coûts (π =0). Mais
elle produit un output inferieur ( qCM <qCm ) au niveau efficace. Cette solution est
appelée tarification optimum du second rang par opposition à la tarification au coût
er
marginal qui apparait comme un optimum du 1 rang.
A l’optimum de second rang, pour chaque bien produit par le monopole, les écarts
relatifs entre prix et coût marginaux sont inversement proportionnels aux élasticités
prix de la demande. C’est la règle de Ramsey BOITEUX qui s’applique au monopole
42
public. Plus précisément la règle stipule que : le monopole public soucieux de l’intérêt
général c'est – à – dire la maximisation du surplus collectif, n’est astreint par une
contrainte d’équilibre budgétaire, doit fixer des écarts entre prix et coût marginal qui
sont d’autant plus grands que la demande est peu élastique.
Tarification Ramsey-Boiteux
Comportement du monopole
Dans le modèle précédent, le prix des biens vendus par le monopoleur était le même
pour tous les acheteurs. Il existe cependant une multiple de situations ou le
monopoleur peut vendre différentes unités d’output à des prix différents. On parle
alors de monopole discriminant par le prix. Il ya discrimination par le prix si :
Le monopole applique une tarification différente suivant les individus ou les groupes
d’individus (exemple : tarif étudiant, tarif retraité).
La discrimination par les prix dépend du niveau d’information que la firme possède
43
sur les consommateurs et de la transférabilité des biens ou de la demande.
La discrimination au 2nd degré. Elle implique que le monopoleur vend des unités
différentes de biens à des prix différents mais que tous les individus qui achètent
une quantité identique du bien payent le même prix. En d’autres termes, les prix
diffèrent selon les quantités achetées mais pas selon les individus. L’exemple le plus
fréquent est les ristournes accordées pour des achats en grande quantité.
44
{
Rm1(q1) =Cm(q1 +q2)
CPO⇒ Rm2(q2) =Cm(q1 +q2)
Rm1(q1) =Rm2(q2) =Cm(q1 +q2)
Comment le monopoleur fixe le prix sur chaque marché ? Autrement dit, le prix sur le
marché 1 doit il être supérieur au prix sur le marché 2 ou inversement ?
1
[
P1(q1) * 1 -
|ε1(q1)| ] =Cm(q1 +q2)
1
[
P2(q2) * 1 -
|ε2(q2)| ] =Cm(q1 +q2)
1 1
Si P1 >P2⇒1 - <1 -
|ε1(q1)| |ε2(q2)|
1 1
Ou > ⇒ |ε2(q2)| >|ε1(q1)|
|ε1(q1)| |ε2(q2)|
Le monopoleur fixe donc le prix le plus élevé sur le marché ou l’élasticité prix de la
demande est la plus faible. En effet, une demande élastique est sensible aux
variations de prix. Un monopoleur qui discrimine les prix, pratique par conséquent un
prix plus faible sur le groupe qui est sensible au prix et un prix plus élevé sur le
groupe qui est relativement insensible au prix (demande inélastique). Dans cette
façon le monopole maximise son profit total.
45
différentes ou des marques diverses. La différenciation du produit peut se reposer
soit sur la qualité intrinsèque, soit sur les conditions dans lesquelles il est vendu (ce
qui est commercial par exemple) ; soit sur les démarches de publicité; soit sur la
réputation de qualité obtenue par le vendeur dans le passé.
dπi
Max πi ⇒CPO: =0⇒P'(q)q +P(q) -C'(q) =0
dq
qi
46
2- Chaque entreprise maximise son profit compte tenu de la courbe de demande
à laquelle elle est confrontée.
3- Le phénomène d’entrée dans la branche pousse le profit de chaque entreprise
vers zéro (0).
Ces trois éléments ont pour conséquence que la courbe de demande et la courbe de
coût moyen doivent être tangentes l’une à l’autre.
CM
Dema
q*
Equilibre LT,
La courbe de demande ne peut pas couper la courbe du cout moyen car si cela était
le cas, ceci signifie que l’entreprise pratique un prix différent de celui qui assure
l’égalité entre ses recettes et ses coûts. Pour tout prix différent, qu’il soit supérieur ou
inférieur, l’entreprise perdrait de l’argent, alors que pour le prix initial l’entreprise
réalise un profit nul. Ce prix correspond au profit maximum.
Le monopole pure est plutôt rare. Ce qu’on rencontre plus souvent, c’est le cas
d’une firme qui domine un marché qui est par ailleurs occupé par une multitude de
petites firmes : la frange concurrentielle. La firme dominante fixe alors le prix en
tenant compte de la présence de ces firmes preneuses de prix.
47
Où D(p) - S(p) est la demande résiduelle qui s’adresse au monopole quand le prix est
p.
Reprenons le cas linéaire avec n firmes dans la frange, Ci (q) = cq2, la fonction d coût
de chacune de ces firmes et cm le coût unitaire du monopole.
Chacune des firmes de la frange maximise son profit en prenant le prix comme une
donnée : maxpq -cq2
q
p np
⟹q(p) = ⟹S(p) =
2c 2c
p2
On a donc Π =
4c
np n
D(p) - S(p) =A -bp -
2c (
=A - b +
2c)p
n
(
Πm(p) = [A - b +
2c)p] (p - cm)
∂Πm
et l’optimum du monopole correspond à : =0
∂p
n n
(
A-b +
2c ) (
p = b +
2c )
p] (p - cm)
2bc +n
A + cm ( )
2c
p* =
2bc +n
c
Ac cm
p* = +
2bc +n 2
48
Si l’entrée est libre sur la frange, n va augmenter et cela va tirer le prix vers le bas.
Si les coûts de la firme dominante ne sont pas suffisamment avantageux pour elle,
cela peut considérablement réduire sa production et son profit, en érodant sa
position dominante sur le marché.
Exemple : La position d’IBM sur le marché des PC, dans les années 80.
L’oligopole est l’existence d’un petit nombre de vendeurs. Il y a une concurrence entre
les firmes qui ont un pouvoir. Cette concurrence est dite concurrence de petit
nombre. Dans un oligopole, chaque firme est capable d’identifier clairement son
concurrent et de tenir compte de son comportement, quand elle prend des décisions
de quantité ou de prix (pour maximiser son profit). Il existe une interdépendance
entre les décisions des firmes. Cette interdépendance correspond à l’existence de
comportements stratégiques qui tiennent compte des réactions des concurrents ou
décisions de la firme.
A) Economie d’échelle
49
Cm
Un concurrent potentiel qui ne peut produire que q aurait pour coût unitaire OC plus
élevé de sorte qu’il se trouverait alors désavantageux par rapport aux entreprises qui
produisent q * avec un coût unitaire OD plus faible.
Contrairement au cas précédent, l’entrant peut avoir des coûts unitaires plus élevés
quelque soit son niveau de production. Ce type de désavantages s’explique par le fait
qu’étant déjà sur le marché, les firmes installées ont pu acquérir une meilleure
connaissance de leur technologie qui permet de réduire les coûts de production.
CM (Nouvelles firmes)
NF
CM (Anciennes firmes)
AF
50
Dans ce cas, l’entant peut être amené à demander un prix plus faible ou à engager
des frais de publicité pour attirer les consommateurs.
La différenciation peut aussi rendre difficile l’entrée si chaque nouvelle firme doit
produire une gamme relativement étendue de variétés pour atteindre l’échelle
minimale efficace. Ces phénomènes se traduisent donc par un désavantage pour
l’entrant.
Les interactions entre les firmes installées peuvent se faire à travers les quantités
(concurrence en quantité) ou des prix (concurrence en prix). Ces firmes peuvent
aussi essayer de coopérer pour s’approcher d’une situation de monopole.
A) Propriétés
- L’idée que chaque firme se fait de la manière dont son concurrent doit réagir a
ses décisions c'est-à-dire à ses conjonctures est fondamentale dans la
détermination des comportements stratégiques. Les choix de la firme vont en
définitif dépendre de ces conjonctures.
A) Définition
Il correspond à une situation où chaque firme produit de manière isolée les quantités
qu’elle apporte au marché. C’est la négation de l’interdépendance entre ces deux
firmes. Ces quantités sont déterminées en connaissance de la structure du marché
(nombre de concurrent égale un), de la fonction de demande et aucune firme n’a les
51
moyens d’apprendre en avance la production de son concurrent. Dans ce cas, la
firme 1 doit calculer les quantités qui maximisent son profit pour chaque niveau
possible de production q2 de son concurrent de manière à déterminer à l’avance la
meilleure réponse qu’elle peut lui donner pour chacune de ses stratégies. Elle doit
aussi négliger les répercutions de ses propres productions sur ces quantités puisque
celles-ci ne seront pas observées à l’avance par son concurrent. Elle va alors
dq2
raisonner avec des conjonctures de Cournot : =0
dq1
dq1
Ce raisonnement est aussi valable pour la firme 2 : =0
dq2
B) Equilibre de Cournot
Maximisation du profit.
Firme 1
dπ1 A -c1 1
= -2q1 +A -q2 -c1 =0⇒q1*(q2) = - q2
dq1 2 2
ou R1 =φ(q2) =q1
d2π1
= -2 <0
dq21
52
Firme 2
dπ2 A -c2 1
=A -q1 -2q2 -c2 =0⇒q2*(q1) = - q1
dq2 2 2
ou R2 =φ(q1) =q2
d2π2
= -2 <0
dq22
{
A -c1
A -c1 1 q2 =0⇒q1 =
q1* = - q2 R1 2
2 2
q1 =0⇒q2 =A -c1
{
A -c2
A -c2 1 q1 =0⇒q2 =
q2* = - q1 R2 2
2 2
q2 =0⇒q1 =A -c2
q2
A -c1
R1
A -c2
2
C
qc2
R2
L’équilibre de marché doit être une situation telle qu’une fois atteinte aucune firme
53
ne doit avoir envie de s’éloigner de ce point. Aucune firme ne doit pouvoir améliorer
son profit en produisant autre que sa quantité d’équilibre. Soit ( qc1, qc2 ) l’équilibre de
marché, nous devons alors avoir dans ce cas :
Cette situation ( qc1, qc2 ) est un équilibre de Cournot : la quantité d’équilibre de chaque
firme est sa meilleure réaction à la quantité d’équilibre de son concurrent et la firme
ne peut plus améliorer son profit en modifiant ses quantités.
Nous devons donc nous trouver à l’intersection des deux courbes de réaction au
point C qui matérialise l’équilibre de Cournot.
A -c1 1 c
qc1 =q1*(qc2) ou qc1 = - q2 (R1) (1)
2 2
A -c2 1 c
qc2 =q2*(qc1) ou qc2 = - q1 (R2) (2)
2 2
Pour déterminer qc1 et qc2 , on doit résoudre le système des deux équations linéaires à
deux inconnues. En substituant (2) dans (1), on aura :
A -c1 1 A -c2 1
qc1 = - ( - qc1)
2 2 2 2
A -c1 A -c2 1
⇒qc1 = -( - qc1)
2 4 4
1 A -2c1 +c2
⇒qc1(1 - ) =
4 4
A +c2 -2c1
qc1 = (3)
3
54
Dans cet exemple, nous observons que les quantités d’équilibre de chaque firme sont
décroissantes avec ses coûts et croissantes avec les coûts de sont concurrence.
Nous pouvons aussi calculer l’offre et le prix d’équilibre.
2A -c1 -c2
Qc =qc1 +qc2 =
3
A +c1 +c2
Pc =A -Qc =
3
c c
A -2c1 +c2 2
π1 =P *q -c q =(
1 1
c
1 1 )
3
c c
A -2c2 +c1 2
π2 =P *q -c q =(
2 2
c
2 2 )
3
Cet équilibre de marché apparait donc dans une situation où les firmes prennent leur
décision de production de manière isolée, sans communication entre elles.
A) Définition
Stackelberg a imaginé une situation ou une des deux firmes a une idée du
comportement de son concurrent. Elle connait donc parfaitement la fonction de
réaction de ce concurrent et elle l’intègre dans un processus de décision. On appelle
alors cette firme le leader ou le meneur. Suite à sa décision de production, son
concurrent réagit en maximisant son profit et donc en suivant sa fonction de réaction.
π2 =P2(q1 +q2) -c2q2
55
de Cournot.
B) Equilibre de Stackelberg
Supposons que la firme 1 joue le rôle de leader, elle choisira donc la quantité q1 à
produire. La firme 2 qui est le suiveur réagit en choisissant une quantité q2 . Chaque
entreprise sait que le prix d’équilibre du marché dépend de la quantité totale
Q =q1 +q2. Si la firme 1 est le leader, son problème est donc le suivant :
Le meneur essaie donc d’atteindre le niveau le plus élevé de profit tout en respectant
la fonction de réaction du suiveur. En fait, il tient compte du fait que le suiveur
n’accepte jamais de produire une quantité qui ne maximise pas son profit.
1 1
(q , q ) ̅ ̅
π1 1 2 = π ⇔q2 =γ(q1, π )
Dans le cas de notre exemple avec des fonctions de demande et de coûts linéaires
on a :
1 1
̅ ̅
1 1 (A -c1)q1 -q21 π dq2(q1, π )
(A -q1 -q2 -c1)q =̅
1
( ̅
π ⇒q2 q1, π ) = q1 - q1 avec 1
<0
̅
dπ
Pour un niveau donné q0 , un profit π1 plus élevé correspond à une production plus
faible pour le suiveur (q2). Les courbes d’isoprofit correspondent à des paraboles.
Courbes d’isoprofit :
56
(100 -q -x -5)q =1250
π1 =1250
π2 =1000
π3 =700
Courbes d'isoprofit
Etant donné que les profits de la firme 1 (le meneur) augmente sur des courbes d’iso-
profit se rapprochant de plus en plus vers l’origine, cette firme va chercher un point
de tangence entre une courbe d’iso-profit et la fonction de réaction de la firme 2
(suiveur).
q2
R1
R2
S
qs2
qs1
q1
57
Algébriquement, la résolution de l’équilibre de Stackelberg est la suivante :
{
Max π1(q1,q2)
SC: q2 =q2*(q1) (R2)
⇔Max π1(q1,q2*(q1))
CPO :
dπ1(q1,q2*(q1))
=0
dq1
A -c2 1
π1(q1,q2*(q1)) = A -q1 -
[ (2 2 )]
- q1 q1 -c1q1
A -2c1 +c2
⇒qs1 =
2
P =A -Qs
58
A -2c1 +c2 A -2c1 +c2 2
A -3c2 +2c1 2
⇒P =s
4
s
et π =
1
( 8 ) ; π =( s
2
4 )
Si on compare la situation de l’entreprise leader par rapport a Cournot, on a :
Que peut on dire de Firme 1 meneur, firme 2 meneur ? C’est le duopole étudié par
Bowley.
Dans ce cas, les deux firmes essaient d’établir un point de tangence entre leurs
courbes d’iso profit et la courbe de réaction de leur concurrent.
q1
R1
S2
S1
πs1 R2
q2
Déséquilibre de Stackelberg
59
globalement davantage que ce que ne désirent leurs consommateurs. Mais une telle
situation ne peut pas perdurer. On peut alors assister à une entente entre les deux
firmes qui deviennent partenaires. Ceci revient à transformer le duopole en monopole
avec plusieurs établissements (unité de production) ou à une guerre économique
entre les deux firmes, chacune d’elles ne voulant pas perdre la maîtrise du marché.
Dans ce cas il y aura à terme la disparition de l’une des deux firmes. On assiste alors
à un processus de concentration par suite de fusion ou d’absorption par une
opération OPA (offre publique d’achat). Dans ce cas également l’aboutissement
logique de cette guerre est le monopole.
Admettons que c1=c2=c. La guerre de prix s’engage car chaque firme a intérêt à
suivre la baisse de prix de son concurrent, sinon elle perd toute la demande.
Mais si le concurrent ne peut satisfaire toute la demande qui s’adresse à elle, la firme
qui propose le prix le plus élevé peut conserver une demande. Elle aura alors moins
d’incitation pour suivre la baisse de prix de son concurrent. Ce type de situations peut
notamment résulter d’une capacité de production limitée des firmes. C’est le duopole
imaginé par Edgeworth ou duopole d’Edgeworth. Même si la demande qui s’adresse
à la firme peut doubler quand elle baisse son prix, elle n’aura pas nécessairement la
capacité de double sa production dans le court terme. Elle ne pourra alors servir
qu’une fraction des consommateurs qui sont prêts à acheter le bien à ce prix. Le reste
de la demande se trouve alors obligé de se retourner vers l’autre firme.
Considérons ce cas en supposant que les capacités de production des deux firmes
sont données et elles sont respectivement représentées par K1 et K2. Les contraintes
de capacité sont :
q1 ≤ K1 et q2 ≤ K2
Partons d’une situation initiale : p1 < p2. Dans ce cas, toute la demande s’adresse à la
firme 1 :
Tous les consommateurs qui ont un prix de réserve supérieur à p1 désirent donc
acheter le bien chez la firme 1. Deux types de situations peuvent alors apparaître :
er
1 cas
K1 ≥ D (p1) La firme 1 a la capacité de satisfaire cette demande et la demande qui
s’adresse à la firme devient nulle. La firme 2 sera donc fortement incitée à baisser
son prix et la guerre de prix va s’engager. Si Ki ≥ D (c) , nous aboutirons à l’équilibre
de Bertrand.
ième
2 cas
K1 < D (p1). La firme 1 ne peut satisfaire cette demande et une partie de ces
consommateurs sera rationnée. La firme 2 aura alors le monopole sur cette
demande résiduelle.
60
Quelle est la composition de cette demande résiduelle ?
Cela dépendra de la manière dont les consommateurs sont rationnés. En effet, parmi
les consommateurs qui ont un prix de réserve supérieur à p1, seulement une fraction
K1 pourra obtenir ce bien. Mais nous n’avons a priori aucun mécanisme qui détermine
ce sous-ensemble de consommateurs. Cela dépendra du mécanisme de
rationnement qui est en vigueur dans cette industrie. Il peut y avoir un ensemble de
clients favorisés de la firme qui seront servis les premiers ou les premiers arrivés
seront servis les premiers.
Dans ce dernier cas, ceux qui désirent le plus le bien (ceux qui ont les prix de réserve
les plus élevés) peuvent se présenter avant les autres (rationnement efficace) ou
l’arrivé peut se faire de manière tout-à-fait aléatoire (rationnement proportionnel). La
demande qui restera à la firme 2 dépendra fondamentalement du mécanisme de
rationnement en vigueur.
A) Le rationnement efficace
La règle de rationnement efficace suppose que la demande résiduelle de la firme 2
soit donnée par :
{
D(p2) - K1 si D(p2 ) >K1
D(p2 ) = 0 sinon
Les consommateurs achètent d’abord chez 1 et ceux qui ne peuvent être servis se
retournent vers 2 : la firme 2 a une demande résiduelle qui est la translation de la
demande totale par K1.
On parle de rationnement efficace car ce mécanisme maximise le surplus des
consommateurs
: Si K1 < D (p1) , le dernier consommateur qui achète le bien a un prix de réservation
de p2 et il l’achète au prix p2 chez la firme 2.
Si les consommateurs pourraient échanger sans coût le bien entre eux, on arriverait
exactement à la même situation.
B) Le rationnement proportionnel
D(p1) - K1
D(p1)
D(p1) - K1
D(p2) =D(p2).
D(p1)
Le second terme donne la proportion des consommateurs qui n’ont pu être servis
61
par la firme 1.
Dans ce modèle, la concurrence se fait par les prix: chaque entreprise cherche à
attirer davantage de clients en baissant son prix de vente ou à maximiser son
profit par le biais de son prix.
Soient P1 et P2 les prix des deux firmes, la demande qui s’adresse à chaque firme
est donnée par:
Si un firme baisse son prix, alors elle attire toute la demande du marché vers
elle, soit D(P).
Par conséquent, tant que son prix reste supérieur à don coût unitaire ci, la
firme i a intérêt à casser les prix pour récupérer la totalité de la demande.
Mais cela est aussi vrai pour son concurrent j.
62
Autrement dit, si l’on part d’une situation où les prix des deux firmes sont
égaux :
(P1 – ε – c1) D(P – ε) est le profit de monopole avec P - ε tandis que (P-c1) . ½
D(P) est le profit du duopole avec P, ou ∏m > ∏d.
∏1 = (P1* – c) . 0 = 0 et
Dans ce cas de figure, la firme 1 a intérêt à baisser son prix à P2* - ε (P1* = P2*
- ε) pour espérer obtenir le monopole et avoir des profits positifs. Donc cela ne
peut pas être un équilibre.
Mais en baissant légèrement son prix de ε(P* - ε), elle obtiendrait un profit:
63
Peut –on avoir P1*< P2*<c à l’équilibre?
Non car dans ce cas les firmes auront des profits négatifs et ne pourront pas
rester sur le marché (elles vont quitter le marché).
A partir de cette situation, aucune firme n’a intérêt à modifier son prix. On
aboutit alors à ce qu’on appelle le paradoxe de Bertrand.
- Pour que le contrat soit retenu, il ne doit pas exister d’autres contrats qui
augmentent le profit de l’une des entreprises sans réduire celui de son
concurrent. Si tel n’était pas le cas, les deux entreprises auraient intérêt à
poursuivre la négociation.
64
- Le contrat doit garantir un profit positif à chaque entreprise, faute de quoi elle
préfèrerait se retirer. C’est la clause de la rationalité individuelle.
CPO :
∂π ∂P(.)
=0⇒P(q1 +q2) +(q1 +q2) =Cm (q1) 1
∂q1 ∂q1
∂π ∂P(.)
q
=0⇒P( 1 + q q
2) +( 1
+ q 2) =Cm (q2)
2
∂q2 ∂q2
CPO :
∂π
=0⇒(A -q1 -q2) -(q1 +q2) =c (1)
∂q1
∂π
=0⇒(A -q1 -q2) -(q1 +q2) =c (2)
∂q2
On voit que les équations des conditions d’optimalité sont redondantes. Pour
résoudre ce système d’équation, on peut choisir (1) ou (2)
65
(1) ⇒ A -(q1* +q2*) -(q1* +q2*) =c
A -Q * -Q * =c
A -2Q * =c
A -c A +c A -c 2
Q* =
2
; P* =
2
et π = ( )
2
Cette solution correspond à celle du monopole, donc en s’associant, les deux firmes
sont capables d’atteindre le profit du monopole. Le problème qui reste est le partage
du profit c’est – à – dire la part à attribuer à chaque firme. Cette part dépend du
pouvoir de négociation de chaque firme. Il peut également avoir des possibilités de
transfert de revenu entre les firmes. Dans ce cas également, le pouvoir de
négociation va encore jouer un rôle déterminant.
Une fois le profit déterminé, il reste toutefois un problème: quelle doit être la part de
chaque firme? Cela dépend du pouvoir de négociation de chaque firme. S’il y a des
possibilités de transferts de revenus entre les firmes, le pouvoir de négociation de
chaque firme va encore jouer dans la détermination des profits individuels.
66
Dans ce cas la condition d’optimalité du cartel implique:
CPO :
∂π ∂P
=0⟹P(q1* + q2) + (q1* +q2) - cm1 (q1) =0
∂q1 ∂q1
∂P ∂y
P(q1* + q2) + (q1*) - cm1(q1) +(q2) =0
∂q1 ∂x
∂P ∂P
P(q1* +q2) +(q1) - cm1(q1) = -(q1*) >0
∂q1 ∂q1
∂P
(q1*) est le profit marginal de la firme 1 et ce profit est positif à
∂q1
l’optimum du cartel. Ce qui veut dire que la firme sera tenté d’ augmenter sa
production si elle pense que son partenaire ne va pas modifier la sienne. Par
conséquent si les firmes ne peuvent pas observer les quantités individuelles, cela
va déboucher dans un duopole de Cournot où chaque firme va obtenir en fin de
compte, des profits plus faibles que dans le cartel.
Cela dépend des connaissances empiriques que nous possédons sur l’entreprise que
nous étudions.
- Pour certaines industries où la coordination des activités des firmes est interdite
ou difficile à réaliser, les modèles non coopératifs sont adaptés. Si la position
des firmes est fortement asymétrique, une concurrence du type Stackelberg est
possible.
- Si les firmes sont plutôt similaires en taille et en position du marché, celle du
coté de Cournot (ou de Bertrand) que la concurrence est possible. C’est
l’exemple des biens de consommation courante.
- Si la coordination est possible, alors la collusion convient (exemple de l’OPEP)
mais elle est à surveiller de près et en n’omettant pas les problèmes qu’elle
cause.
67
Chapitre 5 : L’équilibre général
Définition
Dans l’équilibre partiel on suppose fixer certains prix et certains revenus. Dans la
réalité tous les marchés sont liés et toutes les quantités doivent être déterminées
simultanément par un modèle mettant en jeu l’ensemble des comportements et des
relations entre agents. l’équilibre général consiste donc à montrer que les
comportements des agents (maximisation de l’utilité pour les consommateur et
maximisation du profit pour les producteurs) déterminent un système de prix tel que
chaque marché soit équilibré (égalité entre les quantités vendues et demandées).
68
travail aux entreprises et achète les biens. De même un producteur est caractérisé
par les fonctions d’offre de biens (output) et les fonctions de demande de services
(input).
On peut trouver une solution lorsqu’on connait la solution des 17 entre elles. Alors la
ème
18 solution est déterminée.
La loi de Walras stipule que si on a n marché et que l’équilibre est réalisé sur n -1
marchés, alors il l’est automatiquement sur le nième marché.
On se place dans une économie ou la quantité totale des biens est donnée (il n’ya
pas de production). On a donc uniquement des consommateurs qui, à partir de leur
dotation initiale de biens procèdent à des échanges en vu d’améliorer leur bien être.
Cette situation est qualifiée d’économie d’échange pure. Pour simplifier, supposons
qu’il ya deux consommateurs (i =1, 2) et deux biens (h =1, 2).
69
wih représente la dotation initiale du consommateur i en bien h . Exemple w21 est la
dotation initiale du consommateur 2 en bien 1.
x22
x12
u2
u1
u
0 0
Consommateur 2 x21 Consommateur 1 x11
Diagramme d’Edgeworth
x12 w21
0'
x21
A
w12 w22
w1 =w11 +w21
w2 =w12 +w22
1
0 x 1
1
w 1
70
x22
Le point A correspond à une distribution possible de dotation initiale. (w11, w12)
représente le panier de bien que le consommateur 1 peut consommer s’il ne participe
à l’échange. (w21, w22) indique le panier de bien pour le consommateur 2.
x12 w21
2
O'
x 1
A
w12 w22
.F .G u3
u'1 Echange et courbe de contrat
.B
u1 u2
u'3 u'2
x11
O w11
x22
Comment s’effectue l’échange ?
La zone comprise entre les deux courbes d’indifférence représente donc la région
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d’avantage mutuel qui contient les paniers qui améliorent la situation des deux
consommateurs par rapport à leurs dotations initiales. Les deux consommateurs
vont échanger jusqu’à ce que disparaissent cette région.
courbe de
contrat
Lorsque la région d’avantage mutuel est vide, elle correspond au point E, on obtient
alors des courbes d’indifférence tangentes les unes aux autres. Les lieux
géométriques des points de tangence s’appellent la courbe de contrat. A partir d’un
point de la courbe de contrat il n’est pas possible d’améliorer la satisfaction d’un
consommateur sans détériorer celle de l’autre. Cette courbe est la représentation
géométrique des optima de Pareto.
Définition : une allocation est un optimum de Pareto, s’il n’est pas possible
d’améliorer la situation d’un individu sans détériorer celle d’au moins un autre
individu.
Tous les gains d’échange ont été exploités, il n’est pas possible d’effectuer des
échanges mutuellement avantageux
Supposons qu’il existe des marchés pour ces deux biens et que le prix du bien h soit
ph. On aura : p1 le prix du bien 1 et p2 le prix du bien 2.
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Le panier que le consommateur peut acheter est alors contraint par cette richesse
initiale. Cela nous donne sa contrainte budgétaire.
Si xih >wih autrement dit si la demande nette est positive alors on a un achat
R1 p1 1
Pour le consommateur 1 on a R1 =p1x11 +p2x12⇒x12 = - x
p2 p2 1
p1
représente la pente de la droite de budget. Graphiquement l’équilibre du
p2
consommateur est le suivant :
x12
A
1
w 2
E
x12
x11
w11 x11
x21
O'
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Définition
L’équilibre générale d’une économie d’échange pure est une allocation des biens tels
que :
2- Les marchés sont soldés c’est – à – dire l’offre globale du bien est égale à sa
demande globale.
Etant donné que les consommateurs font face aux mêmes vecteurs de prix, leur
optimum simultané correspond à la même pente de la tangente de leur courbe
d’indifférence.
p1
TMS1 =p =TMS2
2
La première propriété dit que les agents ont toujours la possibilité de consommer
leurs dotations initiales.
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ème
2 théorème du bien être : A condition que les préférences soient convexes, toute
allocation au sens de Pareto peut être réalisée par un équilibre concurrentiel
(propriété inverse du premier).
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