Vous êtes sur la page 1sur 8

Synthèse du chapitre 2 

: Quelles sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Introduction : Croissance, de quoi parle-t-on ?


A) la croissance c’est l’augmentation de la production de biens et services dans une économie.
La croissance économique correspond à l’augmentation de la production de richesses (biens et
services) dans un pays sur le long terme. On la mesure grâce au taux de variation du PIB. Par
exemple : en 2020, la croissance chinoise était de 2,3 %. Cela veut dire qu’entre 2019 et 2020 le
PIB chinois a augmenté de 2,3 %.
Le PIB se calcule en faisant l’addition de toutes les valeurs ajoutées réalisées dans un pays pendant
un an. La valeur ajoutée désigne la richesse effectivement créée par une organisation productive
(Entreprise, administration, association). Dans le cas d’une entreprise, on mesure sa valeur ajoutée
en retirant ses consommations intermédiaires de son chiffre d’affaire (VA=CA-CI).
Si le PIB est l’indicateur le plus répandu car il permet de faire facilement des comparaisons
internationales, il comporte néanmoins certaines limites. Certaines productions de richesses sont
difficiles à mesurer et ne sont donc pas prises en compte : c’est le cas du travail domestique que
vous réalisez pour vous même (ménage, cuisine, etc). C’est aussi le cas de l’économie souterraine,
qu’elle concerne des productions illégales ou non déclarées. Attention cependant, l’INSEE
commence à intégrer dans le PIB une estimation de la valeur du trafic de drogue. Par ailleurs,
l’utilité sociale de la production réalisée n’est pas prise en compte par le PIB. Par exemple, les
embouteillages sur les routes contribuent à la croissance économique (dépenses d’essence, de
garagiste, etc.) alors même qu’ils réduisent la satisfaction de la population. Enfin, le PIB nous
donne une idée des richesses totales produites dans une économie (ou la richesse moyenne par
habitant dans le cas du PIB/habitant) mais ne nous informe pas sur la répartition des revenus au sein
du pays. Par exemple les Etats-Unis et le Danemark ont un PIB/habitant proche mais un niveau
d’inégalités très différent puisque les 10 % les plus riches détiennent environs la moitié du revenu
total aux EUA contre un quart au Danemark.

B) Comment a évolué la croissance ?


Le problème de mesurer le PIB en euros courant, c’est que le prix des biens et services tend à
augmenter au cours du temps, c’est ce qu’on appelle l’inflation. De fait, quand le PIB augmente en
euros courants (on parle aussi de PIB nominal ou en valeur), on ne sait pas si cela est dû à
l’augmentation des prix ou à l’augmentation de la production de richesses. Pour régler ce problème,
on peut calculer un PIB en euros constants (on parle alors de PIB réel ou en volume) en retirant le
taux d’inflation du taux de croissance.
Quand le taux de croissance du PIB réel tend à augmenter on parle de phase de croissance. Quand le
PIB continue de croître mais à un rythme plus faible on parle de ralentissement. Quand le PIB
diminue, le taux de variation du PIB devient négatif. On parle alors de récession quand cette baisse
n’est pas durable (un an maximum) et de dépression lorsqu’elle se prolonge et s’aggrave. Par
exemple les années qui suivent la crise de 1929 s’appellent la grande dépression.
La croissance économique est un phénomène récent dans l’histoire de l’humanité. Jusqu’au
XVIIIème siècle l’augmentation des richesses produites débouchait sur une augmentation de la
population. Le PIB par habitant restait donc à peu prêt constant. Les régions riches étant plus
peuplées que les régions pauvres.
La révolution industrielle enclenchée au XVIIIème siècle permet à l’Angleterre puis les EUA
d’enclencher un cycle de croissance. Au cours du XIXème siècle, plusieurs pays d’Europe de
l’Ouest démarrent une phase de croissance économique qui va fortement s’accélérer pendant les 30
glorieuses (45-73). C’est le début des importantes inégalités entre les pays que l’on connaît encore
aujourd’hui puisque les pays industrialisés se sont beaucoup plus enrichis que les autres.
A partir des années 70 le taux de croissance ralenti dans les pays développés (Europe de l’ouest,
EUA, Japon) et accélère dans les pays émergents (Taiwan, Hong Kong, Corée du sud…). A partir
des années 2000 la Chine fait son entrée dans la mondialisation et devient un des moteurs de la
croissance mondiale.
La France a connu une période de forte croissance pendant les trente glorieuses (6 % en moyenne
annuelle). C’est le moment pendant lequel la population accède à la consommation de masse et que
se met en place un cercle vertueux entre hausse des salaires, hausse de la consommation et gains de
productivité. A partir des années 70 la croissance ralenti fortement (0,8 % en moyenne dans la
décennie 2010).

Problématisation du chapitre :
Ce ralentissement de la croissance dans les vieux pays industrialisés rend complique la prise en
charge du chômage de masse et du vieillissement de la population. Elle nous pousse à nous
demander comment obtenir une croissance durable ?

Par ailleurs, toutes les économies du monde n’ont pas le même taux de croissance ce qui entraîne
des écarts de richesse importants. Comprendre les mécanismes de la croissance économique est un
enjeu décisif pour les pays les plus pauvres qui souhaitent augmenter le niveau de vie de leur
population.

Cependant la croissance ne garantit pas à elle seule le bien être de la population. Il convient aussi de
s’interroger sur les inégalités qu’elle peut produire en termes de revenus, de santé et d’éducation.
Enfin, la recherche permanente de l’augmentation de la production nous met face aux limites
écologiques de la croissance et nous pousse à relever le défi de la durabilité.

C’est pourquoi ce chapitre s’organisera autour de la problématique suivante : Comment mesurer la


croissance et comment l’expliquer ?
I) Quelles sont les sources de la croissance ?
A) la croissance peut provenir de l’accumulation de facteurs de productions.
Rappel : Pour produire il faut mobiliser des matières premières, des machines, des biens semi-
finis, de l’énergie, des outils … en bref, il faut à la fois à la fois du travail (L) et du capital (K) ce
dernier regroupant le capital fixe (non-incorporé lors de la production) et le capital circulant aussi
appelé consommations intermédiaires (incorporé, c-à-d. qui disparaît lors du processus production).
K + L = facteurs de production.
On parle de croissance extensive quand l’augmentation de la production est liée à l’augmentation de
la quantité de facteurs utilisés (travailleurs, machines, consommations intermédiaires). En Europe
par exemple, la croissance économique des trente glorieuses a été en partie liée à un accroissement
des facteurs : la force de travail a augmenté grâce au babyboom et à l’immigration. Par ailleurs le
stock de capital s’est accru grâce à des niveaux important d’investissement public et privé afin de
reconstruire la France après la guerre.
Autre exemple : L’Allemagne a accueilli 1 million de réfugiés, notamment syriens, depuis 2015 afin
de compenser le vieillissement de la population qui entraîne une réduction de la force de travail
disponible pour les entreprises.
Cependant la décomposition du taux de croissance montre qu’une partie importante (voire la
majorité dans de nombreux pays) de celle-ci n’est pas liée à l’augmentation de la quantité de
facteurs utilisé. D’où provient ce résidu ?

B) La croissance peut provenir de l’accroissement de la productivité globale des facteurs.


Si l’on produit plus sans accroître la quantité de facteurs, c’est qu’on utilise plus efficacement les
facteurs disponibles. On parle alors de progrès technique. Celui-ci peut être mesuré par le
« résidu » (partie du taux de croissance qui ne s’explique pas par la hausse de l’utilisation des
facteurs) qu’on appelle aussi productivité globale des facteurs. Par exemple, la Corée du Sud doit
la plus grande partie de sa croissance à la hausse de la PGF, on parle alors de croissance intensive.

II) Comment le progrès technique favorise-t-il la croissance ?


A) quel lien entre PT et hausse de la PGF ?
1) Le progrès technique se compose d’une multitude d’innovations.
Le progrès technique peut-être défini comme l’ensemble des innovations de procédés ou de
produits qui accroissent la production sans augmenter les quantités de facteurs de production. Il est
le résultat d’innovations au sein des organisations productives.
Les inventions correspondent à la création d’une idée nouvelle, souvent dans les universités ou
dans les services de recherche et développement (R&D) des entreprises. L’innovation correspond à
l’application commerciale ou industrielle de cette nouvelle idée. On distingue généralement les
innovations de produit (fabriquer quelque chose de nouveau, un smartphone par exemple) et les
innovations de procédé (le travail à la chaîne dans l’industrie automobile).
2) Le PT génère des gains de productivité
Le progrès technique génére des gains de productivté : on peut produire davantage avec autant de
facteurs ce qui permet d’obtenir un surplus de richesse. Ces GP vont pouvoir être utilisés de trois
manières qui contribuent à la croissance de l’entreprise.
On peut décider de baisser les prix afin d’augmenter la demande pour nos produits et ainsi de
vendre plus.
On peut aussi choisir d’augmenter les salaires distribués, ce qui va également augmenter la
consommation et donc la demande pour nos produits.
On peut enfin choisir d’augmenter nos profits afin de pouvoir les réinvestir dans de nouvelles
innovations de produits et de procédés qui vont générer plus d’activités et de GP. Attention ce
mécanisme ne fonctionne pas si la hausse des profits n’est pas réinjectée dans l’entreprise.

B) Le progrès technique est endogène et résulte de différents investissements.


Dans les années 50, Robert Solow montre grâce à la PGF que le progrès technique est la principale
source de la croissance. Cependant sa théorie considérait le progrès technique comme exogène : il
pensait qu’il ne dépendait pas de l’action des acteurs économiques, mais de facteurs externes. On ne
pouvait donc pas l’expliquer par l’analyse économique.

PT → croissance éco

A partir des années 80, les théoriciens de la croissance endogène montrent que l’on peut expliquer
le PT (et donc la croissance) par des facteurs internes au système économique comme les choix
d’investissement des acteurs. La croissance peut alors s’auto-entretenir si on utilise le surplus de
revenus qu’elle génère pour investir dans les différents types de capitaux qui stimulent le PT.

Croissance éco → investissement --> PT

Quels investissements permettent de lancer une dynamique de croissance endogène ?


D’abord les investissements en capital humain vont générer des externalités positives sur
l’ensemble de l’économie. Le capital humain désigne l'ensemble des connaissances, qualifications,
compétences et caractéristiques individuelles qui améliorent la productivité de l’individu. Quand un
individu investi dans ses qualifications, il ne va pas seulement devenir lui même plus efficace mais
va augmenter la productivité de toute son équipe. C’est ce qu’on appelle une externalité positive : il
va améliorer l’efficacité de ses voisins sans que ceux ci ai payé pour cela. C’est l’effet Maradona :
Un seul joueur fantastique peux rendre une équipe de foot moyenne incroyable. Par ailleurs les pays
dans lesquels la main d’oeuvre est fortement qualifiée ont davantage tendance à développer des
innovations et les travailleurs s’adaptent plus vites à celles-ci.
En cas d’externalité positive les entreprises ne sont pas incitées à investir suffisamment dans la
formation de leurs salariés, puisque ceux-ci pourraient partir et faire profiter de cette dépense à leurs
concurrents. Le même problème se pose avec le financement de la recherche fondamentale dont les
résultats industriels sont incertains. C’est alors l’État qui doit prendre en charge cette dépense.
Puisque la hausse du capital humain va profiter à tous, il faut qu’elle soit financée par tous grâce à
l’impôt.
Le PT peut également être stimulé par les investissements en capital technologique qui renvoie aux
innovations incorporées dans les produits. En effet, la présence d’entreprises de haute technolgie
dans un pays tend à augmenter la productivité des autres entreprises. C’est l’effet Silicon Valley :
cette région de Californie abrite des entreprises ayant d’importantes dépenses de R&D ce qui
pousse les autres à investir à leur tour. Par ailleurs elles embauchent des ingénieurs fortement
diplômés qui accumulent des connaissances et les diffusent d’une entreprise à l’autre. On constate
d’ailleurs une corrélation positive entre le taux de croissance du PIB et la part des revenus consacrés
à la R&D dans un pays. La R&D peut être financée directement par les entreprises, mais l’État y
participe également. Soit directement en finançant des universités et laboratoires de recherche, soit
indirectement via les crédits d’impôts pour les entreprises qui investissent en R&D.
Les investissements en capital public permettent également de générer des externalités positives.
En effet, le capital public désigne les infrastructures (routes, ponts, télécommunications, etc.) qui
permettent de produire et d’écouler la production de manière rapide et efficace. La construction de
ces infrastructures va rendre l’ensemble des entreprises qui les utilisent plus efficaces, qu’elles aient
payé ou non pour les produire. Par exemple si un État construit une route, tous les producteurs de la
région vont pouvoir livrer leur production plus rapidement et ainsi réduire leurs coûts ou même
atteindre des clients plus lointains et ainsi augmenter leur chiffre d’affaire.

C) les institutions peuvent favoriser la croissance en incitant à investir/innover.


En économie les institutions désignent l’ensemble de règles et de contraintes qui encadrent les
interactions humaines et les transactions. Celles-ci peuvent être formelles : le code du travail
empêche un employeur de payer son salarié en dessous du smic horaire. Elles peuvent aussi être
informelles : à la boulangerie on ne négocie pas, ça ne se fait pas. Certaines institutions sont plus à
même de favoriser la croissance économique car elles incitent à investir et à innover. C’est le cas
des brevets par exemple. Ce sont des titres de propriété intellectuelle qui permettent à son
propriétaire d’en conserver l’exclusivité, de le louer ou de le vendre sur une durée de 20 ans
maximum. Les brevets encouragent l’innovation en assurant aux innovateurs d’être pendant un
temps les seuls à bénéficier du fruit de leurs efforts. Cependant ce bénéfice se doit d’être temporaire
afin que les externalités positives liées à l’innovation profite à toute la société.
Le système judiciaire, la lutte contre la corruption et pour le respect des droits de propriété, peut
aussi être considéré comme une institution favorisant la croissance. En effet, le fait d’être racketté
renchérit les coûts de fonctionnement des entreprises et génère de l’incertitude quant aux bénéfices
que l’on peut retirer de son activité. Les pays dans lesquels la corruption et les mafias ne sont pas
combattus souffrent donc d’un manque d’investissement qui pénalise la croissance.

III) les défis de la croissance économique


A) Le PT ne profite pas également à tous
1) Le processus de destruction créatrice.
Joseph Schumpeter est un économiste autrichien qui cherchait à expliquer le caractère cyclique de
l’économie : des phases de croissance succèdent aux phases de récession à un rythme relativement
régulier. Il montre que ces fluctuations longues s’expliquent par les innovations qui apparaissent par
grappe et génèrent un processus de destruction créatrice. Quand les innovations apparaissent elles
génèrent des gains de productivité qui tirent la croissance pendant un certain temps. Mais dans le
même temps, elles entraînent la destruction des anciens produits et manières de produire devenus
obsolètes. C’est le cas à chaque révolution industrielle.

2) Les inégalités de revenus.


Le PT en entraînant un processus de destruction créatrice ne fait pas que des gagnants. En
l’occurrence dans les pays développés l’automatisation et les nouvelles technologies de
l’information et de la communication ont tendance à augmenter la productivité des emplois les plus
qualifiés et bien payés (les architectes sont désormais assistés par ordinateurs, les traders sont
assistés par des algorithmes etc). D’autre part, on tend à remplacer par des robots les tâches
routinières qu’elles soient manuelles (ouvrier sur chaîne) ou intellectuelle (secrétariat, traitement
des chèques) qui se plaçaient plutôt au milieu de l’échelle des revenus. Par contre on assiste au
développement de métiers de services non qualifiés et mal rémunérés que les machines ne peuvent
pas remplacer : livreur, H/F de ménage, nounou. Le PT est donc à la fois source de la croissance
économique mais aussi d’une polarisation des emplois qui accroît les inégalités de salaire.

B) Les limites écologiques de la croissance.


1) Quels sont les problèmes environnementaux posés par la croissance ?
La croissance économique implique la pollution de l’environnement. Actuellement le problème
principal auquel nous sommes confrontés est le réchauffement climatique. A force de rejeter des gaz
a effet de serre dans l’atmosphère, la température terrestre augmente ce qui débouche entre autres
sur une multiplication des évènements climatiques extrême qui endommagent les plantations et sur
une raréfaction des ressources en eau potable qui créent des conflits.
Par ailleurs, la croissance économique nous fait courir le risque de l’épuisement des ressources
naturelles, ce qui fragiliserait fortement la croissance des générations futures. C’est le cas des
ressources non renouvelables comme le pétrole et le sable, mais c’est aussi le cas de certaines
ressources renouvelables menacées de disparition à cause de leur surexploitaiton. Par exemple les
ressources halieutiques sont menacées par « la tragédie des communs ». Cette ressource est un bien
commun c’est à dire que son usage est rival (une fois que j’ai pris le poisson il n’est plus la pour les
autres) mais non excluable (je ne peux empêcher personne d’aller pêcher). Chaque individu aura
alors tendance à vouloir maximiser son profit en pêchant au maximum ce qui entraînera à terme la
disparition de tous les poissons disponible et la fin de l’activité pour tous.

2) L’innovation comme solution aux problèmes environnementaux ?


Aujourd’hui la plupart des gouvernements des pays riches réfléchissent à des stratégies de
croissance verte, c’est à dire continuer d’augmenter la production de richesses tout en réduisant nos
émissions de gas à effet de serre. Pour le moment cela ne s’est jamais produit et il faudrait que
l’effort soit extrêmement massif afin d’éviter de dépasser l’objectif des 2 degrés de réchauffement
d’ici 2050.
Cette stratégie donne un rôle central à l’innovation verte. Grâce au progrès technique nous
pourrions continuer à vivre de la même manière tout en polluant beaucoup moins. On propose alors
de développer les énérgies renouvelables (éoliennes, solaire) ou de substituer les moteurs à
combustion par des batteries électriques sur les voitures par exemple.
Cette stratégie comporte tout de même certaines limites. D’abord les technologies vertes nécessitent
souvent de grandes quantités de métaux rares, qui constituent une ressource non renouvelable et
dont l’extraction est réalisée dans des conditions sociales et environnementales peu acceptables.
Par ailleurs, substituer le pétrole par l’énergie électrique implique que nous fabriquions l’électricité
de manière durable. Or encore aujourd’hui dans le monde le charbon et le gaz constituent les deux
sources principales d’énergie électrique. Le problème de la pollution est donc déplacé plutôt que
réglé.
Enfin, le développement de technologies moins énergivores tendent à réduire le coût de cette
technologie et pousse donc à l’utiliser davantage. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond. Par
exemple, si votre voiture consomme moins d’essence vous allez avoir tendance à rouler davantage,
ce qui ne réduira pas la pollution totale, même si votre voiture pollue moins sur chaque kilomètre.

Vous aimerez peut-être aussi