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Problème économique contemporain

Un accroissement des couts de production se répercute sur les prix


Inflation par demande : si la demande est supérieure à l’offre se traduit par une hausse des
prix

Une inflation par offre : une augmentation du prix des biens importés entraine une
augmentation du prix du bien locale
Inflation d’origine monétaire : toute augmentation de la quantité de monnaie n’engendre
que l’inflation
III- CHOMAGE

Le chômage est l’état d’une personne sans emploi disponible pour travailler et recherchant
activement un emploi. Selon le BIT un chômeur est une personne sans emploie n’ayant pas
travaillé les 2 semaines précèdent, a la recherche d’un travail et disponible immédiatement.
On distingue trois catégories de personne

- Les actifs : possède un emploi (travail rémunéré) : le travail domestique ou le


bénévolat ne fait pas parti
- Les inactifs : sans emploie et n’en recherche pas (les retraités les hommes au foyer)
- Les chômeurs :

Les formes de chômages :


.chômage frictionnel : un chômage temporaire entre 2 emploie
.le chômage naturel : il connaisse le niveau de chômage dans lequel l’économie va
tendre sur le long terme

. Le chômage technique : il correspond à une situation dans lequel le salarie d’une


entreprise se voit imposé une réduction partiel ou une interruption totale de son activité
à cause d’une mauvaise situation de l’entreprise
.chômage dans la théorie : on distingue principalement 2 types de conception : pour les
économistes libéraux le marché de l’emploi devrait fonctionner comme un marché
concurrentiel. Le niveau de l’emploie correspond a un salaire .Tout chômage dans ce
marché lié aux refus des syndicats pour revoir leur position
Pour les keynésiens le marché du travail a un caractère atypique.
Une économie peut être durablement en sous emploie si la demande globale est
supérieure a l’offre
La relation inflation chômage de 1958 quand Philips a étudié sur les domaines de
l’Angleterre la relation entre le taux de salaire nominale et de chômage et trouva une
relation inverse (courbe de Philips)
Solow et Samuelson reprirent l’étude pour les USA en 1968 en substituant le taux de
salaire par le taux d’inflation. Ils aboutissent au même résultat (arbitrage, inflation,
chômage). La stagflation des années 1970 vise le chômage de l’inflation augmenté dans
le même sens. Les économistes monétariste fridman et Phelps émettent des critiques sur
un possible arbitrage et militent pour une hausse de prix verticale et un taux de chômage
naturel à long terme.
Les nouveaux classiques introduisent le concept d’anticipation rationnelle des agents
économiques. Les nouveaux keynésiens militent pour une courbe de Philippes verticale

Le jour de dépassement mondial : c’est le jour où la population mondiale a consommé ce


que la planète pouvait fournir : la récolte, en produit halieutique, ce que la planète
pouvait absorber en carbone (océans foret) Dja en 2018 le jour de dépassement était le
premier aout et il nous fallait 1,7 planète. La principale cause est la surexploitation des
ressources par l’homme dans un souci de développement. C’est la combinaison des
changements d’une population qui la rende apte à faire croire cumulativement et
durablement son produit réel global
La notion de développement soutenable (durable) est alors apparue et (la date du jour
de dépassement de l’année 2020 et combien on n’a consomme en terme de planète ?)
réoriente la localisation des décisions économiques dans un espace plus grand
Recherche (la quantité de CO2 qui a été émis par la Chine, les USA par l’Inde Nigeria,
Egypte, Sénégal, Swatinie)
I- Développement économiques et externalité
A- Les effets néfastes de la croissance

Les facteurs de dégradation : l’énergie extractive, non renouvelable, l’activité


industrielle, le transport, l’agriculture, sylviculture, la consommation de masse, le
tourisme etc.
La chine : 10668 mégatonne de CO2 ; PIB 16493M§

USA : 4713 mégatonnes de CO2 ; PIB 21922M§


L’Inde : 2442 mégatonnes de CO2 ; PIB : 24…..
Russie : 1577 mégatonnes de CO2 ; PIB 1584M§
Nigeria : 126 mégatonnes de CO2 ; PIB : 464M§

B- Les externalités
Une externalité peut s’expliquer de la manière suivante : un agent A fourni un service a
un agent B contre un prix P. Ce service procure en même temps à un agent C hors
marché un avantage (inconvénient) sans que ce dernier ne paye le prix P (compensation)
Les externalités sont négatives quand elles induisent une perte d’utilité pour l’agent C
(des économies). Une externalité positive produit un certain bien être a l’agent C
(économie externe)
C- La nécessité d’un développent soutenable
Turbo 1750 souligné l’importance d’un développement soutenable d’un point de vue
écologique satisfaisant d’un point de économique et équitable d’un point de vue social.
Le développement durable est un développement qui répond au besoin du présent sans
compromettre la capacité de génération future à répondre à leur propre besoin
(commission Brundtlant 1987). Le développement durable est donc une stratégie de
sauvegarde de la planète au moyen d’un consensus qui met en avant la nécessité de la
prise en compte des contraintes économiques et le renforcement des liens sociaux.
D-Economie et traitement des externalités
. La fiscalisation des externalités (la taxe pigouvienne) (1932) : elle est l’œuvre de Pigou,
elle repose sur le principe du pollueur payeur. On taxe le pollueur et on indemnise le
pollué. Les indemnités visent à encourager les producteurs d’économie externe
(économie externe positive). Alors que les taxes ont un effet contraire.
. Le marché des droits a pollués (John Dales 1968) : l’état émet des droits a pollué pour
une quantité égale au volume de production qui assure le niveau maximale de pollution
tolérable

. La négociation directe (théorème de Coase 1968) : il préconise endogenéisation des


effets externe par la négociation directe et volontaire des agents concernés. Le pollueur
peut disposer d’un droit à polluer comme le pollué peut revendiquer le droit d’un a un
environnement sain.
Les initiatives de la préservation de la planète (1972)

La conférence de Rio de Janeiro : définition d’une convention cadre des Nations Unies
qui permit la reconnaissance internationale des grands principes relatifs au
développement durable et l’engagement des pays par rapport au réchauffement
climatique.

- 1997 conférences de Kyoto (protocole de Kyoto) : 160 pays s’engagèrent à réduire de


5,2% des émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 par rapport au niveau
de 1990.
- Cop 21 (Paris 2015) : après des années de négociation difficile 195 pays ont conclus a
l’issue de la conférence un accord mondiale ambitieux contraignant et équitable sur
le climat qui constitue la feuille de route de la politique internationale et nationale
pour les décennies à venir
- Cop 26 (Glasgow)
THEME 3 : La monnaie, politique monétaire et régime d’échange

I- La monnaie
A- Définition fonctionnelle
La monnaie est définie ici par rapport aux fonctions qu’elle remplit :
- La monnaie est instrument unique de transaction
- La monnaie est étalon des valeurs et unité de compte
- La monnaie est réserve de valeur
B- définition institutionnelle
La monnaie se présente en économie comme l’instrument avec lequel les payements sont
effectués. C’est un bien particulier qui peut s’échanger contre tous les biens et qui est
globalement accepter dans une communauté de payement
Les formes de monnaie
Historiquement il y a eu trois stades d’évolution :
- L’économie de troc ou les marchandises s’échanger directement contre les
marchandises
- L’économie à monnaie marchandise ou un bien constitue le moyen d’échange
- L’économie à monnaie métallique (or, argent)
Actuellement on distingue la monnaie fiduciaire et divisionnaire et la monnaie scripturale.

Les éléments de mobilisation de la monnaie structurale (chèques ; cartes bancaire ;


compensation ; virements)
La politique monétaire
C’est l’ensemble des actions développées par la banque centrale et ou un gouvernement
pour influencer le niveau de l’activité économique et maintenir la stabilité des prix grâce à la
régulation de la quantité et du cout de la monnaie.
Les instruments de politique monétaire : la banque centrale est le principal organe chargé du
contrôle du crédit. Ce contrôle s’exerce au travers de moyens direct et indirect.
Le contrôle direct du crédit : il s’agit pour l’autorité » d’encadrer quantitativement les credit
bancaire donc la banque centrale intervient avant l’octroi du crédit par trois instruments :
- La fixation des plafonds de réescompte
- Encadrement du crédit (la banque centrale fixe des plafonds)
- La politique sélective

Le contrôle indirect du crédit : ici la banque centrale agit plutôt en appât c’est-à-dire sur le
refinancement des banques commerciales au moyen de trois instruments :
- La politique du taux d’escompte (taux directeur ; taux de refinancement)
- La politique des réserves obligatoire
- La politique d’open market

Les canaux de transmission de la politique monétaire :


- Canal du crédit
- Canal du taux d’intérêt
- Canal du taux de change

. Les objectifs de la politique monétaire


+ Les objectifs intermédiaires :
La masse monétaire ; les prix (taux d’intérêt ; taux de change)
+ Les objectifs finaux
Stabilité des prix ; croissance des prix ; union monétaire (facilite la circulation des biens et
des services)
Union monétaire (avantage et inconvénients)
- Avantage : l’élimination des couts de transaction ; réduction de la discrimination par les
prix ; la disparition de la volatilité du risque de change

- Les inconvénients : Le cout essentiel est la perte de la souveraineté dans la conduite de la


politique monétaire qui revient à la banque centrale
Régime de change : est l’ensemble des règles qui déterminent l’intervention des autorités. Il
existe une très grande variété de régime de change

- Le régime de change fixe suppose la définition d’une parité de référence entre la


monnaie du pays considérer et une devise(ou un panier de devise) à laquelle la
banque centrale s’engage à échanger sa monnaie. Lorsque le marché des changes est
littérarisé, le respect de cet engagement l’oblige à intervenir dès que le taux de
change s’éloigne de la parité établie par l’achat de la monnaie nationale si elle tend à
se déprécier sur le marché, ou par sa vente dans le cas contraire
- L’union monétaire : les taux de change des participants sont fixer de manière
irrévocable, les monnaie locales vont être remplacé par une monnaie commune
- Les currency board ou caisse d’émission : ces régimes autorise une double
circulation. La création monétaire dépend strictement des réserves de change dans la
monnaie de rattachement et la politique monétaire n’est pas autonome
- Les régimes de change fixe traditionnel : qui définissent une parité fixe modifiable
exceptionnellement dans le but de restaurer l’équilibre du sol de courant de la
balance des payements
- Régime de change flottant : dans un régime de change flexible aucun engagement
n’est pris au sujet du taux de change qui fluctue librement (flottement pur) en
fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes. Le flottement
s’applique donc en principe à un marché littérarisé même si l’on peut imaginer un
régime de flottement impur ou le change est contrôlé
- Les régimes de change intermédiaire : Il se distingue selon les fluctuations que la
banque centrale autorise autour de la parité de référence et selon la fréquence de
réalignement de cette parité. On distingue :
+ La parité glissante (prawring peg) : le taux de change est fixe en principe mais la parité
de référence est modifiable régulièrement selon les paramètres prédéterminé ou de
manière plus discrétionnaire dans le but de compenser partiellement au moins les écarts
inflationniste avec le pays d’encrage.
+ Flottement administré : les taux de changes sont flottant mais des interventions
ponctuelles informent les agents économiques de la parité souhaitable. C’est un
flottement impur.

- En régimes de change fixe


+ Cas d’une parfaite mobilité des capitaux (taux d’intérêt nationale = taux d’’intérêt
mondiale)
+ Une création monétaire qui vise à faire baisser le taux d’intérêt nationale pour relancer
l’investissement privé entraine une sortie capitale et une dépréciation du taux de change
la banque centrale détruit de la monnaie, l’effet de relance est nul. On retrouve
d’incompatibilité de Mundelle selon lequelle il ne peut y avoir fixité des changes, libre
circulation des capitaux et autonomie de la politique monétaire (ca va sortir à l’examen)

+ Cas d’une immobilité des capitaux : la politique monétaire en voulant relancer l’activité
via une baisse du taux d’intérêt relance par la même occasion les importations. Ceci
déclare la balance commerciale pour éviter une dépréciation du taux de change, la
banque centrale doit acheter de la monnaie nationale contre des devises. Une politique
monétaire autonome est impossible
En régime de change fixe la politique monétaire est totalement inefficace. En régime de
change flottant en immobilité des capitaux une relance monétaire expansive provoque une
dégradation de la balance des transactions courantes. La monnaie nationale se déprécie ce
qui restaure l’équilibre extérieure en favorisant les exportations nationales. A cet effet de
relance observé en économie fermée s’ajoute en économie ouverte l’effet de relance des
exportations à la suite de la dépréciation du taux de change / régime de change flexible
(dépréciation appréciation) régime de change fixe (dévaluation et réévaluation. En cas de
mobilité des capitaux, une relance monétaire pour une baisse du taux d’intérêt fait fuir les
capitaux. Le déficit de la balance des capitaux provoque une dépréciation de la monnaie
favorise les exportations. Dans ce cas le taux d’intérêt revient son niveau d’équilibre mettant
fin au sorties de capitaux. En régime de change flottant la politique monétaire est efficace
THEME 4 : Crise et cycle

L’évolution de l’économie n’est pas linéaire et connais différente phases : Expansion,


retournement (crise), récession ou dépression, la reprise. L’ensemble de ces phases
constitue le cycle économique
1- Expansion
Le cycle de l’expansion est la phase de prospérité elle se caractérise par l’augmentation de la
production et de la demande sur une courte ou moyenne période suivie d’un cadre
économique solide puis d’un taux de chômage relativement faible et de l’augmentation du
taux de croissance du PIB. Le potentiel de la phase d’expansion ne peut être exploité sur un
courte période.

. La crise se traduit par l’arrêt de l’expansion. C’est le moment de retournement du cycle.


Tout au début de la crise l’économie peut continuer de croitre mais alors en faible
proportion
. La récession (confère chapitre 1)
. La dépression c’est le niveau le plus bas du cycle économique (impasse économique,
stagnation de la production, l’accumulation des stocks, fermeture d’une majorité des
payements et PMI, hausse du taux de chômage, déflation, taux de PIB négatif
. La reprise ou la récupération : elle se dessine suite à des mesures de relance de la
productivité et permet au marché de retrouver un nouveau souffle. Elle se caractérise par
une valeur positive du PIB, une hausse de la consommation, une baisse du taux de chômage
et le retour des investissements.
Cette reprise sera suivie par l’expansion d’un autre cycle économique
Les différents types de cycle : Un cycle est défini selon sa durée et son amplitude qui sont
variable
- Le cycle de condratieb (cycle long 40 a 60 ans)
- Le cycle de Kuznets (cycle moyennement long, 15 à 20 ans environ)
- Le cycle de Juglar (cycle intermédiaire 8 a 10 ans)
- Le cycle de KITCHIN (cycle court) 3 a 4 ans
- Les cycles saisonniers 1ans
L’origine des cycles
- Choc d’offre : ce sont des variations des conditions de la production, il découle de la
hausse ou de la baisse de la productivité ou du prix des facteurs de production. Les
chocs peuvent être négatifs
- Choc de demande : elle se réalise quand une des composants de la demande globale
se modifie. Un choc de demande est alors une modification qui s’adresse au
producteur en interne ou en externe. Lorsque la demande est affectée par des chocs
positifs, sa hausse permet une phase d’expansion a l’inverse si des chocs de demande
negatives se produise il peuvent provoquer une diminution de la demande globale et
conduire a une récessions

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