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Le courant classique fait confiance au mécanisme des prix pour maintenir tous les marchés
en équilibre, même à la suite de chocs susceptibles d'entraîner chômage, récession,
inflation ou déséquilibre des échanges extérieurs. En conséquence, l'intervention de l'État
n'est pas nécessaire; le courant classique est donc libéral.
Contexte historique
Quatre fondements
Le marché des changes : lieu des échanges de devises, il détermine les niveaux des
taux de change
Le marché des capitaux :
Le marché financier : lieu où s’échangent les titres (actions et obligations) et
autres valeurs mobilières.
Le marché monétaire : réservé aux institutions financières et aux grandes
entreprises pour se procurer des liquidités, ou pour placer des liquidités à court
terme
Les caractéristiques du marché :
Les Types de production :
1) La production marchande :
La production est dite marchande lorsqu’elle s’échange sur un marché à un prix égal ou
supérieur à son coût de production.
3) La production domestique :
Correspond aux biens ou services qui ne sont pas destinés à être vendus, ce sont ceux que le
producteur réserve à son propre usage.
4) La production financière :
Correspond aux services produits par les banques où les institutions financières. Certains
sont gratuits, d’autres sont payants. Les prix et les commissions permettent de mesurer la
production.
La mesure de la production:
La valeur ajoutée (VA) est la richesse produite au cours du processus de production.
VA = valeurs des biens et services produits et vendus –valeurs des consommations
intermédiaires.
Le produit intérieur brut (P.I.B) est la richesse créée par une économie nationale qui
correspond à la somme des valeurs ajoutées présentes sur le territoire étudié.
PIB = 𝛴 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒𝑠 + 𝐼𝑚𝑝ô𝑡 𝑇𝑉𝐴 𝑒𝑡 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑎𝑛𝑒 – 𝑠𝑢𝑏𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
Pour les productions non marchandes qui n’ont pas de prix de marché et pas de chiffre
d’affaires significatifs, on prend en compte (par convention de comptabilité nationale) les
coûts de production.
La répartition de la VA:
Un revenu est une somme d'argent perçue régulièrement par un agent économique.
L'ensemble des revenus des agents économiques d'une nation forme le revenu national.
1) La répartition primaire :
Est la répartition de la valeur ajoutée réalisée à travers le marché et qui donne naissance
aux revenus primaires.
2) La répartition secondaire :
Est l’ensemble des opérations qui visent à modifier la répartition primaire des revenus
jugée, inégalitaire. Il s’agit des prélèvements obligatoires effectués sur certains agents
(impôts et cotisations sociales) et des transferts de revenus opérés par les administrations
publiques (prestations sociales en espèces ou en nature).
1) Les revenus de transfert : Ils proviennent soit des impôts et taxes soit des
cotisations sociales. Ils correspondent à des prestations sociales.
3) Le revenu disponible :
Est le revenu à la disposition des ménages une fois perçues les prestations sociales et payé
les impôts directs et cotisations sociales.
La demande de chaque bien dépend à la fois de son prix relatif (comparé à celui des autres
biens) et du revenu des consommateurs.
L’effet de substitution :
Il s’agit des biens susceptibles d’être remplacés pour satisfaire un même besoin la loi de
la demande : la demande d’un bien est une fonction décroissante de son prix.
L’élasticité de la demande :
C’est l’intensité de réaction de la demande d’un bien face aux fluctuations des prix. C’est
le rapport entre le pourcentage de variation de la demande et le pourcentage de variation
des prix.
Plus un bien a de substituts sur le marché, plus sa demande est élastique <> demande
inélastique ou rigide.
L’influence de l’inflation :
L’inflation est une hausse du prix moyen de tous les biens (niveau général des prix). On
distingue :
1) L’influence constatée :
Qui a un effet sur le pouvoir d’achat : une fois constatée, elle freine la consommation.
2) L’influence anticipée :
Prévue par les ménages qui peuvent accroître leurs dépenses aujourd’hui pour éviter de
payer plus cher demain.
3) L’influence du taux d’intérêt :
La hausse des taux d’intérêt favorise l’épargne dans la mesure où elle incite les ménages à
réduire leur consommation et à la déplacer vers le futur. L’inverse étant vrai.
4) L’influence du revenu : les lois d’Engel
L’expérience montre que l’amélioration du pouvoir d’achat chez les ménages conduit les
individus à privilégier certaines consommations au détriment des autres.
5) L’influence du revenu courant (augmenté) :
Selon une loi psychologique, lorsque le revenu réel d’un individu augmente, celui-ci
consacre une fraction de son revenu supplémentaire à la consommation. Cette fraction est
appelée la propension marginale à consommer.
Une augmentation de revenu exerce donc via la consommation un effet multiplicateur
(selon Keynes).
6) L’influence du revenu futur :
Selon l’hypothèse Keynésienne, les individus tendent à déterminer leur mode de vie non
seulement en fonction de leur revenu courant mais aussi en prenant en compte les revenus
futurs : la preuve : le développement des crédits.
L’Epargne :
C’est la partie du revenu qui n’est pas consacrée à la consommation immédiate.
2) Placée dans des institutions financières sous forme de comptes rémunérés (livret
d’épargne) ou d’acquisition de titres financiers (actions et obligations)
L’investissement :
C’est quand des producteurs résidents décident d’acheter des actifs fixes corporels
(machines, logements ou incorporels (dépenses de prospection pétrolière, acquisition de
logiciels)
Une variable économique est une grandeur mesurable qui peut prendre différentes valeurs.
Elle mesure une quantité de quelque chose à caractère économique. Ex.: revenu, prix,
quantité de biens, demande, PIB, nombre de chômeurs, investissement, etc.