Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Macroé conomie
Séance 1 : Chapitre 5 (Les agrégats économiques)
Sujets de la macroéconomie… taux de croissance économique, PIB et PIB/habitant,
fluctuations économiques à court terme, récession, chômage, etc.
PIB= Le produit intérieur brut est la valeur marchande de tous les biens et services finals
produits dans un pays au cours d’une période donnée.
Production : PIB et PNB, prend en compte seulement les produits finaux (vendus
aux consommateurs ou stockées dans les entreprises).
Dépenses : Achats de toutes sortes.
Revenus : ce que les travailleurs et entreprises gagnent.
Le concept des flux circulaires entre les ménages et les entreprises met en évidence
les quatre types de flux qui relient les ménages et les entreprises, soit la production,
les facteurs de production, les dépenses et les revenus.
Les ménages fournissent les facteurs de production dont les entreprises ont besoin : le
travail et le capital. À leur tour, les entreprises fournissent des biens et des services
aux ménages.
Ces flux de biens et de services sont contrebalancés par des flux de paiements en sens
inverse. Les entreprises versent des paiements aux ménages pour leur travail et leur
capital, et ces paiements forment les revenus des ménages. Les ménages utilisent ces
revenus pour payer les biens et les services qu’ils achètent des entreprises, et ces
paiements forment l’agrégat des dépenses pour les biens et services. Par conséquent,
la valeur de production est égale à la valeur des dépenses, laquelle est égale à la
valeur des revenus. Cela signifie que le PIB calculé à l’aide de la comptabilité selon
les revenus sera égal à celui calculé à l’aide de la comptabilité selon les dépenses, qui
à son tour sera égal à celui calculé à l’aide de la comptabilité selon la production.
Le PIB selon la méthode de production : mesure la valeur ajoutée de chaque entreprise
(recettes – achats de produits intermédiaires).
Le PIB selon la méthode des dépenses :
C = consommation : ce que consomment les ménages du pays.
I = investissement : l’investissement en capital physique acheté par les
ménages et les entreprises. Ex : maison, stocks, infrastructures, équipements,
etc.
G = dépenses publiques : achats publics de biens et services. Ex : avions
militaires, ponts, autoroutes, etc.
EX= exportations : produits au pays mais vendu dans les pays étrangers.
IM= importations : produits étrangers achetés au Canada.
Y = C + I + G + EX – IM
EX – IM = balance commerciale ou exportations nettes.
Le PIB selon la méthode des revenus :
Revenus du travail : revenu des gens pour leur travail. (salaires, honoraires,
prestations de maladie et de retraite, primes, avantages sociaux comme places de
stationnement gratuit, etc.)
Revenus du capital : réalisé par les propriétaires d’un capital physique.
(dividendes, intérêts versés aux prêteurs, loyers aux propriétaires, vivre dans sa
propre maison).
Ce que le PIB ne mesure pas…
La dépréciation du capital physique : usure, bris, obsolescence, détérioration,
etc.
La production domestique : tout le travail effectué à la maison (jardinage,
ménage, s’occuper des enfants, etc.)
L’économie souterraine : marché noir, trafics, tout ce qui n’est pas déclaré au
gouvernement. Habituellement, ce pourcentage est beaucoup plus élevé dans les
pays en développement que dans les pays plus développés.
Les externalités négatives.
Le temps libre : temps consacré aux loisirs, bonheur humain.
*** Produit national brut = PIB + production à l’étranger du capital et du travail –
production au pays du capital et du travail étranger. ***
Le PIB / habitant est un excellent prédicteur du degré de satisfaction de la vie.
PIB réel VS PIB nominal :
Réel = tient compte de la valeur temporelle de l’argent. N’est pas influencé par
l’inflation et utilise une année de base comme référence de la valeur de l’argent
(dollar constant).
Nominal : est influencé par l’inflation et n’est pas représentatif de la croissance
économique réelle du pays.
PIB FINAL =
Méthodes pour calculer le PIB réel :
1. Utiliser les prix de l’année de référence (année 1) et les multiplier avec les qté
produites de l’année recherchée (année 2).
2. Méthode des dollars enchaînés : tu calcules pour chaque année avec les prix de
l’année courante et les prix de l’autre année et ensuite tu calcules la différence
entre les deux et tu fais une moyenne des deux variations et le pourcentage trouvé
tu le multiplies avec le PIB réel de l’année 1.
Déflateur du PIB : mesure l’augmentation du prix des biens et services produits dans un
pays depuis l’année de référence.
= (PIB nominal ÷ PIB réel) X 100
Variation du déflateur = mesure de variation du niveau général des prix.
= (Déflateur année 2 – déflateur année 1) ÷ déflateur année 1
L’indice des prix à la consommation (IPC) :
= (coût d’un panier année 2 ÷ coût panier année 1) X 100
L’inflation :
Taux d’inflation = (IPC année 2 – IPC année 1) ÷ IPC année 1
PIB FINAL signifie qu'on veut éviter de compter certains biens deux fois (double
comptage) et qu'on cherche seulement à évaluer le produit final d'une chaîne de
production.
Séance 2 : Chapitre 6 (Les revenus agrégés)
Mesurer les différences de revenus dans le monde : (Voir p.125-126)
Convertir les devises en une devise semblable : utiliser le taux de change pour
trouver l’équivalence des deux monnaies.
Méthode du PPA : la parité du pouvoir d’achat. Multiplier le revenu par la
proportion du PPA. Méthode plus optimale car dans certains pays, le coût de la
vie est moindre (comme dans les pays pauvres).
Le revenu par travailleur : le revenu par travailleur n’est pas le même d’un pays
à l’autre puisque le nombre de personnes en emploi varie.
La productivité : production générée par un travailleur pour une heure de travail.
Toutefois, le revenu par habitant a une certaine limite pour définir le niveau de vie des
citoyens. En effet, la pauvreté, l’accessibilité à des soins de santé de qualité, l’espérance
de vie à la naissance, et plusieurs autres facteurs, viennent entrer en compte lorsqu’on
veut définir le niveau de vie des habitants d’un pays. L’IDH est plus approprié pour
calculer le niveau de vie car il tient compte d’avantage de facteurs.
Cette fonction nous permet de savoir pourquoi la productivité varie selon le pays. Elle
décrit comment les facteurs de production se combinent pour produire le PIB.
Y = A X F (K, H)
La technologie : A
Une meilleure technologie permet d’augmenter la production avec les mêmes intrants.
Deux dimensions : le savoir et la recherche et développement. Ce n’est pas un facteur de
production.
Croissance exponentielle : processus par lequel une quantité croît à un taux à peu près
constant. La croissance repose sur la croissance passée et ses effets composés. (À long
terme, cela fait une très grosse différence). Explique les grands écarts entre les pays
riches et les pays pauvres.
La croissance avant les temps modernes : Avant 1800, la croissance était stagnante tout le
temps ou presque. Il y a eu des exceptions, mais en général, il n’y a pas eu de croissance
soutenue. Voici les deux causes de ce phénomène :
Le droit de propriété : le droit des citoyens à détenir des biens comme des entreprises, des
maisons, des voitures, etc. sans craindre que le gouvernement leur en prive. Les revenus
appartiennent à ceux qui travaillent et les génèrent.
Les types d’institutions : Les institutions englobent les règles sociales concernant les
transactions économiques (protection du droit de propriété, fonctionnement du système
judiciaire, possibilité d’emprunt et d’exercer un métier).
Inclusives :
Extractives :
Pourquoi certains pays adoptent des institutions extractives? Car ils veulent conserver
leur pouvoir politique et éviter d’être déstabiliser par les changements technologiques et
la croissance économique. Ils veulent éviter la destruction créatrice (les nouvelles
technologies et entreprises remplacent les anciennes et les nouvelles compétences rendent
les anciennes obsolètes).
L’aide étrangère pas si utile… Voici les trois raisons qui expliquent que l’aide étrangère
dans les pays les plus pauvres n’est pas si utile qu’on ne le pense :
Le montant de l’aide étrangère n’est pas suffisant pour produire une
augmentation du capital physique/niveau de scolarité.
Une grande partie de l’aide étrangère n’est pas investie là où il le faudrait…
15% de l’argent atteint sa véritable destination, le reste est corrompu.
La plupart des pays pauvres adoptent des institutions extractives et le fait de
leur donner de l’argent ne changera pas leurs institutions et donc leurs
mauvaises manières de faire.
Classification des travailleurs potentiels : population en âge de travailler = tous sauf les
personnes en bas de 15 ans, celles engagées à temps plein dans les Forces Armées, celles
qui vivent dans une réserve ou une institution (prison, CHSLD).
Population inactive : les gens qui travaillent sans salaire (ex : parents qui restent
à la maison ou étudiants), handicapés, retraités, travailleurs découragés (ceux qui
ne cherchent pas).
Les travailleurs peu scolarisés (car leur coût d’opportunité de ne pas travailler est moins
élevé que ceux qui sont scolarisés car ces derniers sont la plupart du temps employés ou à
la recherche d’un emploi puisqu’ils perdent plus d’argent à ne pas travailler.)
Courbe de demande à pente négative : plus elle engage de personnes, moins le rendement
marginal est grand (produit marginal décroissant).
Une entreprise engage des travailleurs jusqu’à ce que l’ajout d’un travailleur
supplémentaire ne puisse plus augmenter son profit. (ce que coûte l’employé est plus petit
ou égal à ce qu’il rapporte). L’entreprise qui maximise son profit emploie la quantité de
travail à laquelle la valeur du produit marginal du travail est égale au salaire du marché.
L’offre de travail : les travailleurs offrent leur travail (capital humain). Ils essaient de
maximiser leurs gains (répartir le temps de façon optimale).
La courbe d’offre de travail est à pente positive car plus le salaire est élevé, plus les
travailleurs veulent travailler.
- L’évolution des goûts : influe sur le désir des gens de prendre un emploi
rémunéré. (normes sociales).
- Variation du coût d’opportunité : réduction du coût d’opportunité de quelque
chose d’autre encourage les gens à consacrer plus de temps au travail rémunéré =
déplacement de la courbe vers la droite.
- Les changements démographiques : + de travailleurs (ex : immigration) = +
d’offre = déplacement vers la droite.
Marché sans frictions = les entreprises peuvent embaucher ou licencier comme bon leur
semble, les travailleurs et les entreprises possèdent toutes les informations nécessaires, le
salaire s’adapte pour équilibrer le marché.
Le marché sans frictions n’est pas une hypothèse plausible pour notre société. En effet,
les entreprises et les travailleurs ne disposent pas de toutes les informations nécessaires
sur le marché du travail, et donc les travailleurs ne peuvent pas toujours être couplés aux
emplois vacants.
Chômage frictionnel : résulte d’une information imparfaite sur les emplois disponibles
ainsi que du temps qu’exige le processus de recherche d’emploi. C’est la période de
transition entre la perte d’emploi et en trouve un nouveau.
Chômage structurel : résulte du fait que les salaires sont au-dessus du niveau
d’équilibre (rigidité des salaires). Il y a alors plus de personnes qui offre leur travail, mais
la quantité demandée n’est pas plus élevée. Causé, entre autres, par le salaire minimum :
- Salaires minimums : Salaires plus haut que les salaires d’équilibre. Les lois sur le
salaire minimum empêchent les employeurs d’embaucher le nombre de
travailleurs qui égaliserait la quantité d’équilibre.
- Les syndicats et les conventions collectives : militent pour l’amélioration des
conditions de travail, dont les salaires. Arrive souvent à des salaires d’équilibres
plus élevés que ceux du marché.
- Salaires d’efficience : salaires délibérément montés par les employeurs afin
d’augmenter la productivité et la rentabilité (réduction du roulement de personnel,
peur de perdre un bon emploi, reconnaissance).
- Rigidité des salaires à la baisse : les employés refusent que leur salaire diminue
car détruit le moral et diminue la productivité. Donc les entreprises préfèrent
licencier plutôt que de baisser les salaires.
Taux de chômage naturel : taux autour duquel fluctue le taux de chômage observé.
Taux chômage cyclique : écart entre le taux de chômage observé et le taux de chômage
naturel. Augmente en période de récession VS diminue en période d’expansion