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ECONOMIE GENERALE
DRABO KICOURO
12/11/2021
La valeur ajoutée (VA) est une notion qui mesure la valeur économique ajoutée par l'activité
d'une entreprise.
La VA correspond à la différence entre la valeur des produits (le chiffre d'affaires) et la valeur
des achats faits pour exercer l'activité (consommations intermé diaires : matières premières,
services...).
Lorsqu'une entreprise vend un produit ou fournit un service, elle n'est pas la créatrice de tout
ce qui compose le produit ou le service. Le plus souvent, elle a acheté des matières premières,
des produits semi-finis ou finis et elle utilise de l'énergie et des services produits par d'autres
(ce sont les consommations intermédiaires). Elle effectue une production ou une revente à
partir de tous ces éléments en les transformant, et elle utilise pour cela du travail (des ouvriers
et des ingénieurs par exemple) et son capital productif (par exemple des chaînes de
production). Elle crée alors de la valeur car la valeur du produit obtenu est plus élevée que la
somme des valeurs des consommations intermédiaires : la différence entre le prix de vente de
son produit et la valeur totale des biens et services qu'elle a achetés et qui sont contenus dans
ce produit (après transformation) représente la valeur ajoutée.
Pour l'ensemble des agents économiques, la somme des valeurs ajoutées d'un pays constitue
son produit intérieur brut (PIB). Cette somme ne dépend pas du mode de production, mais
seulement de la valeur des produits finaux et des matières premières.
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2. Produit Intérieur Brut
a) Définition
Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du
PIB que les biens et services finaux, ceux qui servent à produire d'autres biens étant exclus.
Par exemple, le blé avec lequel on fait le pain, est exclu, mais non le pain.
Le produit intérieur brut représente le résultat final de l’activité de production des unités
productrices résidentes. C'est un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des
grandeurs mesurées par catégories d’agents économiques (ménages, entreprises,
administrations).
Par la production : le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents
économiques résidents, calculées aux prix du marché, à laquelle on ajoute la part de la
valeur ajoutée récupérée par l'Etat (Taxe sur la valeur ajoutée et droits de douane) ;
PIB = Somme des Valeurs Ajoutées Hors Taxe + Taxe sur Valeur Ajoutée + Droits de
Douanes.
Par les dépenses : le PIB est égal à la somme des emplois finaux intérieurs de biens et
de services, c’est-à-dire : la consommation finale effective (CF), l'investissement
(Formation brute de capital fixe (FBCF) dans le jargon statistique), et les variations de
stocks (ΔS). Cette définition se déduit de l’égalité comptable entre les ressources de
l’économie (PIB) et les emplois qui sont faits de ces ressources.
En situation d'autarcie, on a :
Ressources = Emplois
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PIB = CF + FBCF + ΔS
Dans une économie ouverte les importations (M) s'ajoutent aux ressources, les
exportations (X) aux emplois : Ressources = Emplois
PIB + M = CF + FBCF + ΔS + X
PIB = CF + FBCF + ΔS + X - M
Par les revenus : le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs
institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les
importations moins les subventions (T), excédent brut d’exploitation (EBE), solde de
revenu avec l'extérieur.
PIB = RS + T + EBE + RX
c) La mesure de la croissance
Le PIB et la croissance du PIB sont devenus deux des plus importants indicateurs
économiques. Croissance économique et croissance du PIB sont devenues synonymes. Une
diminution du PIB correspond en revanche à une récession.
e) Calculs du PIB
Théoriquement, il existe donc trois méthodes pour calculer le PIB d'un pays ou d'une région :
par la production, par la dépense et par les revenus. Pour des raisons pratiques, on utilise
principalement la méthode des valeurs ajoutées. Selon cette technique, on additionne toutes
les valeurs ajoutées, en se basant sur les résultats fournis par les entreprises, et les
administrations.
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Le PIB réel ou en volume est la valeur du PIB en tenant compte des variations des prix, c'est-
à-dire de l'inflation. Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse
dans le volume (les quantités) de la production de biens et services.
Soit Pi,t le prix en t du bien i et Qi,t la quantité produite de bien i au cours de la période t,
alors :
Le PIB réel est constitué par la valeur des biens i produits au cours de la période t mesurés à
prix constants (année de base notée t0), soit :
Le PIB/habitant ou produit intérieur brut par habitant (ou par tête) est la valeur du PIB divisée
par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le
développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il cache les inégalités au
sein d'une population.
On peut comparer le PIB de plusieurs pays, exprimés selon leur devise nationale, selon deux
méthodes :
au taux de change actuel : on utilise le taux de change moyen sur la période d'étude.
à parité de pouvoir d'achat (PPA) : on utilise un panier de biens standard, et le taux de
conversion est le rapport des prix de ce panier entre les devises.
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Les comparaisons en PPA sont plus fiables lorsque les pays sont très différents, du fait de la
faiblesse mécanique des devises des pays pauvres. Elles permettent aussi de s'affranchir des
variations parfois brutales des taux de change.
USA BF
Pain 1 USD 150 FCFA
Lait 1 USD 600 FCFA
COUT 2 USD 750 FCFA
1 USD = 375 FCFA
Le produit national brut (PNB) correspond à la production annuelle de richesses (valeur des
biens et services créés - valeur des biens et services détruits ou transformés durant le
processus de production) créées par un pays, que cette production se déroule sur le sol
national ou à l'étranger.
À la différence du PIB, il inclut les produits nets provenant de l'étranger, c'est-à-dire le revenu
sur les investissements nets réalisés à l'étranger (cet élément étant négatif si les revenus des
investissements de l'étranger sur le territoire national sont supérieurs aux revenus des
investissements du pays à l'étranger).
PNB = PIB + (revenus des facteurs du travail et du capital en provenance de l'extérieur -
revenus des facteurs du capital et du travail versés à l'extérieur).
PROJET I TIR
P1 100 10%
P2 100 12%
P3 100 8%
P4 100 14%
TAF. DETERMINER LES PROJETS REALISABLES LORSQUE LETAUX SUR LE
MARCHE D CREDIT EST DE : TIR SUP AU TAUX DU MARCHE
7%, 11%,13% ET 15%
TAUX % PROJETS INVESTISSEMENT
REALISABLES TOTAL (I)
7 P1/ P2/P3/P4 400 L’investissement dans
9 P1/P2/P4 300 l’économie dépend du
11 P2 ET P4 200 taux d’intérêt sur le
13 P4 100 marché du crédit. I ne
15 AUCUN 0 dépend donc pas du
revenu Y
Dans le modèle ci-dessus « C » est la consommation des ménages, Y est le produit intérieur
brut G désigne des dépenses publiques.
La consommation dépend du revenu disponible (Y-T) selon l’équation suivante :
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C = C0 + c (Y − T)
En injectant la fonction de consommation dans l’équilibre comptable, on obtient :
Y = C0 + c (Y − T) + I + G
I=I0, G=G0
Ainsi, en résolvant le modèle, on détermine le niveau du produit Y et de la consommation
C en fonction du niveau de l’investissement I, des dépenses publiques G, des taxes T et de C0.
Dans ce modèle on distingue deux types de variables : le produit Y et la consommation C sont
des variables endogènes du modèle, car elles sont déterminées par le modèle, alors que le
niveau de l’investissement I, des dépenses publiques G, des taxes T et de C0 sont des
variables exogènes car elles constituent des paramètres du modèle et que leurs valeurs sont
déterminées à l’extérieur de celui-ci.
+380934366319
Y = C + I + G avec C = C0 + c (Y − T) et I=I0, G=G0
Y = C0 + c (Y − T) + I0 + G0 =C0+cY-cT+I0+G0, Y(1-c)=
C 0−cT + I 0 +G0
Y=
1−c
Application : les données suivantes concernent une économie fermée : c=0.9 ; I0=200 ;
G0=100 ; T=30 et C0=50.
1) Calculer le revenu d’équilibre
On suppose que l’investissement des entreprises augmente de 20 milliards de francs.
2) Déterminer le nouveau revenu d’équilibre et commenter.
La notion de multiplicateur
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Exemple : Pour une propension marginale à consommer égale à 0.8 (soit 80%) Un
investissement additionnel de 1 000 000 FCFA va générer une augmentation de la production
de 5000 000 FCFA. En effet k=1/(1-0.8) est égal à 5 ce qui signifie que la production va être
multipliée par 5 par rapport à l’investissement.
C 0−cT + I 0 +G0 + X 0 −M 0
Y=
1−c+ m
Multiplicateur d’investissement
1
k=
1−c +m
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CHAPITRE 2 : LA MONNAIE (conf. Cours d’économie monétaire)
I. LES FONCTIONS ET LES FORMES DE LA MONNAIE
1. Les fonctions de la monnaie
Le virement
L’avis de prélèvement
La carte bancaire
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CHAPITRE 3 : L’INFLATION
I. Définitions
L'inflation est le résultat d’un déséquilibre sur le marché des biens et services, c'est-à-dire
entre l’offre et la demande, qui se manifeste par une hausse durable du niveau général des
prix. Cette hausse se traduit par une baisse de la valeur de la monnaie qui perd ainsi une partie
de son pouvoir d’achat.
Ex : lors du dernier FESPACO le prix de la pomme de terre a augmenté à Ouaga. Peut-on
parler d’inflation ?
Réponse ?
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1. Les explications conjoncturelles
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b) L’inflation par la demande :
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2. Les explications structurelles
Soit deux entreprises X et Y ayant signées le même accord (convention collective, accord de
branche etc..). On suppose que ces entreprises n’utilisent qu’un seul facteur de production, le
travail. L’entreprise X a réalisé un accroissement de sa productivité de 5%, et l’entreprise Y
n’a augmenté sa productivité que de 1%. Si la convention conclut à une hausse des salaires
de 3%, l’entreprise X peut augmenter la masse salariale (et accroître son taux de marge de 2
points) sans augmenter ses prix. A l’inverse, pour augmenter la masse salariale l’entreprise Y
est obligée d’accroître ses prix (sauf à réduire sa marge bénéficiaire). Dans le premier cas la
mesure n’est pas inflationniste; la même mesure crée de l’inflation dans le second cas
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NB : La productivité en valeur étant représentée par le rapport entre la valeur produite et la
valeur des ressources utilisées, l’augmentation de la productivité signifie que l’entreprise
produit avec moins de ressources. Le raisonnement est le même pour la productivité en
volume.
Les mécanismes de création de moyens de paiement (dont la monnaie, mais une entreprise
peut payer un fournisseur avec une lettre de change qui n’est pas de la monnaie) sont aussi
responsables de l’inflation.
Lorsqu’un établissement financier (une banque) accorde un prêt à une entreprise –pour
réaliser un investissement - elle crédite le compte de l’entreprise. La firme dispose alors de
moyens de paiement supplémentaires, mais la richesse produite n’a pas encore augmentée.
L’inflation naît alors de ce décalage entre la quantité de monnaie en circulation et la quantité
de biens ou services disponibles.
Ainsi pour Milton Friedmann « l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire».
2. La mesure de l’inflation
Dans une économie l’inflation est mesurée mensuellement par le relevé de plusieurs prix de
biens et services courants sur de nombreux lieux de vente ou de commercialisation repartis
sur l’ensemble du territoire.
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Cet indice comprend plusieurs postes budgétaires principaux : les dépenses d’alimentation
(hors tabac), habillement (et chaussures), logement (avec chauffage et éclairage), meubles
avec équipement ménager), entretien de la maison, santé, transport, communications, loisirs
(avec culture), éducation, hôtellerie (avec cafés et restaurants), assurances (avec services
financiers).
Taux d’inflation
PM 19−PM 18
Tinf = ∗100
PM 18
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- l’indicateur « chômage de longue durée », défini comme le pourcentage de
chômeurs de plus de 12 mois parmi le nombre total de chômeurs, permet de distinguer
trois catégories de chômage :
le chômage répétitif : un chômage de courte durée qui se reproduit à plusieurs
reprises dans la trajectoire professionnelle de l’individu, ce type de chômage s’observe
particulièrement chez les jeunes diplômés.
Le chômage de conversion : il s’agit d’un chômage de longue durée qui débouche
ensuite sur un emploi stable.
Le chômage d’exclusion : il s’agit d’un chômage de longue durée qui ne débouche
pas sur un emploi stable.
b) L’explication de Keynes
Pour Keynes, l’entreprise n’embauche de nouveaux travailleurs que si elle prévoit une
augmentation de la demande de ses produits. Le chômage existe quand il y a un
déséquilibre sur le marché des biens et services (surproduction ou sous-consommation
relative) qui entraîne une diminution de la production et donc : licenciements. La solution
préconisée par Keynes est alors l’intervention de l’Etat par les politiques de relance
conjoncturelles, qui ont pour objectif d’augmenter la demande, par suite la production et par
suite l’emploi.
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Comme le salarié a une forte aversion pour le risque, l’entreprise lui garantit un salaire fixe et
se réserve le droit d’ajuster le niveau de l’emploi en fonction de la conjoncture : il s’agit d’un
contrat implicite entre l’employé et l’employeur.
d) La théorie de la segmentation
Elle analyse le chômage en termes de sélectivité, et repose sur l’existence de sous- marché du
travail. En fait, confrontées à l’incertitude, les entreprises mettent en place une gestion de leur
personnel de telle sorte qu’il y ait deux sortes de marchés :
- marché primaire regroupant les emplois stables, bien rémunérés, offrant des
perspectives de promotion.
- Un marché secondaire défini par des emplois instables et mal rémunérés. Sur ce
marché, seraient recrutés les jeunes, les femmes…etc.
b) L’évolution démographique
L’importance de la population active fait varier la demande d’emplois.
c) L’effet de la technologie
Le progrès technique a permis de substituer largement le capital au travail (y compris dans
le secteur tertiaire, avec la Bureautique). Ceci est globalement un élément d’amélioration, car
certaines tâches pénibles sont réalisées par des robots, mais la main-d’œuvre peu ou pas
qualifiée a subi les conséquences de ces restructurations Industrielles.
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Le progrès technologique crée, en nombre insuffisant, de nouveaux emplois, nécessitant une
qualification, que les chômeurs ne peuvent pas toujours avoir. En outre, la productivité
continue à s’accroître alors que la production est en quasi- stagnation, le nombre d’emplois
n’augmente pas et les nouveaux arrivants sur le marché du travail ne trouvent pas de place.
1. Le chômage frictionnel
Il est dû à l’existence de délais d’ajustements entre l’offre et la demande de travail, le taux
de ce chômage est réduit à un taux de chômage incompressible (< 5 %).
2. Le chômage conjoncturel
Le niveau de l’emploi et celui du chômage sont déterminés en partie par le taux de croissance
du PIB (ou encore de la production nationale). Plus le taux de croissance du PIB est élevé,
plus les entreprises ont tendance à embaucher pour augmenter leurs capacités de production.
3. Le chômage structurel
En dépit d’une création nette d’emplois, le chômage peut subsister. Ce phénomène peut
s’expliquer par l’inadaptation des structures de qualification, ce qui ne relève plus de la
conjoncture. Dans un contexte de mutations de l’appareil productif, une inadéquation de la
qualification des actifs à celle des emplois (renforcée par une mobilité géographique
insuffisante) peut rendre impossible l’ajustement entre l’offre et la demande de travail.
L’insuffisance du niveau de formation des actifs et/ou leur spécialisation trop étroite, sont
responsables de leur inadaptation à des emplois différents et plus qualifiés. Cela met en
évidence l’enjeu du système scolaire, puisque les capacités d’adaptation des actifs qui en
sortent, en dépendent.
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III. LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE
1. La politique libérale
Qualifiée aussi de politique de l’offre, elle se caractérise par une réduction de l’intervention
de l’État dans l’activité économique et par la consécration du rôle majeur de l’entreprise. Le
retour à l’équilibre sur le marché du travail dépend de la flexibilité à la baisse des
salaires.
En outre, l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise, par un allégement des coûts de
production (réduction des charges sociales et fiscales), favorise la résorption du chômage.
2. La politique Keynésienne
Qualifiée aussi de politique de la demande, elle préconise la mise en œuvre de mesures
expansionnistes. L’augmentation de la demande globale, et par suite de l’emploi, repose sur :
- une politique budgétaire expansive,
- une politique monétaire favorisant l’accès au crédit, en particulier par la baisse des
taux d’intérêts.
3. Les réalités de la lutte contre le chômage
Les politiques conjoncturelles mises en œuvre par les gouvernements ont échoué : le chômage
devient de plus on plus indépendant du taux de croissance. Aussi, les politiques actuelles de
lutte contre ce fléau sont-elles à la fois conjoncturelles et structurelles. Elles visent
principalement :
- à réduire l’offre de travail : avancement de l’âge de la retraite, allongement de la
durée d’études, multiplication des emplois à temps partiel et des emplois précaires,
réduction et partage du temps de travail.
- à stimuler la demande de travail : réduction ou suppression temporaire des charges
pesant sur les employeurs, déréglementation pour une plus grande flexibilité de
l’emploi, aménagement du temps de travail.
- à relancer l’activité économique : en stimulant la demande des ménages et en
favorisant l’investissement des entreprises.
Le chômage fait également l’objet d’un traitement social : création d’emplois temporaires
dans le secteur public pour les jeunes sans qualification (travaux d’utilité collective : ).
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Chapitre 5 : Les différentes conceptions et les étapes de l'intégration
régionale
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1) La conception volontariste de l'intégration
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privilégiant les stratégies d'acteurs dans un univers de concurrence imparfaite et
d'espace non-homogène.
7) Synthèse
A1
Tableau à compléter (activité individuelle)
Conception Objectifs Moyens
Volontariste
Libérale
Industrielle
Géographique
institutionnelle
Politique
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l'union économique, l'intégration économique parfaite. Ces différentes étapes sont
distinguées et caractérisées par leurs dispositions minimales.
La zone de libre échange est caractérisée par l'abolition des droits de douane et des
restrictions quantitatives entre les pays participants, mais chacun d'eux conserve ses
propres tarifs douaniers avec les pays non- membres. Le but est de libéraliser les
échanges entre les pays signataires. L'édification d'une zone de libre-échange
suppose la disparition des freins aux échanges de marchandises entre les pays
membres (barrières douanières) mais sans que ceci ne se traduise par la mise en
place d'une politique tarifaire commune à l'égard des pays tiers.
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É tape 4) L'union économique
L'union économique, en plus de la suppression des restrictions concernant les
mouvements de capitaux, exige une certaine harmonisation des politiques
économiques nationales, afin d'éliminer les discriminations dues à des disparités qui
peuvent naître des politiques de libéralisation. Les mesures d'harmonisation
concernent les domaines des politiques monétaires, financières, commerciales et
sociales. L'union économique est donc l'ensemble formé par le marché commun et
les politiques communes. L'intérêt collectif s'impose donc par rapport aux intérêts
individuels des pays membres dans un espace économique unifié.
Les limites de chacune des étapes précédentes conduisent à envisager une nouvelle
étape.
Dans tous les cas il faut retenir de l'intégration qu'elle est le processus par lequel
plusieurs États souverains s'engagent, moyennant une coordination ou une
harmonisation plus ou moins poussée de certains volets de leurs politiques
économiques, à éliminer toutes formes de discriminations entre leurs agents
économiques, aux fins notamment d'intensifier leurs échanges commerciaux et
financiers.
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des capitaux, la liberté d'établissement et de prestation de services, ainsi que les
conditions d'une libre concurrence, assortie d'une préférence communautaire.
UD
MC
UE
IEP
27