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Institut supérieur des pêches maritimes

Enseignement à distance
Economie de pêche
Titre1 : notions
préliminaires
Définition de l'économie
•Economie = mot
•"oikos", maison grec
•«nomos»
gérer,administrer
L'économie
• L'économie est l'art de bien administrer une
maison, de gérer les biens d'une personne,
puis par extension d'un pays. Plus
généralement, l'économie est une science
sociale qui étudie la production, la
répartition, la distribution et la
consommation des richesses d'une société.
MACROÉCONOMIE MICROÉCONOMIE
MACROÉCONOMIE
• Elle étudie l'économie à l’échelle d’un pays à travers les relations
entre les grands agrégats économiques, tels que par exemple le
revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage,
l'inflation, …Elle tend à expliciter ces relations et à prédire leur
évolution face à une modification des conditions (par exemple
l’augmentation du prix du pétrole).
MICROÉCONOMIE
Elle étudie les
comportements du
consommateur et de
l’entreprise, entre autres,
dans leurs prises de
décisions.
MICROECONOMIE
• est considéré comme un
Le «offreur» de travail et un
« demandeur » de produits finis.
consommateur

•est assimilée à une «demandeuse


» de travail et à une «offreuse» de
L’entreprise produits finis et de consommations
intermédiaires.
OBJECTIF DE L’ECONOMIE
•Essentiellement et
globalement satisfaire les
besoins des individus.
LE BESOIN
• Un besoin est un désir ressenti par un individu ou une collectivité
d’obtenir un moyen capable d’assurer une satisfaction à cet individu
et /ou à cette collectivité sur la nature, l’origine et l’importance,
comme disait René Maury.
Du point de vue nature
•Besoin physiologique
MANGER
•Besoin sociologique
FAIRE PARTI D’UN GROUPE
•Besoin psychologique
DISTRACTION
Du point de vue origine
les besoins sont exprimés par
•Les besoins individuels
EXPRIMÉS PAR UNE SEULE
PERSONNE
•Les besoins collectifs
BESOINS EXPRIMÉS PAR UNE
COLLECTIVITÉ GÉNÉRALE
Du point de vue importance
il y a deux types de besoins
•Les besoins de première nécessité
Fondamentaux ou vitaux = se nourrir
•les besoins de deuxième nécessité
(superflu) exemple : le cinéma
UN BIEN ÉCONOMIQUE
• Un bien économique peut être défini comme un produit
matériel ou immatériel de l’activité économique.
• Il se présent sous la forme :
• Objet (bien matériel)

• Service (bien immatériel)


UN BIEN ÉCONOMIQUE
•Un bien économique est un bien
qui subit une transformation ; les
autres bien par contre sont
appelés des biens libres, car ne
subissant pas de transformation.
Exemple : l’air, l’eau de la source.
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
•Ensemble des actes que
doivent accomplir les hommes
pour satisfaire leurs besoins à
partir de la production, par la
consommation et de l’échange
de biens et services.
Champs
d'investigation de
l'économie
Biens : y compris les
biens (meuble,
immeuble, corporel, et
incorporel ; mais aussi les
prestations de service….)
Production :
(matière première,
usinage,
industrie…..)
Répartition :
(gestion,
commercialisation,
…..)
Distribution :
rationalisation,
Consommation état
du marché, pouvoir d’achat,
disponibilité du produit qualité du
produit, les systèmes d'échange quelle
que soit leurs structures …)
Circuit économique simplifié
•L'explication du mécanisme du
circuit économique simplifié nous
conduira à dégager
l'interdépendance entre les
fonctions économiques.
•Ce schéma met en évidence
deux types de flux : les flux
réels et les flux monétaires.
•Flux réels : Travail et
Production.
•Flux monétaires :
Rémunération et Dépenses de
consommation.
Principe général
• Le principe général qui sous-tend l'économie, en
particulier pour les ressources limitées ou rares, est celui
de la rentabilité. Elle consiste à consommer un minimum
de moyens en vue de réaliser un maximum de profits.
La définition de l'économie n'est pas consensuelle. Ses
contours et son contenu varient en fonction des auteurs
et des courants de pensée.
La pensée économique
• La pensée économique est constituée d'un ensemble d'approches, de
grands courants plus ou moins actifs, plus ou moins durables.
• La science économique n’est pas une science exacte et que ses
constituants donnent objet à discutions et à débats.
Le courant libéral
C’est le plus ancien, il est apparut en France et en Grande Bretagne. Il
regroupe un très vaste champ de doctrine et de théorie dont les
principes sont :

Primauté de l’individu, Intérêt personnel, Liberté de l’activité


économique, Bienfaits de la concurrence.
• La société est divisée en 3 classes :

• - Classe productive

• - Classe des propriétaires

• - Classe stérile (artisans, commerçan


Adam SMITH (1723 – 1790)

• Il développe la fameuse théorie selon laquelle chaque individu est


guidé par une « main invisible » qui le pousse à agir selon son intérêt
particulier et à contribuer à l’intérêt général.

• « Donnez-moi ce dont j’ai besoin et vous aurez de moi ce dont vous


avez besoin vous-même »
Les néo-classiques
Ils prennent le relais à partir de la 2ème moitié du 19ème.

• Valeras, Menger et Jiebons sont trois néo-classiques.


• Ils ont systématisé le principe hédoniste selon lequel
chaque individu cherche à maximiser ses satisfactions
avec le moindre effort.
Les néo-classiques
• Le producteur a pour objectif de maximiser sa production avec un
budget donné compte tenu de chaque facteur de production et de
leur substituabilité.

• Le consommateur cherche, ave un budget donné, à obtenir le niveau


de satisfaction le plus élevé possible compte tenu des prix des biens.
Application de ce concept au marché du
travail
• Appliqué au marché du travail, ce mécanisme implique qu’en cas
d’excédent de main d’œuvre disponible la baisse des salaires évite le
chômage.
Les néo-classiques
• Depuis 1945, divers courant néo-libéraux ont réagis aux diverses
interventions de l’Etat.
• Friedman, Lucas vont présenter des analyses selon lequel le poids
excessif des dépenses publiques et des prélèvements fiscaux affaibli
le dynamisme économique.
• Pour eux tous, il faut privatiser certains services publics, il faut
supprimer le salaire minimum.
Marx (1818 -1883)
• C’est dans un contexte économique et sociale marqué
par la classe ouvrière en Angleterre que Marx a étudié le
processus d’évolution du capitalisme.
• La société est divisée en 2 classes :
- Classe capitaliste =====> bourgeoisie
- Classe ouvrière =======> force de travail, prolétaires.
Principe d’exploitation des travailleurs.
• Principe d’exploitation des travailleurs : les capitalistes font travailler
au-delà du nombre d’heures nécessaires pour que le travailleur
assure sa subsistance. Le supplément est appelé la plus value qui
constitue l’unique source de profit.
• Ce fonctionnement comporte des contradictions.
Les contradictions
• La concurrence et le progrès technique poussent les
entrepreneurs à accumuler le capital technique et à
remplacer les hommes par les machines.
• Or comme la force de travail est la seule source de profit.
• Les capitalistes réagissent en augmentant le degré
d’exploitation des travailleurs.
• De plus, la concurrence élimine les producteurs les plus
faibles qui vont donc rejoindre la catégorie des
prolétaires.
• De plus, les travailleurs ne sont pas suffisamment payés
pour acheter tous ce qu’ils produisent donc crise de
surproduction.
• En conséquence les petits producteurs disparaissent et ce
double processus de concentration d’une part et de
prolétarisation d’autre part rend progressivement
l’écoulement de la production difficile.
Keynes (1883 – 1946)
 Il prend le contre-pied des thèses classiques et néo-
classique. Il va faire une analyse macro-économique.
 Principal point de divergence : les mécanismes du
marché ne permettent pas d’ajuster automatiquement
l’offre et la demande.
Solution : l’Etat doit intervenir pour rétablir les grands
équilibres.
Le mercantilisme
• Il recouvre un ensemble de doctrines et
de pratiques politiques et économiques. Il
explique que la puissance de l'État résulte
de l'enrichissement de la nation, qui est
obtenu par le développement de
l'industrie et du commerce, par un
excédent commercial et une
accumulation de métaux précieux.
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MICROECONOMIQUE

LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
LA THEORIE NEO-CLASSIQUE DU
CHOIX DU CONSOMMATEUR

• LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Définitions
fondamentales
de la
microéconomie
La micro-économie essaie de
savoir comment un
consommateur rationnel décide-
t-il de répartir la totalité de son
revenu entre les différents biens
de manière à avoir le maximum
de satisfaction.
La connaissance de La micro-
économie se repose
essentiellement sur
l’appréciation du
comportement d’un
consommateur rationnel.
En visant un maximum de
satisfaction.
la
demande
La théorie du et le prix
consommateur va
nous permettre
d’analyser la
relation et le
degrés de
sensibilité entre
la
demande
et le
revenu
Maximiser
sa
production
L’objectif du
producteur
est de
maximiser
son profit.
Minimiser
les coûts
de
production
La consommation
La consommation est
l’acte de satisfaction
des besoins d’un
individu ou d’un groupe
d’individus.
La consommation qu’on appelle
finale est le fait des ménages. Elle
est aussi appelée consommation
privée par opposition à la
consommation publique.
La consommation est une
acquisition de biens ou de
services par l’intermédiaire
du marché, ce qui suppose la
disposition d’un revenu.
La consommation est généralement une
acquisition de bien provenant de la
production marchande. L’essentiel de la
consommation des ménages dans un pays
développé est constitué par les biens
durables c’est à dire des biens qui ne se
détruisent pas progressivement avec le
temps. On peut dire que si le niveau de
développement est bas la consommation
alimentaire est basse, et vis vers ça.
Définition
du
ménage
Un ménage est un groupe de
personnes qui habitent au même
logement et qui mettent leurs
revenus en commun en vue de la
consommation.
(selon HCP: le ménage marocain
comporte 4.6 personnes/Moy).
Introduction à la
notion d’utilité et le
choix du
consommateur
La théorie marginaliste
(néo-classique)
s’intéresse au choix du
consommateur lorsqu’il
achète des biens ou des
services sur le marché.
Le consommateur
Le consommateur cherche
toujours à maximiser sa
satisfaction c’est à dire
l’utilité que donne l’achat
de divers biens.
L’UTILITÉ
Définition de
l’utilité
L’utilité est l’aptitude (la capacité) d’un
bien à procurer une satisfaction (l’utilité
n’est pas l’inverse de nuisibilité). Comme
par exemple certains biens nuisibles pour
la santé représentent une utilité pour le
consommateur (tabac, alcool…).
Définition de l’utilité
L’utilité est la capacité que possède un bien à satisfaire
un besoin.
L’utilité traduit la satisfaction qu’une personne retire
de la consommation d’un bien ou d’un service.
L’utilité est un instrument scientifique, utilisé par les
économistes pour comprendre comment les
consommateurs rationnels répartissent leurs ressources
limitées entre les différents biens et services qui leur
procure une certaine satisfaction.
UTILITE

UTILITE
UTILITE UTILITE MARGIN
TOTALE MOYE ALE
NNE
UTILITE
TOTALE
la notion d’utilité totale
L’utilité totale notée U d’un bien X mesure la
satisfaction globale que l’individu retire de la
consommation de ce bien. L’utilité totale
procurée par un bien est celle que retire
l’individu du choix d‘une certaine quantité de ce
bien.
L’utilité totale d’un bien varie en fonction de la
quantité qui est choisie. Elle est définie pour une
quantité fixée du ou des autres biens entrant
dans la fonction d’utilité.
La fonction de
l’utilité
La fonction d’utilité
• Le niveau de l’utilité (U) dépend de la quantité du bien
X:
U est fonction de X
U=U(X)

(C’est le cas où l’utilité dépend d’un seul produit)


Pour deux biens X et Y
le niveau de satisfaction dépend de la quantité consommée du bien X
et de la quantité consommée du bien Y
---------------------
U=U(X,Y)
U = niveau de satisfaction ou d’utilité
X = quantité consommée du bien X
Y = quantité consommée du bien Y
UTILITE
MOYENNE
Utilité moyenne
• C’est l’utilité moyenne que procure une unité d’un bien consommé.
L’UTILITÉ
MARGINALE
L’utilité marginale
*L’utilité marginale d’un bien X notée Um(X) est
l’utilité retirée de la consommation d’une unité
additionnelle d’un bien.
*L’utilité marginale d’un bien est l’augmentation
de l’utilité totale obtenue à partir de la
consommation d’une unité supplémentaire de
ce bien, si la consommation des autres biens
reste constante.
*L’utilité marginale Um mesure donc l’évolution
de l’utilité totale « à la marge » c’est à dire pour
une variation très petite de la quantité
consommée.
La loi des utilités marginales décroissantes:
ére
1 loi de Gossen
• A chaque unité supplémentaire consommée, le désir du
consommateur diminue.
• Donc chaque unité supplémentaire possède une utilité inférieure à
celle de l’unité précédente :
• Soit : Utilité marginale(1ére unité consommée) > Utilité marginale
(2éme unité consommée) > > Umnème.
La loi de l’utilité marginale

La loi de l’utilité marginale énonce


que l’utilité marginale d’un bien a
tendance à diminuer, à mesure
que l’on en accroît la
consommation.
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Exemple
• Supposons que l’utilité est mesurable et quantifiable.
• La satisfaction que procure ADIL de la consommation des
pommes est la suivante :

Quantité de pomme consommée 1 2 3 4 5 6 7

• Utilité
Travail totale procurée
à faire : 10 17 23 27 29 29 27

1) Etablir le barème de l’utilité marginale Um, vos conclusions.


2) On déduit l’Utilité totale U, vos conclusions.
3) Tracer les courbes de l’UT et l’Um et indiquer le point de saturation,
analyser, vos conclusions.
l’utilité marginale et la loi de l’utilité
marginale décroissante

Quantité de pommes 0 1 2 3 4 5 6 7
consommée
Utilité totale procurée 0 10 17 23 27 29 29 27
Utilité marginale 0 10 7 6 4 2 0 -2
Quantité de pommes 0 1 2 3 4 5 6 7
consommée

Utilité totale procurée 0 10 17 23 27 29 29 27

Utilité marginale 0 10 7 6 4 2 0 -2

• En passant de la consommation de 1 pomme à 2


pommes, la variation de l’utilité totale est de (17- 10)
= 7, 7 étant la l’utilité de la dernière pomme
consommée. , 7 étant l’utilité marginale.
Exemple d’application
Quantité de pommes 0 1 2 3 4 5 6 7
consommée X

Utilité totale procurée U 0 10 17 23 27 29 29 27

Utilité marginale Um 0 10 7 6 4 2 0 -2

• L’utilité marginale est donc le rapport de la variation


de l’utilité totale à la variation de la quantité
consommée d’un bien donné X.
Um (X) = vU / vX = (17 – 10) / (2 – 1) = 7
Exemple d’application
Quantité de pommes 0 1 2 3 4 5 6 7
consommée X
Utilité totale procurée U 0 10 17 23 27 29 29 27
Utilité marginale Um 0 10 7 6 4 2 0 -2

• Le comportement de consommation de Mr ADIL


respecte la loi de l’utilité marginale décroissante :
• Um(1ère pomme) > Um2 > Um3 > Um4 > Um5 > Um6 >
Um7 ;
• Exactement:
• 10 > 7 > 6 > 4 > 2 > 0 > -2,
• Est-ce que Mr Adil est rationnel?
Déduction
• ADIL n’est pas rationnel car il a consommé la 6ème
pomme qui n’a pas augmenté sa satisfaction et la 7ème
pomme qui, plus grave a réduit son utilité totale. Il
aurait dû s’arrêter à la 5ème pomme.

Quantité de pommes 0 1 2 3 4 5 6 7
consommée X

Utilité totale procurée U 0 10 17 23 27 29 29 27

Utilité marginale Um 0 10 7 6 4 2 0 -2
Remarque
• Si on suppose qu’il s’arrête à la 5ème pomme et que l’Um ne s’annule
jamais (hypothèse de non saturation), on peut construire une
fonction d’utilité concave.
• Pour vérifier si la fonction est concave, il suffit de démontrer que la
1ère variation est positive et que la 2ème variation est négative.
• La 1ère variation : vU / vX = 10, 7, 6, 2, > 0 , Donc :la fonction est
croissante

• La 2ème variation :
• v ( vU / vX) / vX = (7 – 10)/(2-1)
= -3 , -1, -2, -2 < 0
Donc : la fonction d’utilité est concave.
• A chaque phase de consommation l’utilité totale est similaire à la
somme des utilités marginales:

• Exemple après la consommation de la 5ème pomme :


• UT=29=UM1+UM2+UM3+UM4+UM5
• = 10 + 7 + 6 + 4 + 2 = 29.
La concavité de la fonction d’utilité
• Pour une fonction continue, la 1ère variation n’est autre que le dérivé
premier, la 2ème variation n’est autre que le dérivé second. Donc pour
montrer que la fonction d’utilité est concave, il faut que le dérivé
premier soit positif et le dérivé second soit négatif. La fonction
d’utilité doit être par définition deux fois dérivable
5- L’unité totale (U) :
Contrairement à l’unité
marginale qui est inférieure à
l’unité totale est évidemment
supérieure lorsqu’on augmente
la quantité consommée. L’unité
totale est l’ensemble des unités
marginales successives.
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LA DETERMINATION
DE L’EQUILIBRE DU
CONSOMMATEUR PAR
LE BIAIS DE L’UTILITE
MARGINALE
1.Définition de la
notion de l’équilibre
du consommateur
L’équilibre du consommateur se réalise quant il
demande le choix optimal. Ce choix correspond
à la maximisation de son utilité totale La
fonction objective du consommateur est de
maximiser son utilité, c’est à dire sa
satisfaction.
L’utilité est une fonction des quantités
consommées. Supposons que le consommateur
achète deux biens X et Y. La fonction d’utilité
s’écrit : U = U (X,Y) C’est cette fonction que le
consommateur rationnel doit maximiser.
2. Illustration Supposons
que l’utilité est mesurable et
que le consommateur se
comporte de la manière
suivante dans sa
consommation de deux
biens cinéma et théâtre :
Travail à faire :
Analyser l’équilibre du consommateur dans les 3 cas suivants :
a) Dispose d’un revenu illimité et le prix d’une place de cinéma ou de
théâtre est de 3 dhs
b) Dispose d’un revenu limité de 30 dhs mais les places de cinéma et de
théâtre sont gratuites
c) Dispose d’un revenu limité de 30 dhs avec des prix identiques d’une
entrée au cinéma et d’une place au théâtre, soit 3 dhs.
d) Dispose du même revenu (30 dhs) avec des prix différents, cinéma : 3
dhs, théâtre : 9 dhs.
nombre de
spectacle 1 2 3 4 5 6 7

UT Cinema 60 108 145 168 178 180 180

UM cinéma 60 48 37 23 10 2 0

UM cinéma/Pc 20 16 12,33 7,66 3,33 0,66 0

UT Théatre 75 144 204 249 285 306 306

UM Théatre 75 69 60 45 36 21 0

UM cinéma/Pt 8,33333 7,66667 6,66667 5 4 2,33333 0


Cas a
Si le consommateur dispose d’un revenu illimité (absence de
contrainte budgétaire), sa demande n’est plus influencée par
les prix. Dans ce cas, il maximise sa satisfaction en allant
plusieurs fois au théâtre et au cinéma jusqu’à ce qu’aller au
cinéma ou au théâtre ne lui procure aucune satisfaction.
Autrement dit jusqu’à ce que l’utilité marginale s’annule pour
le dernier spectacle au théâtre et pour le dernier spectacle au
cinéma.
Donc l’équilibre du consommateur est atteint quant :
Um (cinéma) = 0 et l’Um (théâtre) = 0
Dans notre exemple : la combinaison optimale E(Cinéma,
théâtre) qui donne la meilleure satisfaction au consommateur
est : 7 entrées au cinéma et 7 entrées au théâtre. Donc le point
d’équilibre est : E(7,7) Même analyse dans le cas ou on dispose
d’un revenu limité mais les prix du cinéma et du théâtre sont
gratuits.
Cas b

Considérer les prix sont gratuits donne la


même situation que le premier cas avec un
revenu illimité.
Le consommateur va au cinéma sans contrainte
de revenu car ceci ne lui coûte rien.
Pour réaliser son équilibre, il doit aller au
cinéma et au théâtre jusqu’à ce que l’utilité
marginale soit nulle.
Um (cinéma) = Um (Théâtre) = 0.
Le point d’équilibre est le même que dans le 1er
cas. Soit E ( 7 , 7 )
Cas c

Dans le cas ou le consommateur subi une


contrainte budgétaire (revenu limité à 30Dhs)
et que les prix sont les même pour le cinéma et
le théâtre (3Dhs). Il doit dépenser les 30Dhs
entre le cinéma et le théâtre de telle manière
d’avoir le maximum d’utilité totale. Il ne tient
pas compte des prix dans la combinaison qu’il
va choisir.
Cas c

Selon son revenu et selon les prix, le consommateur


ne doit pas dépasser les 30Dh. Pour cela et vue que
les prix sont à 3Dh, le consommateur ne peut
demander que 10 places en tout entre le cinéma et le
théâtre. La combinaison de cinéma et de théâtre qui
donne l’équilibre du consommateur est celle qui
donne la satisfaction la plus élevée. Le choix du
consommateur est le suivant : Il commence par aller
au théâtre (Um=75), puis théâtre (Um=69), puis au
cinéma (Um=60), puis théâtre (Um=60), puis cinéma
(Um=48), puis théâtre (Um=45), puis cinéma (Um=37),
puis théâtre (Um=36), puis cinéma (Um=23) et enfin
théâtre (Um=21)
Cas c
A ce stade, le consommateur doit s’arrêter
d’aller au cinéma et au théâtre car il n’a plus
d’argent. Il a dépensé la totalité de son revenu.
Les 30Dhs ont été dépensés. La combinaison E
qui lui procure la meilleure satisfaction compte
tenu de son revenu est E (4 cinémas, 6
théâtres). Cette combinaison donne une
satisfaction totale de 474 utils. L’utilité totale
est égale à la somme des utilités marginales de
théâtres et de cinémas consommés.
474 = 75 + 69 + 69 + 60 + 60 + 48 + 45 + 37 + 36
+ 23 + 21
X 0 1 2 3 4 5 6

Ux 10 18 24 28 30 30
Umx 10 8 6 4 2 0
Umx/px 5 4 3 2 1 0

Uy 12 23 32 39 43 43
Umy 12 11 9 7 4 0
Umy/py 4 3,67 3 2,33 1,33 0
X 0 1 2 3 4 5 6

Ux 16 30 42 52 60 66 70 72
Umx 16 14 12 10 8 6 4 2
Umx/p 8 7 6 5 4 3 2 1
x

Uy 11 21 30 38 45 51 56 60
Umy 11 10 9 8 7 6 5 4
Umy/p 11 10 9 8 7 6 5 4
y
6- La relation réciproque entre les
unités marginales et les
prix :
Le prix est l’expression de la valeur
d’échange d’un bien ou d’un service.
Le prix est l’expression
Exemple :
1 kg de banane ⇒ 10
DHS
1kg d’orange ⇒ 2 DHS
• Prix de A / prix de B = 10/2 = 5
•⇒
• rapport de prix.
• LA DETERMINATION DE L’EQUILIBRE DU CONSOMMATEUR PAR LE
BIAIS DE L’UTILITE MARGINALE
• 1.
Nombre de plat 1 2 3 4 5 6 7

Utilité totale du 75 144 204 249 285 306 306


plat de viande
Utilité totale du 60 108 145 168 178 180 180
plat de poisson

Travail à faire :
a) Analyser l’équilibre du consommateur dans le cas où, le consommateur
dispose d’un revenu (50 dhs) avec des prix différents, plat de viande 5 dhs et
celui du poisson: 10 dhs.
b) Etablir le barème de l’utilité marginale Um, et Tracer les courbes de l’UT et
l’Um et indiquer le point de saturation ?
c) Déduire la formule de la contrainte budgétaire;
• Définition de la notion de l’équilibre du consommateur
• L’équilibre du consommateur se réalise quant il demande
le choix optimal. Ce choix correspond à la maximisation
de son utilité totale
• La fonction objective du consommateur est de maximiser
son utilité, c’est à dire sa satisfaction. L’utilité est une
fonction des quantités consommées.
• Supposons que le consommateur achète deux biens X et Y. La
fonction d’utilité s’écrit :

U = U (X,Y)

C’est cette fonction que le consommateur rationnel doit maximiser.


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REVENONS AU CAS DU THEATRE ET LE
CINEMA
• Ainsi le consommateur a épuisé la totalité de son revenu. Il doit
arrêter ses achats. IL a dépensé = 4 cinémas à 3D la place et 2
théâtres à 9D la place.
• Revenu total dépensé = 4 x 3 + 2 x 9 = 30
• On peut en déduire la formule de la contrainte budgétaire.
• Revenu =

Quantité de cinéma x Prix du cinéma


+
Quantité de théâtre x Prix du théâtre
R = X . Px + Y . Py
30 = 1 . 3 + 3 . 9
15 = 3 . 2 + 3 . 3
09 = 3 . 2 + 1 . 3
C’est la contrainte budgétaire du Consommateur.
Ce qu’il faut retenir de cet exemple c’est que :
• Les deux conditions d’équilibre du consommateur sont :
 La contrainte budgétaire est égale :
• R = X . Px + Y . Py
• 30 = 4x3 +2x 9 (cas du théâtre et cinéma)
La condition d’équilibre est :
Um (X) / Px = Um (Y) / Py
23 / 3 = 69 / 9
La fonction de l’utilité
• Une fonction concave ou quasi-concave est une fonction qui
présente, par définition, un maximum. ( de même une fonction
convexe ou quasi-convexe est une fonction qui admet par définition
un minimum). En terme économique une fonction d’utilité concave
ou quasi-concave signifie qu’il existe une combinaison de
consommation E (X,Y) telle que la satisfaction du consommateur est
maximale.
Courbe
d’indifférence
DEFINITION ET PROPRIESTE D’UNE COURBE
D’INDIFFERENCE
• Définition
• Une courbe d’indifférence représente l’ensemble des combinaisons
possible de consommation de deux biens X et Y (La combinaison A ou
B par exemple) qui procure au consommateur un niveau d’utilité
identique. Une courbe d’indifférence est le lieu des combinaisons de
quantités de biens procurant un même niveau d’utilité.
• Le niveau d’utilité U est le même quant on se déplace le long d’une
courbe d’indifférence. L’utilité augmente quant on passe d’une
courbe d’indifférence à une autre courbe plus élevée. Pour un même
individu, il existe une infinité de courbes d’indifférence, chacune
correspondant à un niveau de satisfaction différent. L’ensemble de
ces courbes d’indifférence est appelé « carte d’indifférence ». Il existe
autant de cartes d’indifférence que d’individus.
Les 5 propriétés de la courbe d’indifférence
• - Le long d’une courbe, la variation d’utilité totale est nulle :
dU = 0
• - Une courbe d’indifférence a une pente négative. Ceci
dérive de l’axiome de comportement selon lequel le
consommateur préfère toujours plus.
• - Une courbe d’indifférence est convexe par rapport à
l’origine.
• - Les courbes d’indifférence ne peuvent se couper.
• - Plus les courbes d’indifférences sont éloignées de l’origine,
plus le niveau est élevé.
LE TAUX
MARGINAL DE
SUBSTITUTION
LE TAUX MARGINAL DE SUBSTITUTION
• Définition : La substitution consiste à remplacer une
chose par une autre, sans changement par ailleurs. Dans
la théorie de l’utilité ordinale, le consommateur, étant
indifférent entre plusieurs paniers, peut substituer un
bien par un autre à condition de maintenir identique son
niveau de satisfaction.
Suite
• la forme des courbes d’indifférence est déterminée par le rythme
auquel le bien Y et le bien X sont échangés le long de ces courbes. Ce
rythme ou taux d’échange entre X et Y est appelé taux de
substitution.
Le taux marginal de substitution
• Le taux marginal de substitution est la petite quantité d’un
bien que l’on soit prêt à sacrifier pour obtenir une unité
supplémentaire d’un autre bien, l’utilité totale demeurant
constante. Le taux marginal de substitution (TMS) entre
deux biens Y et X mesure la variation de la quantité
consommée du bien Y qui est nécessaire, le long d'une
courbe d’indifférence, pour compenser une variation
infiniment petite (infinitésimale) de la quantité consommée
du bien X
TMS
• Le TMS est un indicateur psychologique, il montre de quelle manière,
l’individu acceptera de substituer du bien X à du bien Y.
Sur cette figure, on suppose une relation linéaire
(représentée par une droite) entre le bien Y et le
bien X. La droite D1 a une forte pente ou
inclination, et la droite D2 a une très faible pente.
Concrètement cela implique que Y diminue très
vite le long de D1 et très lentement le long de D2
lorsque X augmente
Mesurer la pente de ces droites revient donc à mesurer «
la vitesse » à laquelle Y varie en réaction à une variation
donnée de X. On mesure cette vitesse ou « pente » en
faisant le rapport entre une variation de Y et celle de X,
entre deux points quelconques.
On voit sur la figure que ce rapport est, en valeur
absolue, nettement plus élevé pour D1 que pour
D2
L’ordre de préférence:
A f BCDEFGH
B f EFGH
C f EFGH
D f EFGH
E f FGH
Indifférences et
équivalences:
BiCiD
FiGiH
• Travail à faire : Analyser l’équilibre du consommateur dans les 3 cas
suivants :
Définition du développement
• Le développement est l'action de faire croître, de
progresser, de donner de l'ampleur, de se quantifier au
cours du temps.

Le développement économique désigne les évolutions


positives dans les changements structurels d'une zone
géographique ou d'une population pour engendre
l'enrichissement de la population et l'amélioration des
conditions de vie.

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