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UNIVERSITE AUTONOME DE PORT-AU-PRINCE (UNAP) - HINCHE

Cours : PROCESSUS DECISIONNELS

Moniteur : Septimus Wilner PIERRE, Doctorant

Nom : CERUPHIN Prénom : Berlinda

Question # 1

a)- Pourquoi est-il important d’avoir un module sur la demande dans la préfaisabilité
d’un projet? Quelles informations sont fournies par ce module ?

R.- Il est important d'avoir un module sur la demande dans la préfaisabilité d'un projet car il
permet d'évaluer la viabilité commerciale et la demande potentielle du produit ou du service
proposé.

Ce module fournit des informations cruciales sur le marché cible, notamment la taille du
marché, les tendances de la demande, les préférences des consommateurs, la concurrence
existante et les opportunités de croissance.

b- Quelles sont les principales différences entre une étude de préfaisabilité et une étude
de faisabilité ?

R.- Une étude de préfaisabilité sert à évaluer rapidement la viabilité générale d'un projet,
aidant ainsi à décider s'il mérite une analyse plus approfondie. Elle offre une vision
d'ensemble du projet, identifiant les principaux défis et opportunités.

En revanche, une étude de faisabilité plonge dans les détails, analysant spécifiquement les
aspects techniques, financiers, opérationnels et environnementaux pour déterminer la
faisabilité concrète du projet. Elle fournit des données précises et des projections détaillées
pour évaluer la rentabilité et la faisabilité opérationnelle.

c- Pourquoi une évaluation de projet devrait-elle être effectuée par étapes ?

R.- Une évaluation de projet par étapes elle offre également une meilleure flexibilité pour
s'adapter aux changements imprévus, assurant ainsi une gestion plus efficace des projets et
une plus grande probabilité de succès. Elle est cruciale pour identifier progressivement les
risques, optimiser l'allocation des ressources et permettre une prise de décision éclairée. En
segmentant le processus d'évaluation,
d- Pour mesurer les avantages et les coûts incrémentaux (supplémentaires) d’un projet,
un analyste devrait-il considérer les perspectives « Avant et Apres » ou « Avec et Sans
» ? Pourquoi ?

R.- « Avant et Apres » Pour mesurer les avantages et les coûts incrémentaux d'un projet, il
est généralement préférable pour un analyste de considérer les perspectives « Avec et Sans ».
Cette approche compare les résultats attendus du projet avec ceux qui auraient été obtenus
sans sa mise en œuvre.

En revanche, la perspective « Avant et Après » peut inclure d'autres variables qui ne sont pas
directement liées au projet, ce qui rend plus difficile l'attribution des avantages et des coûts
incrémentaux au projet lui-même.

Question 2

a)- Que signifie une VAN NEGATIVE ? Que signifie une VAN POSITIVE ?

R.- Une Valeur Actuelle Nette négative (VAN négative) signifie que les flux de trésorerie
futurs générés par un projet sont inférieurs à l'investissement initial. Elle indique que le projet
pourrait ne pas être rentable et pourrait entraîner une perte financière.

D’où, la VAN positive signifie que les flux de trésorerie futurs du projet sont supérieurs à
l'investissement initial. Elle indique que le projet est potentiellement rentable et pourrait
générer un bénéfice financier.

b)- La période de paiement ou de remboursement d’un prêt n’est pas un critère


approprié pour l’évaluation des investissements. Cette déclaration est-elle Vraie, Fausse
ou Incertaine. Expliquez.

R.- Cette déclaration est fausse.

La durée du prêt peut avoir un impact significatif sur la rentabilité d'un investissement, car
elle détermine le moment où les flux de trésorerie positifs seront générés pour rembourser le
prêt.

c)- Que mesure le Taux de Rendement Interne (TRI) ? Quelles sont les limitations de
Taux de Rendement Interne (TRI) si on le considère comme un critère de décision de
projet ?
R.- Le Taux de Rendement Interne (TRI) est un indicateur financier qui évalue la
pertinence d’un projet d’investissement. Plus précisément, il mesure le taux de rentabilité
minimum que doit avoir un projet pour que ses flux de trésorerie futurs équivalent à son coût
initial. En d’autres termes, c’est le taux pour lequel la Valeur Actuelle Nette (VAN) est
nulle. Voici comment le calculer :

Limitations du TRI :

o Multiples solutions : Dans certains cas, il peut y avoir plusieurs taux de


rendement internes pour un même projet, ce qui rend le choix plus complexe.
o Dépendance aux hypothèses : Le TRI dépend des hypothèses sur les flux de
trésorerie futurs et le taux d’actualisation. Des variations dans ces hypothèses
peuvent affecter le résultat.
o Non adapté pour des projets mutuellement exclusifs : Le TRI ne permet pas
de comparer efficacement des projets mutuellement exclusifs (c’est-à-dire où
l’on ne peut en choisir qu’un seul).

d)- Le ratio Coût-Bénéfice n’est pas un critère approprié pour être utilisé dans
l’évaluation d’un investissement. Cette déclaration est-elle Vraie, Fausse ou Incertaine.
Pourquoi ?

R.- Cette déclaration est incertaine. Voici pourquoi :


Le ratio Coût-Bénéfice (CB) est utilisé pour estimer la valorisation d’une entreprise par les
investisseurs sur les marchés financiers1. Il compare les coûts initiaux d’un projet ou d’un
investissement aux avantages ou bénéfices attendus au fil du temps.

e)- Quand est-ce que la Période de Paiement ou de Remboursement peut être considérée
comme un critère approprié dans l’évaluation des investissements. Pourquoi ?

R.- La Période de Paiement ou de Remboursement est un critère approprié lorsqu'une


récupération rapide du capital investi est cruciale, notamment dans les entreprises avec des
contraintes de liquidités.

C'est particulièrement pertinent pour les projets à court terme ou à risque élevé, où une
période de récupération rapide réduit l'exposition au risque financier. Elle permet également
d'évaluer la viabilité financière et la gestion des flux de trésorerie.
Question 3

a. Voici une liste de cinq questions traitées dans le cadre d'une évaluation intégrée des
investissements :

1. Quels sont les coûts initiaux du projet ?

2. Quels sont les bénéfices attendus du projet ?

3. Quelle est la durée de vie prévue du projet ?

4. Quels sont les risques associés au projet ?

5. Quels sont les impacts environnementaux et sociaux du projet ?

b. Nommez (sans avoir besoin de fournir d’explications) les étapes dans l’évaluation et
l’approbation d’un projet.

R.-

1. idée définition du projet


2. étude de préfaisabilité
3. Faisabilité et financement
4. Conception détaillée
5. Mise en œuvre du projet
6. Évaluation ex-post

Question 4

a)- L’impact de l’inflation sur la VAN financière d’un projet est toujours négatif. Cette
déclaration est-elle vraie, Fausse ou Incertaine. Pourquoi ?
R.- Cette déclaration est incertaine.

L'impact de l'inflation sur la valeur actualisée nette (VAN) d'un projet peut varier en fonction
de plusieurs facteurs. Dans certains cas, l'inflation peut augmenter les coûts associés au projet,
ce qui pourrait réduire la VAN. Cependant, dans d'autres cas, l'inflation peut également
augmenter les revenus générés par le projet, ce qui pourrait augmenter la VAN. Il est donc
important de prendre en compte l'effet de l'inflation sur tous les aspects du projet lors de
l'évaluation de la VAN.
b)- Définir une mauvaise créance
R.- Une mauvaise créance, aussi appelée créance irrécouvrable, désigne une somme d'argent
qu'une entreprise ou une personne est incapable de récupérer auprès de son débiteur. Cela se
produit généralement lorsque le débiteur est en défaut de paiement depuis une période
prolongée, ou lorsqu'il fait faillite, rendant ainsi improbable la récupération des fonds prêtés.

c)- Quelle est la différence entre les achats et les dépenses ?

R.- Les achats font référence à l'acquisition de biens ou de services en échange d'une somme
d'argent.

Les dépenses, quant à elles, englobent toutes les sorties d'argent, qu'il s'agisse d'achats ou
d'autres types de paiements tels que les frais généraux, les salaires, les impôts, etc.

d)- Le taux de change réel et le taux de change nominal doivent toujours être les mêmes.
Cette déclaration est-elle sensée ? Expliquez votre réponse en utilisant la formule
appropriée.
R.- Non, cette déclaration n'est pas sensée.

Le taux de change réel et le taux de change nominal ne sont pas toujours les mêmes. Le taux
de change nominal est le taux auquel une devise peut être échangée contre une autre. Il est
généralement exprimé en termes de la valeur d'une devise par rapport à une autre.

Le taux de change réel, en revanche, prend en compte l'inflation et mesure le pouvoir d'achat
réel d'une devise. Il est calculé en ajustant le taux de change nominal pour tenir compte de
l'inflation relative entre les deux pays.

La formule pour calculer le taux de change réel est la suivante :

(Taux de change nominal∗Indice des prix du pays étranger )


Taux de change réel =
Indice des prix national

e)- Comment une augmentation dans le taux d’intérêt réel dans un pays affectera –t-il
les taux d’intérêt nominaux dans ce même pays si le taux projeté de l’inflation est
supposé demeurer constant ? Expliquez votre réponse en utilisant la formule
appropriée.

R.- Si le taux d'intérêt réel augmente dans un pays et que le taux projeté de l'inflation reste
constant, cela aura tendance à augmenter les taux d'intérêt nominaux dans ce même pays. Le
lien entre le taux d'intérêt réel, le taux d'intérêt nominal et l'inflation est donné par la formule
suivante :

Taux d'intérêt nominal = Taux d'intérêt réel + Taux d'inflation

Exercice # 1:

Oncle Séraphin, directeur financier de la société au Bon Clou, envisage deux projets
d’investissement visant à moderniser la ligne de production des vis. Ces deux projets sont
mutuellement exclusifs puisque si oncle Séraphin opte pour un projet l’autre ne sera pas
réalisée. La rentabilité attendue des actifs de la société ( ) est de 10%. Les cash-flows (les flux
de trésorerie liés aux projets sont les suivants (en milliers d’euros).

Année 0 1
Projet A -1000 1150
Projet B -1400 1600
a)- Calculez le TRI de chacun des projets. Lequel faut-il choisir ?

b)- Calculez la VAN pour chacun des projets. Quel projet faut-il choisir ?

c)- Comment explique-t-on les différences de résultats entre les deux méthodes. Laquelle
retenir ?

Résolution

a) Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN. Pour le projet A, il faut résoudre
l’équation :

1150
−1 000 + = 0. Dòu, TRIA = 15 %
1+ TRIA

1 600
−1 400 + = 0. D’ou, TRIB = 14.29 %
1+ TRI

Dans les deux cas, le TRI > ra, ce qui indique que les deux projets accroissent la valeur de la
société. En effet, leur taux de rentabilité est supérieur à la rentabilité attendue. Sur la base du
TRI, le projet A qui offre la plus grande rentabilité devrait être retenue.
b) La VAN des deux projets est de :

1150
VANA = - 1 000 + = 0. Dòu, TRIA = 45,45 %
1+ 10 %

1 600
VANB = - 1 400 + = 0. Doug, TRIB = 54.55 %
1+ 10 %

Dans ce cas particulier, le projet B qui a la plus grande VAN est préférable.

c) La différence entre le critère de la VAN et celui du TRI s’explique par le fait qu’en
comparant des projets mutuellement exclusifs, le critère du TRI ne parvient pas à tenir
compte de l’échelle des montants mis en jeu. Une présentation graphique du problème
permet de mieux l’appréhender.
Comme la VAN est une fonction du taux d’actualisation, il est possible de représenter
graphiquement les fonctions suivantes :

1150 1600
VANA (r)= - 1 000 + et VANB(r) = - 1 400 +
1+r 1+ r

Par définition, le TRI est le taux qui annule la VAN et dont la fonction coupe l’axe des
abscisses. La figure 8.3 met en avant le fait que le choix entre les deux projets dépend du taux
d’actualisation. Tant que r est inférieur à un certain seuil, le projet B est préférable (car
VANB > VANA), au-delà, la situation s’inverse. Le TRI étant fixe, il privilégiera
inconditionnellement le projet A.

Dans ce cas-ci, il est aisé de déterminer à partir de quelle valeur de r le projet A devient le
plus intéressant. En effet, les deux courbes ne se coupent qu’à un seul endroit (VANA =
VANB) pour lequel r = 12, 5%. Au-dessous de cette valeur, le projet B est le plus intéressant,
au-dessus c’est le projet A.

Exercice # 2 :

Calculer la VAN du projet d’investissement suivant (coût du capital = 10%)


Resolution:

VAN = ∑ P (1+ t)-t –I

VAN = 30(1.1)-1 + 40(1.1)-2 + 50(1.1)-3 + 20(1.1)-4-100

VAN = 11,56

VAN
IP = +1
I

11,56
IP =
100

IP = 1,1156

Exercice # 3:

Compléter le tableau suivant:

2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022


Taux d’inflation 9.00 8.50 8.50% 8.50% 8.50% 8.50% 8.50 8.50%
% % %
Indice de prix 1.09 1.18 1.28 1.38 1.50 1.63 1.77 1.92

2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022

-10% -10% -10% -10% -10% -10% -10%


Prix réel 6.500 5,850 5,265 4,739 4,265 3,838 3,454 3,109
Indice de prix 1.1 1.21 1.33 1.46 1.61 1.77 1.95 2.14
Prix (nominal) = 7150 7078, 7002,4 6914,5 6886,6 6793,2 6735, 6653,2
prix réel x indice 5 5 6 5 6 5 6
des prix
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Taux d’intérêt 3.58
réel en Janvier %
Taux d’inflation 9.00 8.50 8.50% 8.50% 8.50% 8.50% 8.50 8.50%
% % %
Taux d’intérêt 13%
nominal

Exercice # 4 :

Compléter le tableau suivant:

Fond refoulement de 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
l’hôtel après expansion
Comptes à recevoir 7.37 9.51 10.12 10.39 10.45 10.99 11.99 -
Variation des comptes à - 2.14 -0.61 0.27 0.06 0.54 1.00
recevoir
Compte à payer 6.23 9.09 9.11 9.25 9.45 9.72 10.12
Variation de compte à - 2.86 0.02 0.14 0.20 0.27 0.40
payer
Encaisse 3.02 7.37 7.71 8.04 8.17 8.31 9.05 -
Variation de l’encaisse - 4.35 0.34 0.33 0.13 0.14 0.74

Exercice # 5 :

Un projet d’investissement est caractérisé par les données suivantes :

o Capital investi : 380 HT


o Cash-flows annuels en progression de 20 %
o Durée de vie : 5ans
o Valeur résiduelle nulle
o Indice de profitabilité à 6% : 1,130812.

1. Déterminez la série des cash-flows.


2. Le taux d’actualisation étant variable, résolvez l’équation : Ip = 1 et interprétez le résultat
obtenu.

3. Sachant que les cash-flows sont réinvestis au taux de 14%, calculez le taux de rentabilité
interne global.

Solution

C 1,2*C 1,22*c 1,23*c 1,24*c

Indice de profitabilité

IP = 1 380  [C(1,06)] – 1
+ 1,2C(1,06) – 2
+ 1,2²C(1,06) – 3
+ 1,23C(1,06) – 4
+
1,24C(1,06) – 5

IP = 1 380  C  1,06 – 1  1 – (1,21,06) – 1 5 1 – 1,21,06 – 1

Car on reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique de raison (1,21,06 ) – 1 de
1er terme : C1,06 – 1

Donc : IP = 1 380  C  1,06 – 1  1 – (1,21,06 ) – 1 5 1 – 1,21,06 – 1

IP = 1,130812

Soit C = 1,130812  380  1 – 1,21,06 – 1 1 – (1,21,06 ) – 1 5  1,06

C=7

2°) L’équation

IP = 1 permet de trouver le taux de rentabilité interne (TRI).

Il faut résoudre l’équation :

1 380 [70(1+t) ] – 1 + (701,2)(1+t) – 2 + …..+ (701,2 ) 4  (1+t) – 5 = 1


Soit 70(1+t) – 1 + 84(1+t) – 2 + …..+ 145,152 (1+t) – 5 = 380

On trouve t = 10,14 %

3°) Calculons la valeur acquise par les cash-flows.

V acquise = 701,144 + 841,143 + 100,81,142 + 120,961,141 + 145,152 = 656,723

Donc le TRIG vérifie : 380 = 656,723(1 + TRIG)-5

Soit 1 + TRIG = 656,723 x 380 1/5

Donc TRIG = 11,56%

Exercice # 6 :

On considère deux investissements. I1 : Investissement de 100 (date 0) et flux de 90, 20 et 20


aux dates 1, 2 et 3.

I2 : Investissement de 100 (date 0) et flux de 10, 20 et 130 aux dates 1, 2 et 3.

1) Calculez les TRI et les VAN à 8%.


2) Déterminez le taux d’indifférence qui est le taux pour lequel la VAN de I1 est égale à
celle de I2.
3) Comment comparer ces projets ?

Résolution

1) Calculons les TRI et la VAN


Pour l’investissement 1

TRI1 : 90(1+ TRI1)-1 −100 = 0

TRI2 : 20(1+ TRI2)-2 −100 = 0

TRI3 : 20(1+ TRI3)-3 −100 = 0

Calculons la VAN

VAN = 90(1.08)-1 + 20(1.08)-2 + 20(1.08)-3 −100

Pour l’investissement 2
TRI1 : 10(1+ TRI1)-1 −100 = 0

TRI2 : 20(1+ TRI2)-1 −100 = 0

TRI3 : 130(1+ TRI3)-1 −100 = 0

Calculons la VAN

VAN = 10(1.08)-1 + 20(1.08)-2 + 130(1.08)-3 −100

Exercice # 7 :

Un projet d’investissement nécessite un capital de 800, une durée de vie de 4 ans.

1) Sachant que l’indice de profitabilité est de 1,18, en déduire la VAN.


2) Sachant que les cash-flows sont constants et égaux à 297,80, en déduire le taux auquel
ont été évalués l’IP et la VAN.
3) Un deuxième projet a les caractéristiques suivantes : Capital investi : 1 000 ; durée de
vie 4 ans ; Cash-flows : 600, 400, 300, 70 ; valeur résiduelle nulle. Est-il préférable au
premier ?
4) Que représente le taux pour lequel l’IP vaut 1 ?
5) Quel est le taux pour lequel les indices de profitabilités sont égaux (à évaluer par
essais successifs) ?.
6) L’entreprise est en mesure de réinvestir les cash-flows au taux de 17 %. Calculer la
VANG et le TRIG de chaque projet (coût du capital : 10%). Quel est le meilleur projet
?

Résolution

1) Pour calculer la VAN à partir de l'indice de profitabilité (IP), nous utilisons la formule
suivante :

VAN = IP x Capital investi (1 + IP )-1

Dans ce cas, l'IP est de 1,18 et le capital investi est de 800 :

VAN = 1,18 x 800 (1 + 1,18)-1

VAN = 433.49
2) Pour déduire le taux auquel ont été évalués l'IP et la VAN lorsque les cash-flows sont
constants et égaux à 297,80, nous utilisons la formule de l'indice de profitabilité (IP) :

Dans ce cas, l'IP est de 1,18 et le capital investi est de 800 :

1,18 = VAN + 800 x 800-1

VAN = 144

Ainsi, le taux auquel ont été évalués l'IP et la VAN est :

Taux = Cash-flows/Capital investi

Taux = 297,80/800

Taux = 0,37225

Taux = 37,225 %

3) Pour comparer les deux projets, calculons la VAN pour le deuxième projet :

VAN2 = 600(1+0,1)-1 + 400(1+0,1)-2 + 300(1+0,1)-3 + 70(1+0,1)-4 - 1000

VAN = 149,21

4. Calcul de la VANG et du TRIG de chaque projet :


VAN1=433,49×(1+0,17)4−800
VAN = 920,42

TRI1 = TRIG1=920,42800 – 1
TRI1 = 15.05%

VANG2=149,21×(1+0,17)4−1000
VAN2 = 177.59

TRI2 = TRIG2=177,591000−1
TRI2 = 82.24

6) Calcul de la VANG et du TRIG de chaque projet :


VAN1 = 433,49 (1 + 0,17)-4 - 800

VAN = 0,1505

VAN2 = 149,21 (1 + 0,17)-4 - 1000

VAN = -0,8224

Le meilleur projet est donc le premier projet, car il a un TRIG positif, ce qui signifie qu'il
génère un rendement supérieur au coût du capital (10%).

Exercice # 8 :

De l’analyse d’un projet d’investissement P, on retient les informations suivantes :

o Capital investi : 900 de matériels amortissables linéairement en 5 ans ;


o Durée de vie : 5 ans ;
o Valeur résiduelle, nette d’impôts, au terme des 5 ans : 10.

Les prévisions d’exploitation sont données par le tableau ci-dessous :

Année 2006 De 2007 à 2010


Chiffre d’affaire HT 900 1200
Charge d’exploitation 360 480
variable
Charges d’exploitation fixes 300 300
(hors amortissements)
1. Calculer les flux nets de liquidités attendus du projet (taux de l’IS : 33 1/3%)

2. Calculer la VAN et l’IP, sachant que le taux de rentabilité minimum exigé est de 8%.
Conclure.

3. Sachant que le besoin en fond de roulement représente un mois de CAHT, expliquez


comment cette information sera prise en compte dans les calculs et calculez le VAN à 8%.

Solution

1°) Flux nets de liquidités prévisionnels.

Années 2006 De 2007 à 2010


CAHT 900 1200
Charges variables 360 480
Charges fixes 300 300
Dot. Aux amortissements \f(900;5 = 180 \f(900;5 = 180
Résultat avant impôts 900 – 360 – 300 – 180 = 60 1200-480-300-180 = 240
Résultat net 60\f(33 + 1/3;100 = 40 240\f(33 + 1/3;100 = 160
Flux nets de liquidités 40 + 180 = 220 160 + 180 = 340

2°) Calculons la VAN et l’IP, sachant que le taux de rentabilité minimum exigé est de 8%.
Conclure.

 VAN au taux de 8%

– 1 – 2 – 3 – 4
VAN = 220(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + (340 +
– 5
10)(1,08) – 900
VAN = 353,22

 IP

IP = \f(VAN;I + 1 = \f(353,22;900 + 1

IP = 1,392

3°) Si l’exploitation de l’investissement entraîne une augmentation durable du BFR, celle-ci


doit être prise en compte comme un investissement dans les calculs de rentabilité.

La diminution du BFR libère des fonds jusque-là investis et doit être assimilée à un
complément de cash-flows.

Les variations du BFR sont sensées se produire en début d’année.

Années 2006 2007 2008 à 2010


BFR \f(900;12 = 75 \f(1200;12 = 100 \f(1200;12 = 100
Variation du BFR 75 100-75 = 25 0

Donc on a le diagramme des flux (fin d’année)


220 - 25 340 340 340 350 + 100

Calcul de la VAN à 8%

– 1 – 2 – 3 – 4
VAN = -975 + 195(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + (340 +
10+100)(1,08) – 5

VAN = 323,13

Exercice # 9 :

Soit un investissement financé à raison de 100 à la date 0, 200 six mois plus tard, et 100 douze
mois plus tard. Durée de vie 5 ans. Valeur résiduelle nulle. Cash-flows : 80,120, 130, 100, 90
(aux dates 2, 3, 4, 5 et 6). Coût du capital : 10%

Calculer La VAN et l’IP.

Remarque : Il faut déjà évaluer, à l’époque 0, le capital investi.

Solution

 Evaluation, à l’époque 0, du capital investi.

100 + 200(1,1)-0.5 + 100(1,1)-1 » 382

 VAN = 80(1,1) – 2 + 120(1,1) – 3 + 130(1,1) – 4 +100(1,1) – 5 + 90(1,1) – 6 - 382

 IP = \f(VAN;I + 1 = \f(-24;382 + 1

IP = 0.937

Exercice # 10 :

De l’analyse d’un projet d’investissement P, on retient les informations suivantes :


o Capital investi : 900 de matériels amortissables linéairement en 5 ans ;
o Durée de vie : 5 ans ;
o Valeur résiduelle, nette d’impôts, au terme des 5 ans : 10.

Les prévisions d’exploitation sont données par le tableau ci-dessous :

Année 2006 De 2007 à 2010


Chiffre d’affaire HT 900 1200
Charge d’exploitation variable 360 480
Charges d’exploitation fixes 300 300
(hors amortissements)

4. Calculer les flux nets de liquidités attendus du projet (taux de l’IS : 33 1/3%)

5. Calculer la VAN, le TRI et le délai de récupération, sachant que le taux de rentabilité


minimum exigé est de 8%. Conclure.

6. Sachant que le besoin en fond de roulement représente un mois de CAHT, expliquez


comment cette information sera prise en compte dans les calculs et calculez le VAN à 8%.

Résolution

1°) Flux nets de liquidités prévisionnels.

Années 2006 De 2007 à 2010


CAHT 900 1200
Charges variables 360 480
Charges fixes 300 300
Dot. Aux amortissements \f(900;5 = 180 \f(900;5 = 180
Résultat avant impôts 900 – 360 – 300 – 180 = 60 1200-480-300-180 = 240
Résultat net 60\f(33 + 1/3;100 = 40 240\f(33 + 1/3;100 = 160
Flux nets de liquidités 40 + 180 = 220 160 + 180 = 340

2°)VAN au taux de 8%
– 1 – 2 – 3 – 4
VAN = 220(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + (340 +
10)(1,08) – 5 – 900

VAN = 353,22

IP = \f(VAN;I + 1 = \f(353,22;900 + 1 = 1,392

Soit IP = 1,392

3°) Si l’exploitation de l’investissement entraîne une augmentation durable du BFR, celle-ci


doit être prise en compte comme un investissement dans les calculs de rentabilité.

La diminution du BFR libère des fonds jusque-là investis et doit être assimilée à un
complément de cash-flows.

Les variations du BFR sont sensées se produire en début d’année.

Années 2006 2007 2008 à 2010


BFR \f(900;12 = 75 \f(1200;12 = 100 \f(1200;12 = 100
Variation du BFR 75 100-75 = 25 0
Donc on a le diagramme des flux (fin d’année)

220 - 25 340 340 340 350 + 100

Calcul de la VAN à 8%

– 1 – 2 – 3 – 4
VAN = -975 + 195(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + 340(1,08) + (340 +
10+100)(1,08) – 5

VAN = 323,13

Exercice # 11 :

Afin d’accroître sa capacité de production, une société envisage de réaliser un programme


d’investissement. Le projet comprend.

Un bâtiment pour 3 000 000 HT, amortissable en linéaire sur 15 ans

Un matériel et du mobilier, amortissable en linéaire sur 5 ans, pour un montant de 1 000


000 HT

Pour l’étude de la rentabilité de ce projet, il a été décidé de ne considérer que les 5


premières années d’exploitation (1 à 5).

Les quantités supplémentaires vendues seraient les suivantes :

Années 1 2 3 4 5
Quantités 25 000 30 000 30 000 30 000 30 000
 Le prix de vente unitaire est fixé à 400 euros HT.

 Les charges variables unitaires s’élevaient à 300 euros HT.

 Les charges fixes annuelles (hors amortissement) seraient de 600 000 euros.
 La réalisation de cet investissement nécessitant une durée de 16 mois, son financement
serait fractionné de la façon suivante : ¼ fin d’année – 1 ; le reste fin d’année 0 ;
l’investissement étant opérationnel dès le début de l’année 1.

Calculez le taux de rentabilité interne de ce projet (pour ce calcul, on négligera la valeur


résiduelle des bâtiments ainsi que celle du matériel et du mobilier). Taux d’impôt sur les
bénéfices : 33 1/3 %

Résolution

Marge sur couts (400-300) 25 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
variables = 2 500 00
Charges fixes + 600 000 + 400 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
amortissement = 1 000 000
Résultat avant 2 500 000–1 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
impôts 000 = 1 500 000
Résultat net 1 500 000 1 333 333 1 333 333 1 333 333 1 333 333
= 1 500 000
Flux nets de 1 000 000 + 400 1 733 333 1 733 333 1 733 333 1 733 333
liquidités 000
= 1 400 000

1 000 000 = - 3 000 000(1+TRI)-1 + 1 4000 000(1+TRI)-2 + 1 733 333(1+TRI)-3 + … + 1 733


333(1+TRI)-6

Exercice # 12

Un emplacement de 10 000 sur une durée de 4 ans rapporte successivement à la fin de chaque
150, 400, 600, 200

1) Dessiner le diagramme des flux


2) Le taux du marché est de 3,5%
a) Calculer le TRI de cet investissement (utilisez une interpolation linéaire en détaillant
vos calculs, sachant que la TRI est compris entre 3% et 4%)
b) Est-ce un bon placement ? Justifiez votre réponse
Si vous n’avez pas réussi à calculer le TRI, donner le critère pour voir si le placement
est bon.

Résolution

+150 +400 +600 +10 200

- 10 000

Calculons Le TRI r de cette séquence :

150 400 600 12 000


VAN (3%) = - 10 000 + + + + = 134,32
1. 03 1 . 03 1 . 033 1 . 034
2

150 400 600 12 000


VAN (4%) = - 10 000 + + + + = 233,55
1. 04 1 .04 1 .04 3 1 . 04 4
2

Par interprétation linéaire, avec t1=3% et t2=4%

t 2∗VAN∗t 1−T 1∗VAN∗t 2


T=
1.0 VANT 1−VANT 24

D’où t=3.36%

NB : l’interprétation linéaire peut présenter de la

La méthode par interprétation étant approximative, nous pouvons vérifier le résultat en


calculant VAN (3,36%). On trouve VAN (3.36) = 0.12 VAN (3.36%) est proche de 0 donc le
résultat trouve par interprétation présente un bon degré de précision même s’il peut être
affine. Le taux exact (trouve par interactions) est de 3.3597%

b. le TRI de ce placement est de 3.36% inférieur à 3.5%. C’est donc un mauvais placement

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