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La décision d'investir se traduit presque toujours par une sortie et une immobilisation
de fonds importants dont l'entreprise escompte, à terme, une certaine rentabilité mais qui sup-
posent un risque.
a/ Les investissements productifs : Ils ont toujours pour but d'accroître la capacité
productive et/ou de diminuer les coûts.
c) Les investissements improductifs : Ce sont tous les investissements qui, sans être
indispensables sur le strict plan de la rentabilité, peuvent néanmoins présenter un intérêt au
niveau de la satisfaction du personnel ou à celui de la valorisation d'une image de marque.
Pour les deux dernières catégories, les choix constituent une réponse à des impératifs
commerciaux ou à des contraintes sociales. Les critères de choix ne sont donc pas financiers,
seuls leur coût et leur mode de financement ont besoin d'être analysés.
- investissements en logiciels.
Les opportunités de croissance externe posent à l'entreprise des problèmes tels que
ceux du choix d'une prise de participation dans une entreprise existante.
Leur objectif est le maintien de la capacité de production compte tenu, par exemple, de
l'usure ou de l'obsolescence des équipements anciens.
Ils sont souvent confondus avec les précédents, l'occasion d'un renouvellement
permettant de faire simultanément des gains de productivité. Inversement, un investissement
en matériel ne peut rarement se faire, compte tenu des progrès technologiques, sans qu'il y ait
un changement de nature, qui va le plus souvent de pair avec une amélioration de la
productivité.
La décision d'investissement
Le concept d'investissement repose sur l'idée qu'à une dépense initiale doivent
correspondre des recettes futures d'un montant supérieur.
Le projet ou l'opportunité d'investissement doit faire l'objet d'études par les fonctions
de l'entreprise concernée:
La démarche que nous préconisons ci-dessous qui passe par la détermination des
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paramètres chiffrés se rapportant à un investissement ne saurait donc être considérée comme
une procédure universelle. Elle reste cependant significative et efficace pour une très grande
partie des investissements.
Toutes ces méthodes sont fondées sur une optique financière et mettent en rapport la
mise de fonds de l'investissement avec les recettes futures attendues de l'investissement.
Toutefois, les premières ont l'avantage de donner moins de valeur aux recettes escomptées
dans un avenir lointain qu'à celles escomptées dans un futur proche.
L'étude d'opportunité d'un investissement rend nécessaire la mesure des flux que
l'investissement devrait dégager au cours de la période à venir correspondant à sa durée de vie
économique.
La meilleure mesure de ces recettes est le « Flux net de trésorerie après impôts » =
(Produits encaissables - Charges décaissables)
- le fait que les recettes et les dépenses sont versées ou dépensées selon une certaine
répartition sur la durée de vie de l'investissement;
- le fait qu'une somme encaissée ou décaissée dans n années n'a pas la même valeur
que la même somme encaissée ou décaissée au moment présent, et ce, non seulement à cause
d'une dépréciation objective, mais aussi à cause de l'incertitude inséparable de toute projection
dans l'avenir. .
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dépréciation et du risque encouru. C'est une mesure de l'échange consenti entre un futur
incertain et un présent sûr.
la valeur actuelle nette doit être positive et la plus élevée possible; négative, elle
signifierait que l'investissement envisagé ne dégage pas de surplus sur la durée observée.
Dans cette optique, le taux d'actualisation est aussi le taux de rentabilité minimal que
se fixe l'entreprise.
Pour rendre la VAN positive, l'investissement doit dégager un surplus par rapport à ce
taux.
La méthode du taux interne de rentabilité (TIR) est également fondée sur le principe
de l'actualisation des décaissements et des encaissements liés à un investissement sur une
période d'observation choisie.
Le taux interne de rentabilité d'un projet d'investissement est le taux d'actualisation qui
annule la valeur actuelle nette, c'est-à-dire le taux .d'actualisation qui égalise la. Valeur de
l’investissement et des cash-flows.
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qui est la norme minimale exigée.
c) L’indice de profitabilité
L’indice de profitabilité doit être positif et le plus élevé possible; il permet, mieux que
d'autres critères, de comparer des investissements de montants différents car il est neutre par
rapport à la dimension de l’investissement.
d) Exemple
0 , 12
840000 −2000000=17538 DH
(1, 12)−3
VAN =
2/ Le TIR
t
840000 −2000000=0
(1+ t )−3
→ t = 12,51%
Le résultat d'un TIR juste supérieur au taux d'actualisation (12 %) est cohérent avec la
valeur trouvée pour la VAN qui était légèrement positive à ce taux.
3/ Indice de profitabilité
L'entreprise peut être considérée comme une interface entre des sources de
financement, d'une part, et des projets d'investissement, d'autre part, comme le montre la
figure suivante.
Les actionnaires et les créanciers injectent des fonds dans l'entreprise; celle-ci les
utilise pour financer des projets d'investissement, Ceux-ci dégageront des flux de liquidité
incertains qui seront répartis entre les créanciers et les actionnaires. Les premiers percevront
des montants certains contractuellement définis lors de la négociation des prêts; les seconds
recevront une part de la richesse générée par l'activité qui n'a pas été consacrée au service de
la dette, leur rémunération est donc aléatoire.
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éléments qui composent le programme: investissements et besoins nouveaux générés par ces
projets.
2) Le budget d'investissement
Au cours de la période budgétaire, une partie des éléments qui constituent le plan
pluriannuel devra être engagée et payée. Cette partie fera l'objet du budget d'investissement
annuel. Budgétairement les dates à saisir sont:
Le plan de financement
1) Élaboration
L'entreprise est alors amenée à élaborer une succession de plans de financement pour
tenter d'équilibrer plan d'investissement et moyens financiers. Soit, elle sera à même de com-
pléter ses ressources financières tout en leur préservant une structure acceptable, soit, elle
devra renoncer à une partie des investissements prévus.
Le plan de financement finalement adopté par les responsables sera celui qui aura
réalisé l'adéquation du plan d'investissement à la structure financière de l'entreprise, compte
tenu de ses possibilités d'endettement et de la rentabilité future attendue.
2) Présentation pratique
1) Contrôle du budget
Les principales causes d'écart concernent le planning et les montants. Ces causes sont
nombreuses : délais non respectés, travaux supplémentaires non prévus, difficultés
d'installation, hausse des prix, etc.
2) Contrôle du financement
3) Contrôle de la rentabilité
Il est très important de vérifier que la rentabilité est conforme à celle que l'on attendait.
Cela présente, de plus, l'avantage de tester les méthodes de sélection qui ont été utilisées.
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