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- Le flux final : il correspond à la cession des immobilisations (nettes d’IS sur la plus-
value) et à la récupération du BFR
- Le principe de l’actualisation
L’actualisation représente le prix du temps. Un dirham aujourd’hui n’est pas comparable à un
dirham dans 3 ans : le dirham d’aujourd’hui placé pendant 3 ans vaudra à la fin de l’année 3, si
on note t le taux du marché financier : 1 x (1+t)+3.
L’actualisation est donc une remontée du temps en utilisant le principe des intérêts composés.
Le taux d’actualisation doit prendre en compte, outre cette opportunité de placement, le risque
associé au projet industriel (c’est un risque spécifique) qui n’est pas forcément comparable au
risque du marché financier. Diverses méthodes existent pour déterminer le taux d’actualisation
(taux du marché plus prime de risque, modèle du MEDAF, coût du capital).
Les méthodes classiques
Elles reposent sur le principe de l’actualisation :
- La Valeur Actualisée Nette (VAN) actualisé tous les flux en période 0 (date de
l’investissement) et effectue la somme algébrique de ces flux. Une VAN positive indique
que le projet est rentable.
LE SAVOIR FAIRE
Pour étudier un projet, il faut toujours isoler les flux liés à ce projet sans prendre
en considération les flux liés aux autres activités de l’entreprise.
Les colonnes des tableaux de flux correspondent donc aux fins d’années. Par
convention, un flux de janvier N est positionné en colonne N-1.
La variation du BFR de l’année N, liée au projet d’investissement, est supposée
apparaître dès le début de l’année N. Elle est donc positionnée en colonne N-1.
En cas de cessation d’activité on suppose qu’il y a récupération du BFR.
Exercice 1 :
Vous envisagez d’investir dans une unité de fabrication de cosmétiques 400 000 dhs début 2014.
Ces investissement seraient amortis en dégressif sur 5 ans pour 300 000 dhs et en linéaire sur 10
ans pour 100 000 dhs.
Cet investissement est caractérisé par les informations suivantes :
2014 2015 2016 2017 2018
CA (en Kdhs) 2 000 4 000 5 000 5 800 6 000
EBE (en % du CA) 5% 10% 15% 18% 20%
BFR (en jours de CA) 90 80 70 60 60
On estime que le projet a une durée de vie de 5 ans. A l’issu de cette période, la cession du
matériel sera effectuée à la valeur nette d’amortissement.
Le taux d’IS est de 34 %
Le taux d’actualisation est de 12%
Les calculs seront effectués suivant deux hypothèses :
- Création d’une unité de production fiscalement rattachées à une SA dégageant par
ailleurs un bénéfice important ;
- Création d’une nouvelle société imposable à l’IS dès la première année.
Travail à faire :
Exercice 2 :
Pour faire face à une capacité de production insuffisante, TAMER S.A envisage d’investir dans
un nouvel équipement. En effet, le directeur du marketing estime que le marché pourrait absorber
4 000 unités supplémentaires pour un prix de vente unitaire moyen de 3 000 DHS. Le directeur
financier étudie la rentabilité de deux types de matériels dont la capacité de production serait de
4 000 unités par an, sur une durée de 6 ans. Ces matériels seraient amortis en linéaire sur 6 ans.
Projet X Projet Y
Investissement initial 5700000 3600000
Coûts fixes annuels 1800000 4000000
Coûts variables unitaires 1500 1200
Valeur marchande du
bien à la fin de sa durée 200000 0
de vie