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L’intérêt du travail que je me propose de développer dans le cadre du présent mémoire se veut

tout d’abord pragmatique compte tenu à la fois des réalités économiques et organisationnelles
des établissements de crédit marocains, mais aussi critique et précurseur de nouvelles
démarches dans la gestion des risques bancaires. L'objectif primordial de cette étude est donc de
fournir une esquisse des difficultés majeures de mise en place d’un dispositif de contrôle interne

INTRODUCTION

L'univers bancaire se caractérise par une multiplicité des risques et toute


l'activité commerciale ou industrielle implique un risque. En effet, la banque de
part ses activités supporte naturellement des risques,Le principal problème
auquel font face les banques est dû à la présence d'un risque de pertes causée par
des erreurs humaines dues à des événements internes ou externes à la banque
C'est le risque opérationnel .

Ce risque n'est pas un sujet nouveau, c'est le premier risque que les
banques ont à gérer (avant de faire un prêt ou d'exécuter un contrat). Par
contre l'idée nouvelle est que la gestion des risques opérationnels devient
une discipline autonome avec ses propres outils de mesure et ses propres
procédures de contrôle, tout comme pour les risques de crédit ou les
risques de marché. Les risques opérationnels existent dans toute entreprise
du fait de la réalisation des opérations qui rentreront dans l'objet social.
C'est dans cette optique que s'intègre ce travail de recherche où il s'agit
d'étudier la gestion des risques liés à l'activité bancaire

afin de permettre une compréhension claire de notre étude, je vais diviser


mon travail en deux chapitre

Le premier chapitre nous amènera à mieux comprendre la gestion du


risque opérationnel et cela en définissant en premier lieu la notion de risque
et de risque opérationnel selon BAM , ce qui nous permettra de mieux
cerner le concept de risque opérationnel après on va comprendre comment
les banques peuvent elles réduire le risque lié à la gestion du modes
opératoires et enfin nous parlerons des normes prudentielles
internationales avec le nouvel accord du comité de Bâle

Le deuxiéme chapitre sera consacré a analyser le dispositif de gestion du


risque d’erreur humaine afin de répondre à la question clé (la
problématique )de notre mémoire : ce dispositif est ce qu’il est réspécter au
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sein de l’agence bancaire dans laquelle je travail actuellement c’est le cas
d’attijariwafa bank ?

L’Organigramme de L’agence 

Chargé de
Chargé
Chef
compte
d'Agence
clientéle
M.Mustapha
M.Amine
de
Principal
Les missions de chacun :

M.Youssef
Chef d’agence :
Au sommet de l'organigramme il présente l'agence au prés des clients, il est
chargé de la supervision des opérations au niveau de l'agence, l’animation
commerciale,la réalisation des objectifs assignés à l'agence, le développement
du fond de commerce de l'agence et le contrôle de l'agence. Il doit gérer un
portefeuille de clientèle particulière et professionnelle, ainsi il se charge de la
conquête et de la fidélisation des clients en leur proposant des solutions adaptées
à leurs besoins (il commercialise les produits de la banque et des filiales…) il
s’occupe aussi de l’animation et le suivi des réalisations de l’équipe ainsi que le
suivi et la gestion des réclamations. En effet,il veille au stricte respect des
réglementations et procédures et les diffuse au près des collaborateurs.

Chargé de relation :

La fonction du chargé de relation se résume en six parties :


Réaliser les objectifs commerciaux ;
 Attirer de nouveaux clients : en leur proposant des solutions à leurs
problèmes (il eut leur proposer par exemple de faire un dépôt à terme …);
 Commercialiser les produits de la banque: (comme les packs)
 Assurer l'intérim du directeur d'agence : en cas d’absence du directeur il le
remplace
 Chargé d’un portefeuille club (ex : les sociétés…) ;
 Responsable du prestige et des privilèges

Chargé de la clientèle

La fonction de la clientèle se résume en cinq parties :


 Gérer un portefeuille service (clients normaux) ;
 Ouverture, fermeture, modification des comptes ;
 Commercialisations des produits de la banque ;
 Prospection (recherche des informations sur les clients…) ;
 Gérer les dossiers administratifs pour l’ouverture de nouveaux comptes
(vérifier que chaque dossier contient : un spécimen de signature, une fiche
signalétique qui contient les informations sur le client, une copie de la
carte nationale, une demande d’ouverture de compte, et une convention de
compte)

Chargé de compte :

Les principales fonctions du guichetier sont:


 Opérations de la caisse c'est-à-dire : retrait (le client retire de l’argent
de son compte chèque ou de son compte sur carnet), versement (Opération
par laquelle vous remettez à votre banque une certaine somme en espèces
dont le montant sera porté au crédit de votre compte),
 opération de change(conversion d’une devise en une autre devise),
 virement (opération d'envoi ou de réception d'argent entre deux comptes
bancaires);
 Sauvegarde des opérations de la journée et la transmission de la journée

au siège ;
 Arrêté de la caisse en dirhams et en devise;
 Contrôle des sommes reçues des clients ;
 Remise des valeurs : vérification des chèques puis validation de
l’opération demandée par le client et enfin éditer le bordereau et le ticket
de remise pour en remettre une copie au client (le reçu)

Chargé de compte principal :

Les principales fonctions du chargé de compte principal sont :


 Les engagement d’importation
 Transfert frais de scolarité
 Les incidents de paiement : déclaration systématique des rejets de chéque,conservation
des dossiers d’incident de paiement
 Pointer les journées comptable
 Succession : tenue des dossiers et suivi des réglement
 Traitement de la compensation : vérifications quotidienne des images de chéques
qu’on reçois soit qui sont encaissé a attijariwafa bank ou bien dans les confrére et
s’assurer de la bonne conformité des chéques pour qu’il soit payer ou rejetté s’il
contient une erreur ( surcharge,rature..)

Bank Al Maghrib dans sa circulaire n°6/G/2001 du 19/02/2001


relative au contrôle interne des établissements de crédit,
distingue les risques suivants :
- Les risques de crédit.
- Les risques de marché.
- Les risques de taux d’intérêt global.
- Les risques de liquidité.
- Les risques de règlement.
- Les risques informatiques.
- Les risques juridiques.

- Les autres risques (risques opérationnels).

Ce genre de risque a été défini par la circulaire de BAM


n°6 /G/2001 sous le titre « d’autres risques ».
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Suivant l’article 68 de cette circulaire : «les autres risques
englobent tous les risques qui pourraient être engendrés par
des
procédures inefficientes, des contrôles inadéquats, des erreurs
humaines ou techniques, des fraudes ou par toutes autres
défaillances ».
Afin de renforcer le dispositif prudentiel susvisé et dans le but d’amener les établissements de crédit à
maîtriser davantage les risques qu’ils encourent, les autorités monétaires estiment que ces établissements
doivent se doter d’un système de contrôle interne.

Le comité de bale définit le risque opérationnel comme « le


risque de pertes provenant de processus internes inadéquats ou
défaillants, de personnes et systèmes ou d’événement externe
».
Le risque opérationnel recouvre les erreurs humaines, les
fraudes
et malveillances, les défaillances des systèmes d’information,
les
problèmes liés à la gestion du personnel, les litiges
commerciaux,

les accidents, incendies, inondations.

Le risque d’erreur humain naît du fait que les exigences attendues des
moyennes humaines exigences de compétence et de disponibilité ne sont
pas satisfaites. Ce risque peut être involontaire ou naître d'une intention
délibérée, résultant souvent d'une intention frauduleuse.
Les erreurs involontaires sont souvent coûteuses ; leur prévention comme
leur détection précoce dépendent de la qualité du personnel, de sa
vigilance, comme de ses capacités d'adaptation aux évolutions techniques
mais aussi de la technicité des opérations à traiter et de la qualité du
matériel et de la logistique utilisés.

Exemple du risque d’erreur humaine :

- un double versement dans un compte au lieu d’un seul

- un compte qui a été débité deux fois avec méme numéro de chéque et le
méme montant

- un crédit (versement,remise chéque …) porté au compte d'un tiers et non


du bénéficiaire,

- le versement du montant d'un crédit avant la prise effective de la garantie


prévue,

- déficit de caisse

- travailler sur une journée banquaire avant de faire la récéption des


écritures initiés par le siége.

La mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels (GRO)


s’inscrit dans le cadre de la réforme « Bâle 2 » et de sa déclinaison pour le
Maroc par la Directive DN/29/G/2007, édictée par Bank Al Maghrib le 13 avril
2007. Il vise à identifier les sources potentielles des risques et d’en assurer la
mesure, le suivi, le contrôle et l’atténuation. Ce dispositif permet notamment de
• assurer la cohérence du dispositif en termes de normes, de méthodes et d’outils
au sein du Groupe
• inculquer aux métiers une véritable culture de gestion du risque opérationnel

Il existe de nombreuses règles de contrôle interne et parmi celles-ci on peut distinguer des règles générales
et des règles particulières.

 Les règles générales s'appliquent à toutes les fonctions et à tous les processus de l'entreprise :
 la séparation des fonctions. Des règles strictes doivent être appliquées pour qu'une même
personne ne soit pas à la fois chargée d'une action et en même temps d'en contrôler l'exécution,
 tracer les transactions. Il est nécessaire d'enregistrer toutes les opérations effectuées
permettant ensuite de reconstituer les opérations,
 la conservation des documents. Il faut pouvoir retrouver les pièces justificatives des
opérations.
 la surveillance des opérations permet de s'assurer que les opérations se déroulent
normalement sans incident,
 la sécurité des opérations. Il faut pouvoir assurer un bon niveau de sécurité de façon à
pouvoir redémarrer rapidement après un incident sans perdre d'information significative.

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