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La gestion d’actif-passif
Conclusion
Introduction :
La gestion Actif-Passif ou ALM (Asset Liability Management) a acquis une
véritable dimension stratégique au sein des établissements financiers.
Métier assez récent (une trentaine d'année) et une pratique développée par les
institutions financière anglo-saxonnes à partir des années 1970 à la croisée des
chemins de la gestion des risques et des pilotages stratégiques, son importance
est devenue grandissante avec l'accroissement de la volatilité des marchés,
l'apparition des produits dérivés et la complexité de plus en plus forte des bilans
bancaires.
Elle a pour objectif d’estimer et piloter l’équilibre entre les ressources et les
emploies au regard des risques pris par l’établissement sous contrainte d’un
niveau de rentabilité et d’un cadre réglementaire précis et variable selon les
pays, elle a pour cela besoin de comprendre les comportements de la clientèle,
afin de les modéliser et d’évaluer les impacts a travers des simulations qui lui
permettent alors de décider et de mettre en place des opérations de couverture
contre les risques identifiés.
Définition :
L’ALM ou encore gestion actif-passif a été abordé par de nombreux auteurs.
Selon ces auteurs, l’ALM peut être analysé sous diverses formes ;
De même VINTZEL (2008), souligne que « L’ALM est une méthode globale et
coordonnée permettant à une entreprise, et notamment à une banque, de gérer la
composition et l'adéquation de l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors
bilan ».
Nous partageons l’idée de DAMEL (2003), selon laquelle : « l’ALM vise tout
d’abord, à optimiser les risques en procédant à des opérations de couverture de
risques structurels et de risque de négoce lorsque l’activité de la banque le
permet, et cherche à optimiser les risques ainsi que les performances à travers
les choix de stratégie d’intervention pour stabiliser la marge d’intérêt ».
D’une manière générale, nous pouvons retenir que l’ALM vise particulièrement
une meilleure maîtrise des risques financiers (taux, change et liquidité) de façon
interne à travers les politiques mis en place par l’établissement financier.
Le schéma ci-dessous représente un exemple d’une organisation de la gestion
d’actif-passif dans un établissement financier :
Elle a été développée par des chercheurs en finance qui se sont appuyés sur des
mathématiques appliquées pour optimiser la gestion de ces écarts de trésorerie
dans le but de préserver le surplus représentant la richesse de l’actionnaire.
L’origine de l’apparition de la GAP se traduit par des raisons anciennes, en effet
les années 70 ont été caractérisées par :
Le risque de taux est plus complexe que celui de liquidité pour la simple raison
que le taux d’intérêt évolue de façon remarquable que le coût de la liquidité.
Ainsi, nous pouvons le définir comme étant le risque qui représente pour
l’établissement de crédit l’éventualité de voir sa rentabilité affectée par les
fluctuations des taux d’intérêts.
Le risque de change est plus complexe que les deux autres risques cités ci-
dessus, dans la mesure où les opérations de change font intervenir plusieurs
monnaies alors que les autres sont libellés en une devise donnée. Ce risque
provient de la détention d’actifs et de passifs libellés en devises dont les cours
sont fluctuants, ce qui engendre des gains ou des pertes pour les établissements
principalement ceux dont les activités sont internationales. Le risque de change
peut-être :
4- Risque de liquidité :
c- Le surplus de base :
L’actif liquide comprend tous les actifs ayant une échéance imminente ou
pouvant être transformés en cash sans générer des moins-values intolérables. On
peut citer comme exemple : les encaisses, les instruments du marché monétaire
venant à échéance dans moins d’un mois, les excédents de réserves. Le passif
exigible ou journalier comprend les dettes à très court terme, telles que : les
emprunts à 24 heures, les mises en pension, les emprunts à la Banque Centrale et
les dépôts à échéance inférieure à un mois.
Un surplus de base positif : signifie qu’une partie des actifs liquides est
financée par des ressources à long terme. La banque dispose donc d’un surplus
de liquidité.
Un surplus de base négatif : signifie que la banque finance une partie de ses
actifs à terme par des passifs courts. Le surplus de base est un instrument de
gestion de liquidité journalière.
Commentaire :
Les quatres premiers période les impasses sont strictement positive ce qui
implique qu’un excédent de ressources c'est-à-dire que la banque est en
«sur-liquidée »
Les quatres derniers période les impasses sont de valeurs négatives ce
qui signifie un déficit c'est-à-dire une position nette illiquide.
Pour la méthode des stocks :
La construction d’un échéancier faisant ressortir les impasses doit tenir compte
des échéances de remboursements et non des échéances de renouvellement de
taux. Les bandes doivent être beaucoup plus étroites pour les prévisions à très
court terme.
En dehors des dispositions relatives à leur mise en place les techniques ALM
doivent être considérées comme un outil supplémentaire d’aide à la prise de
décisions. Les résultats retournés ne doivent en aucun cas se substituer à
l’appréciation du gestionnaire. En définitif l’efficacité et la pertinence des
résultats du dispositif ALM et de toute autre méthode similaire dépondent de la
manière dont ils seront utilisés.
Bibliographie :