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Avant tout développement sur cette expérience, il apparaît opportun de commencer ce rapport
par des remerciements.
A cette occasion, nous tenons à exprimer nos grands remerciements à monsieur MERZOUG
Fahd, directeur d’agence Bank Of Africa, pour sa disponibilité et pour ses informations
intéressantes.
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Sommaire
Remerciement :......................................................................................................................................2
Introduction.......................................................................................................................................4
Première partie : La méthode de scoring...........................................................................................5
Chapitre 1 : Conceptualisation et notions de base.........................................................................5
Chapitre 2 : Quelques méthodes de Score.....................................................................................6
Deuxième partie : Elaboration système de scoring : Cas de Bank Of Africa......................................12
Chapitre 1 : Présentation de l'organisme d'accueil BANK OF AFRICA...........................................12
Chapitre 2 : L'analyse du risque de crédit : la méthode de Scoring de BANK OF AFRICA..............12
Conclusion :......................................................................................................................................20
Webographie........................................................................................................................................21
Table de matières.................................................................................................................................22
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Introduction
En économie, une institution financière est une institution publique ou privée qui exerce une
mission économique ou financière et fournit des services financiers à ses clients. Les
émises par les autorités financières. La récente remise en cause des banques et des marchés
à créer de la valeur. Le rôle du système financier est d'allouer des capitaux en transférant
l'épargne vers les besoins de financement. Cependant, ce que les épargnants veulent pour
leurs actifs est différent de ce que recherchent les emprunteurs. Par conséquent, le système
risque.
Existe-il une méthode de scoring adaptée à toutes banques, et qui permet d’éliminer le risque de
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Première partie : La méthode de scoring
Chapitre 1 : Conceptualisation et notions de base
1. Définition du scoring :
Le crédit scoring est un terme général anglo-saxon utilisé pour définir la pratique consistant à
évaluer le risque de défaut de crédit par le biais d'un scoring statistique. D'une manière
générale, nous pouvons définir la notation de crédit comme le processus d'évaluation du
risque de crédit.
« Les modèles de scoring sont des outils de mesure du risque qui utilisent des données
historiques et des techniques statistiques. Leur but est de déterminer l'impact de diverses
caractéristiques d'un emprunteur sur sa probabilité de défaut. Les scores qu'ils produisent sont
des notations qui mesurent le risque de défaut potentiel ou réel d'un emprunteur. Les
institutions financières peuvent utiliser ces notations pour classer les emprunteurs en
catégories de risque.
Par conséquent, le but de la notation est d'évaluer la santé financière des entreprises de
manière globale et de les placer dans la catégorie des entreprises saines ou défaillantes.
2. Le principe du scoring :
Le principe du scoring est le suivant : déterminer les variables clés qui permettent le mieux de
distinguer deux groupes d'entreprises (entreprises saines et entreprises en faillite), puis
calculer un indicateur appelé "score", qui permet de juger rapidement de la situation d'une
entreprise. L'indicateur est formulé à partir d'un échantillon de deux entreprises jugées a priori
saines ou défaillantes. Ce score est plus fiable car il reproduit des classements proches de la
réalité.
Un bon modèle de notation attribuerait des scores élevés aux débiteurs ayant une faible
probabilité de défaut et des scores faibles aux débiteurs dont les prêts sont peu performants
(forte probabilité de défaut). Mais ces scores ne sont significatifs que si le modèle inclut les
facteurs de risque les plus importants.
3. Historique du scoring :
Bien que la notation de crédit ait été utilisée pour la première fois aux États-Unis dans les
années 1960, ses origines remontent en fait au début du XXe siècle, lorsque J. MOODY a
publié le premier formulaire de notation pour ses obligations commerciales.
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En bref, nous avons répertorié 10 dates clés pour la notation de crédit dans le tableau ci-
1927
1958 2010
1851 Première application
1er crédit bureau Bale III toutes
Première utilisation du scoring par
dérnières normes
de la notion crédit Crée en Allemagne AmericanInvestments
prudentielles
dessous.
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La formule proposée par ALTMAN pour calculer le Z-score est :
Constat : Si le Z-score > 0, l'entreprise est classée saine et si le Z-score < 0, l'entreprise est
défaillante.
Grâce à l'échelle de « CONAN & HOLDER », il est ensuite possible de déterminer le risque
de défaillance en fonction de la valeur Z.
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Interprétation des résultats de la fonction score de CONAN & HOLDER
-0.21 100
-0.05 90
0.002 80
0.03 70
0.05 60
0.07 50
0.09 40
0.11 30
0.13 20
0.16 10
Tableau 1 Interprétation des résultats de la fonction score de CONAN & HOLDER
Plus la valeur du score est élevée, plus le risque de défaillance est faible, et vice versa.
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scoring permet de donner la même décision quelle que soit l'agence ou le moment de la
décision.
Le concept est aussi beaucoup plus approprié pour les prévisions sur les prêts individuels ; les
prévisions sont moins fiables et moins simples sur les prêts aux groupements solidaires. La
détermination et l'utilisation d'une classification qui permet d'établir des profils types de
groupes est effectivement aussi délicate qu'incertaine.
Une autre contrainte est que le futur n'est pas forcément déductible du passé, ce qui demeure
l'un des principes de l'approche. Les évolutions changent quelquefois et un milieu en mutation
ne répond plus aux mêmes déterminismes. Le fait que les caractéristiques de la demande de
crédit et du risque ne soient pas toutes chiffrables est une autre limite du principe.
Finalement, si les méthodes de notation prédisent le risque, elles ne nous indiquent pas
forcément comment le maîtriser. La tâche des dirigeants de l'entreprise reste identique
lorsqu'il s'agit, en fin de compte, de décider du financement ou non d'un prêt.
Pour le calculer, il est nécessaire de se munir des derniers états financiers de l'entreprise
analysée (bilan et compte de résultat).
La formule du Z-score est composée de 5 ratios qui sont chacun associé à un multiplicateur
différent.
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Z-score= 1,2R1 + 1,4R2 + 3,3R3 + 0,6R4 + 1,0R5
Plus le score est élevé, moins l'entreprise a de probabilité de faire face à une faillite.
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d. Capitalisation Boursière / Total des dettes
Ce ratio montre comment la valeur totale des actifs d'une entreprise peut d'abord décliner dans
le cadre d'une faillite, avant même que l'insolvabilité ne se fasse sentir.
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Deuxième partie : Elaboration système de scoring : Cas de Bank
Of Africa
Chapitre 1 : Présentation de l'organisme d'accueil BANK OF AFRICA
Présentation de Bank Of Africa
Bank of Africa, anciennement connue sous le nom de BMCE African Bank ou Banque
Marocaine du Commerce Extérieur, est une banque commerciale marocaine. Fondée en 1959
en tant que banque publique, elle a été privatisée en 1995 et rachetée par le financier Othman
Benjelloun via RMA Insurance, qu'il contrôlait. Bank of Africa est un groupe bancaire
multinational et multi-métiers. Créé en 1959 par Dahir Royal sous le nom de Banque
Marocaine du Commerce Extérieur, le groupe s'est transformé en 60 ans pour devenir une
banque universelle depuis 2020, mettant son savoir-faire et son savoir-faire au service de
l'innovation, du progrès et de l'excellence. Avec l'un des réseaux bancaires les plus étendus du
continent et son rayonnement international, Bank of Africa est résolument engagée à
participer à l'essor de l'Afrique et à en faire le continent du XXIe siècle.
Auparavant les banques traditionnelles ont opté pour analyser le risque de crédit par toute une
démarche assez complexe par rapport à nos jours. Commençant par la constitution de
l'échantillon initial, la sélection des variables explicatives et expliquées, l'analyse statistique
proprement dite et la transformation de la probabilité de défaillance à un score, d’où le choix
de la méthodologie de recherche est essentiel pour collecter les données auprès des entreprises
clientes.
Ces données vont être analysées et traitées par une méthode statistique. Après avoir constitué
l’échantillon, il faut évaluer le rendement de chaque société pour repérer les problèmes et
vérifier la structure financière, pour faire des rapprochements et de porter des jugements sur
les aspects essentiels de la vie des sociétés choisies. D’où il existe trois grandes catégories de
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ratios : rations d’endettement, d’activité, de rentabilité, de solvabilité, de liquidité et d’autres
ratios complémentaires. Le tableau suivant représente ces ratios :
R20 EBE
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R23 Valeur ajoutée
R26 BFR
Après avoir une idée sur l’ensemble des variables et leurs relations avec la défaillance, l’étape
qui suit c’est la construction du modèle crédit-score, une fonction qui permet d’exploiter tout
le potentiel des variables quantitatives les plus puissantes dans des scores permettant à leur
tour de faire la meilleure régression entre les entreprises. A la suite du calcul de la fonction du
score, ce système du score il permet d’associer à chaque entreprise une note proportionnelle à
la probabilité de défaillance de l’emprunteur.
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Stable à court terme ; aucune modification menaçant le crédit
5 attendue dans l'année à venir ; ne peut absorber que des petits
développements néfastes à moyen terme.
Capacité limitée à absorber des développements néfastes Risque Moyen
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inattendus.
L’utilisation de ces outils classiques pour se couvrir contre les risques de crédit rend ce risque
plus délicat à évaluer. D’où son utilisation doit se faire avec beaucoup de précautions pour
plusieurs raisons, la non intégration des données qualitatives constitue un énorme obstacle
devant le fait de compléter l’analyse financière du risque crédit par une autre économie
intégrant des variables de positionnement de l’entreprise sur son marché, la gestion de
l’entreprise etc…, son efficacité est très limitée.
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Score comportemental :
Ici il s’agit d’un score établi à partir d’une analyse de la personne morale (en amant), c’est-à-
dire du gérant, des dirigeants, du management et des actionnaires, où il est censé d’évaluer la
qualité de performance de chacun en se basant sur plusieurs critères à savoir l’âge,
l’ancienneté, l’expérience, la formation etc. Sans pour autant oublier d’évaluer l’historique
des comptes de l’organisation dans sa globalité, ses engagements avec les banques confrères
et si cette dernière a connu des incidents de paiement, des informations extraites d’un
ensemble de fichiers tenus par la BAM et qui permettent de connaitre notamment les mauvais
payeurs ou les entreprises en difficulté.
Lors d’une demande de crédit effectuée par un tiers, la banque consulte le Fichier central des
chèques (FCC) et le fichier national des incidents de remboursement des crédits aux tiers. Il
est donc quasiment impossible d’emprunter ou d’obtenir un découvert si l’on figure dans l’un
de ces deux fichiers.
Avant d’octroyer un crédit, la banque procède à une étude minutieuse des charges de
l’emprunteur potentiel et notamment de toutes ses charges fixes : loyer, impôts, échéances de
crédits, etc.
Il s’agit également d’évaluer tout cela au niveau de la relève (les descendants), ce quand
l’analyse du risque de défaillance s’articule autour d’une entreprise familiale.
Certains de ces critères sont utilisés comme des ratios à affecter dans un logiciel de Scoring
qui déterminera par la suite les scores comportementaux à noter avec les tiers et qui aideront
dans le processus de prise de la décision par rapport à l’octroi ou non des crédits.
Score financier :
Ici avant toute chose, il est indispensable de fiabiliser la fiche signalétique puisqu’il s’agit du
principal document d’où on va extraire presque la totalité des informations nécessaires à la
notation financière de l’entreprise à côté des autres fiches tenues par la BAM. L’analyse dans
cette étape porte sur les éléments du bilan et du CPC sur une profondeur d’environ 3ans selon
le type de crédit octroyé, chose qui nous permettra d’évaluer le performance financière et
économique de l’entreprise (situation et capacités financières présentes). L’analyse s’interroge
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également sur la performance future d’un projet d’investissement pour lequel la demande de
crédit a été faite, on évalue dans ce cas-là la capacité à générer des flux futurs de trésorerie ou
encore se faire une prévision sur le chiffre d’affaire et la rentabilité de l’investissement sur 5
ou 6 ans qui suivent le début du projet. Cela peut être schématisé comme suit :
Analyse de l'activité
chiffre d'afaires et production
Analyse de la rentabilité
formation des marges opérationnelles
Analyse de la structure
financière
FDR et AN
Analyse de la trésorerie
via variation du FDR et BFR
Lorsque la banque accorde un crédit, elle le fait en grande partie avec des fonds qui ne lui
appartiennent pas. Elle doit, de ce fait, être très prudente dans la gestion des fonds qui lui sont
confiés et souvent conforter sa position de créancier en prenant des garanties. Il s’agit ici
d’évaluer le patrimoine des entreprises ou des emprunteurs pour les prendre comme garanti.
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Analyse subjective :
Dans cette étape de l’analyse qui se montre subjective, consiste en une appréciation basée sur
l’intuition, le relationnel, la négociation qui viens après une visite physique de l’organisation
ou d’une confrontation face à face pour évaluer les intentions du demandeur.
Les entreprises à fort niveau de RSE (responsabilité sociale ou sociétale des entreprise) ou ce
qu’on l’appelle les entreprises Green, un statut qui généralement inspire confiance aux
préteurs et favorise pour ces dernières l’octroi de crédit à un taux d’intérêt même préférentiel.
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Synthèse :
méthode de
Scoring
Score Analyse
Score fiancier
comportemental subjective
Historique des
Visite physique et
mouvements de Analyse de
entretien en face
comptes l'activité
à face
bancaires
La qualité de
Analyse de la
performance du Relationnel
rentabilité
management
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Conclusion :
Le crédit scoring a fortement réformé l'analyse risque crédit des prêteurs. En rendant possible
un traitement massif des demandes, il a rendu le crédit accessible à une plus large frange de la
population.
Sa nature statistique en fait un outil prédictif fiable, pour autant que les profils des clients
ciblés soient similaires à ceux des clients ayant composé l'échantillon d'origine. Mais même
établit sur une base large, l'échantillon n'est toutefois pas construit pour garantir la
représentativité de la population dans son ensemble.
Il est en effet indispensable que les scores, d'une manière ou d'une autre, apprennent à
reconnaître ces publics et à distinguer parmi ceux-ci les différents niveaux de risque... Car
sans cela, ils resteront exclus pour de mauvaises raisons, simplement parce qu'ils n'ont pas
intégré l'échantillon d'origine. Et cela, n'est-ce pas de la discrimination indirecte ?
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Webographie
https://www.maroccredit.com
https://fr.slideshare.net/INTISSARABADA/la-maitrise-des-risques-du-crdit-bancaire-1
https://skeepers.io/fr/blog/scoring-client-avantages/
https://bpayd.fr/blog/z-score-altman-definition-calcul/
http://controlegestion.chez.com/ratios.htm
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Table de matières
Remerciement :......................................................................................................................................2
Introduction.......................................................................................................................................4
Première partie : La méthode de scoring...........................................................................................5
Chapitre 1 : Conceptualisation et notions de base.........................................................................5
1. Définition du scoring :.........................................................................................................5
2. Le principe du scoring :.......................................................................................................5
3. Historique du scoring :........................................................................................................5
Chapitre 2 : Quelques méthodes de Score.....................................................................................6
La formule d'Edward ALTMAN....................................................................................................6
Les travaux de CONAN ET HOLDER.............................................................................................7
Les apports et limites de la méthode scoring :...........................................................................8
Les apports de la méthode scoring :.......................................................................................8
Les limites de la méthode scoring :.........................................................................................9
Le Z-score d'Edward ALTMAN.....................................................................................................9
Les ratios du Z-Score.............................................................................................................10
Deuxième partie : Elaboration système de scoring : Cas de Bank Of Africa......................................12
Chapitre 1 : Présentation de l'organisme d'accueil BANK OF AFRICA...........................................12
Présentation de Bank Of Africa.................................................................................................12
Chapitre 2 : L'analyse du risque de crédit : la méthode de Scoring de BANK OF AFRICA..............12
Le crédit Scoring antérieurement : Cas de BANK OF AFRICA....................................................12
Le crédit Scoring actuellement : Cas de BANK OF AFRICA........................................................15
Score comportemental :.......................................................................................................16
Score financier :....................................................................................................................16
Analyse subjective :..............................................................................................................18
Synthèse :.............................................................................................................................19
Conclusion :......................................................................................................................................20
Webographie........................................................................................................................................21
Table de matières.................................................................................................................................22
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