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Gestion

ALM

Préparée par :Hajar Bukhriss-Mehdi El Yakouti-Taieb Harras


Encadrée par: Dr.BtissamLEGDALI
2019-2020
Plan
La Gestion Actif-Passif
01 Role de l’ALM et risques en jeu

Risque de taux
02 Modélisation et Prévision de la courbe de
taux

03
La Gestion
“Actif-Passif”
Définition

ALM signifie « Asset Liability management » est


l’équivalent de Gestion actif passif « GAP » en
anglais,
• Au seins des banques, ALM est le métier responsable
de la gestion des risques liés au bilan, il existe aussi
des gestionnaires actif-passif dans les métiers des
assurances, et parfois dans les directions financières
des très grandes entreprises.

• L’ALM consiste à analyser la situation actuel du bilan et


à estimer son évolution probable sur un horizon de
planification, cherchant à garantir l’équilibre entre les
deux volets du bilan (les actifs et les passifs) en
s’assurant que la banque dispose toujours de
ressources financières qui lui permettent d’assumer
ses charges.
Analyse du Bilan
Analyse Le passif, qui correspond aux ressources de la
du Bilan banque, est essentiellement constitué de
l’épargne et des dépôts de la clientèle.
Ces dépôts sont dits à vue, car ils peuvent être
Les excédents de trésorerie exigés à tout instant par le client (d’où le terme de
sont généralement soit passif sans échéance), et constituent la principale
prêtés à d’autres «raison d’être» de la gestion ALM.
établissements (sur le
marché interbancaire) soit
investis en des portefeuilles
de titres, d’échéances
similaires à la durée de vie L’actif: correspond aux emplois, figurent,
moyenne estimée des notamment, les crédits distribués par
postes au passif. l’établissement bancaire aux particuliers et aux
entreprises.
La majorité de ces crédits sont contractés à taux
fixe.
• La bilan est par nature équilibré: c’est-à-dire le
total des crédits doit être égale aux total des
dépôts.
• Car pour tous crédits, le cash est emprunté par
défaut au jour le jour par la trésorerie, et pour
tous dépôts, le cash est placé par défaut au jour
le jour par la trésorerie.

• A long terme, la maitrise de l’équilibre du bilan Le rôle de l’ALM


devient de plus en plus difficile. Le rôle de dans la gestion du
gestionnaire ALM est:
1. Modéliser les risques, les comportements, des risque ?
marchés.
2. Mesurer les risque d’une manière consolidés.
3. Gérer et sécuriser la marge des revenus et
optimiser les résultats.
Les risques en jeu de L’ALM

Risque Le risque de taux d’intérêt : Les mouvements des taux d’intérêt peuvent affecter
défavorablement les résultats de la banque.
De Exemple: Mismach RisK: il s’agit de risque d’inadéquation entre la maturité des actifs et
Taux des passifs.
Risque de convexité de la courbe des taux.

Risque Impossibilité de satisfaire ses engagements à la date même de leur exigibilité. Il


de apparait lorsque des besoins inattendus sont subis par la banque et qu’elle ne peut y
faire face à partir de ses actifs liquides.
Liquidié

Le risque d’observer des pertes à cause des évolutions des taux de change
Risque
de
change
Risque de taux
Modélisation et prévision de la
courbe de taux d’interet
Modélisation et prévision de la courbe de taux

La bonne maitrise des modèles de taux devient


un pilier théorique à la compréhension des 01
modèles ALM et plus largement a la bonne
maitrise du risque inhérent au système bancaire.

Le taux d'intérêt est un élément fondamental


02 pour l’évaluation de pratiquement tous les actifs
financiers, ainsi pour l'évaluation des actifs
dérivés.

Le risque de taux d’intérêt peut être défini


comme le risque de perte ou de manque à
gagner, d’une dévalorisation du patrimoine ou 03
d’une diminution des revenus d’un agent
économique du fait des fluctuations des taux
d’intérêt.

Nous focaliserons sur la construction de la


courbe des taux. Nous présenterons ensuite des
04 processus stochastiques qui modélise et qui
prédit la structure par terme.(courbe de taux)
La construction de la courbe des taux
La structure par terme des taux d’intérêt ou la courbe
des taux ou encore la gamme des taux est une
représentation graphique des valeurs des taux d'intérêt
(en ordonnée) en fonction de leurs maturités (en Définition
abscisse).

01 Quasi-plate
Les formes
Croissante c’est en même temps la de
02
forme la plus courante la courbe
des
03 Décroissante taux

04 Bosselée
Les formes de la courbe
des taux
Il est assez naturel de se demander ce qui détermine la
forme de la courbe des taux zéro-coupon. Pourquoi est-
elle parfois croissante, parfois décroissante, et parfois
croissante pour certaines maturités et décroissantes pour
d'autres ?
Nous pouvons expliquer de la façon suivante les
différents profils de structure des taux :
Si la structure des taux est plate, la stabilité des
taux est anticipée.
Si la structure des taux est normale, c'est-à-dire
avec une pente ascendante, une hausse des taux
est anticipée.

A l’inverse, si la structure des taux d’intérêt est


inversée, les marchés financiers anticipent une
baisse des taux.
La méthode
Cette dernière est une méthode basée sur
de l’hypothèse selon laquelle le prix théorique
d’une obligation est la somme de ses flux
Bootstrap actualisés aux taux zéro-coupon de
Elle consiste à calculer les l’échéance de chaque flux.
taux à maturité proche à
l’aide des titres d’horizon
court et à en déduire, de
proche en proche, les taux
ZC correspondants aux Afin d’illustrer le concept, prenons l’exemple
maturités plus éloignées. suivant. Pour simplifier, nous raisonnerons
sur un principal de 100. Considérons que les
taux ci-dessous :
Taux en fonction de la maturité
• Pour les maturités inférieures ou égales à 1 an, il n'y a pas
de flux intermédiaire, les taux sont des zéro-coupon à la
base. Au-delà d’un 1 an, il existe un flux intermédiaire, pour
lequel le flux devra être actualisé à partir du taux zéro-
coupon du 1 an (1.91%).

• L’équation qui égalise les flux est écrite sous la forme


suivante (supposant le rendement de l’obligation est de
5%) :
100= (𝟓/ (𝟏+𝟏.𝟗𝟏%) ^1) + (𝟏𝟎𝟓 /(𝟏+𝒕𝒁𝑪) ^2)
Du coup le taux ZC équivalent pour 2ans est :
𝒕𝒁𝑪= 10.42%
• De même, pour une maturité 3 ans ; les calculs se font de
la même façon tout en faisant face à deux flux
intermédiaires, le premier devrait être actualisé au taux ZC
d’un 1 an, le second au taux ZC de 2 ans calculé.

• Cette procédure nous permet d’obtenir des taux


correspondant à des maturités bien précises et finies: (1an,
2ans, 3ans, ans…etc.).
• Ceci nous servira a la modélisation de la courbe par des
modèles stochastiques.
Modélisation de la Apres avoir construit la structure par
courbe de taux terme, il faut retrouver le modèle des
taux le plus adapté au marché qui
nous donnera une idée très claire sur
Dans cette partie nous
l’évolution des taux prochainement.
étudierons les
approches alternatives
pour la modélisation de
la structure par termes
des taux zéro-coupons. Ceci se fera par le biais de plusieurs
modèles, soit des modèles à un
facteur, soit des modèles à deux
facteurs.
Modèles de taux d’intérêt à un facteur

• On appelle généralement les modèles à un


facteur des modèles de taux qui sont définis par
une unique équation stochastique et donc ne
dépendent que d’un seul paramètre.

1. Le modèle de Vasicek
2. Le modèle Cox-Ingersoll-Ross (CIR
3. Le modèle de Hull et White (ou Vasicek étendu)

• Sur les marchés deux facteurs ou plus


permettent d’expliquer la variation de la courbe
des taux.
• Cette observation montre la nécessité et
l’importance des modèles multifactoriels.
Les modèles Les modèles multifactoriels, qui rejettent
multifactoriels cette hypothèse, ajoutent des facteurs
totalement extérieurs au taux d’intérêt et a sa
dynamique.
Les approches On pense ici par exemple a la pente de la
Multifactorielles considèrent structure a terme, l’inflation
que plusieurs facteurs
participent a l’explication de la
déformation de la structure par
terme(courbe de taux).
Ces modèles peuvent ou non remettre en
.
cause l’hypothèse qui énonce que le
comportement du taux d’intérêt, seul, suffit a
expliquer la déformation de la structure par
terme.
Les modèles multifactoriels

1. Le modèle de Hull et de White (1994)

• Le modèle de Fong et Vascek

• Le modèle de Longsta et Schwartz

• L’une des motivations à modéliser la déformation de la


structure par terme des taux est la prévision de la structure
par terme.
• Il revient précisément à faire de la prévision des facteurs qui
expliquent les mouvements dans la courbe des taux.
• Malgré les innovations dans la modélisation de la
courbe des taux, il existe encore des problèmes
pratiques dans sa prévision.
• Ces processus ne prédisent pas la politique monétaire
et les sauts que connaissent les taux directeurs.
Thank you

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