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réglementation financière, la convention d'association Tunisie - Union

européenne et le développement des technologies de l'information font


aujourd'hui du secteur bancaire tunisien un domaine privilégié de la
réflexion stratégique de la politique du pays. En effet, les mutations des
métiers et des produits bancaires ont transformé la banque tunisienne en
une institution proposant une variété de services dans la plupart des
domaines de l'activité économique

Le système bancaire tunisien n'a cessé de progresser en réponse aux


changements de l'environnement et ce au moyen de la réforme des
marchés de capitaux, la redéfinition de la profession bancaire et la
restructuration des banques afin de consolider le secteur, d'améliorer la
qualité des actifs, d'assainir le portefeuille des créances non performantes
et de faire face à la baisse des taux et la faiblesse de l'activité économique.
Ces deux derniers pèsent énormément sur la rentabilité du secteur. D'où
une réorganisation de la profession devant préparer l'universalité des
banques tunisiennes « banque à tout faire » et la sortie de l'impasse de
l'inefficience. Or, à l'instar de la plupart des pays émergents, la Tunisie
reste encore une économie d'endettement dont le système bancaire
constitue une variable majeure dans l'équation de la croissance, il
représente un baromètre de l'état de santé de toute l'économie. Chiffre à
l'appui, les crédits octroyés représentent 63% du PIB. Sujet à de profondes
mutations, le système bancaire tunisien illustre les choix stratégiques de la
Tunisie. Ces transformations sont été réalisées aussi bien sur le plan
organisationnel que sur le plan des activités à travers les phénomènes de
déréglementation, et de désintermédiation.

Ainsi, à travers notre exposé nous examinons les caractéristiques des


banques tunisiennes et les évolutions qui ont marqué le secteur bancaire
durant les derniers 5 années, ce qui permet de comprendre les réalisations
et de se projeter dans l'avenir.

I : La situation actuelle du paysage


bancaire tunisien.

1.1 : Réglementation de l'activité d'établissement


bancaire et la réforme de la loi bancaire :

Est considéré comme établissement de crédit, toute personne morale qui


exerce, à titre de profession habituelle, les opérations bancaires suivantes :
· la réception des dépôts du public quelles qu'en soient la durée et la forme,

· l'octroi des crédits sous toutes leurs formes,

· l'exercice, à titre d'intermédiaire, des opérations de change,

· la mise à la disposition de la clientèle et la gestion des moyens de


paiement .

L'établissement de crédit peut aussi effectuer des opérations connexes à


son activité (conseil, assistance en matière de gestion de patrimoine,
gestion financière).

Seules les banques sont habilitées à recevoir du public des dépôts quelles
qu'en soient la durée et la forme..

(LOI N° 2001-65 DU 10 JUILLET 2001, RELATIVE AUX


ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Article 2 telle que modifiée et complétée
par la loi n°2006-19 du 2 mai 2006, )

v La rénovation du cadre juridique de la profession bancaire et Législation


en vigueur

· Loi n°58-90 du 19 septembre 1958 portant création et organisation de la


Banque Centrale de Tunisie telle que modifiée par la loi n° 2006-26 du 15
mai 2006 et la loi n°2007-69 du 27 décembre 2007,

· Loi n°2001-65 du 10 juillet 2001, relative aux établissements de crédit,


telle que modifiée et complétée par la loi n°2006-19 du 2 mai 2006,

· Loi n°85-108 du 6 décembre 1985 portant encouragement d'organismes


financiers et bancaires travaillant essentiellement avec les non-résidents,

· Loi n°94-89 du 26 juillet 1994 relative au leasing,

· Loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité


des relations financières,

· Textes à caractère réglementaire de la Banque Centrale de Tunisie.

v L'ADAPTATION DES CONDITIONS RÉGISSANT L'ACTIVITÉ


BANCAIRE :

· Dans le but d'adapter les conditions régissant l'activité bancaire à celles


prévalant dans les pays de l'Union Européenne et de moderniser le cadre
réglementaire et organisationnel du secteur bancaire, la loi portant création
de la Banque Centrale de Tunisie ainsi que celle régissant les
établissements de crédit ont fait l'objet de modifications :

· a- Amendement de la loi bancaire 2001 :

· La loi relative aux établissements de crédit a fait l'objet d'importantes


modifications qui ont concerné :

· - l'assouplissement des conditions d'exercice de l'activité bancaire ;

· - le renforcement de l'assise financière des établissements de crédit ;

· - le renforcement des règles de bonne gouvernance ;

· - la clarification de la relation client banque, notamment, par l'amélioration


de la qualité des services.

· b- Création de l'observatoire des services bancaires :

IFID 2008 : 27EME promotion Actualités Bancaires et Financières

· Conformément aux dispositions de l'article 77 de la loi n°2006-26 du 15


mai 2006 modifiant la loi portant création et organisation de la Banque
Centrale de Tunisie, l'Observatoire des services bancaires a été créé
auprès de la Banque Centrale de Tunisie en vue d'assurer :

· - le suivi de la qualité des services bancaires rendus par les


établissements de crédit à la clientèle ;

· - la collecte de l'information et du renseignement sur les services et


produits bancaires et leur coût ;

· - l'établissement d'indicateurs quantitatifs permettant de mesurer le coût


des services bancaires et le degré de satisfaction de la clientèle ;

· - l'établissement de guides de référence pour les services bancaires en


vue de les vulgariser au public et de diffuser les meilleures pratiques en la
matière dans le secteur bancaire ;

· - la prescription des recommandations aux établissements de crédit et aux


médiateurs ;

· - l'examen des rapports des médiateurs et l'établissement d'un rapport


annuel sur la médiation bancaire.

· c- Fixation de la liste des services bancaires de base :


 re


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Comptabilité bancaire

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 Publié le: 22 septembre 2013
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APERÇU DU DOCUMENT
2013

COMPTABILITE BANCAIRE
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES COMPTABLES ET DE
L’ADMINISTRATION D’ENTREPRISES

COMPTABILITE SPECIALISEE

I- INTRODUCTION

Le système bancaire joue un rôle central dans les opérations de paiement


ainsi que dans la mobilisation de l’épargne
A première vue, la banque semble exercer un simple rôle d’intermédiaire
entre les détenteurs de capitauxdéposants et les demandeurs. Mais en
vérité, Elle crée et gagne une somme d’argent importante en accordant du
crédit à un taux élevé.
On peut dire due la banque joue donc un rôle important dans les relations
financière que ce soit à Madagascar ou bien à l’étranger en mettant à la
disposition de la clientèle de nombreux moyens de paiement.
Son rôle pour le développement d’un pays est non négligeable d’oùla
nécessité d’en savoir plus à son sujet.

II- GENERALITES

Les établissements de crédits sont assujettis à deux sources du droit


comptable :
en tant que sociétés commerciales, ils sont soumis aux dispositions
générales du Code de Commerce de par leur statut d’établissement de
crédit, ils sont également assujettis aux règlements comptables adoptés par
le comité de la réglementationbancaire et financière.
PRINCIPES

La comptabilité bancaire doit être réguliers, sincères et doit aussi Donner


une image fidèle du résultat de la situation financière et du patrimoine de
l’entreprise
Afin de satisfaire aux 3 qualités, elle doit comme toute entreprise respecter
les principes comptables fondamentaux :

Allant au delà de l’image fidèle, qui dispose que l’information


comptabledoit donner une image la plus proche de la réalité économique,
la réglementation bancaire reconnaît la prééminence de la réalité
économique sur l’apparence juridique.

En vertu du principe d’information d’importance relative, l’établissement


de crédits ne détaillera dans l’annexe que les activités qui sont importantes
(activité de crédit : type de clientèle, nature et finalité des crédits, duréedes
prêts, garanties obtenues…).

Afin de ne pas surestimer son résultat ni surévaluer son patrimoine, tout


établissement de crédit doit, en vertu du principe de prudence,
comptabiliser une charge dès lors que sa réalisation est probable ou
éventuelle, et ne doit prendre en compte un produit que lorsqu’il est réalisé.

Afin de rendre comparable les informations comptables sur


plusieursexercices, les établissements de crédit doivent satisfaire au
principe de permanence des méthodes.

Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture est de rigueur ainsi que


celui de non-compensation entre les postes de charges et de produits du
compte de résultat et les éléments d’actif et de passif du bilan.

Le principe de continuité d’exploitation dispose que les comptes sont


établis, non pasen fonction de leur valeur liquidative, mais en supposant
que l’établissement poursuit normalement ses activités.

Le principe d’indépendance des exercices est aussi applicable en milieu


bancaire.

SPECIFICITE

Tout en respectant les grands principes de la comptabilité générale, la


comptabilité bancaire présente néanmoins des traits spécifiques :
Toute opération bancaire est matérialiséepar une écriture comptable
La comptabilité bancaire recouvre essentiellement des comptes de tiers –
emprunteurs et déposants de toute nature, correspondants, banquiers,… En
revanche, les comptes de « stocks » - matières premières, produits finis,
marchandises sont inexistants
Dans le bilan, les éléments monétaires prédominent au détriment des
immobilisations et des fonds propres
Le volume desécritures journalières est énorme car, dans les établissements
bancaires, le nombre de comptes ouverts a la clientèle est très important.
Les banques étant appelés a fournir périodiquement, d’une part des relèves
de comptes individuel a la clientèle et aux correspondants, d’autres part des
documents de synthèse aux autorités de contrôle, les systèmes comptables
sont bâtis de façon a permettre...
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I : Objectifs de contrôle de gestion bancaire.

Le développent du système bancaire, de sonactivité et de son


organisation a imposé le choix de la décentralisation comme une
alternative pour maintenir l’efficacité et le dynamisme des banques.
Le contrôle de gestion doit donc orchestrer cette décentralisation,
répondre aux besoins de coordination des institutions
décentralisées, batîre un système d’information et de pilotage plus
fiable, et assurer ainsi une évaluation des performances desentités
décentralisées, en analysant les causes des écarts entre les
objectifs et les réalisations.

La nouvelle structure au sein de la banque a nécessité tout d’abord


l’identification et la définition des centres de responsabilité avant
même la mise en place des procédures techniques et
organisationnelles du contrôle de gestion.

Chapitre I : Centre de responsabilité :Le centre de responsabilité est


défini comme une entité de gestion autonome, gérée par un
responsable ayant un pouvoir de délégation pour négocier les
objectifs assignés à son unité, et les moyens qui lui sont confiés
pour atteindre ces objectifs.

Au sein de la banque nous pouvons distinguer 4 catégories types


de centre de responsabilité.

Œ- Les centres de profit :

Ilssont représentés principalement par les agences, les succursales


et la direction régionale. Les responsables de ces centres ont une
certaine maîtrise de leurs niveaux d’activité, et ils doivent être en
mesure d’agir sur les coûts et sur les recettes afin de maîtriser
complètement la formation des résultats. Ils doivent agir comme de
véritables chefs d’entreprise.

I : Objectifs de contrôle de gestion bancaire.

Le développent du système bancaire, de sonactivité et de son


organisation a imposé le choix de la décentralisation comme une
alternative pour maintenir l’efficacité et le dynamisme des banques.
Le contrôle de gestion doit donc orchestrer cette décentralisation,
répondre aux besoins de coordination des institutions
décentralisées, batîre un système d’information et de pilotage plus
fiable, et assurer ainsi une évaluation des performances desentités
décentralisées, en analysant les causes des écarts entre les
objectifs et les réalisations.
La nouvelle structure au sein de la banque a nécessité tout d’abord
l’identification et la définition des centres de responsabilité avant
même la mise en place des procédures techniques et
organisationnelles du contrôle de gestion.

Chapitre I : Centre de responsabilité :Le centre de responsabilité est


défini comme une entité de gestion autonome, gérée par un
responsable ayant un pouvoir de délégation pour négocier les
objectifs assignés à son unité, et les moyens qui lui sont confiés
pour atteindre ces objectifs.

Au sein de la banque nous pouvons distinguer 4 catégories types


de centre de responsabilité.

Œ- Les centres de profit :

Ilssont représentés principalement par les agences, les succursales


et la direction régionale. Les responsables de ces centres ont une
certaine maîtrise de leurs niveaux d’activité, et ils doivent être en
mesure d’agir sur les coûts et sur les recettes afin de maîtriser
complètement la formation des résultats. Ils doivent agir comme de
véritables chefs d’entreprise.

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