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ABREVIATIONS
SOMMAIRE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
RESUME
Introduction
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude
Paragraphe 1 : Problématique
Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude
o Section 2 : Revue de littérature
Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle
1. Concepts de banque et de création de valeur
1.1. Concept de banque
1.2. Concept de création de valeur
2. Concepts de rentabilité et de performance
2.1. Concept de rentabilité
2.2. Concept de performance
Paragraphe 2 : Contributions empiriques et outils d'analyse
1. Contributions empiriques, objectifs et hypothèses de
l'étude
1.1. Etat des études antérieures empiriques
1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude
2. Outils d'analyse
2.1. Bilan et hors bilan
2.2. Compte de résultat bancaire
o Section 3 : Méthodologie de recherche
Paragraphe 1 : Méthodes de collecte et d'analyse des données
1. Méthodes de collecte des données
2. Méthodes d'analyse des données
2.1. Méthodes arithmétique et des soldes de gestion
2.2. Méthode des ratios
Paragraphe 2 : Critères de vérification des hypothèses et
contraintes de l'étude
1. Critères de vérification des hypothèses
1.1. Critères de vérification de l'hypothèse 1
1.2. Critères de vérification de l'hypothèse 2
2. Contraintes de l'étude
2.1. Difficultés rencontrées
2.2. Limites de l'étude
CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Systèmes bancaires de l'UEMOA et béninois
Paragraphe 1 : Système bancaire de l'UEMOA et présentation
de la BCEAO
1. Système bancaire de l'UEMOA
2. Présentation de la BCEAO
Paragraphe 2 : Système bancaire béninois
1. Evolution du système bancaire béninois
2. Organisation du système bancaire béninois
o Section 2 : Présentation du Groupe Ecobank Transnational
Incorporated (ETI)
Paragraphe 1 : Historique de création et évolution de ETI
1. Historique de création de ETI
2. Evolution de ETI
Paragraphe 2 : Forces et stratégies de ETI
1. Forces de ETI
2. Stratégies de ETI
o Section 3 : Présentation de Ecobank Bénin (EBJ)
Paragraphe 1 : Historique, objectifs et activités de EBJ
Paragraphe 2 : Ressources et organisation
1. Ressources
2. Organisation de Ecobank Bénin
CHAPITRE III : CADRE EMPIRIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Etude du bilan et du hors bilan de Ecobank Bénin
Paragraphe 1 : Etude de l'équilibre financier du bilan
1. Etude des grandes masses de l'actif du bilan
2. Etude des grandes masses du passif du bilan
Paragraphe 2 : Etude du total bilan et hors bilan
1. Etude du total bilan
2. Etude du hors bilan
o Section 2 : Etude du compte de résultat de Ecobank Bénin
Paragraphe 1 : Etude du compte de résultat par la méthode
arithmétique
1. Evolution des charges et des produits de EBJ
1.1. Evolution des charges de EBJ
1.2. Evolution des Produits de EBJ
2. Détermination du Résultat Net et de la Capacité
d'Autofinancement
2.1. Détermination du Résultat Net après impôts
2.2. Détermination de la Capacité d'Autofinancement (CAF)
Paragraphe 2 : Etude du compte de résultat par les soldes de
gestion
o Section 3 : Calcul des ratios, vérification des hypothèses et
suggestions
Paragraphe 1 : Méthodes des ratios
1. Calcul et analyse des ratios de rentabilité
d'exploitation
2. Calcul et analyse des ratios de résultat
Paragraphe 2 : Vérification des hypothèses et suggestions
1. Vérification des hypothèses
2 .Suggestions
Conclusion
Annexe 7
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
Annexes
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Mens
Agitat
Molem
REPUBLIQUE DU BENIN
THEME
Enseignant à la FASEG
Octobre 2009
DEDICACES
De tout coeur, je dédie ce mémoire à :
DJAGLI
~ La mémoire de ma soeur jumelle Lucia, pour avoir su, malgré ton absence,
m'assister et me donner la force nécessaire de combler le vide que tu as
laissé.
REMERCIEMENTS
~ Mes valeureux , qui par leurs enseignements, ont réussi à faire de moi un
cadre
professeurs
~ Mes chers parents, pour leurs aides précieuses et leurs soutiens moraux
~ Tous ceux que je n'ai pas pu citer, ce n'est pas un oubli. Vous méritez votre
part de reconnaissance et ma respectueuse gratitude.
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SIGLES
AFH : African Financial Holding
DG : Direction Générale
RC : Registre de Commerce
RE : Résultat d'Exploitation
RN : Résultat Net
ROA : Return-On-Assets
ROE : Return-On-Equity
SA : Société Anonyme
VA : Valeur Ajoutée
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ABREVIATIONS
Amor : Amortissement
Cciaux : Commerciaux
Corpo : Corporelle
Dotat : Dotation
Engag : Engagement
Ets : Etablissement
Fav. : Faveur
Financ : Financement
Immob. : Immobilisation
Incorpo : Incorporelle
Prov : Provision
Graphique 09
Graphique 10
Graphique 11
Graphique 12
Graphique 13
Graphique 14
Page 44 Page 46 Page 48 Page 50 Page 52 Page 53 Page 54 Page 57
Comparaison des différentes activités de EBJ sur les cinq derniers exercices
Evolution du total des charges de EBJ en millions de francs CFA
Page 59
Page 60
Page 62
Page 64
Page 64
Page 65
Paragraphe 1 : Problématique 3
Conclusion . 73
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RESUME
Autrefois, la banque avait une image prestigieuse et distante. Seules les personnes
fortunées y avaient accès et il y existait très peu d'établissements.
Progressivement, elle s'est vulgarisée pour être ouverte au public, en ce sens que
dans la plupart de nos villes nous observons une implantation des banques et
établissements financiers offrant à la population des produits et services en vue de
satisfaire des besoins exprimés par celle-ci dans un environnement hautement
concurrentiel.
Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.
MOTS CLES
Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.
Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires 3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».
2
Bank of the year par le magazine britannique the «Banker»
3
Par la Fondation pour l'excellence dans la pratique des affaires
4
Prix "Banker" récompense la banque de l'année 2008 au Bénin.
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RESUME
Autrefois, la banque avait une image prestigieuse et distante. Seules les personnes
fortunées y avaient accès et il y existait très peu d'établissements.
Progressivement, elle s'est vulgarisée pour être ouverte au public, en ce sens que
dans la plupart de nos villes nous observons une implantation des banques et
établissements financiers offrant à la population des produits et services en vue de
satisfaire des besoins exprimés par celle-ci dans un environnement hautement
concurrentiel.
Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.
MOTS CLES
Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.
Lorsqu'ils sont rentables, les intermédiaires financiers permettent de mobiliser
l'épargne venant de sources très diverses pour l'affecter à des usages plus
productifs, ce qui profite non seulement aux investisseurs et aux bénéficiaires des
investissements mais aussi à l'ensemble de l'économie. En effet, un système
bancaire qui canalise de manière efficace les ressources disponibles à des
utilisations productives est un mécanisme puissant pour la croissance économique.
(Levine 1997). C'est dans le but de favoriser cette rentabilité des systèmes
financiers que des politiques de restructuration ont été mises sur pied dans les
pays en voie de développement.
Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».
2
Bank of the year par le magazine britannique the «Banker»
3
Par la Fondation pour l'excellence dans la pratique des affaires
4
Prix "Banker" récompense la banque de l'année 2008 au Bénin.
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Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.
MOTS CLES
Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.
Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».
Pour mieux circonscrire les contours de ce thème, nous nous proposons de le
structurer en trois (3) chapitres. Le premier sera consacré à la présentation du
cadre théorique de l'étude ; le second s'appesantira sur le cadre pratique et le
troisième sur le cadre empirique pour déboucher enfin sur des suggestions qui
permettront d'insuffler un nouvel entrain à la banque.
1
Meilleure Banque du Bénin matérialisée par le trophée Cauris 2004
2
Bank of the year par le magazine britannique the «Banker»
3
Par la Fondation pour l'excellence dans la pratique des affaires
4
Prix "Banker" récompense la banque de l'année 2008 au Bénin.
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Economie et Finance
~ Revue de littérature ;
~ Méthodologie de recherche.
Paragraphe 1 : Problématique
Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.
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Economie et Finance
~ Revue de littérature ;
~ Méthodologie de recherche.
Paragraphe 1 : Problématique
Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.
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Economie et Finance
~ Revue de littérature ;
~ Méthodologie de recherche.
Paragraphe 1 : Problématique
Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.
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Economie et Finance
~ Revue de littérature ;
~ Méthodologie de recherche.
Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude
Paragraphe 1 : Problématique
Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.
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Economie et Finance
· Pour les responsables de EBJ, cette étude sera l'occasion de découvrir leurs
facteurs clés de succès et de déterminer également leurs faiblesses et leurs
contraintes pour l'avenir. Elle les aidera à identifier les sources de leurs avantages
concurrentiels et à mieux orienter leurs propres stratégies de développement. Elle
leur permettra également de cerner les facteurs à l'origine de leur résultat et leur
aptitude à gérer les risques encourus.
· Pour les actionnaires, cette étude leur permettra de rechercher les éléments
d'appréciation des activités, de la profitabilité, du rendement, de la situation
patrimoniale et les perspectives d'avenir de la banque, capables de motiver le
soutien ou l'accord de leurs concours financiers ;
· Pour les clients de EBJ, cette étude sera l'occasion d'approuver les résultats des
cinq derniers exercices de leur banque, d'accompagner les actions de la banque et
d'entretenir une franche collaboration avec les responsables à divers niveaux pour
l'enracinement et le développement du réseau bancaire ;
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Economie et Finance
Dans cette section, il sera question de mettre en revue les concepts clés qui
meublent notre thème et de faire apparaître les indicateurs de mesure de
performance.
Dans le cadre de cette étude nous nous sommes servis des concepts tels que :
banque et création de valeur.
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Economie et Finance
Le mot banque est apparu dans la langue française au début du quinzième siècle.
A cette époque, les banquiers du nord de l'Italie réalisaient leur travail dans les
lieux ouverts et s'installaient sur des bancs ; d'où dérive le nom. Le monde
contemporain de banque est donc né de la convergence de l'activité de changeur
de monnaie développée par les républiques italiennes face à la prolifération des
devises ; de l'activité de crédit exercée par la communauté juive et de l'ouverture
des sociétés commerciales dépassant les comptoirs.
Selon Paul Soriano (2006), il est devenu difficile de décrire la banque de manière
systématique. Non seulement parce qu'elle est hétérogène mais surtout parce
qu'elle exerce directement ou par l'intermédiaire de filiales, la plupart des activités
des autres, notamment dans le domaine des placements et de l'assurance. Le plus
sûr sinon le plus simple est de se référer au Code monétaire et financier (CMF) qui
compile les textes législatifs et réglementaires relatifs à l'activité bancaire et
financière. Le texte fondateur est la loi bancaire du 24 janvier 1984.
Aujourd'hui, les anciennes classifications de banques ont volé en éclat pour trois
raisons principales à savoir : la déréglementation, la concurrence des marchés et
l'industrialisation bancaire favorisée par le progrès des technologies de l'information
et par la globalisation. Les déréglementations opérées dans la plupart des pays du
monde à partir des années 1980 ont brisé les anciens cloisonnements, notamment
celui qui séparait le crédit bancaire des marchés. D'où une concurrence pour les
banques, à laquelle elles se sont adaptées. L'activité bancaire déréglementée a
progressivement adopté une logique industrielle, fondée sur une décomposition
rationnelle des « chaînes de valeurs » qui décrivent systématiquement les
processus bancaires. Cette déconstruction a touché en priorité les fonctions par
nature les plus industrialisables7, avant de s'intéresser progressivement à
l'ensemble des produits et services bancaires.
Les banques fournissent maintenant une riche palette de services qui leur
procurent une part croissante de leurs revenus. Les services « matériels » (location
de coffre-fort, opérations de change manuel...) font place à des services
immatériels, que ce soit autour du compte (monétique, tenue de compte, relevés,
consultation et transactions à distance...), dans la fonction de conseil et pour toutes
sortes d'opérations : recevoir, conserver, déplacer des fonds et des actifs de toute
nature. Certaines banques se sont enfin lancées dans les assurances, l'assurance-
vie qui peut être assimilée à un instrument d'épargne mais aussi les assurances
dommages. Vis-à-vis de la clientèle d'entreprises, les services s'inscrivent dans la
fonction d'ingénierie financière.
7
Tous les traitements de masse et l'informatique qui les prend en charge
Mais la déconstruction bancaire n'est pas arrivée à son terme. Elle a pour l'instant
produit un modèle de référence, la « banque universelle » offrant une gamme
exhaustive de services bancaires à toutes les clientèles. A l'heure actuelle dans les
pays d'Europe où la consolidation bancaire est la plus avancée, le paysage
bancaire national apparaît structuré en oligopole de banques universelles.
Engagées dans des processus d'externalisation et de délocalisation, ces banques
se procurent certains de leurs produits, soit auprès de filiales spécialisées, soit
auprès de fournisseurs extérieurs. C'est le cas pour l'assurance mais aussi pour
des métiers plus proches de la banque traditionnelle, tel le crédit à la
consommation.
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Economie et Finance
rentabilité s'avère être supérieur aux taux9 de rentabilité exigé compte tenu du
risque de l'investissement.
La création de valeur a été développée par deux grands courants de pensée : les
universitaires et les cabinets de conseil nord-américains. Elle a été adoptée par des
grandes entreprises françaises et tend à s'imposer dans un contexte de
globalisation des marchés financiers. Elle est souvent représentée par les facteurs
intangibles comme l'innovation, les idées et la marque. Mais ces facteurs non
financiers sont difficiles à mesurer et rarement reconnus dans les méthodes
comptables.
C'est pourquoi le centre de Cap Gemini Ernst & Young (CGE&Y) a conçu un outil
pour mesurer le lien entre la performance non financière d'une entreprise, créant la
valeur et une ferme évaluation sur les marchés. Cet outil appelé « Index de
création de valeur » mesure l'impact de la performance non financière sur les cours
en bourse et identifie les éléments intangibles spécifiques qui conduisent la valeur
pour une industrie donnée.
Nombreux sont les concepts de gestion, qui jouissent d'une attention toute
particulière de la part des responsables d'entreprise, d'analystes financiers, de
partenaires bancaires, au point d'être scrutés et suivis à la loupe, et, de ce fait,
utilisés comme point de repère dans le cadre de procédures d'évaluation de la
performance d'une entreprise.
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Economie et Finance
La rentabilité est un concept très général qui s'exprime par un rapport entre les
résultats et les moyens mis en oeuvre afin d'obtenir ces résultats (Raulet, 1987).
En effet, la seule considération du résultat ne donne pas une mesure expressive de
l'efficacité économique car elle ne tient pas compte de l'importance des moyens
mis en oeuvre. L'évaluation de la rentabilité dépend donc de la définition du ou des
résultats d'une part et des moyens d'autre part.
Le résultat peut être le bénéfice avant impôt, le bénéfice net après impôt ou le cash
flow. Aussi certains préfèrent s'en tenir à la notion de valeur ajoutée et d'autres
retiendront le bénéfice net après impôt augmenté des frais financiers. L'essentiel
sera toujours d'observer une certaine logique qui dépendra des choix effectués au
niveau des moyens.
de moyens mis en oeuvre dépend de l'objectif que l'on se fixe en matière d'analyse
de la rentabilité :
Mais il faut distinguer cette notion de rentabilité qui est le rapport des résultats aux
moyens de la notion de marge qui, quant à elle, est le rapport des résultats au
volume d'affaires traité c'est-à-dire le chiffre d'affaires réalisé. Donc pour qu'une
entreprise obtienne une forte rentabilité, elle doit avoir une faible marge et une
rapide rotation de capital ; à l'inverse, une rotation du capital lente nécessite une
forte marge nette si l'on veut obtenir une rentabilité convenable.
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Economie et Finance
La performance est un concept qui débouche sur des divergences selon les
auteurs et les chercheurs qui l'ont traitée. C'est un « mot valise » qui a reçu
plusieurs acceptations et qui appartient à la famille des termes polysémiques ou
polythétiques (Bourguignon, 1996).
La performance dans son sens global, s'entend comme le degré de réalisation des
objectifs dans une entreprise. Or dans une entreprise, les objectifs sont multiples et
parfois contradictoires si bien qu'il serait illusoire de vouloir évaluer la performance
de l'entreprise de manière uniforme en se basant sur un seul critère.
L'approche sociale : elle découle des apports de l'école des relations humaines qui
mettent l'accent sur les dimensions humaines de l'organisation. R. E. Quinn et J.
Rohrbaugh (1981) indiquent que cette approche ne néglige pas les autres
approches de la performance mais intègre les activités nécessaires au maintien de
l'organisation. Pour cette raison, le point central devient la morale et la cohésion au
sein de l'entité considérée. Cette conception est défendue par B. M. Bass qui, dès
1952, enjoint de considérer comme ultime critère de valeur organisationnelle, celle
des hommes. Néanmoins, l'acceptation de cette hypothèse dépend du postula
suivant : atteindre les objectifs sociaux permet d'atteindre les objectifs
économiques et financiers ;
La dernière approche qualifiée de politique par E. M. Morin repose sur une critique
des précédentes. En effet, chacune des trois approches précédentes assigne
certaines fonctions et certains buts à l'entreprise ; or tout individu peut avoir ses
propres critères pour juger la performance d'une organisation.
Chaque performance est donc le fruit d'une situation particulière, dans laquelle
certains acteurs confrontent leurs intentions ou leurs attentes avec ce qui s'est
réalisé. Ils comparent avec le passé ou avec ce que les autres ont pu réaliser dans
des circonstances similaires.
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Economie et Finance
Plusieurs auteurs se sont aventurés avant nous dans ce domaine. Donc, pour bien
circonscrire le sujet, il s'avère nécessaire de recenser les études empiriques qui ont
tenté d'analyser ou de mesurer la performance des entreprises avant de fixer les
objectifs et les hypothèses de notre recherche.
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Economie et Finance
Les précédentes études empiriques ont montré qu'il existe de multiples indicateurs
pour mesurer la performance. Elles ont recours à une batterie de ratios dont la
plupart ne constituent pas des ratios de rentabilité stricto sensu.
Ainsi, Charreaux (2000) utilise des ratios d'activité, des ratios de marge ou de
profitabilité, tel que le résultat net / ventes ou de productivité comme ventes /
effectif ou résultat net / effectif voire de ratios représentant l'effort d'investissement,
l'équilibre financier. Ces derniers sont utilisés à titre complémentaire comme des
variables explicatives de l'évolution de la performance.
Les travaux de Spriggs et de Kumar (1994), proposent des outils de mesure pour
évaluer les différentes facettes de la performance identifiée. Leur démarche
consiste à la constitution de questionnaire et à l'analyse de données déclaratives
recueillies par ce moyen. Les outils proposés visent à mesurer les différentes
facettes de la performance difficile à appréhender et non observable au moyen d'un
simple questionnaire.
D'autres auteurs ont mesuré l'efficience globale des agences bancaires (Schaffnit,
Rosen et Paradi, 1997 ; Thenet et Guillouzo 2002). Toutefois, ces derniers ont
uniquement considéré les ressources humaines avec un modèle d'efficience dont
l'objectif était d'en minimiser le coût. Ils occultaient ainsi une partie des ressources
utilisées par les agences bancaires et les frais qui en découlaient (frais financiers,
autres frais d'exploitation).
La première application a été réalisée par Sherman et Gold (1985). Ils ont évalué la
performance productive des agences bancaires, encore appelée efficience
opérationnelle ou efficience technique. Celle-ci a encore été mesurée par Parkan
(1987), Oral et Yolalan (1990), Vassiloglou et Giokas (1990), Giokas (1991),
Tulkens (1993), Al-Afarajn Alidi et Bu-Bshait (1993) Sherman et Ladino (1995).
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Economie et Finance
12
Inputs bancaires: Input travail: le nombre d'employés (Joumady, 2000) ; Capital physique: les immobilisations nettes
corporelles et incorporelles ; Capital financier: le total des dépôts interbancaires et non bancaires
La réalisation de cet objectif général passe par les objectifs spécifiques ci-après :
2. Outils d'analyse
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Economie et Finance
Le bilan bancaire peut être présenté à partir d'une description succincte des
comptes de bilan et de hors bilan.
> Les opérations avec la clientèle : les comptes de la classe 2 comprennent les
opérations que la banque réalise avec sa clientèle. L'actif retrace les crédits
accordés. Le passif inclut les dépôts collectés qu'il ventile selon leur degré
d'exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la
réglementation bancaire (compte d'épargne à régime spécial, comptes ordinaires).
Le poids de ces comptes dans le bilan traduit
> Les opérations sur titres : la troisième classe de comptes comprend les
opérations sur titres. Elle retrace les interventions de la banque sur le marché des
capitaux pour son propre compte. L'actif fait donc état de son portefeuille de titres,
classés selon leur durée de conservation, dans l'ordre croissant de cette durée : les
titres de transaction, de placement et d'investissement. Au passif, on retrouve ceux
que la banque émet pour se refinancer, et qui sont à revenu fixe ou variable : les
titres de créance négociables et hypothécaires. Le bilan, faisant prévaloir une
logique patrimoniale, les opérations sur titres effectuées pour le compte de la
clientèle n'y apparaissent pas.
> Les opérations extra bilancielles : enfin, l'importance des opérations extra
bilancielles, tant en termes qualitatifs que de volume, incite à les prendre en
compte pour caractériser la position de la banque. Les comptes de hors bilan
(classe 9) comportent toutes les opérations qui ne sont pas neutres en termes de
risque, non encore survenues en date de situation mais pour lesquelles des
engagements contractuels ont été donnés ou reçus. Il s'agit : des opérations en
devises à la suite de prêts, d'emprunts libellés en devises ou de swaps de devises ;
des engagements sur instruments financiers à terme réalisés à des fins de
couverture, de spéculation ou d'arbitrage.
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Economie et Finance
Le compte de résultat d'une banque est une source d'information essentielle pour
ce qui concerne les sources et la structure de son revenu. Il comprend les
catégories de produits décrites ci-après :
> Le produit d'intérêts ou produit financier, provient des prêts et autres avances
consentis
par la banque : financement du fonds de roulement, crédits à l'investissement et au
logement, prêts en devises, prêts à tempérament, découverts et comptes de carte
de crédit. Il
comprend aussi les intérêts perçus sur les dépôts auprès des autres intermédiaires
financiers.
> Les frais financiers comprennent les intérêts versés sur les dépôts et sur
emprunts liés au financement du portefeuille de prêts. La décomposition des frais
financiers permet de comprendre les sources de financement de la banque et le
coût correspondant. Cette subdivision est généralement basée à la fois sur les
moyens de financement et sur les échéances : dépôts à vue, comptes d'épargne,
dépôts en devises et certificats de dépôt.
> Le produit d'intérêts net est la différence entre les produits financiers de la
banque et ses frais financiers. Le produit d'intérêts net est l'élément central de
revenus des banques traditionnelles, et une banque devrait avoir normalement
pour objectif de préserver la stabilité et la croissance de produit d'intérêts
> Les autres produits d'exploitation bancaire, comme les produits basés sur la
connaissance ou sur les commissions, sont les revenus des activités bancaires non
traditionnelles comme les banques d'affaires. Cette catégorie comprend aussi les
produits basés sur les commissions provenant des divers services de la clientèle :
le service de gestion des comptes ou des placements et services de paiement des
transactions.
> Les produits liés au négoce comprennent les revenus des opérations de négoce
et des liquidités stables, des portefeuilles de titres négociables, devises, parts du
capital et marchandises. Ces produits proviennent essentiellement de la différence
entre le prix d'achat et le prix de vente des titres négociés, mais ils comprennent
aussi les intérêts.
> L'amortissement est le coût que présente la dépréciation des actifs immobilisés
de la banque. D'un point de vue conceptuel, l'amortissement est similaire aux
provisions. En général les banques amortissent les bâtiments sur 25 à 50 ans, le
mobilier et les équipements de bureau sur 3 à 5 ans et les ordinateurs sur 2 à 3
ans.
> Les provisions pour risques et charges sur prêts sont des dotations liées au
risque de crédit inhérent à l'octroi de prêts et d'avances. Les provisions ont pour
objet de compenser la perte de la valeur des créances en principal et intérêts.
Cette catégorie peut inclure les déductions et recouvrements ou bien cela peut se
présenter sous forme d'une ligne à part dans le compte de résultat.
> Les autres provisions pour dépréciation d'actifs : cette catégorie comprend les
provisions pour risques et charges sur tous les autres actifs susceptibles de perdre
une partie de leur valeur : par exemple les actifs du portefeuille d'investissement à
long terme.
> Les profits et pertes sur les devises étrangères apparaissent couramment au
compte de résultat des banques des pays en développement, les banques étant
souvent financées par des prêts obtenus de l'extérieur. Les profits et pertes
résultent des variations des taux de change, dont le sens de l'impact dépend du
terme de la position de la banque et que la devise du pays se soit dépréciée ou
appréciée.
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Pour atteindre les objectifs de notre étude, nous avons choisi la recherche action
comme approche méthodologique d'investigation. Cette méthode ambitionne
d'identifier et de résoudre les problèmes inhérents à la performance de Ecobank
Bénin. Elle se base singulièrement sur la collecte des données par la recherche
documentaire.
Il est à noter que les données issues de notre collecte ont fait l'objet de traitement
informatique par le logiciel Microsoft Excel, conçu suivant un programme qui
permet le traitement des données brutes qu'il dispose en tableaux ou graphiques
suffisamment exploitables pour les analyses.
Trois méthodes nous ont permis d'analyser nos données. Il s'agit de : la méthode
arithmétique, la méthode des soldes intermédiaires de gestion et la méthode des
ratios.
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Le résultat net d'un exercice peut être déterminé arithmétiquement ou par les
soldes de gestion. Par mesure de simplification, nous utiliserons dans le cadre de
notre analyse la méthode arithmétique. Cette méthode consiste à faire directement
la différence entre le total des produits et le total des charges. Le total des charges
prend en compte l'impôt.
Le produit net bancaire (PNB) est un indicateur qui rend compte de l'ensemble des
activités de la banque (dans ses différentes fonctions, d'intermédiation, de marché,
etc.) et détermine sa marge brute. Le PNB s'obtient donc en soustrayant de la
somme des produits d'exploitation la somme des charges d'exploitation. Les
principaux composants du PNB sont : les intérêts perçus sur la clientèle et ceux
versés aux tiers, les produits du portefeuille
13
File : service de conservation de documents et autres informations sur la clientèle.
Les résultats : brut d'exploitation, courant avant impôt et net. Pour les banques, le
résultat brut d'exploitation (RBE) est égal au PNB (le cas échéant au PGE) diminué
des charges de structure. Il est un indicateur de référence de l'activité bancaire
proprement dite (hors provisions et éléments exceptionnels). Le résultat avant
impôt est égal au RBE diminué des dotations aux provisions et des pertes sur
créances irrécupérables. Il prend donc en compte le risque de contrepartie. Enfin,
le résultat net tient compte des produits et charges exceptionnels, des dotations ou
des reprises au fonds pour risques bancaires généraux, et de l'impôt sur les
sociétés.
Les ratios16 permettent de constituer une information synthétique interne pour les
dirigeants et externe pour les tiers, de visualiser une évolution historique ou
prévisionnelle, d'établir des comparaisons et d'aider à la prise de décision. De
nombreux ratios peuvent être donc calculés ; mais dans le cadre de notre travail,
nous calculerons ceux dont le pouvoir explicatif est le plus grand.
15
Locations d'immeubles par exemple
16
Un ratio est un rapport significatif établi entre deux grandeurs caractéristiques des états financiers de l'entreprise. Il peut se
présenter sous forme de coefficient, de délai ou de taux (BCEAO, 2004).
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Il est question dans ce qui suit de présenter les différents critères retenus pour
vérifier nos hypothèses.
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Pour vérifier l'hypothèse H1 selon laquelle Ecobank Bénin a une bonne structure
financière, nous utiliserons l'évolution des produits par rapport aux charges, les
ratios de rentabilité d'exploitation et les ratios de rentabilité globale.
a" Le résultat net est un surplus qui rémunère les actionnaires et renforce les fonds
propres afin de maintenir une structure financière saine. Donc un résultat net
bénéficiaire serait positivement relié à la capacité de la banque d'avoir une bonne
structure financière.
Les ratios ROE et ROA sont exprimés par (résultat net/ capitaux propres) et
(résultat net/ actif total). Donc plus grand est le résultat net, plus élevé sont ces
ratios et plus fort serait le niveau de rentabilité. En conséquence, un ratio de
résultats élevé serait positivement relié à la rentabilité financière ou économique de
la banque.
2. Contraintes de l'étude
Comme l'on pouvait s'y attendre, des difficultés et des limites n'ont manqué de
jalonner cette étude. Elles peuvent être résumées comme suit :
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Notre travail est principalement limité dans le temps sur les cinq derniers exercices
de Ecobank Bénin couvrant la période de 2004 à 2008. Il s'est basé sur les
données purement comptables contenant des chiffres agrégés. L'inconvénient de
ces données est d'être très sensible aux manipulations. Il nous est impossible de
faire une analyse synthétique de la rentabilité des différentes agences du réseau,
d'identifier et de qualifier les unités de référence qui définissent leur frontière
d'efficience. Notre étude n'a pas fait apparaître d'autres indicateurs en complément
de ceux financiers dont on sait les limites dans l'évaluation de la rentabilité des
organisations.
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Dans cette section nous parlerons d'abord du système bancaire de l'UEMOA avant
de présenter le système bancaire national.
L'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été constituée par un traité adopté à
Dakar le 12 mai 1962. Elle est une zone monétaire qui regroupe sept pays
d'anciennes colonies françaises (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le
Mali17, le Niger, le Sénégal et le Togo) et la Guinée Bissau qui y a adhéré le 19
janvier 1997. Ces pays partagent une monnaie commune émise par la Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) : le franc CFA qui est arrimé à
l'euro depuis 2000, selon une parité fixe (1 euro = 655,957 F CFA)18.
La superficie totale des pays de l'UMOA est de 3.505.504 de km 2. Elle masque des
différences importantes entre le Niger, pays le plus étendu avec 1.267.000 km2 et
la Guinée Bissau, pays le plus petit avec 36.125 km2. La population totale de
l'Union est de 74.300.000 d'habitants. Les organes qui assurent le fonctionnement
de l'UMOA sont : la Conférence des Chefs d'Etat ; le Conseil des Ministres ; la
Commission Bancaire et le Conseil Régional de l'Epargne et des Marchés
Financiers.
18
Le franc CFA était à l'origine arrimé au Franc français.
Mais la figure 2 suivante illustre que tous les pays de l'Union ne sont pas logés à la
même enseigne en matière de la croissance de la couverture bancaire.
Le pays qui enregistre la plus forte progression est la Guinée-Bissau dont le réseau
d'agences passe de 4 à 10 soit une croissance de 150%. Il est suivi de la Côte
d'Ivoire et du Togo respectivement à 37.5% et 35.3%. Le Mali enregistre une
régression de sa couverture bancaire. Le nombre d'agences est passé de 222 à
217 soit une régression de 2,25%.
La deuxième place occupée par la Côte d'Ivoire est un bon signe de la vitalité de la
place bancaire ivoirienne. Au delà, cela traduit un certain renouveau du système
économique ivoirien fortement ébranlé par la crise socio-politique de ces dernières
années.
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Dans ce paragraphe, nous parlerons de l'historique, des objectifs, des activités, des
services et des produits de Ecobank Bénin.
1. Historique et objectifs
Ecobank Bénin est une société anonyme créée le 28 mars 1990, au capital de
francs CFA 3,5 milliards divisé en 350 000 actions de 10 000 francs chacune. Son
siège est situé à la place Ganhi, rue du Gouverneur Bayol. Inscrite au registre de
commerce et du crédit mobilier sous le n° 1504 - B 0062 G, elle dispose aujourd'hui
de 15 agences, 14 Cash points et 09 kiosques répartis dans nos grandes villes.
> Poursuivre une politique sociale interne attentive à l'amélioration des conditions
de travail de son personnel ;
> Optimiser la qualité de ses services au moyen d'un développement accru de ses
capacités informatiques ;
> Avoir un meilleur rayonnement et s'implanter en tant que leader sur le plan
national.
haute qualité à une clientèle diversifiée qui comprend des particuliers, des petites
et moyennes entreprises, des grandes sociétés privées locales, des sociétés
d'Etat, des organisations non gouvernementales et des sociétés multinationales.
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Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de Ecobank Bénin
Les différentes grandes masses de l'actif du bilan liées aux activités de EBJ pour la
période de 2004 à 2008 consignées dans le tableau 1 en annexe se présentent
conne suit :
> La masse interbancaire : elle comprend la caisse, les avoirs auprès de la Banque
Centrale, de l'Institution d'émission, de l'office des chèques postaux et de
l'ensemble des créances sur les établissements de crédit.
> La masse clientèle : elle recouvre l'ensemble des opérations (créances et prêts)
détenu sur les agents économiques autres que les établissements de crédit, les
opérations de crédit bail, les locations simples et les LOA (locations avec option
d'achat) ;
>La masse des titres : elle comprend les bons du Trésor et autres titres de
créances sur les organismes publics, les obligations et autres titres à revenu fixe,
les actions et autres titres à revenu variable et les actions propres26.
> La masse des divers : elle recouvre les titres de participation et les titres détenus
à long
terme, les actions et autres titres à revenu variable détenus dans les entreprises
liées27, les
25
Les divers comprennent notamment à l'actif les immobilisations et les participations et au passif les provisions pour risques
et charges.
26
Les actions propres sont des actions que l'établissement a émises et qu'il a souscrites ou achetées
> La masse des éléments de fonds propres : elle correspond à la partie non
appelée ou appelée et non versée du capital souscrit.
150 000
135 000
120 000
105 000
90 000
45 000
75 000
60 000
30 000
15 000
L'évolution des opérations sur titres de EBJ est identique à celle des divers. Elle est
de 38,52 % de croissance moyenne annuelle des titres et de 36,93 % de
croissance moyenne annuelle des divers entre 2004 et 2008. En 2006, les soldes
de ces opérations sont passés respectivement de 24 429 à 12 131 millions pour les
titres ; soit une baisse de 50,34 % par rapport à 2005 et de 9 951 à 7 301 millions
pour les divers ; soit une baisse de 26,63 % par rapport à l'exercice 2005. Le solde
nul des éléments de fonds propres témoigne que le capital social souscrit a été
intégralement libéré avant l'exercice 2004.
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Les différentes grandes masses du passif du bilan liées aux activités de EBJ pour
la période de 2004 à 2008, consignées dans le tableau 2 en annexe se détaillent
comme suit :
> La masse interbancaire : elle recense les dettes à l'égard de la banque centrale,
de l'institution d'émission et de l'office des chèques postaux puis les dettes envers
les établissements de crédit à l'exception des emprunts subordonnés et des dettes
matérialisées par un titre.
> La masse clientèle : elle recouvre les dettes à l'égard des agents économiques
autres que les établissements de crédit à l'exception des emprunts subordonnés et
des dettes matérialisées par un titre et les emprunts de liquidités sous la forme de
pension livrée ou non livrée.
> La masse des titres : elle comprend les dettes représentées par des titres
cessibles émis par l'établissement, les bons de caisse, les titres du marché
interbancaire, les titres de créances négociables, les obligations et autres titres à
revenu fixe.
> La masse des divers : elle comprend les primes d'options vendues, les dettes se
rapportant à des éléments reçus en pension, donnés en pension ou vendus ferme,
les dettes représentatives de la valeur des titres empruntés, les comptes de
régularisation, les provisions pour risques et charges.
> La masse éléments de fonds propres : elle recense les dettes subordonnées
ayant ou non la forme de titres à terme ou à durée indéterminée, les fonds pour
risques bancaires généraux (FRBG28) et les capitaux propres hors FRBG29.
250 000
225 000
200 000
175 000
150 000
125 000
100 000
25 000
75 000
50 000
Les opérations interbancaires ont connu une croissance sur toute la période sauf
en 2005 où le solde est passé de 11 860 à 10 422 millions de francs CFA ; soit une
baisse de 12,12 %. La croissance moyenne annuelle ressort à 50,24 %. Ce taux se
justifie par
28
Les FRBG sont les montants que les dirigeants responsables décident d'affecter à la couverture des risques lorsque les
raisons de prudence l'imposent eu égard aux risques inhérents aux opérations bancaires.
29
Capitaux propres hors FRBG = capital souscrit + primes d'émission + réserves + écart de réévaluation + provisions
réglementées et subventions d'investissement + report à nouveau + résultat de l'exercice.
Sur toute la période de notre étude, les opérations avec la clientèle ont connu une
croissance rapide. Entre 2004 et 2008, le solde de ces opérations a évolué de 95
954 à 212 864 millions de francs CFA ; soit une croissance moyenne annuelle de
22,48 %. Cette croissance s'explique par une augmentation substantielle des
dettes liées aux comptes courants en 2005, 2007 et 2008 ; des dettes liées aux
comptes épargnes ; au DAT reçus de la clientèle et aux autres soldes divers sur
toute la période.
De 2004 à 2008, les opérations sur titres ont dégagé des soldes nuls. Ce qui traduit
que Ecobank Bénin ne dispose pas de dettes représentées par des titres cessibles.
Elle n'émet donc ni des bons de caisse, ni des titres du marché interbancaire, ni
des titres de créances négociables, ni des obligations et autres titres à revenu fixe.
L'évolution des éléments de fonds propres est identique à celle des opérations
avec la clientèle. Entre 2004 et 2008, les soldes sont successivement passés de 13
897 à 14 658 millions, de 14 658 à 15 345 millions, de 15 345 à 16 014 millions et
de 16 014 à 19 021 millions de francs CFA. L'évolution moyenne annuelle des
fonds propres ressort donc à 8,32 % et s'explique par l'augmentation progressive
des montants des réserves spéciales et autres réserves depuis 2004.
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Le bilan d'une banque qui comptabilise les dépôts, les crédits et les opérations sur
titres, reflète l'intensité des relations avec la clientèle ainsi que les activités de
marché. Le total bilan est alors l'indicateur le plus souvent retenu pour désigner la
taille d'un établissement bancaire et pour procéder à des comparaisons et
classements.
Ainsi, le total bilan lié aux activités de EBJ pour la période de 2004 à 2008
consigné dans les tableaux 1 et 2 montre que la politique que mènent les
responsables de Ecobank Bénin en vue d'améliorer la rentabilité de la banque a
induit une hausse ou une amélioration graduelle du volume du bilan à compter de
2005.
Source : Tableau 2
250 000
200 000
300 000
150 000
100 000
50 000
Exercices comptables
Total Bilan
De 130 184 millions au 31 décembre 2004, ces totaux ont glissé à 282 488 millions
au 31 décembre 2008. Le graphique 3 suivant nous permet de bien retracer cette
évolution.
Entre 2004 et 2008, le total bilan est passé successivement de 130 184 à 13 112
millions en 2005 ; de 13 112 à 159 921 millions en 2006 ; de 159 921 à 215 881
millions en 2007 et de 218 881 à 282 488 millions en 2008. Soit une augmentation
progressive de 2,2 % en 2005, de 20,14 % en 2006, de 34,99 % en 2007 et de
30,85 % en 2008 respectivement par rapport aux exercices 2004, 2005, 2006 et
2007.
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Le hors bilan n'est pas retenu par le bilan alors que les opérations à terme et
conditionnelles en relèvent. Les engagements hors bilan relatifs aux activités de
EBJ pour la période de 2004 à 2008 détaillés dans le tableau 3 en annexe,
concernent successivement les engagements donnés et les engagements reçus.
Les engagements donnés font l'objet des postes de hors bilan 1 à 3. L'examen de
ces postes révèle que les responsables de EBJ ne donnent que des engagements
de financement
30
Les métiers d'intermédiation constituent l'activité bancaire la plus ancienne et ont pour finalité de satisfaire directement les
demandes d'emprunt ou de placement des capitaux émanant de tout agent économique.
31
Le coût du risque est la perte liée au non recouvrement des créances
En 2005, les engagements donnés de EBJ ont évolué de 22 060 à 17 048 millions
de francs CFA ; soit un taux de régression de 22,72 % par rapport à 2004.
Pour ce qui concerne les engagements reçus on note en 2005, les engagements
reçus ont évolué de 108 791 à 100 287 millions de francs CFA ; soit une baisse de
7,82 % par rapport à l'exercice 2004. Entre 2005 et 2008, ces engagements sont
passés successivement de 100 287 à 116 467 millions, de 116 467 à 121 614
millions et de 121 614 à 129 247 millions de francs CFA. Ce qui traduit un
accroissement progressif de 16,13 % en 2006, de 4,42 % en 2007 et de 6,28 % en
2008 respectivement aux exercices 2005, 2006 et 2007. Ainsi l'analyse de ce
graphique, révèle que l'évolution des engagements reçus de EBJ est identique à
celle des engagements donnés. Mais depuis 2004, le volume des engagements
reçus reste largement supérieur à ceux donnés.
L'étude du bilan et hors bilan de Ecobank Bénin montre que les métiers exercés
par cette banque peuvent être regroupés en deux grandes familles : les métiers
d'intermédiation bancaire et les prestations de services pour le compte de tiers.
Ces principaux métiers de EBJ ont été fructueux durant les cinq dernières années.
Ils représentent respectivement 59,12 % ; 22,59 % du total actif ; 75,25 % et 12,95
% du total passif.
A l'actif, les masses clientèle, interbancaire, des titres, des divers et des éléments
de fonds propres ont une fréquence respective de 59,12 %, 22,59 %, 12,11 % et
6,18 % et 0 % par rapport à la somme du total bilan des exercices 2004 à 2008.
Au passif, ces fréquences sont de 75,25 % pour la clientèle, 12,95 % pour les
opérations interbancaires, 8,57 % pour les éléments de fonds propres, 3,23 % pour
les divers et nulles pour les titres.
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Sur une base annuelle, les charges liées aux activités de Ecobank Bénin qui
regroupent : les intérêts et charges assimilées, les commissions payées, les
charges sur les opérations financières, les diverses charges d'exploitation, les frais
généraux d'exploitation, l'excédent des dotations sur reprises du FRBG, les
dotations aux amortissements et aux provisions, les pertes exceptionnelles, les
pertes sur exercices antérieurs et les impôts sur le bénéfice, se chiffrent comme
l'indique le tableau 4 en annexe.
Source : Tableau 4
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
Exercices Comptables
Charges Totales
i' En 2005 et 2007, les charges totales de EBJ sont passées respectivement de 12
293 millions à 11 535 millions puis de 16 363 millions à 15 901 millions. Ce qui
traduit une diminution de 6,17 % en 2005 par rapport à 2004 et 2,82 % en 2007 par
rapport à 2006.
Sur une base annuelle, les produits liés aux activités de Ecobank Bénin qui
regroupent : les intérêts et produits assimilés reçus, les commissions encaissées,
les divers produits d'exploitation, les produits généraux, le solde en bénéfice des
corrections valeur, des produits exceptionnels et des profits sur exercices
antérieurs, se chiffrent comme l'indique le tableau 5 en annexe.
Source : Tableau 5
25 000
20 000
30 000
15 000
10 000
5 000
Exercices Comptables
La politique qu'ont menée les dirigeants de Ecobank Bénin pour réduire les
charges de la banque en 2005 et 2007 n'a pas contribué pour autant à
l'augmentation des produits. Sur le graphique ci-dessous, nous voyons que ces
produits s'établissent au 31 décembre 2008 à 28 181 millions contre 18 411
millions en 2007 ; 18 532 en 2006 ; 13 393 millions en 2005 et 15 003 millions en
2004.
1' En 2005 et 2007, les produits de EBJ ont glissé respectivement de 15 003
millions à 13 393 millions et 18 532 millions à 18 411 millions ; ce qui traduit une
diminution de 10,73 % en 2005 par rapport à 2004 et de 0,6 % en 2007 par rapport
à l'exercice 2006.
1' En 2006 et 2008, ces produits sont passés respectivement de 13 393 à 18 532
millions et de 18 411 à 28 181 millions ; ce qui traduit un accroissement progressif
de 38,37 % en 2006 et de 53,07 % en 2008 respectivement par rapport aux
exercices 2005 et 2007.
Ainsi l'analyse de ce graphique révèle que l'évolution des produits de EBJ est
identique à celle des charges. Mais la croissance moyenne annuelle de ces
produits ressort à 20,01 % sur la période 2004 à 2008.
2. Détermination du Résultat Net et de la Capacité d'Autofinancement
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Par mesure de simplification, le résultat net d'un exercice peut être déterminé
arithmétiquement. Cette méthode consiste à faire directement la différence entre le
total des produits et celui des charges. Ainsi pour les cinq exercices (2004 à 2008),
les résultats nets après impôts sont déterminés dans le tableau 6 en annexe.
1' En 2005, le résultat net de EBJ est passé de 2 710 millions à 1 858 millions de
francs CFA, soit un allègement du profit de 852 millions par rapport à l'exercice
2004. Cet allègement s'explique par :
1' En 2006, le résultat net est passé de 1 858 millions à 2 169 millions, soit une
amélioration du profit de 311 millions de francs CFA par rapport à l'année 2005.
Cette amélioration résulte essentiellement :
~ d'une baisse de : 0,45 % des commissions payées ; 30,66 % des charges sur
opérations financières et 74,29 % des impôts sur bénéfice.
I En 2007, le résultat net est passé de 2 169 millions à 2 510 millions de francs
CFA, soit une augmentation relative du déficit de 341 millions par rapport à
l'exercice 2006. Cette augmentation est due :
~ d'une part à la hausse de : 13,22 % des intérêts et produits assimilés reçus ; 4,13
% des commissions encaissées et 29,73 % des produits exceptionnels.
/ En 2008, le résultat net a évolué de 2 510 millions à 5 135 millions de francs CFA
; soit un alourdissement du profit de 2 625 millions de francs CFA. Cet
alourdissement du profit s'explique par :
En définitive, les pourcentages des résultats nets réalisés à EBJ ont été très
fluctuants. Ils sont de : -31,44 en 2005 ; 16,34 en 2006 ; 15,72 en 2007 et 104,58
en 2008 respectivement aux exercices 2004, 2005, 2006 et 2007. La croissance
moyenne annuelle des résultats ressort à 26,30 % sur cette période.
Source : Tableau 6
28000
26000
24000
22000
20000
30000
18000
16000
14000
12000
10000
4000
2000
8000
6000
Exercices comptables
L'analyse de l'évolution des charges et des produits de EBJ montre également que
les activités exercées par cette banque peuvent être regroupées en deux grands
métiers : les métiers d'intermédiation bancaire et les prestations de services pour le
compte de tiers. Ces principaux métiers de EBJ ont été très rentables durant ces
cinq dernières années. Le graphique 8 ci-dessous illustre bien la prouesse des
résultats de la banque.
i' En 2004, les produits dégagés sont légèrement supérieurs aux charges
correspondantes. Ce qui a permis à EBJ de réaliser un bénéfice de 2 710 millions
de francs
i' En 2006, ces charges et produits ont connu une augmentation de 41,86 % et
38,37 % respectivement par rapport à l'exercice 2005. Les produits étant demeurés
supérieurs aux charges, le résultat net reste bénéficiaire de 2 169 millions de francs
CFA.
i' En 2007, les charges et produits de EBJ n'ont pas cessé de diminuer. Les
charges ont baissé de 2,82 % et les produits de 0,65 % par rapport à 2006. Le
résultat s'est soldé par un bénéfice de 2 510 millions de francs CFA.
i' En 2008, un fait doit être souligné : il s'agit de la forte croissance simultanée des
charges et produits respectivement de 44,93 % et 53,07 % par rapport à l'exercice
précédent. Ce qui explique donc cet énorme profit de 5 135 millions de francs CFA.
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Economie et Finance
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Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de Ecobank Bénin
Source : Tableau 7
4000
2000
8000
6000
En effet, sur toute la période nous avons constaté une existence de la capacité
d'autofinancement. Cette évolution constatée revient à dire que EBJ dispose
depuis 2004 des moyens propres pour assurer le financement ou le développement
de ses activités. Mais ces CAF ont évolué en dents de scie avec une croissance
moyenne annuelle de 19,93 %.
L'existence de la CAF de 2004 à 2008 trouve son explication à travers les fortes
dotations s'élevant respectivement à 2 080 millions, à 2 148 millions à 2 296 et à 3
553 ; les meilleurs résultats de la période, contre une faible reprise des créances
douteuses, de provisions réglementées et de provisions sur les autres actifs.
L'objectif visé ici est de disséquer l'anatomie du compte de résultat, d'apprécier les
différents soldes de gestion et de retracer l'évolution effective de la rentabilité de
EBJ.
Dans cette articulation du compte de résultat, l'important serait pour nous de cerner
plus clairement la signification et la portée des soldes intermédiaires de gestion
déterminés à savoir le Produit Net Bancaire, le Résultat Brut d'Exploitation, le
Résultat d'Exploitation, le Résultat Avant Impôts et le Résultat Net. A cet effet, leur
appréciation graphique nous permettra d'être plus précis sur la mesure de la
performance des activités de EBJ.
Source : Tableau 8
25000
20000
15000
10000
5000
Exercices Comptables
Par contre, le PNB s'est établi à 12 857 millions de francs CFA en 2006 ; 14 025
millions en 2007 et à 20 117 millions en 2008 ; soit des taux de progression
respectifs de 20,92 % par rapport à l'exercice 2005 ; de 9,08 % par rapport à 2006
et de 43,44 % par rapport à 2007. Ces progressions sont dues à l'augmentation de
: 21,91 % ; 13,22 % et 46,81 % des intérêts reçus et produits assimilés
respectivement en 2006, 2007 et 2008 ; 39,79 % ; 8,04 % et 27,66 % des
commissions nettes respectivement en 2006, 2007 et 2008 ; 126,74 % des autres
produits nets d'exploitation bancaire en 2006 ; 68,31 % et 104,80 % des produits
nets de change en 2007 et 2008 respectivement.
De cet examen, il ressort que le PNB est par construction un solde composite,
agrégeant les éléments de natures différentes qui sont :
· La marge d'intermédiation qui est le solde entre les flux d'intérêts perçus sur les
créances et les flux d'intérêts payés sur les dettes. Cette marge s'établit
respectivement de 2004 à 2008 à 7 306 millions, 6 284 millions, 6 876 millions, 7
665 millions et 10 979 millions de francs CFA. Ceci montre que les activités
d'intermédiation de EBJ ont été en baisse tendancielle en 2005 et 2006 par rapport
à 2004.
sur titres et sur les instruments dérivés. Le calcul de cette marge s'élève
respectivement de 2004 à 2008 à : 1 196 millions, 1 012 millions, 991 millions, 1
668 millions et 3 416 millions. Cette évolution montre que les activités sur titres et
sur instruments dérivés de EBJ ont également été en baisse tendancielle entre
2005 et 2006.
Nous notons que le caractère composite du PNB est encore accru par le fait qu'il
comprend les autres produits et les autres charges résultant d'opérations autres
que celles des banques puis les opérations connexes. Le poste 5 du tableau 8
montre que les marges dégagées par les opérations en dehors de celles des
banques ne sont pas stables mais évoluent plutôt de façon positive.
21000
18000
15000
12000
9000
6000
3000
Exercice Comptable
0 Pour assurer une meilleure prestation, toute entreprise se doit d'entretenir son
personnel, de renforcer la gamme de ses capacités technologiques en vue de
concilier rapidité et efficacité dans le traitement des opérations. Comme l'indique le
graphique 11, ces initiatives constituent les plus importants postes de coût justifiant
ainsi le niveau du Résultat Brut d'Exploitation.
Entre 2004 et 2008, les charges de structure sont restées toutes inférieures aux
Produits Nets Bancaires ; ce qui a permis d'avoir des Résultats Bruts d'Exploitation
positifs et croissants en 2006 et 2008. Cette croissance est de 80,12 % en 2008
par rapport à l'exercice 2007 et de 36,67 % en 2006 par rapport à l'exercice 2005.
i' En 2005, le RBE est passé de 5 395 millions à 3 791 millions, soit une diminution
de 42,31 % par rapport à l'exercice 2004. Ce déficit peut s'expliquer par la baisse
de 8,81 % du PNB par rapport à l'exercice 2004 et une augmentation de 15,07 %
des dotations aux amortissements par rapport à 2004 et de 6,47 % des charges
générales d'exploitation.
i' En 2007, le RBE est passé de 5 181 millions à 4 501 millions, soit une diminution
de 13,12 % par rapport à l'exercice 2006. Ce déficit peut s'expliquer par
l'augmentation de 24,08 % des charges de structure par rapport à l'exercice 2006.
Le Résultat Brut d'Exploitation de EBJ est positif sur toute la période de notre
étude. Au-delà de cette simple constatation, le niveau relativement faible des RBE
obtenus révèle que le niveau de l'ensemble des dépenses engagées pour mettre
en oeuvre les différents métiers de la banque est élevé. Les dirigeants de EBJ
doivent essayer de maîtriser les charges générales d'exploitation en cherchant
surtout à minimiser les frais administratifs et optimiser les moyens matériels
d'exploitation.
® L'examen des postes 10, 11, 12 et du tableau 8, montre que le RE de EBJ est
bénéficiaire sur tous les exercices de notre étude. Ces bénéfices s'expliquent par le
fait que le RBE a été successivement supérieur au coût du risque de : 5,23 fois en
2004 ; 3,15 fois en 2005 ; 1,74 fois en 2006 ; 6,25 fois en 2007 et 9,30 fois en
2008.
10000
4000
8000
6000
2000
Exercices Comptables
0 A l'instar des Résultats d'Exploitation, les Résultats Avant Impôts ont tous été
positifs voire supérieurs aux RE entre 2005 et 2007. Ceci s'explique par le fait que
les profits nets sur exercices antérieurs ainsi que les résultats exceptionnels ont
tous été positifs à l'exception des déficits observés sur les activités exceptionnelles
de 2004, 2005, 2006 et celui des produits nets sur exercices antérieurs en 2008.
Résultat d'Exploitation de EBJ Gains nets sur Actifs EBJ Résultat Avant
Impôts
Source : Tableau 8
-1000
7000
3000
5000
1000
Exercice Comptable
ü En 2004, les activités non récurrentes se sont soldées par une perte de 570
millions de francs CFA ; soit environ 0,15 % du RAI et 50,76 % des impôts. Ce qui
a permis à la banque de réaliser un bénéfice de 2 710 millions de francs CFA.
ü Entre 2005 et 2006, les activités exceptionnelles se sont soldées par des pertes
respectives de 137 millions et de 223 millions et les profits nets représentent
respectivement 32,84 % et 186,78 % des impôts. D'où les faibles résultats de 1 858
et 2 169 millions de francs CFA constatés sur ces deux exercices.
ü Entre 2007 et 2008, tout comme le RAI, les résultats exceptionnels et profits nets
ont été bénéficiaires. Ces profits combinés avec la charge des impôts ont fait
passer le bénéfice de 2 169 à 2 510 millions et de 2 510 à 5 135 millions ; soit une
augmentation de 15,72 % et de 104,58 % par rapport aux exercices 2006 et 2007
respectivement.
Source : Tableau 8
4000
8000
3000
2000
7000
6000
5000
1000
Exercices Comptables
A la vue de ce graphique il ressort que les résultats nets réalisés par Ecobank
Bénin ont tous été bénéficiaires sur la période de 2004 à 2008. Par conséquent,
Ecobank Bénin a une bonne structure financière sur cette période.
La méthode des soldes de gestion nous a permis d'opérer une lecture synthétique
du compte de résultat. Mais, pour plus affiner notre analyse nous pensons que le
calcul de certains ratios s'avère indispensable.
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Economie et Finance
Au-delà des débats théoriques sur la manière de calculer les ratios de façon
pertinente, nous faisons ici état de sa portée opérationnelle avec ceux dont le
pouvoir explicatif est le plus grand.
Les coefficients brut et net d'exploitation sont les principaux ratios de rentabilité
d'exploitation. Le coefficient brut d'exploitation indique la capacité d'une banque à
couvrir l'ensemble de ses dépenses d'exploitation par les recettes
correspondantes.
Mais, comme il est peu usité, le coefficient net d'exploitation est généralement
préféré. Ce coefficient représente la part de la richesse produite qui est absorbée
par l'ensemble des frais de structure qu'il a fallu engager pour produire cette
richesse. Ces deux ratios sont exprimés comme l'indique le tableau 9 ci-dessous.
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Les principaux ratios de résultat sont les retours sur actifs et sur fonds propres. Le
retour sur actifs a pour but de donner une indication sur la capacité bénéficiaire de
la banque en neutralisant la rémunération du capital investi, qu'il s'agit de fonds
propres ou de fonds de tiers. Le retour sur fonds propre quant à lui, retient plus
l'attention de l'investisseur qui apporte des capitaux que la finalité de l'entreprise
consiste à rentabiliser.
Ces deux ratios sont exprimés comme l'indique dans le tableau 10 suivant :
Retour sur fonds propres (ROE) 19,50 12,68 14,13 15,67 27,00
Les retours sur actifs obtenus sont tous positifs mais relativement faibles. Ces
coefficients de rendement positifs s'expliquent essentiellement par les résultats
nets bénéficiaires enregistrés au cours des cinq derniers exercices de la banque et
indique ainsi la rentabilité du total des capitaux engagés. Et si les résultats nets se
révèlent durablement bénéficiaires, cet équilibre structurel peut à terme permettre
la banque d'avoir une très bonne performance économique.
Sur toute la période, l'évolution des retours sur fonds propres a été irrégulière,
aboutissant ainsi à des coefficients positifs et croissants à partir de 2006. Le
caractère positif de ces coefficients explique la capacité bénéficiaire de la banque
d'une part, et donc la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires d'autre
part. Et si ces coefficients se révèlent durablement positifs et croissants, cet
équilibre structurel peut à terme permettre à la banque d'enregistrer un niveau
satisfaisant de performance financière.
Tous les indicateurs utilisés montrent que Ecobank Bénin ne traverse point une
crise inquiétante. Elle présente plutôt une bonne santé économique et financière.
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1' L'analyse du tableau 6 a montré que les produits et les charges de EBJ
paraissent évolués de la même manière, mais le total des produits reste supérieur
à celui des charges sur toute la période d'étude. Donc les résultats bénéficiaires
obtenus sur ces exercices, contribuent à la vérification de l'hypothèse 1.
a" Les dépenses d'exploitation et les frais de structure du tableau 9 sont restés
inférieurs aux recettes d'exploitation ou au PNB. Les ratios d'exploitation calculés
sont tous inférieurs à 100 voire faibles ; or plus faibles sont ces ratios, plus élevée
est la probabilité de rentabilité des activités de la banque. Donc le faible niveau de
ces ratios contribue également à la vérification de l'hypothèse 1.
I Les ratios de résultat (ROA et ROE) consignés dans le tableau 10 sont tous
positifs et respectivement voisins de 3 % et 30 %. Or plus fort sont ces ratios, plus
élevé est le niveau des performances économique et financière de la banque.
Il ressort de cette vérification que l'hypothèse H2 selon laquelle Ecobank Bénin est
financièrement et économiquement rentable est confirmée.
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'as. Agir sur les produits des emplois en augmentant le volume des emplois sains
c'est-à-dire en privilégiant l'octroi de crédit à une clientèle de bonne qualité avec
l'obtention des marges plus confortables que possibles, en sélectionnant les clients
selon des critères financiers tels que l'autonomie financière, fonds de roulement
acceptable, documents comptables et financiers fiables ou audités par un cabinet
d'expertise ;
'as. Agir sur les coûts des ressources en sélectionnant plus rationnellement les
ressources de moindre coût, en encourageant le développement des ressources
stables (comptes à terme, bons de caisse, plans d'épargne logement) en raison de
la faible volatilité de ces dépôts et de leur impact positif dans la détermination des
objectifs de croissances des ressources et emplois ;
'as. Agir sur les commissions perçues en développant les services rendus à la
clientèle, en accordant une importance capitale aux engagements de hors bilan (les
opérations de crédits documentaires, remises documentaires, les cautions et les
avals) ;
Augmenter les produits des emplois, les commissions perçues, et diminuer le coût
des ressources, c'est accroître le produit net bancaire. Mais il serait aussi bon de :
'. Maîtriser les frais divers de gestion en minimisant le coût de gestion des comptes
par une gestion efficace des moyens de paiement, par la réduction ou la
suspension des crédits aux particuliers généralement de faible montant dont le coût
de gestion grimpe avec les échéances impayées dans le paiement, en écartant les
clients à faible rentabilité qui nécessitent un suivi quotidien et des frais de gestion
maximaux ;
Pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive, organisée et efficace,
les dirigeants responsables de Ecobank Bénin devraient :
'as. Redynamiser les prestations des services qu'ils offrent aux clients dans un
esprit de créativité, d'innovation et d'émulation saine ;
. Élargir la gamme de leurs produits ou services après avoir mené une minutieuse
étude de marché, capable de focaliser, d'organiser l'information de vente et de
développer un meilleur plan d'action ;
. Entretenir un partenariat franc avec les clients, s'enquérir de leurs besoins, offrir
des produits ou des services dont la valeur répondrait autant que possible à leurs
aspirations ;
'as. Les bailleurs de fonds devraient encourager les recherches bancaires non
seulement en finançant les chercheurs mais aussi en les aidant à se procurer des
états financiers qui sont jalousement conserver par les firmes bancaires.
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'as. Agir sur les produits des emplois en augmentant le volume des emplois sains
c'est-à-dire en privilégiant l'octroi de crédit à une clientèle de bonne qualité avec
l'obtention des marges plus confortables que possibles, en sélectionnant les clients
selon des critères financiers tels que l'autonomie financière, fonds de roulement
acceptable, documents comptables et financiers fiables ou audités par un cabinet
d'expertise ;
'as. Agir sur les coûts des ressources en sélectionnant plus rationnellement les
ressources de moindre coût, en encourageant le développement des ressources
stables (comptes à terme, bons de caisse, plans d'épargne logement) en raison de
la faible volatilité de ces dépôts et de leur impact positif dans la détermination des
objectifs de croissances des ressources et emplois ;
'as. Agir sur les commissions perçues en développant les services rendus à la
clientèle, en accordant une importance capitale aux engagements de hors bilan (les
opérations de crédits documentaires, remises documentaires, les cautions et les
avals) ;
Augmenter les produits des emplois, les commissions perçues, et diminuer le coût
des ressources, c'est accroître le produit net bancaire. Mais il serait aussi bon de :
'. Maîtriser les frais divers de gestion en minimisant le coût de gestion des comptes
par une gestion efficace des moyens de paiement, par la réduction ou la
suspension des crédits aux particuliers généralement de faible montant dont le coût
de gestion grimpe avec les échéances impayées dans le paiement, en écartant les
clients à faible rentabilité qui nécessitent un suivi quotidien et des frais de gestion
maximaux ;
Pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive, organisée et efficace,
les dirigeants responsables de Ecobank Bénin devraient :
'as. Redynamiser les prestations des services qu'ils offrent aux clients dans un
esprit de créativité, d'innovation et d'émulation saine ;
. Élargir la gamme de leurs produits ou services après avoir mené une minutieuse
étude de marché, capable de focaliser, d'organiser l'information de vente et de
développer un meilleur plan d'action ;
. Entretenir un partenariat franc avec les clients, s'enquérir de leurs besoins, offrir
des produits ou des services dont la valeur répondrait autant que possible à leurs
aspirations ;
'as. Les bailleurs de fonds devraient encourager les recherches bancaires non
seulement en finançant les chercheurs mais aussi en les aidant à se procurer des
états financiers qui sont jalousement conserver par les firmes bancaires.
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Conclusion
L'objectif général de notre étude est de mener une analyse sur la structure
financière de Ecobank Bénin en vue de mesurer la rentabilité de ses activités sur la
période de 2004 à 2008. De façon spécifique, cet objectif vise surtout à apprécier
les résultats et évaluer les rentabilités financière et économique de la banque.
Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes servis des données secondaires
issues des rapports annuels tels que : le bilan, le hors bilan et le compte de
résultat. Le but de cette analyse est de connaître la situation financière actuelle de
la banque, d'appréhender la formation du résultat net afin de porter une
appréciation sur sa rentabilité.
L'étude du bilan et hors bilan a montré que les deux grands métiers exercés par
EBJ à savoir : les métiers d'intemédiatioin et les prestations de services ont été
fructueuses. Les produits d'exploitation bancaire sont largement supérieurs aux
charges d'exploitation correspondantes et les résultats nets sont tous positifs. Le
produit net bancaire qui est le gain maximal de la banque arrive à couvrir tous les
frais de structure et le coût du risque.
Les ratios de rentabilité d'exploitation sont tous inférieurs à 100% tandis que les
ratios de résultat sont élevés et positifs. L'ensemble de ces ratios met en évidence
la capacité de la banque à prévenir les évolutions défavorables et prouve que EBJ
ne traverse aucune crise inquiétante.
De même dans le cas où la banque aurait réalisé une bonne rentabilité c'est-à-dire
un résultat positif élevé, il serait enviable de chercher à savoir comment cette
rentabilité a été
Certes, la présente étude nous a permis d'évaluer un tant soit peu la structure
financière de Ecobank Bénin. Néanmoins elle souffre, de la faible moisson des
données, de l'insuffisance des analyses et du degré de précision des résultats.
C'est pourquoi dans un travail ultérieur, il serait très intéressant de mener une
étude comparative de l'évaluation de la rentabilité des établissements bancaires
béninois afin de bien situer Ecobank Bénin dans ce nouveau paysage institutionnel
qui contribue à l'enracinement de l'économie nationale.
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Annexe 7
Tableau 7 : Capacité d'autofinancement de EBJ en millions de francs CFA
Pos
Libellés du poste 2004 2005 2006 2007 2008
tes
10
01 + Intérêts reçus et Produits assimilés 8 929 7 813 9 525 15 832
784
02 - Intérêts servis et Charges assimilées -1 -1 - 2 - 3119 - 4 853
623 529 649
03 +/- Commissions Nettes 3 029 2 963 4 142 4 375 5 585
04 +/- Produits Nets de Change 1 196 1 012 991 1 668 3 416
+/- Autres Produits Nets d'exploitation
05 129 374 848 317 137
bancaire
11 10 12 14
06 Produit Net Bancaire 20 117
660 633 857 025
07 + Produits Divers d'exploitation 125 7 731 3 13
-5 -6 -7 -8 - 10
08 - Charges générales d'exploitation
859 238 693 639 979
- Dotat. aux amort. sur immob. Corpo. et
09 - 531 - 611 - 714 - 888 -1 044
incorpo.
10 Résultat Brut d'Exploitation 4 837 3 791 5 181 4 501 8 107
11 -1 -1 -2
- Coût du risque33 - 720 - 872
031 203 986
12 Résultat d'Exploitation 4 364 2 588 2 195 3 781 7 235
13 +/- Résultat Exceptionnel - 570 - 137 - 223 4 236
14 +/- Profits Nets sur exercices antérieurs 39 290 424 8 - 317
15 Résultat Avant Impôts 3 833 2 741 2 396 3 793 7 154
16 - Impôts sur les bénéfices - 1123 - 883 - 227 - 1283 - 2 019
Source : www.ecobank.com
Annexe 10 : Tableau récapitulatif des activités, produits et services offerts par EBJ
PRODUITS ET SERVICES
ACTIVITES
OFFERTS
OPERATIONS - Compte chèques
DE
TENUE DE COMPTE COLLECTE DE - Compte épargne
RESSOURCES
- Dépôt à terme
CASH MANAGEMENT - Collecte de fonds
OPERATIONS
DE - Paiement à domicile
- Encaissements
- Crédit documentaire
- Remise documentaire
- Western Union
- Draft
- Transferts rapides
CREDITS DIVERS OPERATIONS - Remise à l'escompte
DE
PRETS ET - Lettre de garantie
D'AVANCES
- Caution
- Accident
- Risques divers
- Bonus Avie
- Asuroto
- Internet banque
BANQUE À DISTANCE
- Serveur vocal
LOCATION DE COFFRES FORTS
Ouvrages et Revues
Calvet, H., " Méthodologie de l'analyse financière des établissements de crédit ",
2ème édition Economica, Paris, 2002.
Lamarque, E., " Les activités clés des métiers bancaires : une analyse par chaîne
de valeur ", Finance Contrôle Stratégie, vol.2, n°2, juin 1999, 135-160.
Olivier P. "Le prix de l'argent CFA. Heurs et malheurs de la zone Franc", Khartala,
Paris, 1989. Porter, M. (1981), "Choix stratégique et concurrence". Paris,
Economica
Powo, F. S., " L'évaluation du risque de défaillance bancaire dans l'UEMOA ",
Mémoire de DEA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 1997.
Ross Levine, (June 1997) «Financial development and economic growth: views and
Agenda», Journal of economic literature vol XXXV 688-726.
Thenet G., Guillouzo R., (2002), "La conception de la technologie comme boîte
noire par le contrôle de gestion bancaire : la mesure de la performance
opérationnelle des agences par la méthode DEA", Colloque de l'Association
Française de Comptabilité.
Vassiloglou M., Giokas D., (1990), «A study of the Relative Efficiency of Bank
Branches: an Application of Data Envelopment Analysis», Journal of Operational
Research Society, vol. 41 Vernimmen, P. (2002), Finance d'entreprise, Dalloz,
5ème édition.
Législation et Rapports
Article 1er de la loi du 13 juin 1941 portant distinctions nécessaires entre les
établissements
Article 1er de la loi bancaire du 24 janvier 1984 relatif au code monétaire et financier
Article 20 de la loi n°90-018 du 28 juillet 1990 portant réglementation bancaire en
RB Article 32 du Règlement relatif au droit comptable dans les Etats de l'UEMOA.
Sites web
http://www.bceao.int
http://www.ecobank.com
http://www.uemoa.org
http://www.performancezoom.com
Certification I
Dédicaces II
Remerciements ..III
Sommaire VII
Introduction 1
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Pos
Libellés du poste 2004 2005 2006 2007 2008
tes
10
01 + Intérêts reçus et Produits assimilés 8 929 7 813 9 525 15 832
784
-1 -1 -2
02 - Intérêts servis et Charges assimilées - 3119 - 4 853
623 529 649
03 +/- Commissions Nettes 3 029 2 963 4 142 4 375 5 585
04 +/- Produits Nets de Change 1 196 1 012 991 1 668 3 416
+/- Autres Produits Nets d'exploitation
05 129 374 848 317 137
bancaire
11 10 12 14
06 Produit Net Bancaire 20 117
660 633 857 025
07 + Produits Divers d'exploitation 125 7 731 3 13
-5 -6 -7 -8 - 10
08 - Charges générales d'exploitation
859 238 693 639 979
- Dotat. aux amort. sur immob. Corpo. et
09 - 531 - 611 - 714 - 888 -1 044
incorpo.
10 Résultat Brut d'Exploitation 4 837 3 791 5 181 4 501 8 107
11 -1 -1 -2
- Coût du risque33 - 720 - 872
031 203 986
12 Résultat d'Exploitation 4 364 2 588 2 195 3 781 7 235
13 +/- Résultat Exceptionnel - 570 - 137 - 223 4 236
14 +/- Profits Nets sur exercices antérieurs 39 290 424 8 - 317
15 Résultat Avant Impôts 3 833 2 741 2 396 3 793 7 154
16 - Impôts sur les bénéfices - 1123 - 883 - 227 - 1283 - 2 019
Annexe 10 : Tableau récapitulatif des activités, produits et services offerts par EBJ
PRODUITS ET SERVICES
ACTIVITES
OFFERTS
OPERATIONS - Compte chèques
DE
TENUE DE COMPTE COLLECTE DE - Compte épargne
RESSOURCES
- Dépôt à terme
CASH MANAGEMENT - Collecte de fonds
- Paiement à domicile
OPERATIONS
- Gestion des BSP
DE
- Prélèvements
CAISSE
- Encaissements
- Crédit documentaire
- Remise documentaire
- Western Union
- Draft
- Transferts rapides
CREDITS DIVERS OPERATIONS - Remise à l'escompte
DE
PRETS ET - Lettre de garantie
D'AVANCES
- Caution
- Accident
- Risques divers
- Bonus Avie
- Asuroto
- Internet banque
BANQUE À DISTANCE
- Serveur vocal
LOCATION DE COFFRES FORTS
Ouvrages et Revues
Calvet, H., " Méthodologie de l'analyse financière des établissements de crédit ",
2ème édition Economica, Paris, 2002.
Lamarque, E., " Les activités clés des métiers bancaires : une analyse par chaîne
de valeur ", Finance Contrôle Stratégie, vol.2, n°2, juin 1999, 135-160.
Olivier P. "Le prix de l'argent CFA. Heurs et malheurs de la zone Franc", Khartala,
Paris, 1989. Porter, M. (1981), "Choix stratégique et concurrence". Paris,
Economica
Powo, F. S., " L'évaluation du risque de défaillance bancaire dans l'UEMOA ",
Mémoire de DEA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 1997.
Ross Levine, (June 1997) «Financial development and economic growth: views and
Agenda», Journal of economic literature vol XXXV 688-726.
Thenet G., Guillouzo R., (2002), "La conception de la technologie comme boîte
noire par le contrôle de gestion bancaire : la mesure de la performance
opérationnelle des agences par la méthode DEA", Colloque de l'Association
Française de Comptabilité.
Vassiloglou M., Giokas D., (1990), «A study of the Relative Efficiency of Bank
Branches: an Application of Data Envelopment Analysis», Journal of Operational
Research Society, vol. 41 Vernimmen, P. (2002), Finance d'entreprise, Dalloz,
5ème édition.
Législation et Rapports
Article 1er de la loi du 13 juin 1941 portant distinctions nécessaires entre les
établissements
Article 1er de la loi bancaire du 24 janvier 1984 relatif au code monétaire et financier
Article 20 de la loi n°90-018 du 28 juillet 1990 portant réglementation bancaire en
RB Article 32 du Règlement relatif au droit comptable dans les Etats de l'UEMOA.
Sites web
http://www.bceao.int
http://www.ecobank.com
http://www.uemoa.org
http://www.performancezoom.com
Certification I
Dédicaces II
Remerciements ..III
Sommaire VII
Introduction 1
Recherche
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site:
Recherche
Paragraphe 1 : Problématique 3
2. Contraintes de l'étude 24
2. Présentation de la BCEAO 27
2. Evolution de ETI 34
Paragraphe 2 : Forces et stratégies de ETI 35
1. Forces de ETI 35
1. Ressources de EBJ 38
2. Suggestions 70
Conclusion .73
Recherche
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