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Economie et Finance

Analyse de la structure financière et de la rentabilité Disponible en une


de Ecobank Bénin seule page

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par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

 DEDICACES
 SIGLES
 ABREVIATIONS
 SOMMAIRE
 CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
 RESUME
 Introduction
 CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude
 Paragraphe 1 : Problématique
 Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude
o Section 2 : Revue de littérature
 Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle
 1. Concepts de banque et de création de valeur
 1.1. Concept de banque
 1.2. Concept de création de valeur
 2. Concepts de rentabilité et de performance
 2.1. Concept de rentabilité
 2.2. Concept de performance
 Paragraphe 2 : Contributions empiriques et outils d'analyse
 1. Contributions empiriques, objectifs et hypothèses de
l'étude
 1.1. Etat des études antérieures empiriques
 1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude
 2. Outils d'analyse
2.1. Bilan et hors bilan
2.2. Compte de résultat bancaire
o Section 3 : Méthodologie de recherche
 Paragraphe 1 : Méthodes de collecte et d'analyse des données
 1. Méthodes de collecte des données
 2. Méthodes d'analyse des données
 2.1. Méthodes arithmétique et des soldes de gestion
 2.2. Méthode des ratios
 Paragraphe 2 : Critères de vérification des hypothèses et
contraintes de l'étude
 1. Critères de vérification des hypothèses
 1.1. Critères de vérification de l'hypothèse 1
 1.2. Critères de vérification de l'hypothèse 2
 2. Contraintes de l'étude
 2.1. Difficultés rencontrées
 2.2. Limites de l'étude
 CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Systèmes bancaires de l'UEMOA et béninois
 Paragraphe 1 : Système bancaire de l'UEMOA et présentation
de la BCEAO
 1. Système bancaire de l'UEMOA
 2. Présentation de la BCEAO
 Paragraphe 2 : Système bancaire béninois
 1. Evolution du système bancaire béninois
 2. Organisation du système bancaire béninois
o Section 2 : Présentation du Groupe Ecobank Transnational
Incorporated (ETI)
 Paragraphe 1 : Historique de création et évolution de ETI
 1. Historique de création de ETI
 2. Evolution de ETI
 Paragraphe 2 : Forces et stratégies de ETI
 1. Forces de ETI
 2. Stratégies de ETI
o Section 3 : Présentation de Ecobank Bénin (EBJ)
 Paragraphe 1 : Historique, objectifs et activités de EBJ
 Paragraphe 2 : Ressources et organisation
 1. Ressources
 2. Organisation de Ecobank Bénin
 CHAPITRE III : CADRE EMPIRIQUE DE L'ETUDE
o Section 1 : Etude du bilan et du hors bilan de Ecobank Bénin
 Paragraphe 1 : Etude de l'équilibre financier du bilan
 1. Etude des grandes masses de l'actif du bilan
 2. Etude des grandes masses du passif du bilan
 Paragraphe 2 : Etude du total bilan et hors bilan
 1. Etude du total bilan
 2. Etude du hors bilan
o Section 2 : Etude du compte de résultat de Ecobank Bénin
 Paragraphe 1 : Etude du compte de résultat par la méthode
arithmétique
 1. Evolution des charges et des produits de EBJ

1.1. Evolution des charges de EBJ

1.2. Evolution des Produits de EBJ
 2. Détermination du Résultat Net et de la Capacité
d'Autofinancement
 2.1. Détermination du Résultat Net après impôts
 2.2. Détermination de la Capacité d'Autofinancement (CAF)
 Paragraphe 2 : Etude du compte de résultat par les soldes de
gestion
o Section 3 : Calcul des ratios, vérification des hypothèses et
suggestions
 Paragraphe 1 : Méthodes des ratios
 1. Calcul et analyse des ratios de rentabilité
d'exploitation
 2. Calcul et analyse des ratios de résultat
 Paragraphe 2 : Vérification des hypothèses et suggestions
 1. Vérification des hypothèses
 2 .Suggestions
 Conclusion
 Annexe 7
 CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
 CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
 Annexes

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Analyse de la structure financière et de la rentabilité de
Ecobank Bénin

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures spécialisées en
finance et contrôle de gestion 2007

Mens

Agitat

Molem

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI (UAC)

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES


ET DE GESTION (FASEG)

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION


PROFESSIONNELLE DU 3ème CYCLE
11ème PROMOTION

ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE


ET DE LA RENTABILITE DE ECOBANK

THEME

Année académique 2007 -- 2008

Réalisé et soutenu par : Sous la direction de :

Koffi Luc AGBO-DJAGLI Dr. Emmanuel HOUNKOU

Enseignant à la FASEG

Octobre 2009

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG)


n'enteni donner aucune approbation ni improbation aux opinions
émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme
propres à leurs auteurs.

DEDICACES
De tout coeur, je dédie ce mémoire à :

~ Ma mère Marie DOSSA et mon père Norbert AGBO- , puisse ce travail

DJAGLI

constituer le fruit de vos efforts consentis au prix d'énormes sacrifices. Je


vous garantis que toutes vos inlassables peines ne seront en aucun cas
oubliées.

~ La mémoire de ma soeur jumelle Lucia, pour avoir su, malgré ton absence,
m'assister et me donner la force nécessaire de combler le vide que tu as
laissé.

~ Tous mes soeurs et frères, pour l'immensité de votre sollicitude et amour


fraternel qui m'ont été et continuent de m'être d'une grande utilité.
~ Mes tantes et oncles, en l'occurrence Christine ODOULAMI et Albert
DOSSA, que ce travail soit le gage de mes profondes gratitudes et parfaites
reconnaissances pour tous vos soutiens et sages conseils. J'avoue que je
vous suis grandement redevable.

~ Mes nièces Fleurielle et Jessica, trouvez en ce travail le chemin qui vous


reste à parcourir et le miroir de votre identification.

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, je tiens à adresser mes sincères remerciements à :

~ Monsieur Emmanuel HOUNKOU qui a accepté avec spontanéité et


désintéressement de suivre et diriger ce mémoire malgré ses multiples
occupations. Je manque d'expression pour vous témoigner ma profonde
gratitude.

~ Mes membres de jury, c'est un honneur que vous me faites en acceptant de


juger mon travail. Je reste persuadé que vos remarques, critiques et
suggestions constitueront un apport de qualité.

~ Mes valeureux , qui par leurs enseignements, ont réussi à faire de moi un
cadre

professeurs

prêt à affronter les vicissitudes de la vie professionnelle.

~ Tout le personnel de l'Agence AKPAKPA et du Cash Point DEGAKON, pour


les bonnes ambiances et convivialité qui prévalent

~ Mes chers parents, pour leurs aides précieuses et leurs soutiens moraux

~ Tous ceux que je n'ai pas pu citer, ce n'est pas un oubli. Vous méritez votre
part de reconnaissance et ma respectueuse gratitude.

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Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

SIGLES
AFH : African Financial Holding

AIB : African Investment Bank

ATD : Avis à Tiers Détenteurs

BAB : Banque Atlantique Bénin

BAD : Banque Africaine de Développement

BADEA : Banque Arabe de Développement Economique en Afrique

BBD : Banque Béninoise de Développement

BCB : Banque Commerciale du Bénin


BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest

BDD : Banque Dahoméenne de Développement

BEAC : Banque des Etats de l'Afrique Centrale

BHB : Banque de l'Habitat du Bénin

BIAOD : Banque Internationale pour l'Afrique Occidentale au Dahomey

BIBE : Banque Internationale du Bénin

BICID : Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie du Dahomey

BNP : Banque Nationale de Paris

BOA : Bank Of Africa

BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement

BRS : Banque Régionale de Solidarité

BSIC : Banque Sahélo Saharienne pour l'Investissement et le Commerce

CAC : Contrôle et Administration de Crédits

CAF : Capacité d'Autofinancement

CBB : Continental Bank Bénin

CCP : Centre de Chèques Postaux

CEMAC : Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale

CGEY : Cap Gemini Ernst & Young

CMF : Code Monétaire et Financier

CNCA : Caisse Nationale de Crédit Agricole

CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale

DAC : Direction Audit et Compliance

DAT : Dépôt à Terme

DBB : Diamond Bank Bénin

DEA : Data Envelopment Analysis


DESS / FCG : Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées en Finances et Contrôle
de Gestion

DG : Direction Générale

DGR : Direction Gestion des Risques

DLS : Département Légal et Secrétariat

DOT : Direction des Opérations et des Technologies

DRB : Direction Retail Bank

DRH : Direction des Ressources Humaines

DTIF : Direction Trésorerie et Institutions Financières

EBJ : Ecobank Bénin

EDC : Ecobank Development Corporation

ENEAM : Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management

ETI : Ecobank Transnational Intercorporated

EVA : Economic Value Added

FASEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

FBB : Financial Bank Bénin

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

FLEXCUBE : Environnement Bancaire Universel Compréhensif et Flexible

LOA : Location avec Option d'Achat

PGE : Produits Global d'Exploitation

PME : Petite et Moyenne Entreprise

PMI : Petite et Moyenne Industrie

PNB : Produit Net Bancaire

PUF : Presse Universitaire de France

RAI : Résultat Avant Impôts


RB : République du Bénin

RBE : Résultat Brut d'Exploitation

RC : Registre de Commerce

RE : Résultat d'Exploitation

RN : Résultat Net

ROA : Return-On-Assets

ROE : Return-On-Equity

SA : Société Anonyme

SGBBE : Société Générale de Banque au Bénin

SODACA : Société Dahoméenne de Crédit Autonome

SVA : Shareholder Value Added

SYSCOA : Système Comptable Ouest Africain

TAFIRE : Tableau de Financement des Ressources et Emplois

UAC : Université d'Abomey-Calavi

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine

VA : Valeur Ajoutée

WSB : Wholesale Bank

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ABREVIATIONS
Amor : Amortissement

Cciaux : Commerciaux

Codevi : Compte pour le Développement Industriel

Corpo : Corporelle

Dotat : Dotation

Engag : Engagement

Ets : Etablissement

Fav. : Faveur

Financ : Financement

Immob. : Immobilisation
Incorpo : Incorporelle

Prov : Provision

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 01 Tableau 02 Tableau 03 Tableau 04 Tableau 05 Tableau 06 Tableau 07


Tableau 08 Tableau 09 Tableau 10

Grandes masses de l'actif du bilan de EBJ en millions de francs CFA Grandes


masses du passif du bilan de EBJ en millions de francs CFA Engagements hors
bilan de EBJ en millions de francs CFA

Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7 Annexe 8


Page 65 Page 68

Charges de EBJ en millions de francs CFA

Produits de EBJ en millions de francs CFA

Résultats Nets de EBJ en millions de francs CFA

Capacité d'Autofinancement de EBJ en millions de francs CFA Soldes


intermédiaires de gestion de EBJ en millions de francs CFA Calcul des ratios
d'exploitation de EBJ en pourcentage

Calcul des ratios de résultats de EBJ en pourcentage

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 01 Graphique 02 Graphique 03 Graphique 04 Graphique 05 Graphique


06 Graphique 07 Graphique 08

Graphique 09
Graphique 10
Graphique 11

Graphique 12
Graphique 13
Graphique 14
Page 44 Page 46 Page 48 Page 50 Page 52 Page 53 Page 54 Page 57

Evolution des grandes masses de l'actif de EBJ en millions de francs CFA


Evolution des grandes masses du passif de EBJ en millions de francs CFA
Evolution du total bilan de EBJ en millions de francs CFA

Evolution des engagements de EBJ en millions de francs CFA

Comparaison des différentes activités de EBJ sur les cinq derniers exercices
Evolution du total des charges de EBJ en millions de francs CFA

Evolutions du total des produits de EBJ en millions de francs CFA

Détermination des résultats nets en millions de francs CFA et comparaisons des


charges et produits de EBJ

Page 59
Page 60
Page 62

Evolution de la Capacité d'Autofinancement de EBJ en millions de francs CFA


Evolution du Produit Net Bancaire de EBJ en millions de francs CFA

Evolution du RBE en millions de francs CFA et comparaison du PNB et frais de


structures de EBJ

Page 64
Page 64
Page 65

Evolution du RE en millions de francs CFA et comparaison du RBE et coûts du


risque de EBJ

Evolution du RAI en millions de francs CFA et comparaison du RE et gains nets de


EBJ

Evolution du Résultat Net en millions de francs CFA et comparaison du RAI et


impôts sur bénéfices de EBJ

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Evolution du nombre d'agences bancaires par pays Page 26

Figure 2 Progression du nombre d'agences bancaires en pourcentage Page 27

Figure 3 Evolution du nombre de guichets au Bénin Page 30


SOMMAIRE
Introduction 1

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE


L'ETUDE
Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude 3

Paragraphe 1 : Problématique 3

Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude 5

Section 2 : Revue de littérature 6

Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle 6

Paragraphe 2 : Contributions empiriques et outils d'analyse 13

Section 3 : Méthodologie de recherche 20

Paragraphe 1 : Méthodes de collecte et d'analyse des données 20

Paragraphe 2 : Critères de vérification des hypothèses et contraintes de l'étude 23


CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE

Section 1 : Systèmes bancaires de l'UEMOA et béninois 25

Paragraphe 1 : Système bancaire de l'UEMOA et présentation de la BCEAO 25

Paragraphe 2 : Système bancaire béninois 29

Section 2 : Présentation du Groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) 33

Paragraphe 1 : Historique de création et évolution de ETI 33

Paragraphe 2 : Forces et stratégies de ETI 35

Section 3 : Présentation de Ecobank Bénin (EBJ) 37

Paragraphe 1 : Historique, objectifs et activités de EBJ 37

Paragraphe 2 : Ressources et organisation de EBJ ..38


CHAPITRE III : CADRE EMPIRIQUE DE L'ETUDE

Section 1 : Etude du bilan et hors bilan de EBJ 43

Paragraphe 1 : Etude de l'équilibre financier de EBJ . 43

Paragraphe 2 : Etude du total bilan et hors bilan de EBJ 48

Section 2 : Etude du compte résultat de EBJ 52

Paragraphe 1 : Etude de compte de résultat par la méthode arithmétique 52

Paragraphe 2 : Etude du compte de résultat par les soldes de gestion 60

Section 3 : Calcul des ratios, vérification des hypothèses et suggestions 66

Paragraphe 1 : Méthode des ratios 66

Paragraphe 2 : Vérification des hypothèses et suggestions 68

Conclusion . 73

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rentabilité de Ecobank Bénin

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

RESUME
Autrefois, la banque avait une image prestigieuse et distante. Seules les personnes
fortunées y avaient accès et il y existait très peu d'établissements.
Progressivement, elle s'est vulgarisée pour être ouverte au public, en ce sens que
dans la plupart de nos villes nous observons une implantation des banques et
établissements financiers offrant à la population des produits et services en vue de
satisfaire des besoins exprimés par celle-ci dans un environnement hautement
concurrentiel.

Face à ces nouvelles mutations et surtout à l'intensification de la concurrence, il est


devenu impératif aux firmes bancaires de renforcer leur rentabilité. C'est dans cette
optique que nous avons choisi analyser la structure financière des banques
commerciales en prenant comme référence Ecobank Bénin (EBJ). Mais après avoir
présenté l'activité bancaire et défini les enjeux dont ce concept est porteur, nous
avons précisé les différents indicateurs de rentabilité retenus parmi la multiplicité
qui existe.

Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.

MOTS CLES

Banque, Ecobank Bénin, Création de valeur, Rentabilité, Performance.

Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.

Lorsqu'ils sont rentables, les intermédiaires financiers permettent de mobiliser


l'épargne venant de sources très diverses pour l'affecter à des usages plus
productifs, ce qui profite non seulement aux investisseurs et aux bénéficiaires des
investissements mais aussi à l'ensemble de l'économie. En effet, un système
bancaire qui canalise de manière efficace les ressources disponibles à des
utilisations productives est un mécanisme puissant pour la croissance économique.
(Levine 1997). C'est dans le but de favoriser cette rentabilité des systèmes
financiers que des politiques de restructuration ont été mises sur pied dans les
pays en voie de développement.

En Afrique Subsaharienne et particulièrement dans la zone UEMOA, les banques


sont les principaux intermédiaires financiers qui sont chargés de collecter les
dépôts des agents à capacité de financement pour les prêter aux agents à besoin
de financement. Dès la création de cette zone, la politique monétaire a favorisé des
secteurs dits moteurs de l'économie par des taux d'intérêts préférentiels. Mais cette
politique n'a pas toujours eu les effets escomptés. En effet, elle a entraîné une
crise bancaire à la fin des années 80 et au début des années 90. Au cours de cette
période, ce sont environ trente (30) établissements bancaires qui ont déclaré
faillite.

Face à ces problèmes d'insolvabilité et de rentabilité des banques, des mesures de


restructuration et des réformes ont été prises par l'autorité monétaire : le retrait du
contrôle quantitatif du crédit, la privatisation des institutions financières publiques,
l'introduction de mécanismes de marchés dans la gestion de la politique de crédit,
la création d'un organisme de surveillance : la commission bancaire de l'UEMOA et
la libéralisation des taux d'intérêt. Ces réformes de libéralisation du système
financier visaient à augmenter l'efficacité dans la mobilisation et l'allocation des
ressources financières.

Au Bénin, le système bancaire au bord de la banqueroute dans les années 1980,


est complètement assaini, renforcé et libéralisé. Plusieurs banques privées se sont
installées et participent activement à la mobilisation des ressources internes et par
surcroît au développement durable du pays. Mais la multiplication récente des
banques montre si besoin en était encore, que le marché est rentable sinon du
moins prometteur puisque selon Greuning et Bratanovic (2004), « un bon système
bancaire est constitué de banques rentables dotées de fonds propres en quantité
adéquate. La rentabilité d'une banque est révélatrice de sa position concurrentielle
sur le marché bancaire et la qualité de sa gestion.»

Forts de ces constats et conscients de l'importance des firmes bancaires dans le


développement d'une nation qui est à la recherche d'une croissance économique
durable, nous avons choisi de mener une réflexion sur la structure financière de
Ecobank Bénin.

Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires 3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».

Pour mieux circonscrire les contours de ce thème, nous nous proposons de le


structurer en trois (3) chapitres. Le premier sera consacré à la présentation du
cadre théorique de l'étude ; le second s'appesantira sur le cadre pratique et le
troisième sur le cadre empirique pour déboucher enfin sur des suggestions qui
permettront d'insuffler un nouvel entrain à la banque.
1
Meilleure Banque du Bénin matérialisée par le trophée Cauris 2004

2
Bank of the year par le magazine britannique the «Banker»

3
Par la Fondation pour l'excellence dans la pratique des affaires

4
Prix "Banker" récompense la banque de l'année 2008 au Bénin.

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rentabilité de Ecobank Bénin
par Koffi Luc AGBO-DJAGLI
Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

RESUME
Autrefois, la banque avait une image prestigieuse et distante. Seules les personnes
fortunées y avaient accès et il y existait très peu d'établissements.
Progressivement, elle s'est vulgarisée pour être ouverte au public, en ce sens que
dans la plupart de nos villes nous observons une implantation des banques et
établissements financiers offrant à la population des produits et services en vue de
satisfaire des besoins exprimés par celle-ci dans un environnement hautement
concurrentiel.

Face à ces nouvelles mutations et surtout à l'intensification de la concurrence, il est


devenu impératif aux firmes bancaires de renforcer leur rentabilité. C'est dans cette
optique que nous avons choisi analyser la structure financière des banques
commerciales en prenant comme référence Ecobank Bénin (EBJ). Mais après avoir
présenté l'activité bancaire et défini les enjeux dont ce concept est porteur, nous
avons précisé les différents indicateurs de rentabilité retenus parmi la multiplicité
qui existe.

Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.

MOTS CLES

Banque, Ecobank Bénin, Création de valeur, Rentabilité, Performance.

Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.
Lorsqu'ils sont rentables, les intermédiaires financiers permettent de mobiliser
l'épargne venant de sources très diverses pour l'affecter à des usages plus
productifs, ce qui profite non seulement aux investisseurs et aux bénéficiaires des
investissements mais aussi à l'ensemble de l'économie. En effet, un système
bancaire qui canalise de manière efficace les ressources disponibles à des
utilisations productives est un mécanisme puissant pour la croissance économique.
(Levine 1997). C'est dans le but de favoriser cette rentabilité des systèmes
financiers que des politiques de restructuration ont été mises sur pied dans les
pays en voie de développement.

En Afrique Subsaharienne et particulièrement dans la zone UEMOA, les banques


sont les principaux intermédiaires financiers qui sont chargés de collecter les
dépôts des agents à capacité de financement pour les prêter aux agents à besoin
de financement. Dès la création de cette zone, la politique monétaire a favorisé des
secteurs dits moteurs de l'économie par des taux d'intérêts préférentiels. Mais cette
politique n'a pas toujours eu les effets escomptés. En effet, elle a entraîné une
crise bancaire à la fin des années 80 et au début des années 90. Au cours de cette
période, ce sont environ trente (30) établissements bancaires qui ont déclaré
faillite.

Face à ces problèmes d'insolvabilité et de rentabilité des banques, des mesures de


restructuration et des réformes ont été prises par l'autorité monétaire : le retrait du
contrôle quantitatif du crédit, la privatisation des institutions financières publiques,
l'introduction de mécanismes de marchés dans la gestion de la politique de crédit,
la création d'un organisme de surveillance : la commission bancaire de l'UEMOA et
la libéralisation des taux d'intérêt. Ces réformes de libéralisation du système
financier visaient à augmenter l'efficacité dans la mobilisation et l'allocation des
ressources financières.

Au Bénin, le système bancaire au bord de la banqueroute dans les années 1980,


est complètement assaini, renforcé et libéralisé. Plusieurs banques privées se sont
installées et participent activement à la mobilisation des ressources internes et par
surcroît au développement durable du pays. Mais la multiplication récente des
banques montre si besoin en était encore, que le marché est rentable sinon du
moins prometteur puisque selon Greuning et Bratanovic (2004), « un bon système
bancaire est constitué de banques rentables dotées de fonds propres en quantité
adéquate. La rentabilité d'une banque est révélatrice de sa position concurrentielle
sur le marché bancaire et la qualité de sa gestion.»

Forts de ces constats et conscients de l'importance des firmes bancaires dans le


développement d'une nation qui est à la recherche d'une croissance économique
durable, nous avons choisi de mener une réflexion sur la structure financière de
Ecobank Bénin.

Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».

Pour mieux circonscrire les contours de ce thème, nous nous proposons de le


structurer en trois (3) chapitres. Le premier sera consacré à la présentation du
cadre théorique de l'étude ; le second s'appesantira sur le cadre pratique et le
troisième sur le cadre empirique pour déboucher enfin sur des suggestions qui
permettront d'insuffler un nouvel entrain à la banque.
1
Meilleure Banque du Bénin matérialisée par le trophée Cauris 2004

2
Bank of the year par le magazine britannique the «Banker»

3
Par la Fondation pour l'excellence dans la pratique des affaires

4
Prix "Banker" récompense la banque de l'année 2008 au Bénin.

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Economie et Finance

Analyse de la structure financière et de la


rentabilité de Ecobank Bénin précédent sommaire suivant

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
RESUME
Autrefois, la banque avait une image prestigieuse et distante. Seules les personnes
fortunées y avaient accès et il y existait très peu d'établissements.
Progressivement, elle s'est vulgarisée pour être ouverte au public, en ce sens que
dans la plupart de nos villes nous observons une implantation des banques et
établissements financiers offrant à la population des produits et services en vue de
satisfaire des besoins exprimés par celle-ci dans un environnement hautement
concurrentiel.

Face à ces nouvelles mutations et surtout à l'intensification de la concurrence, il est


devenu impératif aux firmes bancaires de renforcer leur rentabilité. C'est dans cette
optique que nous avons choisi analyser la structure financière des banques
commerciales en prenant comme référence Ecobank Bénin (EBJ). Mais après avoir
présenté l'activité bancaire et défini les enjeux dont ce concept est porteur, nous
avons précisé les différents indicateurs de rentabilité retenus parmi la multiplicité
qui existe.

Notre analyse essentiellement basée sur les indicateurs qui font intervenir les
données comptables, révèle que la situation financière actuelle de la banque est
très satisfaisante et que toutes ses activités ont été reluisantes sur les cinq
dernières années. Ce qui témoigne les bonnes rentabilités économique et
financière de EBJ.

MOTS CLES

Banque, Ecobank Bénin, Création de valeur, Rentabilité, Performance.

Introduction
Le secteur financier joue un rôle très important dans le processus de
développement économique. Les institutions financières d'un pays sont les
principaux circuits d'intermédiation entre l'épargne et l'investissement. Les
systèmes financiers qui fonctionnent le mieux limitent, quantifient, regroupent et
négocient tous les risques liés à une opération, et incitent les épargnants à investir,
en leur offrant une rémunération en fonction de l'ampleur des risques encourus.

Lorsqu'ils sont rentables, les intermédiaires financiers permettent de mobiliser


l'épargne venant de sources très diverses pour l'affecter à des usages plus
productifs, ce qui profite non seulement aux investisseurs et aux bénéficiaires des
investissements mais aussi à l'ensemble de l'économie. En effet, un système
bancaire qui canalise de manière efficace les ressources disponibles à des
utilisations productives est un mécanisme puissant pour la croissance économique.
(Levine 1997). C'est dans le but de favoriser cette rentabilité des systèmes
financiers que des politiques de restructuration ont été mises sur pied dans les
pays en voie de développement.

En Afrique Subsaharienne et particulièrement dans la zone UEMOA, les banques


sont les principaux intermédiaires financiers qui sont chargés de collecter les
dépôts des agents à capacité de financement pour les prêter aux agents à besoin
de financement. Dès la création de cette zone, la politique monétaire a favorisé des
secteurs dits moteurs de l'économie par des taux d'intérêts préférentiels. Mais cette
politique n'a pas toujours eu les effets escomptés. En effet, elle a entraîné une
crise bancaire à la fin des années 80 et au début des années 90. Au cours de cette
période, ce sont environ trente (30) établissements bancaires qui ont déclaré
faillite.

Face à ces problèmes d'insolvabilité et de rentabilité des banques, des mesures de


restructuration et des réformes ont été prises par l'autorité monétaire : le retrait du
contrôle quantitatif du crédit, la privatisation des institutions financières publiques,
l'introduction de mécanismes de marchés dans la gestion de la politique de crédit,
la création d'un organisme de surveillance : la commission bancaire de l'UEMOA et
la libéralisation des taux d'intérêt. Ces réformes de libéralisation du système
financier visaient à augmenter l'efficacité dans la mobilisation et l'allocation des
ressources financières.

Au Bénin, le système bancaire au bord de la banqueroute dans les années 1980,


est complètement assaini, renforcé et libéralisé. Plusieurs banques privées se sont
installées et participent activement à la mobilisation des ressources internes et par
surcroît au développement durable du pays. Mais la multiplication récente des
banques montre si besoin en était encore, que le marché est rentable sinon du
moins prometteur puisque selon Greuning et Bratanovic (2004), « un bon système
bancaire est constitué de banques rentables dotées de fonds propres en quantité
adéquate. La rentabilité d'une banque est révélatrice de sa position concurrentielle
sur le marché bancaire et la qualité de sa gestion.»

Forts de ces constats et conscients de l'importance des firmes bancaires dans le


développement d'une nation qui est à la recherche d'une croissance économique
durable, nous avons choisi de mener une réflexion sur la structure financière de
Ecobank Bénin.

Ce choix a été surtout motivé par le fait que cette banque a été au cours de
l'exercice 2004 la meilleure banque du Bénin1, la banque de l'année2 et a reçu la
médaille d'or pour l'excellence dans la pratique des affaires3. En 2008, la revue
internationale Financial Times lui a décerné pour la deuxième année consécutive le
prix "Banker4". De plus, malgré l'environnement concurrentiel, cette banque
conserve la deuxième place au plan national en terme de part de marché et de total
des actifs générés, et la première place en terme de rentabilité des capitaux
investis. D'où le thème de notre mémoire s'intitule : « Analyse de la structure
financière et de la rentabilité de Ecobank Bénin ».
Pour mieux circonscrire les contours de ce thème, nous nous proposons de le
structurer en trois (3) chapitres. Le premier sera consacré à la présentation du
cadre théorique de l'étude ; le second s'appesantira sur le cadre pratique et le
troisième sur le cadre empirique pour déboucher enfin sur des suggestions qui
permettront d'insuffler un nouvel entrain à la banque.
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rentabilité de Ecobank Bénin
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Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE


L'ETUDE
Le présent chapitre comprend trois sections qui sont : ~ Problématique et
Intérêt de l'étude ;

~ Revue de littérature ;

~ Méthodologie de recherche.

Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude

Dans cette section nous aborderons dans le premier paragraphe la problématique


et dans le second l'intérêt de l'étude.

Paragraphe 1 : Problématique

En 2008, l'exploitation bancaire s'est effectuée dans un environnement


macroéconomique international très éprouvé. Après le retournement immobilier
américain, cet environnement a été marqué par l'aggravation brutale d'une crise
financière internationale comparable à celle de l'année 1929, le ralentissement de
l'activité dans la plupart des pays industrialisés, le recul des indices boursiers et la
faillite de certaines institutions financières telle la banque Lehman Brothers 5.

Cette situation de défiance généralisée a poussé les institutions financières à


réduire leur levier d'endettement et restreindre les crédits aux ménages et aux
entreprises. Grâce à des interventions massives de recapitalisation des autorités
de régulation, la situation actuelle de la sphère financière semble être stabilisée
mais demeure encore fragile.

Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.

Au Bénin, les activités bancaires se sont déroulées dans un environnement


hautement compétitif avec une architecture financière comprenant douze (12)
banques et plusieurs établissements financiers. Aux côtés de ceux-ci, opèrent un
millier d'institutions formelles et informelles de microfinance, des sociétés
d'assurance, des sociétés financières d'Etat et des sociétés d'intermédiation et de
gestion liées à la Bourse Régionale de Valeur Mobilière (BRVM6).
5 Lehman Brothers était une banque d'investissement multinationale créée en 1850
à Montgomery (Alabama), par les frères Emanuel et Mayer Lehman, immigrants
juifs allemands. Elle propose des services financiers diversifiés. Le siège social de
la firme se trouvait à New York, et elle possédait d'autres sièges régionaux à
Londres et Tokyo ainsi que divers bureaux à travers le monde. Elle fit officiellement
faillite le 15 septembre 2008 (faute de repreneurs) suite à la crise financière
mondiale née de la crise des subprimes. Le FBI est aujourd'hui chargé d'enquêter
sur son compte.
6
Bourse Régionale de valeurs Mobilières.

Aujourd'hui, malgré ce contexte de tension et de perturbations, Ecobank Bénin est


une référence. Après dix neuf (19) années d'existence, elle tient sa place dans le
système bancaire béninois. D'une part, elle à renforcé sa présence et ses parts sur
le marché tant par les concours à l'économie que par son implantation sur le
territoire national. D'autre part, elle s'est efforcée de conserver un niveau de
rentabilité en ce qui concerne son exploitation et ses résultats.

Ainsi, au 31 décembre 2008, Ecobank Bénin à réalisé un résultat net bénéficiaire


de francs CFA 5 135 millions en amélioration de 105 % soit plus du double de la
performance réalisée au cours de l'exercice précédent. L'ensemble de ses actifs
gérés se traduit dans un total bilan qui s'élève en francs CFA à 282 484 millions,
soit une augmentation de 31 %. De façon convergente, la plupart de ses principaux
indicateurs de gestion de cet exercice sont en progression par rapport à l'exercice
précédent.

En dépit de la pertinence de ses synthèses d'informations compétitives et


réactives, Ecobank Bénin éprouve encore quelques difficultés pour s'identifier
comme la banque leader parmi les instituions financières locales. Même une
certaine frange de sa clientèle cible rechigne à accepter ses exploits.

La recherche de la rentabilité étant l'engagement dans un processus de création de


valeurs, comment Ecobank Bénin pourra-t-elle assurer une meilleure gestion par
l'obtention d'un équilibre financier et un niveau de rentabilité optimales afin que le
secteur bancaire national retrouve toute sa noblesse dans une économie où il est
appelé à jouer un rôle de premier plan ?

Certes, les banques sont professionnellement astreintes à une gestion rationnelle


en vue de générer une rentabilité compatible avec leur pérennité. Néanmoins la
nécessité de disposer des données fiables conduisant aux analyses
multidimensionnelles voire prévisionnelles sur leur capacité d'adaptation s'avère
indispensable.

Analyser la structure financière des banques devient à cet effet, un sujet de


grandes controverses. C'est pourquoi nous avons choisi d'axer notre réflexion sur
le thème : « Analyse de la structure financière et de la rentabilité de Ecobank
Bénin. »

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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
Le présent chapitre comprend trois sections qui sont : ~ Problématique et
Intérêt de l'étude ;

~ Revue de littérature ;

~ Méthodologie de recherche.

Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude

Dans cette section nous aborderons dans le premier paragraphe la problématique


et dans le second l'intérêt de l'étude.

Paragraphe 1 : Problématique

En 2008, l'exploitation bancaire s'est effectuée dans un environnement


macroéconomique international très éprouvé. Après le retournement immobilier
américain, cet environnement a été marqué par l'aggravation brutale d'une crise
financière internationale comparable à celle de l'année 1929, le ralentissement de
l'activité dans la plupart des pays industrialisés, le recul des indices boursiers et la
faillite de certaines institutions financières telle la banque Lehman Brothers5.

Cette situation de défiance généralisée a poussé les institutions financières à


réduire leur levier d'endettement et restreindre les crédits aux ménages et aux
entreprises. Grâce à des interventions massives de recapitalisation des autorités
de régulation, la situation actuelle de la sphère financière semble être stabilisée
mais demeure encore fragile.

Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.

Au Bénin, les activités bancaires se sont déroulées dans un environnement


hautement compétitif avec une architecture financière comprenant douze (12)
banques et plusieurs établissements financiers. Aux côtés de ceux-ci, opèrent un
millier d'institutions formelles et informelles de microfinance, des sociétés
d'assurance, des sociétés financières d'Etat et des sociétés d'intermédiation et de
gestion liées à la Bourse Régionale de Valeur Mobilière (BRVM6).
5Lehman Brothers était une banque d'investissement multinationale créée en 1850
à Montgomery (Alabama), par les frères Emanuel et Mayer Lehman, immigrants
juifs allemands. Elle propose des services financiers diversifiés. Le siège social de
la firme se trouvait à New York, et elle possédait d'autres sièges régionaux à
Londres et Tokyo ainsi que divers bureaux à travers le monde. Elle fit officiellement
faillite le 15 septembre 2008 (faute de repreneurs) suite à la crise financière
mondiale née de la crise des subprimes. Le FBI est aujourd'hui chargé d'enquêter
sur son compte.
6
Bourse Régionale de valeurs Mobilières.

Aujourd'hui, malgré ce contexte de tension et de perturbations, Ecobank Bénin est


une référence. Après dix neuf (19) années d'existence, elle tient sa place dans le
système bancaire béninois. D'une part, elle à renforcé sa présence et ses parts sur
le marché tant par les concours à l'économie que par son implantation sur le
territoire national. D'autre part, elle s'est efforcée de conserver un niveau de
rentabilité en ce qui concerne son exploitation et ses résultats.

Ainsi, au 31 décembre 2008, Ecobank Bénin à réalisé un résultat net bénéficiaire


de francs CFA 5 135 millions en amélioration de 105 % soit plus du double de la
performance réalisée au cours de l'exercice précédent. L'ensemble de ses actifs
gérés se traduit dans un total bilan qui s'élève en francs CFA à 282 484 millions,
soit une augmentation de 31 %. De façon convergente, la plupart de ses principaux
indicateurs de gestion de cet exercice sont en progression par rapport à l'exercice
précédent.

En dépit de la pertinence de ses synthèses d'informations compétitives et


réactives, Ecobank Bénin éprouve encore quelques difficultés pour s'identifier
comme la banque leader parmi les instituions financières locales. Même une
certaine frange de sa clientèle cible rechigne à accepter ses exploits.

La recherche de la rentabilité étant l'engagement dans un processus de création de


valeurs, comment Ecobank Bénin pourra-t-elle assurer une meilleure gestion par
l'obtention d'un équilibre financier et un niveau de rentabilité optimales afin que le
secteur bancaire national retrouve toute sa noblesse dans une économie où il est
appelé à jouer un rôle de premier plan ?

Certes, les banques sont professionnellement astreintes à une gestion rationnelle


en vue de générer une rentabilité compatible avec leur pérennité. Néanmoins la
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et dans le second l'intérêt de l'étude.

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En 2008, l'exploitation bancaire s'est effectuée dans un environnement


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américain, cet environnement a été marqué par l'aggravation brutale d'une crise
financière internationale comparable à celle de l'année 1929, le ralentissement de
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faillite de certaines institutions financières telle la banque Lehman Brothers 5.

Cette situation de défiance généralisée a poussé les institutions financières à


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inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
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Au Bénin, les activités bancaires se sont déroulées dans un environnement


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banques et plusieurs établissements financiers. Aux côtés de ceux-ci, opèrent un
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d'assurance, des sociétés financières d'Etat et des sociétés d'intermédiation et de
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5 Lehman Brothers était une banque d'investissement multinationale créée en 1850
à Montgomery (Alabama), par les frères Emanuel et Mayer Lehman, immigrants
juifs allemands. Elle propose des services financiers diversifiés. Le siège social de
la firme se trouvait à New York, et elle possédait d'autres sièges régionaux à
Londres et Tokyo ainsi que divers bureaux à travers le monde. Elle fit officiellement
faillite le 15 septembre 2008 (faute de repreneurs) suite à la crise financière
mondiale née de la crise des subprimes. Le FBI est aujourd'hui chargé d'enquêter
sur son compte.
6
Bourse Régionale de valeurs Mobilières.

Aujourd'hui, malgré ce contexte de tension et de perturbations, Ecobank Bénin est


une référence. Après dix neuf (19) années d'existence, elle tient sa place dans le
système bancaire béninois. D'une part, elle à renforcé sa présence et ses parts sur
le marché tant par les concours à l'économie que par son implantation sur le
territoire national. D'autre part, elle s'est efforcée de conserver un niveau de
rentabilité en ce qui concerne son exploitation et ses résultats.

Ainsi, au 31 décembre 2008, Ecobank Bénin à réalisé un résultat net bénéficiaire


de francs CFA 5 135 millions en amélioration de 105 % soit plus du double de la
performance réalisée au cours de l'exercice précédent. L'ensemble de ses actifs
gérés se traduit dans un total bilan qui s'élève en francs CFA à 282 484 millions,
soit une augmentation de 31 %. De façon convergente, la plupart de ses principaux
indicateurs de gestion de cet exercice sont en progression par rapport à l'exercice
précédent.

En dépit de la pertinence de ses synthèses d'informations compétitives et


réactives, Ecobank Bénin éprouve encore quelques difficultés pour s'identifier
comme la banque leader parmi les instituions financières locales. Même une
certaine frange de sa clientèle cible rechigne à accepter ses exploits.

La recherche de la rentabilité étant l'engagement dans un processus de création de


valeurs, comment Ecobank Bénin pourra-t-elle assurer une meilleure gestion par
l'obtention d'un équilibre financier et un niveau de rentabilité optimales afin que le
secteur bancaire national retrouve toute sa noblesse dans une économie où il est
appelé à jouer un rôle de premier plan ?

Certes, les banques sont professionnellement astreintes à une gestion rationnelle


en vue de générer une rentabilité compatible avec leur pérennité. Néanmoins la
nécessité de disposer des données fiables conduisant aux analyses
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indispensable.

Analyser la structure financière des banques devient à cet effet, un sujet de


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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE


L'ETUDE
Le présent chapitre comprend trois sections qui sont : ~ Problématique et
Intérêt de l'étude ;

~ Revue de littérature ;

~ Méthodologie de recherche.
Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude

Dans cette section nous aborderons dans le premier paragraphe la problématique


et dans le second l'intérêt de l'étude.

Paragraphe 1 : Problématique

En 2008, l'exploitation bancaire s'est effectuée dans un environnement


macroéconomique international très éprouvé. Après le retournement immobilier
américain, cet environnement a été marqué par l'aggravation brutale d'une crise
financière internationale comparable à celle de l'année 1929, le ralentissement de
l'activité dans la plupart des pays industrialisés, le recul des indices boursiers et la
faillite de certaines institutions financières telle la banque Lehman Brothers5.

Cette situation de défiance généralisée a poussé les institutions financières à


réduire leur levier d'endettement et restreindre les crédits aux ménages et aux
entreprises. Grâce à des interventions massives de recapitalisation des autorités
de régulation, la situation actuelle de la sphère financière semble être stabilisée
mais demeure encore fragile.

Au plan régional, les répercussions de cette crise se reflètent dans les tensions
inflationnistes et dans la non maîtrise des revenus d'exploitation compte tenu de la
double dépendance de l'économie africaine puisque les produits d'importation
demeurent incompressibles et ceux d'exportation inarticulés.

Au Bénin, les activités bancaires se sont déroulées dans un environnement


hautement compétitif avec une architecture financière comprenant douze (12)
banques et plusieurs établissements financiers. Aux côtés de ceux-ci, opèrent un
millier d'institutions formelles et informelles de microfinance, des sociétés
d'assurance, des sociétés financières d'Etat et des sociétés d'intermédiation et de
gestion liées à la Bourse Régionale de Valeur Mobilière (BRVM6).
5 Lehman Brothers était une banque d'investissement multinationale créée en 1850
à Montgomery (Alabama), par les frères Emanuel et Mayer Lehman, immigrants
juifs allemands. Elle propose des services financiers diversifiés. Le siège social de
la firme se trouvait à New York, et elle possédait d'autres sièges régionaux à
Londres et Tokyo ainsi que divers bureaux à travers le monde. Elle fit officiellement
faillite le 15 septembre 2008 (faute de repreneurs) suite à la crise financière
mondiale née de la crise des subprimes. Le FBI est aujourd'hui chargé d'enquêter
sur son compte.
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Bourse Régionale de valeurs Mobilières.

Aujourd'hui, malgré ce contexte de tension et de perturbations, Ecobank Bénin est


une référence. Après dix neuf (19) années d'existence, elle tient sa place dans le
système bancaire béninois. D'une part, elle à renforcé sa présence et ses parts sur
le marché tant par les concours à l'économie que par son implantation sur le
territoire national. D'autre part, elle s'est efforcée de conserver un niveau de
rentabilité en ce qui concerne son exploitation et ses résultats.

Ainsi, au 31 décembre 2008, Ecobank Bénin à réalisé un résultat net bénéficiaire


de francs CFA 5 135 millions en amélioration de 105 % soit plus du double de la
performance réalisée au cours de l'exercice précédent. L'ensemble de ses actifs
gérés se traduit dans un total bilan qui s'élève en francs CFA à 282 484 millions,
soit une augmentation de 31 %. De façon convergente, la plupart de ses principaux
indicateurs de gestion de cet exercice sont en progression par rapport à l'exercice
précédent.

En dépit de la pertinence de ses synthèses d'informations compétitives et


réactives, Ecobank Bénin éprouve encore quelques difficultés pour s'identifier
comme la banque leader parmi les instituions financières locales. Même une
certaine frange de sa clientèle cible rechigne à accepter ses exploits.

La recherche de la rentabilité étant l'engagement dans un processus de création de


valeurs, comment Ecobank Bénin pourra-t-elle assurer une meilleure gestion par
l'obtention d'un équilibre financier et un niveau de rentabilité optimales afin que le
secteur bancaire national retrouve toute sa noblesse dans une économie où il est
appelé à jouer un rôle de premier plan ?

Certes, les banques sont professionnellement astreintes à une gestion rationnelle


en vue de générer une rentabilité compatible avec leur pérennité. Néanmoins la
nécessité de disposer des données fiables conduisant aux analyses
multidimensionnelles voire prévisionnelles sur leur capacité d'adaptation s'avère
indispensable.

Analyser la structure financière des banques devient à cet effet, un sujet de


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Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude

La mesure de rentabilité occupe une place centrale lorsque l'on s'intéresse au


processus de prise de décision. Elle fascine tout genre de personne de tout âge. La
présente étude vise à susciter chez le plus grand nombre d'agents économiques,
un intérêt réel qui peut s'articuler autour des points suivants :

· Pour les responsables de EBJ, cette étude sera l'occasion de découvrir leurs
facteurs clés de succès et de déterminer également leurs faiblesses et leurs
contraintes pour l'avenir. Elle les aidera à identifier les sources de leurs avantages
concurrentiels et à mieux orienter leurs propres stratégies de développement. Elle
leur permettra également de cerner les facteurs à l'origine de leur résultat et leur
aptitude à gérer les risques encourus.

· Pour l'Institution de régulation, elle leur permettra d'accroître la capacité de


conception et d'évaluation des banques, d'intensifier leur politique d'intervention et
de contrôle en vue de s'assurer d'un meilleur système bancaire national ;

· Pour les actionnaires, cette étude leur permettra de rechercher les éléments
d'appréciation des activités, de la profitabilité, du rendement, de la situation
patrimoniale et les perspectives d'avenir de la banque, capables de motiver le
soutien ou l'accord de leurs concours financiers ;

· Pour les décideurs politiques et économiques, elle les amènera à prendre


conscience de l'importance des unités bancaires dans le développement des
activités économiques et donc à prodiguer des conseils appropriés aux
responsables des banques pour une mise en oeuvre correcte de la réglementation
bancaire en République du Bénin ;

· Pour les clients de EBJ, cette étude sera l'occasion d'approuver les résultats des
cinq derniers exercices de leur banque, d'accompagner les actions de la banque et
d'entretenir une franche collaboration avec les responsables à divers niveaux pour
l'enracinement et le développement du réseau bancaire ;

· Pour la communauté scientifique, elle contribuera à relever les grands défis


actuels en matière de recherche dans le domaine bancaire, à mieux se familiariser
à l'utilisation des techniques et méthodes scientifiques d'analyse en vue d'une plus
grande efficacité dans l'exécution et l'orientation de leur recherche.

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Analyse de la structure financière et de la


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Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
Section 2 : Revue de littérature

Dans cette section, il sera question de mettre en revue les concepts clés qui
meublent notre thème et de faire apparaître les indicateurs de mesure de
performance.

Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle

Vu la proximité et la complémentarité des concepts sur lesquels se portera notre


réflexion, une clarification de ceux-ci est indispensable.

1. Concepts de banque et de création de valeur

Dans le cadre de cette étude nous nous sommes servis des concepts tels que :
banque et création de valeur.

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1.1. Concept de banque

Le mot banque est apparu dans la langue française au début du quinzième siècle.
A cette époque, les banquiers du nord de l'Italie réalisaient leur travail dans les
lieux ouverts et s'installaient sur des bancs ; d'où dérive le nom. Le monde
contemporain de banque est donc né de la convergence de l'activité de changeur
de monnaie développée par les républiques italiennes face à la prolifération des
devises ; de l'activité de crédit exercée par la communauté juive et de l'ouverture
des sociétés commerciales dépassant les comptoirs.

L'article premier de la loi du 13 juin 1941 dispose : « sont considérés comme


banque, les entreprises ou établissements qui font profession habituelle de recevoir
sous forme de dépôt ou autrement des fonds qu'ils emploient pour leur propre
compte en opération d'escompte, en opération de crédit ou en opération
financière.» En d'autres termes, la banque est une entreprise qui gère les dépôts et
collecte l'épargne des clients ; accorde des prêts et offre des services financiers.

Selon Paul Soriano (2006), il est devenu difficile de décrire la banque de manière
systématique. Non seulement parce qu'elle est hétérogène mais surtout parce
qu'elle exerce directement ou par l'intermédiaire de filiales, la plupart des activités
des autres, notamment dans le domaine des placements et de l'assurance. Le plus
sûr sinon le plus simple est de se référer au Code monétaire et financier (CMF) qui
compile les textes législatifs et réglementaires relatifs à l'activité bancaire et
financière. Le texte fondateur est la loi bancaire du 24 janvier 1984.

Conformément à l'article 20 de la loi n° 90-018 du 27 juillet 1990, portant


réglementation bancaire en République du Bénin (RB), toutes les banques sont des
sociétés anonymes perçues comme des promotrices du tissu économique. Elles
gèrent et rémunèrent l'épargne des clients, distribuent des crédits aux particuliers
et aux entreprises grâce aux dépôts détenus. Elles exercent le métier de « gestion
d'actifs », que ce soit pour leur propre compte ou pour celui de leurs clients, et
peuvent aussi gérer le patrimoine de leurs clients fortunés. Un autre métier est celui
de la « banque de financement et d'investissement » pour le compte de grandes
entreprises.

Aujourd'hui, les anciennes classifications de banques ont volé en éclat pour trois
raisons principales à savoir : la déréglementation, la concurrence des marchés et
l'industrialisation bancaire favorisée par le progrès des technologies de l'information
et par la globalisation. Les déréglementations opérées dans la plupart des pays du
monde à partir des années 1980 ont brisé les anciens cloisonnements, notamment
celui qui séparait le crédit bancaire des marchés. D'où une concurrence pour les
banques, à laquelle elles se sont adaptées. L'activité bancaire déréglementée a
progressivement adopté une logique industrielle, fondée sur une décomposition
rationnelle des « chaînes de valeurs » qui décrivent systématiquement les
processus bancaires. Cette déconstruction a touché en priorité les fonctions par
nature les plus industrialisables7, avant de s'intéresser progressivement à
l'ensemble des produits et services bancaires.
Les banques fournissent maintenant une riche palette de services qui leur
procurent une part croissante de leurs revenus. Les services « matériels » (location
de coffre-fort, opérations de change manuel...) font place à des services
immatériels, que ce soit autour du compte (monétique, tenue de compte, relevés,
consultation et transactions à distance...), dans la fonction de conseil et pour toutes
sortes d'opérations : recevoir, conserver, déplacer des fonds et des actifs de toute
nature. Certaines banques se sont enfin lancées dans les assurances, l'assurance-
vie qui peut être assimilée à un instrument d'épargne mais aussi les assurances
dommages. Vis-à-vis de la clientèle d'entreprises, les services s'inscrivent dans la
fonction d'ingénierie financière.
7
Tous les traitements de masse et l'informatique qui les prend en charge

Pour Olivier Pastré (2008), « A force de déréglementation et de désintermédiation,


la banque, en tant qu'acteur économique se distinguant par une activité
relativement homogène de collecte de dépôts et d'octroi de crédits, n'est plus. La
banque est aujourd'hui fondamentalement hétérogène. Elle se caractérise par la
multiplication des inputs, des modes de production, des modes d'organisation
juridique de la production, des outputs et des marchés. La banque se doit donc
aujourd'hui d'être définie comme une institution articulant divers métiers financiers
(dont le métier de banque au sens strict) selon des formes d'organisation de plus
en plus différenciées et à destination de marchés de plus en plus segmentés. »

Mais la déconstruction bancaire n'est pas arrivée à son terme. Elle a pour l'instant
produit un modèle de référence, la « banque universelle » offrant une gamme
exhaustive de services bancaires à toutes les clientèles. A l'heure actuelle dans les
pays d'Europe où la consolidation bancaire est la plus avancée, le paysage
bancaire national apparaît structuré en oligopole de banques universelles.
Engagées dans des processus d'externalisation et de délocalisation, ces banques
se procurent certains de leurs produits, soit auprès de filiales spécialisées, soit
auprès de fournisseurs extérieurs. C'est le cas pour l'assurance mais aussi pour
des métiers plus proches de la banque traditionnelle, tel le crédit à la
consommation.

Enfin, la banque est un centre de collecte et d'échanges d'information sur la vie


économique et financière, au contact de ses clients épargnants et emprunteurs et
des confrères de la place. Elle est un élément clé de l'économie d'un pays et son
rôle peut être comparé à celui du coeur dans un corps humain qui propulse le sang
oxygéné vers les organes qui en ont besoin. C'est pourquoi elles sont soumises à
un contrôle assez strict par les autorités de tutelle, afin de vérifier leur solvabilité
par rapport aux risques8 auxquels elles sont exposées et leur capacité de créer la
valeur.

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1.2. Concept de création de valeur

La création de valeur est un indicateur de performance pertinent qui favorise la


transparence entre les marchés financiers et la gestion interne des entreprises. Elle
est le résultat ou la capacité d'une entreprise de réaliser un ou des investissements
dont le taux de
8
Risque de crédit, risque de marché, risque pays et risque de liquidité.

rentabilité s'avère être supérieur aux taux9 de rentabilité exigé compte tenu du
risque de l'investissement.

Toutefois, dans un monde concurrentiel, il est très difficile de trouver durablement


des investissements qui rapportent plus que leur coût du capital compte tenu de
leurs risques, car de telles opportunités attirent naturellement de nombreux
candidats qui ont pour effet de faire baisser la rentabilité. Mais il ne suffit pas
qu'une entreprise soit rentable au sens comptable pour créer de la valeur. Dans ce
sens, ce concept constate l'insuffisance des outils de mesure traditionnels.

La création de valeur a été développée par deux grands courants de pensée : les
universitaires et les cabinets de conseil nord-américains. Elle a été adoptée par des
grandes entreprises françaises et tend à s'imposer dans un contexte de
globalisation des marchés financiers. Elle est souvent représentée par les facteurs
intangibles comme l'innovation, les idées et la marque. Mais ces facteurs non
financiers sont difficiles à mesurer et rarement reconnus dans les méthodes
comptables.

C'est pourquoi le centre de Cap Gemini Ernst & Young (CGE&Y) a conçu un outil
pour mesurer le lien entre la performance non financière d'une entreprise, créant la
valeur et une ferme évaluation sur les marchés. Cet outil appelé « Index de
création de valeur » mesure l'impact de la performance non financière sur les cours
en bourse et identifie les éléments intangibles spécifiques qui conduisent la valeur
pour une industrie donnée.

La théorie de la création de valeur (SVA : « Shareholder Value Added ») propose


une vision intégrée et interdépendante des préoccupations financières et
opérationnelles. Cette notion de SVA vise à calculer la création de valeur dégagée
par l'entreprise pour l'actionnaire. Cette valeur se mesure comme la différence
entre le résultat d'exploitation après impôts et le coût de financement de l'actif net.
Elle rapproche ainsi le cash-flow du coût du capital investi pour le générer et
valorise le différentiel dégagé, lequel traduit précisément la vraie richesse créée
pour les actionnaires.

En d'autres termes, si l'indicateur SVA est positif, il représente la création de valeur


dégagée par l'entreprise après le paiement de son dû auprès de tous ses
créanciers,
9 Coût moyen pondéré du capital

banquiers et actionnaires. Dans le cas contraire, l'entreprise enregistre une baisse


de valeur pour ses actionnaires

La notion de création de valeur a généré d'autres indicateurs qui prennent


essentiellement appui sur des bases comptables boursières ou économiques.
Cette pluralité d'indicateurs apporte à la fois une diversité des angles de mesure
mais aussi une confusion certaine. Diversité par les éléments pris en compte dans
le calcul, et confusion dans la mesure où les sous-ensembles ne sont pas normés.

2. Concepts de rentabilité et de performance

Nombreux sont les concepts de gestion, qui jouissent d'une attention toute
particulière de la part des responsables d'entreprise, d'analystes financiers, de
partenaires bancaires, au point d'être scrutés et suivis à la loupe, et, de ce fait,
utilisés comme point de repère dans le cadre de procédures d'évaluation de la
performance d'une entreprise.

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2.1. Concept de rentabilité

La rentabilité est un concept très général qui s'exprime par un rapport entre les
résultats et les moyens mis en oeuvre afin d'obtenir ces résultats (Raulet, 1987).
En effet, la seule considération du résultat ne donne pas une mesure expressive de
l'efficacité économique car elle ne tient pas compte de l'importance des moyens
mis en oeuvre. L'évaluation de la rentabilité dépend donc de la définition du ou des
résultats d'une part et des moyens d'autre part.

Le résultat peut être le bénéfice avant impôt, le bénéfice net après impôt ou le cash
flow. Aussi certains préfèrent s'en tenir à la notion de valeur ajoutée et d'autres
retiendront le bénéfice net après impôt augmenté des frais financiers. L'essentiel
sera toujours d'observer une certaine logique qui dépendra des choix effectués au
niveau des moyens.

Les moyens : il s'agit des moyens économiques (personnel, immobilisations, actifs


circulants, etc.) et financiers (capitaux propres et endettements). Chacun de ces
moyens a un coût et doit être suivi pour évaluer la compétitivité de l'entreprise, son
efficacité et sa pérennité. Ainsi la performance pour l'entreprise est, au sens large,
le résultat à une date donnée d'une action déterminée. Elle s'apprécie en valeur
absolue ou en valeur relative lorsque ce résultat est apporté ou comparé à des
moyens mis en oeuvre. Le choix du concept

de moyens mis en oeuvre dépend de l'objectif que l'on se fixe en matière d'analyse
de la rentabilité :

· Si l'on souhaite évaluer la rentabilité globale de l'entreprise, les moyens mis en


oeuvre seront représentés par l'ensemble des actifs physiques et financiers
détenus par l'entreprise, à savoir le total de l'actif.

· Si l'objectif est de mesurer la rentabilité financière du capital investi par les


associés, on retiendra alors la notion de capitaux propres au titre des moyens mis
en oeuvre.

· Si l'on souhaite s'intéresser enfin au seuil de rentabilité ou point mort, on mettra le


chiffre d'affaires en avant, en cela dans le cadre d'une analyse comparative.

Mais il faut distinguer cette notion de rentabilité qui est le rapport des résultats aux
moyens de la notion de marge qui, quant à elle, est le rapport des résultats au
volume d'affaires traité c'est-à-dire le chiffre d'affaires réalisé. Donc pour qu'une
entreprise obtienne une forte rentabilité, elle doit avoir une faible marge et une
rapide rotation de capital ; à l'inverse, une rotation du capital lente nécessite une
forte marge nette si l'on veut obtenir une rentabilité convenable.

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2.2. Concept de performance

La performance est un concept qui débouche sur des divergences selon les
auteurs et les chercheurs qui l'ont traitée. C'est un « mot valise » qui a reçu
plusieurs acceptations et qui appartient à la famille des termes polysémiques ou
polythétiques (Bourguignon, 1996).

Louart (1996), souligne que dans sa polysémie naturelle, la performance s'appuie


sur de multiples repères : économique (rentabilité, compétitivité), juridique
(conformité légale, solvabilité), organisationnel (compétence, efficience) ou social
(implication, satisfaction des salariés). Il ajoute que la performance dépend d'un
environnement relativisé par des critères comparatifs ou des options stratégiques. Il
est possible d'enrichir la mesure et d'en accroître l'objectivité, mais le résultat sera
toujours partial.

Dans le langage courant, la performance renvoie à quatre significations majeures :


l'action ou le processus, les résultats de l'action, le succès et la capacité ou le
potentiel. Pour certains auteurs, elle est assimilée à l'efficacité, à la compétitivité.
D'autres la considèrent comme semblable à l'efficience, le rendement, la
productivité. La performance est définie

comme « la raison des postes de gestion, elle implique l'efficience et l'efficacité »


Albanes (1978). Selon Miles (1986), elle est définie comme « la capacité de
l'organisation à réaliser une satisfaction minimale des attentes de sa clientèle
stratégique ».

La performance dans son sens global, s'entend comme le degré de réalisation des
objectifs dans une entreprise. Or dans une entreprise, les objectifs sont multiples et
parfois contradictoires si bien qu'il serait illusoire de vouloir évaluer la performance
de l'entreprise de manière uniforme en se basant sur un seul critère.

Pour E. M. Morin (1994), la performance elle-même sera perçue comme un objectif


à atteindre. Dans cette optique il recense quatre approches de performance qui
sont :

L'approche économique : elle se repose sur la notion centrale des objectifs à


atteindre. Ces derniers traduisent les attentes des propriétaires dirigeants, ils sont
souvent énoncés en termes économiques et financiers. L'illustration de cette
approche est reflétée par la récente étude de J. Caby (1996) qui souligne les
prolongements stratégiques d'une telle conception. Pour eux, la création de valeur
passée ou anticipée se fonde sur une croissance de l'activité, soit sur une politique
de dividendes raisonnée en fonction des investissements futurs encore, sur une
préférence pour les financements externes. La performance s'apprécie à travers la
rentabilité économique. Celle-ci a pour but de mesurer l'efficacité de l'ensemble des
capitaux utilisés, l'évolution des ventes c'est-à-dire de juger la capacité de
l'entreprise à réaliser un bénéfice.

L'approche sociale : elle découle des apports de l'école des relations humaines qui
mettent l'accent sur les dimensions humaines de l'organisation. R. E. Quinn et J.
Rohrbaugh (1981) indiquent que cette approche ne néglige pas les autres
approches de la performance mais intègre les activités nécessaires au maintien de
l'organisation. Pour cette raison, le point central devient la morale et la cohésion au
sein de l'entité considérée. Cette conception est défendue par B. M. Bass qui, dès
1952, enjoint de considérer comme ultime critère de valeur organisationnelle, celle
des hommes. Néanmoins, l'acceptation de cette hypothèse dépend du postula
suivant : atteindre les objectifs sociaux permet d'atteindre les objectifs
économiques et financiers ;

L'approche systémique est développée par opposition aux approches précédentes,


comme étant trop partielle. Elle met en exergue les capacités de l'organisation :
l'efficacité

organisationnelle est le degré auquel l'organisation en tant que système social


dispose de ressources et moyens, remplit les objectifs sans obérer ses moyens et
ressources et sans mettre une pression indue sur ses membres (B. S.
Georgopoulous, 1957).

La dernière approche qualifiée de politique par E. M. Morin repose sur une critique
des précédentes. En effet, chacune des trois approches précédentes assigne
certaines fonctions et certains buts à l'entreprise ; or tout individu peut avoir ses
propres critères pour juger la performance d'une organisation.

Le concept possède ainsi autant de significations qu'il existe d'individus ou de


groupes qui l'utilisent (Morin, 1992). Pour un dirigeant, la performance pourra être
la rentabilité ou la compétitivité de son entreprise ; pour un employé, elle pourra
être le climat de travail et pour un client, la qualité des services rendus. La
multiplicité des approches possibles en fait un concept surdéterminé, et
curieusement, il est indéterminé en raison de la diversité des groupes qui
composent l'organisation.

Chaque performance est donc le fruit d'une situation particulière, dans laquelle
certains acteurs confrontent leurs intentions ou leurs attentes avec ce qui s'est
réalisé. Ils comparent avec le passé ou avec ce que les autres ont pu réaliser dans
des circonstances similaires.

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Paragraphe 2 : Contributions empiriques et outils d'analyse

Dans ce paragraphe nous ferons l'état des recherches antérieures et présenterons


les outils de notre analyse.

1. Contributions empiriques, objectifs et hypothèses de l'étude

Plusieurs auteurs se sont aventurés avant nous dans ce domaine. Donc, pour bien
circonscrire le sujet, il s'avère nécessaire de recenser les études empiriques qui ont
tenté d'analyser ou de mesurer la performance des entreprises avant de fixer les
objectifs et les hypothèses de notre recherche.

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1.1. Etat des études antérieures empiriques

Les précédentes études empiriques ont montré qu'il existe de multiples indicateurs
pour mesurer la performance. Elles ont recours à une batterie de ratios dont la
plupart ne constituent pas des ratios de rentabilité stricto sensu.

Ainsi, Charreaux (2000) utilise des ratios d'activité, des ratios de marge ou de
profitabilité, tel que le résultat net / ventes ou de productivité comme ventes /
effectif ou résultat net / effectif voire de ratios représentant l'effort d'investissement,
l'équilibre financier. Ces derniers sont utilisés à titre complémentaire comme des
variables explicatives de l'évolution de la performance.

Par ailleurs Churchill (1979), a proposé dans le cadre de la mesure de la


performance, une démarche méthodologique, connue sous le nom de paradigme
de Churchill, visant à mobiliser les connaissances concernant la théorie de la
mesure ainsi que les techniques appropriées pour améliorer dans une procédure
systématique.

Les travaux de Spriggs et de Kumar (1994), proposent des outils de mesure pour
évaluer les différentes facettes de la performance identifiée. Leur démarche
consiste à la constitution de questionnaire et à l'analyse de données déclaratives
recueillies par ce moyen. Les outils proposés visent à mesurer les différentes
facettes de la performance difficile à appréhender et non observable au moyen d'un
simple questionnaire.

Morin et Al., (1994), retiennent quatre critères de mesure de la performance


organisationnelle. Il s'agit de la pérennité représentée par la qualité du produit /
service, rentabilité financière et compétitivité ; l'efficience économique mesurée par
l'économie des ressources et la productivité ; la valeur des ressources humaines,
avec comme indicateur la mobilisation, le développement du personnel, le
rendement et le climat social ; et enfin, la légitimité de l'organisation auprès des
groupes externes qui se matérialise par la satisfaction des bailleurs de fonds, de la
clientèle, des organismes régulateurs et de la communauté.

Les études antérieures mettant en relation les pratiques de GRH et la performance


des entreprises ont permis de regrouper les indicateurs de performance selon qu'ils
sont internes (performance sociale), intermédiaires (performance organisationnelle)
ou externe (performance économique).

Selon Liouville et Bayad (1995), la satisfaction, l'absentéisme et le taux de


roulement des employés sont des indicateurs internes retenus pour mesurer la
performance sociale. La productivité, la flexibilité, l'innovation et la satisfaction des
clients sont des

indicateurs intermédiaires utilisés pour mesurer la performance organisationnelle


(Way, 2002). Enfin le taux de rendement de l'actif, le taux de rendement des fonds
propres et le prix des actions se rangent parmi les indicateurs externes servant à
mesurer la performance économique.

La performance apparaît comme un concept clef dans la littérature managériale et


financière. En effet, bien qu'il soit important, peu de recherches bancaires se sont
attardées à l'examiner. Selon A. D. Luc et A. B. Karl (2006), il est possible
d'apprécier la performance financière des banques à partir du Return On Equity
(ROE) et du Return On Assets (ROA), qui sont des indicateurs calculés de manière
ex post. La Villarmois (1999), estime que la performance des banques peut être
évaluée par le montant du PNB rapporté à leur taille (mesurée par le nombre
d'employés ou le nombre de comptes vivants).

D'autres auteurs ont mesuré l'efficience globale des agences bancaires (Schaffnit,
Rosen et Paradi, 1997 ; Thenet et Guillouzo 2002). Toutefois, ces derniers ont
uniquement considéré les ressources humaines avec un modèle d'efficience dont
l'objectif était d'en minimiser le coût. Ils occultaient ainsi une partie des ressources
utilisées par les agences bancaires et les frais qui en découlaient (frais financiers,
autres frais d'exploitation).

Dans la littérature économique, la performance trouve sa traduction dans


l'Economic Value Added (EVA). L'EVA est une mesure de performance créée dans
les années 90 par le cabinet Stern & Sterwart qui est directement lié au résultat
économique opérationnel. L'EVA est donc la richesse générée par l'entreprise
diminuée du coût des ressources financières nécessaires au fonctionnement de
l'entreprise. Pour les concepteurs, l'EVA se calcule de la façon suivante : EVA =
résultat opérationnel après impôts - coût moyen pondéré du capital10. En France, il
est acquis que « l'EVA s'obtient en multipliant le montant de l'actif économique par
la différence entre rentabilité économique après impôts et coût moyen pondéré du
capital » (Vernimmen, 2002).

Pour P. DANNON (2009), les indicateurs comptables classiques permettent une


synthèse efficace de l'activité mais ne représentent qu'une vision restrictive de la
performance économique ou financière. La technique d'enveloppement des
données
10
Le coût moyen pondéré des ressources de financement est le prix à payer par l'entreprise pour soutenir ses projets
d'investissement, dans lequel on doit intégrer le coût des fonds propres (la rémunération des actionnaires) et le coût de
l'endettement (la rémunération des banquiers notamment).

appelée DEA (Data Envelopment Analysis) est un précieux outil en complément


des indicateurs financiers dont on sait les limites dans l'évaluation de la
performance des organisations.

La première application a été réalisée par Sherman et Gold (1985). Ils ont évalué la
performance productive des agences bancaires, encore appelée efficience
opérationnelle ou efficience technique. Celle-ci a encore été mesurée par Parkan
(1987), Oral et Yolalan (1990), Vassiloglou et Giokas (1990), Giokas (1991),
Tulkens (1993), Al-Afarajn Alidi et Bu-Bshait (1993) Sherman et Ladino (1995).

La méthode DEA est une technique de programmation linéaire visant à mesurer


l'efficience relative des firmes évaluées. Admettant que chaque firme produit des
outputs11 à partir des inputs12, cette méthode « consiste à chercher pour chaque
producteur s'il existe un autre producteur qui le surclasse: celui-ci est "meilleur" que
le producteur initial auquel il est comparé, s'il produit une plus grande quantité
d'outputs à quantité d'inputs donnée, ou si, à quantité d'outputs donnée, il utilise
une quantité moindre d'inputs. S'il existe, ce `meilleur' producteur se caractérise par
des quantités d'inputs et d'outputs solutions du programme linéaire d'optimisation
».

Appréhender la performance en se rapportant aux travaux antérieurs n'est pas une


tâche facile. La comparaison directe des études traitant la performance semble être
difficile vu que les chercheurs attribuent des contenus différents au concept et
utilisent des outils de mesure différents. Face à cette polysémie, nous nous
proposons dans la présente étude de fixer les objectifs et hypothèses de recherche
ci-après :

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Analyse de la structure financière et de la


rentabilité de Ecobank Bénin
par Koffi Luc AGBO-DJAGLI
Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude

L'objectif général de notre travail est d'analyser la structure financière de Ecobank


Bénin en vue de mesurer la rentabilité relative des activités de la banque sur la
période de 2004 à 2008.
11
Output bancaire: les auteurs (Weill, 2006 ; Gutierriez-Nieto et al., 2007) retiennent le nombre d'emprunteurs ou le volume
des prêts mesuré par les encours moyens bruts de crédit comme variables d'output.

12
Inputs bancaires: Input travail: le nombre d'employés (Joumady, 2000) ; Capital physique: les immobilisations nettes
corporelles et incorporelles ; Capital financier: le total des dépôts interbancaires et non bancaires

La réalisation de cet objectif général passe par les objectifs spécifiques ci-après :

O1 : Apprécier la structure financière de Ecobank Bénin ;

O2 : Mesurer la rentabilité économique et financière de Ecobank Bénin.

La poursuite de ces objectifs nous amène à poser les hypothèses ci-après :

H1 : Ecobank Bénin a une bonne structure financière ;

H2 : Ecobank Bénin est financièrement et économiquement rentable.

2. Outils d'analyse

Les états financiers annuels comportent le bilan, le compte de résultat, le tableau


des ressources et des emplois, et l'état annexé. Ils forment un tout indissociable et
concourent simultanément à l'obtention de l'image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l'entreprise.

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2.1. Bilan et hors bilan

Le bilan bancaire peut être présenté à partir d'une description succincte des
comptes de bilan et de hors bilan.

> Les opérations interbancaires : les comptes de la classe 1 englobent les


opérations interbancaires, celles que la banque réalise avec d'autres institutions
financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. En effet, quand son
exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve
en position de prêteur net sur le marché interbancaire. Les éléments d'actif
excèdent les éléments correspondants du passif. Dans le cas inverse la banque
doit avoir recours au marché pour assurer son refinancement. Les opérations
interbancaires intègrent également les comptes dits de liaison : il s'agit des dépôts
qu'une banque a dans d'autres établissements et de ceux que ces derniers
détiennent chez elle pour les besoins de la compensation interbancaire.

> Les opérations avec la clientèle : les comptes de la classe 2 comprennent les
opérations que la banque réalise avec sa clientèle. L'actif retrace les crédits
accordés. Le passif inclut les dépôts collectés qu'il ventile selon leur degré
d'exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la
réglementation bancaire (compte d'épargne à régime spécial, comptes ordinaires).
Le poids de ces comptes dans le bilan traduit

l'intensité de l'activité de financement de la banque.

> Les opérations sur titres : la troisième classe de comptes comprend les
opérations sur titres. Elle retrace les interventions de la banque sur le marché des
capitaux pour son propre compte. L'actif fait donc état de son portefeuille de titres,
classés selon leur durée de conservation, dans l'ordre croissant de cette durée : les
titres de transaction, de placement et d'investissement. Au passif, on retrouve ceux
que la banque émet pour se refinancer, et qui sont à revenu fixe ou variable : les
titres de créance négociables et hypothécaires. Le bilan, faisant prévaloir une
logique patrimoniale, les opérations sur titres effectuées pour le compte de la
clientèle n'y apparaissent pas.

> Les valeurs immobilisées : les classes 4 et 5 contiennent les valeurs


immobilisées, soit les biens et valeurs censés demeurer durablement dans le
patrimoine de la banque. Le bilan bancaire ne présente donc, de ce point de vue,
aucune originalité face à celui de l'entreprise industrielle et commerciale.

> Les opérations extra bilancielles : enfin, l'importance des opérations extra
bilancielles, tant en termes qualitatifs que de volume, incite à les prendre en
compte pour caractériser la position de la banque. Les comptes de hors bilan
(classe 9) comportent toutes les opérations qui ne sont pas neutres en termes de
risque, non encore survenues en date de situation mais pour lesquelles des
engagements contractuels ont été donnés ou reçus. Il s'agit : des opérations en
devises à la suite de prêts, d'emprunts libellés en devises ou de swaps de devises ;
des engagements sur instruments financiers à terme réalisés à des fins de
couverture, de spéculation ou d'arbitrage.

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2.2. Compte de résultat bancaire

Le compte de résultat d'une banque est une source d'information essentielle pour
ce qui concerne les sources et la structure de son revenu. Il comprend les
catégories de produits décrites ci-après :

> Le produit d'intérêts ou produit financier, provient des prêts et autres avances
consentis
par la banque : financement du fonds de roulement, crédits à l'investissement et au
logement, prêts en devises, prêts à tempérament, découverts et comptes de carte
de crédit. Il

comprend aussi les intérêts perçus sur les dépôts auprès des autres intermédiaires
financiers.

> Les frais financiers comprennent les intérêts versés sur les dépôts et sur
emprunts liés au financement du portefeuille de prêts. La décomposition des frais
financiers permet de comprendre les sources de financement de la banque et le
coût correspondant. Cette subdivision est généralement basée à la fois sur les
moyens de financement et sur les échéances : dépôts à vue, comptes d'épargne,
dépôts en devises et certificats de dépôt.

> Le produit d'intérêts net est la différence entre les produits financiers de la
banque et ses frais financiers. Le produit d'intérêts net est l'élément central de
revenus des banques traditionnelles, et une banque devrait avoir normalement
pour objectif de préserver la stabilité et la croissance de produit d'intérêts

> Les autres produits d'exploitation bancaire, comme les produits basés sur la
connaissance ou sur les commissions, sont les revenus des activités bancaires non
traditionnelles comme les banques d'affaires. Cette catégorie comprend aussi les
produits basés sur les commissions provenant des divers services de la clientèle :
le service de gestion des comptes ou des placements et services de paiement des
transactions.

> Les produits liés au négoce comprennent les revenus des opérations de négoce
et des liquidités stables, des portefeuilles de titres négociables, devises, parts du
capital et marchandises. Ces produits proviennent essentiellement de la différence
entre le prix d'achat et le prix de vente des titres négociés, mais ils comprennent
aussi les intérêts.

> Les produits d'investissement comprennent les revenus des investissements à


long terme de type parts de capital ou obligations porteuses d'intérêts détenues
dans le portefeuille d'investissement à long terme de la banque ; ainsi que des
dividendes provenant des filiales de types similaires d'investissements.

Le compte de résultat d'une banque comprend les catégories de charges suivantes


:
> Les dépenses d'exploitation comprennent les coûts du personnel, loyers et
services, les dépenses d'audit et de consultants, les dépenses de maintenance des
ordinateurs et des systèmes et technologies de l'information de la banque ainsi que
les frais généraux et de fonctionnement.

> L'amortissement est le coût que présente la dépréciation des actifs immobilisés
de la banque. D'un point de vue conceptuel, l'amortissement est similaire aux
provisions. En général les banques amortissent les bâtiments sur 25 à 50 ans, le
mobilier et les équipements de bureau sur 3 à 5 ans et les ordinateurs sur 2 à 3
ans.

> Les provisions pour risques et charges sur prêts sont des dotations liées au
risque de crédit inhérent à l'octroi de prêts et d'avances. Les provisions ont pour
objet de compenser la perte de la valeur des créances en principal et intérêts.
Cette catégorie peut inclure les déductions et recouvrements ou bien cela peut se
présenter sous forme d'une ligne à part dans le compte de résultat.

> Les autres provisions pour dépréciation d'actifs : cette catégorie comprend les
provisions pour risques et charges sur tous les autres actifs susceptibles de perdre
une partie de leur valeur : par exemple les actifs du portefeuille d'investissement à
long terme.

> Les profits et pertes sur les devises étrangères apparaissent couramment au
compte de résultat des banques des pays en développement, les banques étant
souvent financées par des prêts obtenus de l'extérieur. Les profits et pertes
résultent des variations des taux de change, dont le sens de l'impact dépend du
terme de la position de la banque et que la devise du pays se soit dépréciée ou
appréciée.

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Section 3 : Méthodologie de recherche

La méthodologie de recherche est la phase qui consiste à mobiliser les


informations nécessaires à la réalisation de notre travail. Dans cette section, nous
parlerons des méthodes de collecte des données, du traitement des données et
des contraintes de l'étude.

Paragraphe 1 : Méthodes de collecte et d'analyse des données

Nous parlerons ici des techniques de collecte et d'analyse des données.

1. Méthodes de collecte des données

Pour atteindre les objectifs de notre étude, nous avons choisi la recherche action
comme approche méthodologique d'investigation. Cette méthode ambitionne
d'identifier et de résoudre les problèmes inhérents à la performance de Ecobank
Bénin. Elle se base singulièrement sur la collecte des données par la recherche
documentaire.

La recherche documentaire est une étape obligatoire pour la rédaction d'un


mémoire de fin de formation. La nécessité d'approfondir notre connaissance sur le
thème et d'appréhender les perceptions des spécialistes qui ont déjà abordé tout
ou partie des aspects de ce travail nous amène à faire une recherche
documentaire. Cette recherche s'est principalement déroulée au sein de Ecobank
Bénin, où nous nous sommes orientés vers les départements susceptibles de nous
fournir des informations certaines. Du contrôle financier jusqu'au File 13, notre
recherche nous a également conduit dans les centres de documentation de la
FASEG, de l'ENEAM et de la BCEAO.

Il est à noter que les données issues de notre collecte ont fait l'objet de traitement
informatique par le logiciel Microsoft Excel, conçu suivant un programme qui
permet le traitement des données brutes qu'il dispose en tableaux ou graphiques
suffisamment exploitables pour les analyses.

2. Méthodes d'analyse des données

Trois méthodes nous ont permis d'analyser nos données. Il s'agit de : la méthode
arithmétique, la méthode des soldes intermédiaires de gestion et la méthode des
ratios.

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2.1. Méthodes arithmétique et des soldes de gestion

Le résultat net d'un exercice peut être déterminé arithmétiquement ou par les
soldes de gestion. Par mesure de simplification, nous utiliserons dans le cadre de
notre analyse la méthode arithmétique. Cette méthode consiste à faire directement
la différence entre le total des produits et le total des charges. Le total des charges
prend en compte l'impôt.

Le recours aux soldes intermédiaires de gestion constitue en effet, un premier type


de méthode largement utilisé jusqu'à présent par la plupart des établissements
bancaires dans leur communication financière.

Le produit net bancaire (PNB) est un indicateur qui rend compte de l'ensemble des
activités de la banque (dans ses différentes fonctions, d'intermédiation, de marché,
etc.) et détermine sa marge brute. Le PNB s'obtient donc en soustrayant de la
somme des produits d'exploitation la somme des charges d'exploitation. Les
principaux composants du PNB sont : les intérêts perçus sur la clientèle et ceux
versés aux tiers, les produits du portefeuille
13
File : service de conservation de documents et autres informations sur la clientèle.

titres et des participations, les autres produits14 d'exploitation bancaire. Il est à


noter que le produit global d'exploitation (PGE) agrège au PNB des produits et des
charges relatives à des activités15 qui ne relèvent pas d'opérations bancaires au
sens de la loi de 1984.

Les résultats : brut d'exploitation, courant avant impôt et net. Pour les banques, le
résultat brut d'exploitation (RBE) est égal au PNB (le cas échéant au PGE) diminué
des charges de structure. Il est un indicateur de référence de l'activité bancaire
proprement dite (hors provisions et éléments exceptionnels). Le résultat avant
impôt est égal au RBE diminué des dotations aux provisions et des pertes sur
créances irrécupérables. Il prend donc en compte le risque de contrepartie. Enfin,
le résultat net tient compte des produits et charges exceptionnels, des dotations ou
des reprises au fonds pour risques bancaires généraux, et de l'impôt sur les
sociétés.

2.2. Méthode des ratios

Les ratios16 permettent de constituer une information synthétique interne pour les
dirigeants et externe pour les tiers, de visualiser une évolution historique ou
prévisionnelle, d'établir des comparaisons et d'aider à la prise de décision. De
nombreux ratios peuvent être donc calculés ; mais dans le cadre de notre travail,
nous calculerons ceux dont le pouvoir explicatif est le plus grand.

I Le coefficient brut d'exploitation (dépenses d'exploitation / recettes d'exploitation)


exprime la capacité d'une banque à couvrir l'ensemble de ses charges
d'exploitation par les recettes de même nature ;
/ Le coefficient net d'exploitation est un ratio important qui rapporte les charges de
structure au PNB. Il mesure la part du PNB qui est consommée par ces charges ;

I Le coefficient de rendement ou Return-On-Assets (résultat net / total actif) encore


appelé ratio de rentabilité économique, il indique le taux de résultat dégagé en
moyenne sur l'ensemble des actifs portés par l'entreprise ;
14
Les commissions sur services qui sont de plus en plus recherchées par les banques pour améliorer leur rentabilité et parce
qu'elles ne sont pas sensibles aux variations de taux

15
Locations d'immeubles par exemple

16
Un ratio est un rapport significatif établi entre deux grandeurs caractéristiques des états financiers de l'entreprise. Il peut se
présenter sous forme de coefficient, de délai ou de taux (BCEAO, 2004).

'/ Le coefficient de rentabilité ou Return-On-Equity (résultat net / capitaux propres)


encore appelé ratio de rentabilité financière, il mesure la capacité bénéficiaire d'une
banque ainsi que la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires.

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Paragraphe 2 : Critères de vérification des hypothèses et contraintes


de l'étude

Nous parlerons dans ce paragraphe des critères de vérifications des hypothèses de


recherche préalablement formulées, des difficultés rencontrées et des limites du
travail.

1. Critères de vérification des hypothèses

Il est question dans ce qui suit de présenter les différents critères retenus pour
vérifier nos hypothèses.

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1.1. Critères de vérification de l'hypothèse 1

Pour vérifier l'hypothèse H1 selon laquelle Ecobank Bénin a une bonne structure
financière, nous utiliserons l'évolution des produits par rapport aux charges, les
ratios de rentabilité d'exploitation et les ratios de rentabilité globale.

a" Le résultat net est un surplus qui rémunère les actionnaires et renforce les fonds
propres afin de maintenir une structure financière saine. Donc un résultat net
bénéficiaire serait positivement relié à la capacité de la banque d'avoir une bonne
structure financière.

a" Les ratios de rentabilité d'exploitation regroupent le coefficient brut d'exploitation


(Dettes d'exploitation / Recettes d'exploitation) et le coefficient net d'exploitation
(Frais de structure / PNB). Donc plus les frais de structure ou les dépenses
d'exploitation sont voisins voire supérieurs au PNB ou aux recettes d'exploitation
selon le cas, plus élevés sont ces rapports et plus faible serait le niveau de
rentabilité. En conséquence, un ratio de rentabilité d'exploitation faible traduirait
une bonne structure financière de la banque.

1.2. Critères de vérification de l'hypothèse 2

Pour vérifier l'hypothèse H2 selon laquelle Ecobank Bénin est financièrement et


économiquement rentable, nous utiliserons les traditionnels ratios de résultats
fondés sur le retour sur fonds propres (Return on Equity) et le retour sur actifs
(Return on Assets).

Les ratios ROE et ROA sont exprimés par (résultat net/ capitaux propres) et
(résultat net/ actif total). Donc plus grand est le résultat net, plus élevé sont ces
ratios et plus fort serait le niveau de rentabilité. En conséquence, un ratio de
résultats élevé serait positivement relié à la rentabilité financière ou économique de
la banque.

2. Contraintes de l'étude

Comme l'on pouvait s'y attendre, des difficultés et des limites n'ont manqué de
jalonner cette étude. Elles peuvent être résumées comme suit :

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2.1. Difficultés rencontrées

De façon succincte, nous reconnaissons que la principale contrainte pour la


contribution des uns et des autres se trouve être leur disponibilité. En effet, les
diverses occupations personnelles n'ont pas toujours permis à tous les spécialistes,
pourtant très intéressés par le sujet de se l'approprier. Néanmoins certains d'entre
eux ont pu réellement contribuer à sa réalisation. Mes obligations professionnelles
ont constitué un handicape à mes déplacements vers les centres de
documentation.

2.2. Limites de l'étude

Notre travail est principalement limité dans le temps sur les cinq derniers exercices
de Ecobank Bénin couvrant la période de 2004 à 2008. Il s'est basé sur les
données purement comptables contenant des chiffres agrégés. L'inconvénient de
ces données est d'être très sensible aux manipulations. Il nous est impossible de
faire une analyse synthétique de la rentabilité des différentes agences du réseau,
d'identifier et de qualifier les unités de référence qui définissent leur frontière
d'efficience. Notre étude n'a pas fait apparaître d'autres indicateurs en complément
de ceux financiers dont on sait les limites dans l'évaluation de la rentabilité des
organisations.

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CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE


L'ETUDE
Le présent chapitre comporte trois sections qui sont : ~ Systèmes bancaires
de l'UEMOA et béninois ;

~ Présentation du Groupe ETI ;

~ Présentation de Ecobank Bénin.

Section 1 : Systèmes bancaires de l'UEMOA et béninois

Dans cette section nous parlerons d'abord du système bancaire de l'UEMOA avant
de présenter le système bancaire national.

Paragraphe 1 : Système bancaire de l'UEMOA et présentation de la


BCEAO

Ce paragraphe sera consacré à la présentation de l'UEMOA et de la BCEAO.

1. Système bancaire de l'UEMOA

L'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été constituée par un traité adopté à
Dakar le 12 mai 1962. Elle est une zone monétaire qui regroupe sept pays
d'anciennes colonies françaises (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le
Mali17, le Niger, le Sénégal et le Togo) et la Guinée Bissau qui y a adhéré le 19
janvier 1997. Ces pays partagent une monnaie commune émise par la Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) : le franc CFA qui est arrimé à
l'euro depuis 2000, selon une parité fixe (1 euro = 655,957 F CFA)18.

La superficie totale des pays de l'UMOA est de 3.505.504 de km 2. Elle masque des
différences importantes entre le Niger, pays le plus étendu avec 1.267.000 km2 et
la Guinée Bissau, pays le plus petit avec 36.125 km2. La population totale de
l'Union est de 74.300.000 d'habitants. Les organes qui assurent le fonctionnement
de l'UMOA sont : la Conférence des Chefs d'Etat ; le Conseil des Ministres ; la
Commission Bancaire et le Conseil Régional de l'Epargne et des Marchés
Financiers.

L'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) est créée le 10 janvier


1994, en vue de consolider les bases économiques de la monnaie commune et
assurer une croissance forte et durable des économies des Etats membres de
l'Union. Ainsi, elle fait partie d'un ensemble plus grand de zone monétaire que
constitue la Zone Franc.

Comme l'indique la figure 1 ci-dessous, la couverture bancaire de ses Etats


membres montre une nette évolution du réseau bancaire due à la création de
nouveaux guichets et agences bancaires. L'Union dans son ensemble a enregistré
213 agences supplémentaires au titre de l'année 2008. Le nombre global
d'établissements bancaires est resté stationnaire passant juste de 115 à 116.
17
Le Mali y a adhéré le 17 février 1984

18
Le franc CFA était à l'origine arrimé au Franc français.

La progression de la couverture bancaire est donc le fruit d'une politique


d'expansion des institutions financières. Cela peut être vu comme le résultat des
nombreuses réformes entreprises récemment dans le secteur à commencer par la
modernisation des systèmes et moyens de paiement qui augmente la capacité de
traitement des valeurs des banques les incitant à accroître leur clientèle.

Il y a également l'augmentation progressive du capital minimum des établissements


de crédit qui leur donne une assise financière plus confortable et favorise les
politiques d'expansion. Un autre facteur non moins important est l'arrivée sur le
marché des banques nigérianes et marocaines qui livrent une véritable
concurrence aux banques françaises historiquement maîtresses des lieux.

Mais la figure 2 suivante illustre que tous les pays de l'Union ne sont pas logés à la
même enseigne en matière de la croissance de la couverture bancaire.

Figure 2 : Progression du nombre des agences bancaires en %

Source : Rapport Annuel 2008 de la Commission Bancaire de l'UMOA

Le pays qui enregistre la plus forte progression est la Guinée-Bissau dont le réseau
d'agences passe de 4 à 10 soit une croissance de 150%. Il est suivi de la Côte
d'Ivoire et du Togo respectivement à 37.5% et 35.3%. Le Mali enregistre une
régression de sa couverture bancaire. Le nombre d'agences est passé de 222 à
217 soit une régression de 2,25%.

La deuxième place occupée par la Côte d'Ivoire est un bon signe de la vitalité de la
place bancaire ivoirienne. Au delà, cela traduit un certain renouveau du système
économique ivoirien fortement ébranlé par la crise socio-politique de ces dernières
années.

Les 17 nouveaux guichets ou agences bancaires constituent le signe d'un nouveau


départ que nous espérons radieux, car sans une Côte d'Ivoire prospère, l'UEMOA
ne serait certainement pas ce qu'elle est.

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Section 3 : Présentation de Ecobank Bénin (EBJ)

Cette section sera consacrée à la présentation de la filiale Ecobank Bénin.

Paragraphe 1 : Historique, objectifs et activités de EBJ

Dans ce paragraphe, nous parlerons de l'historique, des objectifs, des activités, des
services et des produits de Ecobank Bénin.

1. Historique et objectifs

Ecobank Bénin est une société anonyme créée le 28 mars 1990, au capital de
francs CFA 3,5 milliards divisé en 350 000 actions de 10 000 francs chacune. Son
siège est situé à la place Ganhi, rue du Gouverneur Bayol. Inscrite au registre de
commerce et du crédit mobilier sous le n° 1504 - B 0062 G, elle dispose aujourd'hui
de 15 agences, 14 Cash points et 09 kiosques répartis dans nos grandes villes.

Dans le souci de participer au développement de l'économie béninoise de façon


rigoureuse et harmonieuse, les dirigeants de EBJ ont mis sur pied une stratégie
visant plusieurs objectifs à savoir :

> Promouvoir la croissance, l'amélioration et l'efficacité de ses services bancaires


afin de satisfaire au mieux sa clientèle et d'en tirer le profit nécessaire ;

> Promouvoir le développement du commerce intérieur et extérieur ;

> Poursuivre une politique sociale interne attentive à l'amélioration des conditions
de travail de son personnel ;

> Optimiser la qualité de ses services au moyen d'un développement accru de ses
capacités informatiques ;

> Avoir un meilleur rayonnement et s'implanter en tant que leader sur le plan
national.

2. Activités, services et produits

A l'instar des autres banques commerciales, EBJ se consacre aux activités


bancaires traditionnelles : activités d'intermédiation bancaire et les prestations de
services pour le compte de tiers. Elle porte un accent particulier sur la prestation de
produits et services de

haute qualité à une clientèle diversifiée qui comprend des particuliers, des petites
et moyennes entreprises, des grandes sociétés privées locales, des sociétés
d'Etat, des organisations non gouvernementales et des sociétés multinationales.

La gamme des produits et services21 se décline comme suit : comptes courants,


comptes d'épargne, transfert de fonds, le commerce international, la banque par
Internet, la gestion des actifs, le financement structuré, les dépôts à terme, les
opérations de change, les prêts et découverts, les paiements et encaissements, les
cartes bancaires/DAB, le courtage en valeurs mobilières. De nouveaux produits et
de nouveaux canaux tels que la banque par SMS et téléphone ont été récemment
lancés.

Ecobank Bénin a développé des alliances stratégiques avec d'autres instituions de


la place dans des domaines spécifiques dans le but de créer des synergies et de
permettre à ses clients d'en tirer profit par le rehaussement induit de valeurs. Les
alliances les plus notables concernent : le transfert de fonds par Western Union
(EBJ et les institutions de micro finance et bancaires, EBJ la Poste du Bénin et EBJ
les agences de voyages).

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Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de Ecobank Bénin

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

CHAPITRE III : CADRE EMPIRIQUE DE


L'ETUDE
Le présent chapitre comprend trois sections successives qui sont : ~ Etude
du bilan et du hors bilan de Ecobank Bénin ;

~ Etude du compte de résultat de Ecobank Bénin ;

~ Calcul des ratios, vérification des hypothèses et suggestions.

Section 1 : Etude du bilan et du hors bilan de Ecobank Bénin

Le bilan est l'instrument d'analyse de l'activité d'une banque. Nous aborderons


dans cette section, l'analyse de l'équilibre financier et l'étude du total bilan et total
hors bilan.

Paragraphe 1 : Etude de l'équilibre financier du bilan

L'étude de l'équilibre financier du bilan s'avère nécessaire pour s'assurer que


l'entreprise peut réellement faire face à ses engagements dans un avenir plus ou
moins rapproché. Pour le cas de Ecobank Bénin, nous procéderons par l'approche
simplifiée. Cette approche consiste à regrouper le bilan en sous ensembles tels
que clientèles, interbancaires, titres, fonds propres et divers25.

1. Etude des grandes masses de l'actif du bilan

L'approche simplifiée permet de cerner la structure générale de l'actif du bilan en


faisant apparaître le solde des opérations avec la clientèle, le solde des opérations
interbancaires, le solde des divers et le montant des fonds propres.

Les différentes grandes masses de l'actif du bilan liées aux activités de EBJ pour la
période de 2004 à 2008 consignées dans le tableau 1 en annexe se présentent
conne suit :

> La masse interbancaire : elle comprend la caisse, les avoirs auprès de la Banque
Centrale, de l'Institution d'émission, de l'office des chèques postaux et de
l'ensemble des créances sur les établissements de crédit.

> La masse clientèle : elle recouvre l'ensemble des opérations (créances et prêts)
détenu sur les agents économiques autres que les établissements de crédit, les
opérations de crédit bail, les locations simples et les LOA (locations avec option
d'achat) ;

>La masse des titres : elle comprend les bons du Trésor et autres titres de
créances sur les organismes publics, les obligations et autres titres à revenu fixe,
les actions et autres titres à revenu variable et les actions propres26.

> La masse des divers : elle recouvre les titres de participation et les titres détenus
à long
terme, les actions et autres titres à revenu variable détenus dans les entreprises
liées27, les
25
Les divers comprennent notamment à l'actif les immobilisations et les participations et au passif les provisions pour risques
et charges.

26
Les actions propres sont des actions que l'établissement a émises et qu'il a souscrites ou achetées

immobilisations corporelles et incorporelles, les comptes de régulation, les primes


d'options achetées et les stocks.

> La masse des éléments de fonds propres : elle correspond à la partie non
appelée ou appelée et non versée du capital souscrit.

Le graphique 1 ci-dessous met en évidence l'évolution des soldes de chacune de


ces masses de l'actif du bilan de EBJ sur la période 2004 à 2008.
Source : Tableau 1

150 000

135 000

120 000

105 000

90 000

45 000

75 000

60 000

30 000

15 000

Interbancaire Clientèle Titres Divers Fonds Propres

Grandes masses de l'actif de EBJ

Graphique 1: Evolution des Grandes masses de l'actif de EBJ


en millions de francs CFA

2004 2005 2006 2007 2008

De l'observation de ce graphique qui illustre l'évolution comparée des soldes


dégagés par les grandes masses de l'actif du bilan de Ecobank Bénin, il ressort
que :

Le développement rapide des opérations de la banque avec la clientèle n'est plus à


démontrer. Entre 2004 et 2008, le solde de ces opérations est passé de 80 657 à
149 643 millions de francs CFA. Ce qui traduit une croissance moyenne annuelle
de 17,24 %. Cette croissance moyenne s'explique par une hausse substantielle
des activités de portefeuille d'effets commerciaux escomptés en 2005 et 2006, des
crédits de campagne en 2007, des crédits à court et long terme, et par une
diminution des créances impayées.
27
Une entreprise est considérée comme liée à une autre lorsqu'elle est susceptible d'être incluse par intégration globale dans
un même ensemble consolidable.

En 2005, le solde des opérations interbancaires est passé de 26 582 à 15 851


millions de francs CFA ; soit une baisse de 40,37 % par rapport à l'exercice 2004.
Entre 2005 et 2008, ces soldes sont passés successivement de 15 851 à 30 846
millions, de 30 846 à 54 836 millions et de 54 836 à 80 102 millions. La croissance
moyenne annuelle sur cette période ressort à 44,52 % et s'explique par : une
augmentation du volume des activités de caisse et avec la banque centrale en
2006, 2007 et 2008 ; avec le trésor public en 2006 ; les correspondants en 2005,
2006 et 2007 et des créances interbancaires en 2006 et 2007.

L'évolution des opérations sur titres de EBJ est identique à celle des divers. Elle est
de 38,52 % de croissance moyenne annuelle des titres et de 36,93 % de
croissance moyenne annuelle des divers entre 2004 et 2008. En 2006, les soldes
de ces opérations sont passés respectivement de 24 429 à 12 131 millions pour les
titres ; soit une baisse de 50,34 % par rapport à 2005 et de 9 951 à 7 301 millions
pour les divers ; soit une baisse de 26,63 % par rapport à l'exercice 2005. Le solde
nul des éléments de fonds propres témoigne que le capital social souscrit a été
intégralement libéré avant l'exercice 2004.

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2. Etude des grandes masses du passif du bilan

Les différentes grandes masses du passif du bilan liées aux activités de EBJ pour
la période de 2004 à 2008, consignées dans le tableau 2 en annexe se détaillent
comme suit :

> La masse interbancaire : elle recense les dettes à l'égard de la banque centrale,
de l'institution d'émission et de l'office des chèques postaux puis les dettes envers
les établissements de crédit à l'exception des emprunts subordonnés et des dettes
matérialisées par un titre.

> La masse clientèle : elle recouvre les dettes à l'égard des agents économiques
autres que les établissements de crédit à l'exception des emprunts subordonnés et
des dettes matérialisées par un titre et les emprunts de liquidités sous la forme de
pension livrée ou non livrée.

> La masse des titres : elle comprend les dettes représentées par des titres
cessibles émis par l'établissement, les bons de caisse, les titres du marché
interbancaire, les titres de créances négociables, les obligations et autres titres à
revenu fixe.

> La masse des divers : elle comprend les primes d'options vendues, les dettes se
rapportant à des éléments reçus en pension, donnés en pension ou vendus ferme,
les dettes représentatives de la valeur des titres empruntés, les comptes de
régularisation, les provisions pour risques et charges.

> La masse éléments de fonds propres : elle recense les dettes subordonnées
ayant ou non la forme de titres à terme ou à durée indéterminée, les fonds pour
risques bancaires généraux (FRBG28) et les capitaux propres hors FRBG29.

Le graphique 2 suivant met en évidence l'évolution comparée des soldes de


chacune de ces masses sur la période de 2004 à 2008.
Source : Tableau 2

250 000

225 000

200 000

175 000

150 000

125 000

100 000

25 000

75 000

50 000

Interbancaire Clientèle Titres Divers Fonds Propres

Grandes masses du passif de EBJ

Graphique 2 : Evolution des grandes masses du passif du bilan de EBJ


en millions de francs CFA

2004 2005 2006 2007 2008

De l'observation de ce graphique qui retrace l'évolution comparée des soldes des


grandes masses du passif du bilan de EBJ, il ressort que :

Les opérations interbancaires ont connu une croissance sur toute la période sauf
en 2005 où le solde est passé de 11 860 à 10 422 millions de francs CFA ; soit une
baisse de 12,12 %. La croissance moyenne annuelle ressort à 50,24 %. Ce taux se
justifie par
28
Les FRBG sont les montants que les dirigeants responsables décident d'affecter à la couverture des risques lorsque les
raisons de prudence l'imposent eu égard aux risques inhérents aux opérations bancaires.

29
Capitaux propres hors FRBG = capital souscrit + primes d'émission + réserves + écart de réévaluation + provisions
réglementées et subventions d'investissement + report à nouveau + résultat de l'exercice.

l'augmentation des dettes à l'égard des banques et correspondants en 2008, du


trésor public et office des chèques postaux en 2005 et 2007, l'augmentation des
dépôts à terme en 2005 puis de l'existence des emprunts inter filiales et
adjudication BCEAO en 2007 et 2008.

Sur toute la période de notre étude, les opérations avec la clientèle ont connu une
croissance rapide. Entre 2004 et 2008, le solde de ces opérations a évolué de 95
954 à 212 864 millions de francs CFA ; soit une croissance moyenne annuelle de
22,48 %. Cette croissance s'explique par une augmentation substantielle des
dettes liées aux comptes courants en 2005, 2007 et 2008 ; des dettes liées aux
comptes épargnes ; au DAT reçus de la clientèle et aux autres soldes divers sur
toute la période.

De 2004 à 2008, les opérations sur titres ont dégagé des soldes nuls. Ce qui traduit
que Ecobank Bénin ne dispose pas de dettes représentées par des titres cessibles.
Elle n'émet donc ni des bons de caisse, ni des titres du marché interbancaire, ni
des titres de créances négociables, ni des obligations et autres titres à revenu fixe.

Contrairement aux opérations de clientèle, les opérations diverses ont évolué à la


baisse sur toute la période sauf en 2007 où elles ont présenté un pic. Entre 2004 et
2008, ces soldes sont passés successivement de 8 473 à 5 219 millions, de 5 219
à 4 991 millions, de 4 991 à 7 569 millions et de 7 569 à 3 524 millions ; soit un
taux moyen annuel de régression de 11,14 %. Cette régression s'explique surtout
par la diminution sur toute la période des dettes liées aux emprunts à long terme.

L'évolution des éléments de fonds propres est identique à celle des opérations
avec la clientèle. Entre 2004 et 2008, les soldes sont successivement passés de 13
897 à 14 658 millions, de 14 658 à 15 345 millions, de 15 345 à 16 014 millions et
de 16 014 à 19 021 millions de francs CFA. L'évolution moyenne annuelle des
fonds propres ressort donc à 8,32 % et s'explique par l'augmentation progressive
des montants des réserves spéciales et autres réserves depuis 2004.

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Paragraphe 2 : Etude du total bilan et hors bilan

L'analyse du portefeuille d'activités d'une banque requiert outre l'étude du bilan, la


prise en compte du hors bilan. L'étude du bilan et hors bilan de Ecobank Bénin,
nous permettra de connaître non seulement ses métiers mais aussi d'identifier ses
produits et services, ses clients et ses marchés détenus.

1. Etude du total bilan

Le bilan d'une banque qui comptabilise les dépôts, les crédits et les opérations sur
titres, reflète l'intensité des relations avec la clientèle ainsi que les activités de
marché. Le total bilan est alors l'indicateur le plus souvent retenu pour désigner la
taille d'un établissement bancaire et pour procéder à des comparaisons et
classements.

Ainsi, le total bilan lié aux activités de EBJ pour la période de 2004 à 2008
consigné dans les tableaux 1 et 2 montre que la politique que mènent les
responsables de Ecobank Bénin en vue d'améliorer la rentabilité de la banque a
induit une hausse ou une amélioration graduelle du volume du bilan à compter de
2005.

Source : Tableau 2

250 000

200 000

300 000

150 000
100 000

50 000

Graphique 3 : Evolution du Total Bilan de EBJ en millions de francs CFA

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices comptables

Total Bilan

De 130 184 millions au 31 décembre 2004, ces totaux ont glissé à 282 488 millions
au 31 décembre 2008. Le graphique 3 suivant nous permet de bien retracer cette
évolution.

Le graphique 3 illustre l'évolution du total bilan de Ecobank Bénin sur la période de


notre étude. En effet :

Entre 2004 et 2008, le total bilan est passé successivement de 130 184 à 13 112
millions en 2005 ; de 13 112 à 159 921 millions en 2006 ; de 159 921 à 215 881
millions en 2007 et de 218 881 à 282 488 millions en 2008. Soit une augmentation
progressive de 2,2 % en 2005, de 20,14 % en 2006, de 34,99 % en 2007 et de
30,85 % en 2008 respectivement par rapport aux exercices 2004, 2005, 2006 et
2007.

La croissance moyenne annuelle du bilan ressort à 22,06 % sur la période 2004 à


2008. Cet accroissement résulte essentiellement de l'augmentation du volume des
activités interbancaires et des métiers d'intermédiation bancaire30 qui consistent : à
prêter et donc à acquérir des créances envers les agents à besoin de financement
et à collecter des ressources auprès des agents à capacité de financement.

En développant ces activités d'intermédiation, l'objectif des responsables de EBJ


est de dégager une marge de taux d'intérêt, de ressources suffisantes pour couvrir
les frais généraux de l'intermédiation et le coût31 du risque et pour assurer la
rémunération des fonds propres en couverture des risques de crédit encourus.

L'analyse des activités bancaires doit nécessairement prendre en compte les


engagements hors bilan. Car ces engagements, fictivement enregistrés en partie
double correspondent à des opérations qui n'induisent pas actuellement des
mouvements de capitaux mais sont susceptibles d'induire de tels mouvements
dans le futur.

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2. Etude du hors bilan

Le hors bilan n'est pas retenu par le bilan alors que les opérations à terme et
conditionnelles en relèvent. Les engagements hors bilan relatifs aux activités de
EBJ pour la période de 2004 à 2008 détaillés dans le tableau 3 en annexe,
concernent successivement les engagements donnés et les engagements reçus.

Les engagements donnés font l'objet des postes de hors bilan 1 à 3. L'examen de
ces postes révèle que les responsables de EBJ ne donnent que des engagements
de financement
30
Les métiers d'intermédiation constituent l'activité bancaire la plus ancienne et ont pour finalité de satisfaire directement les
demandes d'emprunt ou de placement des capitaux émanant de tout agent économique.

31
Le coût du risque est la perte liée au non recouvrement des créances

en faveur de la clientèle et des engagements de garantie. L'examen des postes 4 à


6 de hors bilan, révèle que Ecobank Bénin ne reçoit que des engagements de
garantie de la clientèle.

De ces examens, il en résulte que les engagements donnés à EBJ ne concernent


que les opérations d'ouverture de crédits confirmés, les lignes de substitution des
billets de trésorerie, les facilités d'émission de titres (engagements de financement)
puis les cautions et avals (engagements de garantie). Par contre les opérations
relatives aux accords de refinancement, aux acceptations à payer, aux
confirmations d'ouverture de crédits documentaires, aux engagements sur les titres
à livrer ou à recevoir bénéficient très peu d'attention de la part de ces
responsables.

Les postes de hors bilan 1 à 6 nous permettent d'illustrer graphiquement l'évolution


des engagements de EBJ sur les cinq dernières années.
Le graphique 4 illustre l'évolution des engagements de EBJ en fonction des
exercices comptables. En effet :

En 2005, les engagements donnés de EBJ ont évolué de 22 060 à 17 048 millions
de francs CFA ; soit un taux de régression de 22,72 % par rapport à 2004.

Entre 2005 et 2008, ces engagements sont passés successivement de 17 048 à 18


665 millions, de 18 665 millions à 25 069 millions et de 25 069 à 78 942 millions de
francs CFA. Ce qui traduit un accroissement progressif de 9,48 % en 2006 par
rapport à 2005, de 34,31 % en 2007 par rapport à 2006 et de 214,90 % en 2008
par rapport à 2007.

Le fort taux d'accroissement obtenu en 2008 s'explique par une hausse


substantielle de 164,17 % des engagements de financement et de 239,19 % des
engagements de garantie ordre Etablissements de crédit.

Pour ce qui concerne les engagements reçus on note en 2005, les engagements
reçus ont évolué de 108 791 à 100 287 millions de francs CFA ; soit une baisse de
7,82 % par rapport à l'exercice 2004. Entre 2005 et 2008, ces engagements sont
passés successivement de 100 287 à 116 467 millions, de 116 467 à 121 614
millions et de 121 614 à 129 247 millions de francs CFA. Ce qui traduit un
accroissement progressif de 16,13 % en 2006, de 4,42 % en 2007 et de 6,28 % en
2008 respectivement aux exercices 2005, 2006 et 2007. Ainsi l'analyse de ce
graphique, révèle que l'évolution des engagements reçus de EBJ est identique à
celle des engagements donnés. Mais depuis 2004, le volume des engagements
reçus reste largement supérieur à ceux donnés.

L'étude du bilan et hors bilan de Ecobank Bénin montre que les métiers exercés
par cette banque peuvent être regroupés en deux grandes familles : les métiers
d'intermédiation bancaire et les prestations de services pour le compte de tiers.
Ces principaux métiers de EBJ ont été fructueux durant les cinq dernières années.
Ils représentent respectivement 59,12 % ; 22,59 % du total actif ; 75,25 % et 12,95
% du total passif.

Au demeurant, les dirigeants responsables de Ecobank Bénin doivent oeuvrer au


développement ou à la création des activités de marché qui sont sans doute des
créneaux porteurs délaissés.

Le graphique 5 suivant, présente une comparaison des pourcentages d'activités


réalisés à Ecobank Bénin par grandes masses du bilan sur la période de 2004 à
2008.

A l'actif, les masses clientèle, interbancaire, des titres, des divers et des éléments
de fonds propres ont une fréquence respective de 59,12 %, 22,59 %, 12,11 % et
6,18 % et 0 % par rapport à la somme du total bilan des exercices 2004 à 2008.

Au passif, ces fréquences sont de 75,25 % pour la clientèle, 12,95 % pour les
opérations interbancaires, 8,57 % pour les éléments de fonds propres, 3,23 % pour
les divers et nulles pour les titres.

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Section 2 : Etude du compte de résultat de Ecobank Bénin

L'analyse de la structure financière de Ecobank Bénin ne se limite pas seulement à


l'étude du bilan et hors bilan ; c'est pourquoi nous aborderons dans cette section
l'étude du compte de résultat par les méthodes arithmétique et des soldes
intermédiaires de gestion.

Paragraphe 1 : Etude du compte de résultat par la méthode


arithmétique

Le compte de résultat d'une entreprise retrace pour un exercice comptable, les


charges et les produits afférents à l'activité de cette entreprise. Donc une meilleure
compréhension de l'évolution des résultats de EBJ passe par une étude préalable
des charges et des produits qui les ont générés.

1. Evolution des charges et des produits de EBJ

L'appréciation de la rentabilité suscite un examen de la structure des charges et


des produits, du montant et de la volatilité des résultats. Elle exige un effort
d'évaluation de la capacité bénéficiaire stable et durable, telle qu'elle s'est
manifestée dans le passé, telle qu'on peut la prévenir dans l'avenir. C'est la raison
qui nous amène donc à analyser l'évolution des charges et produits de Ecobank
Bénin.

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1.1. Evolution des charges de EBJ

Sur une base annuelle, les charges liées aux activités de Ecobank Bénin qui
regroupent : les intérêts et charges assimilées, les commissions payées, les
charges sur les opérations financières, les diverses charges d'exploitation, les frais
généraux d'exploitation, l'excédent des dotations sur reprises du FRBG, les
dotations aux amortissements et aux provisions, les pertes exceptionnelles, les
pertes sur exercices antérieurs et les impôts sur le bénéfice, se chiffrent comme
l'indique le tableau 4 en annexe.

La politique que mènent les dirigeants de Ecobank Bénin en vue d'améliorer la


structure financière de la banque a induit une baisse graduelle du volume des
charges en 2005 et 2007. Le graphique suivant montre que : de 12 293 millions au
31 décembre 2004, ces charges ont glissé à 23 045 millions au 31 décembre 2008.

Source : Tableau 4

25 000

20 000

15 000

10 000

5 000

2004 2005 2006 2007 2008

Graphique 6 : Evolution du Total des Charges de EBJ


en millions de francs CFA

Exercices Comptables

Charges Totales

Le graphique 6 illustre l'évolution des charges totales de Ecobank Bénin sur la


période d'étude. En effet :

i' En 2005 et 2007, les charges totales de EBJ sont passées respectivement de 12
293 millions à 11 535 millions puis de 16 363 millions à 15 901 millions. Ce qui
traduit une diminution de 6,17 % en 2005 par rapport à 2004 et 2,82 % en 2007 par
rapport à 2006.

( En 2006 et 2008, ces charges ont évolué respectivement de 11 535 millions à 16


363 millions puis de 15 901 millions à 23 045 millions. Ce qui traduit un taux
d'accroissement progressif de 41,86 % en 2006 et de 44,93 % en 2008 par rapport
à 2005 et 2007.

Ainsi de l'analyse de ce graphique, il ressort que la croissance moyenne annuelle


des charges de Ecobank Bénin est de 19,4 % sur la période 2004 à 2008.

1.2. Evolution des Produits de EBJ

Sur une base annuelle, les produits liés aux activités de Ecobank Bénin qui
regroupent : les intérêts et produits assimilés reçus, les commissions encaissées,
les divers produits d'exploitation, les produits généraux, le solde en bénéfice des
corrections valeur, des produits exceptionnels et des profits sur exercices
antérieurs, se chiffrent comme l'indique le tableau 5 en annexe.
Source : Tableau 5

25 000

20 000

30 000

15 000

10 000

5 000

Graphique 7 : Evolution du Total des Produits de EBJ


en millions de francs CFA

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices Comptables

Total des produits

La politique qu'ont menée les dirigeants de Ecobank Bénin pour réduire les
charges de la banque en 2005 et 2007 n'a pas contribué pour autant à
l'augmentation des produits. Sur le graphique ci-dessous, nous voyons que ces
produits s'établissent au 31 décembre 2008 à 28 181 millions contre 18 411
millions en 2007 ; 18 532 en 2006 ; 13 393 millions en 2005 et 15 003 millions en
2004.

Le graphique 7 illustre l'évolution du total des produits de Ecobank Bénin en


fonction des exercices comptables. En effet,

1' En 2005 et 2007, les produits de EBJ ont glissé respectivement de 15 003
millions à 13 393 millions et 18 532 millions à 18 411 millions ; ce qui traduit une
diminution de 10,73 % en 2005 par rapport à 2004 et de 0,6 % en 2007 par rapport
à l'exercice 2006.

1' En 2006 et 2008, ces produits sont passés respectivement de 13 393 à 18 532
millions et de 18 411 à 28 181 millions ; ce qui traduit un accroissement progressif
de 38,37 % en 2006 et de 53,07 % en 2008 respectivement par rapport aux
exercices 2005 et 2007.

Ainsi l'analyse de ce graphique révèle que l'évolution des produits de EBJ est
identique à celle des charges. Mais la croissance moyenne annuelle de ces
produits ressort à 20,01 % sur la période 2004 à 2008.
2. Détermination du Résultat Net et de la Capacité d'Autofinancement

Le résultat net constitue la mesure de l'enrichissement ou de l'appauvrissement de


l'entreprise au cours d'un exercice. Il permet de déterminer la capacité
d'autofinancement qui est un indicateur essentiel du potentiel de croissance de
l'entreprise ; une source permanente de financement que l'entreprise secrète elle-
même par ses propres activités sans faire recours aux associés ou aux créanciers.

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Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de Ecobank Bénin

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
2.1. Détermination du Résultat Net après impôts

Par mesure de simplification, le résultat net d'un exercice peut être déterminé
arithmétiquement. Cette méthode consiste à faire directement la différence entre le
total des produits et celui des charges. Ainsi pour les cinq exercices (2004 à 2008),
les résultats nets après impôts sont déterminés dans le tableau 6 en annexe.

A la lecture du tableau 6, les charges et les produits de Ecobank Bénin semblent


évoluer de la même manière. C'est ainsi que :

1' En 2005, le résultat net de EBJ est passé de 2 710 millions à 1 858 millions de
francs CFA, soit un allègement du profit de 852 millions par rapport à l'exercice
2004. Cet allègement s'explique par :

~ une hausse substantielle de : 9,61 % des frais généraux d'exploitation et 15,07 %


des dotations aux provisions.

~ Une baisse substantielle de : 12,50 % des intérêts et produits assimilés reçus ;


3,40 % des commissions encaissées ; 15,51 % des produits sur opérations
financières ; 63,41 % des produits divers d'exploitation ; 35,26 % des soldes en
bénéfice de correction valeur et 68,70 % des produits exceptionnels.

1' En 2006, le résultat net est passé de 1 858 millions à 2 169 millions, soit une
amélioration du profit de 311 millions de francs CFA par rapport à l'année 2005.
Cette amélioration résulte essentiellement :

~ d'un accroissement de : 21,91 % des intérêts et produits assimilés reçus ; 37,07


% des commissions encaissées ; 28,34 % des produits sur opérations financières ;
11,80 % des produits divers d'exploitation ; 134,78 % des produits généraux
d'exploitation ; 147,32 % de solde en bénéfice de correction valeur ; 2,78 % des
produits exceptionnels et 66,03 % des profits sur exercices antérieurs.

~ d'une baisse de : 0,45 % des commissions payées ; 30,66 % des charges sur
opérations financières et 74,29 % des impôts sur bénéfice.

I En 2007, le résultat net est passé de 2 169 millions à 2 510 millions de francs
CFA, soit une augmentation relative du déficit de 341 millions par rapport à
l'exercice 2006. Cette augmentation est due :

~ d'une part à la hausse de : 13,22 % des intérêts et produits assimilés reçus ; 4,13
% des commissions encaissées et 29,73 % des produits exceptionnels.

~ d'autre part, à la baisse de : 81,25 % des charges diverses d'exploitation ; 63,12


% des dotations aux provisions ; 83,14 % des pertes exceptionnelles ; 54,74 % des
pertes sur exercices antérieurs et de l'inexistence des charges sur opérations
financières.

/ En 2008, le résultat net a évolué de 2 510 millions à 5 135 millions de francs CFA
; soit un alourdissement du profit de 2 625 millions de francs CFA. Cet
alourdissement du profit s'explique par :

~ un accroissement de : 46,82 % des intérêts et produits assimilés reçus ; 44,40 %


des commissions encaissées ; 87,45 % des produits sur opérations financières ;
137,59 % de solde en bénéfice de correction valeur et de 479,17 % des produits
exceptionnels.

~ une diminution de 73,33 % des charges diverses d'exploitation ; 2,27 % des


pertes exceptionnelles et de l'inexistence des charges sur opérations financières.

En définitive, les pourcentages des résultats nets réalisés à EBJ ont été très
fluctuants. Ils sont de : -31,44 en 2005 ; 16,34 en 2006 ; 15,72 en 2007 et 104,58
en 2008 respectivement aux exercices 2004, 2005, 2006 et 2007. La croissance
moyenne annuelle des résultats ressort à 26,30 % sur cette période.

Source : Tableau 6

28000

26000

24000

22000
20000

30000

18000

16000

14000

12000

10000

4000

2000

8000

6000

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices comptables

Graphique 8 : Détermination des Résultats Nets en millions d francs CFA et


Comparaison des Charges et Produits de EBJ

Total des produits Total des charges Résultat Net

L'analyse de l'évolution des charges et des produits de EBJ montre également que
les activités exercées par cette banque peuvent être regroupées en deux grands
métiers : les métiers d'intermédiation bancaire et les prestations de services pour le
compte de tiers. Ces principaux métiers de EBJ ont été très rentables durant ces
cinq dernières années. Le graphique 8 ci-dessous illustre bien la prouesse des
résultats de la banque.

Le graphique 8 présente une comparaison des charges et produits par exercice


comptable et l'évolution des résultats nets de Ecobank Bénin.

i' En 2004, les produits dégagés sont légèrement supérieurs aux charges
correspondantes. Ce qui a permis à EBJ de réaliser un bénéfice de 2 710 millions
de francs

i' En 2005, on note la décroissance simultanée des produits et charges


respectivement de 10,73 % et 6,17 % par rapport à l'exercice 2004. Le total des
produits étant supérieur à celui des charges, cet exercice s'est soldé par un
bénéfice de 1 858 millions de francs CFA.

i' En 2006, ces charges et produits ont connu une augmentation de 41,86 % et
38,37 % respectivement par rapport à l'exercice 2005. Les produits étant demeurés
supérieurs aux charges, le résultat net reste bénéficiaire de 2 169 millions de francs
CFA.

i' En 2007, les charges et produits de EBJ n'ont pas cessé de diminuer. Les
charges ont baissé de 2,82 % et les produits de 0,65 % par rapport à 2006. Le
résultat s'est soldé par un bénéfice de 2 510 millions de francs CFA.

i' En 2008, un fait doit être souligné : il s'agit de la forte croissance simultanée des
charges et produits respectivement de 44,93 % et 53,07 % par rapport à l'exercice
précédent. Ce qui explique donc cet énorme profit de 5 135 millions de francs CFA.

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Analyse de la structure financière et de la
rentabilité de Ecobank Bénin

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Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
2.2. Détermination de la Capacité d'Autofinancement (CAF)

Déterminer la capacité d'autofinancement d'une entreprise, c'est évaluer son


aptitude à sécréter par ses activités des ressources destinées soit aux associés
(dividendes) soit à l'entreprise elle-même (autofinancement). La capacité
d'autofinancement peut être calculée à partir de l'excédent brut d'exploitation
(méthode soustractive) ou à partir du résultat net (méthode additive).

Ainsi pour déterminer la Capacité d'Autofinancement de Ecobank Bénin, nous


avons utilisé dans le tableau 7 en annexe la méthode additive.

Les fluctuations de la CAF mesurées à -11,53 % en 2005 ; 40,13 % en 2006 ; -


19,96 % en 2007 et 71,07 % en 2008 à l'issue de ces exercices figurent sur le
graphique 9.

Source : Tableau 7

4000

2000

8000

6000

2004 2005 2006 2007 2008


Exercices Comptables

Graphique 9 : Evolution de la Capacité d'Autofinancement de EBJ


en millions de francs CFA

Capacité d'Autofinancement de EBJ

Le graphique 9 ci-dessus met en évidence l'évolution de la capacité


d'autofinancement de EBJ sur la période de 2004 à 2008.

En effet, sur toute la période nous avons constaté une existence de la capacité
d'autofinancement. Cette évolution constatée revient à dire que EBJ dispose
depuis 2004 des moyens propres pour assurer le financement ou le développement
de ses activités. Mais ces CAF ont évolué en dents de scie avec une croissance
moyenne annuelle de 19,93 %.

L'existence de la CAF de 2004 à 2008 trouve son explication à travers les fortes
dotations s'élevant respectivement à 2 080 millions, à 2 148 millions à 2 296 et à 3
553 ; les meilleurs résultats de la période, contre une faible reprise des créances
douteuses, de provisions réglementées et de provisions sur les autres actifs.

La nécessité de montrer la façon dont le bénéfice de Ecobank Bénin prend


progressivement naissance, justifie l'exigence d'une présentation détaillée du
compte de résultat, c'est l'objet du paragraphe suivant.

Paragraphe 2 : Etude du compte de résultat par les soldes de gestion

L'objectif visé ici est de disséquer l'anatomie du compte de résultat, d'apprécier les
différents soldes de gestion et de retracer l'évolution effective de la rentabilité de
EBJ.

1. Présentation détaillée du compte de résultat de Ecobank Bénin

Le tableau 8 en annexe montre un découpage précis du compte de résultat avec sa


présentation en ligne. Y sont listés les principaux postes comptables, les catégories
de charges et produits et les soldes significatifs d'exploitation bancaire.

Dans cette articulation du compte de résultat, l'important serait pour nous de cerner
plus clairement la signification et la portée des soldes intermédiaires de gestion
déterminés à savoir le Produit Net Bancaire, le Résultat Brut d'Exploitation, le
Résultat d'Exploitation, le Résultat Avant Impôts et le Résultat Net. A cet effet, leur
appréciation graphique nous permettra d'être plus précis sur la mesure de la
performance des activités de EBJ.

2. Appréciation des différents soldes de gestion de EBJ

® Le PNB est l'expression concentrée de la double activité des banques à savoir :


servir d'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux (marges
d'intermédiation) ou servir de prestataires de services (commissions). D'un point de
vue macro économique, il est considéré comme le véritable chiffre d'affaires qui a
l'avantage d'évaluer la production des banques.

Source : Tableau 8

25000

20000

15000

10000

5000

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices Comptables

Produit Net Bancaire de EBJ

Graphique 10 : Evolution du Produit Net Bancaire de EBJ en millions de


francs CFA

Pour le cas de Ecobank Bénin, le graphique 10 ci-dessous présente l'évolution du


Produit Net Bancaire sur les exercices 2004 à 2008.

L'examen des postes 1 à 6 du tableau 8 et du graphique 10, montre que le PNB de


Ecobank Bénin a évolué de façon croissante sur tous les exercices sauf en 2005.
En effet, le PNB qui s'élevait à 11 660 millions de francs CFA en 2004 a connu une
diminution de 8,81 % en 2005. Cette tendance à la baisse s'explique par la
diminution de : 12,50 % des intérêts reçus et produits assimilés ; 15,38 % des
produits nets de change et 2,18 % des commissions nettes.

Par contre, le PNB s'est établi à 12 857 millions de francs CFA en 2006 ; 14 025
millions en 2007 et à 20 117 millions en 2008 ; soit des taux de progression
respectifs de 20,92 % par rapport à l'exercice 2005 ; de 9,08 % par rapport à 2006
et de 43,44 % par rapport à 2007. Ces progressions sont dues à l'augmentation de
: 21,91 % ; 13,22 % et 46,81 % des intérêts reçus et produits assimilés
respectivement en 2006, 2007 et 2008 ; 39,79 % ; 8,04 % et 27,66 % des
commissions nettes respectivement en 2006, 2007 et 2008 ; 126,74 % des autres
produits nets d'exploitation bancaire en 2006 ; 68,31 % et 104,80 % des produits
nets de change en 2007 et 2008 respectivement.

De cet examen, il ressort que le PNB est par construction un solde composite,
agrégeant les éléments de natures différentes qui sont :

· La marge d'intermédiation qui est le solde entre les flux d'intérêts perçus sur les

créances et les flux d'intérêts payés sur les dettes. Cette marge s'établit
respectivement de 2004 à 2008 à 7 306 millions, 6 284 millions, 6 876 millions, 7
665 millions et 10 979 millions de francs CFA. Ceci montre que les activités
d'intermédiation de EBJ ont été en baisse tendancielle en 2005 et 2006 par rapport
à 2004.

· Un ensemble de plus values et de moins values relatives aux activités de marché,

sur titres et sur les instruments dérivés. Le calcul de cette marge s'élève
respectivement de 2004 à 2008 à : 1 196 millions, 1 012 millions, 991 millions, 1
668 millions et 3 416 millions. Cette évolution montre que les activités sur titres et
sur instruments dérivés de EBJ ont également été en baisse tendancielle entre
2005 et 2006.

· Les commissions perçues au titre des prestations de services rendus et les

commissions versées. Le poste 3 du tableau 8 montre que les activités de


prestations de Ecobank Bénin ont connu une baisse en 2005 et une hausse
successive depuis 2006.

Nous notons que le caractère composite du PNB est encore accru par le fait qu'il
comprend les autres produits et les autres charges résultant d'opérations autres
que celles des banques puis les opérations connexes. Le poste 5 du tableau 8
montre que les marges dégagées par les opérations en dehors de celles des
banques ne sont pas stables mais évoluent plutôt de façon positive.

En somme, il ressort de l'analyse des différents éléments constitutifs du PNB que


les activités de prestations de services et d'intermédiation de Ecobank bénin ont
été porteuses sur la période de notre étude. Néanmoins, les dirigeants de EBJ
doivent les redynamiser afin qu'elles soient plus performantes.
Source : Tableau 8

21000

18000

15000

12000

Produit Net Bancaire de EBJ Frais de Structure de la EBJ

Résultat Brut d'Exploitation de EBJ

9000

6000

3000

Graphique 11 : Evolution du RBE en millions de francs CFA et

Comparaison du PNB et des Frais de Structure de EBJ

2004 2005 2006 2007 2008

Exercice Comptable

0 Pour assurer une meilleure prestation, toute entreprise se doit d'entretenir son
personnel, de renforcer la gamme de ses capacités technologiques en vue de
concilier rapidité et efficacité dans le traitement des opérations. Comme l'indique le
graphique 11, ces initiatives constituent les plus importants postes de coût justifiant
ainsi le niveau du Résultat Brut d'Exploitation.

Le graphique 11 montre l'évolution comparée du Produit Net Bancaire et des frais


de structure et à cet effet, illustre le niveau du Résultat Brut d'Exploitation de
Ecobank Bénin sur une période de cinq ans (2004 à 2008).

Entre 2004 et 2008, les charges de structure sont restées toutes inférieures aux
Produits Nets Bancaires ; ce qui a permis d'avoir des Résultats Bruts d'Exploitation
positifs et croissants en 2006 et 2008. Cette croissance est de 80,12 % en 2008
par rapport à l'exercice 2007 et de 36,67 % en 2006 par rapport à l'exercice 2005.

i' En 2005, le RBE est passé de 5 395 millions à 3 791 millions, soit une diminution
de 42,31 % par rapport à l'exercice 2004. Ce déficit peut s'expliquer par la baisse
de 8,81 % du PNB par rapport à l'exercice 2004 et une augmentation de 15,07 %
des dotations aux amortissements par rapport à 2004 et de 6,47 % des charges
générales d'exploitation.

i' En 2007, le RBE est passé de 5 181 millions à 4 501 millions, soit une diminution
de 13,12 % par rapport à l'exercice 2006. Ce déficit peut s'expliquer par
l'augmentation de 24,08 % des charges de structure par rapport à l'exercice 2006.

Le Résultat Brut d'Exploitation de EBJ est positif sur toute la période de notre
étude. Au-delà de cette simple constatation, le niveau relativement faible des RBE
obtenus révèle que le niveau de l'ensemble des dépenses engagées pour mettre
en oeuvre les différents métiers de la banque est élevé. Les dirigeants de EBJ
doivent essayer de maîtriser les charges générales d'exploitation en cherchant
surtout à minimiser les frais administratifs et optimiser les moyens matériels
d'exploitation.

® L'examen des postes 10, 11, 12 et du tableau 8, montre que le RE de EBJ est
bénéficiaire sur tous les exercices de notre étude. Ces bénéfices s'expliquent par le
fait que le RBE a été successivement supérieur au coût du risque de : 5,23 fois en
2004 ; 3,15 fois en 2005 ; 1,74 fois en 2006 ; 6,25 fois en 2007 et 9,30 fois en
2008.

Le coût du risque désigne l'effort net de provisionnement au titre des risques de


crédit, des risques pays et des risques divers. De 2004 à 2006, le niveau du coût
de risque est sans cesse croissant. Cette augmentation relative du niveau du coût
de risque montre que les responsables de Ecobank ne ménagent aucun effort pour
alléger l'ensemble de ces risques bancaires depuis 2004. C'est cette évolution que
retrace le graphique 12 ci-dessous.
Source : Tableau 8

10000

4000

8000

6000

2000

Graphique 12 : Evolution du RE en millions de francs CFA et Com paraison


du RBE et du Coût de Risque de EBJ

Résultat Brut d'Exploitation de EBJ Coût du Risque de EBJ

Résultat d'Exploitation de EBJ

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices Comptables

0 A l'instar des Résultats d'Exploitation, les Résultats Avant Impôts ont tous été
positifs voire supérieurs aux RE entre 2005 et 2007. Ceci s'explique par le fait que
les profits nets sur exercices antérieurs ainsi que les résultats exceptionnels ont
tous été positifs à l'exception des déficits observés sur les activités exceptionnelles
de 2004, 2005, 2006 et celui des produits nets sur exercices antérieurs en 2008.
Résultat d'Exploitation de EBJ Gains nets sur Actifs EBJ Résultat Avant
Impôts

Source : Tableau 8

-1000

7000

3000

5000

1000

Graphique 13 : Evolution du Résultat avant impôts en millions de francs CFA


et Com paraison du RE et des Gains nets de EBJ

2004 2005 2006 2007 2008

Exercice Comptable

Les postes 12, 13 et 14 du tableau 8 nous permettent de bien retracer à travers le


graphique 11 suivant, l'évolution de ces Résultats Avant Impôts.

0 Le Résultat Net est un solde à interpréter avec prudence tout en mettant en


exergue l'impact des opérations à caractère exceptionnel. Ainsi le Résultat Net
dégagé par les activités de EBJ est fortement influencé par les opérations
exceptionnelles de la banque.

ü En 2004, les activités non récurrentes se sont soldées par une perte de 570
millions de francs CFA ; soit environ 0,15 % du RAI et 50,76 % des impôts. Ce qui
a permis à la banque de réaliser un bénéfice de 2 710 millions de francs CFA.

ü Entre 2005 et 2006, les activités exceptionnelles se sont soldées par des pertes
respectives de 137 millions et de 223 millions et les profits nets représentent
respectivement 32,84 % et 186,78 % des impôts. D'où les faibles résultats de 1 858
et 2 169 millions de francs CFA constatés sur ces deux exercices.

ü Entre 2007 et 2008, tout comme le RAI, les résultats exceptionnels et profits nets
ont été bénéficiaires. Ces profits combinés avec la charge des impôts ont fait
passer le bénéfice de 2 169 à 2 510 millions et de 2 510 à 5 135 millions ; soit une
augmentation de 15,72 % et de 104,58 % par rapport aux exercices 2006 et 2007
respectivement.

Source : Tableau 8

4000

8000

3000

2000

7000

6000

5000

1000

Résultat Avant Impôts de EBJ Impôts sur les bénéfices de EBJ

Résultat Net de EBJ


0

Graphique 14 : Evolution du Résultat Net en millions de francs CFA et


Comparaison du RAI de EBJ

2004 2005 2006 2007 2008

Exercices Comptables

L'examen des postes 15 à 17 du tableau 8, nous permet d'illustrer graphiquement


l'évolution des Résultats Nets de Ecobank Bénin sur les cinq dernières années.

A la vue de ce graphique il ressort que les résultats nets réalisés par Ecobank
Bénin ont tous été bénéficiaires sur la période de 2004 à 2008. Par conséquent,
Ecobank Bénin a une bonne structure financière sur cette période.

La méthode des soldes de gestion nous a permis d'opérer une lecture synthétique
du compte de résultat. Mais, pour plus affiner notre analyse nous pensons que le
calcul de certains ratios s'avère indispensable.

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Section 3 : Calcul des ratios, vérification des hypothèses et
suggestions

Au-delà des débats théoriques sur la manière de calculer les ratios de façon
pertinente, nous faisons ici état de sa portée opérationnelle avec ceux dont le
pouvoir explicatif est le plus grand.

Paragraphe 1 : Méthodes des ratios

La méthode des ratios est un moyen d'étudier la structure financière et la gestion


de la banque. Dans ce paragraphe nous calculerons des ratios d'exploitation et de
résultat.

1. Calcul et analyse des ratios de rentabilité d'exploitation

Les coefficients brut et net d'exploitation sont les principaux ratios de rentabilité
d'exploitation. Le coefficient brut d'exploitation indique la capacité d'une banque à
couvrir l'ensemble de ses dépenses d'exploitation par les recettes
correspondantes.

Mais, comme il est peu usité, le coefficient net d'exploitation est généralement
préféré. Ce coefficient représente la part de la richesse produite qui est absorbée
par l'ensemble des frais de structure qu'il a fallu engager pour produire cette
richesse. Ces deux ratios sont exprimés comme l'indique le tableau 9 ci-dessous.

Tableau 9 : Calcul des ratios d'exploitation de EBJ en pourcentage

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


Dépenses d'Exploitation 10 304 10 457 15 780 14 531 20 625
Recettes d'Exploitation 14 150 12 709 17 146 17 623 26 225
Coefficient Brut d'Exploitation 72,82 82,28 92,03 82,45 78,65
Frais de Structure 6 390 6 849 8 407 9 527 12 023
Produit Net Bancaire 11 660 10 633 12 857 14 025 20 117

Coefficient Net d'Exploitation 54,80 64,41 65,39 67,93 59,77

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

Un pourcentage du coefficient brut d'exploitation inférieur à 100 signale que les


recettes d'exploitation ont financé l'intégralité des dépenses d'exploitation de la
banque. De 2004 à 2008, ces coefficients s'élèvent respectivement à 72,82 % ;
82,28 % ; 92,03 % ; 82,45 % et 78,65 %. Ainsi, sur toute cette période, les recettes
d'exploitation ont pu financer l'intégralité des charges d'exploitation. En général ces
produits ont tendance à surpasser les charges à cause de l'existence des soldes
en bénéfice des corrections de valeurs. L'évolution de ce ratio sur les cinq années
de notre étude, explique que Ecobank Bénin dispose d'une bonne politique de
recouvrement de ses créances.

Un coefficient net d'exploitation faible signifie que l'établissement bancaire dispose


d'une marge de manoeuvre pour absorber des évolutions défavorables. De 2004 à
2008, ces coefficients nets s'élèvent respectivement à 54,80 % ; 64,41 % ; 65,39 %
; 67,93 % et 59,77 %. Ce qui montre que la marge de manoeuvre disponible à
Ecobank Bénin après paiement des frais de structure est suffisante pour préserver
une rentabilité. Le niveau relativement faible atteint par ces ratios s'explique soit
par un effet-prix (augmentation des taux d'intérêt) ou un effet-volume avantageux
(augmentation des encours).

De cette analyse, il en résulte que la rentabilité nette des activités de Ecobank


Bénin sera positive voire élevée sur toute notre période d'étude.

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2. Calcul et analyse des ratios de résultat

Les principaux ratios de résultat sont les retours sur actifs et sur fonds propres. Le
retour sur actifs a pour but de donner une indication sur la capacité bénéficiaire de
la banque en neutralisant la rémunération du capital investi, qu'il s'agit de fonds
propres ou de fonds de tiers. Le retour sur fonds propre quant à lui, retient plus
l'attention de l'investisseur qui apporte des capitaux que la finalité de l'entreprise
consiste à rentabiliser.

Ces deux ratios sont exprimés comme l'indique dans le tableau 10 suivant :

Tableau 10 : Calcul des ratios de résultat de EBJ en pourcentage

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


Résultat Net 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135
Actif Total 130 184 133 112 159 921 215 881 282 488
Retour sur actifs (ROA) 2,08 1,40 1,36 1,16 1,82
Résultat Net 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135
Capitaux Propres32 13 897 14 658 15 345 16 014 19 021

Retour sur fonds propres (ROE) 19,50 12,68 14,13 15,67 27,00

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2009)

Les retours sur actifs obtenus sont tous positifs mais relativement faibles. Ces
coefficients de rendement positifs s'expliquent essentiellement par les résultats
nets bénéficiaires enregistrés au cours des cinq derniers exercices de la banque et
indique ainsi la rentabilité du total des capitaux engagés. Et si les résultats nets se
révèlent durablement bénéficiaires, cet équilibre structurel peut à terme permettre
la banque d'avoir une très bonne performance économique.

Sur toute la période, l'évolution des retours sur fonds propres a été irrégulière,
aboutissant ainsi à des coefficients positifs et croissants à partir de 2006. Le
caractère positif de ces coefficients explique la capacité bénéficiaire de la banque
d'une part, et donc la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires d'autre
part. Et si ces coefficients se révèlent durablement positifs et croissants, cet
équilibre structurel peut à terme permettre à la banque d'enregistrer un niveau
satisfaisant de performance financière.

Tous les indicateurs utilisés montrent que Ecobank Bénin ne traverse point une
crise inquiétante. Elle présente plutôt une bonne santé économique et financière.

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Paragraphe 2 : Vérification des hypothèses et suggestions

Dans ce paragraphe, nous procéderons d'abord à la vérification de nos hypothèses


de recherche avant de formuler quelques suggestions, susceptibles d'améliorer la
performance de la banque.
32
Capitaux Propres = Capital + Réserves + FRBG + Report à nouveau créditeur - Report à nouveau débiteur

1. Vérification des hypothèses

Suite aux critères de vérification précédemment énumérés dans notre


méthodologie de recherche, nos hypothèses seront soit confirmées ou infirmées.

1' L'analyse du tableau 6 a montré que les produits et les charges de EBJ
paraissent évolués de la même manière, mais le total des produits reste supérieur
à celui des charges sur toute la période d'étude. Donc les résultats bénéficiaires
obtenus sur ces exercices, contribuent à la vérification de l'hypothèse 1.

a" Les dépenses d'exploitation et les frais de structure du tableau 9 sont restés
inférieurs aux recettes d'exploitation ou au PNB. Les ratios d'exploitation calculés
sont tous inférieurs à 100 voire faibles ; or plus faibles sont ces ratios, plus élevée
est la probabilité de rentabilité des activités de la banque. Donc le faible niveau de
ces ratios contribue également à la vérification de l'hypothèse 1.

Il ressort de cette vérification que l'hypothèse H1 selon laquelle Ecobank Bénin a


une bonne structure financière sur la période de notre étude est bien confirmée.

En définitive, il serait facile pour les dirigeants responsables de Ecobank Bénin


d'obtenir de la part des actionnaires un renforcement de capitaux propres et de
gagner la confiance des clients pour qui la rentabilité serait un indice de confiance.

I Les ratios de résultat (ROA et ROE) consignés dans le tableau 10 sont tous
positifs et respectivement voisins de 3 % et 30 %. Or plus fort sont ces ratios, plus
élevé est le niveau des performances économique et financière de la banque.

Il ressort de cette vérification que l'hypothèse H2 selon laquelle Ecobank Bénin est
financièrement et économiquement rentable est confirmée.

Pour suite, les dirigeants responsables de Ecobank Bénin doivent oeuvrer au


développement des services et opérations de hors bilan puis à l'adoption d'une
politique de provision saine afin de maintenir et d'accroître les niveaux de
rentabilité financière et économique actuels de la banque.

Au terme de notre analyse financière de EBJ, nous nous sommes rendus à


l'évidence que la gestion actuelle de la banque présente plus d'atouts que de
faiblesses. Si des mesures correctives sont prises à temps, ces faiblesses peuvent
être rapidement corrigées et le fonctionnement de la banque sera plus harmonieux.
C'est pourquoi nous pensons qu'il serait bon de formuler des suggestions qui
seront notre contribution à l'amélioration de la structure financière et de la
rentabilité de la banque.

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2 .Suggestions

Pour améliorer la structure financière de Ecobank Bénin dans le giron de


l'excellence, il peut être opportun de maximiser le produit net bancaire, de
minimiser les frais généraux et relâcher les provisionnements des créances
compromises. A cet effet, les dirigeants responsables de EBJ pourraient :

'as. Agir sur les produits des emplois en augmentant le volume des emplois sains
c'est-à-dire en privilégiant l'octroi de crédit à une clientèle de bonne qualité avec
l'obtention des marges plus confortables que possibles, en sélectionnant les clients
selon des critères financiers tels que l'autonomie financière, fonds de roulement
acceptable, documents comptables et financiers fiables ou audités par un cabinet
d'expertise ;

'as. Agir sur les coûts des ressources en sélectionnant plus rationnellement les
ressources de moindre coût, en encourageant le développement des ressources
stables (comptes à terme, bons de caisse, plans d'épargne logement) en raison de
la faible volatilité de ces dépôts et de leur impact positif dans la détermination des
objectifs de croissances des ressources et emplois ;

'as. Agir sur les commissions perçues en développant les services rendus à la
clientèle, en accordant une importance capitale aux engagements de hors bilan (les
opérations de crédits documentaires, remises documentaires, les cautions et les
avals) ;

Augmenter les produits des emplois, les commissions perçues, et diminuer le coût
des ressources, c'est accroître le produit net bancaire. Mais il serait aussi bon de :

'as. Maîtriser les frais généraux en minimisant les frais de publicité, de


déplacement, de communication, d'entretien et de réparation qui dépendent du
degré de négociation du contrat avec les prestataires de services ;

'. Maîtriser les frais divers de gestion en minimisant le coût de gestion des comptes
par une gestion efficace des moyens de paiement, par la réduction ou la
suspension des crédits aux particuliers généralement de faible montant dont le coût
de gestion grimpe avec les échéances impayées dans le paiement, en écartant les
clients à faible rentabilité qui nécessitent un suivi quotidien et des frais de gestion
maximaux ;

'as. Réduire le provisionnement en sélectionnant des clients de bonne qualité et en


excluant le fonds de commerce des clients indélicats.

Pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive, organisée et efficace,
les dirigeants responsables de Ecobank Bénin devraient :

'as. Redynamiser les prestations des services qu'ils offrent aux clients dans un
esprit de créativité, d'innovation et d'émulation saine ;

. Élargir la gamme de leurs produits ou services après avoir mené une minutieuse
étude de marché, capable de focaliser, d'organiser l'information de vente et de
développer un meilleur plan d'action ;

. Entretenir un partenariat franc avec les clients, s'enquérir de leurs besoins, offrir
des produits ou des services dont la valeur répondrait autant que possible à leurs
aspirations ;

Dans cette interpellation des parties prenantes à la recherche des solutions au


renforcement du niveau de performance de Ecobank bénin, il serait souhaitable
que :

'as. L'institution d'émission couvre ses inspections sur l'ensemble des


établissements bancaires, réclame constamment des améliorations dans la gestion
des institutions en vue d'assurer la stabilité et la fiabilité des plates-formes
technologiques ;

. Les décideurs politiques et économiques, dans leur partition revoient la politique


de formation de main d'oeuvre qualifiée pour les besoins du marché de travail ;

. La communauté scientifique, acteur de développement de la vie économique,


redouble plus d'ardeur en matière de recherche dans le domaine bancaire en vue
de combler l'attente de toute la nation ;

'as. Les bailleurs de fonds devraient encourager les recherches bancaires non
seulement en finançant les chercheurs mais aussi en les aidant à se procurer des
états financiers qui sont jalousement conserver par les firmes bancaires.

Nous n'avons nullement la prétention d'avoir suggéré les solutions pertinentes à la


viabilité économique, sociale et financière de Ecobank Bénin. Cette étude n'est
qu'un diagnostic, donc seuls le concert des critiques, recommandations et
suggestions de tout un chacun rehaussera la qualité de ce travail pour améliorer la
rentabilité des activités et par ricochet, renforcer la structure financière de la
banque.

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Pour améliorer la structure financière de Ecobank Bénin dans le giron de


l'excellence, il peut être opportun de maximiser le produit net bancaire, de
minimiser les frais généraux et relâcher les provisionnements des créances
compromises. A cet effet, les dirigeants responsables de EBJ pourraient :

'as. Agir sur les produits des emplois en augmentant le volume des emplois sains
c'est-à-dire en privilégiant l'octroi de crédit à une clientèle de bonne qualité avec
l'obtention des marges plus confortables que possibles, en sélectionnant les clients
selon des critères financiers tels que l'autonomie financière, fonds de roulement
acceptable, documents comptables et financiers fiables ou audités par un cabinet
d'expertise ;

'as. Agir sur les coûts des ressources en sélectionnant plus rationnellement les
ressources de moindre coût, en encourageant le développement des ressources
stables (comptes à terme, bons de caisse, plans d'épargne logement) en raison de
la faible volatilité de ces dépôts et de leur impact positif dans la détermination des
objectifs de croissances des ressources et emplois ;

'as. Agir sur les commissions perçues en développant les services rendus à la
clientèle, en accordant une importance capitale aux engagements de hors bilan (les
opérations de crédits documentaires, remises documentaires, les cautions et les
avals) ;

Augmenter les produits des emplois, les commissions perçues, et diminuer le coût
des ressources, c'est accroître le produit net bancaire. Mais il serait aussi bon de :

'as. Maîtriser les frais généraux en minimisant les frais de publicité, de


déplacement, de communication, d'entretien et de réparation qui dépendent du
degré de négociation du contrat avec les prestataires de services ;

'. Maîtriser les frais divers de gestion en minimisant le coût de gestion des comptes
par une gestion efficace des moyens de paiement, par la réduction ou la
suspension des crédits aux particuliers généralement de faible montant dont le coût
de gestion grimpe avec les échéances impayées dans le paiement, en écartant les
clients à faible rentabilité qui nécessitent un suivi quotidien et des frais de gestion
maximaux ;

'as. Réduire le provisionnement en sélectionnant des clients de bonne qualité et en


excluant le fonds de commerce des clients indélicats.

Pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive, organisée et efficace,
les dirigeants responsables de Ecobank Bénin devraient :

'as. Redynamiser les prestations des services qu'ils offrent aux clients dans un
esprit de créativité, d'innovation et d'émulation saine ;

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étude de marché, capable de focaliser, d'organiser l'information de vente et de
développer un meilleur plan d'action ;

. Entretenir un partenariat franc avec les clients, s'enquérir de leurs besoins, offrir
des produits ou des services dont la valeur répondrait autant que possible à leurs
aspirations ;

Dans cette interpellation des parties prenantes à la recherche des solutions au


renforcement du niveau de performance de Ecobank bénin, il serait souhaitable
que :

'as. L'institution d'émission couvre ses inspections sur l'ensemble des


établissements bancaires, réclame constamment des améliorations dans la gestion
des institutions en vue d'assurer la stabilité et la fiabilité des plates-formes
technologiques ;

. Les décideurs politiques et économiques, dans leur partition revoient la politique


de formation de main d'oeuvre qualifiée pour les besoins du marché de travail ;

. La communauté scientifique, acteur de développement de la vie économique,


redouble plus d'ardeur en matière de recherche dans le domaine bancaire en vue
de combler l'attente de toute la nation ;

'as. Les bailleurs de fonds devraient encourager les recherches bancaires non
seulement en finançant les chercheurs mais aussi en les aidant à se procurer des
états financiers qui sont jalousement conserver par les firmes bancaires.

Nous n'avons nullement la prétention d'avoir suggéré les solutions pertinentes à la


viabilité économique, sociale et financière de Ecobank Bénin. Cette étude n'est
qu'un diagnostic, donc seuls le concert des critiques, recommandations et
suggestions de tout un chacun rehaussera la qualité de ce travail pour améliorer la
rentabilité des activités et par ricochet, renforcer la structure financière de la
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Conclusion
L'objectif général de notre étude est de mener une analyse sur la structure
financière de Ecobank Bénin en vue de mesurer la rentabilité de ses activités sur la
période de 2004 à 2008. De façon spécifique, cet objectif vise surtout à apprécier
les résultats et évaluer les rentabilités financière et économique de la banque.

Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes servis des données secondaires
issues des rapports annuels tels que : le bilan, le hors bilan et le compte de
résultat. Le but de cette analyse est de connaître la situation financière actuelle de
la banque, d'appréhender la formation du résultat net afin de porter une
appréciation sur sa rentabilité.

Mais globalement au terme de nos analyses, il ressort que la situation financière de


Ecobank Bénin est très satisfaisante et appelle la conscience professionnelle de
tous les responsables pour son maintien voire son évolution.

L'étude du bilan et hors bilan a montré que les deux grands métiers exercés par
EBJ à savoir : les métiers d'intemédiatioin et les prestations de services ont été
fructueuses. Les produits d'exploitation bancaire sont largement supérieurs aux
charges d'exploitation correspondantes et les résultats nets sont tous positifs. Le
produit net bancaire qui est le gain maximal de la banque arrive à couvrir tous les
frais de structure et le coût du risque.

Il convient de mentionner que les différents soldes intermédiaires de gestion


calculés constituent sans doute de véritables indicateurs pouvant éclairer les
responsables dans la prise des décisions pour la pérennité de la banque. Avec ces
multiples potentialités énumérées, il s'avère donc nécessaire de calculer et
d'apprécier ces soldes ; mais aussi il faudrait étudier les raisons de cette évolution
en vue de prévenir les différentes anomalies.

Les ratios de rentabilité d'exploitation sont tous inférieurs à 100% tandis que les
ratios de résultat sont élevés et positifs. L'ensemble de ces ratios met en évidence
la capacité de la banque à prévenir les évolutions défavorables et prouve que EBJ
ne traverse aucune crise inquiétante.

De même dans le cas où la banque aurait réalisé une bonne rentabilité c'est-à-dire
un résultat positif élevé, il serait enviable de chercher à savoir comment cette
rentabilité a été

générée, d'en rechercher les causes afin de procéder judicieusement à des


analyses pouvant bien définir les orientations et les objectifs futurs.

En somme, les responsables à divers niveaux de Ecobank Bénin gagneraient plus


en prenant des mesures hardies de nature à améliorer la rentabilité de l'Institution,
en particulier le développement des services générateurs de commissions et la
mise au point d'une politique commerciale soutenue pour la collecte des dépôts.

Certes, la présente étude nous a permis d'évaluer un tant soit peu la structure
financière de Ecobank Bénin. Néanmoins elle souffre, de la faible moisson des
données, de l'insuffisance des analyses et du degré de précision des résultats.
C'est pourquoi dans un travail ultérieur, il serait très intéressant de mener une
étude comparative de l'évaluation de la rentabilité des établissements bancaires
béninois afin de bien situer Ecobank Bénin dans ce nouveau paysage institutionnel
qui contribue à l'enracinement de l'économie nationale.

Tableau 1 : Grandes masses de l'actif du bilan de EBJ en millions de francs CFA

Masse ACTIF 2004 2005 2006 2007 2008


Caisse : Billet et monnaie en XOF 2 535 1 888 3 130 7 822 7 886
Caisse : Billet et monnaie en Devise 240 472 405 1 367 524
Banque Centrale 1 1098 5 356 9 701 11 037 52 226
All Trésor Public et CCP 0 25 1 258 0 0
Banques et Correspondants 1 425 6 633 14 510 12 507 10 765
Créances interbancaires 11 284 1 477 1 842 22 103 8 701
Solde des opérations
26 582 15 851 30 846 54 836 80 102
interbancaires
Portefeuille d'effets cciaux
8 602 12 701 1 915 717 0
escomptés
Comptes ordinaires débiteurs 22 674 22 069 31 594 20 537 26 050
Crédits de campagne 0 3 330 876 4 976 0
Autres crédits à court terme 20 638 15 322 31 971 30 092 34 158
Crédits à moyen terme 21 019 25 995 34 191 57 903 82 973
Crédit à long terme 0 402 481 2 906 1 967
enl Valeurs non imputées 335 5 51 1 10
Crédits affacturages 2 0 108 45 0
Créances impayées ou immobilisées 6 551 1 552 1 585 1 878 3 320
Créances douteuses ou litigieuses 4 600 6 382 14 973 11 761 9 333
Crédit Bail et LOA ou Location
0 0 0 0 0
simple
Provisions - 3 764 - 4 877 - 8 102 - 8 783 - 8 168
Solde des opérations avec la 109 122 149
80 657 82 881
clientèle 643 033 643
Bon de Trésor et obligation d'Etat 10 200 16 379 10 206 26 652 29 445
Obligations des sociétés et banques
3 067 2 800 2 000 1 100 1 563
privées
itr4 Obligations des organismes et Stés
2 000 5 250 1 725 500 500
d'Etat
Provisions pour dépréciation 0 0 0 0 0
Solde des opérations sur les titres 15 267 24 429 12 131 28 252 3 1508
Comptes d'ordre divers 3 097 4 967 2 979 5 810 15 605
Titres de participation 1 991 2 048 364 394 379
Autres immobilisations financières 93 145 194 193 178
Div Immobilisations Corporelles 2 415 2 671 3 646 4 286 5 037
Immobilisations Incorporelles 82 120 118 77 36
Solde des divers 7 678 9 951 7 301 10 760 21 235
Fonds Capital souscrit non versé 0 0 0 0 0
propres Capital non appelé 0 0 0 0 0
Soldes des fonds propres 0 0 0 0 0
130 133 159 215 282
Total Actif
184 112 921 881 488
Evolution du total actif en pourcentage - +2,25 +20,14 +34,99 +30,85
Tableau 2 : Grandes masses du passif du bilan de EBJ en millions de francs CFA

Masse PASSIF 2004 2005 2006 2007 2008


Banques et correspondants 6 540 6 218 3 984 12 177 19 978
Trésor Public et CCP 320 409 267 471 0
DAT reçus des Banques et Ets de
1 000 3 795 3 795 2 888 0
crédit
All Autres sommes aux Ets de crédit 4 000 0 6 803 6 1
Emprunts inter filiales 0 0 0 4 300 8 800
Adjudication BCEAO 0 0 0 15 286 18 300
Solde des opérations
11 860 10 422 14 849 35 128 47 079
interbancaires
109
Comptes courants 58 239 63 340 61 866 83 906
165
DAT reçus de la clientèle 13 998 15 030 36 951 39 019 55 432
Comptes épargnes 14 285 15 731 19 168 24 353 28 908
en' Dépôts de garantie reçus de la
6 930 3 941 1 872 3 942 4 207
clientèle
Dispositions à payer 41 3 3 66 -51
Autres soldes dus 2 461 4 768 4 876 5 884 15 203
Solde des opérations avec la 102 124 157 212
95 954
clientèle 813 736 170 864
Bons de caisse 0 0 0 0 0
Titres du marché interbancaire 0 0 0 0 0
Titres de créances négociables 0 0 0 0 0
Tit. Emprunts obligataires 0 0 0 0 0
Autres dettes représentées par un
0 0 0 0 0
titre
Solde des opérations sur les titres 0 0 0 0 0
Provisions pour risques et charges 466 560 278 488 1 084
Emprunts à long terme 930 617 177 106 36
Div Comptes d'ordres divers 7 077 4 042 4 536 6 975 2 404
Solde des divers 8 473 5 219 4 991 7 569 3 524
Fonds Fonds pour risques bancaires
0 0 0 0 0
propres généraux
Capitaux propres hors FRBG 13 897 14 658 15 345 16 014 19 021
Dettes subordonnées 0 0 0 0 0
Soldes des fonds propres 13 897 14 658 15 345 16 014 19 021
130 133 159 215 282
Total Passif
184 112 921 881 488

Evolution du total passif en pourcentage - +2,25 +20,14 +34,99 +30,85

Tableau 3 : Engagements hors bilan de EBJ en millions de francs CFA

Hors bilan 2004 2005 2006 2007 2008


Engag. de financement fav. 16
2 425 1 617 8 117 21 443
clientèle 950
Engag. de financement fav.
00 0 0 0 0
Ets de crédit
Poste 1 : Engagements de 16
2 425 1 617 8 117 21 443
financement 950
Engag. de garantie ordre
5 070 4 993 7 440 0 0
clientèle
Engag. de garantie ordre Ets
eni 40 9 630 9 608 16 952 57 499
de crédit
Poste 2 : Engagements de
5 110 14 623 17 048 16 952 57 499
garantie
Engag. sur titres achetés à
0 0 0 0 0
réméré
Engag. sur titres à livrer 0 0 0 0 0
Poste 3 : Engagements sur
0 0 0 0 0
titres
22
Total des engagements donnés 17 048 18 665 25 069 78 942
060
- +
Evolution des engagements donnés en % - +9,48 +34,31
22,72 214,90
Engag. de financement reçus
0 0 0 0 0
de la clientèle
Engag. de financement reçus
0 0 0 0 0
des Ets de crédit
Engagements
Poste 4 : Engagements de
regus 0 0 0 0 0
financement
Engag. de garantie reçus de la 108 100 116 121 129
clientèle 791 287 467 614 247
Engag. de garantie reçus des 0 0 0 0 0
Ets de crédit
Poste 5 : Engagements de 108 100 116 121 129
garantie 791 287 467 614 247
Engag. sur titres vendus à
0 0 0 0 0
réméré
Engag. sur titres à recevoir 0 0 0 0 0
Poste 6 : Engagements sur
0 0 0 0 0
titres
108 100 116 121 129
Total des engagements reçus
791 287 467 614 247
+
Evolution des engagements reçus en % - -7,82 + 4,42 + 6,28
16,13

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

Tableau 4 : Charges de EBJ en millions de francs CFA

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


Intérêts et Charges Assimilées 1 623 1 529 2 649 3 119 4 853
Intérêts et charges sur dettes interbancaires 132 163 250 235 265
Intérêts et charges sur dettes de la clientèle 1 368 1 251 1 938 2 638 3 113
Autres intérêts et charges assimilées 123 115 461 246 1 475
Commissions payées 266 221 220 168 975
Charges Sur Opérations Financières 474 137 95 0 0
Charges sur titres de placement 0 0 0 0 0
Intérêts et charges sur dettes titres 0 0 0 0 0
Charges de crédit bail et opérations assimilées 0 0 0 0 0
Pertes sur opérations de change 474 137 95 0 0
Charges sur opérations de hors bilan 0 0 0 0 0
Charges Diverses d'Exploitation Bancaire 2 0 160 30 8
Transfert de produits d'exploitation bancaire 0 0 0 0 0
Moins values sur cession d'éléments d'actif 2 0 160 1 0
Charges sur les moyens de paiement 0 0 0 29 8
Achat de marchandises 0 0 0 0 0
Stocks vendus 0 0 0 0 0
Variations de stocks de marchandises 0 0 0 0 0
Frais Généraux d'Exploitation 5 859 6 422 8 124 8 918 11 237
Frais de personnel 2 606 2 763 3 273 3 775 4 508
Autres frais généraux 3 253 3 659 4 851 4 851 6 729
Excédent des Dota. sur Reprises du FRBG 0 0 0 0 0
Dotations aux Amortissements 531 611 714 888 1 044
Dotations aux Provisions 1 549 1 537 3 818 1 408 2 509
Solde en Perte des Corrections de Valeurs 0 0 0 0 0
Pertes Exceptionnelles 685 173 261 44 43
Pertes sur Exercices Antérieurs 181 22 95 43 359
Impôts sur le Bénéfice 1 123 883 227 1 283 2 018
Total Charges Compte de Résultat 12 293 11 535 16 363 15 901 23 045

Evolution des charges en Pourcentage - - 6,17 + 41,86 - 2,82 + 44,93

Tableau 5 : Produits de EBJ en millions de francs CFA

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


Intérêts et Produits Assimilés 8 929 7 813 9 525 10 784 15 833
Intérêts et produits sur créances interbancaires 1 299 1 180 1 086 1 281 3 403
Intérêts et produits sur créances de la clientèle 7 369 6 611 8 415 9 503 12 420
Autres intérêts et produits assimilés 261 22 24 0 0
Commissions encaissées 3 295 3 183 4 363 4 543 6 560
Produits sur Opérations Financières 1 721 1 454 1 866 1 832 3 434
Produits sur titres de placement 13 5 9 0 0
Dividendes et produits assimilés 0 261 706 164 18
Intérêts sur titres d'investissement 0 0 0 0 0
Produits sur crédit bail et opération assimilée 0 0 0 0 0
Produits sur opérations de change 1 670 1 150 1 086 1 668 3 416
Produits sur opérations de hors bilan 38 38 65 0 0
Produits Divers d'Exploitation Bancaire 205 75 960 186 141
Plus values sur cession d'éléments d'actif 127 2 890 4 13
Produits sur les prestations de services financ. 78 69 69 182 128
Jetons de présence reçus 0 4 1 0 0
Marges commerciales 0 0 0 0 0
Ventes de marchandises 0 0 0 0 0
Variations de stocks de marchandises 0 0 0 0 0
Produits Généraux d'Exploitation Bancaire 0 184 432 278 259
Charges refacturées 0 184 432 278 259
Autres transferts de charges 0 0 0 0 0
Solde en Bénéfice des Corrections valeurs 519 336 831 689 1 637
Reprises des créances douteuses ou litigieuses 156 323 420 0 0
Reprises de provisions réglementées 3 0 264 0 0
Reprises de provisions sur les autres actifs 360 13 147 689 1 637
Produits Exceptionnels 115 36 37 48 278
Profits sur Exercices Antérieurs 219 312 518 51 41
Total Produits Compte de Résultat 15 003 13 393 18 532 18 411 28181

Evolution des produits en pourcentage - - 10,73 + 38,37 - 0,65 + 53,07

Tableau 6 : Résultats Nets de EBJ en millions de francs CFA

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


+ Total des Produits de l'exercice 15 003 13 393 18 532 18 411 28 181
- Total des Charges de l'exercice - 12 293 - 11 535 - 16 363 - 15 901 - 23
046

Résultat Net de l'exercice 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

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Economie et Finance

Analyse de la structure financière et de la


rentabilité de Ecobank Bénin précédent sommaire suivant

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007

Annexe 7
Tableau 7 : Capacité d'autofinancement de EBJ en millions de francs CFA

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


+/- Résultat Net de l'exercice 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135
+ Dotations aux Amortissements et aux Prov. 2 080 2 148 4 532 2 296 3 553
+ Solde en Perte des Corrections de Valeurs 0 0 0 0 0
+ Moins values sur cessions 2 0 160 1 0
- Plus values sur cessions - 127 -2 - 890 -4 - 13
- Solde en Bénéfice des Corrections de Valeurs - 519 - 336 - 831 - 689 - 1 637
- Reprises sur quote-part de subvention 0 0 0 0 0
Capacité d'Autofinancement (CAF) 4 146 3 668 5 140 4 114 7 038

Evolution de la CAF en pourcentage - - 11,53 + 40,13 - 19,96 + 71,07

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

Tableau 8 : Soldes Intermédiaires de Gestion de EBJ en millions de francs CFA

Pos
Libellés du poste 2004 2005 2006 2007 2008
tes
10
01 + Intérêts reçus et Produits assimilés 8 929 7 813 9 525 15 832
784
02 - Intérêts servis et Charges assimilées -1 -1 - 2 - 3119 - 4 853
623 529 649
03 +/- Commissions Nettes 3 029 2 963 4 142 4 375 5 585
04 +/- Produits Nets de Change 1 196 1 012 991 1 668 3 416
+/- Autres Produits Nets d'exploitation
05 129 374 848 317 137
bancaire
11 10 12 14
06 Produit Net Bancaire 20 117
660 633 857 025
07 + Produits Divers d'exploitation 125 7 731 3 13
-5 -6 -7 -8 - 10
08 - Charges générales d'exploitation
859 238 693 639 979
- Dotat. aux amort. sur immob. Corpo. et
09 - 531 - 611 - 714 - 888 -1 044
incorpo.
10 Résultat Brut d'Exploitation 4 837 3 791 5 181 4 501 8 107
11 -1 -1 -2
- Coût du risque33 - 720 - 872
031 203 986
12 Résultat d'Exploitation 4 364 2 588 2 195 3 781 7 235
13 +/- Résultat Exceptionnel - 570 - 137 - 223 4 236
14 +/- Profits Nets sur exercices antérieurs 39 290 424 8 - 317
15 Résultat Avant Impôts 3 833 2 741 2 396 3 793 7 154
16 - Impôts sur les bénéfices - 1123 - 883 - 227 - 1283 - 2 019

17 Résultat Net 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

33 Coût du risque = dotations aux provisions nettes de reprises


Annexe 9 : Le Groupe Ecobank

Source : www.ecobank.com

Annexe 10 : Tableau récapitulatif des activités, produits et services offerts par EBJ

PRODUITS ET SERVICES
ACTIVITES
OFFERTS
OPERATIONS - Compte chèques
DE
TENUE DE COMPTE COLLECTE DE - Compte épargne
RESSOURCES
- Dépôt à terme
CASH MANAGEMENT - Collecte de fonds
OPERATIONS
DE - Paiement à domicile

CAISSE - Gestion des BSP


- Prélèvements

- Encaissements

- Achats et ventes de devises


TRANSFERTS OPERATIONS - Transferts émis
INTERNATIONAUX ET SUR
OPERATIONS L'ETRANGER - Transferts reçus
IMPORT/EXPORT
- Eco chèque

- Crédit documentaire

- Remise documentaire

- Western Union

- Draft

- Transferts rapides
CREDITS DIVERS OPERATIONS - Remise à l'escompte
DE
PRETS ET - Lettre de garantie
D'AVANCES
- Caution

- Crédits aux particuliers (crédit

scolaire, crédit d'équipement,


avance sur salaire, formule liberté,
crédit urgence, crédit immobilier,
crédit auto/moto)

- Prêt à court terme

- Prêt à moyen terme

- Prêt à long terme


BANQUE ASSURANCE - Incendie

- Accident

- Risques divers

- Bonus Avie

- Asuroto
- Internet banque
BANQUE À DISTANCE
- Serveur vocal
LOCATION DE COFFRES FORTS

GUICHETS AUTOMATIQUES DE BANQUE

Source : Ecobank Bénin

Annexe 11 : Organigramme de Ecobank Benin

Source : Ecobank Benin


Annexe 12 : Organigramme du reseau des agences Ecobank Benin

Source : Ecobank Benin

Ouvrages et Revues

Agbo-Djagli, K. Luc, et Akpodji, B. Karl, (2006), "Analyse financière de la rentabilité


d'une banque commerciale : cas de Financial Bank Bénin", Mémoire de Maîtrise,
UAC, mars 2006 BCEAO, Département des projets et des missions,
" Méthodologie d'Analyse Financière", Dakar, 2004. Bouquin, H. (1991), "Le
contrôle de gestion", PUF, 2ème édition

Calvet, H., " Méthodologie de l'analyse financière des établissements de crédit ",
2ème édition Economica, Paris, 2002.

Charreaux, G. (2000), "La mesure de performance des entreprises", Banque et


marchés, n°34 Commission Bancaire, " Livre blanc sur la mesure de la rentabilité
des activités bancaires ", 1998. Cousserges, S., " Gestion de la banque ",
2ème édition Dunod, 1998

Dannon, P. (2009), "Performance des banques de la zone UEMOA dans un


contexte de reformes financières : une application par la méthode DEA" Thèse en
sciences de gestion, mars 2009 Greuning, H.V. et Bratanovic, S. B., " Analyse et
gestion du risque bancaire ", édition ESK, 2004. Kaplan, Robert S. et Norton, David
P. (1992), «The balanced scorecard-measures that drive performance», Harvard
Business Review, Vol 71, n°5 septembre-octobre

Khunen, F. (1991), "Eléments de management stratégique et performance


d'entreprise", Thèse en sciences de gestion, Paris 1, avril

La Villarmois, O., (1999), "Évaluer la performance des réseaux bancaires : la


méthode DEA", Décision Marketing, 16, 39-51.

Lamarque, E., " Les activités clés des métiers bancaires : une analyse par chaîne
de valeur ", Finance Contrôle Stratégie, vol.2, n°2, juin 1999, 135-160.

Morin, E.M., Savoie, A. et Beaudin, G. (1994), "L'efficacité de l'organisation.


Théories, représentations et mesures", Montréal, Gaëtan Morin.

Olivier P. "Le prix de l'argent CFA. Heurs et malheurs de la zone Franc", Khartala,
Paris, 1989. Porter, M. (1981), "Choix stratégique et concurrence". Paris,
Economica

Powo, F. S., " L'évaluation du risque de défaillance bancaire dans l'UEMOA ",
Mémoire de DEA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 1997.

Quinn, Robert E. et Rohrbaugh, (1981), J. «A spatial model of effectiveness criteria:


towards a competing values approach to organizational analysis», Management
Science, Vol 29 n°3, mars Raulet, C. et C., " Analyse Comptable et Financière ",
édition Dunod, Paris, 1987.

Ross Levine, (June 1997) «Financial development and economic growth: views and
Agenda», Journal of economic literature vol XXXV 688-726.

Saulquin, J. Y. (1999), "Gestion des ressources humaines, relations bancaires et


contrôle du risque de crédit", Actes du 10ème Congrès AGRH, Lyon

Saulquin, J. Y. (2001), "Les discours sur les relations performance


organisationnelle - GRH", Rapport présenté pour l'habilitation à diriger des
recherches, IAE de l'université de Tours, mars. Sherman H.D., Gold F., (1985),
«Bank Branch Operating Efficiency», Journal of Banking and Finance, vol. 9, 297-
315.

Soriano P. (2006), "Performances bancaires, notions et ratios d'évaluation des


performances bancaires", Ecole centrale de Paris, octobre
Stern, J. M. et Stewart, G.B., (1995), «The EVA Financial Management System»,
Journal of Applied Corporate Finance, Summer.

Thenet G., Guillouzo R., (2002), "La conception de la technologie comme boîte
noire par le contrôle de gestion bancaire : la mesure de la performance
opérationnelle des agences par la méthode DEA", Colloque de l'Association
Française de Comptabilité.

Vassiloglou M., Giokas D., (1990), «A study of the Relative Efficiency of Bank
Branches: an Application of Data Envelopment Analysis», Journal of Operational
Research Society, vol. 41 Vernimmen, P. (2002), Finance d'entreprise, Dalloz,
5ème édition.

Législation et Rapports

Article 1er de la loi du 13 juin 1941 portant distinctions nécessaires entre les
établissements

bancaires et les établissements financiers.

Article 1er de la loi bancaire du 24 janvier 1984 relatif au code monétaire et financier
Article 20 de la loi n°90-018 du 28 juillet 1990 portant réglementation bancaire en
RB Article 32 du Règlement relatif au droit comptable dans les Etats de l'UEMOA.

BCEAO, Bilan des banques et établissements financiers de l'UEMOA

BCEAO, Rapport annuel 2008.

ECOBANK BENIN, Rapports annuels 2004 à 2008. UEMOA, Rapports annuels


2007 et 2008

Sites web

http://www.bceao.int

http://www.ecobank.com

http://www.uemoa.org

http://www.performancezoom.com

Certification I

Dédicaces II
Remerciements ..III

Liste des sigles et abréviations ..IV

Liste des tableaux, des graphiques et des figures VI

Sommaire VII

Résumé et mots clés ..VIII

Introduction 1

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Analyse de la structure financière et de la


rentabilité de Ecobank Bénin précédent sommaire suivant

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
Annexe 7
Tableau 7 : Capacité d'autofinancement de EBJ en millions de francs CFA

Eléments 2004 2005 2006 2007 2008


+/- Résultat Net de l'exercice 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135
+ Dotations aux Amortissements et aux Prov. 2 080 2 148 4 532 2 296 3 553
+ Solde en Perte des Corrections de Valeurs 0 0 0 0 0
+ Moins values sur cessions 2 0 160 1 0
- Plus values sur cessions - 127 -2 - 890 -4 - 13
- Solde en Bénéfice des Corrections de Valeurs - 519 - 336 - 831 - 689 - 1 637
- Reprises sur quote-part de subvention 0 0 0 0 0
Capacité d'Autofinancement (CAF) 4 146 3 668 5 140 4 114 7 038

Evolution de la CAF en pourcentage - - 11,53 + 40,13 - 19,96 + 71,07

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

Tableau 8 : Soldes Intermédiaires de Gestion de EBJ en millions de francs CFA

Pos
Libellés du poste 2004 2005 2006 2007 2008
tes
10
01 + Intérêts reçus et Produits assimilés 8 929 7 813 9 525 15 832
784
-1 -1 -2
02 - Intérêts servis et Charges assimilées - 3119 - 4 853
623 529 649
03 +/- Commissions Nettes 3 029 2 963 4 142 4 375 5 585
04 +/- Produits Nets de Change 1 196 1 012 991 1 668 3 416
+/- Autres Produits Nets d'exploitation
05 129 374 848 317 137
bancaire
11 10 12 14
06 Produit Net Bancaire 20 117
660 633 857 025
07 + Produits Divers d'exploitation 125 7 731 3 13
-5 -6 -7 -8 - 10
08 - Charges générales d'exploitation
859 238 693 639 979
- Dotat. aux amort. sur immob. Corpo. et
09 - 531 - 611 - 714 - 888 -1 044
incorpo.
10 Résultat Brut d'Exploitation 4 837 3 791 5 181 4 501 8 107
11 -1 -1 -2
- Coût du risque33 - 720 - 872
031 203 986
12 Résultat d'Exploitation 4 364 2 588 2 195 3 781 7 235
13 +/- Résultat Exceptionnel - 570 - 137 - 223 4 236
14 +/- Profits Nets sur exercices antérieurs 39 290 424 8 - 317
15 Résultat Avant Impôts 3 833 2 741 2 396 3 793 7 154
16 - Impôts sur les bénéfices - 1123 - 883 - 227 - 1283 - 2 019

17 Résultat Net 2 710 1 858 2 169 2 510 5 135

Source : Rapports annuels de EBJ (Exercices 2004 à 2008)

33 Coût du risque = dotations aux provisions nettes de reprises

Annexe 9 : Le Groupe Ecobank


Source : www.ecobank.com

Annexe 10 : Tableau récapitulatif des activités, produits et services offerts par EBJ

PRODUITS ET SERVICES
ACTIVITES
OFFERTS
OPERATIONS - Compte chèques
DE
TENUE DE COMPTE COLLECTE DE - Compte épargne
RESSOURCES
- Dépôt à terme
CASH MANAGEMENT - Collecte de fonds

- Paiement à domicile
OPERATIONS
- Gestion des BSP
DE
- Prélèvements
CAISSE
- Encaissements

- Achats et ventes de devises


TRANSFERTS OPERATIONS - Transferts émis
INTERNATIONAUX ET SUR
OPERATIONS L'ETRANGER - Transferts reçus
IMPORT/EXPORT
- Eco chèque

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CREDITS DIVERS OPERATIONS - Remise à l'escompte
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PRETS ET - Lettre de garantie
D'AVANCES
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scolaire, crédit d'équipement,


avance sur salaire, formule liberté,
crédit urgence, crédit immobilier,
crédit auto/moto)

- Prêt à court terme

- Prêt à moyen terme

- Prêt à long terme


BANQUE ASSURANCE - Incendie

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BANQUE À DISTANCE
- Serveur vocal
LOCATION DE COFFRES FORTS

GUICHETS AUTOMATIQUES DE BANQUE

Source : Ecobank Bénin


Annexe 11 : Organigramme de Ecobank Benin

Source : Ecobank Benin


Annexe 12 : Organigramme du reseau des agences Ecobank Benin

Source : Ecobank Benin

Ouvrages et Revues

Agbo-Djagli, K. Luc, et Akpodji, B. Karl, (2006), "Analyse financière de la rentabilité


d'une banque commerciale : cas de Financial Bank Bénin", Mémoire de Maîtrise,
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" Méthodologie d'Analyse Financière", Dakar, 2004. Bouquin, H. (1991), "Le
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2ème édition Economica, Paris, 2002.

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des activités bancaires ", 1998. Cousserges, S., " Gestion de la banque ",
2ème édition Dunod, 1998

Dannon, P. (2009), "Performance des banques de la zone UEMOA dans un


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gestion du risque bancaire ", édition ESK, 2004. Kaplan, Robert S. et Norton, David
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Business Review, Vol 71, n°5 septembre-octobre

Khunen, F. (1991), "Eléments de management stratégique et performance


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La Villarmois, O., (1999), "Évaluer la performance des réseaux bancaires : la


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Lamarque, E., " Les activités clés des métiers bancaires : une analyse par chaîne
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Morin, E.M., Savoie, A. et Beaudin, G. (1994), "L'efficacité de l'organisation.


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Olivier P. "Le prix de l'argent CFA. Heurs et malheurs de la zone Franc", Khartala,
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Powo, F. S., " L'évaluation du risque de défaillance bancaire dans l'UEMOA ",
Mémoire de DEA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 1997.

Quinn, Robert E. et Rohrbaugh, (1981), J. «A spatial model of effectiveness criteria:


towards a competing values approach to organizational analysis», Management
Science, Vol 29 n°3, mars Raulet, C. et C., " Analyse Comptable et Financière ",
édition Dunod, Paris, 1987.

Ross Levine, (June 1997) «Financial development and economic growth: views and
Agenda», Journal of economic literature vol XXXV 688-726.

Saulquin, J. Y. (1999), "Gestion des ressources humaines, relations bancaires et


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Saulquin, J. Y. (2001), "Les discours sur les relations performance


organisationnelle - GRH", Rapport présenté pour l'habilitation à diriger des
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«Bank Branch Operating Efficiency», Journal of Banking and Finance, vol. 9, 297-
315.

Soriano P. (2006), "Performances bancaires, notions et ratios d'évaluation des


performances bancaires", Ecole centrale de Paris, octobre
Stern, J. M. et Stewart, G.B., (1995), «The EVA Financial Management System»,
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Thenet G., Guillouzo R., (2002), "La conception de la technologie comme boîte
noire par le contrôle de gestion bancaire : la mesure de la performance
opérationnelle des agences par la méthode DEA", Colloque de l'Association
Française de Comptabilité.

Vassiloglou M., Giokas D., (1990), «A study of the Relative Efficiency of Bank
Branches: an Application of Data Envelopment Analysis», Journal of Operational
Research Society, vol. 41 Vernimmen, P. (2002), Finance d'entreprise, Dalloz,
5ème édition.

Législation et Rapports

Article 1er de la loi du 13 juin 1941 portant distinctions nécessaires entre les
établissements

bancaires et les établissements financiers.

Article 1er de la loi bancaire du 24 janvier 1984 relatif au code monétaire et financier
Article 20 de la loi n°90-018 du 28 juillet 1990 portant réglementation bancaire en
RB Article 32 du Règlement relatif au droit comptable dans les Etats de l'UEMOA.

BCEAO, Bilan des banques et établissements financiers de l'UEMOA

BCEAO, Rapport annuel 2008.

ECOBANK BENIN, Rapports annuels 2004 à 2008. UEMOA, Rapports annuels


2007 et 2008

Sites web

http://www.bceao.int

http://www.ecobank.com

http://www.uemoa.org

http://www.performancezoom.com

Certification I

Dédicaces II
Remerciements ..III

Liste des sigles et abréviations ..IV

Liste des tableaux, des graphiques et des figures VI

Sommaire VII

Résumé et mots clés ..VIII

Introduction 1

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Economie et Finance

Analyse de la structure financière et de la


rentabilité de Ecobank Bénin précédent sommaire suivant

par Koffi Luc AGBO-DJAGLI


Université d'Abomey Calavi Bénin - Diplôme d'études supérieures
spécialisées en finance et contrôle de gestion 2007
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
Section 1 : Problématique et Intérêt de l'étude 3

Paragraphe 1 : Problématique 3

Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude ..5

Section 2 : Revue de littérature ...6

Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle 6

1. Concepts de banque et création de valeur 6

1.1. Concept de banque ..6

1.2. Concept de création de valeur 8

2. Concepts de rentabilité et de performance 10

2.1. Concept de rentabilité .10

2.2. Concept performance ..11

Paragraphe 2 : Contributions empiriques et outils d'analyse 13

1. Contributions empiriques, objectifs et hypothèses de l'étude ..13

1.1. Etat des études antérieures empiriques ...13

1.2. Objectifs et hypothèses de l'étude.. 16

2. Outils d'analyse .17

2.1. Bilan et hors bilan 17

2.2. Compte de résultats bancaires 18

Section 3 : Méthodologie de recherche .20

Paragraphe 1 : Méthodes de collecte et d'analyse des données 20

1. Méthodes de collecte des données ...20


2. Méthodes d'analyse des données 21

2.1. Méthodes arithmétique et des soldes de gestion .21

2.2. Méthodes des ratios 22

Paragraphe 2 : Critères de vérification des hypothèses et contraintes de l'étude ..23

1. Critères de vérification des hypothèses .23

1.1. Critères de vérification de l'hypothèse 1 23

1.2.Critères de vérification de l'hypothèse 2 .23

2. Contraintes de l'étude 24

2.1. Difficultés rencontrées 24

2.2. Limites de l'étude 24

CHAPITRE II : CADRE PRATIQUE DE


L'ETUDE
Section 1 : Systèmes bancaires de l'UEMOA et béninois 25

Paragraphe 1 : Système bancaire de l'UEMOA et présentation de la BCEAO 25

1. Système bancaire de l'UEMOA 25

2. Présentation de la BCEAO 27

Paragraphe 2 : Système bancaire béninois 29

1. Evolution du système bancaire béninois ...... 29

2. Organisation du système bancaire béninois .........31

Section 2 : Présentation du Groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) ..33

Paragraphe 1 : Historique de création et évolution de ETI ..............33

1. Historique de création de ETI 33

2. Evolution de ETI 34
Paragraphe 2 : Forces et stratégies de ETI 35

1. Forces de ETI 35

2. Stratégies de ETI .......36

Section 3 : Présentation de Ecobank Bénin (EBJ) ...37

Paragraphe 1 : Historique, objectifs et activités de EBJ ..37

1. Historique et objectifs ........ ..37

2. Activités, services et produits ...37

Paragraphe 2 : Ressources et organisation de EBJ 38

1. Ressources de EBJ 38

2. Organisation de EBJ ..39


CHAPITRE III : CADRE EMPIRIQUE DE L'ETUDE

Section 1 : Etude du bilan et hors bilan de EBJ 43

Paragraphe 1 : Etude de l'équilibre financier de EBJ 43

1. Etude des grandes masses de l'actif du bilan de EBJ 43

2. Eude des grandes masses du passif du bilan de EBJ .45

Paragraphe 2 : Etude du total bilan et hors bilan de EBJ ..48

1. Etude du total bilan de EBJ 48

2. Etude de hors bilan de EBJ ..49

Section 2 : Etude du compte résultat de EBJ ..52

Paragraphe 1 : Etude de compte de résultat par la méthode arithmétique 52

1. Evolution des charges et produits de EBJ .52

1.1. Evolution des charges de EBJ ...... 53

1.2. Evolution des produits de EBJ ......... 54

2. Détermination du résultat net et de la capacité d'autofinancement ...55

2.1. Détermination du résultat net après impôts 55


2.2. Détermination de la capacité d'autofinancement de EBJ 58

Paragraphe 2 : Etude du compte de résultat par les soldes de gestion ...........60

1. Présentation détaillée du compte de résultat de EBJ ..............60

2. Appréciation des différents soldes de gestion de EBJ ............60

Section 3 : Calcul des ratios, vérification des hypothèses et suggestions ...........66

Paragraphe 1 : Méthode des ratios .66

1. Calcul et analyse des ratios de rentabilité d'exploitation .........66

2. Calcul et analyse des ratios de résultat ..67

Paragraphe 2 : Vérification des hypothèses et suggestions ...68

1. Vérification des hypothèses 69

2. Suggestions 70

Conclusion .73

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