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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE (MESRS)
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DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (DGES)
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UNIVERSITE PROTESTANTE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (UPAO)
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INSTITUT DES SCIENCES DE GESTION ET DE MANAGEMENT (ISGM)
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MEMOIRE DE FIN DE CYCLE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA
LICENCE PROFESSIONNELLE
OPTION : Sciences économiques de gestion FILIERE : Finance, Comptabilité et Audit
Réalisé par :
Byll Lucas EDJADESSIBA
Sous la supervision de
AVERTISSEMENT
DEDICACES
A:
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire a connu la contribution des uns et des autres. Le bon sens nous
oblige à leur témoigner notre reconnaissance. Il s’agit :
du Rév. Pasteur Dr. Marcellin Sètondji DOSSOU, recteur de l’UPAO pour avoir
permis le déroulement de notre formation au sein de son institut ;
du Dr. Apata Christian CODJO, Directeur de l’Institut des Sciences de Gestion et du
Management de l’UPAO ainsi qu’à tout le corps professoral pour nous avoir transmis
le savoir ;
de monsieur Macaire HOUEWOU, notre maître de mémoire pour avoir accepté su-
perviser ce travail et y avoir consenti tant d’efforts pour son accomplissement malgré
ses nombreuses occupations ;
Sigles et abréviations
RESUME
ABSTRACT
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………
SECTION II : OBSERVATION DE
STAGE.....................................................................................................
CONCLUSION………………………………………………………………………………………….........
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………….......
ANNEXES……………………………………………………………………………………………….........
TABLES DES
MATIERES..............................................................................................................................
INTRODUCTION
L’environnement économique mondial caractérisé par des crises ces dernières décennies, a
placé la bonne gouvernance au sein des administrations publiques au cœur des préoccupations
dans le monde entier. De plus, le scandale de la Grèce en 2015 nous a prouvé la possibilité de
faillite d’un Etat. Ce scandale a accru les appels de l’Organisation de Coopération et de Déve-
loppement Economique (OCDE) et des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale (BM)
et le Fonds Monétaire International (FMI) en faveur de l’intégrité, la transparence et la res-
ponsabilité dans la gestion des programmes et services de l’Etat. L’on note aussi l’impact de
la crise financière mondiale sur les entreprises dans divers secteurs d’activité et qui a amplifié
la faillite de la banque Lehmann Brother en 2008 aux Etats-Unis dont se pose la question de
fiabilité de l’information donnée aux tiers sur les comptes d’une organisation et de la garantie
qu’apporte l’audit quant à la sincérité de ses comptes.
La gestion des fonds publics fait aujourd’hui l’objet d’une grande attention par les
chercheurs, les dirigeants. L’administration publique continue de connaitre certains fléaux qui
minent la transparence de la gestion des ressources financières mises à la disposition des
structures étatiques. Les pays africains et en particulier le Bénin ont adopté des politiques de
gestions optimales des ressources financières nécessaires au fonctionnement des administra-
tions publiques et aussi le développement de la nation.
Dans le souci d’améliorer la gestion des ressources financière et de créer les condi-
tions nécessaires à une utilisation plus efficace et transparente dans les structures étatiques,
l’Etat a mis en place un dispositif de gestion des deniers publics à travers des textes législatifs
et réglementaires mentionnés au décret n°2014 - 571 du 07 octobre 2014 portant règlement
général sur la comptabilité publique accompagné par les instructions et modalités d’exécution
du budget de l’Etat.
Malgré ces politiques, la corruption et les détournements de fonds ne cessent de gangré-
ner la gestion de l’administration publique.
Toutefois, au cours de notre stage à la DGE nous avons constatés que le taux de
consommation des crédits au cours des trois dernières années n’atteint pas le taux optimal qui
est de 100 %. C’est dans cette optique de mieux comprendre cette situation que nous avons
orienté notre étude sur le thème « Analyse de la gestion des ressources financières dans une
structure étatique : Cas de la Direction Générale de l’économie ». Pour bien mener cette
étude, nous avons adopté un plan, s’articulant autour de trois chapitres. Le premier chapitre
est consacré au cadre institutionnel de l’étude. Le second chapitre présente le cadre théorique
et la méthodologie de la recherche. Et enfin, le dernier chapitre aborde la présentation, l’ana-
lyse des résultats et les suggestions.
A. Historique
La DGE est une structure décentralisée du Ministère de l'Économie et des Finances. Créée en
1985 sous la dénomination Direction générale de l'Économie, elle était composée de quatre
(04) directions techniques à savoir :
Plus tard, le champ d’action de la structure s’étant élargie, d’autres directions techniques ont
été créées. Elle a pris l'appellation « Direction générale des Affaires Économiques » en 1993
pour plus tard revenir en 2021 à « Direction général de l’Economie » sur décret n°2021-307
du 09 Juin 2021. Dès lors, son organisation a été modifiée. Certaines directions ont été fusion-
nées, tantôt scindées en fonction des réformes des gouvernements successifs.
B. Attributions de la DGE
Conformément aux dispositions de l'article n°24 du décret n°2021-307 du 09 juin 2021 por-
tant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l'Économie et des Finances,
la DGE est chargée :
d’élaborer des rapports périodiques sur la conjoncture économique, ainsi que des in-
formations prévisionnelles sur l'évolution économique et financière du Bénin;
de mener des réflexions sur les voies et moyens pour accélérer le processus d'intégra-
tion économique régionale;
d'analyser les répercussions des activités des différents secteurs de la vie économique
sur les actions, projets et programmes communautaires et vice-versa;
C. Organisation
Pour son bon fonctionnement, la DGE est subdivisée en plusieurs structures opérationnelles
qui assurent différentes fonctions. Au nombre de celles-ci nous pouvons citer :
le Secrétariat Particulier;
le Secrétariat Administratif;
les Conseillers;
Située à Cotonou à l’adresse 302 Route de l’Aéroport, la DGE partage le même immeuble que
la Direction générale des Impôts (DGI) et est placée sous l'autorité d'un Directeur Général. Il
est assisté d'un adjoint qui le supplée ou le remplace en cas d'absence ou d'empêchement. Sur
proposition du Directeur Général de l'Économie, le Ministre de l'Économie et des Finances
définit par décision, les attributions dont le Directeur Général Adjoint assure la gestion per-
manente. Son actuel Directeur est M. Aristide MEDENOU
La Direction de la Gestion des Ressources est chargée de gérer le personnel, le matériel, les
affaires financières, l'informatique et le pré archivage. A ce titre, elle assure les attributions
suivantes :
Il a pour fonction :
l'élaboration des propositions budgétaires des dépenses du personnel;
la gestion du matériel, des stocks, des fournitures et des imprimés techniques ;
La Direction de la Gestion des Ressources dispose en son sein d’un billeteur chargé de la li-
quidation des primes du personnel.
A. Déroulement de stage
Au cours de notre stage, nous avons eu la chance de côtoyer bon nombre de cadres de l’admi-
nistration de la DGE et de partager le quotidien des experts travaillant dans cette direction.
Nous nous sommes occupées à la recherche d’un thème pour notre mémoire à travers les en-
tretiens avec notre maitre de stage et quelques personnels de la DGE. Ce stage nous a permis
de découvrir et de comprendre le fonctionnement de l’administration publique et de recevoir
un bon accompagnement dans la réalisation de ce travail.
B. Difficultés rencontrées
La principale difficulté rencontrée cours de notre stage était l’insuffisance des bureaux pour l’oc-
cupation des stagiaires. La DGAE étant soumise à une demande importante de stages acadé-
miques et professionnels, les divers services et cellules auxquels sont orientées les stagiaires se
voient dans l’obligation de mettre ensemble tous les stagiaires dans un même bureau
A- Problématique de recherche
Le secteur public joue un rôle important dans la vie des citoyens et des entreprises. L'argent
est l'une des ressources les plus élémentaires. Il aide à financer des activités gouvernementales
telles que les infrastructures, l'éducation, la santé et les transports afin de fournir des services
de base de qualité à ses citoyens. La gestion de ces ressources consiste à maximiser l'utilisa-
tion des fonds disponibles pour assurer la satisfaction des besoins de la population et la réali-
sation des projets de développement. L'analyse de la gestion des ressources financière dans
une structure étatique implique l'examen de plusieurs facteurs tels que la planification finan-
cière, la budgétisation, l'exécution des dépenses et le suivi des performances financières. La
mise en place de procédures efficaces et transparentes de gestion des finances publiques est
donc essentielle pour garantir des résultats optimaux dans les services publics. Cependant, la
gestion des ressources financières dans une structure étatique peut être influencée par de nom-
breux facteurs. Les changements économiques, les crises financières, les politiques gouverne-
mentales et la mauvaise gestion peuvent avoir un impact significatif sur les finances du sec-
teur public. Il s’avère donc nécessaire de s’intéresser à l’analyse de la gestion des ressources
financière au sein de la DGE. Pour ce faire, notre problématique s’accentue autour de la ques-
tion centrale qui s’énumère comme suit : Dans quelle mesure la gestion optimale des res-
sources financière d’une structure étatique permet -elle la réalisation des objectifs ? Afin de
mieux répondre à cette question, nous avons formulé deux questions spécifiques que sont :
Quelles sont les procédures de mise en place de crédit et leur consommation au sein de
la DGE ?
Quelle est l’influence de la lourdeur administrative dans la gestion efficace des res-
sources financière au sein de la DGE ?
B- Intérêt de l’étude
Pour la structure, la mise en place d’une bonne politique de gestion des ressources financières
aura des effets positifs sur l’ensemble des finances publiques et indirectement sur la stabilité
économique et la condition de vie des ménages béninois. De plus, cette étude permet aux diri-
geants de mieux cerner la difficulté liée à une gestion optimale des ressources financières au
sein de la DGE et de pouvoirs prendre des décisions stratégiques.
Pour nous, cette étude nous permet de mieux cerner la thématique liée à la gestion des res-
sources financières aux sein des structures étatiques et d’approfondir nos connaissances pra-
tiques que théoriques.
A- Objectifs de la recherche
L’objectif général de ce travail de recherche est d’analyser le système de gestion des res-
sources financière au sein de la DGE. De façon spécifique, il s’agit de :
B- Hypothèses de recherche
A- Clarification conceptuelle
1- Ressources financières
Selon Adam Smith, "Les ressources financières sont les moyens qui permettent à l'entreprise
de générer des profits. Ces ressources peuvent être investies dans la production, le marketing
et la recherche et développement pour améliorer la compétitivité de l'entreprise".
Les ressources financières d'une structure étatique peuvent provenir de diverses sources :
Les impôts et taxes : l'État prélève des taxes et impôts sur les activités économiques
des entreprises et des particuliers.
Les cotisations sociales : les salariés et les employeurs cotisent pour le financement de
la sécurité sociale (retraite, maladie, chômage, etc.).
Les emprunts : l'État peut emprunter sur les marchés financiers pour financer des pro-
jets à long terme.
Les privatisations : en vendant des entreprises publiques, l'État peut récupérer des
fonds.
Les recettes exceptionnelles : l'État peut percevoir des recettes exceptionnelles comme
les amendes, les subventions, les dons, etc.
Ces ressources financières sont ensuite utilisées pour financer les dépenses de l'État comme
les investissements publics (infrastructures, éducation, santé, etc.), les dépenses sociales (pen-
sions, allocations familiales, etc.), les dépenses de fonctionnement (salaires des fonction-
naires, frais de déplacements, etc.) et la dette publique.
2- Gestion financière
La gestion financière est un processus dont l’objectif fondamental est l’optimisation des avan-
tages financiers et économiques d’un investissement. Bien que considérée et gérée comme un
processus, la gestion financière repose sur de nombreux processus, notamment la comptabilité
financière, la comptabilité de la gestion (et des coûts), la comptabilité de l’actif, la comptabili-
té de caisse et la comptabilité des marchés monétaires, l’établissement de rapports financiers,
les contrôles internes et la vérification interne des comptes, étant entendu qu’il incombe à la
vérification externe des comptes de faire rapport et d’exprimer une opinion sur la situation et
la performance financières présentées dans les rapports de vérification interne. Chacun de ces
processus, y compris la gestion financière proprement dite, comporte des sous-processus et
des techniques intrinsèques, notamment la gestion, les prévisions, la planification stratégique,
la planification et la budgétisation, l’organisation, les achats, les décaissements, le contrôle et
les communications.
En termes généraux, la gestion des ressources financières consiste à gérer efficacement les
ressources financières d'une entreprise, d'une organisation ou d'un particulier. Elle a pour but
d'assurer un soutien en même temps qu'un contrôle interne à toutes les activités de l'organisa-
tion ayant un aspect financier. Elle est essentielle à la survie et à la croissance de toute entre-
prise ou organisation.
3- Finances publiques
Les finances publiques relèvent des sciences sociales et ont pour objet l'étude du phénomène
financier public dans sa globalité : ressources, charges, trésorerie, procédure budgétaire et
comptable, politique budgétaire et dont les principaux acteurs sont l’État, les collectivités ter-
ritoriales, les entreprises, les institutions publiques, organisations sociales et internationales.
Pour fonctionner, se construire et se développer, l'État a besoin de ressources stables. L'orga-
nisation des finances publiques est essentielle à la prise en charge de besoins nouveaux. C'est
un indice de la qualité du lien entre le politique et le social. Les finances publiques permettent
de gérer les recettes et les dépenses publiques dans un cadre juridique et réglementaire strict.
Tout en étant un facteur de puissance de l'État, elles sont une source d'enrichissement. Selon
l'économiste autrichien Joseph Schumpeter (1883-1950), "ce sont les besoins financiers qui
ont été à l’origine de l’État". Depuis l'Antiquité, le pouvoir politique a toujours cherché à or-
ganiser ses finances. L’Empire romain disposait d’un puissant système fiscal, unifié et adapté
à la diversité et à l’immensité de son territoire. À partir de la fin du Moyen-Âge, en France, un
système financier organisé et performant procure au roi les ressources stables et dynamiques
dont il a besoin pour :
faire la guerre (défendre ou accroître son territoire) ;
asseoir son pouvoir : financer un appareil judiciaire remplaçant la justice des ecclé-
siastiques et des seigneurs, par exemple).
La perception de l’impôt permet de mettre en place un appareil administratif sur tout le terri-
toire. L’organisation des finances publiques va de pair avec la démocratie lorsqu'elle prévoit
des mesures de consentement à l’impôt, de transparence des comptes et de contrôle sur les
dépenses par des représentants élus. Le poids des finances publiques révèle l’importance du
rôle de l’État dans la société. Elles assurent la stabilité économique et financière du pays,
maintiennent l'équilibre budgétaire, assurent la pérennité des services publics et permettent de
répondre aux besoins de la société, c'est un pilier essentiel de l’économie.
4- Structure étatique
Une structure étatique est également appelée l'appareil d'État. Elle désigne l'ensemble des
organes et des institutions qui assurent la gestion des affaires publiques, la formulation et
l'exécution des politiques publiques. Une structure étatique peut également inclure des orga-
nismes agissant sur un plan plus local comme les autorités régionales ou les administrations
municipales. Elle doit être soumise à des principes de transparence, de responsabilité et de
redevabilité à l'égard des citoyens qu'elle sert. Elle doit être capable de répondre aux défis et
aux besoins de la société tout en assurant le respect des droits et des principes démocratiques.
5- Système de gestion financière
Le système de gestion des ressources financières dans les services publics est un mécanisme
permettant de suivre l'utilisation des fonds publics alloués aux institutions et organisations
publiques. Il vise à garantir une gestion efficace et efficiente des ressources financières pu-
bliques en s'assurant que les dépenses sont adéquatement contrôlées et que les fonds sont utili-
sés conformément aux politiques gouvernementales, ainsi qu'aux lois et réglementations ap-
plicables. Des outils tels que des systèmes de comptabilité et des logiciels de gestion des fi-
nances peuvent être utilisés pour faciliter la mise en œuvre d'un système de gestion efficace
des ressources financières. Les mécanismes de surveillance interne et externe, y compris les
audits financiers réguliers, sont également essentiels pour renforcer la redevabilité et la trans-
parence dans l'utilisation des ressources publiques.
Comptabilité
La comptabilité est un processus critique pour la gestion des ressources financières des fi-
nances de l'état. Elle concerne l'enregistrement, la classification, le suivi et la communication
des informations financières relatives aux activités de l'état.
Dans le cadre de la gestion des finances publiques, un système comptable efficace est essen-
tiel pour garantir une utilisation adéquate des fonds publics et pour rendre compte de façon
transparente de l'utilisation de ces fonds. La comptabilité gouvernementale consiste à enregis-
trer les recettes publiques, les dépenses et les passifs, ainsi qu'à préparer des états financiers
pour communiquer la situation financière de l'état.
Parmi les informations enregistrées dans les systèmes comptables figurent les recettes fis-
cales, les dépenses de l'état, les paiements de la dette, les transferts de ressources intergouver-
nementaux et les transferts de fonds avec des organisations internationales. Ces informations
sont regroupées et présentées dans des états financiers tels que le bilan, le compte de résultats
et le tableau des flux de trésorerie. Ces documents financiers aident à comprendre comment
les fonds publics sont utilisés et permettent de faire des analyses et des prévisions pour l'ave-
nir.
Par ailleurs, la comptabilité gouvernementale permet également de garantir la conformité avec
les lois, les normes et les règles comptables applicables. Les commissaires aux comptes sont
chargés de l'audit des comptes de l'état pour s'assurer que les transactions sont enregistrées de
manière adéquate et que les états financiers reflètent de manière fidèle la situation financière
de l'état.
Audit
L'audit est une étape essentielle pour s'assurer que la gestion financière est correcte et
conforme aux règles en vigueur.
Prévention et détection de la fraude : l'audit permet de vérifier que toutes les transactions fi-
nancières sont conformes aux lois et réglementations en vigueur. Il permet également de s'as-
surer que les fonds sont utilisés à bon escient et qu'il n'y a pas de détournement de fonds.
Évaluation de la performance : en examinant les états financiers de l'État, l'audit permet de
mesurer la performance financière et de déterminer si les objectifs financiers ont été atteints.
Identification des risques : l'audit identifie les risques financiers et propose des solutions pour
les atténuer ou les éliminer. Cela permet de garantir que les finances de l'État sont bien gérées
et que les risques sont gérés de manière appropriée.
Responsabilité : l'audit permet de rendre l'État responsable de ses dépenses et de ses actions
financières. Cela rend l'État plus redevable envers les citoyens et les contribuables.
En bref, l'audit est crucial dans la gestion des ressources financières de l'État car il permet de
garantir la transparence, l'efficacité, la légalité et la responsabilité dans l'utilisation des fonds
publics.
Budgétisation
Les budgets gouvernementaux sont élaborés chaque année et font état de toutes les dépenses
et les recettes prévues pour l'année à venir. Ils permettent de fixer des priorités et d'orienter les
politiques publiques en fonction des besoins de la population.
La budgétisation est également un moyen de contrôler et de limiter les déficits publics, qui
peuvent avoir des conséquences négatives sur l'économie du pays. Elle permet également de
s'assurer que les fonds publics ne sont pas gaspillés ou utilisés de manière frauduleuse.
Elle constitue une étape essentielle dans la gestion des ressources financières de l'État car elle
permet de planifier et de contrôler les dépenses et les recettes. Elle permet également de s'as-
surer que l'argent public est utilisé de manière responsable et transparente.
La gestion des ressources financières dans une structure étatique est basée sur 03 objectifs
telles que :
Non maitrise des logiciels de passation des marchés publiques par les acteurs de la
chaine des dépenses (dû au manque de formation des cadres)
B- Fondements théoriques
Le NPM est un mouvement de pensée portant sur un aspect du pilotage des organisa-
tions publiques. Gérer l’État comme une entreprise est désormais le mot d’ordre de ce nou-
veau mode de management public.
Le New Public Management (NMP) met l’accent sur le développement de la culture du
contrôle interne avec des analyses en termes de « coûts – performances » des activités. De
fait, l’organisation publique a intérêt à adopter les mêmes critères de mesure de la perfor-
mance que les entreprises privées. Ces critères, principalement financiers, ne peuvent exister
qu’à partir de la mise en place d’un contrôle de gestion adapté, au sein des organisations pu-
bliques. L’application concrète du NPM passe donc par un ensemble d’actions dont l’instaura-
tion d’un système de contrôle de gestion. Il existe une corrélation entre la performance et la
mesure des activités, même si le contrôle interne n’est pas une fin en soi.
Il est important de noter que ces théories ne sont pas mutuellement exclusives et qu'il est
souvent possible de les combiner de différentes manières pour arriver à un système de service
public qui réponde aux besoins et aux attentes de la population.
La question de gestion des ressources financière des finances publiques a été également abor-
dée par plusieurs auteurs.
Michel BOURVIER (2019), expert en économie, met un accent sur les problèmes liés à la
gestion des budgets publics et à l'utilisation des fonds publics. Selon lui, l'une des principales
préoccupations concerne la transparence et l'efficacité de l'utilisation de ces fonds, notamment
en ce qui concerne les dépenses publiques en matière d'infrastructures, de santé et d'éducation.
Il souligne également l'importance de la participation citoyenne dans le processus budgétaire,
afin d'assurer une utilisation plus équitable et efficace des ressources publiques. Michel
BOURVIER met en garde contre les risques de corruption et de mauvaise gestion qui peuvent
survenir dans le cadre de l'utilisation des fonds publics, et souligne l'importance de mettre en
place des mécanismes de contrôle efficaces pour prévenir ces pratiques.
D’autres auteurs, en abordant la gestion financière dans le secteur public mettent l’accent
sur le système comptable des pays en voie de développement. Pour eux, les systèmes comp-
tables gouvernementaux des pays en développement sont qualifiés d’inappropriés, d’insuffi-
sants et de dépassés comme le souligne Blondal (1988), Dean (1989) et Craner & Jones
(1990). Moechtar (1975) en menant une étude en Indonésie stipule que le gouvernement uti-
lise encore le système à entrée simple pour enregistrer les transactions financières et qu’il
n’existe pas d’ensemble complet de comptes dans chaque ministère. Parallèlement à cela,
Subramaniam (1998) constate que dans les pays d’Afrique subsaharienne, comme le Kenya,
le Malawi et la Zambie, les systèmes de gestion financière sont problématiques et les proces-
sus budgétaires doivent être réorganisés, notamment en raison du contrôle chroniquement
inefficace des dépenses et de l’absence d’imputabilité. Le caractère inadapté du système de
notification de la gestion financière au niveau central est considéré comme l’une des princi-
pales causes de la faiblesse du système et a débouché sur « un processus décisionnel incohé-
rent et un contrôle inefficace des développements financiers, ce qui a entraîné des déséqui-
libres dans les finances publics » (Blondal, 1988). Des problèmes fondamentaux, comme la
croissance rapide de la population, le faible développement des infrastructures humaines et
l’insuffisance des infrastructures économiques et sociales, freinent en outre également les
efforts visant à parvenir à un bon système financier (Subramaniam, 1998).
La méthodologie de travail nous permettra de mieux identifier l’outil d’analyse des données et
ensuite à choisir le cadre opérationnel de nos hypothèses qui nous permettra de donner à notre
étude une valeur scientifique qui crédibilise nos résultats
1. Recherche documentaire
Pour la réalisation de cette étude, les plans de travail Annuel (PTA) des années 2020 et 2021
et le point SIGFP de l’année 2022 de la DGE ont été les premiers documents collectés. Nous
avons également fait référence à des mémoires, des articles de journaux, des livres et même
l’internet. Cette approche nous a non seulement permis de sélectionner les documents qui
pourraient nous être utiles, mais aussi de cerner les contours de notre sujet de recherche et de
mieux structurer le cadre théorique de notre recherche.
2. Interview
B. Outils d’analyse
1. Observation
Cette technique s’est révélée très intéressante pour les débuts de nos enquêtes. Nous avons
pu constater des phénomènes qui se sont confirmés dans les questionnaires et travers les
entretiens effectués. Au nombre de ces phénomènes nous pouvons citer entre
autres...................................................................................
2. Questionnaire
Avant de mener l’enquête, nous avons identifié la population cible et défini un échantillon
représentatif. La population est constituée de l’ensemble du personnel qui intervient dans le
système de gestion des ressources financière (58 agents).
3.2 Echantillon
L’échantillon est un groupe représentatif d’un grand ensemble. Dans notre travail pour des
raisons de temps nous avons constitué un échantillon de 20 agents choisit par la méthode
d’échantillonnage à choix raisonné. La collecte des informations sur le terrain a été faite au
cours du mois de Mai 2023.
Chefs services 19 05
Chefs divisions 16 02
Agents 09 02
TOTAL 58 20
Source : Auteur
Elle consiste en une traduction littéraire des informations recueillies auprès de la population.
Les résultats de l'enquête sont analysés en fonction des hypothèses et des objectifs de re-
cherche. Les résultats ont été comptés manuellement. La collecte des données à été réalisé à
partir d’un questionnaire et d’une observation. Les informations ainsi obtenues ont été utili-
sées pour mener à bien les travaux. Pour obtenir de bons résultats pendant le stage, nous
avons adopté une approche méthodologique divisée en trois phases.
Ici sont définies les conditions de vérification des différentes hypothèses émises en tenant
compte des éléments de comparaison que les résultats de recherche vont présenter.
L’hypothèse n°1 selon laquelle le respect des procédures de mise en place du crédit et leur
consommation au sein de la DGE explique l’efficacité de la gestion des ressources financière
au sein de la DGE est vérifié si la majorité des enquêtés (au moins 50%) répondent favorable-
ment au facteur respect des procédure et taux de consommation du crédit. Dans le cas
contraire, l’hypothèse est infirmée.
Ce troisième chapitre aborde la présentation des données, l’analyse des données, la vérifica-
tion des hypothèses, les approches managériales et les conditions de mise en œuvre.
Dans cette section, nous présenterons les résultats obtenus durant l’enquête, l’analyse et, en
dernier lieu, nous procédons à la vérification des hypothèses émises.
0.65
Hommes Femmes
Source : A partir de nos enquêtes mai 2023
Le graphique n°1 ci-dessus montre la répartition de l’échantillon selon le sexe. De l’analyse
de ce graphique, il ressort que la majorité de nos enquêtés est de sexe masculin (65%) contre
35% de sexe féminin. La présence des femmes au sein de la structure justifie l’égalité de sexe
entre les hommes et les femmes dans nos administrations publiques au Bénin.
0.4
0.6
tenir, dans chaque cas, est décrite dans le guide élaboré par le ministère de l’économie et des
finances.
Le respect strict de ses différentes phases témoigne la gestion saine qui est faite des res-
sources financières au sein de la Direction Générale de l’Economie.
gestion des ressources financière, il est important que les acteurs maitrisent les procédures
afin de déceler les failles lors du contrôle.
Pour une gestion saine, il est important que tous les responsables concernés approuvent la
répartition des ressources au sein de la structure. Ce facteur est important pour la transparence
et l’équité en matière de gestion dans nos structures étatiques. Au sein de la DGE la majorité
des enquêtés ont confirmé que les responsables concernés approuvent la répartition faite des
ressources financières (100% oui).
En matière de gestion financière, il est important pour tout financier de ne pas décaisser une
ressource financière à une dépense non prévue. Cette situation se présente souvent lorsqu’en
section budgétaire tous les acteurs n’expriment pas leurs besoins. Au sein de la DGE il est
formellement interdit d’autoriser une telle dépense c’est pourquoi la majorité estime qu’au-
cune ligne de consommation n’est affectée s’il n’est pas défini dans les lignes budgétaires de
la structure (100% oui).
Le respect des procédures d’encaissement et de décaissement est important surtout dans les
administrations publiques. Ce principe est capital pour l’efficacité de la gestion faite. Au sein
de la DGE. Les procédures de décaissements et d’encaissements sont rigoureusement respec-
tées (100% oui). Aucun responsable ne peut tolérer le non-respect de la procédure sous peine
d’une sanction pénale. La nouvelle gouvernance imprimée par le président de la république
exige le respect des textes et des procédures dans les structures étatique.
Pour assurer une bonne gestion des ressources financières mises à disposition des structures
étatiques, le gouvernement a mis en place une structure de contrôle dénommé Inspection Gé-
nérale des Finance (IGF) cette structure audit les administrations publiques sur la gestion des
ressources ainsi que les procédures. La Direction Générale de l’Economie ne reste pas en
marge de ce contrôle périodique de l’IGF. Ainsi, la majorité des enquêtés (100% oui)
confirme que l’Inspection Générale des Finances procède périodiquement au contrôle de la
gestion des ressources financières mises à la disposition de la DGE.
La mise à disposition des ressources financières au niveau de chaque direction est prévue
dans la répartition des ressources financières. Chaque direction en fonction de ces besoins
exprimés bénéficie d’une ligne de crédit. Au sein de la DGE, (65% oui) estime que les direc-
tions reçoivent chaque année les ressources financières nécessaires à leur fonctionnement
contre 35% qui sont restés neutres sur cette préoccupation.
Les détournements et fraudes constituent les maux qui ont ébranlé la gestion opaque des
ressources financières dans nos administrations publiques dans le passé. La fiabilité d’un sys-
tème de gestion s’explique par le contrôle strict et l’absence de fraude et détournement des
fonds publics. Ainsi la DGE n’a pas enregistré des détournements de fonds au cours de ces
dix dernières années. Cette situation montre la fiabilité du système et la gestion efficace des
ressources financières mises à la disposition de la structure.
administrative n’est pas une difficulté pour la gestion des ressources financières, 66,67%
pense que l’influence est faible et 33,33% estime que cette influence négative est moyenne.
dépolitisé l’administration publique en primant les plus méritant sans aucun lien poli-
tique
CONCLUSION
Guide d’entretien
Le questionnaire que nous vous adressons rentre dans le cadre d’une recherche sur l’analyse
de la gestion des ressources financière au sein de la DGE. L’étude vise principalement à
mieux cerner la thématique liée à la gestion des ressources financières dans les structures éta-
tiques et d’approfondir nos connaissances pratique et théorique. A cet effet, le présent guide
d’entretien contient des questions posées aux acteurs de la chaine d’exécution des dépenses
publiques qui interviennent dans la gestion des ressources financière de la DGE.
Cet entretien est anonyme, et les éléments de réponses qui seront données, seront exploités
que dans un cadre purement scientifique.
Nous vous rassurons donc de l’usage très confidentiel qui sera fait de toutes les informations
que vous allez nous fournir.
4- Quelles sont selon vous les difficultés rencontrés dans la gestion des ressources finan-
cière à la DGE ?