Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION :..................................................................................................................... 3
Conclusion :....................................................................................................................................................... 3
Introduction :
1
Banque mondiale, « ÉTUDE D’ÉVALUATIONDE LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES », Groupe de
Travail National du Ministère des Finances et de la Privatisation au Maroc et la Banque Mondiale,
Octobre 2007.
Des processus compliqués (plusieurs intervenants dans le circuit de
gestion de la dépense et une prédominance du papier dans les
échanges) ;
2
Dounia Arhzaf, Bouchra Terfas, « La réforme du contrôle de la dépense publique: analyse des
risques liés à la mise en place du contrôle modulé de la dépense », Rapport de stage effectué à la
Trésorerie Générale du Royaume, ISA, 2006.
Aussi, l’autre objectif annoncé de cette réforme est d’améliorer la
qualité générale du contrôle de la dépense publique, et d’organiser une
nouvelle répartition des tâches de contrôle entre gestionnaire et autorité
chargée du contrôle. Cette nouvelle approche a permis, au niveau
technique, de mettre en œuvre davantage de célérité, d'assouplissement
et de rationalisation de la dépense. Sur le plan éthique, l'objectif
recherché réside dans une responsabilisation accrue de l'ordonnateur et
une moralisation effective des relations entre l'administration et ses
fournisseurs.
3
Revue Maliya, « la réforme du contrôle de la dépense publique », N° 3, février 2007.
Toutefois, les dispositifs de la réforme du contrôle de la dépense
publiques engendrent des risques plus au moins importants liées à la
sauvegarde des deniers publics. Ces risques concernent essentiellement la
dilapidation des fonds publics, soit par mauvaise foi, soit encore par
omission.
Déterminer le
circuit de
contrôle
Le circuit de Le circuit de
contrôle exhaustif contrôle allégé
Evaluation a
posteriori
Reporting
Reporting et
et contrôle
contrôle interne
interne
1. La fusion TGR-CED
5
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006.
Comme les services gestionnaires présentent des capacités de gestion
inégales et des différences au niveau de leurs modes de fonctionnement,
une mise à niveau progressive est nécessaire comme mesure
d’accompagnement, il s’agit du transfert de compétences aux
ordonnateurs en matière de contrôle interne et de revalorisation de leur
fonction budgétaire et financière, d’une substitution progressive du
contrôle hiérarchisé de la dépense au contrôle exhaustif et systématique
de l’engagement et de la validité de la dépense, au fur et à mesure du
développement de la capacité de gestion des ordonnateurs et en fonction
des risques liés aux différentes natures de dépenses (investissements,
fonctionnement, personnels), d’une réalisation d’audits réguliers du niveau
de maturité des ordonnateurs dans une logique de certification par l’I.G.F,
de façon à cibler le contrôle modulé et à évaluer régulièrement le niveau
de gestion global des ordonnateurs, d’une généralisation d’un contrôle de
régularité a posteriori dans une logique d’audit à confier à l’I.G.F et aux
IGM et, enfin, de la mise en œuvre de l’évaluation de la performance des
services gestionnaires.
4. Le système GID
6
EUROGROUP : « Efficacité du contrôle de la Dépense Publique », 13 février 2006.
Le rapprochement des écritures et la concordance à tout moment,
entre les comptabilités des différents intervenants dans le processus
d’exécution de la dépense ;
Détails Exemples
Nature de dépenses non Il s’agit des dépenses qui
autorisées par la sont faites sur un crédit
réglementation ou des postes
budgétaires non
disponibles ;
Non respect de la L’engagement ne
Risques liés à
réglementation au sein de correspond pas au total
la phase
l’engagement juridique de la dépense à laquelle
d’engagement
l’administration s’oblige
pour toute l’année
d’imputation.
Erreur d’imputation Les dépenses n’ont pas
budgétaire une nature conforme à la
rubrique budgétaire
sur laquelle il est proposé
de les imputer ;
Non respect du CMD Les seuils déterminés
dans le cadre CMD, aussi
bien pour les marchés
publics que pour les
dépenses de personnels,
ne sont pas respectés
Cet examen n'a pas pour but de corriger des erreurs de régularité
juridique, mais d'avoir une appréciation de qualité sur le système de
contrôle mis en place par l'ordonnateur. Comme tel il participe à
l'évaluation de la capacité de gestion des ordonnateurs.
Section I : Diagnostique stratégique des actes de
dépense.
A- L’analyse quantitative
9
TGR : « Rapport sur l’exécution des dépenses publiques de 2009 »
B-2 Performances des TM en matière de dépenses du
personnel
Le tableau suivant récapitule les performances moyennes des
TM en 2009 10:
2- Analyse SWOT
Dans ce sens, l’analyse des actes de dépenses fait ressortir les points
suivant :
10
TGR : « Rapport sur l’exécution des dépenses publiques de 2009 »
Atouts Faiblesses
2- Types de suivis.
4- Objectifs.
une aide pour évaluer et diffuser les bonnes pratiques avérées des
ordonnateurs.
14
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
pourcentage des actes ayant fait l'objet de rejets multiples par
nombre de rejet successif.
B- Autres indicateurs
15
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
A- La détermination des dossiers concernés
B- La constitution de l'échantillon
16
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
17
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
Il est donc nécessaire d'avoir l'assurance pour chaque comptable que
ses moyens lui permettront de traiter tous les dossiers sélectionnés dans
un délai raisonnable. Pour ce point quelques analyses sont nécessaires
pour déterminer l'impact, en termes de nombre de dossiers à examiner,
des choix retenus.
Dépenses fléchées
Tirage 1
18
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
Tirage 2 Tirage 3
Echantillon
C- La préparation de l'évaluation
La liste des dépenses devant faire l'objet d'une évaluation devra être
disponible à échéance fixe pour le chef d'unité, qui organisera ensuite son
calendrier de travail selon son plan de charge, avec un objectif de caler
l'exercice avec l'exploitation des résultats dans le cadre des rapports aux
ordonnateurs.
19
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
Les points de contrôle qui seront examinés, pour chaque nature de
dépense, lors de cet examen. Se conformer aux points de visa du
contrôle a priori n'est qu'une option ;
les indicateurs de taux d'erreur sur les actes qui continuent à être
contrôlés dans le circuit exhaustif ;
21
ADETEF : « Accompagnement de la réforme du contrôle de la dépense publique », 2006
Conclusion :