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E.N.I.T.

E UNIVERSITE
NANCY 2

PROGRAMME

INTRODUCTION…………………………………………………………………………….2

I- LES SPECIFICITES DES ACTIVITES BANCAIRES…………………………...…….5

I.1 LA « SENSIBILITE » DES ACTIVITES BANCAIRES AU TRAVERS DE

L’ANALYSE DES BILANS AGREGES…………………………………………………5

I.2 LES RISQUES BANCAIRES : TYPOLOGIE ET DEFINITIONS..………….…………19

II- LES GRANDS PRINCIPES DE LA REGLEMENTATION BANCAIRE ……..…...27

II.1 LE CONTROLE PAR LES RATIOS DIT « PRUDENTIELS »………………………..30

II.2 LES INNOVATIONS DU C.R.B.F 97.02 BALE II- Mac DONOUGH………………..35

II.3 LA PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION DES NORMES I.A.S……..…………37

III- LA PLACE DE L’AUDIT DANS LE DISPOSITIF DE PILOTAGE/CONTROLE

DES BANQUES…………………………………………………………………………42

III.1 LE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE…………………………………………...42

III.2 L’ORGANISATION DES NIVEAUX DE CONTROLE DANS LE GROUPE

C.M-C.I.C……………….………………………………………...……………………50

IV- EXEMPLES D’APPLICATION DE LA DEMARCHE D’AUDIT BANCAIRE ….56

IV.1 ANALYSE DES BILANS BANCAIRES SIMPLIFIES……………………………….58

IV.2 SPECIFICITE DE L’AUDIT DES ACTIVITES DE MARCHE………………………60

IV.3 AUDIT D’UN RESEAU D’AGENCES………………………………………………..62

ANNEXES…………………………………………………………………………………....64

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 1


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INTRODUCTION
Le présent programme du « MASTER- A.C.S.I » s’inscrit dans le cadre des réformes

internationales relatives aux réglementations et activités bancaires issues de l’application des

normes prudentielles de gestion des systèmes nationaux et internationaux d’échange.

Le programme est composé de quatre parties.

La première concerne les spécificités des activités bancaires du fait, d’une part, de leur

sensibilité à cause de la réglementation bancaire, du rôle économique des banques , des

spécificités de la comptabilité bancaire et les obligations qui en découlent : les normes, les

obligations et les contrôles comptables, et d’autre part, des différents risques ( risques majeurs

et les autre risques ) et le processus de leur gestion .

Pour la seconde partie, elle est axée sur les grands principes de la réglementation bancaire

suite à la démarche de la mise en place progressive des recommandations du comité BALE II

et notamment le contrôle par les Ratios Prudentiels, et les deux dispositifs. Parmi ceux-ci, on

retrouve le règlement CRBF 97-02 sur le contrôle interne et ses innovations, ainsi que la

problématique de l’application des normes IAS.

La troisième partie est plus pratique étant donné qu’elle détermine d’une part, et d’une

manière générale la place de l’audit dans le dispositif du pilotage et de contrôle des banques et

d’autre part , de manière précise , le cas unique de l’organisation des niveaux de contrôle dans

le groupe C M- C I C .

Enfin, la dernière partie, est très pratique dans la mesure où elle concerne trois exemples

d’application de la démarche d’audit bancaire avec une introduction pour les trois aspects

généraux applicables à tous les exemples ( plan d’audit , travail de qualité et méthodologie du

déroulement d’une mission ) . Les trois exemples constituent les missions spécifiques les plus

répandues : l’analyse des bilans simplifiés, l’audit des activités de marchés et l’audit d’un

réseau d’agence.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 2


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PREMIERE PARTIE

I- LES SPECIFICITES DES ACTIVITES BANCAIRES……………………..………….5

I-1- LA SENSIBILITE DES ACTIVITES BANCAIRES AU TRAVERS DE


L’ANALYSE DES BILANS AGREGES

INTRODUCTION : BILAN AGREGE (BILAN SIMPLIFIE)…….………...…..….5

I-1-1- SPECIFICITES DE L’ACTIVITE BANCAIRE……………………………...……..7

I-1-1-1- REGLEMENTATION BANCAIRE……………………………………………….7

– CARACTERISTIQUES……………………………………………...7

– ORGANISATION DE LA PROFESSION BANCAIRE….………...8

– LES DIFFERENTES CATEGORIES………………………….……9

I-1-1-2- ROLE ECONOMIQUE DES E.C………………………………………………..10

I-1-1-3- SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN……………………………………….…..11

– LA REGLEMENTATION BANCAIRE……………………….…...11

– INNOVATIONS DE LA NOUVELLE LOI………………………..11

– LA STRUCTURE DU SYSTEME BANCAIRE…………………...12

I-1-2- SPECIFICITES DE LA COMPTABILITE BANCAIRE…………………….…...13

I-1-2-1- LES NORMES COMPTABLES …………………………………………………14

– LES PRINCIPES COMPTABLES………………………………....14

– CARACTERISTIQUES REFERENTIELS IFRS………………....15

I-1-2-2- LES OBLIGATIONS COMPTABLES…………………………………………...16

– OBLIGATIONS GENERALES……………………………….…….17

• OBLIGATIONS LEGALES

• PROCEDURES COMPTABLES

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– OBLIGATIONS SPECIFIQUES…………………………………....17

• PISTE D’AUDIT

• CONSERVATION DES FICHIERS

• COMPTABILITE MATIERE

• APPLICATIF

• SECURITE DES SYSTEMES D’INFORMATIONS

I-1-2-3- LES CONTROLES COMPTABLES………………………………...…………...18

– LES DIFFERENTS NIVEAUX DE CONTROLE………………....18

I-2- LES RISQUES BANCAIRES…………………………………………………….……19

I-2-1- TYPOLOGIE & DEFINITIONS……………………………………………..……..19

I-2-1-1- TYPOLOGIE DES RISQUES………………………………………………….....20

I-2-1-1-1- LES RISQUES MAJEURS………………………………………………...……20

– LE RISQUE DE CREDIT………………………………………...…20

– LE RISQUE DE MARCHE…………………………………..……..20

– LE RISQUE OPERATIONNEL…………………………..…….…..20

I-2-1-1-2- LES AUTRES RISQUES……………………………………………...………...20

I-2-1-2- DEFINITION DES RISQUES .………………………………………...…………21

– DEFINITIONS ……………………………………………..………..21

– TYPES D’EVENEMENTS ORIGINES DES PERTES

(COMITE DE BALE) ..……………………………….….………….24

I-2-2- GESTION DES RISQUES ………………………………………………………….25

I-2-2-1- PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES……………………………...……25

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I- LES SPECIFICITES DES ACTIVITES BANCAIRES

I-1- LA SENSIBILITE DES ACTIVITES BANCAIRES AU TRAVERS DE


L’ANALYSE DES BILANS AGREGES

INTRODUCTION : BILAN AGREGE

DEFINITIONS :

• COMPTABILITE : Technique dont l’objet est de traduire les faits économiques,


financiers, juridiques et fiscaux, en un enregistrement sous une forme normalisée.

• ACTE COMPTABLE : Toute opération dans un établissement de crédit,


matérialisée par un engagement ou un flux financier, qui doit être comptabilisée
suivant les normes, constitue un acte de banque.

• BILAN : Etat qui représente la photographie à une date donnée


(généralement fin d’année), les avoirs (actif) et les dettes (passif) du patrimoine de
l’entité.

• BILAN AGREGE : Bilan simplifié de la banque, qui reprend en détail seulement


les parties relatives aux prêts pour l’actif et aux dépôts pour le passif.
Pour les autres parties, une seule rubrique est suffisante.
Modèle d’un bilan agrégé et les autres documents comptables de synthèse, sont joints
en annexe.

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BILAN SIMPLIFIE D’UNE BANQUE

PASSIF
(RESSOURCES)
ACTIF (EMPLOIS) BILAN

INTERBANCAIRES INTERBANCAIRES

COURT DEPOTS
TERME A VUE
D
P
E
R
P
E
O
T
MOYEN & T DEPOTS
S
LONG TERME S A TERME

IMMOBILISATIONS QUASI FONDS PROPRES

INCORPORELLES
CORPORELLES
FINANCIERES FOND PROPRES

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I- I -1- LES SPECIFICITES DE L’ACTIVITE BANCAIRE

I-1-1-1- REGLEMENTATION BANCAIRE

CARACTERISTIQUES

• L’organisation de l’activité et de la profession est régie par plusieurs textes


réglementaires dont l’ossature est constituée par la « LOI BANCAIRE » (Loi n° 84-86
du 24 janvier 1984).

• L’ensemble de ces textes a été codifié par le C.M.F (Code Monétaire et Financier).

• L’ensemble des intervenants sont les établissements de Crédit, qui sont définis par
l’article 1 de la dite loi comme :

« Des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations
de banque ».

• Les activités d’un établissement de crédit appelées aussi services bancaires sont de
trois catégories :

– Les opérations de banque : réception des fonds du public, opérations de crédit,


mise à disposition et gestion des moyens de paiement (monopole des E de C).

– Les opérations connexes : opérations de change, opérations sur or, négociation


de valeurs mobilières ou tout autre produit financier, le conseil et l’assistance
en gestion de patrimoine, en gestion financière, les opérations de location
simple, les prises de participation (limitées par le CRBF).

– Les autres opérations : opérations non bancaires, limitées à 10% du produit net
bancaire.

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ORGANISATION DE LA PROFESSION BANCAIRE

Elle est constituée par un ensemble d’organes :


− UN ORGANE D’AGREMENT : COMITE DES ETABLISSEMENTS DE
CREDIT ET DES ENTREPRISES D’INVESTISSEMENT (C.E.C.E.I).

− UN ORGANE REGLEMENTAIRE : COMITE DE LA REGLEMENTATION


BANCAIRE & FINANCIERE (C.R.B.F).

− UN ORGANE CONSULTATIF : CONSEIL NATIONAL DE CREDIT ET DU


TITRE (C.N.C.T).

− UN ORGANE DE CONTROLE : COMMISSION BANCAIRE (C.B.)

− ORGANISME PROFESSIONNEL : ASSOCIATION FRANCAISE DES


ETABLISSEMENTS DE CREDIT & DES ENTREPRISES D’INVESTISSEMENT
(A.F.E.C).

MINISTERE DE L’ECONOMIE
ET DES FINANCES BANQUE DE FRANCE

AGREMENT REGLEMENTATION CONSULTATIF CONTROLE

C.E.C.E.I C.R.B.F C.N.C.T C.B

A/ PROFESSIONNELLE
ETABLISSEMENTS
A.F.E.C
DE CREDIT

SCHEMA D’ORGANISATION DE LA PROFESSION

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LES DIFFERENTES CATEGORIES


D’ETABLISSEMENTS DE CREDIT

• LES BANQUES

• LES BANQUES MUTUALISTES OU COOPERATIVES

• LES CAISSES DE CREDIT MUNICIPAL

• LES CAISSES D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE

• LES SOCIETES FINANCIERES

• LES INSTITUTIONS FINANCIERES SPECIALISEES

I-1-1-2- ROLE ECONOMIQUE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT :

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BANQUES

EMPLOIS RESSOURCES

PRETS DEPOTS
TSSSS EPARGNE

DEMANDEURS DE OFFREURS
CAPITAUX DE CAPITAUX

MARCHES

MONETAIRE FINANCIER

DERIVES

INTERMEDIATION :
1. LES OFFREURS DE CAPITAUX CONFIENT LEURS DEPOTS & EPARGNES
2. LES DEMANDEURS DE CAPITAUX SOLLICITENT DES FINANCEMENTS

MARCHES DIRECTS (DESINTERMEDIATION) :


LE ROLE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT EST DE METTRE EN RAPPORT
OFFREURS & DEMANDEURS DE CAPITAUX :
3. LES OFFREURS DE CAPITAUX INVESTISSENT DIRECTEMENT SUR LE
MARCHE.
4. LES DEMANDEURS DE CAPITAUX SE FINANCENT AUPRES DES MARCHES.

I-1-1-3- LE SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN :

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LA REGLEMENTATION BANCAIRE :

- ELLE REGROUPE L’ENSEMBLE DES DISPOSITIONS LEGALES ET


REGLEMENTAIRES (DAHIRS, LOIS, DECRETS, ARRETES MINISTRIELS,
CIRCULAIRES BAM,…).

- LA BASE DE LA REGLEMENTATION EST LA LOI BANCAIRE :

• HUIT TITRES
═►CADRE INSTITUTIONNEL, CONDITIONS,
ACTIVITES, REGLES, CONTROLE, SANCTIONS…

• 150 ARTICLES

LES INNOVATIONS DE LA NOUVELLE LOI :

− RENFORCEMENT DU CONTROLE BAM.

− RENFORCEMENT DES NORMES DE GESTION ET DE CONTROLE INTERNE


AU SEIN DU SYSTEME.

− RENFORCEMENT DU CADRE INSTITUTIONNEL.

- LA STRUCTURE DU SYSTEME BANCAIRE

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LES AUTORITES
BANCAIRES

LES AUTORITES
MONETAIRES

Ministère de
l’Economie &
Finances
Bank Al Maghreb
(BAM)

LES INSTANCES ASSOCIATIONS


COLLEGIALES BANQUES PROFESSIONNELLES

Conseil National de Crédit


et d’Epargne (CNCE) Groupement Professionnel
Comité des Etablissements des Banques au Maroc
de Crédit (CEC) (GPBM)
Commission de Discipline

-1-2- SPECIFICITES DE LA COMPTABILITE BANCAIRE

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 12


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COMPTABILITE
LOI BANCAIRE
BANCAIRE

APPLICATIONS APPLICATIONS DE
BANCAIRES GESTION

INTERPRETEUR SYSTEME
D’INFORMATION

EXAUSTIVITE, FIABILITE DES


INFORMATIONS

IMAGE FIDELE

ETATS DE SYNTHESE

ETATS ETATS
STATISTIQUES ETATS FISCAUX
FINANCIERS

ACTIONNAIRES
COMMISSION BANCAIRE
MARCHES FINANCIERS
BANQUE DE FRANCE
MARCHES FINANCIERS

I-1-2-1- LES NORMES COMPTABLES

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- LE POURQUOI ?

C.B.R.F REGLEMENTATION CODE DE COMMERCE

NORMES COMPTABLES

IMAGE FIDELE

SITUATION FINANCIERE
RESULTAT
RISQUES

LES SOURCES
• TEXTES COMMUNAUTAIRES : DIRECTIVE C.E.E 78.660
• REGLEMENT 91-01 DU C.R.B.F (1993)
• DEPUIS 6 AVRIL 1998, C.R.C a remplacé le CRBF pour les attributions comptables
(REGLEMENTATION CRC 2000 – 03)

 LES PRINCIPES COMPTABLES

ENSEMBLE DE CONCEPTS, QUI CONSTITUE UNE BASE DE NORMES


D’EVALUATION ET DE COMPTABILISATION, DONT LE RESPECT EST
PRIMORDIAL POUR LA SINCERITE DES COMPTES.
ILS SONT DU NOMBRE DE DIX (10) :

• PRINCIPE DE PRUDENCE

• COUT HISTORIQUE

• PREEMINENCE DU FOND SUR LA FORME

• PERMANENCE DES METHODES

• POURSUITE DE L’ACTIVITE

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• INDEPENDANCE DES EXERCICES

• INTANGIBILITE DU BILAN D’OUVERTURE

• NON COMPENSATION

• REGULARITE, SINCERITE ET IMAGE FIDELE

• IMPORTANCE SIGNIFICATIVE

 CARACTERISTIQUES REFERENTIEL IFRS :

CARACTERISTIQUES :

• Les normes s’appliquent à toutes les entreprises (il n’existe pas de normes
sectorielles).

• La numérotation des normes IAS et IFRS est purement chronologique.

• Le niveau du détail et de précision est inconnu en France (environ 3000 pages en


Anglais dont la traduction en France est très récente).

• Il n’existe pas de modèle de Bilan et de Compte de résultat : seules les rubriques


minimales sont imposées.

• Absence d’un plan de compte : chaque entité est libre d’organiser son plan de compte
interne.

I-1-2-2- LES OBLIGATIONS COMPTABLES

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COMPTABILITE BANCAIRE

OBLIGATIONS COMPTABLES

OBLIGATIONS OBLIGATIONS CONTROLES


GENERALES SPECIFIQUES COMPTABLES

LES DIFFERENTS
PISTE D’AUDIT NIVEAUX DE CONTROLE :
OBLIGATIONS CONSERVATION DES PREMIER NIVEAU
LEGALES FICHIERS DEUXIEME NIVEAU
(CODE DE COMPTABILITE TROISIEME NIVEAU
COMMERCE) MATIERE
APPLICATIF
SECURITE SYSTEME
D’INFORMATION

- OBLIGATIONS GENERALES :

• Ensemble des textes législatifs et réglementaires.


• En plus texte spécifique : REGLEMENT 97.02 du C.R.B.F

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 OBLIGATIONS LEGALES

• Tenue d’un livre journal, d’un G.L. et d’un livre inventaire (relevé de tous
les éléments d’actif et de passif qui sont mentionnés avec la quantité et la
valeur de chacun d’eux).
• L’enregistrement chronologique des opérations.
• L’obligation d’avoir un plan de compte.

 PROCEDURES COMPTABLES (ARTICLE 1) :

« Document décrivant les procédures et l’organisation comptable, des lors que ce document
est nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la réalisation du compte ».

- OBLIGATIONS SPECIFIQUES :
 PISTE D’AUDIT (ARTICLE 12 du REGLEMENT 97.02 du CRBR)
Ensemble de procédures qui permet :
A. DE RECONSTITUER DANS UN ORDRE CHRONOLOGIQUE LES
OPÉRATIONS.
B. DE JUSTIFIER TOUTE INFORMATION PAR UNE PIÈCE D’ORIGINE À
PARTIR DE LAQUELLE, IL DOIT ÊTRE POSSIBLE DE REMONTER PAR UN
CHEMIN ININTERROMPU AU DOCUMENT DE SYNTHÈSE ET
RÉCIPROQUEMENT.
C. D’EXPLIQUER L’ÉVOLUTION DES SOLDES D’UN ARRÊTÉ À L’AUTRE PAR
LA CONSERVATION DU MOUVEMENT AYANT AFFECTÉ LES POSTES
COMPTABLES.

 CONSERVATION DES FICHIERS (ARTICLE 15 DU REGLEMENT 97.02


C.R.B.F)

« OBLIGATION POUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT DE CONSERVER


JUSQU’À LA DATE DE L’ARRETE SUIVANT, L’ENSEMBLE DES FICHIERS
NECESSAIRES A LA JUSTIFICATION DES DOCUMENTS DU DERNIER ARRETE
REMIS À LA COMMISSION BANCAIRE »

 COMPTABILITE MATIERE (ARTICLE 16)

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 17


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« SUIVI MATIERE A PART POUR LES ELEMENTS DETENUS PAR LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT POUR LE COMPTE DES TIERS ».

 APPLICATIF
ENSEMBLE DES SOUS TRAITEMENTS (DE L’ENTREE A LA SORTIE)
INFORMATIQUES CONCERNANT LES INFORMATIONS COMPTABLES.

 SECURITE DES SYSTEMES D’INFORMATION

L’EXISTENCE DES PROCEDURES DE SECOURS INFORMATIQUE (BACK-UP) ET


D’UN PLAN DE CONTINUITE DE L’ACTIVITE.

I-1-2-3- LES CONTROLES COMPTABLES :

- OBJECTIF : COMPTABILITE FIABLE ET IMAGE FIDELE

TROIS CONDITIONS

• PRINCIPES – NORMES – METHODES – SAINS

• SCHEMAS COMPTABLES

• COMPTES JUSTIFIES

- LES DIFFERENTS NIVEAUX DE CONTRÔLE

• CONTRÔLE DE 1er NIVEAU : UNITES OPERATIONNELLES

• CONTRÔLE DE 2ème NIVEAU : DIRECTION COMPTABLE

• CONTRÔLE DE 3ème NIVEAU : AUDIT INTERNE & AUDIT EXTERNE

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I-2- LES RISQUES BANCAIRES

I-2-1- TYPOLOGIE & DEFINITIONS

METIER DE BANQUE = METIER DE RISQUE

LE RISQUE SOURCE DE PROFIT

AUCUN RISQUE TROP DE RISQUES


INNACCEPTABLES

LE PLUS GRAND RISQUE :


LA FAILLITE

I-2-1-1- TYPOLOGIE DES RISQUES

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I-2-1-1-1- LES RISQUES MAJEURS
(PILIER I DES 3 PILLIERS DE BALE II)

 LE RISQUE DE CREDIT

• RISQUE DE LIQUIDITE (CONTRE-PARTIE)

• RISQUE JURIDIQUE

 LE RISQUE DE MARCHE

• RISQUE DE CHANGE

• RISQUE DE TAUX D’INTERETS

• RISQUE DE PRIX

 LE RISQUE OPERATIONNEL

• RISQUE INFORMATIQUE

• RISQUE COMPTABLE

• RISQUE DEONTOLOGIQUE

I-2-1-1-2- LES AUTRES RISQUES

ILS DECOULENT DES RISQUES MAJEURS

 RISQUE DU TAUX D’INTERETS (PORTEFEUILLE BANQUE)

 RISQUE STRATEGIQUE

 RISQUE DE REPUTATION

 RISQUE SYSTEMIQUE

I-2-1-2- DEFINITION DES RISQUES

 LE RISQUE DE CREDIT

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 20


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« LE RISQUE DE CRÉDIT EST LA PERTE POTENTIELLE CONSÉCUTIVE QUI
RÉSULTE DE L’INCAPACITÉ PAR LE DÉBITEUR D’HONORER SES
ENGAGEMENTS.
L’ENGAGEMENT PEUT CONCERNER LE BILAN (FONDS EMPRUNTÉS) OU LE
HORS BILAN (CAUTION, FONDS OU TITRES POUR UNE OPÉRATION À TERME) ».
LE RISQUE DE CRÉDIT CONSTITUE LA PREMIÈRE CAUSE DES DIFFICULTÉS ET
DES FAILLITES DES BANQUES.

 RISQUE DE MARCHE

« LE RISQUE DU MARCHÉ EST LE RISQUE DE PERTE RÉSULTANT DE LA


VARIATION DES TAUX D’INTÉRÊTS, DES COURS DE CHANGE ET DES PRIX DES
ACTIONS ET DES PRODUITS DE BASE ».

 RISQUE OPERATIONNEL

 DEFINITION BALE II :

« RISQUE DIRECT OU INDIRECT DE PERTES RESULTANT DE PROCESSUS


INTERNES, DE PERSONNES ET DE SYSTEMES DEFAILLANTS OU INADEQUATS,
OU D’EVENEMENTS EXTERNES ».

 AUTRE DEFINITION :

« RISQUE DE PERTES RESULTANT DE CARENCES OU DE DEFAILLANCES


ATTRIBUABLES A DES PROCEDURES, PERSONNELS ET SYSTEMES INTERNES
OU A DES EVENEMENTS EXTERIEURS. LA DEFINITION INCLUT LE RISQUE
JURIDIQUE, MAIS EXCLUT LES RISQUES STRATEGIQUE ET D’ATTEINTE A LA
REPUTATION ».

 RISQUE DE LIQUIDITE :

« RISQUE ENCOURU PAR UNE BANQUE DE NE PAS POUVOIR FAIRE FACE A SES
ENGAGEMENTS PAR L’IMPOSSIBILITE DE SE PROCURER LES FONDS DONT
ELLE A BESOIN OU D’Y PARVENIR A UN COUT TRES IMPORTANT ».

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 21


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 RISQUE JURIDIQUE :

« LE RISQUE JURIDIQUE S’ENTEND COMME LE RISQUE DE SURVENANCE DE


LITIGES SUCCEPTIBLES D’ENGAGER LA RESPONSABILITE DE
L’ETABLISSEMENT DE CREDIT DU FAIT D’IMPRECISIONS DE LACUNES OU
D’INSUFFISANCES DANS LES CONTRATS ET AUTRES ACTES DE NATURE
JURIDIQUE LE LIANT A DES TIERS ».

 RISQUE DE CHANGE :

« C’EST UN RISQUE SPECIFIQUE AUX ACTIVITES INTERNATIONALES,


LORSQU’UN ETABLISSEMENT DE CREDIT A DES CREANCES OU DES DETTES
LIBELLES EN DEVISES ».

 RISQUE DE TAUX D’INTERETS :

« LE RISQUE GLOBAL DE TAUX D’INTERETS SE DEFINIT COMME L’IMPACT

NEGATIF QUE POURRAIT AVOIR UNE EVOLUTION DEFAVORABLE DES TAUX

D’INTERETS SUR LA SITUATION FINANCIERE DE L’ETABLISSEMENT DE

CREDIT».

 RISQUE INFORMATIQUE :

« LE RISQUE INFORMATIQUE S’ENTEND COMME LE RISQUE DE


SURVENANCE DE DYSFONCTIONNEMENTS OU DE RUPTURES DANS LE
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION,
IMPUTABLES A DES DEFAILLACES DANS LE MATERIEL OU A DES ERREURS, DE
MANIPULATIONS OU AUTRES MOTIFS (VIRUS), AFFECTANT LES
PROGRAMMES D’EXECUTION ».

 RISQUE COMPTABLE :

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 22


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« ENSEMBLE DE RISQUES SPECIFIQUES POUVANT GENERER DES PERTES A
CAUSE D’UN MANQUE DE FIABILITE DES INFORMATIONS PRODUITES DANS
DES DELAIS DE PRODUCTION EXCESSIFS AVEC UNE QUALITE INSUFFISANTE
DES ANALYSES OU ENCORE UTILISATION DES PRINCIPES COMPTABLES ET
METHODES D’EVALUATION NON CONFORMES, AINSI QUE DES COMPTES NON
JUSTIFIES, SOURCES DE PERTES ET DE FRAUDES. LE DERNIER RISQUE
CONCERNE LES COMPTES ANNUELS QUI NE REFLETENT PAS UNE IMAGE
FIDELE DU PATRIMOINE ET DU RESULTAT DE L’ETABLISSEMENT DE CREDIT ».

 RISQUE STRATEGIQUE :

« RISQUE GLOBAL DECOULANT DE LA STRATEGIE DE LA BANQUE QUI


POURRA ENGENDRER L’UN OU L’ENSEMBLE DES RISQUES MAJEURS ».

 RISQUE SYSTEMIQUE :

« C’EST UN RISQUE DE L’ENSEMBLE D’UN SYSTEME DU FAIT QUE LES

ETABLISSEMENTS DE CREDIT SONT INTERDEPENDANTS LES UNS PAR

RAPPORT AUX AUTRES, LES PERTES CONSECUTIVES A LA DEFAILLANCE D’UN

ETABLISSEMENT SONT SUPPORTEES PAR UN EFFET DE CONTAGION,

ESSENTIELLEMENT PAR LE SYSTEME BANCAIRE, SOUS TROIS FORMES :

• LES OPERATIONS INTERBANCAIRES, CONCLUES AVEC


L’ETABLISSEMENT DEFFAILLANT, SE MATERIALISERONT PAR
UNE PERTE POUR L’ETABLISSEMENT PRETEUR.
• LA SOLIDARITE DE TOUS LES INTERVENANTS OBLIGE
FREQUEMMENT LES ETABLISSEMENTS A PARTICIPER A
L’APUREMENT DU PASSIF DE L’ETABLISSEMNT DEFAILLANT.
• LES ACTIONNAIRES D’UN ETABLISSEMNT DE CREDIT (D’AUTRES
ETABLISSEMENTS) DEVRONT, SUIVANT LEUR ROLE, PARTICIPER
AU SAUVETAGE DE L’ETABLISSEMENT DEFAILLANT. »

 TYPES D’EVENEMENTS, ORIGINES DES PERTES LIEES AUX


RISQUES OPERATIONNELS (COMITE DE BALE) :

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 23


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 LA FRAUDE INTERNE: Défaut intentionnel d’information sur les positions, le vol,


le virement interne.

 LA FRAUDE EXTERNE: Le vol, la contrefaçon, le chèque de cavalerie et les


dommages résultant du piratage informatique.

 LES PRATIQUES EN MATIERE D’EMPLOI ET DE SURETE SUR LE LIEU


DU TRAVAIL : Les compensations demandées par les employés : la violation des
règles sur la santé et sur la sûreté du personnel, sur l’organisation des activités du
travail, les réclamations sur la discrimination et sur la responsabilité en général.

 LES CLIENTS, LES PRODUITS ET SUR LES PROCEDURES DE GESTION:


Les infractions fiduciaires, les abus d’information confidentielle sur le client , les
transactions interdites sur les comptes de la banque ,le blanchiment d’argent et la
vente des produits interdits.

 LES DOMMAGES AUX BIENS CORPORELS : Terrorisme, Vandalisme, les


tremblements de terre, les feux, les inondations.

 DES PERTURBATIONS DES PROCESSUS METIERS ET LES PANNES DU


SYSTEME : Les pannes de matériel et de logiciel, les problèmes de communication
et les pannes issues des services sous traités.

 L’EXECUTION, LE RESULTAT ET LE CONTRÔLE DU PROCESSUS : Les


erreurs de saisie de données, les effets collatéraux des erreurs de gestion, la
documentation légale incomplète, l’accès non autorisé au compte des clients, le défaut
de la contre partie non cliente et les conflits entre fournisseurs.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 24


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I-2-2- GESTION DES RISQUES

I-2-2-1- PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

• IDENTIFICATION DES RISQUES

• EVALUATION DES RISQUES (QUATIFICATION)

• ANALYSE DES RISQUES

• MISE EN PLACE DES MESURES

• SURVEILLANCE DES RISQUES

• REPORTING DES RISQUES

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 25


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DEUXIEME PARTIE

II- LES GRANDS PRINCIPES DE LA REGLEMENTATION


BANCAIRE...........................................................................................……………........27

INTRODUCTION : BALE II…………………………….………………………………...27

II-1- LE CONTROLE PAR LES RATIOS DITS « PRUDENTIELS »………………….30

II- 1- 1- LES PRINCIPES GENERAUX………………………………………………..…30

II - 1-1 –1- LES OBJECTIFS DE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE………...…..…30

II -1 - 1- 2- MOYENS POUR LA REALISATION DES OBJECTIFS…………………..31

II – 1- 2- LES REGLES PARTICULIERES………………………..……………………..32

II - 1- 2 -1- AGREMENT…………………………………………………..………………..32

II-1-2-2- ROLE DES ACTIONNAIRES ET DE LA PLACE………………………...…..32

II -1-2-3- AUTRES REGLES………………………………………………………………32

II- 1- 3- LES DISPOSITIFS………………………………………………………..……….32

II – 1 – 3- 1 – LE DISPOSITIF QUANTITATIF : LES RATIOS…………………..……32

II-1-3-2- LE DISPOSITIF DU CONTROLE INTERNE……………………………..…..33

II – 2 – LES INNOVATIONS DU C.B.R.F 97 - 02 BALE II MAC DOUGH………....35

II – 2 – 1 – LE C.B.R.F 97-02…………………………………………………………….....35

II - 2 – 2 – LES INNOVATIONS…………………………………………………………..35

II – 3 – LA PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION
DES NORMES I.A.S AUX BANQUES…………………………………………..37

II – 3 – 1 – LES NORMES I.A.S……………………………………………...…………....37

II - 3 – 2 – LA PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION ………………………..…..39

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 26


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II – LES GRANDS PRINCIPES DE LA REGLEMENTATION
BANCAIRE
INTRODUCTION : BALE II

LE COMITE DE BALE :

Le comité de BALE sur le contrôle bancaire a été institué en 1975 par les Gouverneurs
des Banques Centrales des pays du Groupe DIX (Autorités de contrôle des banques).
Il est composé de hauts représentants des autorités de contrôle bancaire et des Banques
Centrales d’Allemagne, de Belgique, du Canada, des Etats-Unis, de France, de l’Italie, du
Japon, du Luxembourg, des Pays Bas, du Royaume Uni, de Suède, et de la Suisse.
Le comité se réunit généralement à la B. R. I. (Banque des Règlements Internationaux) à
Bâle, où se trouve son secrétaire permanent.

PRINCIPALES DATES DEPUIS L’ORIGINE :

1971 : CREATION : COMITE DES REGLES ET


C.R.P.C.O.B PRATIQUES DE CONTROLE
DES OPERATIONS BANCAIRES.

1974 : CREATION EN REMPLACEMENT DU


C.B.C.B C R P C O B, LE COMITE DE
BALE SUR LE CONTROLE
BANCAIRE A ETE CREE SUITE A
LA FAILLITE EN JUIN DE LA
BANQUE ALLEMANDE LA
BANKHANS HERSTAT (PERTE
DES CONTRE PARTIES).

1975 : ACCORD INITIAL

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 27


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1988 : NOUVEL ACCORD : RATIO MINIMUM DES FONDS


BALE I PROPRES APPLICABLES AUX
(RATIO COOK) BANQUES SUR LE PLAN
INTER NATIONAL.
PREND EN COMPTE LE
RISQUE DE CREDIT.
EGALITE DES CONDITIONS
DE CONCURRENCE.

1996 : MODIFICATION : RISQUE DE MARCHE


BALE II SECURITE POUR COUVRIR
MAC DONOUGH D’AUTRES RISQUES (TAUX,
OPERATIONNEL,…)

2006 : ACCORD BALE II : DIFFERENTIATION DES BESOINS


EN FONDS PROPRES EN FONCTION
DES RISQUES DE CREDIT.
PRISE EN COMPTE DU RISQUE OPERATIONNEL.
AFFINAGE DES EXIGENCES DE SURVEILLANCE.
INTRODUCTION DES EXIGENCES
EN MATIERE DE PUBLICATIONS.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 28


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NOUVEAU DISPOSITIF

- APPLICABLE A TOUTES LES BANQUES

- IL REPOSE SUR TROIS PILLIERS :

 EXIGENCE MINIMALE DES FONDS PROPRES

 SUVEILLANCE PRUDENTIELLE

 DISCIPLINE DU MARCHE

PILLIER I

EXIGENCE MINIMALE
EN FONDS PROPRES

RISQUE DE RISQUE RISQUE DE


CREDIT OPERATIONNEL MARCHE

NOUVEL
ACCORD

SURVEILLANCE DISCIPLINE DE
PRUDE NCIELLE MARCHE

PILLIER II PILLIER III

SCHEMA NOUVEAU DISPOSITIF

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 29


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II – 1 – LE CONTROLE PAR LES RATIOS DITS


PRUDENTIELS

II – 1 – 1 – LES PRINCIPES GENERAUX


LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT SONT SOUMIS À L’ENSEMBLE DU DISPOSITIF
DE LA SURVEILLANCE.

II – 1 – 1 – 1 – LES OBJECTIFS DE LA SURVEILLANCE


PRUDENTIELLE

- SOLVABILITE

- LIQUIDITE

- EQUILIBRE FINANCIER

NATIONAL

- PROTEGER LES INTERETS DES DEPOSANTS

- STABILITE DU SYSTEME BANCAIRE

- EGALITE DE CONCURRENCE

INTERNATIONAL

COHERENCE DE L’ENSEMBLE DU SYSTEME

BANCAIRE A L’ECHELON INTERNATIONAL

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 30


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II – 1 – 1 – 2 – LES MOYENS POUR LA REALISATION DES


OBJECTIFS

DISPOSITIFS
QUANTITATIFS

RATIOS PILIERS
PRUDENTIELS BALE II

PILIER I PILIERII

- R.SOLVABILITE - CONTROLE - SURVEILLANCE


- R.DIVISION RISQUES INTERNE PRUDENTIELLE
- R.LIQUIDITE

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 31


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II- 1-2- LES REGLES PARTICULIERES

II-1-2-1- L AGREMENT

L’agrément de la C.E.C.E.I (Comité des établissements de crédit et des entreprises


d’investissement) constitue la première mesure de surveillance.

II- 1.2.2 ROLE DES ACTIONNAIRES ET DE LA PLACE

Le gouverneur de la banque centrale peut demander en cas de difficulté d’un


établissement de crédit, aux actionnaires et à la place, mesures pour sauvegarder les
déposants et la renommée de la place.

II-1-2-3- LES AUTRES REGLES

- L’adhésion a un système de garantie des dépôts et des titres.


- Activité non bancaire limitée à 10% du PNB.

- Limitation de participation dans les entreprises a caractère non financier (15 et 60%).

- Un bon contrôle interne.

- Un capital minimum.

II-1-3- LES DISPOSITIFS

II-1-3-1- LE DISPOSITF QUANTITATIF : LES RATIOS

• LE RATIO DE SOLVABILITE

 DEFINITION ET OBJECTIFS :
Le ratio est un rapport entre les fonds propres (numérateur) et les risques pondérés
(dénominateur).
Il détermine la capacité de la banque a supporter les risques* pondérés de ses engagements
par rapport aux capitaux propres dans la limite de 8%.
* Les trois risques majeurs.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 32


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LA PONDERATION : Elle se fait suivant :


La contre – partie
La garantie
L’opération

L’EVALUATION : 5 Taux (0-10,-20-50 et 100%).

• LE RATIO DE LIQUIDITE

Ce ratio est l’une des normes les plus anciennes, dont l’objectif est de rendre les
établissements de crédit aptes à faire face aux demandes de remboursements des déposants.
Rapport permanent entre les liquidités (numérateur) et les exigibilités (dénominateur).
Les éléments du numérateur et du dénominateur sont évalués suivant une quotité variant
de 5 à 100%.

• LE RATIO DE DIVISION DES RISQUES

Le ratio est un indicateur pour assurer le suivi du risque encouru par les établissements de
crédit sur un même bénéficiaire, qui ne doit pas dépasser 20%.
Rapport permanent entre les capitaux propres et les engagements actifs et les éléments
hors bilan.
Tous les éléments sont pondérés suivant une quotité de 100%.

II- 1- 3-2- DISPOSITIF DU CONTROLE INTERNE

 DEFINITONS DU C.I :

• L’ordre des experts comptables de France (1977) :

L’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté
d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre
l’implication de la direction et de favoriser l’évaluation des performances.

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• Groupe de travail « tradway commission » (1992) :

Le CI est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, des dirigeants et le


personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quand a la
réalisation des objectifs suivants :
- la réalisation et l’optimisation des opérations
- la fiabilité des informations financières
- la conformité aux lois et aux réglementations en rigueur.

• Bank al Maghreb (article 2 circulaire n°6 -19 février 2001) :

Le système de CI consiste en un ensemble de dispositif conçus et mis en œuvre, par les


instances compétentes, en vue d’assurer en permanence, notamment la vérification des
opérations et des procédures internes, la mesure, la maîtrise et la surveillance des risques, la
fiabilité des conditions de la collecte, de traitement, de diffusion et de conservation des
données comptables et financieres, l’efficacité des canaux de la circulation interne de la
documentation et de l’information ainsi que leur diffusion auprès des tiers.

 LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

 Des objectifs clairement définis et moyens appropriés


 Organisation cohérente
 Systèmes de mesure et gestion des risques rigoureux
 Stricte séparation des tâches et une supervision adéquate
 Manuels de procédure qui mettent en application la politique du contrôle interne
 Système comptable pour traduire une image fidèle
 Entité d’audit interne forte.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 34


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II- 2- LES INNOVATIONS DU C.R.B.F 97-2002


BALE II: MAC DONOUGH

RATIO MAC DONOUGH:

Baptisé en hommage a l’ancien président du comité de bâle (WILIAM J MAC


DONOUGH), c’est le nouveau ratio de solvabilité bancaire qui vendra remplacer fin 2006, le
traditionnel ratio cooke.
Comme ce dernier, il impose aux banques des fonds propres minimum. Outre les risques
de crédit, il l’intègre les risques de marché et les risques opérationnels.

II- 2-1-LE C.R.B.F 97-02

 LES PRINCIPES

 Assurer le meilleur suivi des risques et des coûts


 Renforcer la rentabilité des opérations
 Garantir la transparence de l’information
 L’adaptation exhaustive du contrôle interne a chaque établissement de crédit
 Information des dirigeants, actionnaires et organes de contrôle
 Système de sanctions pour les analyses, suivi et contrôle des risques.

II- 2-2- LES INNOVATIONS


• ENSEMBLES DES REGLES QUALITATIVES
- Amélioration du contrôle interne
- Avantages d’une meilleure maîtrise du risque

• VISION GLOBALE
- Toutes les opérations
- Toutes les entités du groupe

• IMPORTANCE ET ENTITE DU CONTROLE INTERNE ET DU SYSTEME


D’INFORMATIONS

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 35


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- Formalisation de l’organisation du contrôle interne

- Système d’information et de contrôle, performant.

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- INTEGRATION -DEFAILLANCE COMITE DE BALE


NOUVEAUX DE CERTAINES
-RESPONSABILISATION
MARCHES CAPITAUX BANQUES
ACTIONNAIRES, LA PLACE,
- CONCURRENCE
DIRIGEANTS OPERATIONELS
MARCHE DETAIL

DEMARCHE
QUALITATIVE
SYSTEME DE
CONTROLE &
D’INFORMATION
REACTF ET FIABLE

- AMELIORATION DU
CONTROLE INTERNE
TOUTES LES ENSEMBLE DES
OPERATIONS - MELLEURE MAITRISE DU ENTITES DU GROUPE
RISQUE
- CIRCULATION FLUIDE
DES INFORMATIONS

EFFICACITE ET
COMPETITIVITE

SCHEMA DES INNOVATIONS

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 37


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II-3 LA PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION DES NORMES I.A.S


AUX BANQUES

II-3-1 LES NORMES IAS (INTERNATIONAL ACCOUNTING


STRANDAR)

- I.A.S est la norme fondamentale pour la préparation et la présentation des états


financiers .

- L’objectif est de prescrire les bases pour la présentation des états financiers qui
assurent leur comparabilité avec les périodes précédentes d’une même entité et
la comparabilité avec les autres entités.

Les principales dates

2003 : Adoption des normes en Europe sauf 32 et 39

2004 : Publication de la version finale 32 et 39

2005 : Premiers comptes consolides aux normes I.A.S pour les


Sociétés cotées.

2007 : pour les sociétés non cotées émettant des titres cotés.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 38


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ETATS FINANCIERS

 INFORMATION SUR :

- Les états
- Les dettes
- Les capitaux propres
- Les revenus et les dépenses incluant les gains et les pertes
- Les autres variations des capitaux propres
- Les flux de trésorerie

- LES COMPOSANTES :

- Un bilan (balance sheet)

- Un compte de résultat (incom statement)

- Un état de variation des capitaux propres (statement of changes in equity)

 Soit tous les changements affectant les capitaux propres


 Soit uniquement des changements autres que les transactions avec les propriétaires et
les distributions aux propriétaires.

- Un tableau de flux de trésorerie

- Des notes comprenant un résumé des méthodes d’évaluation significatives et d’autres notes
explicatives.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 39


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II- 3-2-PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION

 SUIVI DES RISQUES DE CREDIT

 Qualité fiabilité de l’information comptable (piste d’audit)


 Globaliser l’encours par bénéficiaire du groupe
 Segmentation sectorielle des risques

 ORGANISATION DE CERTAINES STRUCTURES DE LA BANQUE

 Type d’organisation : multi activités, multi- implantations


 Relation maisons mères et filiales
 Niveaux du contrôle interne différents (précisions, rapidité et
efficacité).

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 40


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LISTES DES NORMES IAS (NON EXHAUSTIVE)
(LISTE COMPLETE EN ENNEXE)

 NORMES RELATIVES AUX ETATS FINANCIERS

IAS 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS


IAS 8 : METHODES COMPTABLES, ESTIMATIONS
COMPTABLES, ERREURS
IAS 30 : INFORMATIONS A FOURNIR PAR LES BANQUES

 NORMES RELATIVES A LA PERFORMANCE

IAS 7 : TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE


IAS 18 : PRODUITS
IAS 19 : AVANTAGES DU PERSONNEL
IAS 33 : RESULTAT PAR ACTION

 NORMES RELATIVES A LA CONSOLIDATION

IAS 3 : REGROUPEMENTS D ENTREPRISES


IAS 27 : ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

 NORMES RELATIVES AUX IMMOBLISATION ET A LA DEPRECIATION

IAS 16 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES


IAS 36 : DEPRECIATION D’ACTIFS

 NORMES RELATIVES AUX INSTRUMENTS FINANCIERS

IAS 32 : INFORMATION ET PRESENTATION DES


INSTRUMENTS FINANCIERS
IAS 39 : COMPTABILISATION ET EVALUATION DES
INSTRUMENTS FINANCIERS

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 41


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TROISIEME PARTIE

III -LA PLACE DE L’AUDIT DANS LE DISPOSITIF DE


PILOTAGE / CONTROLE DES BANQUES………………………………………...42

III-1 - LE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE………………………………….…..42

III-1-1- L’AUDIT INTERNE……………………………………………………….….…...42

III-1-1-1 DEFINITION…………………………………………………………….....….....42

III-1-1-2 OBJECTIFS…………………………………………………………….......….....42

III-1-1-3 CHARTE D’AUDIT………………………………………………………….…...43

III-1-1-4 COMITE D AUDIT………………………………………………….…………....43

III-1-2- LE CONTROLE INTERNE…………………………………………………….....44


.
III-1-2-1- DEFINITION………………………………………...............………………......44

III-1-2-2- ORGANISATION DU CONTROLE INTERNE…………………………..…..44

III-1-2-3- PRINCIPES D’EVALUATION………………………………………….……..46

III-1-2-4- DEFAILLANCES DU SYSTEME………………………………………….…..47

III-1-3- LE CAS MAROCAIN………………………………………………………….….47

III-1-3-1- L’ETIC……………………………………………………………………….…...47

III-1-3-2- CIRCULAIRE BAM N°6……………………………………………………..…48

III-2- L’ORGANISATION DES NIVEAUX DE CONTROLE DANS LE GROUPE


C.M-C.I.C….……………………………………………………………………..…...50

III-2-1- PRESENTATION DU GROUPE C.M-C.I.C………………………...…………..50

III-2-1-1- CARACTERISTIQUES…………………………………………..…………….50

III-2-1-2- LE GROUPE EN CHIFFRES………………………………………..………...50

III-2-2- SPECIFICITE DE L’ORGANISATION DU CM- C.I.C………………………..51

III-2-2-1- ORGANISATION…………………………………………………..……………51

III-2-2-2- SPECIFICITES DE L’ORGANISATION……………………………………..52

III-2-2-3- LES DISPOSITIFS DU CONTROLE INTERNE……………………………..52

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 42


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III – LA PLACE DE L’AUDIT DANS LE DISPOSITIF DE
PILOTAGE / CONTROLE DES BANQUES

III-1 - LE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE

III-1-1- L’AUDIT INTERNE

III-1-1-1- DEFINITION

Traduction de L’I.F.A.C.I (institut français des auditeurs internes) de la définition de


juin 1999 de I.I.A (institut of internal auditors) :

«L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue a créer la valeur ajoutée ».

« Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».

III-1-1-2-OBJECTIFS

L’AUDIT INTERNE, COMPOSANTE DU SYSTEME DU CONTROLE INTERNE A


TROIS OBJCTIFS ESSENTIELS :

 S’ASSURER DE L’EXISTANCE D’UN BON SYSTEME DE CONTROLE


INTERNE QUI PERMET DE MAITRISER LES RISQUES.

 VEILLER DE FACON PERMANENTE A L’EFFICACITE DE SON


FONCTIONNEMENT.

 INFORMER REGULIEREMENT, DE MANIERE INDEPENDANTE, LA


DIRECTION GENERALE, L’ORGANE DELIBERANT ET LE COMITE D’AUDIT
DE L’ETAT DE CONTROLE INTERNE.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 43


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III-1-1-3-CHARTE D’AUDIT

D’après le comité de bale « une charte d’audit garantit la place et l’autorité de l’audit
interne dans la banque ».

Elle doit préciser :


 Les objectifs de l’audit interne
 Le domaine de ses compétences
 Sa position dans l’organigramme
 Ses pouvoirs et ses responsabilités.

Document rédigé par le Directeur de l’audit, approuvé par les organes délibérant et exécutif et
largement diffusés.

III- 1-1-4- LE COMITE D’AUDIT

 Origine Anglo-Saxone avec l’appellation « gouvernement d’entreprise ».

 Protéger les investisseurs et les épargnants.

 Composition : membres du C.A- Responsable d’audit et des directeurs centraux dont


un dans le domaine financier et comptable.

 Objectifs et missions
- Surveiller le fonctionnement

- Apprécier le contrôle interne

- Vérifier la clarté des informations

- Apprécier la pertinence des méthodes comptables

- Approuver la clarté d’audit, le plan d’audit et budget

- Suivre les travaux de l’audit interne

- Donner sur avis sur l’auditeur externe

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 44


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III-1-2- LE CONTROLE INTERNE

III-1-2-1- DEFINITIONS (PAGES 33 ET 35)

III-1-2-2- ORGANISATION DU SYSTEME DU CONTROLE INTERNE

ORGANISATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE

Autorité contrôle bancaire Auditeurs externes

Organe délibérant Comité d’audit

Organe exécutif

Audit interne

Contrôle deuxième niveau

Contrôle premier niveau

Auto - contrôle

Activités bancaires

Liens hiérarchiques
Liens de concertations

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 45


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LES QUATRE NIVEAUX DU CONTROLE INTERNE

L’AUTO-CONTROLE

− L’EXECUTANT OPERATIONNEL
− PROCEDURES (ENREGISTREMENT ET RESTITUTION) .

1. CONTROLE DE PREMIER NIVEAU

− VERIFICATION DE L’OPERATION
− LE RANG ET LA FONCTION VARIE SUIVANT L’ORGANISATION :
− PREMIER RESPONSABLE HIERARCHIQUE
− CONTROLEUR INTERNE .

2. CONTROLE DE DEUXIEME NIVEAU

− DIRECTION OPERATIONNELLE OU FONCTIONNELLE


− COMPETENCE LIMITEE (TYPE D’OPERATION, DOMAINE
D’INTERVENTION,…) .

3. CONTROLE DE TROISIEME NIVEAU

− REGI PAR DES TEXTES REGLEMENTAIRES NATIONAUX OU


INTERNATIONAUX.
− L’APPELLATION DIFFERE D’UNE BANQUE A UNE AUTRE :
• AUDIT INTERNE
• INSPECTION
• CONTROLE GENERAL .

4. CONTROLES EXTERNES

− AUTORITES BANCAIRES
− COMMISSAIRES AUX COMPTES
− AUDITEURS EXTERNES .

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 46


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III-1-2-3- PRINCIPES D’EVALUATION

LES PRINCIPES POUR L’EVALUATION DU SYSTEME DE CONTROLE


INTERNE

En janvier 1998, le comité de bâle II a défini quatorze principes.


Un système de contrôle interne efficace permet de s’assurer de la réalisation des objectifs
relatifs à l’organisation, la gestion bancaire et la rentabilité, il repose sur six piliers :

 Rôle des organes dirigeants et culture de contrôle

1- Responsabilité de l’organe délibérant


2- Responsabilité de la DG
3- Responsabilité conjointe (org. Delib. et DG)

 Evaluation des risques (DG)

4- Identification et évaluation
5- Evaluation continue

 Contrôle des activités (DG)

6- Structure de contrôle
7- Séparation des tâches

 Information et communication (DG)

8- Existence des informations fiables et disponibles.


9- Efficacité du canal de communication interne
10- Existence d’un système d’information global

 Surveillance (DG)

11- Surveillance de l’efficacité des contrôles internes


12- Audit interne du système du CI
13-Identification et report des faiblesses du CI
 Evaluation du système de contrôle interne par les autorités de surveillance

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 47


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14- Evaluation et prise de décision .

III-1-2-4- DEFAILLANCES DU SYSTEME DU CONTROLE INTERNE

DEFAILLANCES DU SYSTEME DU CONTROLE INTERNE : LES


PRINCIPALES CAUSES DE PERTE

D’après le comité de bâle, elles sont au nombre de cinq grandes catégories :

1- Absence de supervision de la D.G et de culture de contrôle.

2- Evaluation inadéquate du risque de certaines activités bancaires.

3- Absence ou défaillance de contrôles clés (séparation de tâches, vérifications…).

4- Communication inadéquate entre les niveaux de management.

5- Programme de l’audit inefficace.

III-1-3- LE CAS MAROCAIN

En plus de la loi bancaire et des statuts de BAM, le système de contrôle interne est régi
par deux autres textes (annexes) :

 L’E.T.I.C (état des informations complémentaires) du P.C.E.C (plan comptable des


établissements de crédit)

 Circulaire BAM n°6

III- 1-3-1- E.T.I.C

 Les sections

A- principes et méthode comptables

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 48


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B- compléments d’informations au bilan, au CPC
C- autres informations
D- informations sur le système de gestion des risques

 La section D

D-1- contrôle interne


D-2- comités techniques
D-3- risque de crédit
D-4- risque de marché
D-5- risque global de taux d’intérêt
D-6- risque de liquidité
D-7- risques opérationnels
D-8- actifs a risque

 La rubrique D1

L’établissement de crédit décrit l’organisation et les moyens du dispositif du contrôle


interne.

III-1-3-2- CIRCULAIRE BAM N°6

 DEFINITION DU C.I ( PAGE 33 et 34) .

 AUTORITE POUR LA CONCEPTION (ARTICLE 3)

La conception du système du CI incombe a l’organe de Direction (Direction Générale

Directoire ou toute instance équivalente), qui doit, a cet effet :

 Identifier l’ensemble des mesures de risques internes et externes ;

 Définir les procédures de contrôle interne adéquates ;

 Prévoir les moyens humains et matériels nécessaires a la mise en œuvre du CI.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 49


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 DISPOSITIFS DE MESURE, DE MAITRISE ET DE SURVEILLANCE


DES RISQUES (synthèse des articles 26 et 30)

 Risques particulièrement visés : crédit, marché, taux d’intérêt global,


liquidité, règlement, juridique ;

 Les risques crédit, marché, taux d’intérêt global, liquidité et règlement doivent
être limités par l’organe de direction et approuvés par l’organe
d’administration ;

 Ils doivent être revus au moins annuellement et tenir compte des fonds
propres ;

 Ces limites doivent être contrôlées de manière régulière et inopinée et donner


lieu a des comptes rendus à l’attention des organes compétents ;

 Des comités spécifiques peuvent être constitues : comité de risques, de crédit,


de liquidité…

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 50


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III- 2- L’ORGANISATION DES NIVEAUX DE CONTROLE DANS LE
GROUPE C.M-C.I.C
III- 2-1- PRESENTATION DU GROUPE CREDIT MUTUEL-C.I.C
III-2-1-1- CARACTERISTIQUES :

• Le crédit mutuel est une banque mutualiste créée il y a cent ans.


• Il est devenu actionnaire majoritaire du C.I.C en 1998.
• Il est présent dans l’ensemble des activités bancaires.
• Il a une organisation unique en France : banque coopérative et mutualiste, il est
organisé en trois niveaux : local, régional et national.
• C’est une banque de proximité.

III-2-1-2- LE GROUPE EN CHIFFRES (Quelques Chiffres )

 13,8 Millions de clients


 54.300 salariés
 1.830 caisses locales
 4.990 guichets
 18 fédérations régionales
 5,8 Millions de sociétaires
 25.000 administrateurs
 Total bilan 2004 : 387.372 (millions euro)
 4e groupe français
 1e banque pour la monétique
 1e banque des associations
 2e banque des assurances
 2e réseau par les guichets.

Pour le marché des particuliers :

 1e bancassurance
 2e financement habitat et crédit a la consommation.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 51


E.N.I.T.E UNIVERSITE
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III – 2-2- SPECIFICITE DE L’ORGANISATION DU C.M – C.I.C

III-2-2-1- ORGANISATION DU GROUPE

• 3 DEGRE:
- 1er DEGRE : Local
- 2° DEGRE : Régional
- 3° DEGRE : National

• Clients Sociétaires 1 Voix

• Administrateurs : - Représentants bénévoles des sociétaires du C.A ou


Conseils de surveillance dans les 3 niveaux (Degrés).
- Obligation de Confidentialité.

• Caisses locales : - Etablissements de crédit sous la forme de SICAV


- Réalisent les 3 catégories d’opération Bancaires
- Adhèrent à la Fédération Régionale affiliés à la Caisse
Fédérale.

• Fédérations régionales : Organe de Stratégie représentant la région.

• Caisse Fédérale : Organe Financier et Technique.

• Groupe Régional : 2° Niveau du Groupe composé d’une fédération régionale


et caisse fédérale.

• Confédération Nationale : - 3ème Niveau (Degré) du Groupe


- Organe Central et de Contrôle
- Représentant du Groupe auprès des autorités.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 52


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III-2-2-2- SPECIFICITES DE L’ORGANISATION

• Capital détenu par les sociétaires


• Structure non centralisée
• Chaque niveau à son CA
• Chaque CA contrôle l’activité et approuve les comptes
• Les résultats renforcent la situation financière.

III-2-2-3- LES DISPOSITIFS DU CONTROLE INTERNE

• Ils sont conformes aux dispositions réglementaires malgré les spécificités de


l’organisation.

• L’existence des mêmes acteurs du dispositif du C.I pour les six pôles :

- Organe délibérant : C.A

- Organe exécutif : D.G

- Comité d’Audit : Présidé par le Président CNME


Il comprend plusieurs membres.
Il a intégré les modifications

- Les niveaux de Contrôle : 1° niveau : Opérationnels


2°niveau : Fonctions
Indépendantes des opérationnels
3° niveau : Inspection générale

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 53


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- L’ Inspecteur Général : - Responsable du Dispositif du C.I sur base


consolidée.
- Etablit les procédures du CI.
- Contrôle annuellement les 3 Niveaux du contrôle
- Certifie les bilans des C.L.

• Les modifications dans le domaine du C.I :

Plusieurs modifications réglementaires ont été intégrées pour suivre l’évolution


internationale et elles concernent : le comité d’audit, la conformité, la place du contrôle
dans la prestation de service , la sécurité informatique, les risques groupe, taux, contre
partie, opérationnel, la place du contrôle de l’activité.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 54


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QUATRIEME PARTIE

IV- EXEMPLES D’APPLICATION DE LA DEMARCHE D’AUDIT


BANCAIRE…………………………………………………………….……………….56

INTRODUCTION : DEMARCHE GLOBALE……………………………………….….56

- PLAN D’AUDIT………………………………………………………………......56
- TRAVAIL DE QUALITE…………………………………..…….……………....56
- METHODOLOGIE ET DEROULEMENT D’UNE MISSION…………….....57

IV- 1- ANALYSE DE BILANS BANCAIRES SIMPLIFIES………….…………………58

IV- 1-1- LES GRANDES MASSES DU BILAN……………………………………….…..58


IV- 1-1-1- MASSES DE L’ACTIF…………………………………………………….……58
IV-1-1-2- MASSES DU PASSIF……………………………………………………………58

IV-1-2- OBJECTIF ET DEMARCHE……………………………………………….....…58


IV- 1-2-1- OBJECTIF…..………………………………………………………………..…58
IV-1-2-2- DEMARCHE…………………….………..……………….………………….....59

IV-1-3- RECOMMANDATIONS & SUIVI………………………………………………59


IV-1-3-1- RECOMMANDATIONS (RAPPORT)……………………………..…….…...59
IV-1-3-2- SUIVI DES RECOMMANDATIONS………………………………..…….….59

IV-2- SPECIFICITES DE L’AUDIT DES ACTIVITES DE MARCHES………….…..60

IV-2-1- LES ENJEUX DE L’AUDIT……………………………………………...…..…..60

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 55


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NANCY 2

IV-2-2- SPECIFICITES DES ACTIVITES DE MARCHES…………………...…….....60


IV-2-2-1- ACTIVITES……………………………………………………………………..60
IV-2-2-2- OBJECTIFS……………………………………………………………………..61

IV-2-3- RISQUES DES ACTIVITES DE MARCHE………………………….……..…...61


IV-2-3-1-RISQUES SPECIFIQUES……………………………………………….…..…...61
IV-2-3-2- DISPOSITIF DE MAITRISE DES RISQUES……………………………........61

IV-3- AUDIT D’UN RESEAU D’AGENCES………………………………………….….62

DEFINITION : « RESEAU D’AGENCES »……………………………………………....62

IV-3-1- TYPES DE MISSIONS…………………………………….………………….…...62


V-3-1-1- MISSIONS GENERALES « SIEGE »………………............................….……..62
IV-3-1-2- MISSIONS GENERALES « AGENCES »………………………...……….…..62
IV-3-1-3- AUTRES MISSIONS ……………………………………………….………...…62

IV-3-2- DEROULEMENT DE MISSIONS ………………………………….……………62


IV-3-2-1-PHASES………………………………………………………………….………..62
IV- 3-2-2- SUIVI…………………………………………………..…………………………62

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 56


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IV – EXEMPLES D’APPLICATION DE LA DEMARCHE


D’AUDIT BANCAIRE

INTRODUCTION : DEMARCHE GLOBALE

 PLAN D’AUDIT

PLANIFICATION EFFICACITE

 Déterminer les domaines a auditer


 Evaluer les risques propres a chaque domaine
 Attribuer la fréquence de chaque mission
 Définir le type de mission
 Evaluer le budget des missions
 Evaluer le total JOURS/ HOMMES
 Faire les arbitrages
 Etablir le planning annuel
 Présenter le plan à la D.G pour approbation
 Traduire le plan approuvé en calendrier et équipes.

 TRAVAIL DE QUALITE

 Organisation de la fonction
 Etude préalable
 Programmes de travail
 Techniques appropriées
 Dossiers documentés
 Rapports de qualité
 Suivi réel des recommandations.

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 57


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METHODOLOGIE DEROULEMENT D’UNE MISSION

 OBJECTIFS

 Examiner les composantes de l’organisation


 Analyser les conditions de fonctionnement
 Identifier et évaluer les risques
 Déterminer les opportunités

 PHASES

 Préparation
 Budget allocation
 Etude
 Outils de travail

 Vérification
 Sondages
 Questionnaires
 Rapprochements
 Interviews

 Rapport

 Constatations
 Recommandations

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 58


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IV-1- ANALYSE DES BILANS BANCAIRES SIMPLIFIES

IV- 1-1- LES GRANDES MASSES DU BILAN

IV- 1-1-1- MASSES DE L’ACTIF

 INTERBANCAIRES :
Opérations de Trésorerie et Opérations Interbancaires et Assimilées

 LES CREDITS A LA CLIENTELE


• Crédit de Trésorerie
• Crédit à l’équipement
• Crédit à l’habitat
• Autres Crédits.

IV-1-1-2- MASSES DU PASSIF

 INTERBANCAIRES :
 COMPTES DE LA CLIENTELE
• Comptes Ordinaires
• Comptes d’Epargne
• Dépôts à Terme
• Autres comptes créditeurs .

 RESULTATS
Résultats Nets de l’Exercice.

IV-1-2- OBJECTIF& DEMARCHE


IV- 1-2-1- OBJECTIF
L’IMAGE FIDELE :

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 59


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- Un contrôle interne efficace
- Un système comptable fiable
- Un système d’information & de communication performant et sécurisé .

IV-1-2-2- DEMARCHE

Après la préparation de la mission, suivant un programme/ plan d’audit on procède à l’ :

- Examen des données


o Comptabilité
o Etats

- Analyse par :

o Questionnaire du contrôle interne


o Piste d’Audit (Aller & Retour)
o Ratios
o Autres moyens (Echantillons, Sondages …) .

IV-1-3- RECOMMANDATIONS & SUIVI

IV-1-3-1- RECOMMANDATIONS (RAPPORT)

- Recommandations d’ordre général


- Recommandations d’ordre spécifiques

IV-1-3-2- SUIVI DES RECOMMANDATIONS

- Planning de réalisation
- Information

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 60


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IV-2-SPECIFICITES DE L’AUDIT DES ACTIVITES DE MARCHE


IV-2-1- LES ENJEUX DE L’AUDIT

 Enjeux réglementaires

 Règlement CRBF 97.02 (contrôle interne des établissements de crédit)


 NORMES 32 ET 39
 Les principes du comité de BALE
 Enjeux financiers

IV-2-2- SPECIFICITES DES ACTIVITES DE MARCHES

IV-2-2-1- ACTIVITES (DESKS OU TABLES)

NOUVEAUX NOUVEAUX
MARCHES INSTRUMENTS

BACK OFFICE * SALLES DES FRONT OFFICE *


MARCHES

Traitement administratif Traitement commercial


• Marché des changes

• Marché des eurodevises

• Marché monétaire

• Marché des titres

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 61


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• Marché d’instruments
Financiers a terme

* Deux unités indépendantes et séparées (Muraille de chine) .

IV-2-2-2- OBJECTIFS SALLE DES MARCHES

 Servir la banque et la clientèle

 Augmenter la rentabilité par concertation de l’ensemble des marchés

 Renforcer la sécurité par la centralisation des risques de marchés .

IV-2-3- RISQUES DES ACTIVITES DE MARCHE

IV-2-3-1-RISQUES SPECIFIQUES

 Risques généraux
 Rentabilité (investissement lourd)
 Nouveaux marchés et instruments (spécifiques)
 Prix (négociation instruments)
 Déontologiques.

 Risque de liquidité
 Risque de contrepartie
 Risque de change
 Risque taux d’intérêts

IV-2-3-2- DISPOSITIF DE MAITRISE DES RISQUES

 Définir les objectifs

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 62


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 Mettre en place les moyens
 Séparer les deux fonctions
 Avoir un système d’information efficace
 Fixer les limites et les contrôler
 Avoir un personnel qualifié .

IV-3- AUDIT D’UN RESEAU D’AGENCES

• DEFINITION : « RESEAU D’AGENCES »

• STRUCTURE RESEAU AGENCES

IV-3-1- TYPES DE MISSIONS

V-3-1-1- MISSIONS GENERALES « SIEGE »

IV-3-1-2- MISSIONS GENERALES « AGENCES »

IV-3-1-3- AUTRES MISSIONS


Les deux catégories, mais surtout agences

 Missions thématiques
 Missions POST-AUDIT
 Missions réclamations clientèle
 Missions d’inspection .

IV-3-2-DEROULEMENT DES MISSIONS

IV-3-2-1-PHASES
1- Travaux préparatoires
2- Intervention sur place
3- Finalisation

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 63


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4- Diffusion rapport
5- Analyse réponses et synthèses .

IV- 3-2-2- SUIVI

o Recommandations spécifiques
o Recommandations générales

LES ANNEXES

TABLE DES MATIERES

DOCUMENTATION FRANCAISE

- LA REFORME BALE 2…………………………………………………………….1

- SYNTHESE DU REGLEMENT N°97.02 ………………………………………...17

- LE REGLEMENT N°97.02 RENFORCE LE CONTROLE INTERNE………..21

- LE CONTROLE INTERNE APRES LE REGLEMENT 97.02 ………………...24

- BALE II : DES QUESTIONS SUBSISTENT………………………………….…28

- BALE II : VERS UNE CONVERGENCE DES DIFFERENTES

METHODOLOGIES………………………………………………………………31

- LES BANQUES EUROPEENNES ET LE RATIO MC DONOUGH………….34

- DU COMITE D’AUDIT… AU COMITE DE CONTROLE INTERNE……….36

DOCUMENTATION MAROCAINE

- NOTE DE PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE DES

ETABLISSEMENTS DE CREDIT (.P.C.E.C)…………………………………...48

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- NOTE DE PRESENTATION DE LA CIRCULAIRE N° 6-BAM……………...49

- LA RECEPTION DES FONDS DU PUBLIC………….………………………...53

- REGLES BALE II : COMMENT TRAQUER

LE RISQUE OPERATIONNEL…………………………………………………..54

- REGLES BALE II : LES BANQUES ACCELERENT LA CADENCE……….55

MODULE: AUDIT BANCAIRE Pr. TABIBI 65

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