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Les amortissements
L'amortissement sert à reconnaître l'usure, le
vieillissement et le rythme d'utilisation d'un bien (un
matériel, une machine, un véhicule par exemple) et
afin de permettre son renouvellement plus facilement,
une déduction correspondant à son usure et son rythme
d'utilisation est accordée.
La durée d'amortissement doit toujours être supérieure
à 12 mois sinon l'investissement est comptabilisé dans
les charges de l'exercice concerné.
Cette somme déductible est généralement calquée sur
la durée de vie du matériel
concerné. Les amortissements se pratiquent sur
100% du prix hors taxes du bien acquis, les
amortissements s'effectuent en général sous la forme
linéaire, c'est-à-dire de façon régulière.
Il existe quelques particularités avec l'amortissement
dégressif qui permet de constater l'usure d'un matériel
plus rapidement en début de vie et plus lentement en
fin de vie de ce matériel.
Il est également possible de décomposer
l'amortissement d'un matériel et ainsi tenir compte de
niveaux d'usures plus ou moins rapides. C'est, par
exemple, le cas d'un camion utilisé pour le transport et
dont certains éléments se déprécient plus vite que
d'autres.
Une entreprise qui ne ferait aucun investissement
n'aurait droit à aucun amortissement et donc ne
pourrait bénéficier de l'avantage fiscal correspondant
puisqu'elle n'a pas investi.
Le registre des amortissements et provisions est
obligatoire pour certaines formes d'entreprises.
Ce registre permet de tenir à jour, chaque année, les
investissements, les amortissements de l'année et ceux
cumulés depuis l'acquisition du matériel, pour en
déduire sa valeur nette comptable.
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Les provisions
Les provisions permettent de constater la dépréciation
d'un matériel comptabilisé en inventaire ou d'une
marchandise entrée en stock, c'est-à-dire que
la provision permet de constater la perte de valeur pour
des raisons comme :
le vieillissement,
la date de péremption dépassée ,
la marchandise s'est abîmée,
la machine est dépassée par la technologie
(obsolescence).
Les provisions se déduisent du compte de résultat à la
ligne "dotations amortissements et provisions", et
viennent donc en diminution du bénéfice de
l'entreprise.
Il existe plusieurs sortes de provisions, comme celles
pour pertes, pour dépréciation...
A noter
Il est aussi possible de provisionner une créance client.
Dans le cas d'une facture impayée (par exemple en cas
de cessation de paiements, liquidation, redressement
judiciaire du client...), il est préférable de provisionner
cette créance, au moins en partie. Si le client finit par
payer la totalité de sa dette, il faudra alors passer
comptablement une reprise sur provision pour annuler
les provisions enregistrées
Les provisions comme une mesure
de couverture contre le risque et la
crise liés aux impayés
Années
2007 33253 1265 1833 963286,6 999637,6
2008 80877 412458 57617 1034423,0 1585375
Source : Les auteurs à partir des rapports mensuels de la BANCOBU sur la
Années
2007 0 253 733,2 963286,6 964272,8
Avec la taille des impayés, on remarque qu'il y a un risque très élevé que
les bénéficiaires de crédit puissent ne pas être régulier. C'est pour cet effet
que la BANCOBU couvre cette dégradation par une valeur très élevée des
provisions. Les provisions pour créance occupent la plus grande part des
provisions constituées, ce qui réduit le résultat de la banque. Toutefois, la
valeur des reprises de provisions et amortissement « (457620823 en 2007
et 1397596553 en 2008) »36(*)montre que les créances ne sont pas
totalement irrécouvrables.
En effet, les banques ne fonctionnent en grande partie que sur la base des ressources
collectées auprès de la clientèle et les adaptent à leurs emplois, pour valoriser leurs projets.
Les banques attirent leur grande attention sur les opérations avec la clientèle et leurs
partenaires que sur les opérations d'immobilisation car ces premières sont très risquées.
L'activité bancaire est exposée à pas mal de risques professionnellement spécifiques et
systémiques : le risque de crédit, de liquidité, de taux, de change et de solvabilité. Les
banques parviennent à les surmonter grâce au respect de la réglementation bancaire et au
choix et adoption des stratégies spécifiques à leurs situations.
La banque se montre rentable avec un résultat net de 4172,1 millions de BIF en 2008,
résultat qui n'a jamais était négatif au cours de toute la période d'étude. Elle occupe une
part importante sur le marché bancaire (19,9 et 17,6% du marché bancaire respectivement
des dépôts et des crédits en 2008). Toutefois, l'attention particulière réservée à l'analyse du
crédit a été un indicateur da la lourdeur du risque de crédit dans le total des risques de
l'activité de la BANCOBU.
Ainsi, un accent particulier est mis sur la gestion des crédits compte tenu du risque qu'ils
engendrent, notamment par une minimisation des crédits à long terme (628,4 millions de
BIF pour les crédits à long terme contre un total des crédits de 47840,2 millions en 2008)
porteur de gros risques de non remboursement. Les sources de financement de ces crédits
ont été également caractérisées par une réduction des dépôts à terme pour minimiser les
charges et de plus pour faire correspondre la durée de détention d'une ressource à celle de
récupération de son emploi. Ici, notre première hypothèse selon laquelle la BANCOBU
privilégie de façon préférentielle la limitation des crédits et des dépôts pour réduire le
risque de son activité s'en trouve vérifiée.
Du point de vue du système, la BRB en tant qu'arbitre, ne prévoit pas de normes bien
claires pour protéger les banques mieux portantes contre la banalisation du secteur surtout
par les microfinances. Le niveau bas du capital minimum encourage les banques à
fonctionner sans fonds stables suffisants.
- à la BRB de privilégier plutôt les grandes banques de réseau en incitant les fusions que de
laisser le libertinage dans l'implantation des microfinances pour protéger les épargnants et
l'économie dans son ensemble. Dans un contexte d'intégration du BURUNDI dans la sous
région, que la BRB exige aux banques un capital élevé leur permettant d'être compétitives.
Enfin de compte, l'étude nous a permis de conclure globalement que la BANCOBU est une
banque rassurante, fiable, qui tient compte du risque dans son activité et qui mérite le
soutien car elle oeuvre dans un système dont l'avenir n'est pas claire.
On a 6 postes de dette :
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