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CHAPITRE I 

: PRESENTATION DU CADRE STRUCTUREL

Dans ce chapitre, nous présenterons la BNI et la Direction d’accueil, puis nous


décrirons le système de gestion des risques.

I PRESENTATION GENERALE DE LA BNI

Nous nous attèlerons dans cette partie à présenter l’historique et le cadre institutionnel
ainsi que l’organisation de la BNI.

I.1 Historique et cadre institutionnel de la BNI

I.1.1- Historique de la BNI

Créée en 1959 par le décret n°59-209 du 21 octobre 1959, la Caisse Autonome


d’Amortissement (CAA) avait pour mission d’assurer le service de la dette publique,
la recherche et la mobilisation des ressources financières locales, et de gérer les dépôts
des Etablissements Publics Nationaux.

Aujourd’hui, les missions de la CAA ont été redéfinies afin de soutenir des actions de
développement plus diversifiées. Une réforme s’implique donc.

En vue d’atteindre cet objectif, le 19 février 2004, la CAA devient Banque Nationale
d’Investissement avec un capital social de 20.500.000.000 et son siège social se trouve
à Abidjan- Plateau à l’avenue marchand-Immeuble SCIAM.A ce jour, le réseau est
composé de trente (34) agences sur toute l’étendue du territoire.

I.1.2 Cadre institutionnel

Le cadre institutionnel de la BNI se décompose en deux niveaux, le niveau sous


régional et le niveau national.

I.1.2.1 - Au niveau sous régional

La Banque Nationale d’Investissement obtient son agrément auprès de la Commission


Bancaire de l’UMOA, avec statut de société d’Etat, portant son capital de 5 milliards à
10 milliards de FCFA.
I.1.2.2- Au niveau national

Pour renforcer sa mission, l’Etat a redéfini les métiers de la banque. Depuis le 31


octobre 2001, la Banque Nationale d’Investissement assure dorénavant la triple
vocation de banque d’investissement, de refinancement et de conseil.

I.2- Organisation de la BNI

La BNI est organisée en deux grandes entités, l’organisation administrative et


organisation structurelle.

I.2.1- Organisation administrative

L’organisation administrative est composée du Conseil d’Administration et de la


Direction Générale.

I.2.2- Organisation structurelle

L’organisation structurelle comprend les directions opérationnelles et les directions


fonctionnelles.

I.2.2.1 Les directions opérationnelles

Les directions opérationnelles au sein de la BNI sont présentées ci-dessous :

- La Direction des opérations (DO)


- La Direction de la Clientèle des Particuliers et du Réseau (DCPR)
- La Direction de la Clientèle Entreprise et des Relations avec les Institutions
Financières (DCERIF)
- La Direction du Crédit (DC)

I.2.2.2 Les directions fonctionnelles

Nous dénombrons sept (7) directions fonctionnelles au sein de la BNI que sont :

- La Direction du Système Informatique (DSI)


- La Direction Financière et Comptable (DFC)
- La Direction des Ressources Humaines(DRH)
- La Direction Juridique et du Contentieux(DJC)
- Le Département Marché, Marketing et Communication(DMMC)
- La Direction de l’Audit Interne (DAI)
- La Direction de la Conformité et du Contrôle Interne(DCCI).

C’est la Direction de la Conformité et du Contrôle Interne qui sont en charge de


l’animation du dispositif de contrôle interne.

Par ailleurs la BNI dispose de deux filiales à savoir :

- BNI Finances
- BNI Gestion

Au terme de cette partie, nous pouvons constater que depuis sa création, l’actuelle
Banque Nationale d’Investissement a connu plusieurs reforment. A ce jour, elle se
tient dans une phase de croissance de son activité et cela par des rapprochements,
partenariats et acquisitions.

II- PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA CONFORMITE ET DU


CONTROLE INTERNE (DCCI) ET DESCRIPTION DU SYSTEME DE
GESTION DE RISQUE EXISTANT

Dans cette partie, nous allons d’abord présenter brièvement la Direction de la


Conformité et du Contrôle Interne (DCCI) et ensuite faire une description du système
de gestion existant au sein de cette direction.

II.1 Présentation de la Direction de la Conformité et du Contrôle Interne (DCCI)

Il s’agira pour nous dans cette partie de présenter les missions et l’organisation de la
DCCI.

II.1.1 Les missions

Cette direction est composée de plusieurs missions à savoir :

veiller à l’existence de procédures 

veiller à l’application des procédures 

veiller à la sécurité du patrimoine de la banque 


II.1.2 Organisation
La DCCI de la BNI est rattachée à la Direction Générale et est composée du
Département Contrôle Interne et du Département Conformité. Ces départements ont en
leur sein les services Contrôle Interne (Siege et Réseau) et le service Conformité.

II.2 Description du système de gestion de risque existant

Avant de faire la description du système de gestion de risque de la Direction du


Contrôle Interne nous allons d’abord souligner les 3 niveaux ou degrés de contrôle qui
s’effectuent au sein de la BNI pour la gestion de ses risques inhérents.

II.2.1 Les différents niveaux ou degrés de contrôle

Nous avons trois niveaux de contrôle qui sont :

- le premier niveau de contrôle

- le deuxième niveau de contrôle

Ce niveau de contrôle est fait par les contrôleurs internes à travers 3 types de contrôles
à savoir :

- le contrôle quotidien ;
- la surveillance permanente ;
- la revue thématique ou ponctuelle.

- le troisième niveau de contrôle

II.2.2 Les différents types de contrôle de la Direction du Contrôle Interne et de la


Conformité
Le système de gestion des risques inhérents du contrôle interne se traduit à travers trois
types de contrôle que sont :

II.2.2.1 Le contrôle quotidien1


Le contrôle quotidien est le contrôle des opérations effectuées chaque jour et qui est
fait au jour le jour par une revue de contrôle quotidien.

1
Synthèse de contrôle quotidien BNI
Cette revue de contrôle a pour objectif d’apprécier la régularité des opérations à partir
des requêtes définies, et aussi d’apprécier les outils de contrôle mis en place pour la
maitrise des risques inhérents à l’activité de la banque.

Cette revue est faite pour identifier les anomalies et ensuite les transférer aux entités
concernées pour une prise en compte.

II.2.2.2 La Surveillance Permanente

La Surveillance permanente est un contrôle qui s’évalue mensuellement à travers la


matrice de Contrôle Interne par chaque entité de la BNI. Ensuite elle est présentée par
la Direction Générale.

Elle a pour objectif de permettre une meilleure couverture dans le temps des risques
inhérents à chaque activité.

Ainsi les matrices de Surveillance permanente se définies comme l’ensemble des


dispositions mises en œuvre de façon continue pour garantir au niveau opérationnel, la
régularité et la sincérité des opérations réalisées.

Les matrices de surveillance permanente, élaborées par le contrôle interne, couvrent


tous les métiers de la banque.

II.2.2.3 La revue ponctuelle ou revue thématique

La revue ponctuelle est un contrôle qui se fait sur les diligences ponctuelles et aussi
sur un thème de mission bien déterminé tels que :

- les problèmes logistiques dans les agences ;


- l’indisponibilité des GAB en fin d’exercice ;
- la revue des rapprochements bancaires en fin d’exercice .
Ce chapitre qui prend fin a permis de nous familiariser à l’environnement de la BNI à
travers son historique et son cadre institutionnel, son organisation, et la présentation de
la Direction de la Conformité et du Contrôle Interne(DCCI).
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE
CONCEPTUEL
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE

Dans ce deuxième chapitre, il sera question pour nous de faire une généralité
sur le contrôle interne et son importance au sein de la banque et plus précisément sur la
gestion des ouvertures de compte.

Notons que l’une des conditions indispensables à une saine gestion de la banque est le
bon fonctionnement du contrôle interne.

I DEFINITION, OBJECTIF ET PRINCIPES DU CONTROLE INTERNE

Afin de mieux appréhender2 les concepts fondamentaux relatifs à notre étude, il parait
judicieux de définir, les objectifs et les principes du contrôle interne.

I.1 Définition du contrôle interne.

Il n’existe pas de définition unanime sur le contrôle interne. Cependant, l’on s’accorde
autours des définitions issus d’organisme tel que l’OEC, du COSO et de l’UMOA.

I.1.1 Définitions selon l’OEC, le COSO et l’UMOA

Selon l’OEC (Ordre des Experts Comptables), le contrôle interne 3 est l’ensemble des
mesures de sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise.

Ensuite selon le COSO4 (Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway


Commission), le contrôle interne se définie comme un processus mis en œuvre par les
dirigeants à tous les niveaux de l’entreprise et destinés à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation objectifs fixés.

Enfin « le guide du banquier de l’UMOA-Mise à jour de janvier 2003 », stipule que le
Contrôle Interne 5a pour objet de vérifier que les opérations réalisées, l’organisation, et
les procédures internes sont conformes aux prescriptions légales et réglementaires aux
orientations de l’organe exécutif et que les limites fixées en matière de risques, en

22
Conseil de l’Ordre des Experts comptables
3

4
COSO ( Commitee of Sponsoring Organisation of Treadway Commission)
5
Le guide du banquier de l’UMOA- Mise à jour de janvier 2003
particulier de signature, de change et de taux d’intérêt sont strictement respectées. Le
Contrôle Interne doit également veiller à la qualité de l’information financière.

I.2 Objectifs 6du Contrôle Interne

Le contrôle interne est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la


réalisation des objectifs suivants :

I.2.1 Objectif général

L’objectif général est de construire et conserver une image favorable au sein du secteur
et auprès des parties prenantes, et agir en conformité avec les lois et règlements.

I.2.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques sont :

- la maitrise des risques ;


- la qualité de l’information, dont la fiabilité des informations financières ;
- les réalisations, l’optimisation des opérations, et l’amélioration des
performances ;
- la conformité aux lois et règlements en vigueur ainsi que l’application des
instructions de la Direction, des politiques de gestion dans les plans et
procédures.

I.3 Les principes 7du contrôle interne

Il est admis que le contrôle interne repose sur un certain nombre de principes généraux
qui sont des conditions préalables à la mise en place d’un contrôle interne performant.
Sept (7) principes ont été déterminés par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts
Comptables Français (1977), ce sont :

- le principe d’organisation ;
- le principe d’universalité ;
- le principe d’intégration ;
- le principe d’harmonie ;
- le principe d’indépendance ;
6
Petite-entreprise.Net
7
Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables Français (1997)
- le principe de permanence ;
- le principe d’information ;

II OPERATION D’OUVERTURE DE COMPTE

Dans cette partie ; nous allons définir et énuméré les différents types de comptes
bancaires ensuite nous allons faire une généralité sur les ouvertures de compte.

II.1 Définition et type de compte bancaire

Nous allons définir ici le compte bancaire et ensuite fait un rappel sur les types de
comptes bancaires.

II.1.1 Définition d’un compte bancaire

Un compte bancaire8 est un compte financier, qui permet de stocker l’argent pour les
clients.

II.1.2 Les types de compte bancaire

En général, les deux comptes les plus utilisés sont le Compte Courant et le Compte
Epargne.

Le compte courant (ou Compte de Dépôt) permet aux clients d’accéder à leur argent
immédiatement et librement.

À la différence du compte courant, le compte épargne permet au client de gagner des


intérêts sur le solde du compte. En revanche, la banque n’autorise pas le client à
accéder à son argent de façon immédiate et fréquente.

II.2 Les comptes BNI

Dans les banques de façon générale, nous distinguons deux types de compte ; la BNI
ne fait pas exception à ce principe. On y trouve des comptes de particuliers et les
comptes d’entreprises.

8
Fr. Wikipédia.org
II.3.1 Compte pour particulier

Un compte pour particulier est un compte ouvert par un individu. Pour les ouvertures
de compte pour particulier, le client a la possibilité de choisir le couple compte chèque
- compte épargne, ou l’un des deux.

II.3.1.1 Le Compte Chèque

Le compte chèque est le service de base qui permet à un client, de disposer de l’argent
à la banque, de domicilier ses revenus, d’obtenir un crédit, de disposer de moyens de
paiement (chéquiers, cartes bancaires), d’effectuer des opérations bancaires affecter
aux transactions et besoins quotidiens. Le compte chèque BNI est destiné à toute
personne âgée de plus 21 ans.

II.3.1.2 Le Compte d’Epargne

Le compte épargne est un dépôt d’argent à vue dans une banque ou un organisme
assimilé, rapportant un intérêt et ne permettant généralement pas d’être utilisé pour
faire directement des paiements. Le compte d’épargne BNI permet, quel que soit
l’âge, de constituer à son rythme une épargne rémunérée qui reste disponible.

II.3.2 Compte pour personne morale

Un compte pour personne morale est un compte d’entreprise ou d’association. Pour les
comptes pour personne morale, la BNI à la possibilité d’ouvrir les comptes chèques et
les comptes épargnes PEE (Plan Epargne Entreprise).

II.3.2.1 Compte chèque

Un compte chèque entreprise, est un compte qui permet d’effectuer en toute sécurité,
les opérations courantes de paiement et d’encaissement. Pour l’ouverture d’un compte
entreprise, la BNI donne la possibilité aux sociétés par action (SA, SARL, SARL
Unipersonnelle) et aux entreprises individuelles ou aux groupements (Association,
Coopérative, etc…) d’ouvrir leur compte dans ses livres.

II.3.2.2 Compte Epargne PEE (Plan Epargne Entreprise)

Depuis 2017, dans la dynamique d’élargir sa gamme de produits et stabiliser ses


ressources, la BNI a décidé de créer une Solution d’Epargne à terme, adaptée aux
besoins de la Clientèle Entreprise : le Plan Epargne Entreprise (PEE). Le Plan Epargne
Entreprise (PEE) est mis en œuvre pour faciliter l’Epargne des Professionnels, des
Entreprises Individuelles, des PME, des commerçants, des coopératives, des
Associations, en vue de favoriser leur accès au Financement, et réaliser leurs projets
d’investissements.

II.3.2.3 Définition du PEE

Le Plan Epargne Entreprise est une Solution destinée à la Clientèle Entreprise qui
permet de constituer une épargne régulière stable pendant une période allant de 24
mois (minimum) à 36 mois (maximum).

La durée du Contrat peut être prorogée ou réduite ; sans être en dessous de 24 mois et
sans excéder 60 mois.

Au terme de la phase d’Epargne progressive, le Client peut :

- Bénéficier d’un prêt à un taux préférentiel de TBB-1


- Faire passer son épargne sur un Compte de Dépôt A Terme (DAT).

Au terme de ce chapitre, nous avons pris connaissance avec le Contrôle Interne au


travers de sa définition, ses objectifs et ses principes. Nous avons fait aussi une
généralité sur les opérations d’ouvertures de compte.
Cette partie nous a permis de cerner deux aspects différents et fondamentaux pour
notre étude se sont :

- Le cadre structurel qui a renseigné sur le GROUPE BNI dans son ensemble et
la structure d’accueil en particulier.
- Le cadre conceptuel qui nous a permis de faire la lumière sur certaines notions
importantes de notre travail.

Par ailleurs, toute cette partie nous a permis de faciliter la compréhension de la


prochaine étape qui est l’analyse critique du Contrôle Interne relatif aux opérations
d’ouverture de compte.
DEUXIEME PARTIE :

ANALYSE CRITIQUE DU CONTROLE


INTERNE RELATIF AUX OPERATIONS

D’OUVERTURE DE COMPTE
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU DISPOSITIF DE GESTION
DES CHAPITRE
RISQUES I :
DES OPERATIONS
DESCRIPTION D’OUVERTURE
DU DISPOSITIF DE
DE GESTION DES
COMPTE
RISQUES DES OPERATIONS D’OUVERTURE DE COMPTE

Après les campagnes de prospection, les équipes commerciales procèdent à des


ouvertures de compte. Mais ces comptes sont souvent exposés à de nombreux risques.
C’est en ce sens que va intervenir le dispositif de Contrôle Interne dans le but
d’atténuer ses risques

I. DESCRIPTIF DE CONTROLE DES OUVERTURES DE COMPTE

Il s’agira pour nous ici, de décrire le contrôle de premier niveau fait par les agences
lors de la procédure d’entrée en relation, des ouvertures de compte et des activités.

I.1 Procédure9 de traitement de l’entrée en relation 10( Annexe 2)

Phrases intro

I.1.1 Pour particulier

Phrases intro

- Rencontre et évaluation avec le prospect sur la possibilité d’entrée en relation.

- Proposition commerciale reprenant les pièces à fournir

- Réception et analyse des documents

- Acceptation du client

I.1.2 Pour personne morale

Phrase introductives

9
MANUEL BNIMAN611 RELATION CLIENT
10
MANUEL BNIMAN814 know your customer
- Réception des originaux des documents et remplissage de la fiche de demande
d’ouverture de compte.

- Rencontre du prospect

- Décision du comité d’ouverture de compte

- Informer le client de la décision du comité d’ouverture de compte

I.2 Procédure d’ouverture de compte (à vue ou dans ORION)

Pour les ouvertures de compte, la BNI donne la possibilité à ses clients d’ouvrir les
comptes pour personne physique et pour personne morale.

I.2.1 Pour personne physique

Phrases introd

- Remplissage des documents d’ouverture de compte.

- Procéder à l’ouverture du compte dans Orion

- Etablissement de la carte d’identité bancaire

- La numérisation et la validation des signatures et les photos du client

I.2.2 Pour personne Morale

Phrases introductives

- Informé le client de la décision du comité d’ouverture de compte

- Ouverture du compte dans Orion

- Etablissement de la carte d’identité bancaire

I.3 Les activités

Ce titre prend en compte les différentes opérations que peuvent effectuer nos clients
après les ouvertures de compte.

- Dépôt ou Versement

- Retrait
II SERVICES INTERVENANTS
La gestion des risques d’ouverture de compte passe nécessairement par l’existence
d’un ensemble de contrôle des Directions mises en place. C’est en ce sens
qu’intervient, la Direction de la Conformité et du Contrôle Interne. Après le contrôle
de premier niveau fait en agence par les commerciaux, nous avons un deuxième niveau
de contrôle qui est réalisé par cette Direction. En effet, ce contrôle vient en
renforcement du premier contrôle fait en agence.

Le système de gestion des risques liés aux opérations d’ouvertures de compte de la


Direction de la Conformité et du Contrôle Interne se traduit à travers trois types de
contrôle que sont :

- le contrôle quotidien
- la surveillance permanente
- la revue ponctuelle

Par ailleurs, au-delà de la Direction de la Conformité et du Contrôle Interne, on a aussi


d’autres Directions qui interviennent telles que :

- La Direction de la Clientèle des Particuliers et du Réseau (DCPR)


- La Direction de la Clientèle Entreprise(DCE

Au terme de ce chapitre relatif à la description du dispositif de contrôle interne de la


BNI en particulier, nous pouvons soulignés que le contrôle interne est une notion
essentielle pour la banque qui a pour but de maitriser au mieux l’ensemble des
processus
CHAPITRE II : EVALUATION DU DISPOSITIF DE MAITRISE
DES RISQUES RELATIFS AUX OPERATIONS D’OUVERTURE DE
COMPTE A LA BNI

Nous nous efforcerons de travailler sur le contrôle des ouvertures de compte à travers
les différentes phases de celles-ci qui seront présentées sous forme de diagnostic
découlant des annexes et des échanges menés au cours de notre stage, suite à quoi nous
ferons des propositions de recommandations.

I PHASE D’ANALYSE DE LA PROCEDURE


La phase d’analyse va nous aider à faire ressortir les forces et faiblesse de chaque point
de contrôle.

I.1 Description du dispositif de contrôle de la procédure d’ouverture de compte


de la DCCI

La Direction de la Conformité et du Contrôle Interne, dans le cadre de ses


vérifications, s’appuie sur la documentation réglementaire et interne. Les champs
d’application de la Direction s’articulent autour de trois natures de contrôle :

- le Contrôle Quotidien
- la Surveillance Permanente
- les Revues Ponctuelles

En outre il convient de noter : la Gestion du dispositif de lutte contre le blanchiment


des capitaux et du financement du terrorisme.

I.1.1 Le Contrôle Quotidien

Le contrôle quotidien est le contrôle des opérations effectuées chaque jour et qui est
fait au jour le jour par une revue de contrôle quotidien. En effet, ce contrôle sur
l’ouverture de compte se fait sur :

 La base clientèle ;
 Les comptes courants et épargnes ;
 les comptes Etatique ;
 les Personnes Politiquement Exposées (PPE) ;
 les doublons de racine ;
 la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

I.1.2 La Surveillance Permanente

La Surveillance Permanente est un contrôle qui se fait mensuellement à travers la


matrice de surveillance permanente. Cette matrice est mise en place par le contrôle
interne après avoir cartographié et probabilisé les risques, liés à l’activité et au
département. En effet son contrôle sur les ouvertures de compte se fait sur :

 le contrôle sur l’exhaustivité et l’actualisation des fiches d’ouverture de


compte ;
 le contrôle sur la fiche KYC ;
 le contrôle sur la numérisation.

I.1.3 La Revue Ponctuelle

La revue ponctuelle est un contrôle qui se fait sur les diligences ponctuelles et qui
permet d’effectuer des rapprochements sur les comptes bancaires en fin d’exercice afin
d’identifier les anomalies et formuler des recommandations.

I.1.4 La gestion du dispositif de LBCFT

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du


terrorisme, les contrôles sur les ouvertures de compte portent de façon générale sur la
justification des fonds ayant servi au premier versement avec un accent particulier sur
les montants significatifs.

I.2 Les différents types de procédure

Les différents types de procédures sont :

- L’entrée en relation ;
- L’ouverture de compte ;
- La lutte contre le blanchiment des capitaux et contre le financement du
terrorisme.
I.2.1 Entrée en relation

L’entrée en relation, appréhendée sous un angle purement réglementaire, nécessite de


respecter de nombreuses normes de conformité. Considérée d’un point de vue
commercial, elle constitue le moment fort du premier contact entre le client et sa future
banque.

I.2.1.1 Force

La force de cette procédure est qu’elle constitue le moment privilégié pour la collecte
maximale d’information sur le client. Le conseiller clientèle obtient du client des
informations en fonction de ses besoins. Il rappelle et explique au client par type de
compte, la liste et l’importance des pièces à fournir pour l’ouverture du compte.

I.2.1.2 Anomalies

Lors de notre stage, nous avons contactés que la liste des fiches d’ouverture de compte
présentait des pièces incompressibles (les bulletins de Salaire, les attestations de
travail, photos, fiches de demande d’ouverture de compte) et ses fiches n’étaient pas
actualisées.

Nous avons ensuite observé que les fiches KYC dans les dossiers d’ouvertures de
compte étaient absentes, insuffisamment renseignées et étaient pas visées par le chef
d’agence ou le conseillé clientèle.

Aussi, nous avons contactés que les clients présentaient des pièces falsifiées et les
bulletins de salaire trafiqués.

Enfin, nous avons remarqué le non-respect des conditions d’ouverture de compte pour
les administrations publiques relatives à l’obtention préalable de l’autorisation du
Ministre de l’économie.

I.2.1.3 Risque

Le risque de fausses déclarations sur l’identité du client

I.2.2 ouverture de compte (à vue ou dans Orion)

Après l’entrée en relation si le prospère répond au critère de la banque. L’exploitant


procède à l’ouverture de son compte.
I.2.2.1 Forces

Une ouverture de compte implique un certain nombre de contrôle de la part de la


banque (identité, adresse) qui a le droit d'accepter ou de refuser une ouverture de
compte.

I.2.2.2 Anomalies

Lors de notre stage, nous avons constaté des erreurs sur les codes gestionnaires et les
codes d’agence.

Ensuite, nous avons remarqué qu’ils y avaient des clients qui se trouvaient avec des
doublons de racines clients.

De plus, nous avons relevé une insuffisance dans le contrôle des champs Orion (forme
juridique inappropriées, absence de renseignement du nom des signataires /
mandataires, libellé activité erroné, rubrique comptable inappropriée).

Aussi nous avons remarqué qu’il n’existait de personnes politiquement exposées dans
la base et non identifiées par les gestionnaires.

Enfin nous avons constaté que les dossiers d’ouverture de compte n’étaient pas
scannés (les photos et les signatures).

I.2.2.3 Risque

Le risque de non-conformité, risque d’erreur, risque opérationnel et risque de fraude


juridique.

I.2.4 Le Dépôt ou versement

Ce point présente la politique de la remise de fond.

I.2.4.1 Force

Les conseillers clientèles n’ont pas le droit de récupérer les espèces avec les clients
pour versement. Après l’ouverture de compte, les approvisionnements de comptes se
font directement à la caisse de la banque.
I.2.4.2 Faiblesse

La lourdeur administrative des banques, la lenteur des guichets et le manque de suivi


de l’origine et la destination des fonds

I.2.4.3 Risque

Non prise en charge du versement, non transmission des reçus.

I.2.5 Retrait

Ce point nous présente la structuration des opérations de mise à disposition de fonds.

I.2.5.1 Force

Les demandes de retraits sont analysées par les commerciaux qui ont pour tâche
d’assurer de la disponibilité des fonds.

I.2.5.2 Anomalies

Pour effectuer cette opération, le titulaire du compte doit lui-même se présenter


personnellement pour son retrait à la caisse.

I.2.5.3 Risque

Nous avons les risques de fraude

En d’épitre de ces procédures nous avons la lutte contre le blanchiment des capitaux et
le financement du terrorisme.

I.2.6 La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

En effet elle permet de lutter contre les délits qui consistent à donner une apparence
légitime à des biens ou des capitaux qui en vérité proviennent d’activités illicites.

I.2.6.1 Force

Sa force est que la BNI a mis en place un contrôle automatique par le module de
filtrage du logiciel CARATNOS qui détecte les personnes appartements aux listes
noires officielles lors des ouvertures de compte
I.2.6.2 Anomalies

Les faiblesses dans cette partie se résument à l’absence de recueil des autorisations de
la hiérarchie de la DCPR et la Direction Générale avant l’ouverture des comptes PPE.

I.2.6.3 Risque

Le risque de blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

II. RECOMMANDATION RELATIVE A L’ETUDE

Dans cette partie nous nous attèlerons à proposer des solutions compte tenus des
analyses faites antérieurement.

II.1 Entrée en relation

L’entrée en relation permet d’établir un échange plus efficace et plus précis entre le
banquier et son client.

II.1.1 Constat

Suite à notre stage, nous avons constaté que les dossiers d’ouverture de comptes
présentaient des pièces incompressibles et étaient pas à jour.

Ensuite nous avons constaté aussi une absence de fiche KYC dans les dossiers et les
dossiers présentaient des fiches KYC insuffisamment renseignées, absence des visas
du chef d’agence et ou du gestionnaire.

Enfin nous avons remarqué la non obtention de l’avis favorable du ministre de


l’économie avant l’ouverture des comptes des administrations publiques.

II.1.2 Recommandation

Pour faire face aux diverses anomalies liées à cette procédure, nous recommandons
de :

- veiller à la complétude des dossiers d’ouverture de compte conformément aux


procédures ;
- procéder à la mise à jour des dossiers par l’obtention des pièces manquantes
conformément à la procédure relation client en relançant les clients ;
- procéder à la régularisation des fiches KYC absentes dans les dossiers et identifiées
en mentionnant les informations absentes ;
- faire viser les fiches KYC par le chef d’agence et ou le gestionnaire ;
- s’assurer de l’avis favorable du ministre de l’économie avant l’ouverture des
comptes des administrations publiques.

II.2 Ouverture de compte

Une ouverture de compte est une convention signée entre une banque et son client au
terme de laquelle le client devient titulaire d'un compte dans la banque.

II.2.1 Constat

Nous avons remarqué lors de notre de stage que les codes gestionnaires et les codes
agences des comptes étaient erronés.

Ensuite, les clients se trouvaient avec des doublons de racines.

Enfin les rubriques comptables étaient erronées, forme juridique inappropriée, les
champs non renseignés sur le progiciel « ORION »

De plus les signatures et les photos des comptes ouverts n’étaient pas scannées.

II.2.2 Recommandation

Les recommandations liées à cette procédure sont de :

- procéder à la mise à jour des codes exploitants ou des codes agences des
comptes et s’assurer de l’affectation des portefeuilles clients ;
- recommander que les comptes de chaque client soient regroupés sous une et
même racine ;
- procéder aux modifications des formes juridiques des comptes et recommander
aux gestionnaires de renseigner tous les champs de manière exhaustive sur
ORION
- veiller à la numérisation des signatures et des photos des dossiers clients.
II.3 La lutte contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le terrorisme

La LCB-FT est un dispositif qui lutte contre les activités illicites (le trafic de
stupéfiants, le trafic d’arme) qui donnent une apparence légitime à des biens ou
capitaux.

II.3.1 Constat

Lors de notre stage nous avons constaté que les gestionnaires n’avaient pas l’avis
favorable de la Direction Générale avant les ouvertures de compte PPE et ’il y avait
une insuffisance lors du contrôle des ouvertures de compte PPE.

II.3.2 Recommandation

Nous recommandons aux gestionnaires de :

- obtenir l’Autorisation Favorable de leur hiérarchie DCPR et celle de la


Direction Générale avant les ouvertures de comptes pour les PPE (Personne
Politiquement Exposée) ;
- faire un suivi sur les remboursements anticipés ;
- veiller au module filtrage du logiciel Dow Jones ;
- s’assurer que les chargés clientèles ont analysés les opérations de plus de
10.000.000 FCFA.

II.4 Le dépôt ou le versement

Le dépôt ou versement consiste à approvisionner son compte

II.4.1 Constat

Lors de notre stage nous avons contacté qu’après les ouvertures de comptes, les clients
n’approvisionnent pas leurs comptes avec le montant minimum requis (pour les
personnes physiques :25.000 FCFA pour les compte et 0 FCFA pour les salariés et
50.000 FCFA pour les non-salariés, pour les personnes morales : 2.500.000 FCFA
pour les SA (Société Anonyme),1.000.000 FCFA pour les SARL (Société à
Responsabilité Limité), 500.000 FCFA pour les Entreprise individuelle et 100.000
FCFA pour les Associations, coopérative et GVC).
Les gestionnaires ne vérifient pas la provenance des versements significatifs. (C’est-à-
dire les opérations qui dépassent 1.000.000 FCFA pour les personnes physiques et
5.000.000 FCFA pour les personnes morales).

II.4.2 Recommandation

Nous recommandons aux gestionnaires de :

- s’assurer que le client à approvisionner son compte après l’ouverture de son


compte ;
- veiller que le client a reçu la souche du bordereau de versement ;
- surveiller l’origine et la destination de l’argent dans le but de lutter contre le
blanchiment d’argent et le terrorisme.

II.5 Retrait

Consiste a retiré de l’argent sur son compte.

II.5.1 Constat

Lors de notre stage nous avons remarqué une insuffisance sur le contrôle des
opérations qui dépassent un certain seuil (1.000.000 FCFA pour les personnes
physiques et 5.000.000 FCF pour les personnes morales).

II.5.2 Recommandation

Nous recommandons de :

- veiller à la surveillance des opérations significatives (1.000.000 FCFA pour les


personnes physiques et 5.000.000 FCFA pour les personnes morales).
- soigner à ce que tout retrait respect le minimum ou le maximum de montant
requis selon les règles établies par la banque

Au long de ce chapitre, on a pu développer les différentes mesures et possibles


solution visant à améliorer le processus de gestion des ouvertures de compte.
L’objectif de ces recommandations serait de fidéliser et améliorer la procédure mise
en place par notre structure.
Au terme cette deuxième partie, nous pouvons dire que nous avons pu atteindre notre
objectif qui était d’améliorer le dispositif de contrôle interne de la BNI.

Il a été d’abord de s’imprégner aux opérations d’ouverture de compte.

Cela fait, la prise de connaissance de l’analyse de la procédure d’ouverture de compte


et a pu aboutir sur des recommandations qui ont été proposé pour améliorer la gestion
des ouvertures de compte de la BNI suite aux obstacles dans notre étude.
CONCLUSION
L’objet de nos travaux à la Banque Nationale d’Investissement (BNI), était de
confronter nos connaissances théoriques à la pratique. A l’issue de ce stage, nous
pouvons dire que cet objectif a été atteint parce que nous avons appris à travailler en
temps réel ; nous avons pu toucher du doigt les réalités de la vie professionnelle.

Le stage nous a permis, sur le plan professionnel de peaufiner nos connaissances dans
différents domaines, tels que l’environnement de la finance, de la comptabilité des
opérations et du système de contrôle interne. Les travaux effectués, nous ont aussi
amené à réaliser une étude sur le projet : « amélioration du mode de gestion des
opérations d’ouverture de compte au sein de la BNI ».

Nous avons, d’abord, présenté l’entreprise, le cadre structurel de notre étude nous a
permis de prendre connaissance de l’historique, du cadre institutionnel, de
l’organisation et de la présentation de la Direction d’accueil.

Ensuite, le cadre conceptuel nous a permis de faire une généralité sur le contrôle
interne et son importance pour une entreprise dans une démarche de performance.

Nous nous sommes attelés dans la deuxième partie à la description et l’évaluation du


mode. Ainsi, Nous avons ainsi pu mettre en évidence au niveau du mode de gestion
des ouvertures de comptes, plusieurs faiblesses majeures.

L’objectif que nous nous sommes assignés en choisissant ce sujet était de parvenir à
évaluer de façon efficiente, la gestion des ouvertures de compte tout en respectant des
règles préétablies. Nous pensons que ces objectifs ont été atteints quoique beaucoup
reste encore à faire pour une maitrise complète de la méthodologie.

Cependant, la démarche de travail que nous avons adopté, nous a permis d’atteindre
les objectifs spécifiques énumérés en début de mémoire.

Toutes ces faiblesses montrent bien que la gestion des ouvertures de comptes ainsi que
le système de contrôle interne de la BNI connaissent les défaillances.

Nous nous sommes évertués à renforcer l’organisation de la gestion des ouvertures de


compte mis en place en apportant des solutions afin de contenir ses faiblesses et
minimiser aux mieux les risques d’erreur et de fraudes sur la gestion des ouvertures de
compte.
Quand bien même les recommandations émises ne seront pas, dans leurs totalités,
mises en pratique par les responsables de l’entreprise, notre souci est de contribuer
dans la mesure de leur montrer la bonne application des modes de gestion des
ouvertures de compte.

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