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Présenté par :
Mohamed Lamine BAMBA
Auditeur Interne
Membre de l’IFACI (Institut Français de
l’Audit et du Contrôle Internes - France)
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PLAN
Introduction
Objectifs
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PLAN (Suite)
I- Le contrôle interne
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PLAN (Suite)
Partie I : Généralités sur l’audit (suite)
II- L’Audit
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PLAN (Suite)
Partie I : Généralités sur l’audit (fin)
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PLAN (Suite)
Partie II :
Cadre conceptuel de l’audit :
Processus de conduite d’une mission
d’audit
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PLAN (Suite)
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PLAN (Suite)
II- Processus de conduite d’une
mission d’audit interne
II.1- Phase de préparation de la mission
II.2- Phase de réalisation de la mission
II.3- Phase de conclusion de la mission
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PLAN (Suite)
Partie III : Les normes et les outils de
l’Auditeur
III.1- Les normes IIA
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PLAN (Fin)
Conclusion
Bibliographie
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Introduction
Au cours de ces dernières années, les mutations géopolitiques et
économiques ont contribué à l’augmentation des risques au sein des
organisations. Ainsi, en période de croissance, comme de crise, la
conduite d’une organisation qu’elle soit publique ou privée exige la mise
en place de dispositifs de contrôle adaptés afin d’optimiser l’efficience,
l’efficacité et l’économie de la gestion afin d’éviter de graves défaillances
telles que les détournements, les pertes ‘’inexpliquées’’ du chiffre
d’affaires, de la clientèle, de la production, les banqueroutes et les
fraudes.
Sur ces points, des exemples quelques entreprises comme Barings Bank
(London & Singapour), Enron et World Com (USA), Air Afrique, BNDA
(Côte d’Ivoire), Air Sénégal International (Sénégal), etc. peuvent être
cités.
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Introduction (Suite)
Pour pallier d’une part et résoudre d’autre part ces faiblesses, le
management des affaires devra désormais imposer une véritable culture
de contrôle. Cette culture de contrôle contribuera au renforcement de la
pérennité et du dynamisme de l’organisation dans une période où la
recherche de productivité et d’économies de coûts incitent à l’allègement
des structures administratives.
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Introduction (Suite)
Les contrôles se présentent sous plusieurs dénominations, nous avons
sans tomber dans l’exhaustivité, le contrôle interne, l’audit (externe ou
interne), le contrôle de gestion, le contrôle qualité, l’inspection, le
contrôle fiscale… Ils sont recommandés par les usages des bonnes
pratiques, par les lois et normes de la profession, par le conseil
d’administration, etc.
Les objectifs de ces contrôles sont le plus souvent corollaires avec les
objectifs des fondateurs, dirigeants et dans une moindre mesures des
autres ‘’stakeholders’’.
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Introduction (Suite)
Le Contrôle dont il est question est l’audit (externe et interne), mais
dans ce cours, il s’agira du cadre général de l’audit.
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Introduction (Fin)
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Objectifs
1- Amener les étudiants à comprendre l’audit :
En sachant les définitions de l’audit,
En connaissant les objectifs et les typologies de l’audit.
2- Amener les étudiants à être capable de mener une mission
d’audit :
En connaissant les différentes étapes de déroulement d’une mission
d’audit ;
En identifiant les objectifs d’audit d’une mission par l’utilisation des
outils de l’auditeur.
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Partie I : Généralités sur l’audit
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I- Le Contrôle Interne
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I- Le contrôle interne (suite)
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I- Le contrôle interne (suite)
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I- Le contrôle interne (suite)
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I- Le contrôle interne (suite)
En 1992, les résultats des travaux du COSO sont publiés par ‘‘l’Internal
Control Integrated Framework’’ avec la définition suivante : « Le
contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel d’une
organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des objectifs suivants :
la réalisation et l’optimisation des opérations ;
la fiabilité des informations financières ;
la conformité aux lois et aux règlements en vigueur. »
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II- l’Audit
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II- L’Audit (suite)
L’audit est une mission à l’issue de laquelle une opinion justifiée du niveau
d’adéquation entre une situation et un cadre de référence est fournie.
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II- L’Audit (suite)
II.2- Objectifs
Prévenir des risques
Accroître la valeur ajoutée des activités de l’organisation
Améliorer les processus de l’organisation
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II- L’Audit (suite)
- L’audit interne.
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II- L’Audit (suite)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs
(suite)
II.3.1- Généralité sur l’audit comptable et financier
(Définition, Objectifs)
Définition :
L’audit comptable et financier est un examen critique des
informations comptables et financière d’une entreprise afin de
s’assurer de leurs fiabilité et sincérité dans le but de donner
une opinion motivée.
Il est aussi appelé audit légal car imposé par la loi (Droit
comptable OHADA) et il est exécuté par un commissaire
aux comptes (Art. 140, 376 694, 695, 696 de l’acte uniforme
relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement
d’intérêt économique).
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II- L’Audit (suite)
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II- L’Audit (suite)
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II- L’Audit (suite)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs
(suite)
Définition de l’audit interne :
« L'Audit Interne est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des
risques, de contrôle, et de gouvernement
d'entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité ».
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II- L’Audit (suite)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs (suite)
II.3.2- Généralité sur l’audit interne (Définition, Objectifs,
typologie)
Objectifs de l’audit interne :
Objectifs généraux :
- Donner à l’organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations ;
- Apporter à l’organisation, des conseils pour les améliorer.
Objectifs spécifiques :
- Evaluer le contrôle interne de l’organisation ;
- Evaluer les risques afférents au management de l’organisation ;
- Evaluer le processus de gouvernement d’entreprise ;
- Vérifier que le système de management est efficient et efficace ;
- Formuler des recommandations appropriées dans le but de l’amélioration
du fonctionnement de l’organisation.
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II- L’Audit (suite)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs
(suite)
II.3.2- Généralité sur l’audit interne (Définition, Objectifs,
Typologie)
Typologie de l’audit interne :
La typologie peut être faite par objectifs ou par nature et par destination.
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II- L’Audit (suite)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs (suite)
II.3.2- Généralité sur l’audit interne (Définition, Objectifs,
Typologie)
Typologie de l’audit interne :
La classification par destination
La classification par destination se résume au regard de la vérification sur les
fonctions ou activités de l’entreprise. Pour exemple, on a :
L’audit de la fonction achat,
L’audit de la paie,
L’audit du service recrutement,
L’audit du cycle achat/fournisseur,
L’audit du cycle ventes/clients,
Etc….
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Entreprise Alpha Audit interne par Nature ou Objectif
Achats
Vente
Formation
Audit
Interne Trésorerie
Par destination
Informatique
Sécurité, Hygiène,
Environnement
Juridique
Recrutement
Production
Maintenance,
Entretien
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II- L’Audit (fin)
II.3- Les différents audits et leurs acteurs (fin)
II.3.2- Généralité sur l’audit interne (Définition,
Objectifs, Typologie)
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III- La perception de l’audit par le
public (suite)
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III- La perception de l’audit par le
public (suite)
La conception « policière » : conduit à faire fonctionner
les services d’audit interne avec des cadres très confirmés,
dotés de solides compétences professionnelles. Certains
cadres dans ce cas sortent de la philosophie de l’audit en se
comportant comme de véritable gendarme ou policier.
Certains voient même des fraudes, vols et risques partout.
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III- La perception de l’audit
par le public (suite)
la démarche de « conseil » et de « consultant » :
conduit plutôt à affecter à l’audit interne de jeunes cadres à
haut potentiel, qui quitteront l’audit interne dès qu’ils auront
tiré le maximum de profit de l’exercice de la fonction :
acquisition d’une parfaite connaissance de l’entreprise dans
toutes ses dimensions et acquisition d’une méthodologie
permettant d’assumer des responsabilités avec sécurité et
efficacité.
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III- La perception de l’audit par le
public (suite)
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Partie II :
Cadre conceptuel de l’audit :
Processus de conduite d’une mission
d’audit
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I- Processus de conduite d’une mission d’Audit
Comptable et Financier
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I- Processus de conduite d’une mission d’Audit
Comptable et Financier (suite)
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I- Processus de conduite d’une mission d’Audit
Comptable et Financier (suite)
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I- Processus de conduite d’une mission
d’Audit Comptable et Financier (suite)
I.2- L’évaluation du contrôle interne
Cette phase permet à l’auditeur d’évaluer les procédures et systèmes,
manuels ou informatisés, utilisés par l’entreprise.
Durant cette phase, l’auditeur approfondit sa connaissance des risques
inhérents à l’activité de l’entreprise. Il statue définitivement sur les risques
de non-contrôle, c’est-à-dire, sur la capacité des procédures mises en
place pour neutraliser les risques de perte de patrimoine.
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I- Processus de conduite d’une mission d’Audit
Comptable et Financier (suite)
I.3- La phase de déroulement : L’examen des comptes
A cette phase de la mission, les auditeurs sont chez le client pour un certain
nombre de jours. Les contrôles sont effectués selon le planning élaboré et
adopté au cabinet.
Cette phase est réalisée après l’arrêté des comptes, c’est-à-dire pour certains
cabinets ou compte tenu de la complexité de certains dossiers, à partir du
mois de janvier de l’année N+1.
Dans la pratique, c’est au cours de cette phase que le contrôle des compte
est effectué.
Pour un meilleur déroulement des contrôles, le client doit fournir au cabinet,
les états financiers et précisément la dernière balance après inventaire.
L’auditeur utilise les outils de confirmation et de contrôle comptable.
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I- Processus de conduite d’une mission d’Audit
Comptable et Financier (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission
d’audit interne (suite)
Rigueur : Le déroulement d’une mission d’audit interne exige la plus
grande rigueur et pour s’appliquer celle-ci doit obéir à des règles. Il a
été vu plus haut que la fonction d’audit interne devait respecter les
Normes professionnelles, ces normes ne définissant pas de
méthodologie précise mais imposent d’en avoir une (cf. Normes de
fonctionnement).
Relativité du vocabulaire : des termes fondamentaux sont admis et
reconnus par tous. Toutefois, dès que l’on se rapproche des pratiques
quotidiennes dans les organisations, on rencontre des appellations
différentes. Ces appellations signifient souvent les mêmes choses.
L’auditeur doit s’imprégner de la culture de l’entreprise mais ne doit
par oublier son sens de rigueur, savoir s’adapter au vocabulaire et
adapter son vocabulaire sans pour autant tomber dans la médiocrité.
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II- Processus de conduite d’une mission
d’audit interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission
d’audit interne (suite)
II.1- Phase de préparation de la mission
Cette phase désigne l’ouverture de la mission d’audit. Elle exige des
auditeurs une capacité importante de lecture, de recherche documentaire,
d’attention et d’apprentissage.
Aussi, exige t-elle une aptitude à apprendre et à comprendre car le contrôle
de chaque structure est une expérience nouvelle. L’auditeur doit avoir une
bonne connaissance de l’entreprise ou de la structure à contrôler, il doit
savoir où trouver la bonne information et avec qui la trouver.
C’est à cette étape aussi que l’ordre de mission, la prise de connaissance,
l’identification des risques et des objectifs d’audit sont élaborés.
C’est aussi à cette étape que l’auditeur élabore le référentiel de contrôle
interne et le programme de travail.
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
II.1- Phase de préparation de la mission (suite)
L’ordre de mission
L’ordre de mission formalise le mandat donné par la Direction Générale à
l’Audit Interne. L’ordre de mission est différent de la lettre de mission
comme certains théoriciens et praticiens ont tendance à le croire. La lettre
de mission est la matérialisation d’un contrat entre une entreprise et une
structure d’audit externe. L’ordre de mission est important pour les
raisons suivants :
- l’Audit Interne ne peut pas s’autosaisir pour l’exécution des missions. Il
n’est pas un gendarme, il réalise les missions qui lui sont confiées par la
hiérarchie ;
- l’ordre de mission doit toujours émaner d’une Autorité compétente, de la
plus Haute Hiérarchie au sein de l’organisation. Il émane de la Direction
Générale ou du Comité d’audit, tout dépend de la configuration de
l’organe de décision au sein de l’organisation ;
- l’ordre de mission permet d’informer tous les responsables concernés de la
réalisation d’une mission d’audit.
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II- Processus de conduite d’une mission
d’audit interne (suite)
II.1- Phase de préparation de la mission (suite)
L’ordre de mission comporte les mentions obligatoires et facultatives. Les
mentions obligatoires sont les suivantes :
La désignation précise du mandant,
La signature du mandant,
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
Deuxième étape
Déterminer les risques encourus c'est-à-dire tout événement qui empêche la
réalisation des objectifs. Il s’agit tout simplement de reprendre les risques
essentiels attachés à l’activité et non chercher à identifier tous les risques
susceptibles de se manifester (3)
Troisième étape
Déterminer les causes des risques (4)
Quatrième étape
Déterminer les conséquences des risques (5)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
Cinquième étape
Indiquer les dispositifs de contrôle interne que l’on devrait trouver en bonne
logique normalement pour faire échec au risque identifié (6)
Sixième étape
Indiquer si le dispositif de contrôle interne identifié existe (oui) ou n’existe
pas (non). On ne regarde que l’existence du dispositif et non son
fonctionnement (7).
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Activités (1) Objectifs ou Risques (3) Causes (4) Conséquences Contrôle Existence
But (2) (5) interne (6) du DCI (7)
Préparation Mettre en Tarif non Veille Perte Mettre en place oui
des œuvre les concurrentiel concurrentielle d’inscriptions une veille
formations formations inefficace concurrentielle
efficace
Réalisation Mettre en Défaillance Maladie Annulation de la Prévoir un non
des œuvre les d’un formateur formation formateur
formations formations remplaçant
Evaluation Améliorer Traitement Délai de Organisation de Mettre en place non
des les différé dans le traitement trop formations sans un échéancier
formations formations temps de important prendre en pour le
l’évaluation de compte les traitement des
la satisfaction points à évaluations
des participants améliorer/
mauvaise image
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
II.1- Phase de préparation de la mission (suite)
Le Programme de travail
Il est aussi appelé programme d’audit ou programme de vérification ou
encore planning de réalisation. Il s’agit d’un document interne au service
et dans lequel on va procéder à la détermination et à la répartition des
tâches. Dans certaines structures, le programme de travail est validé par
la hiérarchie.
Le PT contient l’indication des travaux préliminaires à accomplir pour mettre
en œuvre les techniques et outils d’une part et la nature des techniques
et outils à utiliser.
Le programme de travail est réalisé par l’équipe sous la supervision du Chef
de la mission. Il répond à 6 objectifs :
1- document contractuel : il va lier l’équipe de mission à la hiérarchie.
Quelles que soient les modifications apportées sur le terrain, il constitue la
référence utilisée pour apprécier le travail effectué. C’est pour cela qu’il
faut toujours l’accord de la hiérarchie avant d’y apporter des
modifications.
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
II.1- Phase de préparation de la mission (fin)
Le Questionnaire de Contrôle Interne (QCI)
C’est un document que l’on a déjà commencé à élaborer avec le
découpage en tâches élémentaires puisque lui aussi comme le tableau
des risques part de ce découpage fondamental.
Le QCI est le guide de l’auditeur sur le terrain et permet de réaliser le PT.
Pour bâtir un bon QCI, il convient de se poser les 5 questions
fondamentales à savoir : Qui? Quoi? Où? Quand? Comment?
Dans la pratique, il y a autant de QCI que de missions à réaliser mais il
convient tout simplement de compléter ou de mettre à jour les anciens
QCI.
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
II.2- Phase de réalisation de la mission (suite)
La mise en œuvre du programme de travail
Elle consiste à mettre en œuvre les contrôles qui ont été programmés et
validés par le Chef de la mission au cours de la phase de pré-audit.
Au cours de cette phase, l’auditeur va procéder au déroulement de son QCI
à travers des entretiens, des vérifications physiques ou documentaires,
des inventaires, des tests de conformités et de régularités. Il effectue
aussi des visites de site et fait recourt à des circularisations.
Les résultats des investigations sont consignés sur les papiers de travail qui
font l’objet d’un référencement adéquat.
Les problèmes jugés importants sont transcrits sur un document appelé
« Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème ou FRAP ».
La FRAP a été mise en forme par l’IFACI dans le but de se conformer à la
Norme 2320.
Exemple de FRAP :
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit interne
(suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
II.3- Phase de conclusion de la mission
- Il ne comprend pas encore le plan d’action qui est un document joint au
Rapport définitif et sur lequel le responsable de la structure auditée
indique quand et par qui seront mises en œuvre les recommandations qu’il
a acceptées. Ce point est rendu obligatoire par la norme 2410.
Il y a deux pratiques en la matière :
- Le plan d’action est joint au rapport d’audit. Cette pratique est usitée aux
USA et dans de grandes entreprises ou dans des entreprises qui ont des
responsables pragmatiques.
- Le plan d’action est rendu ultérieurement, c’est-à-dire après la publication
du rapport d’audit. C’est la pratique dans des entreprises en Afrique et
dans le monde francophone.
NB : la norme 2410 retient la première pratique.
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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II- Processus de conduite d’une mission d’audit
interne (suite)
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Partie III : Les Normes et les outils de
l’Auditeur
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I- Les Normes
I.1- Les normes professionnelle de l’IIA
Les normes de l’audit interne ont été élaborées par l’IIA et traduite de
l’américain par l’IFACI. Les normes définissent les règles applicables à
une large éventail d’activités d’audit interne et utilisables pour
l’évaluation de ses performances.
Les Normes ont pour objet :
1. de définir les principes de base que la pratique de l’audit interne doit
suivre ;
2. de fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d’un
large éventail d’activités d’audit interne apportant une valeur ajoutée ;
3. d’établir les critères d’appréciation du fonctionnement de l’audit interne ;
4. de favoriser l'amélioration des processus organisationnels et des
opérations.
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I- Les Normes (suite)
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I- Les normes (fin)
I.1- Les normes (professionnelle de l’IIA) (suite)
Tandis que les Normes de Qualification et les Normes de Fonctionnement
s’appliquent aux travaux d’audit interne en général, les Normes de Mise en
Oeuvre s’appliquent à des types de missions spécifiques.
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II- Les outils de l’auditeur
Les outils de l’audit (interne ou externe) peuvent être regroupés en deux (2)
grands groupes :
- Les outils d’interrogation ;
- Les outils de description.
II.1- Les outils d’interrogation
Ces outils aident l’auditeur à formuler des questions ou à répondre à des
questions qu’il se pose.
Les sondages statistiques ou échantillonnages sont une méthode
qui permet à partir d’un échantillon prélevé de façon aléatoire dans une
population de référence, d’extrapoler à la population, les observations
faites sur l’échantillon.
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
II.1- Les outils d’interrogation (suite)
Contrairement aux autres disciplines, il n’est pas nécessaire d’exiger des
niveaux de confiance très élevés en audit interne. Dès l’instant qu’un
phénomène n’est pas exceptionnel, il mérite d’être approfondi.
On peut avoir :
- des sondages de dépistage qui est considéré comme un test, une
recherche permettant de déceler des dysfonctionnements (erreur sur
facture, des inexactitudes de données dans la paye, des omissions des
mesures,…).
- Des sondages pour acceptation qui permettent d’apprécier l’ordre de
grandeur du dysfonctionnement (dans quelle proportion une procédure
est-elle ou n’est-elle pas appliquée? Est-ce que la procédure de sécurité
est connue ou pas?
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
II.2- Les outils de description (suite)
La narration consiste à écouter et noter les propos d’un interlocuteur.
L’organigramme fonctionnel, construit par l’auditeur à partir des
informations recueillies par observations, interviews, narrations. Il facilite
la compréhension du problème de la séparation des tâches.
La grille d’analyse des tâches, est une photographie à un instant T de
la répartition de travail dans une organisation. Elle relie l’organigramme
fonctionnel à l’organigramme hiérarchique et justifie les analyses des
postes. La grille d’analyse des tâches permet de déceler les manquements
à la séparation des tâches afin d’y apporter des corrections.
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
II. 3 Le dossier de travail : Outil de centralisation de tout le travail
effectué par l’auditeur. Il permet de disposer à tout moment
d’informations sur l’entreprise. Il permet au nouveau auditeur de se mieux
connaître l’entreprise. Le dossier de travail est constitué du dossier
permanent, du dossier administratif du dossier de contrôle interne et du
dossier de travail annuel.
Le dossier permanent : c’est le dossier qui matérialise la
connaissance générale que l’on doit avoir de l’organisation. Il contient
les statuts de l’organisation, l’historique, les conventions, règlements
intérieurs, informations économiques (activités, marchés, produits,
organigrammes, implantations, dirigeants, actionnaires, avocats,
notaires, banques, procédures, systèmes comptable et informatique,
évaluation globale du contrôle interne, description des fonctions, états
financiers, principaux contrats, et rapports du CAC, PV des AGO, AGE
et autres documents légaux.
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II- Les outils de l’auditeur (suite)
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II- Les outils de l’auditeur (fin)
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Exercices & Cas Pratiques
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BIBLIOGRAPHIE
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