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Année universitaire
2019/2020
Remerciement :
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage
Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour leur aide
dans la réalisation de ce mémoire :
Monsieur Berrada qui m’a beaucoup appris sur les défis à relever dans le monde des
affaires. Elle a partagé ses connaissances et expériences dans ce milieu, tout en
m’accordant sa confiance et une large indépendance dans l’exécution de missions
valorisantes.
INTRODUCTION
Le commissaire aux comptes doit prouver que les comptes annuels sont réguliers
et honnêtes, et peuvent réellement refléter les résultats d'exploitation de l'exercice
précédent, ainsi que la situation financière et les actifs de l'entreprise à la fin de
l'exercice, et prouver que leur appréciation est correcte.
La réalisation de ces objectifs implique nécessairement un audit des comptes
annuels, qui se caractérise par une connaissance générale de l’entreprise, une
évaluation des contrôles internes de l’entreprise et une inspection directe des
comptes et des états financiers. Pour mener à bien cette tâche d’audit le plus
efficacement possible, l’auditeur devra développer une véritable stratégie d’audit
basée sur une compréhension des éléments importants et de l’organisation de
l’entreprise. Il devra identifier les risques de comptes incorrects et planifier les
travaux à réaliser pour recueillir des éléments persuasifs, ce qui lui permettra
d'exprimer ses opinions.
Les comptes du cycle trésorerie constituent une partie importante de l’ensemble
des comptes d’une entreprise. De nombreux mouvements ont un impact sur les
comptes de trésorerie telles que :
Un certains nombres de questions peuvent alors se poser : Quels sont les objectifs
de l’audit de ce cycle ? Les procédures de contrôle interne mise en place par
l’entreprise sont- elles efficaces et permettent elles de réduire les risques
d'anomalies significatives dans les comptes ? Comment le commissaire aux
comptes procédera-t-il pour auditer ce cycle ? Quels sont les moyens de contrôle
mis à la disposition de celui-ci ? L’audit mis en œuvre lui permettra il d'obtenir
l'assurance raisonnable que les comptes pris dans leur ensemble ne comportent
pas d'anomalies significatives par leur montant ou par leur nature ?
traitée avec la mission générale du commissaire aux comptes ainsi que les
interventions connexes à celle-ci, afin de mieux cerner le but et les enjeux de la
mission du commissaire aux comptes.
En second lieu, l’audit du cycle trésorerie sera abordé avec les objectifs de l’audit de
ce cycle, le contrôle interne associé et les méthodes utilisées pour le contrôle des
comptes.
La tâche de certification signifie qu'il existe des règles précises qui ont été connues et
acceptées par l'émetteur et les utilisateurs du compte annuel. Ces règles sont dérivées
de règles ou formellement formulées par des organisations professionnelles.
L'auditeur se réfère à deux types de normes :
- les normes relatives à l’exercice des missions qui posent, pour les commissaires
aux comptes, un ensemble de règles professionnelles propres à garantir le bon
exercice de leurs missions,
- les normes comptables utilisées par les personnes qui établissent les comptes et
dont le commissaire vérifie qu’elles ont été respectées.
L'IFAC réglemente l'industrie mondiale de l'audit. L'IFAC a pour principal objectif de
promouvoir le développement de professions comptables mondiales similaires avec
des pratiques et des comportements uniformes. À cette fin, l'IFAC encourage le
développement de normes et de professions en publiant des informations techniques
et professionnelles et en encourageant l'adoption des normes IFAC et IAASB2. IFAC
Audit and Expression Insurance Board (IAASB) UNE Décidé par la publication de
normes sur les principes de base
2- la lettre de mission
C’est au cours de cette première étape que l’auditeur met en place le dossier
permanent (ou le complète s’il existe déjà) et rédige le plan de mission.
Pour atteindre ses objectifs, il va mener des entretiens avec les personnes clés de
l’entreprise et exploiter la documentation ainsi que les comptes de l’entreprise.
Cette étape lui permet de mettre en œuvre une approche par les risques, ce qui va lui
éviter de contrôler exhaustivement les comptes financiers mais bien de se focaliser
sur les points risqués. Pour rappel, l’objectif du CAC est d’exprimer une opinion
motivée sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des informations financières qui
lui sont soumises. Il n’a pas pour objectif de prouver que les informations sont justes.
Pour contrôler les comptes, l’auditeur va chercher à valider les assertions d’audit. Il
s’agit des critères auxquels doit répondre l'information financière pour qu'elle soit
régulière et sincère. Ces assertions s’appliquent à chaque poste du bilan et du compte
de résultat et aux informations contenues dans l’annexe. Globalement il existe 6
assertions : exhaustivité, réalité, propriété, correcte évaluation, séparation des
exercices, correcte imputation.
Pour valider ces assertions, l’auditeur va mettre en œuvre des procédures d’audit. Il
va ensuite consigner tous ses travaux dans un dossier de travail. Ce dossier va
permettre au CAC de :
https://www.l-expert-comptable.com/a/529542-la-methodologie-d-audit.html
Afin d'exprimer une opinion sur le compte, le commissaire aux comptes a procédé à
un audit en vue d'obtenir une garantie plus élevée mais non absolue, et vérifié
conformément à la pratique de la "garantie raisonnable" afin de s'assurer que
l'ensemble du compte n'inclut pas sa quantité ou sa nature sans anomalies évidentes
.
Afin d'évaluer le risque d'anomalies significatives en raison de sa nature, le
commissaire aux comptes prend en compte le fait que les informations inexactes,
insuffisantes ou manquantes non quantifiées dans l'annexe peuvent avoir une
signification si importante qu'elles affectent le jugement fondé sur le compte de
l'utilisateur.
Afin d'évaluer le risque d'anomalies majeures dans les comptes et de déterminer la
nature et l'étendue des procédures d'audit à mettre en œuvre après l'évaluation,
l'auditeur utilise le seuil d'importance. Il utilise ce seuil pour évaluer l'impact des
anomalies découvertes mais non corrigées lors de l'exécution de la tâche sur son
opinion.
Lors de la planification d'un audit, l'auditeur déterminera le niveau d'importance de
l'ensemble du niveau de compte et, le cas échéant, le seuil d'enquête pour le montant
inférieur de certaines catégories de transactions et de certains soldes de compte. Ou
quelques informations fournies en annexe.
La détermination de ces seuils est une question de jugement professionnel et il n'y a
pas de formule mathématique.
Le commissaire aux comptes détermine les normes pertinentes et utilise des ratios
ou d'autres méthodes de calcul pour déterminer son seuil d'importance sur la base de
ces normes. L'auditeur peut utiliser une ou plusieurs normes. Ces critères peuvent
être, par exemple, les résultats actuels, les résultats nets, le chiffre d'affaires, la valeur
nette et même la dette nette.
Le choix de ces critères dépend notamment :
La tenue des registres de travail est une condition d'une bonne organisation et d'une
bonne exécution des tâches. C'est pourquoi le commissaire aux comptes doit remplir
certaines conditions formelles afin d'améliorer la lisibilité du document compte tenu
de la charge de travail. Le commissaire aux comptes est composé de chaque entité
qu’il contrôle, un dossier contenant la documentation de l’audit des comptes, il s’agit
du dossier annuel. Il dispose en plus du dossier annuel d’un dossier permanent
conservé pendant toute la durée du mandat.
Les documents annuels du commissaire aux comptes contiennent des documents qui
étayent les opinions présentées dans son rapport et confirment que le contrôle des
comptes est effectué conformément au texte de la loi et des règlements «Mouvement
professionnel». S'il existe un expert-comptable agréé, l'auditeur utilisera le dossier de
travail de ce dernier pour mieux comprendre la préparation du bilan et du compte de
résultat, et pourra également percevoir une partie du solde du compte certifié.
L'auditeur doit enregistrer certains éléments dans son dossier afin que toute autre
personne ayant de l'expérience en audit et ceux qui n'ont pas participé à la tâche
puissent le comprendre. Dans ce document, il existe de nombreuses feuilles de calcul
et permettent aux auditeurs de suivre chaque étape de leur processus. Elles
contiennent tous les éléments ayant permis de planifier et d’orienter la mission, la
nature et l’étendu des procédures d’audit effectuées, les résultats de ces procédures
et les éléments collectés, d’apprécier le contrôle interne et d’effectuer les travaux de
fin de mission. Puis, pour chaque cycle à contrôler, chaque feuille comporte un
objectif, le détail des travaux à effectuer, des commentaires éventuels et une
conclusion.
Le dossier permanent, collecte les documents pouvant être utilisés pendant toute la
durée du mandat : l’organigramme, les tableaux d’emprunts, les procès-verbaux, les
statuts, la liste des associés, les contrats, etc
En tant que réviseur d'entreprises, il réalise des interventions liées à des tâches
générales; elles sont continues:
❖ Pour des activités spécifiques décidées par l'entreprise, telles que
l'augmentation de capital, la fusion, etc.,
❖ En cas d'incident au sein de l'entreprise, tel qu'un événement ayant conduit
à une procédure d'alarme (informer les dirigeants de l'entreprise du fait que cela
peut nuire à la continuité des opérations indiqué par le commissaire aux comptes
dans le rapport), la divulgation des comportements délictueux.
Les interventions du commissaire aux comptes prévues dans le cadre conceptuel ont
pour objet de s’assurer de la conformité aux règles, de juger de la fiabilité des
informations, d’apprécier les causes et conditions des différentes opérations et de
signaler des faits.
-Lorsque l'auditeur constate le fait que la continuité de l'opération peut être altérée
lors de l'exécution de la tâche, dans ce cas, une procédure d'alarme sera prise. Faits
susceptibles de compromettre la continuité opérationnelle:
Il s'agit des interventions faites par les commissaires aux comptes à la demande des
administrateurs, sans aucune obligation légale ou réglementaire. Ils sont liés à des
comptes ou informations créés par l'entité volontairement ou à la demande d'un
tiers, et obligent l'auditeur à émettre des rapports ou des certificats. L'entité peut
exiger que l'auditeur effectue certaines autres interventions, telles que:
- l’examen de comptes prévisionnels. En dehors des cas prévus par la loi, les
sociétés cotées ou non peuvent être amenées à établir des comptes prévisionnels.
Le commissaire aux comptes prend alors connaissance du processus d'élaboration
des comptes prévisionnels et évalue les procédures mises en place pour le choix des
hypothèses,
- l’examen des comptes pro forma, lors d’une fusion par exemple, comportant un
bilan et un compte de résultat traduisant l’effet prévu de l’opération envisagée
sur les informations financières de l’entité,
- les attestations particulières en vue de l’octroi d’un prêt ou d’une subvention par
exemple, ou pour répondre à tout renseignement utile,
- et, pour finir, la lettre de confort dans laquelle le commissaire exprime son
assurance à l’attention d’un tiers lors d’une opération financière, généralement un
banquier.
Après avoir évalué le système de contrôle interne, l'audit devra revoir les comptes
sur la base des conclusions de l'évaluation. En effet, les actions de suivi de l'auditeur
lors de l'évaluation du contrôle interne ont pour objectif de déterminer dans quelle
mesure il peut s'appuyer sur le contrôle pour définir la nature, l'étendue et le
calendrier de ses travaux.
Présentation de la société X
Présentation de la société X :
IF est une SARL spécialisée dans le conditionnement et l’import-export de produits
alimentaires, dont les thés et les plantes pour infusion.
Créée en 2005 sous forme d’une SARL au capital de 7 500 000.00 Dhs, sise à
CASABLANCA.
- Principaux interlocuteurs :
• Directeur général (gérant) ;
• Directeur administratif et financier ; chef comptable.
• Avocat.
Le contrôle du compte de trésorerie est basé sur les conclusions tirées par le niveau
d'évaluation du contrôle interne du cycle de trésorerie. La conclusion finale du
travail d'évaluation est de déterminer le niveau de risque du cycle et d'établir un
plan de travail comme base de vérification des comptes.
Client : X
Clôture : 31/12/N
A : Ok BG au 31/12/N
B : Ok BG au 31/12/N-1
Une fois la feuille maîtresse de la section trésorerie établie, nous avons procédé aux
vérifications suivantes :
Revoir le tableau des mouvements pour détecter les omissions éventuelles et les
éléments inhabituels ;
Vérifier que les ouvertures et fermetures des comptes bancaires qui ont eu lieu
pendant l'exercice ont été approuvées par la direction générale ;
Passer en revue les comptes bancaires et les caisses au nom de la société afin de
s'assurer qu'ils ne sont pas la propriété de tiers.
Nous n’avons pas relevé d anomalies pour l ensemble des vérifications de la feuille
maîtresse.
Étant donné que les flux de trésorerie ne sont que le résultat du travail et des
ressources dans le cycle d'exploitation et d'investissement, ils peuvent être expliqués
en analysant les besoins en fonds de roulement et en fonds de roulement. Les
données relatives à l'exercice N peuvent être résumées comme suit:
Le Fonds de Roulement ainsi que le besoin en fonds de roulement ont connu une
baisse de plus de KDH 8000. Ainsi, le fonds de roulement est passé d’un fonds de
roulement positif de KDH 173 en 2003 à un fonds de roulement négatif de KDH
8284 en N, le Besoin en Fonds de Roulement est resté quant à lui positif tout en
enregistrant une baisse de KDH 8640, ce qui a permis d’améliorer relativement la
situation nette de la trésorerie puisque tout en restant négative, celle-ci a enregistré
une hausse de KDH 183.
D’après les diverses analyses auxquelles nous avons procédé dans ce qui précède, nous
pouvons conclure ce qui suit :
La société a une trésorerie déficitaire de KDH 98 427, qui ne s’est améliorée que de
0,18% par rapport à la même période de l’année dernière;
Après avoir effectué la revue analytique détaillée, il convient de commencer les travaux
de validation proprement dite. A la lecture de la feuille maîtresse, nous remarquons
qu’il est possible de regrouper les différents comptes par groupes homogènes qui
nécessiter ont le même type de travail de validation, ainsi les groupes constitués sont
les suivants :
• Une méthode qui oblige les banques à effectuer une confirmation externe. Cette
technique est appelée «circularisation des comptes bancaires» et traite les réponses aux
lettres circulaires;
• Test des relevés bancaires;
• Vérifier l'affichage des comptes bancaires et des comptes associés dans les états
financiers.
• Circulation des comptes bancaires
Il convient également de déterminer s'il n'existe pas de comptes qui, bien qu'ouverts au
nom de la société, appartiennent en fait à des tiers (par ex. une association ou des
comptes d'épargne des employés) ou correspondent à des actifs de la société ne figurant
pas dans les comptes (par ex. compte des salaires non réclamés).
Afin de connaît r e le modèle de lettre de circularisation que nous avons utilisé, veuillez
vous référer à l annexe 1.
Nous n’avons pas reçu, durant la période de notre intervention, de réponses aux
lettres de circularisation et ce, malgré notre deuxième lettre de relance.
Par conséquent, les comptes bancaires seront validés à travers les travaux alternatifs sur
les états de rapprochement bancaires.
Dans le cas où nous aurions reçu des réponses, il aurait fallu effectuer les travaux
suivants :
Examiner les différences ou les réclamations figurant sur les réponses des
banques ;
Nous nous sommes basés sur les états de rapprochement bancaires pour effectuer les
travaux alternatifs pour les comptes bancaires.
Après avoir obtenu une copie des états de rapprochements des autres comptes, à la
date de clôture, nous avons :
Pointé les soldes comptables tels qu'ils apparaissent sur les états de
rapprochement, avec les soldes figurant à la feuille maîtresse ;
Pointé les soldes bancaires tels qu'ils apparaissent sur les états de
rapprochement, avec les soldes figurant aux relevés bancaires au 31/12/N ;
Identifier les éléments t els que les chèques anciens non débités, chèques retournés
et autres ajustements significatifs intervenus le mois suivant la clôture de l'exercice,
et s'assurer que les ajustements nécessaires ont été comptabilisés ;
Demander des explications concernant les suspens figurant au niveau des états de
rapprochement bancaire sans libellé ou désignation.
Toutefois, il est à signaler que la société ne nous a pas communiqué les états de
rapprochement bancaire ainsi que les relevés bancaires relatifs à certains comptes bancaires
(Cf. points relevés) :
- BMCE CONTENTIEUX ;
- ARAB BANK ;
- CCPEX SGMB.
D’après le tableau des travaux sur les états de rapprochement bancaire, nous avons
constaté que les seuls comptes bancaires qui présentent des suspens significatifs sont : BMCI
et MAROC FACTORING ; pour lesquels nous allons à présent procéder à une analyse de la
nature et l’origine de ces suspens.
Les suspens du compte MAROC FACTORI NG sont constitués par des effets à payer
dont l’échéance n’est pas encore arrivée à terme et que la société a comptabilisé
directement en crédit du compte bancaire de Maroc Factoring au lieu de les comptabiliser
au niveau du compte Fournisseurs - Effets à payer.
• Vérifié la présentation des comptes bancaires et comptes rattachés dans les états financières
Il s’agit de déterminer si les comptes bancaires et les comptes de caisse ont été
correctement classés dans les états financiers.
Notre examen de la balance générale fait apparaître l’existence de certains soldes
créditeurs des banques classés au niveau du post e 514 Banques (soldes débiteurs) pour les
comptes bancaires suivants :
Ces comptes doivent être reclassés depuis la trésorerie actif vers la trésorerie passif au
niveau du poste 554 Banques (soldes créditeurs).
Le test de l’exhaustivité des charges liées aux comptes de trésorerie, consiste à recenser
les agios sur découverts bancaires à partir des échelles d’intérêts et des relevés
bancaires (en cas de non réception des échelles d’intérêts) pour l’ensemble des comptes
bancaires de la société (y compris les comptes débiteurs au niveau de la BG). Ensuite, on
procède au rapprochement du total de ces agios avec celui comptabilisé au niveau des
comptes de la société, comme le montre le tableau suivant :
Au niveau de ce test, nous nous sommes également assurés que les intérêts courus et
non échus correspondants aux soldes bancaires créditeurs ont été provisionnés par la
société.
5-Recommandations stratégiques
La validation des comptes de trésorerie a fait ressortir des situations pour lesquelles
nous formulons les commentaires et recommandations suivantes :
Constat :
La revue analytique de la trésorerie a fait ressortir les constats suivants :
La société a une trésorerie déficitaire de KDH 98 427, qui ne s’est améliorée que de
0,18% par rapport à la même période de l’année dernière ;
La société a de sérieux problèmes de solvabilité puisque les disponibilités ne permettent
de couvrir que 2,6% de ses dettes à court terme ;
La société a réalisé un Résultat net déficitaire dû principalement à l’insuffisance de l’EBE
et au poids lourd des charges financières, ce qui ne lui permet pas de s’endetter
d’avantage malgré sa capacité d’endettement potentielle.
Risque :
A moyen et long terme, les difficultés de trésorerie risquent de compromettre la
continuité d’exploitation.
Recommandation :
La société devrait recourir à de nouvelles ressources, notamment, à travers des
augmentations de capital et revoir toute sa politique d’exploitation à travers
l’exploration de nouveaux marchés par exemple.
Constat :
Nous avons relevé lors de nos travaux que la Trésorerie-Actif comprend des soldes
bancaires créditeurs.
Risque :
Le non respect du principe de clarté risque de tromper le lecteur des états de synthèse
en lui présentant une Trésorerie-Passif moins importante que son niveau réel.
Recommandation :
La société devrait reclasser ces comptes bancaires créditeurs depuis la Trésorerie-Actif
vers la Trésorerie-Passif afin de se conformer au principe de clarté préconisé par le
CGNC.
Constat :
Le comptage physique de la caisse effectué par la société à la clôture de l’exercice
présente un solde différent du solde comptable avec un écart de KDH 191.
Risque :
Soldes caisses erronés.
Recommandation :
La société doit procéder à une analyse des écarts identifiés entre le PV de caisse et le
solde comptable.
Constat :
Le relevé bancaire ainsi que l’Etat de rapprochement Bancaire relatifs aux comptes
BMCE CONTENTIEUX, ARAB BANK, CCPEX SGMB ne nous ont pas été remis.
D’autre part, le relevé bancaire relatif aux comptes bancaires BMCE CH et SGMB CH ne
nous ont pas été communiqués.
De ce fait, nous sommes dans l’incapacité de se prononcer sur les soldes des dits
comptes.
Risque :
- Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ;
- Non détection des erreurs et irrégularités en temps opportun.
Recommandation :
La société devrait établir chaque mois les états de rapprochement bancaire pour
l’intégralité de ses comptes bancaires.
Constat :
La Société n’a pas procédé à l’actualisation de ses dettes de refinancement libellées en
monnaie étrangère à la date de clôture de l’exercice afin de les ramener à leur valeur
actuelle en date du 31 décembre N.
Risque :
- Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ;
- Non comptabilisation des pertes et gains de change relatifs aux dettes de
refinancement.
Recommandation :
La société doit procéder à la conversion des dettes de refinancement libellées en
monnaies étrangères et constater d’autre part, à la clôture de l’exercice les gains ou
pertes de change nées de cette actualisation directement sur les comptes concernés.
Constat : La société n’a pas provisionné les intérêts courus non échus relatives aux
dettes de refinancement.
Risque :
Non respect du principe de spécialisation des exercices.
Recommandation :
Le principe de spécialisation des exercices veut que toutes les charges concernant un
exercice lui soient rattachées, ainsi la Société devrait
rattacher à chaque exercice les charges d’intérêts courus non échus qui lui sont propres
pour ses dettes de refinancement.
• Les dates et libellés des suspens ne sont pas systématiquement mentionnés sur
les états de rapprochement bancaire.
Constat :
La date et le libellé de certains suspens ne sont pas spécifiés au niveau des états de
rapprochement bancaire, ce qui ne permet pas d’apprécier l’antériorité ainsi que
l’origine de ces derniers.
Risque :
- Inexactitude des soldes de trésorerie contenus dans les états financiers ;
- Non identification de la nature de certains suspens ;
- Détournement des fonds de la société.
Recommandation :
Les états de rapprochement bancaire doivent comprendre pour l ensemble des suspens
les dates et les libellés de ces derniers permet tant ainsi d’identifier et d’apprécier leur
origine et antériorité.
o La société doit procéder à une analyse des écarts identifiés entre le PV de caisse et
le solde comptable.
o La société devrait établir chaque mois les états de rapprochement bancaire pour
l’intégralité de ses comptes bancaires.
o Le principe de spécialisation des exercices veut que t out es les charges concernant
un exercice lui soient rattachées, ainsi la Société devrait rattacher à chaque exercice les
charges d’intérêts courus non échus qui lui sont propres pour ses dettes de
refinancement.
• Les états de rapprochement bancaire doivent comprendre pour l’ensemble des suspens les
dates et les libellés de ces derniers permettant ainsi d’identifier et d’apprécier leur origine et
antériorité
Entre la date de fin d'année et la date Après approbation des comptes, l'auditeur peut
identifier des événements qualifiés comme événements de suivi, pour autant que ces
événements soient suffisants pour influencer le jugement et la décision du tiers sur les
comptes annuels.
L'auditeur a collecté suffisamment d'informations appropriées pour lui permettre
d'identifier les événements ultérieurs. A cet effet, les commissaires aux comptes
peuvent notamment:
• prendre connaissance des procédures mises en place par la direction pour
identifier ces événements,
• consulter les procès-verbaux ou les comptes rendus des réunions tenues par
l’organe d’administration ou de surveillance et par la direction après la date de
clôture de l’exercice,
• prendre connaissance, le cas échéant, des dernières situations intermédiaires
des derniers documents prévisionnels établis par l’entreprise,
• s'informer auprès des personnes compétentes de l’entité de l’évolution des
procès, contentieux et litiges depuis
ses derniers contrôles.
Ces procédures seront exécutées le plus près possible de la date à laquelle l'auditeur
signe le rapport.
Peuvent être considérés, par exemple, comme évènements significatifs postérieurs à la
clôture un sinistre entraînant des pertes ou disparitions d’actifs, des litiges ou procès
dont la cause est
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postérieure à l’exercice, une créance client partiellement provisionnée à la clôture et
dont le client concerné dépose son bilan avant l’arrêté
des comptes, la créance devenant alors irrécouvrable, etc.
Cf. Annexe 3
Cf. Annexe 4
Cf. Annexe 5
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3‐ Les Déclarations de la Direction Cf Annexe 5
Tout au long de l'audit des comptes, la direction fera des déclarations orales ou écrites
aux auditeurs, spontanément ou sur demande spécifique. Ces déclarations peuvent être
faites par des gestionnaires de différents niveaux de responsabilité et d'autorité en
fonction des éléments impliqués dans la déclaration.
Celles-ci constituent des éléments collectés pour aboutir à des conclusions sur
lesquelles le commissaire aux comptes fonde son opinion sur les comptes.
Lorsqu’elles concernent des éléments significatifs des comptes, le commissaire aux
comptes:
apprécie, le cas échéant, si elles sont cohérentes avec les autres éléme nts
collectés,
Lorsque le commissaire aux comptes constate que la déclaration de gestion n'est pas
cohérente avec les autres éléments collectés, il procédera à une procédure d'audit pour
résoudre cette incohérence et réexaminera d'autres déclarations de gestion si
nécessaire
4‐ Les Rapports du commissaire aux comptes
Tous les commissaires aux comptes préparent un rapport général pour l'assemblée
générale annuelle des actionnaires et un second s'ils créent des comptes consolidés. Les
vérificateurs de la société anonyme, le SRAS et l'association ont également rédigé un
rapport spécial.
Lorsque le commissaire aux comptes certifie les comptes annuels de la société et (le cas
échéant) les comptes consolidés, il doit faire état de la rationalité de son appréciation
dans son rapport général.
Le rapport général du vérificateur est les comptes qu’il a fournis pour l’exécution de ses
tâches. Il constitue l'acte de base de l'exercice des fonctions de commissaire aux
comptes.
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conserve le certificat ou rejette le certificat, le commissaire aux comptes expliquera
clairement la raison et, si possible, l'impact.
Lorsque l'auditeur audite les comptes mis en œuvre et obtient des garanties élevées
mais non absolues en raison des limites de l'audit, l'auditeur formulera un certificat sans
réserve. En général, il ne contient pas d'exceptions majeures, et celles-ci Les anomalies
peuvent être une image fidèle des résultats d'exploitation et de la situation financière
des actifs de l'entreprise.
L'auditeur conserve ses réserves lorsqu'il est en désaccord avec le choix ou l'application
des normes et méthodes comptables, et lorsque l'impact de ce désaccord est significatif
mais pas suffisant pour refuser de prouver les comptes annuels.
Dans un autre cas, s'il n'est pas en mesure de faire preuve de la diligence qu'il juge
nécessaire, bien que l'impact éventuel de l'imposition de restrictions ne lui semble pas
suffisant pour l'empêcher de certifier les comptes annuels, l'auditeur prouvera la
réserve. Des restrictions peuvent être imposées par des événements externes (par
exemple, un incendie qui détruit les pièces justificatives) ou par le gestionnaire
(exemples : refus de mise en œuvre d'un contrôle)
En cas d'incertitudes importantes (par exemple litiges, litiges ou incertitudes liés aux
activités poursuivies), la solution dépend d'événements futurs et peut affecter les
comptes annuels, l'auditeur formulera des observations.
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peut constater et présente enfin Cette information. par la loi.
Le rapport général doit être rédigé et signé 15 jours avant la réunion. La date du rapport
informe le lecteur que l'auditeur a évalué l'impact des événements qu'il connaissait
avant cette date sur les comptes et rapports annuels.
Envoyez ensuite le rapport général à l'entreprise, au comptable agréé responsable du
document et aux éventuels avocats de l'entreprise. Lors de l'assemblée générale,
l'auditeur lit et soumet ensuite le rapport. Il est à noter que ce dernier n'est pas tenu de
participer à l'assemblée générale, mais il est fortement recommandé. Enfin, seul le
rapport général prouvant la régularité des comptes annuels, la sincérité et l'image fidèle
est déposé au greffe du Tribunal de Commerce.
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Le rapport spécial concerne l'accord d'autorisation notifié aux commissaires aux
comptes au cours de l'exercice en cours et l'accord d'autorisation de l'exercice
précédent qui s'est poursuivi au cours de l'exercice précédent. Un accord est un contrat
en vertu duquel une ou plusieurs personnes promettent à une ou plusieurs autres de
faire ou de ne pas faire quelque chose. Le rapport spécial contient un accord réglementé
entre la société et l'un de ses administrateurs ou entre les deux sociétés et un co-
administrateur.
Comme le rapport général, le rapport spécial est déposé au siège social au moins 15
jours avant l'assemblée générale. Cependant, il n'est pas nécessaire de le renvoyer au
tribunal.
CONCLUSION
Ces deux trois mois de stage effectués dans un cabinet d’expertise comptable et
d’audit ont été une expérience gratifiante, tant sur le plan personnel que
professionnel.
Tout au long de ce mémoire, j’ai cherché à suivre la démarche la plus cohérente possible
pour traiter mon étude à savoir la présentation générale de la mission du commissaire
aux comptes, l’audit spécifique du cycle trésorerie , et enfin les travaux
de fin de mission pour conclure la mission du commissaire aux comptes.
Cette démarche m’a apporté les réponses aux questions que je me suis posées au fur et
à mesure de l’avancé de ma réflexion et m’a permis par ailleurs d’élargir mon
champ de connaissances.
Tout d’abord, j’ai traité la mission générale du commissaire aux comptes. Ceci m’a
permis de mieux cerner le fonctionnement de la mission du commissaire aux
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comptes, notamment les principes généraux de la démarche d’audit avec la
connaissance générale de l’entreprise, l’évaluation du contrôle interne et l’examen des
comptes. J’ai pu voir que l’examen des comptes est étroitement lié au contrôle interne.
En effet, selon que le contrôle interne a révélé des points forts ou certaines
faiblesses, l’étendue de l’examen des comptes se trouve changée, on parle alors soit
d’examen limité soit de « full audit ».
Ensuite, j’ai essayé de décrire la démarche à suivre pour le commissaire aux comptes
dans l’audit du cycle trésorerie . Aussi, nous avons pu nous rendre compte que le
commissaire aux comptes se base sur des normes d’exercices professionnelles mais que
la mission de celui-ci est principalement basée sur un ensemble de jugement
professionnel. La confirmation des tiers est ressortie comme une technique de contrôle
efficace dans la mesure où elle permet d’apporter des éléments probants.
Cette étude m’a permis de me rendre compte de la complexité d’une démarche d’audit,
mais aussi de l’utilité des travaux préalables avant l’examen des comptes. La
connaissance générale de l’entreprise et le contrôle interne sont des approches
nécessaires et indispensables, et contribuent à fonder l’opinion de l’auditeur sur la
qualité des comptes.
BIBLIOGRAPHIE
Encyclopédie des contrôles comptable, « Guide des commissaires aux comptes », Edition
CNCC, décembre 1989
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Annexe 1 : Lettre de circularisation
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Annexe2 : Test de contrôle des crédits d’escompte.
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Annexe3 : Questionnaires vérifications de l’annexe
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Annexe 5 : Contrôle des evenements posterieurs a la cloture de l’exercice
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Annexe 6 : Questionnaire de fin de mission
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Annexe 7 : Rapport général – Certification sans réserve
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