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SOUS THEME
AUDIT LEGAL ET
CONTRACTUEL
Mlle Yassamine
Présenté par : Encadré par : M. Jawad
BELGHALI CHERKAOUI
NTRODUCTION....................................................................................................... 6
1- CYCLE IMMOBILISATIONS...................................................................................................................................53
2- CYCLE ACHATS / FOURNISSEURS......................................................................................................................56
3- CYCLE PERSONNEL -PAIE..................................................................................................................................58
4- CYCLE TRESORERIE............................................................................................................................................61
5- CYCLE STOCK / INVENTAIRE..............................................................................................................................63
1- CYCLE IMMOBILISATIONS...................................................................................................................................66
2- CYCLE ACHATS FOURNISSEURS......................................................................................................................74
3- CYCLE PERSONNEL-PAIE………………………………………………………………………………………77
4- CYCLE TRESORERIE.............................................................................................................................................80
5- CYCLE STOCKS......................................................................................................................................................82
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………
….85
soutien ininterrompu
objectifs dans
Les meilleures
conditions
R emerciements
A
Tout d’abord, je remercie la Direction de l’ESIG et le
moment à m’apporter.
AVANT PROPOS
A la fin des études, il est recommandé aux étudiants de passer un stage pratique au sein
d’une entreprise, et ce en vue de mettre en pratique les connaissances théoriques qu’ils ont
Dans ce sens, et à l’issu de ma quatrième année, j’ai effectué un stage au sein du cabinet
d’audit «
ACO CONSULTING » ; durant lequel j’ai pu dresser un « état de rapprochement »
entre la méthodologie de l’audit financier, qui nous a été enseigné au sein de notre école, avec
A cet effet, je me suis basée sur l’expérience dont j’ai pu bénéficier lors de ma collaboration
effective dans les missions de commissariat aux comptes et d’audit dont a été chargé le
cabinet. Je tiens à soulever, que l’écart est quasi-inexistant entre la pratique et le programme
première partie qui traite l’aspect théorique d’une mission d’audit légal et contractuel, une
deuxième réservée à la méthodologie pratique qu’on a suivi pour la réalisation d’une mission
de commissariat aux comptes et en fin une conclusion qui traite des risques que peut courir
La notion d'audit, souvent plus large que la notion de révision, dépasse le domaine
comptable et financier.
Généralement, les définitions de l'audit données par les auteurs convergent vers une
mission d'opinion :
Confiée à un professionnel indépendant ( auditeur interne ou externe);
Utilisant une méthodologie spécifique;
Justifiant un niveau de diligence acceptable par rapport à des normes.
L'audit s’est étendu sur d'autres domaines; c'est ainsi qu'on parle d'audit informatique,
juridique, fiscal, social, d'audit des achats, de la production… C’est ce qu’on appelle l’audit
opérationnel.
Lorsque la mission d'audit prend un caractère légal c’est-à-dire quand elle est imposée par les
lois sur les sociétés ; elle prend le nom du commissariat aux comptes.
Nous consacrons notre rapport à l’audit financier appelé aussi le commissariat aux comptes.
Et on va clôturer par une conclusion qui traite les risques relatifs à chaque mission d’audit ou
de commissariat aux comptes.
CHAPITRE PRELIMINAIRE : PRESENTATION DE LA MISSION D’AUDIT LEGAL ET
CONTRACTUEL
Une mission d'audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer
une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils traduisent d’une
manière régulière et sincère la situation financière de la société ainsi que le résultat de ses
opérations et le flux de sa trésorerie.
Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un référentiel de travail qui lui permet de rassembler
des éléments probants nécessaires pour tirer des conclusions sur lesquelles se fonde son
opinion.
1. Le commissariat aux comptes est une mission d’audit à caractère légal dans la mesure où
elle est imposée par les lois sur les sociétés.
Le commissaire aux comptes, nommé par l’assemblée des associés ,et en cas de carence, par
voie de justice a pour mission permanente de vérifier les comptes de la société en vue
d’émettre son avis sur leur régularité, sincérité et image fidèle ; il est également chargé par la
loi de certaines vérifications spécifiques et de certaines missions connexes.
Une mission d’audit conduisant à certifier que les comptes présentés répondent aux
qualificatifs de régularité, de sincérité et d’image fidèle ;
La sincérité des informations qui y sont contenues, eu égard aux opérations réalisées par
la société ;
L’image fidèle que donnent les états de synthèse des comptes, des opérations de la société
et de sa situation financière, eu égard aux conventions de comptabilisation, d’évaluation
et de présentation des états de synthèse.
L’image fidèle s’entend pour les états de synthèse pris dans leur ensemble. De même, la
notion d’image fidèle fait appel au principe de l’importance significative.
Seuls les aspects et les anomalies ayant une certaine importance et pouvant par-là même
altérer l’appréciation significative du résultat, de la situation financière ou de la présentation
des états de synthèse, sont à évoquer à titre de réserves dans le rapport de l’auditeur lequel,
pour réaliser sa mission, apprécie les risques y afférents.
A tous ces stades, ainsi que pour la formulation de son opinion, l’auditeur doit donc
apprécier le caractère significatif de ses constatations en fonction des critères d’importance
relative qu’il aura déterminé spécifiquement.
Ainsi l’exercice de la mission requiert à tout instant une suite de choix et de décisions ; le
jugement personnel est donc une composante essentielle de la démarche de l’auditeur.
Pour procéder à cette appréciation, l’auditeur use de toute son expérience et des
recommandations de la Profession ; en cas de besoin, il peut requérir l’avis d’autres confrères
ou d’autres experts pour être conforté dans son appréciation.
SECTION II RESPONSABILITES DE L’AUDITEUR
1- LA COMPETENCE
1) « Nul ne peut exercer les fonctions de commissaire aux comptes s'il n'est inscrit au tableau de
l'ordre des experts comptables » (art 160 de la loi du 17 octobre 1996).
Le contenu de la formation initiale exigée, les conditions et les procédures d'inscription sur le
tableau de l'ordre des experts comptables sont définis par la loi 15-89 relative à la profession
d'expert comptable.
2- INDEPENDANCE
La loi, les règlements et la déontologie font une obligation au commissaire aux comptes d'être
et de paraître indépendant ; il doit non seulement conserver une attitude d'esprit
indépendante lui permettant d'effectuer sa mission avec intégrité et objectivité, mais aussi
être libre de tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une entrave à cette
intégrité et objectivité.
Ainsi, les lois sur la société anonyme et la loi 5-96 sur les autres sociétés commerciales et
sociétés de personnes prévoient des situations d'incompatibilités et d'interdictions à l'exercice
des fonctions de commissaire aux comptes.
2) Les conjoints, parents et alliés, jusqu'au deuxième degré des personnes visées au « 1 » ;
3- QUALITE DE TRAVAIL
Le commissaire aux comptes exerce ses fonctions avec conscience professionnelle et avec la
diligence permettant à ses travaux d'atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec
son éthique et ses responsabilités.
Le commissaire aux comptes s'assure que ses collaborateurs respectent les mêmes critères de
qualité dans l'exécution des travaux qui leur sont délégués.
1) Dans l'exercice de sa mission, le commissaire aux comptes doit se conformer aux règles
professionnelles édictées par le Conseil National ; de ce faite, il ne doit pas accepter un
nombre de missions dont il ne serait pas en mesure d'assurer la responsabilité directe, compte
tenu d'une part de leur importance et d'autre part de l'organisation et des moyens de son
cabinet ;
2) Le commissaire aux comptes peut se faire assister ou représenter par des collaborateurs
salariés ou par des experts indépendants ; il ne peut leur déléguer tous ses pouvoirs ni leur
transférer l'essentiel de sa mission dont il conserve toujours l'entière responsabilité ;
3) La satisfaction des exigences posées en matière de qualité des travaux suppose le respect
de l'ensemble des normes de l'Ordre des Experts Comptables et notamment :
une planification et une programmation des travaux du commissaire aux
comptes et de ses collaborateurs, de manière à pouvoir effecteur la mission dans les délais
légaux et avec un maximum d'efficacité,
une délégation préservant une intervention personnelle suffisante du
commissaire aux comptes, compatible avec la responsabilité qu'il assume et la nature des
tâches déléguées,
une supervision adaptée à la nature des travaux délégués,
une documentation appropriée des travaux effectués,
des procédés de contrôle de la qualité adaptés aux caractéristiques du cabinet et
principalement à sa structure organisationnelle.
4- SECRET PROFESSIONNEL
Par application de l'article 177 de la loi du 17 Octobre 1996, les commissaires aux comptes
ainsi que leurs collaborateurs et experts, sont tenus au secret professionnel pour les faits, actes
et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance à raison de leurs fonctions.
Le commissaire aux comptes ne peut en aucun cas, directement ou indirectement, faire état
d'informations relatives à l'entreprise dont sa mission l'a conduit à avoir connaissance.
Il s'assure que toute personne à laquelle il délègue une partie de ses travaux respecte le
principe du secret professionnel dans les conditions énoncées ci-dessus.
Toute mission proposée au commissaire aux comptes fait l'objet, avant acceptation du
mandat, d'une appréciation de sa part de la possibilité d'effectuer cette mission.
Le commissaire aux comptes examine en outre, périodiquement, pour chacun de ses mandats
si des événements remettent en cause le maintien de sa mission.
En raison des responsabilités qui s'attachent à ses travaux et des risques que certaines
missions peuvent lui faire courir, il convient qu’il soit attentif aux critères :
d'irrégularités graves,
d'honoraires insuffisants sans espoir d'évolution,
de refus de l'entreprise d'accepter l'application de certaines normes.
II- OBLIGATIONS DE L’AUDITEUR
1- L’OBLIGATION DE MOYENS
L’auditeur est tenu de mettre en œuvre les diligences nécessaires et de procéder aux
vérifications qu’il juge opportunes pour motiver son avis.
Sa responsabilité disciplinaire, civile mais également pénale peut être engagée en cas de
négligence ou manquement à ses devoirs ou à l’éthique.
L’auditeur ou commissaire aux comptes a une obligation de moyens, non de résultat ; il n’a
donc pas à vérifier toutes les opérations qui relèvent du champ de ses missions, ni à
rechercher systématiquement toutes les erreurs et irrégularités qu’elles pourraient comporter.
La nature de l’obligation du commissaire aux comptes est confirmée par l’article 169 de la loi
du 17 octobre 1996 qui précise que le commissaire aux comptes indique au Conseil
d’Administration les sondages qu’il a effectué.
Son devoir est d’exécuter sa mission avec toute la compétence et le soin que l’on est en droit
d’attendre d’un professionnel diligent.
Par conséquent, l’objectif de l’auditeur ou commissaire aux comptes est d’acquérir un degré
raisonnable d’assurance quant à l’opinion qu’il est appelé à formuler.
Pour acquérir celle-ci, il doit procéder à des investigations dont il détermine la nature et
l’importance compte tenu des circonstances et dans le respect des dispositions légales et
réglementaires ainsi que des normes de l’Ordre des Experts Comptables.
2- RESPONSABILITE DE L'AUDITEUR QUANT AUX INFORMATIONS
FINANCIERES PUBLIEES
La loi du 17 octobre 1996 a distingué clairement les activités de direction et de gestion d’une
part et celles de contrôle réalisé par le commissaire aux comptes d’autre part.
Les dirigeants sociaux ont la charge, sous leur responsabilité, d’établir des états de synthèse
réguliers et sincères et qui donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice, d’informer correctement les associés, de veiller au bon fonctionnement des services
de la société et de contrôler l’activité du personnel.
Si les dirigeants sociaux commettent des fautes, la responsabilité qu’ils encourent n’entraîne
pas celle de l’auditeur ou commissaire aux comptes et ne peut se confondre avec elle.
L’auditeur ne saurait être responsable de droit de toute irrégularité qui serait commise dans
la société qu’il contrôle, que cette irrégularité soit le fait des dirigeants ou du personnel de la
société.
La responsabilité de l’auditeur ou commissaire aux comptes ne peut être mise en œuvre que
s’il a commis une faute dans l’exercice de ses fonctions de contrôle et qu’il existe un lien de
causalité direct entre la faute éventuellement commise et le préjudice éventuellement subi.
Dans le même sens, la loi du 17 octobre 1996 a fait interdiction au commissaire aux comptes
de s’immiscer dans la gestion. Elle a entendu ainsi supprimer toute confusion entre les
fonctions et donc les responsabilités des dirigeants et celle du contrôleur légal.
Le principe général posé par cette règle est que le commissaire aux comptes ne peut pas :
Exprimer des jugements de valeur sur la conduite de la gestion prise dans son ensemble
ou dans ses opérations particulières.
Cependant, si tel est le principe de l’interdiction, la loi elle-même prévoit des dérogations ;
ainsi elle demande au commissaire aux comptes d’apprécier les motifs, le contenu et les
résultats de certains actes ; mais c’est toujours en fonction de qualifications et de critères
qu’elle précise.
Il s’agit notamment :
D’autre part, le commissaire aux comptes a reçu de la loi un droit de communication étendu
qui l’autorise à s’informer sur la gestion.
Cette information est en effet nécessaire pour que le commissaire aux comptes puisse former
son opinion sur le rapport existant entre, d’une part les réalités économiques, commerciales
ou techniques et d’autre part la représentation du patrimoine et de la situation financière tirée
des comptes. Cette information est également nécessaire pour éclairer sur le choix des
contrôles à effectuer.
4- AVIS ET CONSEILS
L’article 170 de la loi du 17 octobre 1996 précise que le commissaire aux comptes est
convoqué à la réunion du conseil d’administration qui arrête les comptes.
L’article 169 définit les irrégularités qui devraient être révélées par le commissaire aux
comptes et les modifications devant être apportées au bilan et aux autres documents
comptables.
Le pouvoir d’investigation permanent qui lui est donné et qui est utile pour un exercice
efficace de sa mission, l’amène à entretenir des contacts suivis avec les dirigeants et les
personnes responsables de la société.
A l’occasion de ces contacts, il peut répondre aux questions qui lui seraient posées sur la
régularité et la traduction sincère dans les comptes d’une opération envisagée ; il ne saurait
s’y refuser au prétexte que cette opération n’est pas encore réalisée et que le commissaire aux
comptes ne se prononce que sur les documents déjà établis.
D’autre part, le commissaire aux comptes ne peut se désintéresser des conditions de
fonctionnement de la société, au sens le plus large, qui peuvent avoir une incidence sur la
qualité des informations produites. Il est utile qu’il signale aux dirigeants les points sur
lesquels une amélioration est nécessaire.
La qualité des informations produites sera d’autant mieux assurée que le commissaire aux
comptes n’exerce pas sa mission essentiellement a posteriori. Il doit lui donner également un
caractère préventif, dont le principe ne peut qu’être bénéfique, tant au regard des
destinataires de l’information que pour les dirigeants, lesquels seront mieux informés des
risques que leur font courir leur organisation ou certains projets de décision.
Cependant, les conseils et avis que le commissaire aux comptes est amené à donner aux
dirigeants doivent rester en relation avec sa mission, telle qu’elle est définie par la loi ; ils ne
peuvent le conduire à déroger aux règles d’indépendance, d’incompatibilité et de non
immixtion dans la gestion, posées par la loi.
PARTIE I PHASES D’UNE MISSION D’AUDIT
Le Commissariat aux Comptes est effectué selon les normes professionnelles reconnues au
plan international, notamment celle de la Fédération européenne des experts-comptables
(FEE) et celle de l’International Federation of Accountants (IFAC).
Les principes et règles comptables suivis par les entreprises auditées sont appréciés tant par
rapport aux normes internationales que par référence à la loi et à la réglementation comptable
applicable au Maroc notamment :
Phase préliminaire ;
Appréciation et évaluation du dispositif de contrôle
interne ;
Contrôle des comptes.
PHASE I - PHASE PRELIMINAIRE
Diagnostique
Lorsqu’un commissaire aux comptes est sollicité pour soumettre une proposition
d’intervention à un client potentiel, il est nécessaire qu’il recueille des informations de base et
qu’il procède à une évaluation préliminaire de l’entreprise (particularités, forces et faiblesses
apparentes du contrôle interne, etc.…). L’objectif de cette phase est d’apprécier si la mission
demandée est possible, dans quels délais et à quel coût.
La nature des informations recherchées à ce stade est très proche de celles nécessaires à la
prise de connaissance générale de l’entreprise ( paragraphe ci-après ).
Ces informations doivent être suffisantes pour lui permettre d’identifier les risques d’erreurs
les plus importants dans les comptes annuels et les difficultés majeurs qu’il pourra rencontrer
dans l’exécution de la mission qui peut lui être confiée.
En règle générale cette phase de diagnostic doit être confiée à un auditeur expérimenté ;
l’expérience professionnelle est en effet la meilleure garantie pour l’efficacité de cette étape.
A la fin de cette phase, l’auditeur établit une lettre de mission dans laquelle il synthétise ses
conclusions (zone de risques, difficultés envisagées, etc.….) ; il expose les modalités
principales de son intervention, et il propose son budget.
I- LA PRISE DE CONNAISSANCE
Quelle que soit la mission confiée à un auditeur, son point de départ est rigoureusement le
même.
Aucun expert, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de l’entreprise ne peut lancer une étude d’audit
sans avoir investi du temps dans une étape d’information générale globale et exhaustive.
Cette phase est intimement liée à la phase de diagnostic dont elle ne sera que le
prolongement.
Le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui
permettant d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et les systèmes significatifs.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes et conditionne ainsi la programmation initiale des contrôles et la
planification ultérieure de la mission qui conduisent à :
Pour acquérir ces informations, le commissaire aux comptes dispose des moyens suivants :
La prise de contact avec le prédécesseur ;
La relation directe avec les dirigeants auprès desquels il recherchera les informations
nécessaires sur les décisions qui peuvent avoir une incidence sur les comptes ;
La prise de connaissance des états de synthèse, afin d'analyser la situation financière et la
rentabilité de l'entreprise ;
Les informations utiles à l'exercice de sa mission qu'il peut, en vertu de l'article 167
recueillir auprès des tiers qui ont accompli des opérations pour le compte de la société ;
Les diverses publications internes ;
Les rapports des auditeurs externes et des auditeurs internes ;
La législation applicable à l'entreprise ;
Les rapports financiers d'entreprises similaires exerçant dans le même secteur ;
La presse financière et les revues spécialisées du secteur d'activité ;
Les publications des organismes professionnels.
Dans le cadre de sa mission d’audit, le commissaire aux comptes doit organiser son
intervention ce qui l'amène à considérer :
Le choix des collaborateurs en fonction de leur expérience et de leur connaissance du
secteur d'activité de l'entreprise ;
La répartition des travaux dans le temps (dates et durées des visites ) et dans l’espace
(possibilité des rotations pour les visites à l’entreprise) ;
L'utilisation possible des travaux de l’Expert-Comptable et des auditeurs internes ;
La coordination avec les commissaires aux comptes des filiales ou de la maison – mère ;
L'appel à des spécialistes pour étudier par exemple des applications informatiques ou
dans tout autre domaine : juridique, fiscal, technique… ;
Les dates des conseils et des assemblées et les délais d'émission des rapports.
L'ensemble des informations collectées pourra être regroupé dans un "Programme Général
De Travail", véritable plan de mission qui facilite la transmission de l’information aux
membres de l’équipe afin de leur permettre de réaliser leurs travaux avec un maximum
d’efficacité.
A partir des orientations données par le programme général de travail ou plan de mission, le
commissaire aux comptes effectue une étude et une évaluation des systèmes qu’il a jugé
significatifs en vue d’identifier, d’une part les contrôles internes sur les quels il souhaite
s’appuyer et d’autre part les risques d’erreurs dans le traitement des données afin d’en
déduire un programme de contrôle des comptes adapté.
Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle et autres que la
direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer :
La maîtrise de l’entreprise
- conduite ordonnée et efficace des opérations ;
- réalisation des objectifs et des buts.
La qualité de l’information
- régularité, sincérité, fiabilité et intégrité de l’information ;
- qualité de l’information comptable et financière (précision et exhaustivité des
registres comptables).
2-1 Principe
L’appréciation du contrôle interne est une norme établie par les instances professionnelles.
Elle est aussi une nécessité pour l’audit ; mais le nombre important d’opérations répétitives
traitées par les entreprises rend en effet impossible la vérification de tous les éléments
constitutifs des comptes annuels.
L’auditeur doit donc rechercher, dans les systèmes mis en place dans l’entreprise, les
contrôles effectifs sur lesquels il pourra s’appuyer pour limiter ses travaux de contrôle des
comptes.
L’objectif principal de l’auditeur, dans cette étape, est de s’assurer que pour les flux
d’informations financières significatifs, le contrôle interne de l’entreprise est suffisant pour
que :
L’appréciation du contrôle interne porte sur les données répétitives, mais aussi sur les
données qui génèrent les informations de base utilisées pour les opérations ponctuelles et
exceptionnelles.
SCHEMA GENERAL
ETAPES SUPPORTS
VERIFICATION DE L’EXISTENCE DU
SYSTEME
Test de vérification de l’existence
NON OUI
FIABLE
NON
FONCTIONN
E
OUI
EVALUATION Feuille d’évaluation du système
DE L’IMPACT
Vérification par des tests limités (tests de conformité) que les procédures telles que
décrites et que les contrôles internes indiqués sont appliqués ;
Evaluation des risques d'erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des
données, à savoir :
Evaluation des contrôles internes assurant la protection des actifs, c'est-à-dire ceux sans
lesquels il existerait des risques de pertes non enregistrées (par exemple, systèmes de
protection physique des stocks pour éviter le coulage, relance des clients pour éviter des
pertes sur créances) ;
Identification des contrôles internes sur lesquels le commissaire aux comptes a décidé de
s'appuyer et qui auront pour conséquence, s'ils fonctionnent tels qu'escomptés, de
limiter ses travaux de vérification sur les soldes des comptes concernés.
Le commissaire aux comptes doit procéder à cette appréciation du contrôle interne quelle que
soit la taille de l'entreprise.
Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission les éléments probants
suffisants et appropriés pour fonder l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa
certification.
Sauf cas exceptionnels, le commissaire aux comptes ne peut examiner l'ensemble des
documents justificatifs et des écritures comptables. Il sélectionne l'échantillon sur lequel il va
appliquer ses procédés de vérification, selon la technique de sondage la mieux adaptée aux
circonstances «prélèvements au hasard basés sur le jugement professionnel ou
échantillonnage statistique».
Pour atteindre ses objectifs, le commissaire aux comptes dispose des techniques suivantes :
L'inspection physique et l'observation qui consistent à examiner les actifs, les comptes ou
à observer la façon dont une procédure est appliquée ;
La confirmation directe qui consiste à obtenir directement, auprès des tiers qui
entretiennent des relations commerciales ou financières avec la société, des informations
sur le solde de leurs comptes avec l'entreprise ou sur des opérations effectuées avec elle ;
L'examen des documents reçus par l'entreprise et qui servent de justificatifs à
l'enregistrement des opérations ou à leur contrôle : factures fournisseurs, relevés
bancaires par exemple ;
L'examen des documents créés par l'entreprise : copie de factures clients, comptes,
balances, rapprochements. Certains de ces documents peuvent avoir un caractère plus
probant que d'autres ;
Les contrôles arithmétiques ;
Les analyses, estimations, rapprochements et recoupements effectués entre les
informations obtenues et documents examinés et tous autres indices recueillis.
L’objectif principal de cette phase, qui est de s’assurer que, pour les flux d’informations
financières significatifs, le dispositif du contrôle interne mis en place au sein de la société est
fiable et suffisant pour que :
Après avoir décrit le système, l’auditeur s’interroge sur l’aptitude de ce système à répondre
aux objectifs fondamentaux du contrôle interne en matière d’informations financières en
utilisant des questionnaires adaptés.
Une fois les faiblesses inhérentes au système et les faiblesses d’application du système de
contrôle interne identifiées ; l’auditeur évalue si ces faiblesses peuvent ou non avoir une
incidence significative sur les comptes annuels.
La meilleure façon de rapporter les résultats de ses contrôles à l’entreprise, est d’instituer une
discussion coopérative et constructive et qui a pour but d’envisager les actions possibles
pour pallier les faiblesses apparentes dans les systèmes.
Normalement ces discussions avec l’entreprise seront confirmées dans un rapport appelé
« Rapport Sur Le Contrôle Interne ».
Le rapport doit permettre à l’entreprise d’engager les actions correctives conduisant soit
dans l’exercice concerné soit dans les exercices à venir d’améliorer les procédures
incriminées et par-là même de permettre d’améliorer la fiabilité des comptes.
Un tel rapport est également l’expression du « service rendu » à l’entreprise du fait de sa
contribution constructive à l’amélioration des procédures de la société.
De préférence, le rapport sur le contrôle interne sera envoyé suffisamment tôt avant la fin de
l’année pour permettre à l’entreprise d’engager une action corrective sur les points faibles et
qui pourra changer le travail de l’auditeur au moment de l’audit final des comptes. Certaines
circonstances amènent parfois l’auditeur à envoyer un rapport sur le contrôle interne après
l’audit des comptes. L’objectif du rapport sur le contrôle interne reste le même mais
l’auditeur ne pourra escompter d’une intervention de l’entreprise sur les points faibles que
pour le prochain exercice. Par contre l’auditeur pourra compléter ses constatations
préliminaires par les incidences réelles des faiblesses sur les comptes de l’exercice, et
éventuellement y ajouter les problèmes nouveaux décelés lors du contrôle final des comptes.
PHASE III - CONTRÔLE DES COMPTES
Tout au long de sa mission, le commissaire aux comptes obtient les éléments probants
suffisants et appropriés pour fonder l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa
certification.
Les vérifications directes sont insuffisantes pour permettre au commissaire aux comptes de
certifier les comptes ; c’est pour cette raison qu’il est indispensable de procéder au contrôle
des comptes qui permet de réunir des éléments probants suffisants pour s’assurer que les
dispositions légales et réglementaires auxquelles est soumise l’entreprise sont bien
respectées ; il s’agit en particulier des règles de présentation et d’évaluation édictées par le
Code Général de Normalisation Comptable.
Il contrôle le bon enregistrement des postes d’actif et passif, de produits et de charges ainsi
que les méthodes suivies pour leur évaluation. Il s’assure de l’existence physique des biens et
des valeurs, de la réalité des droits et des dettes et de la sincérité de prise en compte des
risques.
Le Commissariat aux Comptes doit aboutir, à la formation d’une opinion détaillée et motivée
permettant de déclarer si les états financiers tels que présentés par l’entreprise donnent une
image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats pour chacun des
exercices qui suivent.
Si le commissaire aux comptes relève des anomalies ou erreurs dont l’importance est
significative, il en chiffre l’incidence sur le patrimoine, sur la situation financière et les
résultats.
Dans ce cas, il propose des états financiers rectificatifs compte tenu des redressements qu’il
juge nécessaires.
Le contrôle compte par compte, même après l’évaluation du contrôle interne, n’est pas
suffisant pour exprimer une opinion sur les comptes annuels dans leur ensemble.
Le commissaire aux comptes procède à un examen analytique des comptes annuels, en vue
d’acquérir la conviction qu’ils reflètent l’image fidèle de la situation de l’entreprise et le
résultat de son activité, compte tenu de la connaissance qu’il a pu acquérir lors de
l’application des autres procédés et techniques de vérification.
Que toute l’information nécessaire est présentée de façon à ce que l’utilisateur des
comptes annuels soit correctement informé.
Le commissaire aux comptes procède donc à un nouvel examen global des comptes annuels
soumis à son approbation en fonction de l’ensemble des travaux réalisés et il vérifie leur
cohérence.
Par ailleurs, il procède à l’appréciation de la vraisemblance des diverses variations entre les
deux derniers exercices, en procédant à la revue analytique des états financiers et des comptes
en déterminant les évolutions significatives d’une période à l’autre, et en rapprochant les
données extra – comptables (effectifs employés, statistiques internes, etc.).
1- CONTROLE DU CYCLE DES MOYENS DE FINANCEMENT
On s’assure que :
Les montants enregistrés dans les comptes correspondent à des opérations concernant
l’entreprise et que toutes les variations des capitaux ont été enregistrées d’une façon
exhaustive ;
Les mouvements du capital et des réserves sont conformes aux statuts et aux résolutions
des assemblées générales ;
L’enregistrement des réserves est conforme à la réglementation juridique et fiscale en
vigueur ;
Toute réévaluation est effectuée conformément aux dispositions légales et fiscales ainsi
qu’aux principes comptables ;
Les méthodes d’enregistrement sont constantes.
Le contrôle des provisions pour risques et charges s’effectue à travers le contrôle du compte
Provisions durables pour risques et charges au passif du Bilan.
Le contrôle des clients et ventes s’effectue à travers le contrôle du compte Clients et comptes
rattachées à l’actif du Bilan et les comptes Ventes en CPC.
On s’assure que :
Les montants enregistrés correspondent à des opérations effectuées par l’entreprise ;
Toutes les opérations à caractère exceptionnel ont été bien enregistrées ;
Les méthodes d’évaluation sont constantes ;
Les méthodes d’enregistrement sont constantes.
DEUXIEME
DEUXIEME
PARTIE
PARTIE
DESCRIPTION
DESCRIPTION D’UNE
D’UNE
MISSION
MISSION DE
DE
COMMISSARIAT
COMMISSARIAT AUX
AUX
COMPTES
COMPTES
INTRODUCTION
Au cours de mon stage au sein du cabinet, j’ai assisté à plusieurs missions d’audit et de
commissariat aux comptes ; mais la mission concernant un organisme public m’est apparue
plus intéressante à évoquer dans le présent mémoire.
Dans notre exemple on présentera au premier lieu l’organisme audité, et vue l’impossibilité
de traiter toutes les sections qui ferons l’objet de vérification, on va se limiter seulement à
quelques sections qui seront appréciées, évaluées (contrôle interne) et contrôlées par la suite
(contrôle des comptes).
Lecture du manuel des procédures et entretien avec les chefs de services, responsables et
agents afin de s'informer sur les procédures en place, et d'évaluer le degré de leur
application ;
Réponse aux questionnaires adaptés, qui font un inventaire détaillé de toutes les
questions qu’il convient d’aborder dans le cadre de l’étude de l’organisation actuelle,
propres aux divers services de l’organisme ;
Réalisation de tests de fonctionnement sélectifs, destinés à vérifier si les procédures sont
effectivement appliquées ;
Evaluation du dispositif du contrôle interne, en vue de dégager les points forts et les
points faibles du système ;
Réalisation de tests de conformité afin de valider les points forts précédemment relevés ;
Evaluation de l’impact des faiblesses sur les comptes annuels et l’orientation du
programme de travail pour le contrôle des comptes ;
Synthèse des points forts et des points faibles, avec des signes inhérents en matière
d’audit et des recommandations à mettre en place.
PHASE I - PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE
Afin de mener à bien la mission et d’appréhender les domaines et les systèmes significatifs ;
on a commencé par une prise de connaissance de la structure et de la mission globale de
l’organisme.
Dans le cadre de sa mission, l’Organisme est doté de trois organes de gestion lui permettant
de mener à bien sa mission.
Le second organe de gestion est le comité technique qui est chargé de suivre la gestion de
l'organisme, de formuler des avis sur tous les problèmes intéressant l'activité professionnelle
des agriculteurs et, éventuellement, de régler les questions pour lesquelles il aura reçu
délégation du conseil.
Le troisième organe de gestion est le directeur qui est l’exécutif. Il assure la gestion
quotidienne et exécute les délibérations du conseil d’administration et les décisions du comité
technique.
Démarche Adoptée
de s’assurer que, pour les flux d’informations financières significatifs le contrôle interne
est suffisant pour que :
Cycle immobilisation ;
Cycle Fournisseur/Achat ;
Cycle Personnel ;
Cycle trésorerie
Cycle Etat.
1- CYCLE IMMOBILISATIONS ;
1.1 Procédures adoptées
La vérification des calculs d’amortissement, pour s’assurer que les taux d’amortissement
appliqués sont en conformité avec la législation fiscale ;
L’examen de la politique d’entretien et de sauvegarde des immobilisations et
l’appréciation de la méthode de distinction entre les dépenses immobilisées et les
dépenses considérées comme charges ;
(1) Les non-valeurs totalement amorties ne sont pas sorties du bilan conformément au
CGNC. La pratique de l’organisme de garder ces non-valeurs au bilan est motivée par la
nécessité de garder l'historique des dépenses inscrites sous cette rubrique ;
(2) Le suivi des immobilisations et des amortissements n'est pas effectué de manière
uniforme. Toutefois, des efforts ont été consentis et aboutiront lors de l’exploitation
d’une application informatique standard ;
(3) Le suivi et le calcul des dotations aux amortissements sont réalisés par une application
« Access » développée en interne. Bien qu’aucun problème n’ait été relevé, des risques
d’erreurs importants existent en matière d’exhaustivité et de correct calcul des dotations
vu l’absence de protections de la base et des formules de calcul.
1.4 Recommandations
(1) Au niveau des amortissements, nous recommandons l'exploitation du logiciel AGRESSO
mis en place réçament au sein de l’organisme, l'édition et l'archivage des états détaillés
annuels et la matérialisation des contrôles effectués par la cellule comptable.
(4) Le suivi des immobilisations et des amortissements n'est pas effectué de manière
uniforme. Toutefois, des efforts ont été consentis et aboutiront lors de l’exploitation
d’une application informatique standard ;
(5) Le suivi et le calcul des dotations aux amortissements sont réalisés par une application
« Access » développée en interne. Bien qu’aucun problème n’ait été relevé, des risques
d’erreurs importants existent en matière d’exhaustivité et de correct calcul des dotations
vu l’absence de protections de la base et des formules de calcul.
2- CYCLE ACHATS / FOURNISSEURS
2.1 Procédures adoptées
Les achats de l'Organisme sont effectués soit par marchés soit par bon de commande.
Pour les achats réalisés par voie de marchés ; ils se passent dans les conditions et les formes de
passation des marchés de l'Etat conformément au décret n° 2-98-482 du 31 décembre 1998.
Pour les achats par bon de commande ; après centralisation des besoins par le bureau
« approvisionnements et inventaire » ou expression d'un besoin isolé, et la vérification de la
disponibilité des crédits budgétaires, une demande d’offre de prix est établie et adressée à
plusieurs fournisseurs. La lettre de consultation est visée par le directeur général. Après
l'opération de sélection du fournisseur, un bon de commande visé par l'ordonnateur est
envoyé au fournisseur sélectionné.
A la réception de la fourniture, de la facture et du bon de livraison, un bon de réception est
établi, et la facture est certifiée conforme par le service demandeur. Une fois le dossier est
complet (devis, bon de commande, facture, bon de livraison et bon de réception), il fait l’objet
du paiement par ordre de virement ou chèque signé par le directeur général et l’agent
comptable.
Examen critique des documents utilisés (demande d’achat, bon de commande, choix des
fournisseurs, bon de livraison ou de réception, entrée en magasin), existence d’un fichier
fournisseurs ;
Vérification des enregistrements comptables : tenue à jour des fiches fournisseurs,
rapprochement des comptes individuels des fournisseurs avec le compte collectif du bilan
et de la balance générale à la clôture de l’exercice ;
Analyse des soldes fournisseurs les plus importants et vérification des règlements
subséquents effectués par l’entreprise ;
Analyse des comptes de charges à payer et créditeurs divers, vérification des montants
significatifs inclus dans chaque compte avec les pièces justificatives ;
2.3 Constatations
A notre connaissance, les travaux effectués n'ont pas relevé d'anomalies significatives à
signaler.
3- CYCLE PERSONNEL -PAIE
Les agents statutaires qui sont recrutés dans la limite de l’effectif du personnel fixé
annuellement par le budget. Ils sont rémunérés selon le barème applicable aux
fonctionnaires des administrations publiques. Des primes sont octroyées chaque année
aux agents ;
Les agents non statutaires qui se composent des agents à contrat qui sont assimilés à des
agents titulaires, et des agents occasionnels à salaire journalier qui sont soumis aux
conditions générales d’emploi et de salaire dans le secteur privé agricole. La paie est
informatisée, ce qui réduit les risques d’erreur.
Analyse et contrôle du circuit «Paie» avec une étude critique du système mis en place
Préparation et distribution de la paie, documents utilisés pour les éléments fixes et les
éléments variables, recensement des heures travaillées, cartes de pointage, circuit de
transmission de ces documents, types de contrôle et d’approbation existant à tous les
niveaux, méthodes de calcul des différentes catégories de rémunérations, Salaire, heures
supplémentaires, congés payés et autres avantages éventuels, méthode de règlement de la
paie (virements bancaires, espèces) et contrôle sur les manipulations de fonds et les
décomptes de monnaie, traitement des enveloppes non retirées par les bénéficiaires ;
Vérification de l’imputation comptable des salaires et charges sociales dans les comptes
appropriés ;
Rapprochement de la masse salariale d’après les journaux de paie avec le compte «charges
de personnel » et analyse de la variation de cette masse salariale par rapport à l’exercice
précédent ;
Vérification des soldes des comptes «personnel et comptes rattachés » et des comptes
«sécurité sociale et autres organismes sociaux », examen des déclarations de fin d’exercice
et vérification des règlements subséquents ;
Examen critique des procédures spécifiques appliquées pour les personnes quittant
l’entreprise.
Vérifier que les primes prévues par le règlement provisoire sont rattachées à la période
correspondante, notamment la prime de fin d’année ;
(1) Les états billeteurs assimilés aux journaux de paies manquent de renseignements sur le
grade de l'agent, ce qui rend difficile le contrôle des composants de son salaire et des
retenues effectuées.
3.4 Recommandations
(2) Il doit veiller à l’élaboration de l’état 9421 des salaires dans les délais prescrits par la loi.
4- CYCLE TRESORERIE
4-1 Procédures adoptées
Les paiements sont faits par ordre de virement le plus souvent, et parfois par chèque
bancaire.
Les ordres du virement sont numérotés et doivent porter la signature conjointe de l’agent
comptable et du directeur.
Quant aux encaissements, ils sont constitués principalement des subventions, des
déblocages du prêt XXX et de produits accessoires.
Revue des échelles d’intérêts bancaires pour s’assurer que les calculs des agios éventuels
sont vérifiés par le service de trésorerie ;
4.3 Constatations
Toute dépense doit passer par trois étapes et donc trois niveaux de contrôle : l’engagement,
l’ordonnancement et le paiement. A ce dernier niveau, l’agence comptable procède à
l’examen des pièces justificatives avant tout paiement. De même l’ordonnance de paiement
n’est établie qu’après la constatation de la réception des biens ou travaux.
A notre connaissance, les travaux effectués n'ont pas relevé d'anomalies significatives à
signaler.
5- STOCK / INVENTAIRE
5-1 Procédures
L'organisme dispose d’environ 20 familles de stocks dont les principales sont les pièces de
rechange, les matériaux et produits de construction, les aliments de bétail, les fournitures de
bureau, les produits vétérinaires et les semences et engrais. La gestion des stocks est confiée
au " Bureau Gestion des Stocks".
Examen de traitement des bons de commandes, bons de réception et des factures d’achat ;
Examen critique de mise à jour des fichiers fournisseurs/stocks et du suivi des produits
réceptionnés et non facturés ;
Vérification par sondages de l’existence physique des stocks et rapprochement avec les
états du suivi comptables des stocks ;
(2) Les procédures de prise d’inventaire sont globalement satisfaisantes, toutefois des
améliorations sont à introduire au niveau de l’organisation de l’inventaire :
(3) En l'absence d'une procédure claie en matière de dépréciation des stocks dormants ou à
rotation lente, certains stocks désuets ou inutilisables ne feront pas l'objet d'une provision
pour constater leur dépréciation éventuelle dans les comptes.
5.4 Recommandations
(2) Nous recommandons à l'Organisme de mettre en place une procédure fiable et adaptée
des stocks dormants ou à rotation lente pour pallier cette faiblesse.
(3) Les stocks périmés doivent faire l'objet d'un mode de destruction normé.
Les vérifications directes sont insuffisantes pour permettre au commissaire aux comptes de
certifier les comptes ; c’est pour cette raison qu’il est indispensable de procéder au contrôle
des comptes qui permet de réunir des éléments probants suffisants pour s’assurer que les
dispositions légales et réglementaires auxquelles est soumise l’entreprise sont bien
respectées ; il s’agit en particulier des règles de présentation et d’évaluation édictées par le
Code Général de Normalisation Comptable.
Après l’évaluation des dispositions du contrôle interne, on a procédé au contrôle de tous les
comptes du bilan et du compte de produits et de charges
Dans le présent rapport, on va limiter notre étude aux cycles suivants :
Cycle Fournisseur/Achat ;
Cycle Personnel ;
Cycle Trésorerie
Cycle Immobilisation ;
Cycle Stocks et encours.
Au cours de tous ces contrôles on a suivi des modèles de contrôle à fin d’assurer
l’homogénéité du travail de tous les collaborateurs.
1- CYCLE IMMOBILISATIONS
Contrôles réalisés
La situation et l'évolution des postes composant cette section se présentent comme suit :
I - Immobilisation en non-valeurs
Etudes de factibilité 1 974 628 1 012 101 298 673 1 281 604 1 705 125
Etudes d'exécution 4 154 267 64 895 421 916 2 833 675 1 385 487
Galeries 125 439 487 11 079 313 4 356 981 110 475 630 26 043 355
Canaux 91 586 670 159 652 1 054 707 89 805 878 1 940 444
Conduites d'adduction 12 458 438 1 656 214 620 007 10 388 348 3 726 304
Equip. hydromécanique 516 500 0,00 269 350 269 350 247 150
Barrage dérivation 47 895 082 0,00 2 560 007 41 221 484 6 673 598
Puits forages 24 628 680 401 459 542 603 22 087 150 2 942 989
Autres ouvrages 878 621 1 352 962 223 158 551 196 1 680 387
Murs de protection 63 840 640 0,00 2 341 500 59 534 765 4 305 875
Equipement électrique 3 393 058 0,00 <217 700> 3 393 058 0,00
Génie civil station 2 174 246 76 510 77 352 1 897 252 353 504
Réservoirs 2 465 989 98 680 256 467 1 403 734 1 160 935
Piste simple ouverte 8 307 537 1 768 884 1 007 642 3 337 614 6 738 807
Matériel mobilier localisé 370 079 0,00 37 008 257 953 112 126
Total 433 684 047 25 030 482 17 350 811 381 875 902 76 838 627
Les non-valeurs sont amorties sur une période de cinq exercices sans prorata temporis. Les
tests que nous avons effectués sur les tableaux établis par l'organisme n'ont pas relevé
d'anomalies.
Par ailleurs nous signalons que l'organisme conserve à l'actif du bilan les non-valeurs
totalement amorties. Cette dérogation par rapport aux prescriptions du CGNC est justifiée
par le souci de garder l'historique des réalisations effectuées.
6 328 832 549 052 3 756 574 56 364 2 495 541 625 769
Les immobilisations incorporelles en cours ne comptent plus que les décomptes versés au
titre du logiciel de gestion des ressources humaines.
Installations techniques, M&O 44 910 144 1 952 759 460 46 862 444
Mobilier matériel de bur & aménag.divers 12 408 786 284 060 - 12 692 846
Aménagements hydro - agricoles 198 093 781 11 756 880 8 758 359 201 092 302
Autres immob corporelles en cours 151 200 26 000 6 400 170 800
Immobilisations corporelles en cours 2 060 123 2 317 349 2 998 521 1 378 951
TOTAL 438 823 748 16 836 064 95 210 635 360 449 177
Terrains
Constructions
L'ensemble des constructions et des aménagements sont amortis sur une durée de 20
exercices. De même avis que l'auditeur précédent, cette durée nous paraît excessive en ce
qui concerne les aménagements des constructions.
Les constructions et les aménagements n'ont jamais fait l'objet d'un inventaire.
Les responsables de l’organisme nous ont affirmé qu’ils programment lancer un inventaire
physique des immobilisations avant la fin de l’exercice 2001.
Compte tenu du nombre important des éléments immobilisés (environ 20 000 ) et du coût
et difficultés de réaliser un inventaire exhaustif annuellement, nous recommandons la
réalisation d'inventaires partiels en procédant au bout de chaque période de deux ou trois
ans à un inventaire exhaustif.
Amortissements
Comme nous l'avons signalé dans notre rapport sur le contrôle interne, pour les
immobilisations suivies par le service informatique en collaboration avec le service
matériel sur "Access", les états détaillés des amortissements ne sont pas édités et archivés
au moment de l'arrêté des comptes vu le nombre d’articles traités. Seul un état récapitulatif
est édité et communiqué à la cellule comptable pour constatation des dotations aux
amortissements. Etant donné que l’application Access ne présente pas les sécurités
informatiques nécessaires, nous recommandons que la cellule comptable procède à des
contrôles par sondage et à des recoupements matérialisés et classés.
Dons reçus :
Citernes 7 416
Amortissements de matériel de transport
Le camion ISUZU omis a été amorti sur 6 mois sans tenir en compte que sa
date de mise en service est le 17/08/1993. Nous estimons que la dotation constatée est
sous-estimée. A défaut d’une estimation de la valeur réelle du camion par l’organisme, et
dans l’incapacité de procéder nous même à cette évaluation, nous estimons que le montant
de la dotation devrait être égal à la différence entre la valeur d’origine soit 400 000 DH et la
valeur actuelle au 31 décembre 2000.
Solde au Solde au
Comptes Augmentation Cession
30/06/00 31/12/00
Les pièces comptables relatives aux acquisitions du 2° semestre 2000 ont été vérifiées par
sondages.
Exhaustivité Toutes les dettes d’exploitation Toutes les dépenses correspondant à la période ont
de l’entreprise à la clôture de été enregistrées ;
l’exercice ont été enregistrées ; Aucune dépense ayant un caractère
Les charges ne correspondant d’immobilisation ne figure en achats et
pas à l’exercice ont été consommations ;
enregistrées en charges Les achats et consommations sont valorisées
constatées d’avance ; conformément aux principes comptables.
Les dettes sont évaluées
conformément aux principes
comptables.
Evaluation Des régularisations et prévisions Des régularisations et prévisions adéquates ont été
adéquates ont été faites pour faites pour toute charge prévisible ;
toute charge prévisible ; Les méthodes d’évaluation sont constantes.
Les comptes en devise ont fait
l’objet d’ajustements
nécessaires ;
Les méthodes d’évaluation sont
constantes.
Comptabilisation Les montants figurant en dettes Les achats et les consommations ont été
d’exploitation ont été comptabilisés dans les comptes adéquats en accord
comptabilisés dans les comptes avec les principes comptables ;
adéquats en accord avec les L’information figurant dans l’annexe est complète
principes comptables ; et correcte ;
Aucune compensation entre Il n’y a pas de changement de présentation par
comptes n’a été effectuée ; rapport à l’exercice précédent.
L’information figurant dans
l’annexe est complète et
correcte ;
Il n’y a pas de changement de
présentation par rapport à
l’exercice précédent.
Contrôles réalisés
Le compte "fournisseurs d'exploitation" enregistre les dettes vis à vis des fournisseurs
d'exploitation, alors que les comptes "fournisseurs retenues de garantie" et "fournisseurs,
factures non parvenues" enregistrent les retenues de garanties sur les marchés non encore
liquidés et les factures non encore reçues à la date de clôture concernant des achats
effectués ou frais courus.
2° semestre 2000
Matières premières de construction 1 882 781
Produits pharmaceutiques 222 924
Produits vétérinaires 6 603 212
Produits d'entretien agricole 4 760 823
Combustibles 140 100
Gasoil 89 890
Carburants 261 520
Produits d'entretien 71 215
Fournitures d'atelier et d'usine 17 824
Fournitures de matériel de transport 159 751
Fournitures de bureau 216 812
Fournitures vidéo, photogr. Et 20 135
accessoires
Variation des stocks matières premières 966 093
Variation des stocks mat. et fourni. 5 105 570
Conso
Variation des stocks des emballages 1 057
Electricité 548 293
Eau 80 558
Exhaustivité Toutes les créances et dettes Tous les frais de personnel ont été
sociales de l’entreprise à la comptabilisés ;
clôture de l’exercice ont été Les méthodes d’évaluation sont constantes
comptabilisées ;
Comptabilisati Les montants figurants en Les frais de personnel ont été comptabilisés
on dettes et créances sociales dans les comptes adéquats en accord avec
ont été comptabilisés dans les principes comptables ;
les comptes adéquats en L’information figurant dans l’annexe est
accord avec les principes correcte.
comptables ; Il n’y a pas de changement de présentation
L’information figurant dans par rapport à l’année précédente.
l’annexe est correcte ;
Il n’y a pas de changement
de présentation par rapport à
l’exercice précédent.
Contrôles réalisés
Cotis. Caisse retraite Per. titulaire 2 865 451 1 555 600 54.29%
Cotis. Caisse retraite Pers. Occas. 223 349 114 653 51.33%
Charges personnel des ex. anté. 396 122 213 352 53.86%
Evaluation Les disponibilités sont évaluées Les transactions ont été correctement valorisées
conformément aux principes conformément aux principes comptables
comptables ; Les méthodes d’évaluation sont constantes.
Les comptes en devise en fait
l’objet des ajustements
nécessaires ;
Les montants comptabilisés ne
font l’objet d’aucune restriction
d’accès ;
Les intérêts courus sont
correctement enregistrés ;
Les méthodes d’évaluation sont
constantes.
Compte de bilan
Réalité Les montants enregistrés représentent des actifs de l’entreprise
Suite aux recommandations du rapport d’audit de l’exercice 1999/2000, les écarts entre
l'inventaire physique et l'inventaire théorique et leur justification sont récapitulés, par
nature dans un état visé par les responsables de l’inventaire et par la direction de
l’organisme.
La reprise du stock initial des autres matières et fournitures consommables a été
comptabilisée à tort au compte du stock des produits de vulgarisation.
La valeur des stocks d’habillements au 31/12/2000 a été retirée du stock final des
produits de vulgarisation et inscrite au compte de charges constatées d’avances.
Les écarts entre l'inventaire physique et l'inventaire théorique sont de 16 213 DH soit
0,16% du montant global de l’inventaire physique des stocks.
Le chef de mission a relève des anomalies et erreurs dont l’importance est significative, il a
chiffré son incidence sur le patrimoine, sur la situation financière et les résultats et il a
proposé des états financiers rectificatifs compte tenu des redressements qu’il juge nécessaires.
CONCLUSION
Au cours de cette mission j’ai constaté que les membres de l’équipe ont respecté toutes les
démarches nécessaires à la réussite de la mission ; mais j’ai remarqué que tout audit est
soumis au risque inévitable de non-détection d'anomalies significatives dans les états de
synthèse, même s'il a été correctement planifié et effectué selon les normes requises.
1) Le risque de non-détection d'une anomalie significative résultant d'une fraude est plus
grand que celui résultant d'une erreur, car la fraude implique généralement des actes visant à
la dissimuler, par exemple : la collusion, un faux, une omission délibérée d'enregistrer des
opérations ou de fausses déclarations faites intentionnellement à l'auditeur. Sauf preuves
contraires, l'auditeur est fondé à considérer les déclarations qu'il reçoit comme exactes et les
enregistrements comptables et les documents comme authentiques. Toutefois, l'auditeur doit
planifier et conduire l'audit en faisant preuve d'esprit critique et en étant conscient que des
circonstances ou des événements laissant à supposer l'existence d'une fraude ou d'une erreur
peuvent être détectées.
2) Même si l'existence d'un système comptable et de contrôle interne efficace réduit le risque
d'anomalies dans les états de synthèse, lié à une fraude ou à une erreur, le risque de
défaillance des contrôles internes n'est jamais exclu. Par ailleurs, même un système comptable
et de contrôle interne performant risque de ne pas permettre de détecter une fraude
impliquant la collusion d'employés ou une fraude commise par la direction.