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L’audit fiscal :
1
Sommaire
Introduction………………………..………………………………………………….………1
4. L’audit fiscal……………………………………………………………….........7
2
Deuxième partie : les tâches effectuées et la conception
d’un audit fiscal
2. La synthèse générale…………………………………………...…..……………….42
Conclusion…………………………………………………………………………….43
Annexes……………………………………………………………………………….44
Bibliographie………………..………………………………………………………...45
3
Listes des figures :
4
Résumé :
Mots clés : audit, audit fiscal, auditeur fiscal, gestion du risque, image fidèle et
gestion du risque fiscal.
Abstract:
In tax matters, the company must ensure that it meets its tax obligations and
working in absolute transparency. It must be vigilant with respect the parameter tax
monitoring in order to minimize the tax risk, which weighs heavily on its financial
position, but that might threaten its survival and cause his death.
The tax audit is the tool which will prove regularity, sincerity and fair presentation
of the tax operations performed by the company.
Keys words: audit, tax audit, tax auditors, risk management and tax risk
management.
5
Introduction :
Introduction :
C’est pourquoi l’entreprise doit consacrer une attention à la gestion des risques
fiscaux. Autrement dit, elle doit suivre l’évolution de la législation fiscale. Il est souvent
très coûteux pour une entreprise d’attendre l’arrivé des inspecteurs fiscaux, pour se poser
la question de savoir si elle respecte les prescriptions fiscales. D’où, le recours à des revus
périodiques d’audit pour détecter les risques, les quantifier et prendre les mesures
nécessaires.
6
- Le deuxième chapitre s’intéresse aux risques fiscaux et leur rapport avec l’audit fiscal.
7
Première partie :
8
Les profondes mutations de l'économie moderne manifestées par l'intensification
de la concurrence accrue au sein des différents secteurs, l'internalisation et la
généralisation des échanges internationaux, imposent à la société de mobiliser ses
ressources y compris dans le domaine juridique et fiscal.
1) La notion de l’audit :
a. La définition de l’audit :
Plusieurs définitions ont été proposées et suggérées pour cerner au mieux une
vague notion. Selon Colin Hockings Gary, l’audit est «un examen critique des
informations fournies par l’entreprise2». Cette définition présente l’audit comme un
simple diagnostic des données et informations présentées par l’entreprise. Mais elle
s’avère alors insuffisante, car elle ne prend pas en considération les informations non
fournies et non communiquées.
Donc l’audit est une appréciation des informations basée sur des critères
spécifiques. Il est le premier pas vers l’amélioration. Il permet d’obtenir une vision
objective et claire d’un mode de fonctionnement ou bien d’une situation.
b. L’évolution de l’audit :
2
Henri Pinard FABRO, audit fiscal, Edition francis lefebvre, 2008, p 30.
3
Association qui regroupe plusieurs cabinets d’audit et expert comptable pour améliorer leurs prestations.
4
ATH, Audit Financier, Edition Dunod, Paris, 1983, p18.
9
Le terme «audit » a évolué au fil du temps. Au début du moyen âge, se sont les
sumériens qui ont ressentis le besoin d’un contrôle de la comptabilité des agents. Ce
contrôle se basait sur la comparaison des informations provenant de deux sources
d’enregistrements indépendantes. Mais la notion «audit » ne fera apparition que chez les
romains, dès le troisième siècle avant Jésus-Christ, avec un sens plus large.
Ensuite, ce contrôle s’est développé chez les anglais. Il avait comme objectif de
détecter les fraudes, puis il s’est axé vers la recherche d’erreurs. Et en passant par
l’analyse des publications d’opinion sur la validité des états financiers pour arriver enfin à
l’analyse de la sincérité, la régularité et l’image fidèle.
a. L’audit et contrôle :
La notion «contrôle» est toujours associée à l’audit. Mais la différence entre les
deux termes peut être prouvée à partir de la théorie des ensembles car la mise en place de
l’audit implique essentiellement de procéder à des contrôles.
b. L’audit et conseil :
Dans aucun cas, l’audit ne peut pas être lié au conseil. Car ce dernier n’est qu’un
simple élément facultatif du travail de l’audit. Cet audit constitue alors l’aboutissement
d’une opinion sur le résultat obtenu.
c. L’audit et révision :
10
Selon Jacque Raffegeau, la révision comptable est : « comme une pratique à objet
restreint dépourvue des aspects flatteurs de l’audit mais que les décalages techniques
s’estompent et qu’il convient d’utiliser de manière équivalentes les termes de "réviseur",
de "contrôleurs des comptes" "ou d’auditeurs"5».
a. L’audit interne :
L’audit interne correspond à une activité de conseil réalisée par les employés de
l’entreprise. Ces employés certifient la régularité de la gestion de l’entreprise en matière
des procédures. L’audit interne est une activité indépendante, qui permet à l’entreprise de
veiller à la maîtrise de ses opérations et lui offre des conseils d’amélioration continue.
b. L’audit externe :
c. L’audit financier :
L’audit financier est donc, un examen critique des données et des informations
comptables en vue d’apprécier la régularité et la fiabilité des états financiers d’une entité.
5
Jacque Raffegeau, avant propos de l’ouvrage Audit et contrôle des comptes, Publi-union, Paris, 1979 ; p1.
11
4) L’audit fiscal :
L’audit fiscal est un outil pour se prononcer sur l’ensemble des structures fiscales
de l’entreprise et son fonctionnement. C’est un examen critique de la situation et la
conjoncture fiscale de l’entreprise afin de formuler une appréciation.
6
Hind IDRISSI, Audit fiscal, mémoire d’obtention du DUT de l’EST de Salé, filière Techniques de
Management, 2010, p22.
12
Le contrôle des choix tactiques est considéré comme un contrôle simple en faisant
appel aux outils traditionnels de l’audit à titre d’exemple les questionnaires, les examens
directes des comptes et des documents comptables. L’auditeur fiscal vérifie les principaux
choix fiscaux et les éléments de risque liés à ces choix. Il met en évidence les dispositions
omises et ignorées.
Alors que, pour le contrôle des choix stratégiques, l’audit permet de rapprocher la
complexité fiscale du projet au niveau des compétences des personnes, qui ont traité des
problèmes fiscaux pour examiner s’il n’a pas un manque à gagner ou bien des risques
encourus. De manière générale, l’audit à ce niveau va déterminer le degré de prise en
compte de la question d’efficacité fiscale.
L’audit fiscal donc, est l’ensemble des études et réflexions permettant d’évaluer les
procédures comptables et administratives au sein de l’entreprise en vue de garantir à tout
intéressé (actionnaires, salaries, dirigeants et tiers) la régularité et la sincérité des
informations communiquées. L’intérêt de l’audit fiscal est de :
7
En matière fiscale, il s’agit d’une réduction financière mais légale.
13
Se préparer au mieux aux contrôles fiscaux : l’audit donne des informations sur
l’existence ou l’absence d’un risque fiscal. Cette vérification s’exerce généralement
d’une manière ponctuelle. Autrement dit, soit avant la demande de restitution d’un
crédit d’impôt ou bien avant le contrôle exercé par l’administration fiscale ;
Gérer le risque fiscal est considéré comme une partie de la gestion du risque de
l’entreprise : le risque fiscal entraîne, non seulement des conséquences financières,
mais il peut porter atteinte à la notoriété de l’entreprise et sa réputation.
La mission d’audit fiscal ne constitue pas une garantie, dans le cadre d’un contrôle
fiscal ultérieure révélateur des irrégularités fiscales. La responsabilité d’auditeur fiscal ne
peut pas être mise en cause. Car sa mission est placée dans le contexte d’une mission de
conseil. Et par conséquent, l’auditeur fiscal n’a pas une obligation de résultat mais de
moyens.
Si les règles sont précises, bien définies et portent sur des obligations soit de
forme, soit de délai, leur contrôle ne soulève aucune difficulté. Mais en revanche, ce n’est
toujours le cas. La généralité du texte, l’évolution permanente de la législation fiscale
offrent la possibilité de déterminer un ensemble de critères objectifs dans le but de
caractériser l’existence de l’irrégularité de son absence. « En effet, le caractère régulier
14
ou irrégulier au regard du risque fiscal est alors partiellement fonction de l’appréciation
du contrôleur ou l’auditeur fiscal8 ».
Donc l’audit fiscal est une méthode de détection des risques fiscaux. Il permet en
un premier lieu de s’assurer que l’entreprise respecte ses obligations fiscales auxquelles
elle est soumise. Autrement dit, elle doit être conforme à la règle fiscale. Et dans un
second lieu, il doit vérifier si l’entreprise s’oppose à des risques fiscaux ou bien s’expose
au non respect de la règle fiscale. « Il s’avère important de soumettre les comptes au
contrôle et ce en conformité avec les textes en vigueur. Et de mettre en place une matrice
des risques afin d’arrêter les recommandations nécessaires 9. »
La majorité des rappels fiscaux sont motivés uniquement par des irrégularités
formelles qui peuvent être évitées. Ainsi, l’audit fiscal a comme objet, la découverte des
moyens permettant de réduire les impôts. Il sera utile en cas de projet de vente d’une
société, appelé audit vendeur dans le but de rassurer les acheteurs potentiels. Il peut servir
également en cas de projet d’achat d’une société afin de vérifier l’absence des risques.
Dans le premier mode de gestion, l’auditeur fiscal aide les dirigeants de la société
à réagir à une menace et rendre moins contraignant les répercutions négatives des risques
qui peuvent survenir.
Alors que « dans une approche proactive, non seulement l’entreprise se donne les
moyens d’éviter les dangers, mais cherche également à profiter des opportunités qui les
8
Martial CHADEFAUX, l’audit fiscal, Edition Litec, Bordeaux, 1987, p224.
9
Mohammed LAHYANI, l’audit fiscal, Edition cabinet audit et analyse, Marseille, 2000, p 208.
15
accompagnent10». Elle se traduit par la mise en place d’un processus permettant de
détecter les risques et d’en tirer profits des opportunités.
1) La gestion du risque :
La gestion des risques vise à identifier et anticiper les actions, les événements ou
inactions susceptible d’affecter la mise en place de la stratégie dans un horizon donné,
définir les options de traitement et s’assurer qu’une option optimale est choisie, mettre en
œuvre cette optique et enfin contrôler l’efficacité de la solution retenue par rapport aux
attentes exigées.
Dans un premier lieu, le non-respect, volontaire ou non des règles fiscales et dans
un second lieu, la méconnaissance d’une disposition favorable qui peut générer un
manque à gagner important.
10
Raouf YAICH, « la culture des risques », op, citation, p 3.
16
Mais l’entreprise peut anticiper l’administration fiscale, si le service fiscal et la
direction sont sur la même ligne et partagent les mêmes visions. Il est en effet possible de
gérer les risques fiscaux à l’aide des quatre outils suivants :
Réduire les risques : c’est le rôle de direction en mettant en place des mécanismes
du contrôle en vue de réduire, limiter les risques et aussi de signaler la survenance
possible d’éventuel risques ;
Adapter une politique et une stratégie des risques fiscaux : la direction doit faire
part à ses employés à respecter les procédures en matière de risque fiscal et fixer
ainsi le seuil du risque significatif de l’entreprise.
La gestion du risque fiscal doit être établie de telle manière que l’entreprise
supporte le minimum d’impôts mais en toute régularité. Loin d’être une tentative de
fraude ou d’évasion fiscale, c’est une gestion saine et qualifiée d’habilité fiscale.
11
Maurice CAZIAN, ancien professeur et émérite du droit fiscal.
12
Maurice CAZIAN, les grands principes de fiscalité d’entreprise, Edition Lexis Nexis, Paris, 1999, p 103.
17
Les sources du risque fiscal sont diverses. En plus du risque de la violation de la
loi fiscale, les risques fiscaux sont soit d'origine interne soit d'origine externe.
Des procédures non adaptés aux besoins fiscaux de l’entreprise favorisent aussi le
développement des risques fiscaux. Ce qui rend les procédures fiscales une nécessité pour
chaque entreprise. Elles sont à titre d’exemple, procédures de préparation des déclarations
fiscales, des procédures de la retenu à la source, etc.
Les personnes peuvent être considérées comme source de risque par leur
négligence, leur mauvais suivi, leur ignorance ou leur incompétence voir même leur
manque de collaboration.
La complexité du système fiscal rend son exécution plus difficile que pour
l’administration fiscale elle-même que pour le contribuable. « A partir de cette idée, un
système fiscal complexe est un système mal maîtrisé et qui offre des voies d’échappement
au contribuable14. »
13
C’est un risque qui peut exister même après avoir mis en place les traitements nécessaires.
14
Raouf YAICH, théories et principes fiscaux, les Editions Raouf YAICH, 2004, p 314.
18
En effet, le droit fiscal se présente comme étant un droit obscur et volumineux. Le
contribuable se trouve alors dans l’embarras du choix. Il se plongera dans une incertitude
et une ignorance croissante qui entraînera une insécurité juridique. Cette dernière émane
de l’instabilité et l’obscurité des textes fiscaux.
La doctrine administrative :
19
Phase
préliminaire
Rapport d'audit
fiscal
a. La phase préliminaire :
20
Une prise de connaissance des opérations exceptionnelles effectuées durant un
exercice ayant un traitement sur le plan fiscal (fusion, partenariat et scission) ou bien
qui caractérisent l’exploitation durant cette période (extension d’activité sur le plan
géographique, intégration de nouvelles activités). La recherche se fait au niveau du
bilan, compte de produit et de charge et l’état de solde de gestion ;
- Les entretiens avec les dirigeants, les responsables comptables et financiers dans le but
d’appréhender toute sorte de décision susceptible d’avoir un impact fiscal ;
- L’examen analytique : il a comme finalité, faire ressortir les anomalies, les changements
de décisions et les choix opérés au niveau de la gestion du patrimoine de l’entreprise.
La synthèse de ce travail conduit à élaborer une liste des risques potentiels, à cibler
les travaux de contrôle, suivre les obligations légales et redéterminer le résultat fiscal en
vue d’apprécier réellement les risques.
21
l’entreprise. L’auditeur fiscal va examiner les procédures écrites de l’entreprise. Il
pourra aussi exploiter les dossiers et les conclusions des audits effectués auparavant ;
D’autre vérification peut être faite par l’auditeur fiscal en vue de contrôler les
mesures de sécurité mise en place par l’entreprise conduisant à limiter le risque fiscal. A
titre d’exemple, les déclarations de la valeur ajoutée pour une entreprise adoptant le
régime encaissement, existe-il un contrôle de deuxième niveau ou de troisième niveau
pour valider le chiffre d’affaire déclaré.
Cette phase est achevée par une note de synthèse sur les forces et les faiblesses du
système afin d’orienter la phase suivante. Elle peut comprendre des recommandations et
des suggestions pour améliorer le système actuel.
La vérification des opérations à caractère fiscal se fait par les moyens suivants :
- Les déclarations fiscales d’impôts sur les sociétés, de la valeur ajoutée, de l’impôt sur
le revenu.
22
e. Le rapport d’audit fiscal :
- Les parties disposent d’une marge de liberté afin de fixer la forme et le contenu du
rapport ;
En cas d'irrégularité majeurs, le rapport fiscal ne peut pas être écrit pour diminuer
le risque qu'il tombe entre les mains de l'administration fiscale. Dans ce cas, l'entreprise
peut demander une communication partielle et périodique des résultats du contrôle, en vue
de prendre les actions nécessaires afin de redresser la conjoncture actuelle.
Irrégularités comptables ayant un impact fiscal qui se justifient par le fait que le
résultat comptable constitue une base de calcule pour le résultat fiscal.
23
va déterminer toutes les mesures à prendre pour se prévenir contre un
éventuel contrôle fiscal: contrôle des pièces justificatives à titre d'exemple;
Déterminer les sources du risque qu'il a pu relevé lors des phases de prise de
connaissance et de l'évaluation du contrôle interne. L'accent sera mise sur
l'amélioration des procédures et l'instauration des points de contrôle clés
destinés à s'assurer que l'entreprise est conforme à toutes ses obligations
fiscales.
a. Le tableau de bord :
24
Des commentaires clairs, précis et concis en présentant les actions achevées, en
cours et à venir ;
L’audit fiscal est devenu une pièce maîtresse dans l’élaboration du diagnostic
fiscal de l’entreprise. Il permet d’apporter des jugements sur la régularité de l’entreprise
d’une part, et d’une autre part informer sur la gravité du risque encouru financièrement et
les défaillances de l’organisation de l’entreprise.
25
De manière générale, l’audit fiscal sera le guide de l’entreprise. Mais son succès
est tributaire du degré du professionnalisme et de la qualité des travaux effectués dans ce
contexte.
Deuxième partie :
26
Arthur Conan Doyle, « Sherlock Holmes, Une étude en rouge », édition Hemma, Paris,
2002.
a. L’histoire de la société :
En 1995, SORIAC a signé un contrat de vente avec option de rachat après trois
ans, au titre duquel SCANIA SUEDE aurait droit à 68 % des actions SORIAC.
27
En 1997, M. RACHADI a effectué le rachat de la dite part d’action et devient à
nouveau propriétaire de 100 % des actions de SORIAC. Dans la même année, SORIAC
est devenue sous-traitant de SCANIA Maroc qui est contrôlée par SCANIA SUEDE.
b. La fiche signalétique :
2) La mission et Organigramme
a. La mission de SORIAC :
La mission de SORAIC est d’une part réussir son plan de développement en vue
de devenir le spécialiste du poids lourd au Maroc, et d’une autre part atteindre la qualité
totale à partir des attentes du client tout en élargissant son champ d’intervention par le
biais de la création des activités nouvelles génératrices.
b. L’organigramme de SORIAC :
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L’organisation de SORIAC connaît la présence de la direction générale qui
chapote et regroupe sous sa tutelle cinq directions fonctionnelles qui sont : la direction
technique, la direction achat et logistique, la direction financière, la direction commerciale
et la direction des affaires générales.
A part ces cinq directions, il y a deux divisions qui sont le service qualité et le
service informatique.
29
(camionnette petite et moyen tonnage, tracteurs, autobus et autocars) au sein de son
atelier. Dans un premier lieu, elle reçoit des pièces détachées soit complètement
détachées ou bien partiellement détachées. Ensuite, elle effectue l’assemblage. A la fin
du processus du montage, SORAIC contrôle la qualité du produit fini avant sa livraison
aux clients ;
La carrosserie : Elle fabrique des carrosseries de tout type, pour les autocars,
autobus, les tracteurs, etc.
a. La direction générale :
Fixer les objectifs à atteindre et mettre à disposition les moyens nécessaires pour
les réaliser et les exaucer ;
30
Assurer un système de communication interne efficace tant que ascendant,
descendant qu’horizontal ;
b. La direction technique :
- La division après vente : cette division organise et dirige le service après vente dans
les meilleures conditions de rentabilité, délai et satisfaction de la clientèle.
- La division achat : elle est chargée des achats à l’intérieure de la société, de la matière
première, des pièces de rechange et des différentes fournitures dont les services ont
besoin ;
31
- La division logistique : elle s’occupe de la gestion des flux au meilleur coût. Son but
est de supprimer les ruptures de stock coûteuses d’une part, et d’une autre part réduire
le stock grâce à une rotation accélérée des marchandises entreposées.
Le système financier :
32
Le système administratif :
33
un compte de fournisseur 44110. Parfois, il y a certaines factures qui ne sont pas
soumises à la TVA, la comptabilisation s’effectue comme suit : nous créditons un
compte de fournisseur et nous débitons un compte de charge ;
Journal caisse : les opérations se passent en espèce. Il peut s’agir soit d’un règlement
fournisseur, soit des achats, soit rémunération du personnel, soit des encaissements en
espèce, etc.
Si la tâche précédente consiste à passer les écritures comptables des pièces, celle-ci
consiste en tirage à partir des journaux préétablis et la reprise des dossiers qu’ils
représentent. L’objectif de la vérification des comptes est de veiller à la bonne utilisation
des comptes appropriés et le respect des dates figurant dans les factures.
Pendant cette vérification, il faut dégager les erreurs sur les marges des différents
journaux et apporter les corrections nécessaires. Ce processus permet de s’assurer de
l’exactitude des opérations et mettre à jour les journaux pré saisis.
Module de comptabilité ;
34
Module de paie ;
Vous tapez traitement puis saisie des écritures afin d’ajouter une nouvelle pièce.
Vous masquez la table, ensuite vous remplissez le champ vide par les informations
convenables.
A la fin, vous effectuer une mise à jour de la comptabilité en vue de conserver les
nouvelles informations.
35
Figure 7 : mise à jour de la comptabilité
L’analyse des comptes s’avère une tâche très importante après la saisie. Il s’agit
d’une analyse des comptes de situation ; à titre d’exemple le compte fournisseur, le
compte client, le compte banque, le compte caisse, etc.
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2) Les acquis du stage :
Ce stage était tellement instructif que nous avons pu ressentir la vie au sein d’un
environnement propice qui favorise le travail et la collaboration avec une grande
convivialité.
Même si quelques difficultés sont survenues durant le stage, mais nous l'avons
surmenté. Il ne restera graver dans notre esprit que les bons moments que nous avons
passés.
a. Premier problème :
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Nature de gestion de SORIAC:
En vue de maîtriser les coûts des produits et des services, il serait insensé d'ignorer
le critère coûts de la mise en place de la comptabilité analytique d'exploitation. Ceux-ci
expliquent le rejet de la méthode de la comptabilité par activité qui s'annonce très
coûteuse.
Faire une distinction des charges fixes et charges variables dans le centre d'analyse ;
Respecter la hiérarchie des coûts (coût d'achat, coût de production, coûts de revient).
38
Cette méthode permet de répartir les dépenses indirectes de façon linéaire dans des
centres de répartition selon des clefs de répartitions. Cette variable est nommée unité
d’œuvre et modélise le comportement des coûts corrélés à l’activité.
Pour toutes ces considérations, nous proposons les unités d’œuvre suivantes
accompagnés par leur nature16.
b. Deuxième problème:
Nous avons constaté durant notre stage que le service comptabilité manquait de
rigueur par rapport aux déclarations de la TVA et du chiffre d'affaire. Ce qui met en
question leur validation ultérieure.
16
Voir annexe n° 1.
39
III. La réalisation de l’audit fiscal au sein de
SORIAC :
Périodiquement la société SORIAC effectue des audits fiscaux, en vue d’évaluer le
risque auquel elle s’expose et mettre en œuvre un programme de gestion du risque fiscal.
1) La réalisation de l’audit :
a. La phase préliminaire :
40
- La société dispose de plusieurs partenaires. Des travaux doivent être effectués dans la
mesure de valider le traitement fiscal de ses opérations.
Une manipulation des dossiers et des conclusions a été opérée par l’équipe d’audit
fiscal, dans le cadre d’une évaluation du contrôle interne de SORIAC. C'est une
appréhension de la qualité organisationnelle de l'entreprise par le biais d'un examen des
principales procédures (achat, vente, stock, immobilisation, trésorerie, etc.).
Autrement dit, c'est une évaluation générale du contrôle interne faite au niveau
comptable et au niveau fiscal. Il s'agit généralement d'une évaluation approfondie sur le
domaine fiscal.
Le questionnaire fiscal :
Le questionnaire fiscal figurant dans l’annexe n°3, est remplit avec la collaboration
de l’auditeur et le service fiscal. Les réponses à ce questionnaire ont contribué à
l’élaboration du programme du travail ;
L’ensemble des documents fiscaux de SORIAC ont fait l’objet d’un contrôle
exhaustif pour détecter un éventuel risque qui peut émaner soit d’une :
- mauvaise déclaration ;
41
Dans ce contexte, la revue des déclarations fiscales de SORIAC a permis de
soulever que les rémunérations allouées au tiers exigées à l’article 151 du code général
des impôts (CGI), n’a pas été remplies comme il faut. Par conséquent, l’entreprise
s’expose à une amende de 25% du montant correspondant aux informations manquantes
en appliquant l’article 194 du CGI.
La lettre de mission précise les modalités selon lesquelles l'auditeur fiscal devrait
communiquer les conclusions de son travail. Les conclusions communiquées sont
l'inventaire des différentes irrégularités rencontrées, accompagnées d'un chiffrage de
l'incidence fiscale en tenant compte des majorations et amandes encourues.
La société SORIAC encaisse environ 60% de son chiffre d’affaire en espèce. Par
conséquent, elle s’expose à une amende de 6% pour les factures qui dépassent 20 000DH
encaissées par espèces.
A cette égard, l’article 193 du CGI stipule que : « indépendamment des autres
sanctions fiscales, tout règlement d’une transaction dont le montant égal ou supérieur à
20 000DH, effectué autrement que par chèque barré non endossable, effet de commerce,
moyen magnétique ou procédé électronique de paiement ou virement bancaire donne lieu
à l’application à l’encontre de l’entreprise vendeuse ou prestataire de service vérifié
d’une amende de 6% du montant de la transaction effectuée… »
42
Risques concernant les factures encaissées en
espèce dépassant 20 000 DH
2009 2010 2011
Total en DH
Montant total 97 885 2 2937 3 4961 15 5783
de la facture
Amende de 6% 5 873.1 1 376.22 2 097.66 9 346.98
En plus, les prévisions sont calculées d’une manière générale sans recours au
détail. En appliquant l’article 8 du CGI, la société SORIAC se trouve devant le risque
d’intégration de ces provisions. L’estimation de ce risque s’élève à 38 270 DH.
L’estimation des risques concernant les droits de timbre est de l’ordre de 51 607 DH. Elle
se répartie comme suit :
43
Les provisions pour créance douteuses :
La société SORIAC considère parmi ses charges déductibles des provisions pour
dépréciation des créances clients qui ont une ancienneté supérieure à 6 mois. En effet, la
provision est calculée d’une manière globale sans aucun détail établi pour chaque client.
Ces prévisions telles qu’elles sont calculées ne satisfont pas les conditions de
déductibilité exigées par l’administration fiscale, du fait qu’elles ne soient pas détaillées
par client et font l’objet d’un recours judiciaire, comme prévu par l’article 10 du CGI.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de service facturée sur
des fournisseurs étrangers :
La société SORIAC fait appel à des fournisseurs étrangers pour divers prestations
de service.
Ces prestations n’étaient pas soumises à la taxe sur la valeur ajoutée marocaine de
la société. Alors, l’estimation des risques de rappels de la taxe sur la valeur ajoutée pour
les trois années précédentes est de l’ordre de 152 207 DH, détaillée comme suit :
44
pénalité de
retard au
31/12/2011
Les considérant exonérées d’impôts sur le revenu, SORIAC ignore les prestations
et ne les prend pas en considération dans le calcule de l’impôt sur le revenu.
Total en DH
2009 2010 2011
Indemnité 580 143 956 950 263 080
représentation
Rappel IR en retard 736 781.61 1215326.5 334111.6 2286219.8
Total
Autres remarques :
- La procédure de remise des sommes encaissées par la société SORIAC ne permet pas
d’identifier les factures de vente y afférents ;
18
Voir annexe n° 4.
45
- Les déclarations de rémunérations allouées sont incomplètes. Elle ne contient pas les
montants relatifs aux avoir consentis aux clients, conformément à l’article 151 du
CGI ;
2) La synthèse générale :
Le tableau ci-dessus présente une synthèse générale des travaux et estimations des
risques fiscaux révélés lors de l’audit fiscal effectué au sein de la société SORIAC 19.
Conclusion :
Conclusion :
19
Voir annexe n° 5.
20
Voir annexe n° 6.
46
Le recours au contrôle fiscal présente la contrepartie directe et logique du système
déclaratif, qui veut que l’impôt soit établi d’après les déclarations du contribuable, et face
l’objet d’un contrôle ultérieurement par l’administration fiscale.
La nécessité d’une gestion fiscale est précisée par Maurice COZIAN : « Chacun
reconnaît la nécessité d’une bonne gestion financière, d’une bonne gestion commerciale,
d’une bonne gestion sociale, elles conditionnent le développement, voire la survie des
entreprises. On doute, en revanche, qu’il puisse y avoir une bonne gestion fiscale,
certains la récusent au nom du fatalisme fiscal ; d’autres la réprouvent, la confondant
avec la tricherie fiscale. Les plus avisés la pratiquent, qui ne sont ni des fatalistes, ni des
tricheurs, mais des bons gestionnaires21.
Toutefois, une bonne gestion de risque fiscal passe obligatoirement par un audit et
un diagnostic de la fiscalité au sein de la société. L’audit permet alors d’apprécier et
d’évaluer les points forts et les faiblesses afin de mettre en exergue les éventuels risques
fiscaux qui pèsent sur l’entreprise. Il permet de lever le voile sur les incertitudes, les
interrogations fiscales de l’entité et faciliter ensuite la prise de décision. Les
recommandations et les conseils issus de ce diagnostic, contribuent à la sécurité fiscale de
l’entreprise et participe à l’amélioration de sa gestion fiscale. Cette procédure de mesure
demeure utile et nécessaire en vue d’éviter ou d’anticiper les contrôles fiscaux.
Annexes :
Annexes :
21
Maurice CAZIAN, les grands principes de fiscalité d’entreprise, Edition Lexis Nexis, Paris, 1999, p 109.
47
Nombre de commandes passées
Approvisionnement
Montage SCANIA Nombre de châssis montés
Carrosserie bus et autocars Nombre de carrosseries fabriquées
Carrosserie caisses Nombre de caisses assemblées
Peinture Kilogrammes de peinture traités
Commercial Nombre de commandes fermes réalisées
Manutention Heures main d’œuvre
Magasin Nombre de références gérées
Maintenance Heures MOD / nombre d’interventions
Contrôle qualité Nombre d’unités contrôlées
N.B :
48