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Rapport de stage
En vue de l’obtention du diplôme de la licence appliquée en
comptabilité
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin le succès de
mon stage et qui m’ont aidé à la rédaction de ce rapport.
Tout d’abord je tiens à remercier mon encadrant Mr Wajdi GUERFALA pour ses conseils
et du temps qu’il m’a consacré pour l’échange des informations. Son encouragement permanent
et son dynamisme organisateur m’ont énormément facilité la tâche. Je lui remercie vivement
pour tout.
Je tiens à remercier Mr Houcine FEKI mon maitre de stage pour son encadrement technique
et moral, pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce stage ainsi que
pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’ils m’ont fait vivre durant ma période de
stage.
Je tiens à remercier aussi Mr Maher JENHANI pour ses conseils, son encadrement et sa
supervision dans mon cas pratique.
Je tiens à remercier aussi toute l’équipe du Cabinet « ELF Conseil » qui ont eu l’amabilité
de m’accueillir comme stagiaire au sein de la société et plus particulièrement Mme Dorsaf
HAMZAOUI et Mme Fatma CHABCHOUB pour leur disponibilité pour répondre à mes
questions, pour leur bienveillance et le temps accordé pour m’expliquer chaque tache.
Je remercie également tous mes enseignants de L’IHEC CARTHAGE pour leurs efforts
qu’ils ont fournis et leur précieuse contribution à ma formation.
Finalement, je tiens à remercier les membres du jury qui m’ont donné l’honneur d’accepter
d’évaluer mon travail.
Dédicaces
Je dédie ce travail :
A mes chers parents pour les sacrifices qu’ils ont consenti pour mon instruction et mon
bien être. Je les remercie pour le soutien et l’amour qu’ils ont porté depuis mon enfance et
j’espère que leur bénédiction m’accompagne toujours.
A mon père Houcine Quoique je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme
il se doit. Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager que ce travail traduise
ma gratitude et mon affection.
A ma mère Ibtissem ma raison d’être, la lanterne qui éclaire mon chemin et m’illumine
d’affection et d’amour.
J’espère que ce modeste travail sera le fruit de leurs sacrifices et qu’il soit à la hauteur de
leurs efforts.
A mes deux sœurs et toute ma grande famille qui ont toujours cru en moi.
A mes amis pour leur encouragement et pour tous les bons moments qu’on a vécus
ensemble.
CA : Chiffre d’affaires.
CDPF : Code des droits et procédures fiscaux.
CI : Contrôle interne.
CIRPPIS : Code IRPP/IS.
CNSS : Contribution de sécurité sociale.
FODET : Fonds de développement de la compétitivité touristique.
IRPP : Impôt sur le revenu des personnes physiques.
IS : Impôt sur les sociétés.
OECT : Ordre des experts comptable de Tunisie.
PM : Personne Morale.
PME : Petite et moyenne entreprise.
PP : Personne Physique.
RAS : Retenue à la source.
TCL : Taxe sur chiffre d’affaires industriel et commercial.
TH : Taxe hôtelière.
TRDF : Tableau de détermination du résultat fiscal.
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée.
Introduction générale
Au cours de mon cursus universitaire à l’IHEC j’ai reçu une formation enrichissante et
polyvalente qui a touché plusieurs domaines d’ordres comptable, fiscal, financier et juridique.
La formation académique, bien que nécessaire, reste insuffisante et exige une expérience
professionnelle qui est un facteur déterminant pour l’intégration de l’étudiant sur le marché du
travail. En conséquence, le passage par un stage professionnel est recommandé.
Au cours de ces trois mois, j’ai pu approcher de manière pratique le métier de comptable,
d’audit et d’assistance et ainsi de compléter l’aspect théorique de ma formation.
J’ai eu de la chance de mieux connaitre ce métier, cette expérience m’a permis d’appréhender
le travail d’audit fiscal.
Ce stage m’a permis de renforcer ma personnalité, enrichir mes connaissances, être plus
confiante et de m’intégrer plus dans la vie professionnelle.
J’étais affecté aussi à une mission de commissariat aux comptes et j’ai participé aux travaux
d’audit du dossier fiscal avec l’équipe intervenante.
J’ai constaté qu’à travers ces missions d’audit comptable ou d’audit fiscal, le professionnel
cherche la régularité et la sincérité dont notamment le respect de la réglementation fiscale. Mais
seul un audit spécifique peut montrer de façon plus exhaustive les irrégularités d’ordre fiscal.
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Certainement les diligences mises en œuvre par le commissaire aux comptes constituent une
garantie supplémentaire pour les utilisateurs des états financiers.
Toutefois la mission d’audit fiscal a montré l’existence des anomalies fiscales dont l’impact
est significatif alors que le commissaire aux comptes a exprimé un avis sans réserve.
De ce fait notre approche méthodologique aura pour but de contribuer à présenter des diligences
et des techniques d’audit spécifiques servant à la prévention et à la détection des infractions
fiscales commises par les entreprises sous forme d’un guide pratique permettant de les assister
dans la mise en œuvre des diligences d’audit comptable du volet fiscal ou d’audit fiscal.
Donc notre problématique est de proposer une approche pratique pour la maitrise des risques
comptable d’origine fiscale.
En effet, ce stage s’est couronné par l’élaboration du rapport de stage du projet de fin
d’études qui est composé de deux parties, il a pour objectif de présenter l’expérience vécue au
cours de ce stage, les taches effectuées, les connaissances acquises ainsi que la présentation
d’un sujet théorique.
Pour cela, la première partie se compose de deux chapitres. Le premier chapitre est
consacré à la présentation du cabinet « ELF Conseil » » à travers sa fiche signalétique, son
Historique, ses missions, l’organisation du cabinet. Le deuxième chapitre, retrace les différentes
tâches et travaux effectués pendant la période du stage.
Concernant la deuxième partie, elle a pour objet la présentation d’une opération d’audit
fiscal dans le cadre d’une mission d’assistance. Elle est composée aussi de deux chapitres. Le
premier chapitre est consacré à la présentation de l’objectif de la mission d’audit requise, les
périodes et les risques encourus. Le deuxième chapitre traite les diligences d’audit effectuées,
les documents utilisés et les résultats obtenus.
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Partie 1 : Déroulement du stage
Chapitre1 : Présentation de l’entreprise
Introduction :
Ce chapitre présente le lieu de déroulement du stage de fin d’étude qui s’est étalé sur une
période de trois mois.
« ELF Conseil » est une société d’expertise comptable inscrite au tableau de l’Ordre des Experts
Comptables de Tunisie.
1.1Historique du cabinet :
« ELF Conseil » est une société d’expertise comptable et de commissariat aux comptes
crée en 2002. Le cabinet « ELF Conseil » est constitué d’une équipe de vingt-cinq personnes
parmi lesquelles trois associés experts comptables, trois experts comptables salariés tous
membres de l’OECT, trois réviseurs, sept maitrisards et neuf licenciés.
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• Raison sociale : « ELF Conseil »
•• Date
Raison
de sociale
création: «ELF
: 25/02/2002
Conseil»
• Forme juridique : SARL
• Capital : 192.000 Dinars
• Date de création : 25/02/2002
• Identifiant unique : 785736 X
• Capital : 192.000 Dinars
•• Affiliation CNSS :: 785736
Matricule fiscale 237459-03
X/A/M/000
•• Adresse
Registre:de commerce
Avenue Hédi:Nouira
Ariana-sous le numéro
Résidence B0315692007
Mimosas 1 - B2 -2037 ARIANA Ennasr 2
• Affiliation CNSS : 237459-03
• Téléphone/Fax : (+216) 71 829 377 / (+216) 71 829 393
• Email : elfconseil@planet.tn
Le cabinet « ELF Conseil » est particulièrement spécialisé dans l’audit, le droit, la fiscalité,
la comptabilité et les finances.
• Conseil juridique : l’objectif est d’assurer une meilleure intégration de l'entreprise à son
environnement législatif et réglementaire.
• Optimisation juridique : à travers l'analyse des divers scénarios juridiques envisageables dans
le cadre d'une opération économique donnée et l'appréciation de leurs conséquences
patrimoniales.
(Coûts et revenus, fiscalité, procédures, délais...) ; le tout en vue d'aider les clients au choix de
la formule qui représente les risques et les coûts les plus faibles, et les avantages et sécurité les
plus élevés.
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• Etudes juridiques sur la portée de textes spécifiques ou sur le régime juridique applicable à
des secteurs particuliers.
• Audit juridique qui consiste à vérifier et à apprécier la conformité des actes de la société à la
2.2 Fiscalité :
• Le cabinet « ELF Conseil » offre à ses clients des conseils en vue de rationaliser et de planifier
la gestion fiscale de l'entreprise ou de certaines opérations.
• Il assure aussi l’assistance à l'occasion d'un contrôle ou d'un contentieux fiscal. Cette
prestation peut aller de la simple analyse des prétentions de l'administration, à l'assistance aux
réunions des commissions locales ou nationales de taxation ou de recours, en passant par la
préparation des Réponses aux notifications ou des recours autorisés.
• En plus, le cabinet élabore les études sur la portée, l'interprétation et l'application des textes
fiscaux spécifiques ou sur le régime applicable à une opération ou à une activité déterminée
qu'elle soit à caractère local ou international.
• Les interventions du cabinet permet aux clients une gestion optimale de l’aspect fiscal à travers
l'analyse des divers montages juridiques ou financiers envisageables dans le cadre d'une
situation économique, quel que soit son degré de complexité, après évaluation précise des
risques et des conséquences financières et administratives (procédures et délais) qui y sont
attachés.
• La mission d’audit fiscal est aussi prévue parmi les attributions du cabinet et ce dans le but de
vérifier que l'entreprise remplit bien ses obligations fiscales d’une part et qu'elle profite de tous
les avantages offerts par la législation fiscale en vigueur d'autre part.
Enfin, le cabinet assiste certains de ses clients à la préparation des différentes déclarations
fiscales.
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2.3 Comptabilité :
La tenue de comptabilité est effectuée dans tous ses étapes allant de la supervision,
2.4 Finances :
• l’appréciation financière des divers scénarios envisageables dans le cadre d'une opération
donnée et la préparation des plans financiers en vue de l'optimisation de la gestion financière
de l'entreprise.
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2.5 Organisation et informatique :
Le cabinet assure une assistance dans les travaux d'implantation de nouveaux systèmes
d'information ainsi qu’à la mise en place de l'organisation et des procédures en élaborant des
manuels de procédures.
3. Organisation du cabinet :
La structure du cabinet « ELF Conseil » nous montre l’existence de deux départements, à savoir
un département audit et un département assistances comptable, fiscale et sociale.
Chaque département comporte des équipes de travail : des collaborateurs expérimentés et des
stagiaires qui sont supervisés par un expert-comptable.
Ces collaborateurs sont supervisés par des chefs de missions experts comptables et des
partenaires conseillers fiscaux juridiques et sociales.
Missions
Comme indiqué ci-dessus, une des principales missions du cabinet « ELF Conseil » est
l’assistances.
Le travail au sein de ce département englobe les taches comptables ainsi que les taches
fiscales et sociales.
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• Conseil en vue de rationaliser et de planifier la gestion fiscale de l'entreprise ou d'une opération
déterminée.
Le département Audit est chargé d’effectuer l’audit des entreprises privés et Etatiques.
Missions
Le département audit a pour missions de certifier les états financiers aussi bien des sociétés
privés et étatiques.
Le travail au sein de ce département englobe la prise de connaissance générale suivi par la
constitution du dossier permanent, l’examen des procédures de CI ainsi que les travaux de
contrôle des comptes.
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4. Modalités d’intervention :
De ce fait, les relations avec les clients peuvent être déterminées selon quartes formules :
Le coût et les tâches à accomplir sont fixées en fonctions des compétences exigées et du
temps à allouer.
• Les missions convenues à facturer en fonction du temps réellement passé sur la base d'un tarif
horaire fixé d'un commun accord avec le client à la lumière de la nature de la prestation et son
degré de complexité.
Cette formule est généralement adoptée pour les cas où l'étendue de la mission et la fréquence
et/ou la durée des interventions peut difficilement faire l'objet d'une estimation préalable
satisfaisante pour les deux parties.
• Mission facturée selon le barème fixé par l’arrêté du ministre des finances pour les missions
de commissariat pour les entreprises privées et de révision des comptes pour les entreprises
Etatiques.
Conclusion :
Être affecté dans un tel cabinet est une opportunité afin d’acquérir une expérience
polyvalente, motivante et enrichissante. J’ai eu de la chance de découvrir le domaine de
comptabilité et d’audit à la fois. Cette expérience m’a permis d’acquérir une réelle ouverture
d’esprit et d’avoir la source de la réussite universitaire et professionnelle.
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Chapitre 2 : Les taches effectuées
Introduction :
Durant les trois mois de stage, plusieurs taches ont été accomplies dont la tenue de la
comptabilité informatisée à travers le logiciel « Wavesoft », la vérification des déclarations
fiscales, la participation aux travaux de commissariat aux comptes d’une entreprise hôtelière
ainsi que la vérification du tableau de détermination du résultat fiscal d’une entreprise
industrielle à l’occasion d’une mission d’audit fiscal à laquelle j’ai participé en effectuant
quelques tests.
Les pièces justificatives de chaque journal auxiliaire sont classées dans un classeur
(chrono) selon les mois et par ordre chronologique pour permettre la saisie correcte dans le
journal général.
Après la saisie des opérations dans les journaux auxiliaires, Wavesoft comptabilité effectue
automatiquement le passage des journaux auxiliaires au journal général, et l’établissement des
quatre composantes des états financiers, sauf la centralisation mensuelle (pour obtenir le journal
général), et la clôture de l’exercice, ces derniers doivent être effectués manuellement avec
confirmation, car la clôture de l’exercice dans le logiciel Wavesoft comptabilité empêche la
modification des écritures.
Cette tâche est effectuée d’abord par les comptables, ensuite par l’expert-comptable, ce
dernier est habilité à valider et à attester la conformité et la sincérité des états financiers.
Le rapprochement bancaire
Cette opération consiste à réconcilier le solde de banque tel qu'il apparaît en comptabilité
avec celui figurant sur les relevés bancaires en recensant les écritures en rapprochement entre
ces deux montants.
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La 1ère ligne de l’écriture concerne le fournisseur (date, n° du fournisseur, n° de la charge de
contrepartie, le montant TTC au crédit,)
La 2ème ligne concerne la TVA (date, compte TVA, n° du fournisseur, montant au débit)
La 3ème ligne concerne la charge (date, compte de la charge, compte du fournisseur, montant
HT au débit, section analytique, comptes analytiques,)
Une fois l’écriture enregistrée, on inscrit sur la facture le N° du journal achat et le N° de pièce
donnée automatiquement par le logiciel.
La dernière étape c’est le classement des factures :
Celles payées par chèque ou effet sont classées et archivées par fournisseurs pour assurer un
bon suivi physique des comptes fournisseurs.
Celles payées par caisse et dont le montant est non significatif sont classées et archivées dans
un classeur « caisse ».
Et celles payées périodiquement (redevances de crédit-bail, facture du téléphone, d’eau ou
d’électricité,) sont classées dans un classeur au nom du fournisseur.
L’écriture comptable :
60 Achat de marchandises, MP HT
4366 TVA déductible/Achat TVA
6654 Droits d’enregistrement et de timbres Timbre
40 Frs et comptes rattachés TTC
Journal caisse :
Le journal « Caisse » regroupe toutes les opérations effectuées en espèces, ces opérations
peuvent concerner des décaissements ou des encaissements. Les comptes utilisés pour ce
journal sont le compte (58 : Virements internes), ainsi que les comptes de charges pour les
dépenses effectuées en espèces.
NB : Les factures de ventes et achats réglées en espèces figurent dans les journaux « Ventes »
et « Achats », d’où une copie de ces factures doit figurer dans le journal « Caisse ».
Le compte (58 : Virements internes), est mouvementé par les opérations relatives aux retraits
et aux alimentations de la caisse effectuées par le biais du compte bancaire et inversement.
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Pour les alimentations caisse : à partir de la banque.
58 Virement interne X
532 banques X
54 Caisse X
58 Virement interne X
58 Virement interne X
54 Caisse X
532 Banque X
58 Virement interne X
Les ventes et les achats Réglés en espèces : sont comptabilisés soit dans un compte de bilan, soit
directement dans un compte de résultat :
6 Achat X
40 Fournisseur X
40 Fournisseur X
54 Caisse X
41 Clients X
7 Vente X
54 Caisse X
41 Clients X
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Journal « Opérations Diverses » :
Le journal des opérations diverses, appelé journal des OD en abrégé, est utilisé pour
comptabiliser toutes les opérations qui ne rentrent pas dans les journaux précédents, ces
opérations concernent les écritures relatives à la déclaration mensuelle de l’impôt (TVA, taxes,
retenue à la source,), à la paie, aux amortissements des immobilisations, aux provisions, les
écritures de bilan, de leasing, …
Journal paie :
Le service paie établie les états de paie et les envoie au service comptabilité pour les saisir.
Il s’agit de saisir mensuellement le journal de paie des salaires.
L’écriture passe comme suit :
Les appointements et salaires au débit des comptes « 64 ».
Les indemnités et avantages au débit des comptes « 64 ».
Cotisations à la CNSS au crédit des comptes « 64 ».
L’impôt sur le revenu au crédit du compte « 432 ».
La rémunération due au crédit du compte « 425 ».
Les avances sur salaires au crédit du compte « 421 ».
Le remboursement des prêts accordés aux salariés au crédit du compte «421 ».
Journal vente :
On comptabilise dans ce journal toutes les factures de ventes établies par l’entreprise.
En ce qui concerne les factures d’avoir, elles peuvent faire l’objet d’un journal auxiliaire à
part, comme elles peuvent être incluses dans le journal « Ventes ».
L’écriture comptable relative à la facture d’avoir est effectuée par la contre-passation de
l’écriture de vente pour le montant des biens manquants ou retournés.
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70 Vente de marchandises, PF HT
4367 TVA Collectée TVA
6654 Droit d’enregistrement et de timbres Timbre
41 Clients et comptes rattachés TTC
Journal « Banque » :
Le journal « Banque » est utilisé pour comptabiliser toutes les opérations liées à la ou les
banque(s) de l’entreprise que ce soit un compte en dinars ou en autre monnaie étrangère.
Après la passation des écritures comptables en premier lieu, à partir des différentes pièces
justificatives, un état de rapprochement bancaire est indispensable en second lieu.
Le rapprochement bancaire :
Cet état de rapprochement consiste à comparer le solde comptable du compte banque à celui du
relevé bancaire, mois par mois et d’expliquer les éventuels écarts.
En effet, les chèques émis en fin de mois n’apparaissent pas dans le relevé bancaire puisque
ceux-ci n’ont pas encore été encaissés. Il faut donc vérifier qu’ils sont bien pris en compte dans
les relevés suivants.
Pour ce faire, il faut bien évidement saisir les relevés bancaires ainsi que les chèques ;
Ensuite il faut pointer les sommes figurant sur ce même relevé pour arriver au même solde
rapproché que la banque.
Les opérations non prises en compte par la banque sont portées aux relevés des mois suivants.
Une fois cette opération terminée il suffit d’imprimer un grand livre du compte 532 pour la
période concernée, ainsi qu’un état de rapprochement auquel nous annexons une copie de la
dernière page du relevé bancaire. Ces documents servent de garantie et de contrôle.
Cependant des erreurs de natures diverses peuvent être commises telle que :
Mauvaise saisie de certaines opérations : il suffit de les rectifier
Il peut y avoir une confusion entre débit et crédit
Il faut saisir la date correcte.
Le lettrage :
Consiste à associer les factures aux règlements correspondants. Ainsi il est facile de voir qui
n’a pas encore payer et les créances non encore encaissées. Cela permet également de vérifier
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la saisie, en effet si un règlement n’a pas de facture correspondante au niveau de la comptabilité,
il y a lieu de conclure qu’une erreur a été commise lors de la saisie, il faut donc la rectifier.
Les erreurs les plus fréquentes sont :
Erreur de montant : il faut alors vérifier la saisie en rectifiant la valeur correspondante.
Double enregistrement : il suffit de supprimer l’un des enregistrements lorsque l’on constate
des écarts de règlements. Il suffit de passer une écriture d’écart dans le journal des Opérations
Manque de facture : il faut alors réclamer et saisir la facture correspondante
Section 2 : La détermination du résultat fiscal lors d’une mission d’audit
fiscal :
Au cours de cette mission on a vérifié le résultat fiscal d’une entité industrielle sous la
supervision de l’expert-comptable, le conseiller fiscal et le chef de mission d’où on a fait des
réunions avec le comptable de la société cliente, le PDG et son commissaire aux comptes.
Au cours du stage, j’ai participé à une mission fiscale consistant en la détermination du résultat
fiscal à partir du résultat comptable pour les besoins de dépôt de la déclaration annuelle d’IS.
Le passage du résultat comptable au résultat fiscal nécessite des corrections imposées par la loi
fiscale qui contient des divergences par rapports à la loi comptable.
En effet certaines charges bien que réelles et justifiées ne sont pas acceptées fiscalement ce qui
nécessite leur réintégration au résultat comptable.
A l’inverse, certains produits bien que réalisés matériellement et font partie du résultat dégagé
par la comptabilité, ne sont pas soumis à l’impôt au vu d’une disposition expresse de la loi
fiscale, ce qui nécessite leur déduction.
En conséquence le résultat fiscal est déterminé comme suit :
Résultat fiscal = Résultat comptable +R° des charges non déductibles - D° des produits non
imposable.
Le résultat fiscal est déterminé à partir du bénéfice comptable en procédant aux réintégrations
et déductions visant à se conformer à la législation fiscale ou résultant des dispositions
d'avantages fiscaux.
Dans le cas d’espèce, les réintégrations et les déductions ont consisté en ce qui suit :
Les réintégrations sont :
-Impôt sur sociétés. (Car la loi fiscale interdit la déduction de l’IS)
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-CSS (caisse de solidarité sociale).
-Timbres de voyage. (L’article 14 du code IRPP/IS)
-Dépassement cadeaux et frais de réception. (Limite fixé à 20.000 Ddt par an, 1%CA)
- Provisions pour risques et charges. (Non déductible fiscalement)
-Charges Audi A6. (Voiture de tourisme supérieure à 9 chevaux)
-Amendes et pénalités. (Non déductible Article 14)
-Pertes de change latentes EX 2019. (Pertes non encore réalisées)
-Extourne gains de changes latents EX 2018. (Gains réalisés en 2019, ils sont réalisés et non
comptabilisés).
Les déductions sont :
-Amortissements supplémentaires de 30% sur nouvel investissement (LF2019). (Art 12 Bis du
code IRPP/IS)
-Reprises sur provisions. (Non déduite antérieurement)
-Gains de change latents Exercice 2019. (Non encore réalisés)
-Extourne pertes de change latentes Exercice 2018. (Réalisées en 2019)
Présentation de l’entité :
Au cours du stage j’ai eu l’occasion d’assister à une mission de commissariat aux comptes
d’une société hôtelière, sise aux berges du Lac.
Cette société gère plusieurs établissements à Hammamet, Lac2 et Djerba.
Déroulement de la mission :
Les travaux ont été effectués par une équipe composée d’un chef de mission, deux
assistantes et un stagiaire et j’ai participé aux travaux d’audit suivants :
1. Test de synthèse de paie :
Ce test a pour objectif de s’assurer de la conformité entre les soldes comptables (balance
et grand livre) des charges de personnel et les calculs extra-comptable (journaux de paie).
Il s’agit de refaire mois par mois la récapitulation de la paie dans un fichier Excel ainsi que par
établissement puis réaliser les travaux suivants :
Obtenir les journaux de paie et les déclarations CNSS.
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Recalculer les charges sociales.
Rapprocher les montants déclarés aves les montants calculés à partir des données du
journal paie.
Vérifier l’existence d’écarts significatifs provenant d’anomalies nécessitant des
écritures d’ajustement.
Résultat du test : des écarts non significatifs ont été constatés.
Conclusion : Ce test est satisfaisant, aucune correction n’a été opérée.
2. La vérification des déclarations mensuelles :
Vu l’importance du CA, nos travaux ont consisté à vérifier le respect de la société de ses
obligations déclaratives par le système de télé déclaration.
Dans le même cadre, les impôts mensuels déclarés ont été vérifié, il s’agit de s’assurer que les
retenues à la source sont effectuées conformément l’article 52 au code IRPP/IS.
Il existe plusieurs retenues à la source dans le secteur hôtelier :
- RAS sur honoraire : 15% : Personne physique régime forfait d’assiette.
5% : PP régime réel
PM toujours 5%
- Retenue sur loyer : 15%
- Retenue sur paiement >1000 Ddt TTC : 1,5% pour tout achat >=1000
- Retenue sur salaire (base : salaire imposable) IRPP (barème)
- Retenue à la source 100% au titre de la TVA facturée par les personnes non résidentes en
Tunisie.
- TH : sur CA tout taxe comprise (TTC) calculée au taux de 0,2% CA TTC
- TCL : calculée au taux de 0,2% des recettes provenant des produits accessoires : loyers.
- TFP et FOPROLOS : 1% ou 2%
- Autre taxe sur CA (FODET) 1%, Taxe de séjour
- Droit de timbre 0,600/Facture
- Droit de licence : droit de consommation sur place 300D à payer au début de mois de janvier
avec pénalité 10D (loi de finance 2019) sachant que le droit de licence est payé en fonction de
la catégorie des cafés : Catégorie1 : 25Dt
Catégorie2 : 150Dt
Catégorie 3 : 300Dt
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Lors de nos travaux d’audit du dossier fiscal nous avons également vérifié les points suivants :
- Les loyers sont soumis au taux 19% en matière de TVA
- L’hébergement, la restauration et l’animation ont été imposé au taux de 7%.
- le chiffre d’affaires en suspension de la TVA est appuyé par des autorisations d’achat en
suspensions de TVA et des bons de commande visés.
On a vérifié aussi la conformité des CA comptables avec le CA dégagé par le logiciel
commercial (facturation) et le CA de l’IS.
Les tests relatifs aux impôts déclarés ont été effectués en comparant les montants portés sur la
déclaration DMI avec les montants comptabilisés.
A) Le contrôle de l’inventaire des stocks s’est déroulé sur la base des états de l’inventaire
physique effectuée préalablement par l’équipe conformément aux règles suivantes des
instructions d’inventaire qui ont eu pour but de préciser :
La période de l’inventaire ;
Les équipes de comptage ;
Le matériel nécessaire à l’exécution de l’inventaire ;
L’organisation des lieux de stockage ;
Les documents de saisie de l’inventaire (fiches prénumérotées d’inventaire, états
récapitulatifs, feuilles de comptage, etc…)
B) Réalisation de l’inventaire :
L’exécution de l’inventaire est l’étape la plus délicate ; elle a été assurée avec le maximum de
vigilance et d’attention.
Durant toute la période de comptage, les règles suivantes ont été convenablement respectées :
Les mouvements de stocks ont été interdits ou si c’est impossible, ils étaient
rigoureusement suivis et contrôlés ;
Vérification des références mentionnées sur les articles et de leur correspondance avec
celles indiquées sur le listing ou les étiquettes de comptage ;
L’unité dans laquelle est exprimée la quantité des articles en stock (kg, pièce …) ont été
clairement mentionnée sur le listing ;
Le comptage physique a été matériellement assuré par une personne totalement
indépendante du magasin (responsable financier et auditeur interne)
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Le résultat du comptage est lisiblement mentionné sur le listing ou sur l’étiquette de
comptage ;
Les étiquettes ou le listing de comptage sont revêtus de deux signatures au moins des
membres de l’équipe de comptage.
Section 5. L’audit des comptes liquidités :
Le contrôle des comptes de trésorerie (caisse, banques) dont le solde est débiteur et des
comptes de concours bancaires courants est une opération importante et indispensable
puisqu’elle permet de cerner les écarts et anomalies de toutes sortes et d’ajuster les soldes
comptables.
Les soldes des comptes bancaires sont contrôlés aussi bien à la fin de l’exercice que
périodiquement en cours d’année par l’établissement d’un état appelé état de rapprochement.
La caisse doit normalement faire l’objet d’un contrôle permanent et régulier.
Un bordereau des espèces en caisse inventoriées est établi en indiquant les quantités et les
montants des espèces par catégories de pièces et de billets.
Au cours de cette mission de commissariat, les soldes des comptes de trésorerie ont été
vérifiés et validés conformément aux prescriptions sus-indiquées.
Aucune anomalie n’a été constatée à ce niveau.
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Partie 2 : Audit fiscal.
Introduction :
Dans ce chapitre on va présenter l’audit fiscal, son objectif ainsi que les risques fiscaux,
les documents ou les supports de travail et le programme d’audit fiscal.
L’audit fiscal s’effectue à travers un diagnostic de sa situation fiscale afin d’assurer des
règles en vigueur, et de vérifier la capacité de l’entreprise à mobiliser les ressources du droit
fiscal, afin d’assurer ses objectifs stratégiques.
L’audit fiscal permet de diminuer les charges et de minimiser les risques fiscaux que l’entreprise
peut subir à cause de sa gestion.
Les contrôles de régularité relatifs à l’audit fiscal permettent à l'entreprise de connaître ses
erreurs et les risques qui leur sont inhérents. Ces contrôles s’effectuent selon des critères de
régularité et d’efficacité.
Sur le plan de la régularité, l'audit fiscal permet d'assurer le respect des dispositions fiscales
régissant l’activité de l'entreprise.
Au niveau de l'efficacité, l'audit fiscal permet d’évaluer l'aptitude de l'entreprise à mettre en
œuvre les avantages fiscaux et autres ressources relevant du domaine fiscal au service de sa
gestion, et ce, afin d’assurer les objectifs qu'elle s'est fixé.
L’objectif principal de l’audit fiscal est l’examen de la situation fiscale de l’entreprise. Il
s’agit en fait, en ayant recours à un audit fiscal de voir de quelle façon l’entreprise appréhende
la fiscalité de façon générale et comment elle intègre le paramètre fiscal dans sa gestion
quotidienne.
Le but de l’audit fiscal est de prémunir l’entreprise contre les éventuels risques fiscaux en
analysant sa situation comptable et financière tout en vérifiant ses déclarations fiscales.
Source : https://www.petite-entreprise.net/P-2911-88-G1-presentation-de-l-audit-fiscal.html
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II. Le système fiscal tunisien :
Les impôts directs comprennent l’IRPP, l’IS, l’impôt sur la plus-value immobilière des
personnes physiques et l’impôt sur les bénéfices pétroliers. Les impôts directs et notamment
l’IRPP sont recouvrés, en majeure partie, par voie de retenue à la source. Les revenus de
personnes physiques et les bénéfices réalisés par les entreprises sont soumis selon la forme
juridique de la personne qui la réalise à :
L’IRPP : lorsque le bénéficiaire du revenu est une personne physique ou lorsque
l’exploitation à la forme d’une entreprise individuelle.
L’IS : lorsque l’entreprise a la forme d’une société passible à l’impôt sur les sociétés,
notamment les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés anonymes.
2. Les impôts indirects :
Les droits d’enregistrement : sont des impôts spécifiques qui frappent certaines
mutations et actes. Ils sont généralement perçus lors de la présentation de l’acte qui sert
de titre à l’opération lors de l’accomplissement de la formalité d’enregistrement sur la
base de la souscription d’une déclaration au receveur chargé de l’enregistrement.
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Les droits de timbre : Sont des impôts applicables à certains actes ou écrits. Ils
constituent également un mode de paiement du coût de certaines formalités et de certains
documents fournis par les administrations publiques.
Les taxes parafiscales :
Le système fiscal tunisien comporte plusieurs taxes parafiscales dont principalement les
suivantes :
Les taxes professionnelles de compétitivité :
Ces taxes sont assises sur le chiffre d’affaires couvrant l’importation, l’industrie, le tourisme et
l’agriculture.
La taxe de formation professionnelle :
Elle est assise sur les traitements, salaires et toutes autres rétributions avant déduction des
cotisations sociales. Elle est ainsi exigible par toute personne physique ou morale, exerçant une
activité dans les différents secteurs de l’industrie, du commerce et de l’agriculture, et soumise
à l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, à l’exception des forfaitaires BIC.
Le fonds de promotion des logements pour les salariés :
Il est institué à la charge de tout employeur public ou privé exerçant en Tunisie, à l’exclusion
des exploitants agricoles privés, une contribution à la promotion du logement par les salariés.
Cette contribution est calculée sur la base des traitements, salaires et toutes autres rétributions.
23
Chapitre 1 : présentation d’une mission d’audit.
Introduction : dans ce chapitre on va présenter l’entreprise cliente dans laquelle j’ai effectué la
mission d’audit fiscal. On va aussi présenter les objectifs de la mission, les périodes à auditer
ainsi que les documents et les supports de travail.
C’est une entreprise industrielle. La période à auditer est de 4ans de 2015 jusqu’à 2018.
Cette mission a pour objectif l’évaluation du risque fiscal et la correction éventuelle des erreurs.
Les supports de travail qu’on a utilisés pour accomplir cette mission sont :
L’objectif principal d’une mission d’audit fiscal est de s’assurer du respect des
obligations fiscales déclaratives : dépôt de toutes les déclarations dans les délais
(déclaration d’IS, déclaration mensuelle, déclaration de PP…), conformité des éléments
déclarés aux normes fiscales, exhaustivité des données déclarées…
Selon l’article 81 du CDPF tout retard dans le paiement de tout ou partie de l’impôt entraine
l’application d’une pénalité de retard liquidée au taux de 0,75% du montant de l’impôt par mois
ou fraction de mois de retard, lorsque l’impôt exigible est acquitté spontanément et sans
l’intervention préalable des services du contrôle fiscal.
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Identifier les risques fiscaux et les comparer par rapport à l’audit comptable.
Minimiser le risque de sanction fiscale en cas de contrôle (gestion des risques) et faire
les corrections éventuelles à travers le dépôt des déclarations rectificatives.
L’audit fiscal permet de sauvegarder les intérêts de l’entreprise et des bailleurs de fonds
(associés, actionnaires, banques…) à travers une évaluation des risques d’une manière
préventive et éventuellement la correction des erreurs avant l’intervention des services
de contrôle fiscal.
Un audit fiscal a pour effet de réduire les risques de mises en vérification et d’éviter le
cas échant, l’application de sanctions fiscales ou pénales. En plus, il permet de constater
des provisions comptables nécessaires concernant les risques pour lesquels la correction
n’est pas possible ou n’est pas envisagée.
Choix des périodes à auditer :
- L’administration peut contrôler 4 ans lorsque les déclarations sont déposées.
- En cas de défaut la période est ramenée à 10 ans.
- Les erreurs, omissions et dissimulations des impôts déclarés peuvent être réparés :
Jusqu’à la fin de la 4ème année suivant celle au cours de laquelle sont réalisés (le
bénéfice, le revenu, le CA, l’encaissement ou le décaissement des sommes ou de
toutes autres opérations donnant lieu à l’exigibilité de l’impôt.
Dans un délai de 4 ans à compter de la date de l’enregistrement.
Jusqu’à l’expiration de la 4ème année suivant celle au cours de laquelle l’infraction a
été commise : pour les amendes fiscales.
Le délai de 4 ans est porté à 10 ans pour les impôts non déclarés.
Pour les droits de timbres : 10 ans de la date d’exigibilité.
Possibilité de contrôler des périodes prescrites ayant une incidence sur une période
non prescrite (sans limite).
En effet selon les dispositions de l’article du CDPF :
6 ans pour les impôts déclarés et dont leurs montants n’excèdent pas le minimum
d’impôt prévu par l’article 48 du présent code, ce délai commence à courir, pour les
droits d’enregistrement, à compter de la date de l’acte, de la mutation, de l’écrit ou
du jugement.
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Section 3 : Les risques fiscaux.
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Les risques de réputation :
A l’origine de préjugés et de pressentiments favorables, la bonne réputation difficilement
acquise à travers les actions dans le temps, qui résulte d’un savoir, d’une conviction et d’un
jugement publics positifs sur une entreprise ou une personne ou un pays, est un outil de gestion
des risques dont l’importance apparait aux moments cruciaux.
Une défaillance fiscale grave peut porter une atteinte grave à la réputation d’une entreprise, de
ses dirigeants, de son personnel et de ses auditeurs.
Risques liés aux personnes :
Les risques liés aux personnes peuvent faire l’objet de risques de négligence, d’ignorance,
d’incompétence, de manque de collaboration et d’esprit collectif.
Dans chaque entreprise, les individus sont de deux types : ceux qui créent des risques par
l’absence de perception des risques, négligence, incapacité et ceux qui réduisent les risques
avec une grande acuité d’identification du risque, attitude proactive, réaction rapide et adéquate
pour la résolution effective des problèmes, etc.
La bonne part des ennuis fiscaux que peut rencontrer une entreprise, a pour origine les
indiscrétions, le manque de confidentialité ou la légèreté du personnel.
Risques liés aux processus opérationnels :
Les processus opérationnels génèrent notamment des risques en matière d’approvisionnement,
de stocks, de respect de la législation, de recrutement et de départ du personnel ou encore de
transport de marchandises et de facturation aux clients. D’autres risques peuvent aussi provenir
des opérations intergroupes.
Risques liés à la technologie :
Ces risques sont notamment liés à la maitrise de l’outil informatique et de l’internet et
à la dématérialisation des transactions.
Risques liés aux procédures :
Les procédures de traitement des opérations, de retenues à la source, de collecte, de contrôle et
de validation des données fiscales et de leur concordance avec la comptabilité de l’entreprise
engendrée par des procédures en amont de la comptabilité financière, procédures de synthèse
et de vérification et procédures d’établissement des états financiers et de reporting.
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Section 4 : L’exercice de l’accomplissement de la mission d’audit :
Livre d’inventaire :
Le livre d’inventaire prévu à l’article 11 de la loi comptable est un document (livre, registre)
dont les pages sont prénumérotés, cotées et paraphées abandonnée à partir d’Avril
2019 (promulgation de la loi transversale : amélioration du climat de l’investissement).
C’est là que sont inscrits, pour chaque exercice, les états financiers ainsi que l’inventaire des
valeurs actives et passives et leur méthode d’évaluation.
Cet inventaire doit être effectué au moins une fois par an en application de l’article 17 de la
loi comptable.
Il permet de s’assurer de la réalité de ces valeurs et de déceler les éléments obsolètes ou
dépréciés.
Cependant, il faut s’assurer que le livre d’inventaire comporte :
- Le bilan
- L’état de résultat
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- L’état des flux de trésorerie
- Les notes aux états financiers
- Tableau de détermination du résultat fiscal
- Les données de l’inventaire physique des stocks (état des stocks)
- Les données de l’inventaire physique des immobilisations (tableau des immobilisations)
Balance :
La balance est un document obligatoire qui doit être établi au moins une fois par un an en
application de l’article 16 de la loi comptable.
Elle est définie comme étant un instrument de contrôle permettant de s’assurer que les
opérations enregistrées dans les comptes l’ont été conformément au principe de la partie
double.
Elle comporte le total des mouvements et des soldes de tous les comptes utilisés.
Elle constitue un instrument comptable très utile pour l’entreprise.
Grand livre :
Le grand livre est un journal comptable qui permet de voir la situation d’une entreprise dans
sa globalité. Il sert précisément à l’enregistrement de la totalité des transactions financières.
Ces transactions financières sont détaillées et regroupées dans le grand livre par classes de
comptes selon le plan de l’entreprise.
Le grand livre est l’un des documents comptables obligatoires prévus par les articles 11 et
suivants du titre III de la loi comptable.
Il est le recueil de l’ensemble des comptes utilisés d’une entreprise qui tient sa comptabilité
en partie double (classe des comptes du plan comptable de 1 à 9 et les montants
correspondants).
Les pièces justificatives :
Les pièces justificatives sont tous documents (factures, dossier importation, contrat…) justifiant
toutes écritures comptables.
Il faut s’assurer que les factures comptabilisées respectent les mentions obligatoires prévues par
la législation fiscale (faire copie de toutes les pièces ne remplissant pas les conditions de forme :
matricule fiscale, identité du client, le montant et le taux de la TVA, identité complète du
fournisseurs).
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Conservation des documents comptables pendant 10 ans
Afin de mieux analyser les données, et au début de la mission d’audit, un tableau de bord a été
élaboré comportant l’évolution des indices significatifs de l’activité de la société.
Ce tableau de bord permet de faire une étude des marges, de faire l’évaluation des indices et de
comparer les données déclarés et les données comptables.
III. Recoupement :
La méthode des recoupements est la méthode classique la plus sure qui consiste à utiliser les
informations et renseignements obtenus dans le cadre du droit de communication tel que :
-Déclarations d’employeur.
Recommandations :
En cas de doute :
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Chapitre 2 : les tests et les rapprochements effectués
- Il faut s’assurer que les achats ont été matérialisés par des factures réglementaires.
- Il faut s’assurer que ces factures portent toutes identification de l’entreprise auditée.
- Il faut s’assurer que les achats qui ne sont pas nécessaires à l’activité de l’entreprise ont
été réintégrés au niveau du tableau de détermination du résultat fiscal.
- Il faut s’assurer que les factures d’achat non consommés chevauchant entre deux
exercices ont donné lieu à des écritures de cut-off.
- Il faut s’assurer que les factures d’achat non encore reçues relatives à des biens reçus ou
des prestations obtenues ont fait d’écritures de régularisation.
- Il faut s’assurer que les dettes constatées en comptabilité concernant des biens non reçus
ou des prestations non fournies ont donné lieu à des écritures de régularisation.
- Il faut s’assurer que les ristournes dues à l’entreprise et n’ayant pas encore fait l’objet
d’avoir comptabilisés ont donné lieu à des écritures de régularisation.
- Il faut s’assurer que le montant des factures de carburant consommé par des voitures de
tourisme d’une puissance fiscale supérieure à 9 chevaux a été réintégré au niveau du
tableau de détermination de résultat fiscal.
1.1. Audit des bons de réception :
- Il faut s’assurer que les dernières réceptions de l’exercice ont donné lieu à
l’enregistrement de factures ou de provisions et que la contrepartie de ces réceptions a
été constatée en stocks.
- Il faut s’assurer que les bons de réception non encore facturés ont été constatés au débit
du compte 60 par le crédit du compte 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »
1.2. Audit des comptes fournisseurs :
- Il faut s’assurer que les comptes fournisseurs présentant des soldes significatifs sont
parfaitement justifiés sinon, l’examen des comptes révèle-t-il que des décaissements
soient constatés sans justification.
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- Il faut s’assurer que les soldes des comptes fournisseurs non mouvementés depuis des
exercices et devenant prescrits fiscalement, ont été réintégrés dans le tableau de
détermination de résultat fiscal.
- Il faut s’assurer que les dettes en monnaies étrangères, ont été converties au taux de
change de clôture et que les pertes de change ou les gains de change non réalisés ont été
réintégrés ou déduits selon le cas dans le TDRF.
- Il faut s’assurer que le résultat fiscal ne tient pas compte la différence de change
comptabilisée, mais non encore réalisée (la dette n’a pas encore fait l’objet de
décaissement).
- Il faut s’assurer la confrontation des soldes comptables avec les sources d’informations
et les états de suivis extra comptables.
2. Audit des autres charges d’exploitation :
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-Il faut s’assurer que les autres services extérieurs qui ne sont pas nécessaires à l’activité de
l’entreprise sont réintégrés au niveau de TDRF.
-Il faut s’assurer que les cadeaux de toutes natures, les frais de réception y compris les frais
de restauration et de spectacle qui dépassent 1% du CA brut réalisé par l’entreprise (avec un
maximum déductible plafond de 20.000 MD par exercice) sont réintégrés au bénéfice
imposable.
- Il faut s’assurer que les honoraires, commissions, courtages, ristournes commerciales ou non,
rémunérations occasionnelles ou accidentelles non déclarés au niveau de la déclaration
d’employeur sont réintégrés au niveau du TDRF.
2.3. Audit des charges diverses ordinaires :
-Il faut s’assurer que les charges diverses ordinaires sont matérialisés par des pièces
justificatives en bonne et due forme.
-Il faut s’assurer que les pertes sur cessions d’immobilisations sont déterminées à partir de
contrats de cession dument établis.
-Il faut s’assurer qu’en cas de cession d’immobilisations subventionnées, la fraction de la
subvention non encore amortie est rapportée au résultat de l’exercice au cours duquel la cession
a eu lieu (par le crédit du compte 739).
-Il faut s’assurer qu’un état des dons et subventions accordés est joint à la déclaration annuelle.
(Art. 12 du Code de l’IRPP et de l’IS) et qu’ils sont appuyés de pièces justificatives en bonne
et due forme.
-Il faut s’assurer que les jetons de présence servis aux membres du conseil d’administration ou
du conseil de surveillance ne correspondant pas au remboursement des frais de présence aux
dits conseils, ont été réintégrés au niveau du TDRF.
-Il faut s’assurer que l’excédent des jetons de présence par rapport au remboursement des frais
de présence est réintégré au niveau du TDRF.
-Il faut s’assurer que les pénalités de retard, les pénalités de recouvrement ainsi que les pénalités
de retard dues en cas de dépôt tardif des déclarations fiscales n’ont pas été déduites fiscalement.
2.4. Audit des charges liées aux personnels :
-Il faut s’assurer que les charges de personnel sont justifiées par des fiches de paie
réglementaires.
- Il faut s’assurer que les charges de personnel cotisables sont conformes aux déclarations
sociales trimestrielles.
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-Il faut s’assurer que les charges de personnel non cotisables (cas notamment des contrats SIVP)
sont justifiées par des contrats SIVP en bonne et due forme.
-Il faut s’assurer que le salaire de l’exploitant ou de l’associé en nom, est réintégré au bénéfice
imposable.
-Il faut s’assurer que les rémunérations allouées aux gérants majoritaires dans les SARL et
SUARL sont réintégrées au niveau du TDRF.
-Il faut s’assurer que les cotisations payées dans le cadre des contrats collectifs d’assurance vie
sont réintégrées au bénéfice imposable lorsque ces contrats ne comportent pas l’une des
garanties suivantes :
Garantie d’un capital à l’assuré en cas de vie d’une durée effective au moins égale à 10
ans.
Garantie d’une rente viagère à l’assuré avec jouissance effective différée d’au moins 10
ans.
Garantie d’un capital en cas de décès au profit du conjoint, ascendants ou descendants
de l’assuré.
3) Audit des ventes :
3.1) Audit du chiffre d’affaire :
-Il faut s’assurer que le CA déclaré au niveau des 12 déclarations mensuelles, peut être
rapproché avec le solde du compte 70.
-Il faut s’assurer que les retours de marchandises en N ont bien fait l’objet d’avoir et que ces
avoirs ont été comptabilisés et qu’un état indiquant les noms et adresses des personnes avec
lesquelles les affaires sont conclues, la date de l’opération initiale et celle rectifiée, les folios du
livre journal et du livre spécial sur lequel ont été enregistrées les factures initiales et rectifiées
et le montant de la facture initiale et celui sur lequel porte la résiliation ou l’annulation a été
annexé à la déclaration mensuelle. (Art.9 du Code de la TVA).
-Il faut aussi examiner les avoirs de l’exercice N+1 et déterminer l’exercice de rattachement.
-Il faut s’assurer que les commissions, courtages, ristournes commerciales ou non et rabais, ont
été portés sur la déclaration d’employeur (Art. 14-52 du Code de l’IRPP et de l’IS).
3.2. Audit des bons de livraison :
-Il faut s’assurer que les dernières livraisons de l’exercice ont été facturées et que les premières
livraisons de l’exercice N+1 n’ont pas été comptabilisées en ventes de l’exercice N.
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-Il faut s’assurer que les livraisons à soi-même, ont fait l’objet de traitement approprié en
matière de TVA. (Art.5 du code de la TVA).
3.3. Audit de la constatation des services :
-Il faut s’assurer que les comptes clients présentant des soldes significatifs sont parfaitement
justifiés.
-Il faut s’assurer que les comptes clients présentant des soldes créditeurs sont justifiés et qu’il
s’agit bien d’avances clients.
-Il faut s’assurer que le résultat fiscal ne tient pas compte de la différence de change
comptabilisée mais non encore réalisée (la créance n’a pas encore fait l’objet d’encaissement).
-Il faut confronter les soldes comptables avec les sources d’informations et les états de suivis
extra comptables.
3.5. Recoupement du CA par la méthode des encaissements :
- Il faut s’assurer que l’écart dégagé entre le CA déclaré et celui déterminé par la méthode des
encaissements a été analysé et justifié.
3.6. Recoupement du CA par la comptabilité matières :
-Il faut s’assurer que la formule suivante a été respectée pour les principaux articles de stocks :
Quantité au début de l’exercice
+ Quantité achetée ou produite au cours de l’exercice
- Quantité vendue au cours de l’exercice
= Quantité existante à la date de clôture
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3.7. Audit de la production immobilisée :
Il faut s’assurer que les immobilisations incorporelles ou corporelles produites par la société
par ses propres moyens, sont constatées à l’actif par le crédit du compte 72 et que les livraisons
à soi-même d’immobilisations ont fait l’objet de la constatation de la TVA.
-Il faut s’assurer que les immobilisations incorporelles ou corporelles produit par la société par
ses propres moyens sont valorisées au prix de vente pratiqué pour des biens similaires, ou à
défaut par le prix de revient déterminé au moment de l’exigibilité de la taxe.
Ventes en suspension
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Transport de Marchandises
S’assurer, en cas de transport de marchandises, que l’un des documents pouvant tenir lieu de
factures suivant sont accompagnés à la marchandise :
- Le bon de livraison qui doit être daté et comportant notamment les noms et adresses de
l’expéditeur, et du destinataire, ainsi que la désignation de la nature et de quantité des
marchandises transportées.
Toutes les dispositions relatives aux factures sont applicables aux bons de livraison.
- Le bon de sortie des marchandises des dépôts de l’entreprise, en ce qui concerne les assujettis
commercialisant leurs produits par colportage. Le bon de sortie doit comporter la nature et la
quantité des marchandises transportées, la date d’émission du bon en question ainsi que le
numéro d’immatriculation du moyen de transport.
Toutes les dispositions relatives aux factures sont applicables aux bons de sortie.
- Les documents douaniers pour les opérations de transport de marchandises importées de la zone
douanière au premier destinataire.
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5. Audit des placements :
- Il faut s’assurer de la conformité des pièces justifiant les mouvements avec les variations du
poste placements.
- Il faut s’assurer de l’exactitude des sommes qui demeurent dans ce poste et de la validité de
la qualification de titres.
- Il faut vérifier que seules les provisions pour dépréciation des actions cotées ont été déduites
de l’assiette soumise à l’IS.
- Il faut vérifier que cet état déclaratif mentionne la raison sociale de la société, son matricule
fiscal, l’adresse de son siège et le taux de participation dans le capital de la société.
- Il faut s’assurer que le cout d’acquisition ne comporte pas les frais d’acquisition.
- Il faut s’assurer que les revenus de participation et de placement sont correctement
comptabilisés.
- Il faut vérifier le calcul des intérêts courus à recevoir (prorata).
- Il faut vérifier que l’évaluation des actions cotées au cours moyen de décembre.
Règles spécifiques à l’IS
S’assurer que l’entreprise a déposé :
-La déclaration d’IS (télé déclaration).
-La liasse fiscale dématérialisée.
Déclaration Annuelle
- S’assurer que les documents suivants ont été déposés.
-Les états financiers (bilan, état de résultat, état de flux de trésorerie, notes aux états financiers).
- Un tableau de détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable.
- Un relevé détaillé des amortissements
- Un relevé détaillé des provisions pour créances douteuses indiquant l’identité du débiteur, la
valeur nominale par créance, les provisions constituées et la valeur comptable nette.
- Un relevé détaillé des provisions constituées au titre de la dépréciation de la valeur des stocks,
indiquant le coût d’origine, les provisions constituées et la valeur comptable nette par catégorie
de stocks.
- Un relevé détaillé des provisions constituées au titre de la dépréciation de la valeur des actions
et des parts sociales, indiquant le coût d’origine, les provisions constituées et la valeur
comptable nette des actions et des parts sociales.
- Un relevé détaillé des dons et subventions et des mécénats accordés, indiquant l’identité des
bénéficiaires et les montants qui leur ont été accordés.
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Section 3 : Rapport d’audit de la société industrielle.
Evaluation du
N° Anomalies
risque fiscal
1 Factures non conformes :
En matière de TVA :
Conformément aux dispositions de l’article 18-II du code de la
TVA, les assujettis à la TVA sont tenus, sauf dans le cas où le
contrat fait foi, d’établir une facture pour chacune des opérations
qu’ils effectuent.
La facture doit comporter :
La date de l’opération ;
L’identification du client et son adresse ainsi que le numéro de sa
carte d’identification fiscale…
Le numéro de la carte d’identification fiscale d’assujetti à la TVA
…
La désignation du bien ou du service et le prix hors taxe ;
Les taux et le montant de la TVA.
Selon les dispositions de l’article 9 – I – 2 du code de la TVA, pour
bénéficier des déductions de la TVA, les assujettis doivent :
Disposer de factures ou de notes d’honoraires établies dans les
conditions fixées par l’article 18….
En matière d’impôt sur les sociétés :
40
L’article 59 bis du code de l’IRPP et de l’IS (applicable à partir de
2009) stipule que les dispositions de du paragraphe II de l’article 18
du code de la TVA s’appliquent aux personnes morales et aux
personnes physiques soumises à l’obligation de dépôt de la
déclaration d’existence autres que les personnes soumises au régime
forfaitaire et ce, pour leurs opérations dont la valeur ne dépasse pas
500 Dinars pour chaque opération.
La mission d’audit a permis de constater que la société X a
comptabilisé et déduit des montants en matière de TVA et d’IS
justifiés par des factures ne respectant pas les dispositions des
articles sus indiqués.
2 TVA non déductibles sur voitures de tourisme :
Conformément aux dispositions de l’article 10- 1 du code de la
TVA : « n’ouvre pas droit à déduction la TVA ayant grevé :
1) Les voitures de tourisme servant au transport de personnes
autres que celles objet de l’exploitation ainsi que la location de
voitures de tourisme et tous frais engagés pour assurer leur
marche et leur entretien… »
41
Conformément aux dispositions de l’article 84 quarter du CDPF, le
non-respect des dispositions du paragraphe IV de l’article 55 sus
cité, entraine l’application d’une amende fiscale administrative au
taux de 8% de la valeur des montants recouvrés.
La mission d’audit a permis de constater que la société a réalisé au
cours de la période auditée des encaissements dépassant la limite
sus-indiquée sans les déclarer conformément aux dispositions
légales :
Montants supérieurs à 5.000 D
Amende
(10.000 D en 2015) fiscale
Année
Encaissés Déclarés Non déclarés
2015 - - - -
2016 848.356,319 18.371,000 829.985,319 66.398,726
2017 1.010.616,608 57.230,000 953.386,608 76.270,929
2018 La déclaration d’employeur a été déposée après
-
vérification et correction, lors de la mission
d’audit, des montants encaissés en espèce
42
En conséquence, une reprise de la provision doit être opérée à
concurrence du montant sus indiquer, en contre partie du compte
« pertes sur exercices antérieurs ».
43
- Réduction du taux de l’IS à 10% au titre des bénéfices provenant
de l’activité installée dans une zone de développement régional
et qui a dépassé la période de 10 ans.
44
Conclusion :
La mission d’audit fiscal a permis de relever des anomalies fiscales telle que ci-dessus
désignées. Certaines de ces anomalies ont été corrigées par la société suite à cette mission, il
s’agit notamment :
- Des factures non conformes, inventoriées et régularisées avec les fournisseurs concernés
- La déclaration des encaissements en espèces supérieurs à 5.000 dinars, à travers le dépôt de
déclarations d’employeur rectificatives pour les années antérieures
- La provision pour créance douteuses pour laquelle un PV de carence a été déjà établi
- Etablissement du décompte fiscal de l’année 2019, sur la base des recommandations de la
mission d’audit et ce, en appliquant la méthode de calcul des bénéfices provenant de
l’activité prévue par la doctrine administrative (note commune N° 7/2015).
Pour les anomalies, devant l’impossibilité d’effectuer des corrections sur des périodes
antérieures, la société a décidé de provisionner le risque fiscal estimé par la mission.
Il découle de ce qui précède que la mission d’audit fiscal est d’une importance primordiale à
des niveaux différents :
45
Conclusion générale
Ce stage a été très enrichissant, il m’a permis de découvrir la pratique du travail d’audit en
plus de l’aspect théorique déjà acquis au cours du cursus d’études universitaires.
Durant mon stage, j’ai eu l’opportunité de travailler et collaborer avec des praticiens
professionnels et expérimentés en matière de comptabilité et d’audit comptable et fiscal. Ils
étaient toujours à l’écoute, et ils répondaient à toutes mes questions avec plaisir et attention.
Ce stage a été une bonne occasion pour évaluer et enrichir mes connaissances théoriques
et acquérir des connaissances pratiques en matière d’audit fiscal principalement. Il était aussi
une bonne occasion d’intégration à la vie professionnelle et d’apprentissage la bonne
communication avec les collaborateurs, et les chefs de mission.
De plus le métier d’un auditeur exige de l’expérience et des compétences et d’une certaine
polyvalence en audit, comptabilité, finance, fiscalité et informatique.
En effet, l’audit fiscal permet d’évaluer la fonction fiscale au sein de l’entreprise et son degré
de conformité avec la loi afin d’éviter les risques de lourds redressements. Elle permet aussi de
s’assurer que l’entreprise a pleinement bénéficié des dispositions de faveur qui lui sont offertes
par la loi ; A ce niveau, il y a lieu de rappeler que la mission d’audit sus indiquée a permis de
constater que la société n’a pas bénéficier d’une manière optimale des avantages fiscaux relatifs
à l’activité lorsqu’elle n’a pas adopté, au cours des exercices antérieurs, la méthode de
détermination des bénéfices provenant de l’activité selon la doctrine administrative.
En conséquence, la mission d’audit fiscal, bien que non obligatoire pour les entreprises, et
ce contrairement à l’audit comptable, elle est d’une importance cruciale du fait de son caractère
préventif vis-à-vis des éventuels risques futurs. Certaines entreprises, conscientes de
l’importance de cette mission, exigent que l’audit fiscal soit effectué périodiquement.
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Bibliographie
Ouvrage :
Comptabilité financière de l’entreprise de Fayçal DERBEL.
Mémoires :
Mémoire : Responsabilité et méthodologie dans les missions d’audit légal.
Sites web :
- https://www.impots.gouv.fr/portail/www2/precis/millesime/2017-2/precis-2017-chapter-
9.1.4.html?version=20170701
- https://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/tva/tva1045.htm
- http://www.eurocafconsulting.com/droit-des-
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Table des matières
Introduction générale .................................................................................................................. 1
Introduction : .............................................................................................................................. 3
Introduction : ............................................................................................................................ 10
Section 2 : La détermination du résultat fiscal lors d’une mission d’audit fiscal : .................. 16
Section 3 : Les taches effectuées au cours d’une mission de commissariat aux comptes :...... 17
Introduction : ............................................................................................................................ 21
2.2. Audit des charges liées aux autres services extérieurs : .................................................... 33
Conclusion :.............................................................................................................................. 45
Bibliographie ................................................................................................................................