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Audit Fiscal

➢ LES FINANCEMENTS
PERMANENTS
Encadré Par : Mr. OUBOUALI

Réalisé Par :
 TAHIR Zineb 4859
 KRIM Nohaila 4709

ACG Groupe 2
Année Universitaire : 2019 / 2020
Sommaire
Présentation des concepts de base : ..................................................................... 4
Les capitaux propres : ......................................................................................... 4
Les comptes concernés :..................................................................................... 5
Les capitaux propres assimilés : .......................................................................... 6
LES DIFFERENTS TYPES DE CAPITAUX ASSIMILÉS : ........................................... 6
Les dettes de financement : ............................................................................... 7
LES DIFFERENTS TYPES DE DETTES A LONG TERME :........................................ 7
Les comptes concernés :.................................................................................. 8
Démarche de l’audit fiscal : ................................................................................. 10
Prise de connaissance générale de l’entreprise et constitution du dossier fiscal
permanent :...................................................................................................... 10
Prise de connaissance générale de l’entreprise : ........................................... 10
Constitution du dossier fiscal permanent : .................................................... 10
Evaluation du contrôle interne et du système d’information : ......................... 11
Evaluation du système du contrôle interne de l’entité en général :............... 11
Evaluation approfondie du contrôle interne spécifique au domaine fiscal : .. 11
L’audit de la régularité fiscale de l’entreprise: .................................................. 12
L’audit du respect des obligations générales : ............................................... 13
L’audit des déclarations fiscales : .................................................................. 13
L’audit de l’impôt sur les sociétés et des acomptes provisionnels : ............... 13
L’audit de la TVA : .......................................................................................... 14
L’audit de l’efficacité fiscale de l’entreprise : .............. Erreur ! Signet non défini.
Le contrôle du cadre de l’efficacité fiscale : ................................................... 15
Le contrôle des choix fiscaux : ....................................................................... 15

Introduction
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Toute mission d'audit, quelle qu'en soit sa nature, suppose une démarche
et une méthodologie permettant d'atteindre son objectif avec le
maximum de sécurité et en utilisant les moyens nécessaires de façon
optimale. Cependant, la nature des missions d'audit fiscal et la diversité
des objectifs qui peuvent être poursuivis interdisent la définition d'une
méthodologie standard applicable à toutes les missions d'audit fiscal.

Le contrôle fiscal peut être défini comme étant le pouvoir dévolu, en


vertu de la loi, à l’administration fiscale pour procéder au contrôle des
déclarations auxquelles la loi soumet les contribuables.

En dehors du contrôle fiscal de l'administration, l'audit fiscal est une


mission spécialisée permettant d'obtenir des indications sur l'ampleur du
risque encouru par l'entreprise. Il vise donc à identifier les risques fiscaux
auxquels s'exposent l'entreprise et permet aussi l'évaluation de sa gestion
fiscale.

Dans ce cadre, l’audit fiscal intervient comme étant la contrepartie logique


et nécessaire du système déclaratif et se concrétise par le pouvoir dévolu à
l’administration de réparer les éventuelles omissions, insuffisances ou
erreurs commises par les contribuables.

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Présentation des concepts de base :
Les capitaux propres :
Les capitaux propres sont les ressources financières que possède l'entreprise (hors
dette). Une entreprise investit et génère ses propres capitaux pour son
fonctionnement mais aussi pour rémunérer ses actionnaires. C'est au passif du
bilan comptable que l'on retrouve les capitaux propres. En finances, la notion de
capitaux propres symbolise la trésorerie de l'entreprise toujours disponible au sein
de celle-ci. On parle de capitaux propres ou fonds propres pour définir tout ce que
l'entreprise possède à l'exception de ses dettes.
Les capitaux propres constituent une ressource stable pour l'entreprise (l'autre
ressource étant l'endettement). La loi oblige les sociétés à détenir un montant
minimal de capitaux propres au moins égal à la moitié du capital social, dans le
cas contraire l'entreprise doit procéder à une assemblée générale, décider de son
sort et soit régulariser sa situation dans les 2 ans soit dissoudre l'entreprise.
Les capitaux propres sont enregistrés au passif du bilan de l'entreprise et sont
constitués par :
• Le capital social (somme d'argent déposée à la création de l'entreprise
notamment)
• Les réserves légales et statutaires (bénéfices antérieurs non distribués)
• Le report à nouveau (bénéfices antérieurs non distribués et non mis en
réserve)
Les capitaux permanents font partie des capitaux propres. Il s'agit des capitaux
apportés par les actionnaires/associés (capital social) ou laissés à la disposition de
la société pour la gestion de son exploitation. Par ailleurs, les capitaux permanents
servent à calculer la valeur du fonds de roulement (autre notion financière
importante pour tout dirigeant d'entreprise).
 Plus le montant des capitaux propres d'une entreprise sont importants plus
les fournisseurs, clients et potentiels investisseurs seront rassurés au sujet de
la longévité de la société. C'est une somme d'argent disponible, prête à parer
les aléas rencontrés par l'entreprise (charges exceptionnelles ou charges de
fonctionnement : besoin en fonds de roulement par exemple). Le capital
social par exemple est mentionné au sein de chaque entête d'un courrier de
l'entreprise il rappelle à la personne qui reçoit le message la garantie
financière minimale présente au sein de l'entreprise (en réalité il s'agit de la
moitié du capital social ... ce point sera abordé plus bas).

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Les comptes concernés :
111 Capital social ou personnel
1111 Capital social
1112 Fonds de dotation
1117 Capital personnel
11171 Capital individuel
11175 Compte de l'exploitant
1119 Actionnaires, capital souscrit-non appelé
112 Primes d'émission, de fusion et d'apport
1121 Primes d'émission
1122 Primes de fusion
1123 Primes d'apport
113 Ecarts de réévaluation
1130 Ecarts de réévaluation
114 Réserve légale
1140 Réserve légale
115 Autres réserves
1151 Réserves statutaires ou contractuelles
1152 Réserves facultatives
1155 Réserves réglementées
116 Report à nouveau
1161 Report à nouveau (solde créditeur)
1169 Report à nouveau (solde débiteur)
118 Résultats nets en instance d'affectation
1181 Résultats nets en instance d'affectation (solde créditeur)
1189 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur)
119 Résultat net de l'exercice

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1191 Résultat net de l'exercice (solde créditeur)
1199 Résultat net de l'exercice (solde débiteur)
Les capitaux propres assimilés :
Le terme « assimilés » veut dire que les composantes de cette rubrique constituent,
d’un point de vue fonctionnel, les ressources assimilables plutôt aux fonds propres
qu’aux dettes de financement.
Les capitaux propres assimilés sont constitués des subventions d’investissement
reçues ou à recevoir et des provisions réglementées.
Ils ne sont pas tout à fait des capitaux propres puisque leur existence englobe en
général une dette fiscale latente.
LES DIFFERENTS TYPES DE CAPITAUX ASSIMILÉS :
1- Subventions d’investissement :
Les subventions sont des sommes accordées aux entreprises, g généralement par
l’Etat ou des collectivités publiques et éventuellement par des tiers.
Par définition, elles ne sont pas remboursables sinon, il s’agirait d’avances ou de
prêts.
On distingue trois types de subventions :
- Les subventions d’exploitation (cf. Comptes 7161 et 7168)
- Les subventions d’équilibre (cf. Comptes 7561 et 7568)
- Les subventions d’investissement (Poste 131). Celles-ci sont destinées à
acquérir ou à créer des immobilisations ou à financer des activités à long
terme.

2- Les provisions réglementées :


Elles correspondent, en général, à une fraction du bénéfice placée sous un régime
fiscal provisoire et constituent en réalité non pas des provisions mais des réserves
qui ne sont pas définitivement libérées de l’impôt.
Les provisions réglementées sont régies par le Code Général des Impôts et à de ce
fait un caractère fiscal. Cependant, elles sont soumises aux mêmes formalismes
que les autres provisions.
Les provisions suivantes ont le caractère de provisions réglementées :
- Provisions pour investissement
- Provisions pour hausse des prix
6
- Autres provisions spéciales
D’autres provisions sont assimilées à des provisions réglementées de leur point de
vue comptable. C’est le cas pour les amortissements dérogatoires.
Ces provisions ont le caractère de réserves et servent à faire augmenter les
capitaux propres et à diminuer le bénéfice imposable. De ce fait, la charge fiscale
sera subie seulement au moment de la reprise de cette provision (notamment le cas
pour la provision pour hausse des prix).
Les dettes de financement :
Une dette à long terme est une somme d’argent due par un agent économique à un
créancier qu’il soit banque ou autre investisseur. Une dette à long terme se
matérialise fréquemment pour un particulier sous la forme du crédit immobilier.
C’est une somme d’argent qu’une personne physique ou morale doit rembourser,
généralement avec intérêts.
La somme n’est toutefois pas exigible avant un an ou élément de passif qui
n'arrivera pas à échéance au cours de l'exercice suivant (hypothèques 0 long-
terme, obligations en cours, etc.).
LES DIFFERENTS TYPES DE DETTES A LONG TERME :
Sont donc des dettes à long terme :
➢ Les prêts à terme : Il s’agit de la forme de dette à long terme le plus
fréquemment utilisé par les entreprises. Il s’agit d’un prêt d’une banque qui est
utilisé pour financer les efforts d’expansion. Il a une date d’échéance fixe, souvent
de cinq à sept ans.
➢ Les débentures qui sont des obligations et qui sont des liens entre la bonne foi
et le crédit de la compagnie à titre de garantie. En d’autres termes, elles
garantissent la solvabilité du débiteur. Les propriétaires de ces obligations sont
classées comme créanciers chirographaires.
➢ Les emprunts obligataires : L’emprunt obligataire est un emprunt à long
terme divisé en parts égales (les obligations) achetées par des tiers (les
obligataires) représentés par un organe appelé la masse. C’est donc la somme que
doit l’entité au titre des obligations qu’elle a émises. Les obligations sont des titres
négociables inscrits à la côte d’une bourse de valeurs mobilières.
Ce mode de financement est réservé aux sociétés pouvant faire appel public à
l’épargne (les sociétés par action, l’Etat et les collectivités publiques) et dont le

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capital est entièrement libéré, sauf si l’emprunt est garanti par l’Etat ou une
collectivité publique.
Chaque emprunt obligataire est caractérisé par :
• Sa valeur nominale qui représente le capital emprunté ;
• Son prix d’émission qui est parfois inférieur à sa valeur nominale ;
• Son prix de remboursement qui est supérieur à sa valeur nominale ;
• Son taux d’intérêt nominal (taux fixe ou taux variable) ;
• Sa durée qui se situe en général entre 5 et 15 ans ;
• Ses modalités de remboursement (en une fois au terme de la durée de
l’emprunt, par amortissements constants ou par annuités constantes).
Les comptes concernés :
141 Emprunts obligataires
1410 Emprunts obligataires
148 Autres dettes de financement
1481 Emprunts auprès des établissements de crédit
1482 Avances de l'Etat
1483 Dettes rattachées à des participations
1484 Billets de fonds
1485 Avances reçues et comptes courants bloqués
1486 Fournisseurs d'immobilisation
1487 Dépôts et cautionnements reçues
1488 Dettes de financement diverses
Provisions durables pour risques et charges :
Les provisions durables pour risques et charges sont destinées à couvrir des
risques ou des charges nés au cours de l’exercice, qui sont nettement
individualisées, mais dont les montants ne peuvent être évalués qu’avec une
certaine approximation, et dont on prévoit la réalisation dans un délai supérieur à
douze mois à la date de clôture de l’exercice.
 NB : Sur le plan conceptuel, selon la norme, un passif dont le montant est
fixé de manière précise et définitive est une dette. Un passif dont le montant
n’est pas définitif mais qui peut être estimé de manière fiable est une
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provision. Ainsi, Ne sont pas comprises dans cette catégorie les dettes
provisionnées (charges à payer) dont la vocation à se transformer endettes
est irréversible.
Les provisions pour risques et charges sont comptabilisées en application des
principes de prudence et d’indépendance des exercices, même si le risque n’est
connu qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle de l’établissement des
comptes.

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Démarche de l’audit fiscal :
Prise de connaissance générale de l’entreprise et constitution du
dossier fiscal permanent :
Prise de connaissance générale de l’entreprise :
Selon la norme ISA 315, l’auditeur doit acquérir une connaissance de
l’entité et de son environnement, y compris de son contrôle interne qui soit
suffisante pour lui permettre d’identifier et d’évaluer le risque et de concevoir et
de mettre en œuvre des procédures d’audit complémentaires.
Dans le but d’avoir une prise de connaissance générale de l’entreprise,
l’auditeur doit consulter le manuel fiscal de cette dernière. Ce manuel, qui doit
être actualisé et mis à jour constamment, peut être une source importante
d’information dans la mesure où il se compose essentiellement de :
 Un dossier juridique permanent ouvert nécessairement au nom de
l’entreprise auditée
(Ce dossier regroupe les actes constitutifs de la société auditée).
 Un dossier fiscal permanent reflétant la réalité actuelle de l’entreprise.

La connaissance générale de l’entreprise couvre aussi l’identification des


années à auditées, généralement les années non atteintes par la prescription ainsi
que la collecte de toutes les informations lui permettant d’identifier son régime
fiscal : son activité, le secteur dans lequel elle évolue, son historique, son passé
fiscal surtout si elle a déjà fait l’objet d’une vérification de sa situation fiscale, la
comptabilité tenue, les rapports de la direction, les P. V. des assemblées, les
rapports du commissaire aux comptes.
Constitution du dossier fiscal permanent :

Après avoir rassemblé tous les documents et toutes les informations qui
permettent à 1'auditeur fiscal d'avoir une connaissance suffisante de la société et
de ses spécificités, nous constituerons le dossier fiscal permanent qui comporte
notamment :
 L’extrait des statuts mis à jour,
 La déclaration d’existence,
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 La carte d’identification fiscale,
 la décharge de dépôt de logiciel comptable,
 La décharge de dépôt du logiciel de facturation, le cas échéant,
 Les livres comptables légaux,
 L’attestation de déclaration auprès de l’organisme accrédité,
 Tout document relatif à un avantage fiscal,
 L’avis des modifications statutaires à l’administration fiscale.
Evaluation du contrôle interne et du système d’information :
Evaluation du système du contrôle interne de l’entité en général :
L'évaluation du système du contrôle interne en général passe par les étapes
suivantes:
La Description des Procédures : En fonction de la nature des opérations
effectuées au sein de l'entreprise l'auditeur identifie et décrit les procédures
de contrôle.
Les Tests de Conformité : l'auditeur doit vérifier que la description du
système de CI est correcte et reflète la réalité de l'entreprise, c'est-à-dire
que l'ensemble des sécurités identifiées est véritablement appliqué.
Evaluation Préliminaire du CI : Lors de cette étape l'auditeur dégage les
forces et les faiblesses et formule un jugement sur la qualité du CI.
Les Tests de Permanence : Ces tests s'effectuent généralement par sondage.
Ils visent à s'assurer que les procédures jugées fiables et correctes sont
effectivement appliquées.
L'évaluation Définitive du CI : Cette évaluation va permettre à l'auditeur
de déterminer le niveau de contrôle à effectuer.
Evaluation approfondie du contrôle interne spécifique au domaine fiscal :
Après avoir procédé à une évaluation du système du contrôle interne de
l’entité en générale l’auditeur fiscal va centrer ses contrôles sur la fonction fiscale
de l’entreprise afin d’analyser le mode de traitement réservé aux problèmes
fiscaux de l’entreprise.
L’auditeur doit recueillir toutes les informations nécessaires lui permettant
d’apprécier la fonction fiscale de l’entreprise auditée. A cet effet, il doit
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s’informer sur :
✓ L’existence d’une fonction fiscale. En l’absence d’une telle fonction, il
s’assure de
l’existence de personnes qualifiées chargées de la tenue du dossier fiscal et
du traitement des problèmes fiscaux.
✓ Non rattachement du service fiscalité à la direction générale (Un service
fiscalité qui
est rattaché à une telle direction constitue une zone de risque).
✓ L’existence d’un système d’information fiable en matière de fiscalité. A cet

effet, il s’assure que les flux d’informations à caractère fiscal sont


formalisés.
✓ L’existence d’une documentation fiscale (lois, codes et doctrines) mise à
jour.
✓ La compétence des personnes chargées des problèmes fiscaux (le niveau de

maîtrise de la fiscalité et les autres dispositions réglementaires, le degré de


prise en compte de la fiscalité dans la prise de décision au sein de
l’entreprise...)

✓ L’existence d’une formation continue en matière fiscale pour le compte du

personnel traitant des opérations à caractère fiscal.


✓ La répartition du temps de travail des personnes responsables des problèmes
fiscaux
(un tel examen permet à l’auditeur d’évaluer la part du temps consacrée aux
travaux d’étude, de conseil ou de formation par rapport aux tâches
déclaratives et contentieuses).
Cette évaluation spécifique du CI sur le plan fiscal conduit l'auditeur à
mettre en évidence :
- Les faiblesses du système de CI desquelles s'engendrent les risques
fiscaux.
- Les forces du système de CI auxquelles on peut soutenir pour améliorer

l'efficacité de l'entreprise.
L’audit de la régularité fiscale de l’entreprise:
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L’audit du respect des obligations générales :
Le respect d'un nombre important de dispositions fiscales relatives au
fond, peut être vérifié à l'aide de l'outil traditionnel de l'audit qui est le
questionnaire (voir annexe 1).
A travers la structure de ce questionnaire, l'auditeur fiscal a la possibilité de
choisir dans ses investigations l'une des approches suivantes
✓ le contrôle de la régularité fiscale en procédant par poste de bilan et de
compte de résultat
✓ le contrôle effectué par catégorie d'impôt.

Ainsi, la mise en oeuvre du contrôle de la régularité concerne les différents


impôts et taxes (l'impôt sur les sociétés, la retenue à la source, et la TVA).

L’audit des déclarations fiscales :


L’auditeur fiscal doit décrire les différentes procédures d'établissement des
déclarations fiscales et doit identifier les sources des données déclarées.
Cette étape lui permettra de:
✓ Savoir si les déclarations fiscales sont établies à partir des données
comptables (cela suppose que la comptabilité est constamment à jour) ou
extracomptables (et cela suppose une confrontation a posteriori des données
déclarées avec les données comptabilisées) ;
✓ Identifier les sources des données à auditer (données comptables ou
extracomptables
✓ ou les deux à la fois, en fonction des particularités de la société et des
impôts à auditer) ;

✓ Détecter les anomalies ou insuffisances au niveau des procédures


d'établissement des déclarations fiscales et d'émettre bien évidemment des
recommandations d'amélioration de ces procédures.
✓ Afin d’aboutir à ces fins, nous développons un questionnaire (voir annexe 2).

L’audit de l’impôt sur les sociétés et des acomptes provisionnels :

Les objectifs des travaux d'audit de 1'impôt sur les sociétés et des acomptes
provisionnels peuvent être résumés dans les points suivants :
✓ S'assurer que le bénéfice comptable déclaré est correct : pour ce l'auditeur
fiscal devra s'assurer que tous les produits et toutes les charges devant être
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comptabilises respectivement dans les classes comptables 6 et 7 1'ont été
effectivement. A défaut, il devra procéder à la correction extracomptable du
bénéfice déclaré, qui servira de base pour la détermination du bénéfice fiscal
compte tenu des réintégration et déductions.
✓ S'assurer que les tableaux de détermination du résultat fiscal des exercices
audités ont été correctement établis : en effet le non-respect des dispositions
du code de l’IRPP et l’IS relatives aux conditions de déductibilité des
charges peut engendrer un risque fiscal énorme à l’entreprise.
Pour atteindre ces objectifs nous proposons un questionnaire presque exhaustif
contenant les points de contrôle à effectuer.

L’audit de la TVA :
Les principaux objectifs de l’audit de la TVA se détaillent comme suit :

• Audit du chiffre d'affaires déclaré afin de s’assurer que tous les produits
soumis a la TVA ont été déclarés, que les taux appliqués sont corrects et que
les différentes sources de calcul du chiffre d'affaires sont cohérentes voire
égales au chiffre d'affaires comptabilisé et déclaré.

• S'assurer que les règles de fait générateur prévues par l’article 5 du code de la
TVA sont parfaitement respectées.

• Audit des procédures de récupération de la TVA afin de s'assurer que les


conditions de déductibilité de fond et de forme, prévues par l’article 9 du code
de la TVA sont respectées.

• Audit des opérations de liquidation de la TVA et devra confronter les


données déclarées aux données dégagées par les travaux d'audit.

Pour atteindre ces objectifs nous proposons un questionnaire presque exhaustif


contenant les points de contrôle à effectuer.

L’audit de l’efficacité fiscale de l’entreprise :


Pour le contrôle d'efficacité fiscale, l'approche est plus complexe que celle de la
régularité du fait que l'auditeur fiscal devra révéler les oublis commis par

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l'entreprise particulièrement pour les régimes de faveur dont elle aurait pu
bénéficier.

De même, ce second volet de la mission d'audit fiscal doit mettre en exergue les
opérations que l'entreprise pourrait ou aurait pu traiter fiscalement de façon plus
opportune.
Le contrôle du cadre de l’efficacité fiscale :
La vérification du cadre de l'efficacité fiscale repose sur l'examen :
a) du tableau de bord fiscal qui est un outil d'aide à la décision et à la
prévision, le tableau de bord est un ensemble d'indicateurs peu nombreux (cinq
à dix) conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l'état
et de l'évolution des systèmes qu'ils pilotent et d'identifier les tendances qui les
influenceront sur un horizon cohérent avec la nature de leurs fonctions. De
manière générale, un tableau de bord présente l'intérêt de permettre un meilleur
pilotage au quotidien grâce à une meilleure lisibilité de l'activité par l'intégration
des dimensions politique, administrative et technique au sein d'une démarche
qualité.
b) du taux effectif d'imposition est un indicateur financier qui mesure la

capacité de l'entreprise à optimiser sa masse fiscale, il est déterminé par le


rapport entre la somme des impôts exigibles et différés constatés de l'entité
auditée et le résultat comptable avant impôt de cette dernière.
Le taux effectif d'imposition (TEI) permet à l'auditeur de juger au préalable la
qualité de la performance fiscale de l'entité auditée du fait que le TEI traduit
l'impact fiscal des décisions de l'entreprise.
Le contrôle des choix fiscaux :
L'auditeur fiscal aura à se prononcer sur l'efficacité de l'entreprise sur :
a) les choix tactiques sont un contrôle simple qui fait appel aux outils

traditionnels de l'audit notamment les questionnaires, les entretiens, l'examen


direct des comptes et des documents de l'entreprise. A l'issue de l'examen des

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choix tactiques, l'auditeur est en mesure d'émettre un avis sur l'aptitude de
l'entreprise à utiliser les options et choix fiscaux dont elle dispose mais surtout
de proposer à l’entreprise auditée des recommandations qui lui permettent
d'améliorer son niveau d'efficacité fiscale.
b) les choix stratégiques : En matière des choix stratégiques, on retrouve une

opposition entre le contrôle des choix fiscaux passés et celui des choix fiscaux
envisagés.
Ainsi, pour les choix stratégiques passés, l'auditeur ne doit pas se limiter à
mettre en avant les insuffisances constatées sur le passé mais, au contraire, il se
doit d'éclairer la société auditée sur les modifications qui pourraient être
apportées et qui sont susceptibles d'améliorer le niveau d'efficacité fiscale.
Pour les choix stratégiques envisagés, l'auditeur doit apprécier si les solutions
fiscales sont les mieux adaptées et vérifier qu'il n’y a pas d'autres alternatives
fiscales plus adéquates et si l'entité auditée a perçu tous les paramètres liés au
choix.

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Conclusion

Nous avons essayé de souligner les grands axes de notre sujet,


malheureusement, seulement sur le plan théorique, l’audit
fiscal n'est pas considéré comme une mission dissocié de
l'audit comptable et financier et disposant de sa propre
démarche.
En effet, l'audit fiscal est l'examen approfondi des traitements
afférents aux questions fiscales de l'entreprise. On repère ainsi
deux critères fondamentaux régissant cet examen à savoir la
régularité et l'efficacité.
L'audit fiscal permet ainsi de réaliser une synthèse sur tout ou
partie de la fiscalité au sein de l'entreprise. Ce qui le
différencie d'autres missions qui intègrent la fiscalité, comme
l'audit comptable ou l'audit juridique, mais qui ne peuvent en
aucun cas être l'occasion d'un examen approfondi de la
fiscalité dans l'entreprise.
Webographie

Mawarid.ma (Consulté le 09/11/2019)

Procomptable.com (Consulté le 09/11/2019)

Memoireonline.com/10/17/10080/Audit-fiscal--gestion-des-risques-et-outils-d-
optimisation.html (Consulté le 10/11/2019)

https://www.l-expert-comptable.com › Création d'entreprise › Capitaux


permanents (Consulté le 11/11/2019)

Bibliographie

Cours d’audit fiscal de Mme Bouchra El Abbadi

Livre de Martial Chadefaux : « L'audit fiscal »

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