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MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER
Sujet :
« IPSAS »
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2021- 2022 .
Dédicaces
A m on p èr e
À m a famille et m e
s c
h er s ami s qui m' ont a ccor d é
À tou s m e
s form ateur s et toute
s le
s p er s onn e
s qui d e
pr è
s ou d e loin ont p arti ci p é à m a form ati on.
Il e
st d e coutum e qu e lor s d e c
h a qu e gr an d évèn em ent qu' on imm ortali s e
la cir con stan ce p ar un gentil m ot, un e belle r éflexi on, ou un ge
ste qui
s er a gr avé d an s la m ém oir e d e l exi sten ce.
tou s le
s êtr e
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h er s qu e je conn ai s, à tou s ceux qui ont contribu é à m a
le
s bonn e
s valeur s m or ale
s et s piritu elle
s en m' a p pr en ant qu e le plu s
en cour a gé s an s r elâ c h e à avan cer la ou je voulai s m' arr êter, et ont su
m a fille ,qui gr an dir a d an s un océan d e s avoir et d an s la fi erté d e
MESSAOUI AZZEDDINNE
iii
Remerciements
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à toutes les personnes qui m’ont apporté
leur soutien et leur confiance tout au long de la réalisation de ce travail de recherche.
Mes remerciements les plus vifs s’adressent également au doyen de la faculté des science
économique commerciale et de gestion, le professeur NAIT BAHLOUL, sans oublier le
Chef de département des sciences financières et comptables de l’Université d’Oran 2 Ah-
med Benhamed , Mr BELAHCENE Houari ainsi que les membres du jury, les Professeurs
Mr TEBBOUNE BADR EDDINE qui m’a fait l’honneur de se consacrer à l’évaluation de
ce travail.
Mes sincères et profonds remerciements vont aussi à mon mari qui m’a toujours soutenu
et a eu foi en mon travail. Enfin, ma gratitude s’adresse à mes sœurs pour leur confiance et
leur encouragement constant.
travail que j’ai fait de bon cœur. A ce titre, j’adresse mes vifs remerciements les plus sin-
cères et les plus profonds à mon encadreur Mr Midoun Mohamed Tewfik, qui s’est montré
toujours aussi dévoué à son travail malgré le fardeau des années qui passent et qui pèsent
sur le rendement, il est resté toujours aussi minutieux et soucieux du détail.
Enfin je remercie l’ensemble des professeurs,ainsi que le personnel administratif du dépar-
tement des sciences financières qui ont contribué à cette formation et au bon déroulement
de ce cursus.
MESSAOUI AZZEDDINNE
v
Résumé :
Ce travail est fait pour analyser et peser le poids de l’introduction des normes comp-
tables internationales IPSAS (international public service accouting standard) sur la balance
de la comptabilité publique Algérienne et quels sont les avantages qu’aura cette introduc-
tion aux nouveaux horizons, un travail fait suite à de profondes recherches et aussi un travail
personnel à vouloir mieux comprendre les enjeux qui sont plutôt favorables non seulement
à ceux qui exercent la comptabilité publique mais aussi pour l’économie de l’État qui aura
une meilleure visibilité sur sa dépense et une meilleure lecture des résultats .
Sous l’effet de la mondialisation et de l’expansion des entreprises sur les quatre coins de
la planète ; ça reste certes une transition difficile dans un secteur qui n’a pas connu d’évolu-
tion depuis plusieurs décennies mais dans ce mémoire, la réponse à la nécessité d’introduire
des normes qui permettent de parler un langage harmonisé et normalisé est primordiale, les
facteurs favorisants cette introduction ne manquent pas même si cela nécessite des efforts et
des moyens considérables mais le résultat sera certainement au rendez-vous.
Abstract :
This work is done to analyze and evaluate the introduction of the international accoun-
ting standards “ IPSAS ” on the balance of Algerian public accounting and what are the
advantages of this introduction to the new horizons, this work done after extensive research
and also a personal work to better understand the issues that are rather favorable not only to
those who practice public accounting but also to the economy of the State which will have a
better visibility on its expenditure and a better reading of the results .
Under the effect of globalization and the expansion of companies on the four corners
of the planet ; it remains a difficult transition in a sector that has not experienced evolution
for several decades but in this memory, the response to the need to introduce standards that
allow for a harmonized and standardized language to be spoken is paramount, The factors
favouring this introduction are not lacking even if it requires considerable effort and means
but the result will certainly be at the appointment.
Introduction générale 1
Conclusion générale 95
Bibliographie 98
viii
Liste des figures
Ces dernières décennies, les entités du secteur public ont subi de profonds changements
culturels et économiques. Ces évolutions sont intervenues dans deux domaines : la théo-
rie du nouveau management public et les principes de bonne gouvernance qui régissent le
monde en constant développement.
La comptabilité de manière générale a aussi connu une évolution extraordinaire ces der-
nières décennies, et n’a cessé de pousser les entreprises à être plus performantes, efficaces
et compétitives.
D’autre part et sous l’effet de la mondialisation et de l’expansion des entreprises sur les
quatre coins de la planète, ces dernières n’ont cessé de chercher un moyen pour pouvoir
comparer des états financiers au niveau des différentes juridictions d’où la naissance de la
normalisation comptable.
Nous allons donc nous intéresser dans ce thème de mémoire à la comptabilité publique
internationale et notamment à la norme comptable du secteur public dite IPSAS ou Interna-
tional Public Service Accounting Standard.
La profondeur des réformes est très variable et, dans la plupart des cas, ces dernières ont
été menées à tous les niveaux : national, régional et local. Dans ces processus de réforme,
les normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) définies par l’International
Public Sector Accounting Standards Board (IPSASB) ont joué un rôle trés important.
De ce fait, une série d’organisations gouvernementales internationales, comme les Na-
tions unies (ONU), l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE)
et la Commission Européenne (CE), ont consacré d’importants moyens à l’adoption des IP-
SAS, ce qui a donné lieu à un effet de mimétisme.
En effet d’autres organisations gouvernementales internationales n’ont pas tardé à pro-
mouvoir l’adoption des IPSAS, comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire internatio-
nal (FMI), ou la Banque asiatique de développement. Et plusieurs pays du monde entier ont
mis en place des initiatives en vue d’adopter les IPSAS.
Introduction générale
Au fur et à mesure que le changement touche le secteur public, une vaste gamme de défis
en matière de comptabilité et de gestion financière se crée.
En partant de ces observations, notre étude s’intéresse en premier lieu à l’analyse des fac-
teurs qui incitent les pays à adopter les IPSAS et à épingler les obstacles qui compliquent
pour le moment ce processus.
Par la suite, nous essayerons de relater et d’analyser les avantages déclarés des IPSAS et
les obstacles rencontrés.
A noter que l’un des principaux intérêts de notre étude est qu’elle porte à la fois sur
des pays d’Europe et d’Afrique et qu’elle analyse à la fois les facteurs qui favorisent et les
facteurs qui entravent l’adoption des IPSAS et mettre ainsi en avant leur importance à des
fins d’imputabilité.
2
Introduction générale
− Enfin le dernier chapitre théorique, permettra de mettre en lumière les projets d’ex-
position et documents de référence. Ce chapitre expliquera les modifications attendues
au rapport financier en fonction de la comptabilité de caisse, les instruments financiers
spécifiques au secteur public, la reconnaissance et la mesure des avantages sociaux, le
patrimoine et la comptabilisation des revenus et dépenses non liées au changement.
− Notre côté pratique fera l’objet d’une étude très approfondie dont nous ne garderons
que l’essentiel sur la comptabilité publique, une étude faite sur l’institut de mainte-
nance et de sécurité industrielle d’Oran, on s’intéressera à l’étude et à la comparaison
entre la comptabilité existante actuellement et ses lacunes ainsi qu’à l’introduction
de la loi organique aux lois de finances 18-15 et son lot de nouveautés apportées au
système actuel. à la fin nous mettrons l’accent sur les éventuels obstacles que pourra
rencontrer la nouvelle réforme inspirée en partie des normes IPSAS prévue par l’État
et nos propositions.
3
C HAPITRE 1
1.1 Introduction
Les vents de la démocratie et de l’économie de marché balayent le globe depuis deux
décennies, promouvant comptabilité et transparence, deux valeurs appréciées tant des comp-
tables que des auditeurs. Une révolution de la comptabilité publique au niveau mondial en
est une des conséquences avec comme pièce maîtresse les normes internationales de comp-
tabilité publique (IPSAS ou International Public Sector Accounting Standards).
l’adoption de telles comptabilités et états, qui sont les caractéristiques d’une compta-
bilité commerciale, donne donc à la comptabilité publique un aspect commercial. C’est le
reflet d’une idéologie de management, c’est-à-dire de l’idée de conduire un gouvernement
comme une entreprise, avec économie et efficacité.
servir l’intérêt général. Les structures et les processus qui soutiennent les opérations de l’IP-
SASB sont mis en place et soutenus par la Fédération internationale des organisations non
gouvernementales (IFAC).
l’IPSASB, trouve ses origines en 1986 lorsque l’IFAC, l’organisation mondiale de la
profession comptable, a créé le Comité du secteur public (PSC) comme l’un de ses comités
permanents. La corporate financial performance(CFP) avait pour mandat général d’élaborer
des programmes d’amélioration de la gestion financière et de la responsabilisation du secteur
public. Au cours de sa première décennie, la CFP s’est efforcée de s’établir et sa production
consistait en grande partie en des études ponctuelles sur des questions comptables spéciali-
sées dans le secteur public.
En 1996, la CFP a lancé le programme de normalisation et a de facto transformé son rôle
en un normalisateur comptable international pour le secteur public. À la suite d’un examen
externe du rôle, de la gouvernance et de l’organisation du PSC en 2004, l’IFAC a relancé le
PSC en tant qu’IPSASB en 2004 avec des termes de référence révisés pour refléter que le
mandat du Conseil se concentrera à l’avenir sur l’élaboration et la publication des IPSAS.
Dans le passé, il y a eu des critiques sur le fait que l’adhésion à l’IPSASB était trop
pondérée pour les praticiens des cabinets comptables privés, avec une expérience limitée du
secteur public. Cependant, la composition du Conseil a considérablement évolué au cours
des dernières années. Les membres du conseil d’administration et les conseillers techniques
comprennent désormais des professionnels des ministères des finances, des institutions d’au-
dit gouvernementales, des cabinets comptables privés et des membres du public.
Aujourd’hui, le Conseil est composé de 18 membres bénévoles du monde entier ayant
une expérience et une expertise dans l’information financière du secteur public. Des repré-
sentants d’organisations fortement intéressées par l’information financière du secteur public,
telles que le FMI, la Banque mondiale, l’OCDE et la Commission européenne, participent
également aux réunions du Conseil en tant qu’observateurs.
Le profil des membres de l’IPSASB par origine géographique et par parcours profes-
sionnel est actuellement le suivant [11] :
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Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
A) L’achèvement : Depuis 1996, l’IPSASB élabore des normes, des orientations et des
ressources à l’usage des entités du secteur public pour l’information financière à
usage général.Dans la première phase, l’IPSASB s’est concentré sur l’adaptation des
Normes comptables internationales (IAS) existantes, devenues ensuite les Normes In-
ternationales d’Information Financière (IFRS), au secteur public.
À la fin de 2001, il existait 17 IPSAS, toutes fondées sur des IFRS apparentées. Dans
la plupart des cas, ces normes étaient similaires aux IFRS originales (avec une certaine
adaptation de la terminologie et des exemples), mais d’autres ont nécessité un travail
considérable pour les adapter au contexte du secteur public.
L’IPSASB a également élaboré une norme de comptabilité de caisse unique, conçue
en grande partie comme une étape intermédiaire pour les pays passant à la comptabi-
lité d’exercice.
En 2002, l’IPSASB a lancé la deuxième phase du programme de normes, qui, en plus
de continuer à développer des IPSAS basées sur les IFRS, comprenait des questions
d’importance particulière pour le secteur public. Depuis 2002, douze IPSAS ont été
élaborées, dont quatre normes spécifiques au secteur public : IPSAS22, Divulgation
d’informations sur le secteur des administrations publiques ; IPSAS23, Produits des
opérations sans contrepartie directe ; IPSAS24, Présentation des informations bud-
gétaires dans les états financiers ; et IPSAS32, Accords de concession de services :
6
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
Concédant.
Plus récemment, en plus d’élaborer des IPSAS sur la comptabilité d’exercice,
l’IPSASB a consacré un temps considérable à l’élaboration d’un cadre conceptuel
pour le secteur public qui définira les principes fondamentaux auxquels toutes les
normes comptables individuelles doivent se conformer et qui peuvent impliquer la
révision de certaines des normes existantes, et les lignes directrices sur les pratiques
recommandées (RPG) qui représentent les bonnes pratiques que les entités du secteur
public sont encouragées à suivre (par opposition aux normes que les entités doivent
appliquer si elles veulent revendiquer la conformité aux IPSAS). Parmi les autres pro-
jets récents figurent des travaux sur l’harmonisation des normes IPSAS et des normes
pour les statistiques de finances publiques.
Fin juin 2013, l’IPSASB a publié 32 normes7 et 2 RPG8. Dans le même temps, cer-
taines questions pertinentes pour le secteur public n’ont pas encore été abordées,
notamment le traitement comptable des prestations sociales et autres dépenses sans
contrepartie.
7
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
8
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
9
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
ainsi que des réunions du Public Sector Standard Setters Forum qui ont eu lieu en 2016 et
2017, l’IPSASB estime qu’il devrait continuer à axer ses travaux sur l’élaboration de normes
d’information financière de qualité supérieure pour le secteur public.
Toutefois, l’IPSASB estime également qu’il doit mieux cibler ses activités dans le do-
maine de la sensibilisation aux normes IPSAS et aux avantages de leur adoption et de leur
mise en œuvre. Il doit notamment collaborer plus étroitement avec les organismes mondiaux
et régionaux pour mieux faire connaitre les normes IPSAS auprés des autorités de réglemen-
tation et des marchés financiers, qui, à notre avis, devraient tous étre des défenseurs clés et
des partisans résolus de l’adoption des normes IPSAS.
Les réponses à la toute premiére consultation de l’IPSASB sur la Stratégie et le Plan
de travail en 2014 ont utilement contribué à façonner les modes de fonctionnement de l’IP-
SASB et son plan de travail. La nouvelle Stratégie et le nouveau plan de travail orienteront
les travaux de l’IPSASB sur cinq années à partir de 2019 et joueront un role clé dans le
renforcement de la gestion des finances publiques à l’échelle mondiale dans l’avenir. Cette
consultation amorcées aujourd’hui vous donnent l’occasion d’influencer les priorités qui
seront mises en œuvre pour la période 2019-2023 et, ce faisant, de contribuerà façonner
l’avenir des normes mondiales d’information financière du secteur public [1] .
10
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
cadre conceptuel nécessitent ainsi une phase de réflexion et de test qui renforcera la crédibi-
lité de l’IPSASB et lui permettra de prendre des décisions plus cohérentes et plus efficaces.
Il s’ensuit que le futur statut du cadre conceptuel sera double :
2. Il sera l’acte fondateur des principes comptables auxquels les normes spécifiques fu-
tures devront se conformer.
De prime abord, la méthode retenue par l’IPSASB, qui consiste à collaborer avec les nor-
malisateurs nationaux et les autres organisations similaires, apparait comme intégratrice des
pratiques de la comptabilité publique dans le monde. Or, paradoxalement, elle tend à éluder
la question fondamentale des spécificités d’un cadre conceptuel de comptabilité publique.
L’IPSASB affirme au vu de la convergence des réponses de 16 pays à un questionnaire,
qu’un consensus se dégage clairement sur les éléments que doit contenir un cadre concep-
tuel.
Au nombre de six, il s’agit : des objectifs des états financiers, des éléments qui consti-
tuent ce dernier (actif, passif, charges, produits, fonds propres/actif net), des critères de
reconnaissance (critères auxquels on se réfère pour juger de l’opportunité de constater un
élément dans les comptes), des méthodes d’évaluation, de la présentation des états financiers
et des informations à fournir en annexe.
Cette structure du cadre conceptuel de comptabilité publique à venir est quasiment iden-
tique à la structure du cadre existant pour la comptabilité privée (dont la révision en cours
reprend aussi la même structure). On peut se demander si l’ouverture de réflexion qu’offrait
la constructions séparée d’un cadre propre à la comptabilité publique n’aurait pas pu per-
mettre d’essayer d’inclure des éléments qui vont difficilement trouver place dans la struc-
ture standard retenue : n’y aurait -il pas des actifs publics autres que ceux qui génèrent
des avantages économiques futures (avantages très lointains, potentiel de services impré-
cis, différence d’avantages selon les générations,. . .), liens avec les notions de comptabilité
11
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
nationale, n’y aurait-il pas plus de 4 blocs comptables (actifs, passifs, charges, produits ),. . .
L’IPSASB évoque les difficultés organisationnelles liées à un tel travail en raison des
relations entre les différentes parties d’un cadre conceptuel. Si les conséquences de cette
interconnexion nécessitaient d’être traitées concomitamment, cela s’avèrerait impossible sur
le plan pratique.
Aussi , quatre groupes de consultation papers futurs ont-ils été prévus, chacun traitant un ou
plusieurs aspects nécessaires à la rédaction du cadre conceptuel :
12
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
prétendre se conformer entièrement aux normes IPSAS (normes), même si elles ne suivent
pas les directives d’un ou de plusieurs RPG.
Les études doivent fournir des conseils sur les questions de rapports financiers dans le
secteur public (ex l’étude 14 intitulée « Transition vers la méthode de comptabilité d’exer-
cice : orientation pour les entités du secteur public). Elles sont fondées sur la recherche des
meilleures pratiques et des méthodes les plus efficaces pour traiter les questions comptables
abordées.
En 2015 et 2016, le personnel de l’IPSASB a publié de courts documents non autorisés
sur le traitement de la dette souveraine Restructurations en vertu des IPSAS et sur les as-
pects comptables de l’octroi d’un droit au modèle de l’opérateur dans IPSAS 32, Accords de
concession de services : Concédant. Le personnel a également publié un document d’infor-
mation sur les systèmes d’échange de droits d’émission à la suite de la décision de désactiver
le projet à la lumière des décisions de l’IASB sur leur projet connexe sur les mécanismes de
tarification des polluants.
L’IPSASB peut déléguer la responsabilité de mener les recherches nécessaires et de rédi-
ger les normes et les directives proposées aux soi-disant groupes axés sur les tâches (GTT),
aux personnes ou au personnel de l’IPSASB. Les GTT sont présidés par un membre de l’IP-
SASB. Selon le sujet, les sous-groupes peuvent également comprendre des non-membres de
l’IPSASB ou de l’IFAC.
Dans ce cas, les groupes sont appelés Task Forces (TF). Le travail des GBT/FT est habi-
tuellement axé sur la création de documents de consultation (PC) ou de projets d’exposition
(DE), qui sont mis à la disposition du grand public. Le but des GBT et des GT est d’effectuer
des travaux préparatoires pour le conseil.
Néanmoins, la responsabilité finale des projets incombe à l’IPSASB
La publication des PC et des DE vise à donner aux personnes, aux groupes, aux entités
du secteur public ou à leurs représentants la possibilité de présenter des commentaires. (Gé-
néralement dans un délai de quatre à six mois). Cela permet aux groupes concernés par les
IPSAS d’exprimer leur opinion avant que les normes ne soient approuvées et publiées par
l’IPSASB.
13
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
14
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
Le référentiel IPSAS :
− Un référentiel incomplet, des questions majeures non traitées : les relations avec le
budget, les passifs « sociaux »
− Chercher à obtenir l’accord de principe des États membres en ce qui concerne l’adop-
tion des normes IPSAS
15
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
En 2008
− Analyser les principales questions en matière de gestion financière, de budgétisation
et de comptabilité, l’incidence sur les systèmes financiers, sur le règlement financier
et son règlement d’exécution, et élaborer des méthodes, des procédures et des orien-
tations comptables
− Procéder à une évaluation des besoins de formation et établir un projet de plan de
formation
− Contribuer à la conception et à l’ajustement du système ERP
Entre 2009/2010
− Mettre en œuvre le plan de formation
− Élaborer des états financiers standard Préparer l’introduction de modifications dans la
pratique budgétaire
− Commencer une présentation de l’information en parallèle conformément aux normes
IPSAS
− Respect des normes IPSAS en 2010.
Les IPSAS énoncent des dispositions relatives à la comptabilisation, l’évaluation, la pré-
sentation et aux informations à fournir pour les opérations et les événements, dans les états
financiers à usage général.
Elles sont destinées à s’appliquer aux états financiers à usage général de toutes les en-
tités du secteur public. Les entités du secteur public comprennent des gouvernements na-
tionaux, des gouvernements régionaux (par exemple à l’échelle étatique, provinciale ou ter-
ritoriale), les collectivités locales (villes, communes, par exemple) et leurs composantes
(par exemple les services, les administrations, les comités et commissions), sauf mention
contraire. Les Normes ne s’appliquent pas aux entreprises privées. Les entreprises privées
appliquent les Normes internationales d’information financière (IFRS) publiées par l’Inter-
national Accounting Standards Board (IASB).
Les IPSAS contiennent une définition des entreprises publiques. Toute limitation du
champ d’application d’IPSAS spécifiques est clairement exposée dans ces normes. Les IP-
SAS ne sont pas censées s’appliquer aux éléments non significatifs. L’IPSASB a décidé que
16
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
tous les paragraphes des IPSAS auront une autorité égale, et que l’autorité d’une disposition
particulière sera déterminée par le langage employé.
Pour éviter toutes conséquences fortuites l’IPSASB a décidé d’appliquer cette politique pour
l’avenir au fur et à mesure des révisions et des rééditions des IPSAS précédemment publiées.
En conséquence, les IPSAS approuvées par l’IPSASB après le 1er janvier 2006. Une
Norme individuelle doit être lue dans le contexte de l’objectif énoncé et des Bases de conclu-
sions (le cas échéant) dans cette Norme.
Le tableau suivant donne un aperçu des normes comptables internationales pour le sec-
teur public (au 31 août 2017) et des IFRS correspondantes [8] :
17
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
18
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
(A) Liste des IPSAS qui ne sont plus applicable depuis le 01/01/2017 :
Ce tableau liste les nomes qui ne sont plus applicable car elles ont été supprimées et
ou remplacées.
F IGURE 1.4 – Liste des IPSAS qui ne sont plus applicables depuis le 01/01/2017
19
Chapitre 1. Généralités sur la comptabilité publique internationale
20
C HAPITRE 2
2.1 Introduction
L’évolution croissante de la dépense publique requière non seulement le renforcement
des capacités managériales des institutions et administrations publiques en charge de cette
dépense mais également l’amélioration de la fonction de contrôle de la dépense.
Ces dépenses destinées à assurer aussi bien la couverture des charges nécessaires au
fonctionnement des services publics que l’exécution des opérations d’investissement publics
mises à la charge de l’Etat, répondent à un besoin et conduisent à un objectif tel que défini
par le budget.
Une fois qu’il a été voté et publié, le budget doit être exécuté. La procédure d’exécution
de ce budget est soumise à l’ensemble des règles de la comptabilité publique et s’applique à
tous les organismes publics (Etat, Collectivités territoriales, et les Etablissements Publics à
caractère Administratif nationaux ou locaux.
est enrichie d’une réflexion sur les finalités du service public, sur la relation entre la poli-
tique et l’administration et sur le service à l’usager. On va traiter l’évolution des textes qui
ont régis la comptabilité publique en Algérie depuis l’indépendance à ce jour.
(B) Le décret 65-259 du 14 octobre 1965 fixant les obligations et les responsabilités
des comptables
Ce décret définit officiellement et pour la première fois le terme de comptable pu-
blique, ce décret comporte 29 articles et comporte principalement les points suivant :
− Toute personne placée sous les ordres du comptable pourra, en même temps que
le comptable être déclaré responsable dans les mêmes conditions.
22
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
(D) La loi N° 84-17 DU 07 JUILLET 1984 RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES :[2]
Cette loi relative aux lois de finances est considérée comme le pilier de la comptabi-
lité publique en Algérie. Elle contient de nombreux articles, nous citerons ce qui nous
intéresse le plus dans ce thème de mémoire :
− La loi de finances de l’année prévoit et autorise pour chaque année civile, l’en-
semble des ressources et des charges de l’Etat, ainsi que les autres moyens finan-
ciers destinés au fonctionnement des services publics.
− Elle prévoit et autorise, en outre, les dépenses destinées aux équipements publics,
ainsi que les dépenses en capital.
23
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
24
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
cédures à utiliser. Les mécanismes essentiels de la comptabilité publique ont été conçus, de
manière à répartir la responsabilité des opérations de recettes et de dépenses entre deux ca-
tégories d’agents : les ordonnateurs et les comptables publics. Ordonnateurs et comptables
publics se contrôlent mutuellement et sont, par ailleurs, soumis à la surveillance d’autres
agents, ou corps de contrôle.
En Algérie, à l’inverse de la comptabilité privée qui est une comptabilité d’engage-
ment, la comptabilité publique est une comptabilité de trésorerie (Recettes – Dépenses / les
comptes sont tenus sans prise en compte des engagements). Cette divergence qui demeure
toujours en Algérie, est devenue plus importante depuis l’adoption du nouveau système
comptable, qui s’inspire des normes comptables internationales. Au niveau international, la
notion de la comptabilité de trésorerie est devenue caduque, depuis la diffusion des normes
IPSAS (International Public Sector Accounting Standards / Normes comptables internatio-
nales du secteur public), destinées au secteur public. Le cadre conceptuel de l’IPSAS définit
les concepts suivants :
− Les opérations sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se rattachent,
indépendamment de leur date de paiement ou d’encaissement. Afin de jouer pleine-
ment son rôle, la réforme de la comptabilité (publique et privée) est incontournable.
− Le principe d’universalité : les dépenses et les recettes ne sont pas affectées sauf dé-
rogations ;
25
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
Les objectifs de la comptabilité publique visent à fournir des données crédibles sur l’activité
du secteur public ; dans ce contexte, ces derniers peuvent être définis comme suit :
− La possibilité d’identifier les revenus réels et les dépenses réelles et les comparer
avec les revenus et les dépenses estimés des unités administratives, afin d’identifier
les raisons de la différence entre les revenus réels et les dépenses discrétionnaires, qui
a pris des mesures correctives pour éviter les différences indésirables ;
− Assurer un contrôle administratif efficace des recettes et des dépenses de l’état. ceux
qui démontrent l’intégrité de la collecte et des dépenses conformément aux lois , rè-
glements et procédures afin de vérifier la gravité et la légalité des dépenses pour la
mise en œuvre des activités, les programmes et services et leur conformité avec les
lois et règlements qui les régissent ;
26
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
la réalité et toutes les informations nécessaires aux utilisateurs d’une part, et sa lenteur à
procéder aux paiements ou aux avances nécessaires aux intéressés d’autre part.
L’évolution de la comptabilité publique s’est vue stagner depuis plusieurs décennies et s’est
retrouvée marginalisée malgré les nombreuses recommandations et rapports. On note même
que l’évolution qui s’est déroulée n’a pas apporté des nouveautés profondes en comparaison
à ce qui existait avant. Le système actuel comporte ainsi plusieurs lacunes on cite :
(b) Absence de cadrage budgétaire pluriannuel : L’exécution des budgets de l’état dans le
cadre de la comptabilité publique se fait annuellement.
(d) La concentration sur le respect des lois davantage que sur la culture de l’objectif
(e) La classification réglementaire des dépenses ne permet pas de donner une image sur
les programmes concernés
(f) La concentration sur la comptabilisation des recettes et des dépenses sans mettre l’ac-
cent sur le patrimoine, les créances de l’état et la concession du service public.
(g) La nomenclature actuelle des comptes obsolète et comporte plusieurs comptes de na-
ture similaire
(h) Le système actuel n’est pas en adéquation avec les systèmes comptables actuels de
par l’utilisation de l’outil informatique et la convergence de toutes les données dans
un seul support qui permet d’avoir les informations à tout moment.
(j) Le manque d’intervention d’un acteur indépendant pour certifier les comptes pour
conforter les informations présentées
27
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
− La loi portant système comptable financier, pour une mise à niveau et une adaptation
aux normes, des outils de gestion de la comptabilité d’entreprise.
− La loi de règlement.
28
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
− D’améliorer la présentation du budget afin de favoriser un débat ouvert sur les choix
budgétaires et de politique économique.
− De renforcer les capacités d’analyse terme de coûts, de choix des instruments et d’ef-
ficacité des politiques de dépenses.
29
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
comptabilité publique ». Cette ordonnance a été mise en place une comptabilité budgétaire
ou de caisse , fondée sur l’enregistrement des opérations au moment du décaissement ou
de l’encaissement, elle précise les contours d’une comptabilité ou le budgétaire et le comp-
table sont étroitement liés comme l’affirment les articles 16 « le budget est constitué par
l’ensemble des comptes qui décrivent pour une année civile, toute les ressources et toutes
les charges de l’état » et 18 « l’ensemble des recettes assurant l’exécution de l’ensemble des
dépenses, toutes les recettes et toutes les dépenses sont imputées à un compte unique intitulé
budget général » La comptabilité de caisse assure un enregistrement simultané budgétaire
et comptable des dépenses et des recettes, elle permet de garantir l’unitéfinancière de l’état,
ainsi au ministre des finances et au parlement de disposer de données précises. Malgré ces
avantages la comptabilité de caisse ne répond plus aux attentes d’un bon système de gou-
vernance repose sur le management de la performance et les principes de sincérité et de
transparence.[6]
Or, jusqu’à la LOLF, la comptabilité de l’Etat était très agrégée. Elle ne délivrait que des
informations annuelles, établies au niveau central et difficilement utilisables par chaque ser-
vice. Il manquait un outil de gestion publique appuyé sur la comptabilité publique. Avec la
LOLF, les gestionnaires bénéficieront d’informations nouvelles. Parallèlement en lui four-
nissant une information transparente sur les finances publiques, y compris le patrimoine
de l’Etat. La LOLF distingue, d’une part, le budget, acte d’autorisation accordé par le par-
lement et présenté dans le cadre de loi de finances, et d’autre part, les comptes de l’état.
Ce changement révèle l’importance de la comptabilité dans les modes de gestion : un ges-
tionnaire, public ou privé, ne peut prendre de décisions s’il ne dispose pas d’instruments
lui permettant d’apprécier les conséquences de ses actes, de mesurer sa performance et ses
coûts, de connaître sa situation patrimoniale, etc. Ainsi la LOLF comme le montre l’article
27 présente trois comptabilités pour complétés l’information comptable dont l’état disposait.
« L’état tient une comptabilité des recettes et des dépenses budgétaires et une comptabilité
générale de l’ensemble de ses opérations. En outre, il met en œuvre une comptabilité desti-
née à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes ».
Afin de retrouver un système de direction et d’information pour le gouvernement ainsi
30
Chapitre 2. La réalité de la comptabilité publique en Algérie
que pour l’administration publique, des rapports financiers consolidés s’imposent, qui in-
cluent les coopérations. Indépendamment des analyses essentiellement techniques sur les
informations comptables et financières qui s’imposent, il ne faut pas oublier l’objectif pre-
mier de toutes les réformes de la gestion financière publique : offrir une base d’information
et de gestion de sorte à ce que les activités du secteur public puissent être effectuées de façon
efficiente et efficace (Pollitt, 2001) ; dans Le but est d’examiner les principales réformes né-
cessaires et la façon d’améliorer les critères de notification et de consolidation afin de mieux
tenir compte des particularités du secteur public.
Nous verrons que peu de mesures s’imposent pour axer le débat essentiellement tech-
nique sur son objectif fondamental :
− la transparence des opérations de l’Etat, dont l’usage est le contrôle des ressources,
de la traçabilité et de visibilité des flux des capitaux à l’effet de mieux optimiser
les actifs de l’Etat en normes comptables internationales (IAS/IFRS), dans la mesure
où la réforme comptable de l’Etat que nous préconisons est basée sur une approche
économique plus conforme aux règles d’une économie de marché. Une fonction qui
demande des cadres bien formés et surtout un esprit d’entreprise et une culture éco-
nomique. Le nouveau système régissant la comptabilité de l’Etat constitue à ce titre
un véritable pari de modernisation et participe à la création d’un nouvel état d’esprit
dans le processus de préparation, d’adoption des budgets au sein des deux Chambres
parlementaires, d’exécution et de contrôle des finances publiques.
31
C HAPITRE 3
3.1 Introduction
Selon Robert N. ANTHONY, un système qui fonctionne parfaitement dans une entre-
prise, il ne fonctionne, peut-être, plus dans une autre entreprise, malgré que les deux entre-
prises ont le même environnement du contrôle. Cette évolution de l’environnement écono-
mique de l’entreprise a rendu la comptabilité des coûts peu pertinente par rapport à ce que
les managers cherchent
− les concepts,
Pour chaque différence relevée dans chaque catégorie est évaluée la nécessité de son
existence, en fonction des objectifs respectifs poursuivis par l’IPSAS et le FMI. Dans l’hy-
pothèse où cette différence n’est pas réellement utile, les moyens de faire converger les
approches sont proposés.
Les divergences concernent déjà la définition des limites de l’entité pour laquelle les
comptes sont présentés, question qui pose celle du périmètre des organisations dont les
comptes sont présentés et consolidés avec ceux de l’organisation principale. Le critère prin-
cipal retenu par l’IPSAS est celui de l’unité de gouvernement : appartiennent à une même
entité les organisations qui sont régies par un même "gouvernement". Pour le FMI, ce sont
les critères juridiques et institutionnels qui prévalent. Par exemple, une ville et son orga-
nisme HLM appartiennent à une même entité pour l’IPSAS alors que d’un point de vue
33
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
statistique, il s’agira de deux entités différentes pour le FMI.
Nombre des différences identifiées peuvent faire l’objet d’une harmonisation. Par exemple,
concernant les tableaux de flux de trésorerie, l’IPSAS recommande d’opter pour une présen-
tation qui distingue entre flux d’exploitation, flux d’investissement et flux financiers alors
que le FMI, dans le but d’évaluer la liquidité d’un organisme, présente d’abord un tableau
de l’excédent (ou du déficit) de trésorerie résultant de la différences entre revenus nets d’ex-
ploitation et dépenses d’investissement non financier, puis un tableau récapitulatif de la tré-
sorerie nette d’un organisme, définie comme la somme des flux courants, des flux d’inves-
tissement non financier, et des flux d’investissement financier (les opérations en leasing sont
retraitées).
L’unité déclarante pour laquelle les états financiers sont présentés est une entité indi-
viduelle ou une entité économique (groupe d’entités composé d’une entité contrôlante et
toutes les entités contrôlées). La notion de contrôle est essentielle lorsqu’il s’agit de déter-
miner l’unité, et donc les activités économiques et les ressources qui sont comptabilisées
dans les états financiers de cette unité. Par exemple, dans les normes IPSAS, le secteur
public (« whole of government ») englobe dans l’administration publique, c’est-à-dire com-
prend les activités économiques entièrement consolidées de l’administration publique pour
chaque niveau de l’administration (administration centrale, États fédérés, administrations
de territoires ou collectivités locales) et des entités que l’administration contrôle. Les entités
contrôlées incluent les entreprises publiques. Les activités économiques des unités contrô-
lantes sont entièrement consolidées avec celles des unités contrôlées dans la présentation des
états comptables. De plus, les normes comptables prévoient soit la consolidation proportion-
nelle, soit la méthode de la mise en équivalence pour la plupart des entités conjointement
contrôlées.
Le secteur des « administrations publiques » du système statistique est donc un sous-
ensemble de l’entité publique des normes comptables. Conscient de la nécessité d’établir
pour fins statistiques une entité déclarante « administration publique », Il s’agit d’établir
une IPSAS qui permet ou encourage la publication d’informations financières sur le secteur
des administrations publiques tel qu’il est défini dans les bases statistiques dans le contexte
34
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
des états financiers du secteur public préparés selon les normes IPSAS, et de spécifier les
règles à suivre par une administration qui choisit de publier ces informations.
Par ailleurs, les directives statistiques reconnaissent que les unités contrôlées par d’autres
unités n’ont peut-être pas une autonomie de décision pour tous les aspects de la vie écono-
mique. En fait, elles utilisent les mêmes expressions que les normes comptables pour ca-
ractériser ces relations, définissant les filiales comme des entités contrôlées par une autre
société.
Tant dans le système comptable que dans le système statistique, une garantie financière
est un droit contractuel pour le prêteur de recevoir de la trésorerie du garant, et une obliga-
tion contractuelle correspondante pour le garant de payer le prêteur, en cas de défaillance
de l’emprunteur. Par ailleurs, lorsqu’une entité donne des garanties en échange d’une rede-
vance, les deux systèmes comptabilisent des produits/dépenses .[5]
Les normes comptables comptabilisent aussi les opérations et, de plus en plus, d’autres
événements. Dans le passé, à quelques exceptions près, les entités du secteur public utili-
saient la comptabilité de caisse et, de ce fait, les états financiers ne comptabilisaient que les
changements de valeur résultant d’opérations de caisse avec d’autres unités. Cela est en train
de changer. Premièrement, le secteur public adopte de plus en plus la méthode des droits et
obligations. Deuxièmement, les normes comptables utilisent de plus en plus la juste valeur
et autre valeur courante comparativement à la méthode fondée sur le coût historique ; cette
dernière méthode était très souvent utilisée dans le passé par les entreprises du secteur privé
qui adoptent maintenant la base des droits et obligations. L’usage croissant de la juste valeur
pour certains actifs et non pour d’autres a amené à questionner le rôle du compte de résultat
et du message qu’il porte.
35
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
3.3 Différences et convergence entre normes statistiques et
normes comptables
36
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
3.4 Section 2 : Nécessité de l’introduction de la comptabi-
lité internationale dans le secteur public
Un nombre croissant de gouvernements et d’organisations intergouvernementales pro-
duisent des états financiers selon la méthode de la comptabilité d’exercice conformément
aux normes IPSAS ou à des normes similaires aux IPSAS. Les informations contenues dans
les états financiers conformes aux normes IPSAS de la comptabilité d’exercice sont jugées
utiles, tant pour la reddition de comptes que pour la prise de décisions. Les rapports finan-
ciers préparés conformément aux IPSAS permettent aux utilisateurs d’évaluer la respon-
sabilité de toutes les ressources contrôlées par l’entité et le déploiement de ces ressources,
d’évaluer la situation financière, la performance financière et les flux de trésorerie de l’entité
et de prendre des décisions concernant la fourniture de ressources ou la réalisation de ces
ressources.
− Les IPSAS facilitent l’alignement sur les meilleures pratiques comptables grâce à
l’application de normes comptables crédibles et indépendantes selon la méthode de la
comptabilité d’exercice intégrale. Elle améliore la cohérence et la comparabilité des
états financiers grâce aux exigences détaillées et aux indications fournies dans chaque
norme.
37
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
ment des organismes spécialisés dans la normalisation ou banque mondiale, mais aussi des
organisations humanitaires.
L’Algérie cause un certain retard dans l’application des normes IPSAS, ce retard est dû à
la difficulté de passer d’une comptabilité publique présente actuellement à une comptabilité
publique complètement différente, on note aussi le manque de personnel formé, qualifié et
expérimenté rend la transition encore plus difficile.
Les IPSAS permettent de répondre aux normes comptables internationales dans le sec-
teur public qui sont d’une importance majeure dans le cadre des accords entre les différents
pays dans le domaine économique et les différents partenariats de par la transparence et
l’image fidèle de l’information financière.
L’adoption des IPSAS par les Etats permettra d’améliorer non seulement la qualité des
informations financières publiées par des entités du secteur public dans le monde mais aussi
leurs comparabilité. L’IPSASB reconnait le droit des Etats et des normalisateurs comptables
nationaux à établir des directives et des normes comptables pour l’information financière à
fournir dans leurs juridictions. L’IPSASB encourage l’adoption des IPSAS et l’harmonisa-
tion des dispositions nationales avec les IPSAS. Les états financiers ne doivent être déclarés
conformes aux IPSAS que s’ils sont conformes à toutes les dispositions de chacune des IP-
SAS applicables.
38
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
Les normes IPSAS assurent que les bonnes pratiques seront utilisées dans la préparation
des états financiers, Avec des informations sur la situation financière et la performance fi-
nancière, accompagnées de l’état des flux de trésorerie, de l’état de l’évolution de l’actif net
et de l’état de comparaison du budget et des montants réels, les IPSAS selon la comptabilité
d’exercice sont en mesure de fournir des renseignements plus complets et de meilleure qua-
lité pour la prise de décisions. Les changements importants que requièrent ces normes sont
les suivants :
(b) comptabilité d’exercice pour les recettes, les dépenses, les actifs et les passifs ; et
(d) Les entités concernées seront obligées de fournir des rapports détaillés des actifs et
des passifs
Les avantages notés sont très divers, nous citeront principalement ce qui suit :
− La conversion aux Normes IPSAS devrait permettre d’améliorer la gestion des res-
sources et les procédures internes ainsi que la gestion axée sur les résultats dans tout
le système ;
− Les comptes établis suivant les normes IPSAS de la comptabilité d’exercice sont plus
complets que ceux basés sur la comptabilité de caisse et, par définition, suppriment
39
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
la possibilité de manipuler les entrées et sorties de trésorerie pour respecter certains
objectifs d’information et de contrôle ;
− Une information financière plus complète et cohérente sur les charges et les produits
− La comptabilisation du matériel durable (investissement).
− Analyser soigneusement les systèmes informatiques existants (de la génération pré-
cédente) afin de déterminer leur compatibilité et leur synergie avec les exigences des
normes IPSAS dans le cadre de l’analyse initiale des insuffisances dont c’est un élé-
ment essentiel, évaluer les modifications à apporter à un progiciel de gestion intégré
pour appuyer l’application des normes IPSAS.
− Les systèmes informatiques connexes et devrait conduire à une nouvelle approche de
la planification, la prise de décisions, la budgétisation.
− En vue d’assurer durablement l’engagement des organes directeurs envers le proces-
sus de changement, les informer régulièrement des progrès réalisés dans l’application
des normes IPSAS et les prier d’adopter les décisions nécessaires, notamment en ce
qui concerne les modifications à apporter au règlement financier et l’allocation de
ressources au titre du projet.
40
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
qui font partie des pratiques de gestion axées sur les résultats. En outre, la comptabilité ré-
formée vise à fournir des indicateurs de rendement clés pour l’évaluation de la façon dont les
gouvernements ont atteint leurs objectifs stratégiques. Cependant, les avantages spécifiques
pour les pays varient en fonction de la situation respective dans laquelle les gouvernements
agissent. Alors que la motivation des réformes comptables des pays développés à écono-
mie forte pourrait être plus intrinsèquement motivée, afin de renforcer la base d’information
pour les procédures de prise de décision politique et d’améliorer la gestion des ressources, la
mise en œuvre des IPSAS selon la méthode de la comptabilité d’exercice en tant que cadre
comptable reconnu mondialement dans les pays en développement qui ont de plus grandes
dépendances financières est souvent motivée extrinsèquement et a pour objectif d’accroître
la confiance et la crédibilité.
Avant d’entreprendre des évaluations coûts-avantages dans le contexte d’une décision de
réforme comptable, il est donc important de définir clairement les objectifs visés, les résul-
tats/extrants prévus en termes de livrables concrets et l’impact prévu du projet.
Sur cette base, la portée et la taille du projet – déterminer le paramètre de coût – peut être
déterminé. Ce qui est probablement le plus important, c’est que les groupes d’intervenants
pertinents, comme les politiciens ou les cadres supérieurs, doivent être identifiés et il faut
démontrer comment ces différents groupes peuvent tirer profit des résultats de la réforme.
Dans le contexte des discussions relatives à la mise en œuvre de la comptabilité d’exer-
cice « IPSAS », les opposants aux réformes font souvent valoir que la mise en œuvre soit
trop coûteuse par rapport aux avantages obtenus. Il ne fait aucun doute sur l’importance des
coûts et des efforts d’une telle réforme. Cependant, il vaut la peine d’examiner ces coûts en
détail.
Les coûts typiques engagés pour les réformes de la comptabilité d’exercice/IPSAS sont
les suivants :
− Coût de la collecte des données nécessaires au bilan d’ouverture (par exemple, enre-
41
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
gistrement de tous les actifs, valorisation de ces actifs) ;
Les principaux facteurs de coût des projets de comptabilité d’exercice/IPSAS sont souvent
les coûts liés aux TI, surtout lorsqu’une entité du secteur public au début de la mise en œuvre
d’IPSAS applique toujours la comptabilité de caisse. Dans de nombreux cas, les réformes
de la comptabilité d’exercice/IPSAS sont combinées aux réformes de la TI. Dans de tels
cas, les coûts liés aux TI devraient être différenciés en coûts liés à la comptabilité d’exer-
cice/IPSAS la mise en œuvre et l’investissement liés à la révision/mise à jour des systèmes
informatiques.
Les coûts différentiels de la mise en œuvre des IPSAS peuvent créer une charge finan-
cière supplémentaire pour l’organisme du secteur public (préparateurs) et, par conséquent,
pour les contribuables.
L’impact sur les contribuables peut être exprimé en coût par habitant ou par ménage.
Dans le contexte de l’UE,par exemple, le coût des efforts qui restent à faire pour atteindre
la pleine conformité avec EPSAS – un cadre susceptible d’être très étroitement aligné sur
les exigences IPSAS – a été évalué sur la base d’un coût standard ; Toutefois, il faut tenir
compte du fait que les coûts estimés de mise en œuvre d’IPSAS sont des coûts ponctuels
(même si l’impact budgétaire peut être réparti sur la durée du projet IPSAS/comptabilité
d’exercice).
Autres que le coût, les avantages réalisés par une information et un contrôle meilleurs
et améliorés resteront à l’avenir. Donc, même si l’on considère que les coûts récurrents de
42
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
fonctionnement et de maintien des systèmes de comptabilité d’exercice sont plus élevés que
dans le cadre de la comptabilité de caisse, le ratio coûts-avantages pour la production et la
présentation de l’information financière sera probablement plus élevé que pour un régime
de comptabilité de caisse. Comme nous l’avons déjà mentionné, la comptabilité d’exercice
exige des compétences comptables plus poussées que la comptabilité de caisse. La mise en
œuvre des IPSAS pourrait représenter un défi pour le personnel financier (préparateurs) et
les politiciens qui sont habitués à un environnement fondé sur la comptabilité de caisse.
Ainsi, certains professionnels des finances publiques pourraient mettre du temps à acquérir
les compétences nécessaires pour fonctionner efficacement dans le nouvel environnement
comptable. Le niveau accru de complexité exigera également un investissement de la part
des décideurs, c’est-à-dire des gestionnaires publics et des décideurs, afin qu’ils puissent
utiliser cette information de façon appropriée et, à leur tour, obtenir les avantages attendus
aux fins de la prise de décisions. En résumé, on peut dire que la normalisation et la moderni-
sation de la reddition de comptes et des rapports publics constituent un investissement dans
l’avenir plutôt qu’un coût. Cet investissement contribue à une prise de décision plus éclairée,
à la transparence, à la responsabilisation et à une confiance accrue entre les intervenants, ce
qui a finalement un impact positif sur la croissance économique.
43
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
plique déjà la méthode de la comptabilité d’exercice subira une conversion considérablement
moindre. Les coûts lors de la mise en œuvre des IPSAS selon la méthode de la comptabilité
d’exercice par rapport à une entité qui applique une comptabilité de caisse pure ou modifiée.
Il existe différentes façons de convertir les IPSAS en comptabilité d’exercice. L’une des so-
lutions consiste d’abord à appliquer la norme IPSAS sur la comptabilité de caisse comme
tremplin intermédiaire avant de passer à la comptabilité d’exercice intégrale (comme cela
est envisagé, par exemple, en Malaisie ou au Nigeria). Une autre façon de mettre en œuvre
les IPSAS selon la comptabilité d’exercice est de passer directement de la comptabilité de
caisse aux IPSAS selon la comptabilité d’exercice (approche « big bang »). Il s’agit manifes-
tement de l’approche la plus contestée et elle entraîne des changements considérables dans
les domaines de la TI(Technologies de l’Information,et désigne tous les emplois du secteur
de l’informatique), des processus, de l’organisation et des rapports comptables/financiers.
L’un des principaux défis auxquels sont confrontées les entités du secteur public lors
de la conversion aux IPSAS selon la méthode de la comptabilité d’exercice est d’obtenir
un soutien adéquat de la part des responsables politiques et de l’exécutif. Les réformes de
l’IPSAS sont souvent complexes et organisation. Au cours du projet, il peut y avoir résis-
tance aux réformes. En particulier pendant ces phases du projet, il est essentiel que les chefs
de projet obtiennent un soutien adéquat des politiciens ainsi que des cadres supérieurs en
communiquer de façon transparente les avantages et les résultats des réformes. Sinon, les
réformes pourraient échouer ou être considérablement retardées. Une communication ré-
gulière des réalisations et des réussites permet également d’éviter la fatigue de la réforme
mentionnée ci-dessus.
Le développement du cadre juridique sous-jacent est un aspect important au début des
conversions IPSAS. Dans la majorité des réformes, les IPSAS ne sont pas appliquées direc-
tement mais plutôt indirectement, transformant les réglementations IPSAS en droit national.
La simple transformation des IPSAS en droit national est insuffisante pour mener à bien la
conversion - des directives subordonnées détaillées, y compris des manuels comptables ou
des directives d’évaluation, sont nécessaires.
Le défi de l’élaboration d’une telle orientation est d’avoir un aperçu complet et com-
44
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
plet de tous les types pertinents de transactions et de domaines comptables au sein d’une
juridiction afin d’atteindre la couverture requise et de répondre aux besoins de toutes les
entités concernées. Ce projet se rattache à des secteurs qui sont parmi les plus importants
des activités d’un gouvernement ou d’une entité du secteur public, comme les services uni-
versellement accessibles, dont l’éducation, les soins de santé, et les services collectifs, dont
le budget de la défense. Les opérations du secteur public qui donnent lieu à des charges sans
contrepartie sont nombreuses et importantes sur le plan financier. L’absence de directives in-
ternationales sur la comptabilisation et l’évaluation des charges sans contrepartie porte donc
préjudice à l’intérêt public, car elle contribue à l’incohérence entre les rapports.
Les deux autres domaines cruciaux mais difficiles d’une réforme de l’IPSAS sont le
renforcement des capacités et la mise en œuvre du système IT/ERP. Dans le domaine du
renforcement des capacités, il est important de fournir au personnel, aux cadres supérieurs
et aux politiciens les connaissances et les compétences nécessaires dans les domaines de la
comptabilité d’exercice, de la tenue de livres en double écriture et des IPSAS. Les mesures
de formation doivent être adaptées aux besoins des groupes cibles respectifs.
Le fait d’avoir les bonnes compétences et l’accès à des capacités de personnel suffisantes
tout au long du projet de réforme est crucial car l’incertitude parmi les employés concernant
les futures exigences professionnelles conduit à un manque de soutien du personnel, et est
donc l’un des principaux risques du projet. Les membres du personnel affectés au projet de-
vront non seulement s’acquitter de leurs responsabilités quotidiennes actuelles, mais aussi
être en mesure de rester au fait des travaux du projet. Il est donc essentiel que la direction du
projet évalue comment les ressources peuvent être libérées pour les travaux du projet et/ou
comment les capacités supplémentaires du projet.
Au cours de la préparation du bilan d’ouverture, l’enregistrement et la mesure des ac-
tifs et des passifs non financiers du gouvernement constituent une étape essentielle de la
réforme de la mise en œuvre d’IPSAS selon la comptabilité d’exercice. Selon la base de
données sous-jacente, la portée des travaux dans ce domaine peut être importante. De plus,
les entités qui ne disposent pas de données facilement accessibles nécessaires à l’évaluation
des actifs et des passifs devront trouver une approche pratique pour déterminer les montants
45
Chapitre 3. Nécessité et avantages de la mise en œuvre de la comptabilité
internationale dans le secteur public
du bilan d’ouverture. Le bilan doit veiller à ce que toutes les informations pertinentes pour
les futures procédures comptables soient collectées dans le bon format.
Au cours de cette phase, en utilisant une approche progressive (en impliquant d’abord les
entités gouvernementales qui ont la majorité de l’actif et du passif), l’application du concept
de matérialité (en mettant l’accent sur les principaux actifs et passifs au sein des entités) et
l’utilisation de simplifications (comme par exemple l’agrégation de types d’actifs similaires)
pourraient réduire les difficultés. Le changement de mentalité nécessaire des fonctionnaires
est également crucial pour le succès d’une telle réforme. Dans un régime de comptabilité
d’exercice, la trésorerie n’est plus le seul roi. La comptabilisation des revenus et des dé-
penses suit une logique comptable différente de la comptabilisation des entrées et sorties de
trésorerie. Cependant, la meilleure information comptable ne contribue pas à améliorer la
prise de décision si elle n’est pas utilisée par les personnes responsables et responsables de
l’utilisation des ressources publiques et de la prestation des services publics.
En conclusion, une composante globale de gestion du changement devrait être un élé-
ment essentiel des réformes de la comptabilité d’exercice. Avoir une stratégie de gestion du
changement et assurer une communication complète (sur le but, l’avancement, le calendrier
du projet, etc.) est essentiel pour surmonter les obstacles organisationnels et pour convaincre
les citoyens, les politiciens, les cadres et les employés des avantages réformes.
46
C HAPITRE 4
4.1 Introduction
Le principal objectif est de formuler des propositions visant à lever les principaux obs-
tacles à l’adoption de la méthode de comptabilité de caisse IPSAS. Le point de départ de
l’élaboration était l’observation selon laquelle peu de secteurs de compétence préparent des
états financiers qui sont entièrement conformes à toutes les exigences de la comptabilité de
caisse IPSAS.
La 2eme partie de la méthode de comptabilité de caisse IPSAS indique a encouragé les di-
vulgations qui fournissent des renseignements supplémentaires utiles pour des objectifs de
responsabilisation et de prise de décision et des entités de soutien la comptabilité d’exercice
des rapports financiers et l’adoption de la comptabilité d’exercice des IPSAS.
L’idée principale avancée est que les exigences relatives à la préparation des états finan-
ciers consolidés et à la communication d’informations sur l’aide extérieure et les paiements
effectués par des tiers sont supprimées de la partie 1 de la comptabilité de caisse IPSAS et
refondues en tant que les encouragements dans la partie 2 de l’IPSAS.
L’IPSASB s’attend à ce que ces modifications surmontent les principaux obstacles à
l’adoption de la comptabilité de caisse IPSAS et fournissent une voie de transition appro-
priée à l’adoption de la comptabilité d’exercice IPSAS.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des modifications proposées à la méthode de
comptabilité de caisse IPSAS
F IGURE 4.1 – Aperçu des modifications proposées à la méthode de comptabilité de caisse IPSAS
48
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
Les instruments financiers proposent la classification et l’évaluation suivantes des actifs fi-
nanciers :
− Coût amorti.
En ce qui concerne la mesure des actifs financiers, les instruments financiers permettent à
une entité de choisir de comptabiliser les actifs financiers à la juste valeur.
Le modèle de dépréciation des pertes subies dans IPSAS 29 a été critiqué en ce sens
qu’il a entraîné un retard dans la comptabilisation des pertes. En vertu de l’IPSAS 29 actuel,
une entité était tenue de ne reconnaître une dépréciation que lorsqu’il y avait une preuve ob-
jective indiquant qu’un événement de perte s’est produit, même si une perte était probable
49
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
50
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
(b) Or monétaire
Le document de consultation définit l’or monétaire comme de l’or corporel détenu par
les autorités monétaires comme des actifs de réserve, l’or corporel étant de l’or phy-
sique ayant une pureté minimale de 995 parties pour 1000. Il considère quels actifs
51
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
52
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
nue. La mesure devrait être à la valeur marchande. Les affectations de DTS répondent
à la définition d’un passif du cadre conceptuel et devraient être comptabilisées à la
valeur marchande.
53
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
Les ménages pourraient recevoir des prestations, sans cotisation, lorsqu’ils répondent à cer-
tains critères d’admissibilité qui découlent d’un risque social.
Les ménages pourraient cotiser et recevoir des prestations en tant que transferts à recevoir si
les risques sociaux spécifiés se produisaient.
Les ménages pourraient cotiser à un régime pour accumuler les droits aux prestations, au-
quel ils se retireraient si le risque social spécifié se produisait. Par conséquent, il y a relati-
vement peu de redistribution entre les différents contributeurs, mais une redistribution au fil
du temps pour le contributeur.
Les régimes liés à l’emploi découlent des relations employeur-employé. Lorsqu’un gouver-
nement fournit des régimes liés à l’emploi, ceux-ci ne couvrent que ses propres employés et
sortent du cadre de ce projet, car ils sont traités dans IPSAS 25 (ou dans IPSAS 39), Avan-
tages sociaux.
L’IPSASB a défini trois approches principales pour la reconnaissance et la mesure des avan-
tages sociaux :
− Les critères d’admissibilité pour recevoir la prochaine prestation ont été remplis ;
54
Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
Les travaux antérieurs de l’IPSASB sur les prestations sociales ont montré que la dif-
ficulté d’appliquer cette approche a été l’identification d’un événement contraignant.
Le moment où survient un événement contraignant détermine la reconnaissance d’un
passif. Il y a également une discussion sur la nature des régimes de prestations sociales
et sur la façon dont cela pourrait influer sur le moment d’un événement obligatoire. En
particulier, le document de consultation parle de régimes contributifs par rapport aux
régimes non contributifs. Certains soutiennent que les régimes contributifs, de par leur
nature, créent une attente valable qu’un individu ou un ménage recevra des prestations
basées sur ces et que ces régimes donnent lieu à des opérations de quasi-change. Tou-
tefois, la question de savoir si un régime est contributif n’est pas nécessairement le
point auquel un événement contraignant se produit. Bien que les particuliers puissent
recevoir de l’information sur les prestations qu’ils sont susceptibles de recevoir, les
prestations prévues à payer dépendent de la viabilité future du fonds d’où ces presta-
tions sont versées.
De plus, les gouvernements peuvent modifier ou abroger des lois, par exemple en re-
portant l’âge auquel les prestations sont reçues pour la première fois. Par conséquent,
il peut y avoir de l’incertitude quant à une attente valide que les prestations seront
versées à l’avenir.
Dans les présents documents de consultation, l’IPSASB n’a pas exprimé d’opinion
sur le moment où un événement obligatoire est réputé s’être produit et a demandé aux
répondants de donner leur point de vue. Dans le cadre de cette approche, l’IPSASB
a exprimé un point de vue préliminaire selon lequel le passif au titre des prestations
sociales devrait être mesuré au moyen de la mesure du coût de réalisation.
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Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
permanente des particuliers ou des ménages de verser des impôts et d’autres sources
de financement. Selon ce modèle, à moins qu’un contrat exécutoire ne soit considéré
comme onéreux, aucune responsabilité ne serait reconnue. Un passif n’est reconnu
que s’il existe une réclamation exécutoire ou approuvée et, comme l’approche par
événement obligatoire, il est mesuré en fonction du coût d’exécution.
En général, les entités qui fournissent des prestations sociales sont souvent différentes
des entités qui reçoivent des impôts et d’autres sources de financement. Les documents
de consultation ont indiqué que le fait que différentes entités participent à l’ensemble
du gouvernement n’a aucune incidence sur l’évaluation du contrat social. Selon cette
approche, l’entité de financement devrait désigner un agent pour l’entité qui fournit
les avantages sociaux. Par conséquent, la contribution des impôts et d’autres sources
pourrait être traitée comme une obligation envers l’entité qui fournit les prestations
sociales. L’IPSASB a exprimé un point de vue préliminaire selon lequel l’approche
du contrat social ne serait pas conforme au cadre conceptuel et ne permettrait proba-
blement pas d’atteindre les objectifs des rapports financiers. Sur la base des réponses
reçues, l’IPSASB a décidé de ne plus considérer l’approche du contrat social.
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Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
public parce qu’elle réduit la comparabilité de l’information présentée dans les états finan-
ciers. Par conséquent, l’IPSASB a entrepris ce projet dans le but d’améliorer l’information
financière sur le patrimoine dans le secteur public en tenant compte du type d’information
qui devrait être communiquée sur les éléments patrimoniaux et les responsabilités liées au
patrimoine, y compris les méthodes de reconnaissance et de mesure
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Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
L’objectif de mesure est de sélectionner les bases de mesure qui reflètent le plus fi-
dèlement le coût des services, la capacité opérationnelle et la capacité financière de
l’entité. Le document de consultation définit trois bases de mesure possibles pour les
biens patrimoniaux : le coût historique, la valeur marchande et la valeur de remplace-
ment. La mesure initiale des biens patrimoniaux pourrait fournir des renseignements
utiles pour évaluer :
Les techniques de mesure de ces actifs sont susceptibles d’être difficiles pour les éva-
luateurs et les praticiens. L’IPSASB reconnaît qu’il serait utile pour les préparateurs
de fournir des directives et des exemples plus explicites sur la base desquels les actifs
d’une certaine nature seront évalués. Outre le choix de la base de mesure, un autre
problème identifié par l’IPSASB est le caractère pratique de l’application de certaines
bases de mesure.
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Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
1. Tout d’abord, les préparateurs ont éprouvé des difficultés à appliquer IPSAS 23 et à
décider si une opération de revenus est une opération d’échange ou non.
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Chapitre 4. projets d’exposition et documents de consultation
3. Une autre raison est l’émission d’IFRS 15, Revenus des contrats avec les clients par
l’IASB. IFRS 15 prend effet le 1er janvier 2018 et devient donc de plus en plus perti-
nente. L’application des concepts d’IFRS 15 au secteur public offre une nouvelle ap-
proche qui pourrait permettre de résoudre la distinction entre les opérations de change
et les opérations sans change.
4. Le quatrième argument pour lancer le projet de l’IPSASB est étroitement lié à l’émis-
sion d’IFRS 15 puisque l’IPSASB vise la convergence de sa littérature avec celle de
l’IASB et que la nouvelle IFRS 15 remplace certaines normes plus anciennes dont
les IPSAS étaient dérivées. Les exigences relatives à la comptabilisation des revenus
de change se trouvent dans IPSAS9, Revenus des opérations de change et IPSAS 11.
Contrats de construction. IPSAS 9 s’applique à la prestation de services, à la vente
de biens et de services, aux intérêts, aux redevances et dividendes ou à des distribu-
tions similaires. IPSAS 11 fournit des conseils sur la comptabilisation des revenus
contractuels.
Le montant des revenus constatés devrait être égal à la contrepartie à laquelle l’entité devrait
avoir droit pour ces biens et services. La base de cette norme est un modèle de comptabili-
sation des produits à cinq ans.
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C HAPITRE 5
5.1 Introduction
Aujourd’hui la reforme comptable inscrite dans la constitution financière de l’Algérie
intitulée « La loi organique relative aux lois de finances LOLF » est sur le point d’être
opérationnelle dans le cadre de la modernisation des systèmes comptables et budgétaires de
l’état.
Notre étude sera axée sur les principaux changements entre la comptabilité existante et
la nouvelle comptabilité inscrite dans le cadre de la loi organique 18-15 (LOLF)
Aujourd’hui, l’IAP est reconnu, y compris à l’échelle internationale comme un pôle d’ex-
cellence (avec une École à Boumerdes, et cinq centres de formation de techniciens et de
techniciens supérieurs, à Hassi Messaoud, Es Sénia, Arzew, Annaba et Skikda). Des milliers
d’ingénieurs et de techniciens supérieurs et techniciens dans une quinzaine de spécialités de
l’industrie des hydrocarbures, ont contribué au développement de l’industrie pétrolière na-
tionale. L’ISMI a largement dépassé la problématique pétrolière pour en prendre en charge
les défis de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement. Les dossiers sont nombreux, et
ils font l’objet de la formation des étudiants à l’Université Oran 2 Mohamed Benahmed.
Ces dossiers traitent de la question des risques (chimiques, électriques, mécaniques, pro-
fessionnels), des phénomènes physico-chimiques dangereux, des diverses méthodes de re-
censement d’évaluation des risques, des accidents de travail et des maladies profession-
nelles, mais aussi de la dynamique de gestion des crises et du management, de l’ergonomie
et de la psychologie au travail, de la prévention sanitaire, de l’organisation de la sécurité,
des nuisances, de l’hygiène.
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− La gestion des dépenses en fonction des moyens et non des résultats visés,
− Des documents budgétaires difficilement accessibles et peu transparents pour les uti-
lisateurs
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Le Cycle budgétaire. Il s’agit des quatre étapes suivantes : préparation du budget, vote,
exécution et reddition des comptes.
Outil de gestion des ressources publiques qui exprime les grandes orientations et prio-
rités de l’État ainsi que les prévisions de recettes et de dépenses sur un horizon de plus de
12 mois, Le cadre budgétaire retenu s’étale sur 3 ans (année budgétaire visée + 2 exercices
suivants).
Après examen des deux exercices précédents.
Toutefois, le budget est voté sur une base annuelle.
L’objectif principal est :
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− Classification administrative
Permet le de regroupement les dépenses par administrations
− Les classifications des dépenses sont indépendantes les unes des autres.
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Les comptes de bilan sont constitués de 8 classes retraçant les actifs et les passifs conformé-
ment à la classification suivantes :
− Classe 1 : Situation nette, provisions pour risques et charges, emprunts et dettes assi-
milées.
− Classe 5 : Les comptes financiers. Les comptes de résultats de l’état : Ces comptes
sont présentés en trois tableaux (un tableau pour chaque classe) à savoir :
− Classe 6 : Charges
− Classe 7 : Produits
Comme nous l’avons précédemment abordé, l’une des principales intégrations de la nou-
velle comptabilité de l’état est l’apparition des immobilisations et de l’inventaire dans les
états financiers, cette intégration repose essentiellement sur la mise en place d’un système
d’information fiable permettant de recenser toutes les immobilisations ainsi que les droits
constatés afin de pouvoir les enregistrer les actifs de l’entité publique.
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− Titre 01 : Les recettes : elles englobent les recettes générées au cours de l’exer-
cice précédent et qui peuvent être augmentées généralement par des subventions
de l’état.
− Titres 02 : Les dépenses : elles concernent les dépenses prévues durant l’année
d’exercice qui se composent à leur tour en deux sections :
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Les montants suscités répartis par chapitre, sont répartis aussi par article et sont destinés
à être dépensés durant une année d’exercice et peuvent faire l’objet d’une augmentation de
crédits dans le cadre d’un budget supplémentaire (complémentaire) comme ils peuvent faire
l’objet d’une diminution des crédits alloués dans le cadre de retrait.
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Les crédits alloués connaissent des mouvements au courant de l’exercice, chaque dé-
pense est imputée selon le chapitre et l’article qui lui est destinée. Chaque montant de dé-
pense est débité de l’article concerné dans un cadre de comptabilité caisse.
Le cas étudié et dont les recettes (budget) précédemment mentionnées, ont connu des mou-
vements et sont comptabilisées comme suit :
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Nous constatons que dans cette comptabilité actuelle, les actifs de l’établissement et
tous les investissements acquis auparavant ne figurent pas dans cette comptabilité, une fiche
d’inventaire est requise mais elle est séparée des situations présentées annuellement.
La nouvelle nomenclature retenue suit celle des organisations internationales car elle est
destinée notamment à l’établissement des statistiques et aux études comparatives.
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− Niveau 2 : Catégorie
− Niveau 3 : Sous-catégorie
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Conclusion générale
à cause de divers obstacles dont la bureaucratie est l’un des facteurs principaux.
Par ailleurs, la LOLF constitue le cadre de référence pour la mise en place et la gestion
de toute action public ou l’Algérie a promulgué loi organique n°18-15 du 02 septembre 2018
relative aux lois de finances, et remplacement la loi 84-17 du 07juillet 1984. La réforme in-
carnée par cette loi repose sur une logique de résultats et non pas de moyens ; elle s’inscrit
dans une perspective budgétaire pluriannuelle déclinée en missions, programmes et action
alors que le Principe de sincérité vient tout juste d’être consacré comme un grand principe
du droit budgétaire et comptable algérien en vertu des articles 65 et 70 de la LOLF, introduit
de nouveau principes ; méthodes et règles.
Ces principes permettent aux finances publiques d’atteindre des objectifs et des résultats
sur la base de la performance, pour atteindre ces objectifs ; il ya lieu de refonder le référentiel
de la comptabilité publique ce qui justifie la nécessité d’adopter de nouveaux référentiels en
se référant aux standards internationaux.
A travers ses structures de gestion budgétaire, le Ministère des Finances apparaît comme
la principale organisation en mesure d’intervenir à ce niveau. Ce dernier bénéficie donc d’un
projet de modernisation des systèmes budgétaires (MSB) dont le but est de moderniser et
d’équiper les institutions et administrations publiques de l’Etat.
Pour finir ; on peut dire que la réforme budgétaire est un processus long, demandant
beaucoup de ressources, et avec peu de résultats visibles à court terme ;
Cependant il reste quelque difficulté parmi lesquelles le passage d’une administration
administrante à une administration qui réforme ainsi que le budget de performance, qui est
un catalyseur pour une réforme en profondeur de la gestion publique.
Au fil de notre étude et nos recherches, nous avons tenu à chercher et à connaitre les
facteurs favorisants l’adoption des normes IPSAS, cela nous mène à d’autres conclusions et
propositions que nous citons :
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Conclusion générale
l’amer constat que la majorité du personnel n’est même pas au courant des nouvelles
perspectives.
− La spécialisation des services est un impératif, le personnel exerçant dans les adminis-
trations publiques, change souvent de service, nous proposons donc une spécialisation
et une évolution dans un même service pour que la maîtrise et les acquis croissent au
fil des années.
− Les recrutements au sein des services de la comptabilité doivent répondre aux nou-
velles exigences en ce qui concerne les profils recherchés.
96
Bibliographie
[1] Johan Christiaens, Christophe Vanhee, Francesca Manes-Rossi, Natalia Aversano, and
Philippe Van Cauwenberge. Les conséquences des ipsas sur la réforme des rapports
financiers du gouvernement : Comparaison internationale. Revue Internationale des
Sciences Administratives, 81(1) :171–191, 2015.
[2] Ministére des finances. La loi n° 84-17 du 07 juillet 1984 relative aux
lois de finances. https://www.mf.gov.dz/pdf/texte/autre_textes/
upl-b310fd0e2f18fe8529920d290f7ced3c.pdf, July 1984.
[3] Ministére des finances. • la loi n° 90-21 du 15 aout 1990 relative à la comptabilité pu-
blique. https://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1990/F1990035.
pdf, August 1990.
[4] Boumediene Hocine. Réforme de la comptabilité publique en algérie. Revue Algé-
rienne de Finances Publiques, 11(01) :165–174, 2021.
[5] IASCF. Norme comptable internationale du secteur public—ipsas 9 produits des opÉ-
rations avec contrepartie directe. SCN, pages 11–26, 1993.
[6] Xavier Inglebert. Manager avec la LOLF : pratiques de la nouvelle gestion publique.
Groupe Revue Fiduciaire, 2009.
[7] JORADP. la loi organique relative aux lois les finances, l’article 65, p15. https:
//www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2018/F2018053.pdf, September
2018.
[8] International Federation of Accountants (IFAC). Handbook of International Public
Sector Accounting Pronouncements : 2008 IFAC Handbook of International Public
Sector Accounting Pronouncements. International Federation of Accountants (IFAC),
2008.
[9] LIAU Pierre. Économie financière publique. Presses universitaires de France Paris,
1996.
[10] PIOB. Ipsasb official web site. https://ipiob.org/about/what-piob, Ja-
nuary 2014.
[11] ReviewGroup. The future governance of the international public sector ac-
counting standards board (ipsasb). https://www.oecd.org/governance/
budgeting/IPSASB-Consultation-Paper.pdf, January 2014.
Liste des abréviations
− IPSAS : International Public Sector Accounting Standards
− IPSASB : International Public Sector Accounting Standards Board
− IASB : International Accounting Standards Board
− IASC : International Accounting Standards Committee
− LOLF : Loi organique relative aux lois de Finances
− OCDE : Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques
− IFAC : International Federation of Accountants.
− IFRS : International Financial Reporting Standards
− PSC : Comité du secteur public
− ONU : Nations unies
− OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique
− CE : Commission Européenne
− MSB : Modernisation des systèmes budgétaires
− PCE : Plan comptable de l’Etat
− FMI : Fonds monétaire international
− TF : Task Forces
− CP : Consultation Papers :documents de consultation
− DE : projets d’exposition