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Semestre 1
Module : Analyse stratégique et système productifs
régionaux
Groupe 8
Chaymae tilliouine
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PLAN
Introduction générale............................................................................3
Conclusion générale............................................................................17
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Introduction générale
Le pouvoir, lui, est une réalité, l’une des composantes de nos relations. En parler, l’analyser, le
prendre en compte en tant que réalité, ne peut que nous aider à éviter erreurs et fausses
interprétations. Beaucoup d’idées fausses se sont diffusées parce qu’on n’a pas pris en compte cette
réalité. C’est bien aussi le cas concernant le leadership. Mobiliser dans une direction donnée, c’est
exercer un pouvoir.
Cependant, aller plus loin nécessite de plonger dans les méandres de cette notion souvent si mal
comprise.
Tous les acteurs au sein des organisations mobilisent des sources variées de pouvoir. De par leur
dépendance réciproque, supérieur et subordonné ont du pouvoir l’un sur l’autre. Le pouvoir est donc
pourtant pratiqué ou subi par une majorité d’acteurs de la vie professionnelle mais avec des intensités
différentes d’une organisation à une autre, tout dépend de son propre style de management.
Le pouvoir est évolutif. On a du pouvoir dans une relation donnée à un moment précis du temps. Si
le contexte change, le pouvoir d’une des deux parties sur l’autre peut devenir caduc et la relation de
pouvoir basculer. Le pouvoir ne s’accumule pas, mais caractérise une relation à un moment donné.
Quelqu’un a du pouvoir sur quelqu’un d’autre, puis, le contexte se modifiant, la relation entre les
deux parties se transforme. Le pouvoir du premier sur le second peut avoir disparu ou, au contraire,
se trouver accru.
L’objectif de notre exposé est de donner un aperçu du concept de pouvoir au sein des organisations,
de la part de différents auteurs qui l’ont appréhendé au cours de leurs recherches. Il sera étudié à
partir des apports de la sociologie des organisations et notamment de l’analyse stratégique, dont ces
auteurs en ont fait une notion centrale de leur théorie. Notre travail sera traité en deux chapitres, le
premier sera consacré au concept du pouvoir ainsi que sa typologie et ses bases au sein des
organisations, pour le deuxième chapitre nous allons mettre l’accent sur l’exercice du pouvoir au sein
des organisation.
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Chapitre I : Généralités sur le pouvoir
Dans ce chapitre nous allons présenter dans la première section quelques définitions du pouvoir et
les typologies du pouvoir et dans la deuxième section nous allons mettre l’accent sur les bases et les
sources du pouvoir.
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Le pouvoir dans les organisations, H.Mintzber, Edition d'Organisation 1986.
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l'autorité et la politique restant des sous-ensembles. D'une autre part selon le dictionnaire le mot
pouvoir signifie à la fois le nom pouvoir et le verbe pouvoir ou être capable. Avoir le pouvoir revient
à être capable de faire exécuter ce que l'on souhaite, à obtenir les résultats, ainsi que les actions et les
décisions qui les précèdent.
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L’organigramme permet de montrer la hiérarchie officiellement établie par l'organisation et
souligne la place occupée par un acteur. Ce sont les relations de pouvoir formelles. Il est cependant
intéressant et indispensable de noter que de multiples relations informelles et sous-jacentes vont
définir implicitement une "autre hiérarchie" au sein de l’entreprise. L'organigramme étudié permet de
légitimer les relations entre les acteurs du secteur Caisse. Ainsi, une hôtesse de caisse perçoit des
ordres de son supérieur hiérarchique : l'hôtesse de zone et cela sera "normal" pour elle. En effet, dans
l'organigramme, l'hôtesse de zone est clairement définie comme étant le supérieur direct de l'hôtesse
de caisse. L'organigramme permet de délimiter les relations et influences réciproques des acteurs.
Cependant, les relations de pouvoir et d'influence informelles résident. Dans le cas étudié, même si
un organigramme existe, des rapports implicites demeurent. Lors de son stage effectué au sein de ce
secteur Caisse, un élève de notre groupe a pu relever que des relations de pouvoir informelles entre
Hôtesses de Caisse se créent. En effet, les "anciennes" hôtesses de caisse exercent un pouvoir
informel sur les nouvelles recrutées. Ces éléments ne sont pas repris formellement par
l'organigramme mais ont un impact dans les situations de travail. Des situations de pouvoir implicites
se mettent donc en place et il semble intéressant de s'y intéresser plus particulièrement
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Section 2- les bases et les sources du pouvoir dans les organisations2
Le pouvoir personnel quant à lui est composé également de trois formes de pouvoir qui sont : pouvoir
de référence, pouvoir d'expert et pouvoir d'information.
Les propriétaires :
Ils sont les détenteurs d’influence qui détiennent légalement l’organisation. Le droit de propriété peut
revêtir différentes formes ; du boutiquier qui possède seul son magasin aux millions d’actionnaires
qui conjointement possèdent une entreprise géante, de cette même entreprise en y incluant ses
propres filiales, au gouvernement qui possède le système postal et les organismes de réglementation.
Les associés :
Les associés, qui sont supposés jouer un rôle purement économique à l’extérieur du système de
pouvoir peuvent en fait devenir des détenteurs d’influence à l’intérieur de la coalition externe. Ainsi,
l’associé d’une organisation – un fournisseur, un client, un partenaire ou un concurrent – qui
s’engage dans une relation purement économique avec une organisation, c’est-à-dire qui fait le
commerce de biens ou de services sans l’intention d’influencer directement le moindre des
fonctionnements de l’entreprise, n’est pas considéré comme faisant partie de la coalition externe.
Dans cette relation strictement de marché, les associés achètent ou vendent quand le prix et le produit
leur conviennent, autrement ils vont ailleurs. Ils ne cherchent pas à se faire entendre, ils n’imposent
pas d’influence particulière à l’organisation.
Les fournisseurs :
Les fournisseurs livrent à l’organisation les ressources dont elle a besoin ; en compensation, dans des
conditions économiques traditionnelles, ils ne demandent qu’un paiement financier. Mais quand il
existe une sorte de dépendance ou de familiarité, il se peut qu’ils cherchent à obtenir davantage
qu’une rémunération. Il se peut par exemple qu’ils essaient de se garantir les marchés pour leurs
produits et qu’ils essaient même d’encourager l’organisation à acheter plus qu’il ne lui faut. Les
fournisseurs dont dépend l’organisation risquent également de vouloir tirer parti d’une variété
d’autres considérations.
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Zald (1965) au sujet de la succession d’un organisme de services sociaux
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Les clients :
Les clients sont censés acheter les produits et les services auprès d’une organisation en fonction du
prix, de la conception, de la qualité, des conditions de livraison et ainsi de suite, en échange de
paiements financiers. Mais de nouveau la dépendance et la connaissance intime compliquent les
choses considérablement.
Partenaires :
Les partenaires rejoignent l’organisation dans des entreprises coopératives, quand par exemple une
chaine de télévision et une société d’électronique s’associent pour élaborer une nouvelle technologie
d’émission de télévision. Ceci leur donne une relation de connaissance intime avec l’organisation, ce
qui peut alors conduire à ce qu’ils jouent un rôle dans la coalition externe de l’organisation.
Concurrents :
Finalement il reste le cas des concurrents, ils sont censés être en concurrence avec l’organisation
d’une manière détachée, purement économique. Mais cette hypothèse, comme bien d’autres est
souvent battue en brèche. Les concurrents sont souvent affectés d’une manière importante par les
agissements de l’organisation- ce qui fait qu’en un sens, ils sont dépendant d’elle- et ainsi ils
cherchent souvent à entrer dans sa coalition externe.
Les associations d’employés :
Les employés d’exploitation, qui habituellement constituent la majorité des détenteurs d’influence
internes choisissent souvent d’exercer leur influence de l’extérieur par rapport à l’organisation, et
quelquefois le font dans une relation purement économique qui en fait des associés ne faisant pas
partie de la coalition externe. Ils se comportent ainsi grâce à deux types d’association : les syndicats
qui d’une manière caractéristique représentent les opérateurs d’organisation particulières, les moins
qualifiés (et parfois également les membres du personnel non qualifié et même la ligne en dessous),
et les organismes professionnels dans les organisations.
Les publics :
Ils représentent le dernier groupe de détenteurs d’influence externes. Ce groupe est le plus détaché
de l’organisation d’un point de vue technique. Ce sont des personnes qui ne possèdent pas
l’organisation, qui n’y travaillent pas, ne la fournissent pas et n’y font pas non plus leurs achats. Mais
ils se sentent suffisamment touchés par ses actions pour essayer de l’influencer. On se référera à ces
personnes comme étant les différents publics de l’organisation.
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B-Détenteurs d’influence interne4
Dans ce point les cinq groupes fondamentaux de détenteurs d’influence interne le président directeur
général, les cadres moyens, les opérateurs, les analystes de la technostructure et les spécialistes des
fonctions logistiques. Nous parlerons pour chaque catégorie, de leur pouvoir dans la coalition interne,
de l’utilisation qu’ils font des différents systèmes d’influence et de leurs propres besoins en tant que
personnes influentes dans le jeu du pouvoir organisationnel.
Le président directeur général :
Le pouvoir du PDG
Le pouvoir des président directeur généraux peut être facilement mesuré par les conflits qui résultent
de leur succession. Il semblerait que la cause principale du pouvoir du PDG repose sur le fait qu’un
changement important de la stratégie de l’organisation s’accompagne souvent d’un changement du
dirigeant. Zald nous montre comment l’organisme de services sociaux s’est avec son nouveau
dirigeant réorienté en modifiant un certain nombre de stratégies essentielles. Il apparaîtrait que le
PDG peut décider de la ligne de conduite générale.
Qu’est ce qui donne le pouvoir au PDG : la classification du pouvoir la plus répandue est celle de
French et Raven (1959). Ils distinguent cinq types : la récompense, le pouvoir coercitif, légitime,
référentiel (basé sur l’identification) et le pouvoir d’expert. Le pouvoir du PDG est en premier lieu
tout à fait légitime ; son pouvoir découle du fait qu’en tant qu’administrateur il détient des pouvoirs
formels très vastes sur les activités de l’organisation ; par ces pouvoirs en retour il obtient
l’approbation du personnel. Généralement le PDG a le pouvoir d’embaucher ou de licencier
beaucoup de personnel et même tout le personnel ; et il a le pouvoir de leur imposer ses décisions ou
de mettre son veto à toutes les propositions qui viennent d’eux. De plus son pouvoir formel lui
permet d’intervenir sur la question des récompenses – déterminer les salaires et les avantages (au
moins dans la mesure où les syndicats n’ont pas la préemption de ces prérogatives)
Bien sûr, le président directeur général peut faire bien plus que concilier les souhaits des autres
membres de la société. Lui aussi et détenteur d’influence qui a ses propres besoins à remplir dans
l’organisation. Mais le P.D.G n’est pas un détenteur d’influence ordinaire : il est un détenteur
d’influence interne et l’un des plus puissants, ceci lui permet, selon les termes de Chamberlain, de se
distinguer comme le « requérant qui subsiste » dans l’organisation (1962, p.74). Lorsque les autres
4
scribd.vpdfs.com_le-pouvoir-et-son-influence-au-sein-d-x27-une-entreprise.pdf
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requérant sont satisfaits les propriétaires, les fournisseurs, les employés, etc.-« quel que soit le degré
de liberté qu’il reste à l’encadrement après ses négociations, c’est toujours lui qui décide de faire
certains choix »
Il faut retenir deuxièmement que les présidents directeurs généraux ont tendance à être des individus
très orientés vers la réussite. Tout le monde n’arrive pas au sommet de la hiérarchie. Les procédés de
sélection ont tendance à promouvoir ceux qui semblent les plus concernés par la réussite.
Les cadres intermédiaires qui rendent des comptes au PDG directement, peuvent être souvent les
deuxièmes détenteurs d’influence les plus importants de la coalition interne, ils sont en fait éloignés
du premier détenteur. Une des raisons à cela est qu’ils sont à plusieurs alors que le premier détenteur
est seul. En un sens, les cadres intermédiaires ont tendance à compter sur les systèmes de contrôle
pour exercer leur influence sur leurs subalternes et le système des politiques, parfois même celui des
compétences spécialisées sont utilisés dans le but d’exercer une influence vers le haut, pour vérifier
les contrôles qui leurs sont imposés. Plus bas est le niveau hiérarchique du cadre, plus il a tendance à
transmettre aux subalternes les ordres et les normes technocratiques.
Les opérateurs
Les opérateurs sont des personnes qui font le travail fondamental de l’organisation –les fonctions de
traitement et de sortie ainsi que les activités directes de logistique, associées à la fabrication des
produits et à la fourniture de services offertes par l’organisation. Leur travail consiste à exécuter les
décisions finales de l’organisation c'est-à-dire réaliser les actions – construction de voiture, coupe de
cheveux, transplantation de cœurs, enseignement aux étudiants aussi bien que la prise de décisions
les concernant et que les cadres intermédiaires ne prennent pas. Les ouvriers professionnels peuvent
se regrouper ensemble pour exercer un pouvoir de groupe, soit par le système des politiques dans la
coalition interne ou grâce à la puissance de leurs organisations professionnelle dans la coalition
externe.
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Le personnel de soutien logistique
Il peut comprendre des groupes qui fournissent une gamme de services étendus, de la restauration au
courrier par exemple, jusqu’au département de relations publiques et au département juridiques.
Comme le suggèrent ces exemples, les services de logistique tout comme le travail des opérateurs
peut grosso modo être divisé en deux types le travail qualifié et celui non qualifié.
La recherche du pouvoir pour ces cinq groupes de détenteurs d’influence internes suscite un mélange
complexe et parfois curieux des systèmes d’influence. Les cadres du sommet stratégiques et
l’encadrement comptent sur le système d’autorité bien qu’ils aient souvent besoin de recourir aux
systèmes des politiques pour le renforcer. Les analystes doivent compter sur le système des
compétences spécialisées pour pouvoir favoriser l’imposition des contrôles bureaucratiques de
l’autorité. Ainsi le système d’idéologie sert à équilibrer le pouvoir dans l’organisation, en favorisant
un peu le PDG et en rendant les analystes superflus.
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Section 2 : Les configurations du pouvoir5
Le système clos :
La coalition externe est passive car l'organisation appartient à de nombreux individus qui sont
dispersés et ne peuvent pas communiquer entre eux sans passer par la direction interne. Ils agissent
comme des fournisseurs de capitaux, qui attendent un rendement acceptable de leurs investissements.
En ce qui concerne la coalition interne, elle est bureaucratique et autonome. Les contrôles internes
sont basés sur les normes de travail et de production bureaucratique. La seule différence qu'il y a
entre l'instrument et le système clos, c'est que le pouvoir du président directeur général est
personnalisé. Le système clos se sert d'abord lui-même, c'est à dire qu'il fait d'abord profiter ses
membres et en particulier les administrateurs.
Le système clos est fermé et obsédé par sa propre croissance. C'est un but primordial parce que c'est
le but autour duquel se rassemblent les agents internes et qui permet les hausses de salaires.
L’autocratie :
C'est le président directeur général qui commande, il met à l'écart la coalition externe. Les buts de
l'organisation sont donc ceux qu'il choisit. Il a toute la latitude pour poursuivre les objectifs qu'il
désire même ceux jugés personnels. On parle donc de coalition externe passive et de coalition interne
personnalisée.
Différentes conditions favorisent la coalition interne personnalisée. En général il s'agit d'une crise
sévère touchant l'organisation. La survie de cette dernière menacée, le président directeur général
5
Henry Mintzberg Le pouvoir dans les organisations, Paris, Les Éditions d'Organisation, 1990. 14
possède le pouvoir absolu, c'est à dire le pouvoir formel et informel. On estime que les opérateurs
sont souvent non qualifiés, car s'ils l'étaient, on aurait recours à la décentralisation. Ce qui n'est pas
compatible avec l'autocratie.
Le missionnaire :
Le missionnaire est caractérisé par une idéologie qui est au centre des préoccupations, et une
coalition externe passive. Parmi les membres de ces organisations, il y a un fort sentiment d'unicité et
un chef charismatique qui expose l'idéologie de façon claire et précise. La mission est claire et ciblée
de sorte que les membres de l'organisation s'identifient à elle. Elle est spécifique dans ses buts,
attirante ou inspiratrice.
La mission apparaît donc comme un but essentiel pour les membres de l'organisation qui désirent la
faire progresser. Les membres de l'organisation ne veulent pas de récompenses matérielles, celle-ci
est collective et psychique puisqu'elle se concrétise dans l'accomplissement de la mission.
La méritocratie :
La méritocratie centre son pouvoir sur ses compétences. La coalition interne est professionnelle. Ici,
on ne maximise aucun but en particulier. On en poursuit quelques-uns avec régularité ; y compris
celui de la perfection professionnelle. L'essor de la méritocratie est une organisation qui accomplie
des travaux complexes, il est donc important que la coalition interne est un haut niveau de
compétences.
Le pouvoir directorial est informel. Il peut régler les conflits, évitant une paralysie de l'organisation.
Il apparaît fragile mais non sans pouvoir. Le pouvoir du président directeur général est fragile car il
ne repose que sur la confiance qu'ont pour lui les experts. La coalition externe nous est présentée en
apparence divisée mais est en fait passive, compte tenu du fait qu'il est indispensable de laisser une
marge de manœuvre importante aux experts pour qu'ils soient compétents.
L'arène politique :
Cette arène politique se caractérise par des conflits à la fois dans la coalition externe divisée et dans
la coalition interne politisée. On estime que les tensions conflictuelles sont imposées à l'organisation
de l'intérieur et de l'extérieur. Ici tous les détenteurs d'influence jouent un rôle. Ils rivalisent et
poursuivent des buts personnels. Le conflit pouvant engloutir les deux coalitions, l'organisation serait
incapable de poursuivre un but de manière cohérente.
-Le système clos qui est la prise de l'organisation par ses administrateurs et en particulier le
président directeur général et les cadres de la ligne hiérarchique épaulés par les membres de la
technostructure. Dans cette organisation, la croissance économique est telle que le pouvoir de la
coalition externe diminue puisqu'on laisse la coalition interne se débrouiller seule pour ne pas
empiéter sur la bonne marche de l’organisation ; car l'organisation a ses propres repères et ses
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habitudes.
-La méritocratie où l'organisation peut choisir de développer son activité dans des domaines
complexes où le savoir-faire d'experts est indispensable.
Deux transitions sont possibles après la maturité des organisations, Tout d'abord que ce soit dans le
système clos ou la méritocratie (cas ou de conflits d'intérêts individuels ou de groupes au sein de la
coalition interne) il peut y avoir apparition d'une arène politique complète.
C'est à dire que le conflit est tel qu'il ne peut être résolu et bloque toute activité. Cela conduit
irrémédiablement à la mort de l'organisation. Ceci intervient lorsque le pouvoir est également réparti
entre chaque détenteurs d'influence internes dominants et qu'aucune négociation n'a abouti, chacun
refusant de céder quelque chose à l'autre.
En effet il y a d'une part ceux appartenant à la coalition externe appelés détenteurs d'influence
externes, d'autre part, il y a ceux qui appartiennent à la coalition interne appelés détenteurs
d'influence internes. De plus la détermination du réel détenteur du pouvoir au sein de l'organisation
aide à la compréhension de divers éléments organisationnels ; tels que : les buts réels de
l'organisation (qui dépendent de celui qui la contrôle, de ses objectifs et de ce qu'il envisage de faire).
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Conclusion générale
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Références bibliographiques :
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