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Sont considérés comme revenus salariaux au titre de l’IR, les traitements, les salaires, les indemnités et émoluments, les allocations spéciales et autres
rémunérations allouées aux dirigeants, les pensions, les rentes viagères ainsi que les avantages en argent ou en nature
Exemptions de l’IR :
Ces exemptions sont les suivantes :
1. les indemnités destinées à couvrir les frais engagés ;
2. Les allocations familiales à raison de 200 DH pour chacun des 3 premiers enfants et 36 DH pour chacun des 3 autres servies par la CNSS ;
3. Les majorations de retraites ou de pension ;
4. Les pensions d’invalidité servies aux militaires et ayant causes ;
5. Les rentes viagères accordées aux victimes d’accidents ;
6. les indemnités journalières de maladie (IJM), d’accident et de maternité et les allocations décès servies par la CNSS ;
7. les indemnités de licenciement (légales), les indemnités de départ volontaire et toutes indemnités de dommages et intérêts servies par les tribunaux en
cas de licenciement et ce, dans la limite fixée par le code du travail (article 41code) ;
8. Les pensions alimentaires ;
9. Les retraites complémentaires ;
10. les prestations servies dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie pour une durée au moins égale à 8 ans ;
11. La part patronale des cotisations retraites et CNSS ;
12. La part patronale des primes d’assurance groupe couvrant le risque de maladie, maternité, invalidité et décès ;
13. Les bons représentants de nourriture ou d’alimentation délivrés par les employeurs à leurs salariés dans la limite de vingt (20) Dirhams (10 DH avant
2008) par salarié et par jour de travail avec un maximum de 20% du salaire brut imposable. (Non cumulable avec indemnité chantier)
14. L’abondement, n’excédant pas 10% de la valeur de l’action, instauré par la loi de finances 2001 dans le cadre des « stocks options »permettant aux
SA de proposer à leurs salariés l’achat de leurs propres actions à un prix inférieur à leur valeur réelle sous réserve du respect de certaines conditions ;
15. les salaires versés par la banque islamique de développement (BID) à son personnel ;
16. …
er
l’indemnité de stage brute plafonnée à 6.000 DH pour une période allant du 1 janvier 2006 au 31 décembre 2016 (prolongé par article 57 au 31
décembre 2012 par la loi de finances 2011) versé au stagiaire, lauréat de l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle, qui est recruté
par les entreprises du secteur privé. Cette exonération est accordée pour une période de 24 mois, non renouvelable depuis 2015. Le stagiaire doit,
néanmoins, être inscrit depuis au moins 6 mois à l’ANAPEC (agence nationale pour la promotion de l’emploi). Cette avantage n’est valable qu’une
seule fois. En cas de dépassement, le stagiaire perd l’exonération.
17° les bourses d’études.
I : Cas général : Le montant du revenu net imposable est obtenu en déduisant des sommes brutes payées :
l’un ou plusieurs des 17 éléments exonérés ci-dessus
les éléments visés à l’article 59 de la Loi, notamment les déductions pour charge de famille.
II : Cas particuliers : On distingue les pourboires (désormais soumis à la retenue à VRP, et les rémunérations occasionnelles (avec 30% de retenue)
en général et celle des enseignants en particulier (avec 17% de retenue)
3 : Déductions
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Pour le calcul de la déduction prévue au A ci-dessus le revenu brut imposable auquel s'applique le pourcentage s'entend non compris les avantages en argent ou
en nature.
Pour le calcul des déductions prévues ci-dessus, le revenu brut auquel s'appliquent les pourcentages s'entend du montant global des rémunérations acquises aux
intéressés y compris les indemnités versées à titre de frais d'emploi, de service, de route et autres allocations similaires, exclusion faite des avantages en argent
ou en nature.
2) les retenues supportées pour la constitution de pension ou de Retraite pour nationaux et étrangers ; de 2% à 6% maximum dans le privé (CIMR ou
compagnie d’assurance)
3) les retenues pour la prévoyance sociale CNSS au taux de 4,29% plafonnées à 6.000 DH de salaire soit 6.000 x 4,29%= 257,40 DH de retenue
maximale
4)La part salariale des primes d’assurance groupes Maladie (Mutuelle) couvrant les risques maladies, invalidité et décès de 2% à 6% selon les compagnies
d’assurances et selon l’effectif. Mais, si la société n’a pas de Mutuelle privée, elle doit faire
cotiser obligatoirement son personnel à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) au taux de 2%
5) Le remboursement en principal + intérêts normaux des prêts obtenus, ou du coût d’acquisition et la rémunération convenue d’avance dans le cadre du
contrat «Mourabaha» (Loi finances 2010) pour l'acquisition ou la construction des opérations de cession de logements sociaux à usage d'habitation
principale dont la superficie couverte est comprise entre cinquante (50) et cent (100) m2 et le prix de vente n’excède pas deux cent cinquante mille (250.000)
dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée (Loi de finances 2010).
6) l’Indemnité pour perte d’emploi (IPE) à compter du 1ér décembre 2014, à raison de
- 0,19% pour le salarié soit 1/3
- 0,38% pour le patron soit 2/3
Il y a eu un accord définitif entre le Gouvernement, les syndicats et le Patronat (CGEM) en juillet 2013
L’IPE devrait être incorporé dans le projet de loi de finances 2014 (septe 2013) alors qu’au début il n’en était pas question C’est la CNSS qui gérera l’IPE
4 : Calcul de la Paie
3 : Prime d’ancienneté :
C’est la seule prime rendue obligatoire Elle est, fixée par l’article 350 du Code du travail à :
+5% du salaire versé après +2 ans de service
+10% du salaire versé après +5 ans de service
+15% du salaire versé après +12 ans de service
+20% du salaire versé après +20 ans de service
+25% du salaire versé après +25 ans de service
NB : Ledit article précise, cependant, que l’obligation de payer la prime d’ancienneté est faite sauf dans le cas de l’existence d’une clause du contrat de travail qui
fixe le salaire d’après l’ancienneté, le règlement intérieur ou une convention collective, normalement plus avantageuse.
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tripartites du 30 avril 2003.
Double augmentation 2008/2009 : 5%+5%
C’est le décret 2-08-292 du 9 juillet 2008 publié au BO n°5654 du 7 août 2008 qui a fixé les augmentations du SMIG Horaire en 2008 comme suit :
une 1ére augmentation du SMIG de 5% faite à compter du 1er juillet 2008 faisant passer le SMIG de 9,66 DH à 10,14 DH
une 2éme augmentation du SMIG horaire de 5% sera opérée le 1er juillet 2009 pour le faire passer à 10,64 DH l’heure. Quant au SMAG agricole, il passe de 50 DH à
52,50 DH 1er juillet 2008, soit 5% de plus, de 52,50 DH à 55,12 DH la journée à compter du 1er juillet 2009, soit 5% de plus.
Textiles : 4 augmentations entre 2008 et 2011
Mais, comme en 2004, le secteur textile, tourné vers l’export et très concurrentiel, suivra, lui, des augmentations spéciales d’un total identique de 10% mais
étalé en quatre (4) étapes sur 4 ans :
er
- une 1ére augmentation de 2,50% le 1 juillet 2008 faisant passer le SMIG de 9,66 DH à 9,90 DH l’heure,
er
- une 2éme augmentation de 2,50% le 1 juillet 2009 faisant passer le SMIG de 9,90 DH à 10,04 DH l’heure,
er
- une 3éme augmentation de 2,50% le 1 juillet 2010 faisant passer le SMIG de 10,04 DH à 10,39 DH l’heure,
er
- une 4éme augmentation de 2,50% le 1 juillet 2011 faisant passer le SMIG de 10,39 DH à 10,64 DH l’heure. En juillet 2011 le SMIG sera identique
dans tous les secteurs.
Double augmentation SMIG en 2011/2012 : 10%+5%
C’est le décret 2-11-247 du 1er juillet 2011 publié au BO n°5959 du 11 juillet 2011 (version arabe) qui a fixé les augmentations du SMIG Horaire pour le
commerce, l’industrie, les services et l’agriculture :
er
- Le 1 juillet 2011 : une 1ére augmentation du SMIG de 10% faisant passer le SMIG de 10,64 DH à 11,70 DH l’heure et une autre du SMAG le faisant
passer à 60,63 la journée
er
- Le 1 juillet 2012 : une 2éme augmentation du SMIG horaire de 5% pour le faire passer à 12,24 DH l’heure et une autre du SMAG le faisant passer à 63,39
DH la journée
6 augmentations SMIG pour le textile étalées sur 3 ans 2011-2013
Comme en 2008, le législateur a réparti l’augmentation du SMIG pour le textiles sur 3 ans à raison de 2 augmentations pas an :
er
- Le 1 juillet 2011 : une 1ére augmentation du SMIG de 2,5% pour porter le SMIG à 10,91 DH l’heure.
er
- Le 1 décembre 2011 : le SMIG sera porté à 11,17 DH l’heure
- Le 1ér juillet 2012 : le SMIG sera porté à 11,44 DH l’heure
er
- Le 1 décembre 2012 : le SMIG sera porté à 11,70 DH l’heure
er
- Le 1 juillet 2013 : le SMIG sera porté à 11,97 DH l’heure
er
- Le 1 décembre 2013 : le SMIG sera porté à 12,24 DH l’heure
2. l’Indemnité pour perte d’emploi (IPE) à compter du 1ér janvier 2014, à raison de
0,19% pour le salarié soit 1/3
0,38% pour le patron soit 2/3
3. Retenue de la Retraite (facultative pour le Patron) au taux convenu avec la Caisse de retraite (CIMR ou autres compagnies d’assurances) de 3% à
6%
4. Retenue de la Mutuelle (obligatoire depuis l’avènement de l’AMO) au taux en vigueur avec la compagnie d'assurance ou Retenue obligatoire de 2%
au titre de l’assurance maladie obligatoire (AMO) si l’entreprise n’est pas affiliée à une mutuelle privée, c'est-à-dire à une Compagnie d’assurances.
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5. L'impôt sur le Revenu (IR), qui est une retenue obligatoire sauf si le salaire n’atteint pas le minimum imposable ; La loi permet également de
déduire du salaire brut pour le calcul de l'IR deux (2) autres retenues :
6. le Remboursement en principal +Intérêts normaux des prêts pour la construction ou l'acquisition de logements économiques ou sociaux ;
7. Les intérêts (TTC) des prêts accordés pour l'acquisition ou la construction de logements à usage d'habitation principale et ce, dans la limite de 10%
du revenu imposable.
C'est un impôt sur salaire retenu à la source par l'employeur et réglé par ce dernier à la perception du quartier le mois sui vant. L'IR est calculé à partir du
montant imposable. Mais, pour le calcul de l’IR, le salarié bénéficie d’une exonération d’impôts de 20% au titre des frais professionnels, plafonnés à 30.000
er
DH par an soit 2.500 DH par mois, comme expliqué ci-dessus depuis le 1 janvier 2010.
er
Le barème mensuel de l’I.R, inchangé depuis le 1/7/99, a été modifié à 3 reprises par le Code général des impôts (CGI) à compter du 1 janvier 2007, du
er er
1 janvier 2009 et du 1 janvier 2010
Remarques :
1. Taux spéciaux : Les rémunérations et indemnités versées à des personnes ne faisant pas partie du personnel permanent de l'entreprise sont soumises
à l'IR au taux de 30% non libératoire de la déclaration de revenu global (ex 9.000) sauf les vacations versées à des enseignants vacataires qui sont
soumises, elles, à 17% libératoire de toute déclaration. ;
2. Déductions pour charges de famille : L'impôt calculé selon le barème ci-dessus est l'IR célibataire. Pour les contribuables mariés avec
ou sans enfants, il faut déduire en plus des retenues pour charges de famille appelées " Déductions" à raison de 30 DH par personne à charge avec
un maximum de SIX (6) déductions par contribuable, soit un conjoint et cinq enfants.
En effet, la loi sur l'IR accorde un maximum de 2.160 DH par salarié par an soit (2.160 : 6=180 DH ) ou 6 déductions x 30 DH x 12 mois =2.160 DH.
3. Bien entendu, les enfants au delà des cinq premiers ne sont pas pris en compte. Et, les enfants de + 21 ans ne sont pris en compte sauf s’ils poursuivent
leurs études (maximum 25 ans)
Remarques :
4. Taux spéciaux : Les rémunérations et indemnités versées à des personnes ne faisant pas partie du personnel permanent de l'entreprise sont soumises à l'IR au taux de 30% non
libératoire de la déclaration de revenu global (ex 9.000) sauf les vacations versées à des enseignants vacataires qui sont soumises, elles, à 17% libératoire de toute déclaration. ;
5. Déductions pour charges de famille : L'impôt calculé selon le barème ci-dessus est l'IR célibataire. Pour les contribuables mariés avec ou sans enfants, il faut déduire en plus
des retenues pour charges de famille appelées "Déductions" à raison de 30 DH par
personne à charge avec un maximum de six (6) déductions par contribuable, soit un conjoint et cinq enfants
En effet, la loi sur l'IR accorde un maximum de 2.160 DH par salarié par an soit (2.160 : 6=180 DH) ou 6 déductions x 30 DH x 12 mois =2.160 DH. Bien entendu, les enfants au
delà des cinq premiers ne sont pas pris en compte. Les enfants sont pris en compte s’ils poursuivent leurs études jusqu’à 27 ans DEPUIS 2013 (au lieu de 25 ans auparavant°.
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Rappel des règles de calcul de la Paie :
6- Net……… Salaire brut- Retenues réelles : CNSS + Mutuelle + Retraite + IR marié + etc.
7- Allocations 200 DH pour chacun des 3 premiers enfants (1 er, 2é et 3é) et 36 DH pour chacun des 3 autres enfants (4 à 6)
familiales
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