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Mémoire de stage

Le rôle de la mission d’examen des comptes dans la pertinence de l’information financière

Filière : Ingénierie et Management Financier

Encadré par :

Pr Aboulmajd Mohamed .

Réalisé par :

El ghouate Manal .

Année universitaire :2022_2023

1
Dédicaces

Je dédie mon travail,

 À mes chers parents Vous avez toujours été là pour moi tout au long mes études.
J'espère que vous trouverez dans ce travail toute ma reconnaissance et tout mon
amour.
 Nos formateurs de l’Ecole HEEC pour tous les efforts qu'ils fournissent à notre
égard.
 Notre encadrant Mr Aboulmajd Mohamed pour le soutien et l’encouragement.

Je le dédie aussi à notre école, et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce modeste travail.

2
Remerciement

Avant d'ouvrir ce rapport, je veux exprimer par quelques lignes de remerciements mes
gratitudes envers tous ceux en qui par leur présence, leur soutien, leur disponibilité et leurs
conseils, j’ai pu trouver le bon chemin.

Je tiens à exprimer mes vifs remerciements et mes profondes gratitudes à tout le personnel de
l’Ecole HEEC. Je tiens particulièrement à remercier notre encadrant M. Aboulmaj qui nous a
piloté et informé avec beaucoup de gentillesse, de sympathie et de patience aussi il nous a
assisté avec ses conseils et ses directives précieuses pour que ce travail soit à la hauteur.

Toutes mes gratitudes à l’ensemble de nos formateurs pour leur encouragement continu.

Ainsi j’exprime mes remerciements à l’ensemble du personnel du cabinet Universal Gestion


notamment M. Mohammed HALOUI qui a tant contribué en encadrant mon travail par ses
conseils éclairés et pour avoir consacrer du temps et des efforts afin de m’apprendre les
principes du métier et répondre à toutes mes questions pendant la durée du stage.

Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude à ma chère famille, à mes amis et à tous les
camarades soldats qui m'ont aidé tout au long la préparation de ce travail.

3
Sommaire

Introduction générale ……………………………………………………………………………………………

PARTIE I : CADRE GENERAL ET THEORIQUE DU CAC ET DE L’ARRETE DES COMPTES..............


Chapitre 1 : Le commissariat aux comptes comme modalité d’audit externe……………………
Section 1 : Généralités sur l’audit.................................................................................................
Section 2 : Généralités sur le commissariat aux comptes............................................................
Chapitre 2 : Le cadre juridique et conceptuel d’arrêté des comptes...........................................
Section 1 : Généralités sur l’arrêté des comptes..........................................................................
Section 2 : Aperçu sur les cycles d’opérations homogènes..........................................................
Partie II : Le rôle de la mise en place de la mission d’arrêté des comptes dans la
performance de l’entreprise Cas de l’e/se ALPHA : Cycle Vente-Clients ……………………
Chapitre 1 : Prise de connaissance et orientation de la mission……………………………………….
Section 1 : Présentation du fiduciaire…………………………………………………………………………
Section 2 : Fonction et activités du fiduciaire……………………………………………………………..
Section 3: Taches effectuées par le stagiaire
Chapitre 2 : Application de la démarche proposée sur le cycle « ventes-clients»………………..
Section 1 : Prise de connaissance de l’entreprise ALPHA…………………………………………..
Section 2 : La démarche proposée pour l’évaluation du contrôle interne……………………………
Section 3 : Méthodologie de recherche…………………………………………………………………………….
Section 4 : Examen des comptes suivant la démarche proposée………
Conclusion……………………………………………………………………………………………………........
Bibliographie et webographie…………………………………………………………………………..
Table des matières……………………………………………………………………………………………………

4
Introduction générale
Le marché actuel se caractérise de plus en plus par une concurrence sévère et intense, qui oblige
toutes les entreprises à rechercher les ressources et les instruments nécessaires pour améliorer
leur gestion et leurs performances, afin de pouvoir prendre les meilleures décisions au bon
moment ;

Et étant donné du rôle de la fiabilité, la pertinence, et l’image fidèle des états de synthèse dans
la prise de décision, Toute entreprise doit s'assurer que ses états financiers sont fiables au regard
des qualités susmentionnées, dans la mesure où ses compétences internes ne lui permettent pas
de le faire, étant donné l'importance de la fiabilité, de la pertinence et de l'image fidèle des états
de synthèse dans le processus décisionnel. Les comptes de l'entreprise doivent donc être certifiés
par des professionnels externes et qualifiés à cet effet. C'est dans ce cadre que nous avons choisi
d'aborder le métier de commissaire aux comptes, notamment le devoir de clôture des comptes au
regard de l'importance de l'information financière des entreprises ;

Le cycle " vente-client " servant d'échantillon représentatif à partir duquel nous allons baser
notre étude et extrapoler à tous les cycles, nous avons choisi d'aborder le rôle du commissaire
aux comptes et notamment la responsabilité de l'arrêté des comptes dans le cadre de
l'information financière des entreprises ;

En outre, il est clair que chaque sujet scientifique pour qu’il soit pertinent, il doit comporter une
problématique et une solution, c’est dans ce cadre qu’on a choisi dans notre sujet de traiter la
problématique suivante :

« Dans quelle mesure la mission d’examen des comptes joue un rôle dans la pertinence de
l’information financière ? »

Une analyse plus approfondie de cette question nous a conduits à en poser d’autres qui
sont secondaires :

 Qu’est-ce que c’est le CAC ?


 Qu’est-ce qu’un examen des comptes ? Quel est sa démarche ? Et quels sont ses
objectifs ?
 Comment l'examen des états financiers peut-il être un facteur de valeur ajoutée pour
l'entreprise ?
Les réponses à ces questions répondront implicitement aux deux exigences énumérées ci-dessus
5
et permettront à tout lecteur de comprendre la méthodologie de l'examen des comptes et ses rôles
dans les entreprises qui l'emploient. Cependant, avant d'aborder la question, il est nécessaire de
présenter toutes les informations théoriques nécessaires à la compréhension du sujet. C'est
pourquoi nous avons décidé de consacrer la première partie à l'aspect théorique, dans laquelle
nous expliquerons l'idée de base de l'audit, avant d'approfondir l'audit et tous les sujets qui y sont
liés. Après un bref aperçu des cycles d'opérations homogènes sur lesquels se déroule l'examen
des comptes qui font l'objet de notre problématique, nous passerons à la principale responsabilité
de l'auditeur, qui est celle de la clôture des comptes. Nous expliquerons à ce stade son concept et
son déroulement ;

Après avoir fourni toutes les informations de base théoriques nécessaires, nous passerons à une
section empirique dans laquelle nous aborderons le problème. Nous commencerons par faire une
présentation du cabinet dans lequel nous avons effectué notre stage et par exposer les principales
tâches que nous avons réalisées au cours de ce stage dans le premier chapitre. Puis, dans le
deuxième chapitre, nous donnerons un aperçu de l'entreprise et discuterons des examens que
nous avons effectués ainsi que des recommandations et des avis que nous avons pu recueillir au
cours de notre intervention.

6
Première partie :
Cadre général et théorique du
CAC et de l’arrêté des comptes

7
Introduction

Nous tenterons de décrire tous les aspects du thème dans cette première partie, que nous avons
entièrement consacrée à la recherche théorique. A cet effet, nous avons décidé de commencer
par des généralités sur le commissariat aux comptes, en clarifiant d'abord le concept d'audit, son
histoire, et les différentes classifications et subdivisions de ce dernier pour éviter toute confusion
relative à l'encadrement du terme, pour ensuite parler de l'auditeur, de son cadre légal, de ses
missions, de ses qualités requises, des incompatibilités qui lui sont liées, ainsi que des
responsabilités qu'il assume ;

La mission de clôture des comptes, objet de notre mémoire, sera abordée plus en détail dans le
deuxième chapitre après avoir expliqué le contexte général de la vérification des comptes. Nous
commencerons par définir le terme, ses aspects et ses objectifs, puis nous parlerons du processus
de clôture des comptes, et enfin nous expliquerons brièvement les cycles d'opérations
homogènes sur lesquels se déroule l'examen des comptes.

8
Chapitre1 : Le commissariat aux comptes comme
modalité d’audit externe
Dans ce premier chapitre, nous fournirons des informations générales sur l'audit , ainsi qu'un
bref aperçu historique. ;

Ensuite, Nous appréhenderons dans la première section les généralités sur l’audit, ainsi que ses
normes générales, après nous définirons l’audit interne et externe, l’audit financier et comptable
qui est le plus comparable à l’audit légal ou bien le CAC.

Nous présenterons également la différence entre l’audit interne et externe, ainsi qu’on va
comparer l’audit légal et l’audit contractuel ;

Ensuite, la deuxième section se proposera de donner un aperçu sur le commissariat aux comptes, les
conditions relatives à ce dernier, ses missions, ses qualités requises, et ses incompatibilités relatives à
l’exercice du métier

Section 1 : Généralités sur l’audit


1.1. Notions générales d’audit

De nombreux auteurs ont défini l'audit, qui est un concept assez large et englobe une variété de sujets ;

L'audit est défini par le dictionnaire Larousse comme « un procédé consistant à s'assurer de
l'exhaustivité, de la sincérité et de la régularité des comptes d'une entreprise, à s'en porter garant
auprès des différents partenaires intéressés de l'entreprise et, plus généralement, à porter un jugement
sur la qualité et la rigueur de sa gestion. »1

Parmi les définitions générales de cette notion, citons « une manière de considérer l'entreprise ou
l'organisation pour la comprendre et suivre un processus structuré qui permet d'examiner, dans ce
contexte de prise de conscience globale, ses comptes et ses états financiers en relation avec un cadre
de référence. » 2

Le livre « L’audit interne » 3 ajoute à ces deux notions une troisième plus méthodologique et
pratique, en définissant l'audit comme une démarche d'investigation et d'évaluation des risques et des
éléments de contrôle interne qui :

1
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/audit
2
Lejeune, Gérard, Emmerich, Jean-Pierre ; Audit et commissariat aux comptes ; Gualino ; 2007 ; 159 pages
3
Laraqui Housseini Mohamed ; L’audit interne (opérationnel et financier) ; Collection Auditor ; 1ère éd 1999
9
 S'appuie sur un cadre de référence.
 Comprend un diagnostic et aboutit finalement à des suggestions.
 S’effectue de façon indépendante et sur mandat.
 Contribue à la maîtrise de l'organisation.
Grâce à ces idées, nous sommes en mesure de comprendre que l'audit est un examen dont le but est
de vérifier l'exactitude et la cohérence des états financiers de l'entreprise conformément à un cadre de
référence spécifié, afin de parvenir à une conclusion sur la situation de l'entreprise, et cette conclusion
fournira à l'entreprise des preuves de toutes les erreurs qu'elle a commises afin qu'elle puisse apporter
les corrections nécessaires. Ainsi, il est clair que l'audit comprend une composante de création de
valeur en plus d'être un examen de la situation de l'entreprise.
1.2. Normes d’audit
Il existe plusieurs normes d’audit, nous retrouvons les normes de vérification, les normes de travail et
les normes de rapport ;
Il faut garder à l'esprit que l'auditeur doit respecter des normes dans l'exercice de ses fonctions pour
que ses conclusions soient crédibles
1.2.1. Normes de vérification
Les normes générales sont personnelles par nature, elles concernent l’indépendance, la compétence de
l’auditeur, la qualité de son travail et le comportement de l’auditeur vis-à-vis les renseignements
recueillis: Il est donc tenu par le secret professionnel ;
Ces normes sont citées par tous les codes d’éthique des organisations professionnelles ;
Quatre normes se retrouvent presque toujours dans les différentes recommandations nationales et
internationales:
 L’indépendance
 La compétence
 La qualité du travail
 Le secret professionnel.
1.1.1.1. L’indépendance
Les règles d’incompatibilité définies par le code du commerce et la loi relative à la profession visent à
assurer l’indépendance et l’objectivité du commissaire aux comptes en leur interdisant notamment de
nouer avec l’entreprise des relations d’affaires et de recevoir un salaire ou tout autre avantage.

1.1.1.2. La compétence

Les personnes habilitées à exercer la profession, doivent :

• Êtres inscrites à l’ordre national.


• Justifier de la possession de diplômes et d’expérience.

10
Selon les recommandations de l'IFAC (International Federation of Accountants), les travaux
d'audit et la rédaction des rapports doivent être effectués avec soin par des personnes ayant la
formation technique, l'expérience et les compétences nécessaires en matière d'audit ;
Toutes les normes internationales mettent fortement l'accent sur la compétence des auditeurs. 4

1.1.1.3. Qualité du travail : Professionnalisme

D'une manière générale, l’auditeur doit exercer ses fonctions de manière professionnelle ; Il doit
effectuer toutes les vérifications nécessaires avant d'exprimer son opinion sur la situation ou les
comptes contrôlés ;

Le commissaire aux comptes doit agir avec la conscience professionnelle et la diligence


nécessaire pour s'assurer que la qualité de ses travaux est suffisante et conforme à ses
obligations.

1.1.1.4. Le secret professionnel

L'auditeur est tenu de garder le caractère confidentiel de toutes les informations acquises au
cours de ses travaux et n'est pas autorisé à les partager ;
Le commissaire aux comptes doit garder le secret professionnel sur les faits, actes et
informations dont il peut avoir connaissance du fait de ses fonctions. Il s'assure également que
ses collaborateurs connaissent et respectent les règles du secret professionnel.

1.1.2.1. Normes du travail

L'auditeur s'acquitte de sa tâche avec compétence pour identifier les failles potentielles et
proposer des remèdes à l'entreprise.

Quelle que soit la nature de la mission d'audit, elle est fondée sur la méthodologie suivante :

 Prise de connaissance de l’entreprise ou de service audité ;


 L’appréciation du contrôle interne ;
 Planification de la mission ;
 Les travaux à effectuer ;
 Rédaction d’un rapport.
1.1.3.1. Normes du rapport
Le commissaire aux comptes certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du patrimoine et du résultat des opérations de l’exercice écoulé ;
4
Hechmi Abdelwahed ; Guide pour l’utilisation des normes internationales d’audit dans l’audit des petites et
moyennes entreprises ; édition 2017 ; 321 pages
11
Il affirme dans son rapport avoir effectué les diligences essentielles conformément aux normes
de son métier.
Le certificateur peut exprimer quatre types d’opinion :
 Certification sans réserve : il ne subsiste aucun désaccord ou les désaccords relevés ne
sont pas significatifs à l’issue des vérifications effectuées ; le certificateur n’a pas été
limité dans ses vérifications.
 Certification avec réserve : le certificateur a identifié des limitations ou désaccords,
mais ceux-ci ne sont pas suffisants pour l’empêcher d’émettre une opinion ou remettre
en cause la régularité, la sincérité, et la fidélité des comptes.
 Impossibilité de certifier : le certificateur indique que l’accumulation de limitations est
trop importante et l’empêche d’émettre une opinion.
 Refus de certification : dans ce cas, les limitations et désaccords sont tels qu’ils
entachent la sincérité, la régularité et l’image fidèle des comptes de l’État.

1.3. Les types d’audit


L’audit financier et comptable peut être subdivisé en deux types d’audit à savoir l’audit interne et
l’audit externe.
1.3.1. L’audit interne
La définition de l’Audit interne a connu beaucoup de modifications au cours des années.
Mais en vue de présenter une définition officielle, on ne peut que se référer du référentiel des
auditeurs internes : L’IIA. Cette dernière a proposé sa première définition en 1947 en disant : «
L'audit interne est, au sein d'une entreprise une fonction indépendante d’évaluation mise en place
au sein d’une entreprise en vue d’examiner et d’évaluer ses activités en tant que services à
l’entreprise. L’audit interne a pour objectif d’aider les membres de l’organisation à exercer
efficacement leurs responsabilités. »5
Mais, en prenant compte la plus récente on parlera de celle de 1999 ;

L’IIA a soumis en 1999 la définition suivante, qui a été approuvée par le conseil d’administration de
l’IFACI en mars 2000 : « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs
en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques,
de contrôle, et de gouvernance, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. »6

5
Christian De Visscher et Laurent Petit ; L’audit interne ; 2002 ; P.(73-100)
6
Pierre Schick ; Mémento d'audit interne ; 2007 ; P.05 ; 218 pages
12
1.3.2. L’audit externe

L'audit externe n'échappe pas à l'idée indiquée ci-dessus ; il s'agit simplement d'un des différents
types d'audit. Ce type est réalisé par un organisme indépendant (cabinet d'audit), qui est chargé de
confirmer l'exactitude des informations fournies aux parties par les institutions. Cela signifie que
l'audit externe est "un examen indépendant et formel de la situation financière d'une entreprise ainsi
que de la nature et des résultats de ses activités". Des auditeurs professionnels sont chargés d'effectuer
cet examen. Ils servent à vérifier l'exactitude des rapports de gestion et la véracité des comptes
financiers. En outre, il permet de tenir les institutions responsables de l'utilisation de l'argent des
donateurs et d'objectiver les défauts de contrôle ;

Contrairement à l'audit interne, qui est réalisé par un cadre salarié de l'entreprise, les recommandations
d'un audit externe sont réalisées par un organisme externe et indépendant de l'organisation, ce qui les
rend plus solides en termes de preuves.

Comparaison entre l’audit interne et l’audit externe

Bien qu’il y’aient des similitudes considérables entre l’audit interne et l’audit externe, il existe,
cependant, des différences entre les activités. Les principales différences sont récapitulées dans le
tableau ci-après

Tableau 1 : Comparaison entre audit interne et audit externe

Audit interne Audit externe

L’audit est accompli par un professionnel qui


L’audit accompli par une personne de l’entreprise. exerce de manière indépendante vis-à-vis de
l’entreprise.
L’audit est au service de la direction, son objectif L’audit est une obligation légale dont
est d’assister les membres de la direction dans l’objectif principal est d’informer les tiers
sur le degré de confiance que l’on peut
l’exécution efficace de leurs responsabilités.
accorder aux documents financiers.
L’examen du contrôle interne et des opérations est Le passage en revue des opérations et du
fait, principalement, pour provoquer des contrôle interne est fait principalement pour
améliorations et conduire à l’application stricte des déterminer l’étendue des contrôles et la
politiques et des procédures instituées dans fiabilité des documents financiers.
l’entreprise et n’est pas limité aux aspects
financiers et comptables.

13
L’audit interne s’intéresse pratiquement à toutes L’auditeur externe s’intéresse plus aux
les activités de l’entreprise, le travail est subdivisé postes du bilan et de gestion. Aussi, il
en fonction des différents départements organise son travail en fonction des
opérationnels, unité service etc. rubriques du plan comptable.

L’auditeur externe n’est pas concerné par la


détection et la Prévention des fraudes, sauf si
L’auditeur est directement concerné par la
les documents financier peuvent s’en trouver
détection et la prévention des fraudes.
affectés de manière importante ou dans le cas
où il reçoit un mondât spécial à cet effet.

L’examen des données qui viennent à l’appui


des documents financiers est périodique, une
La revue des activités de l’entreprise est
fois par an (bilan) et à l’occasion de l’audit
permanente.
d’intérim qui intervient en cours d’année.

Source : Synthèse de H.F.STELLER « Audit, principes et Méthodes générales » Edition


Technico-Union 1974 ; P.11

1.4. Formes de l’audit externe

L’audit comptable et financier au Maroc fait la distinction entre deux types d’audit externe que
ce soit dans le côté juridique ou opérationnel, on parlera de « audit contractuel » et « audit
légal ».

1 .4 .1 L’audit contractuel
L’audit contractuel est un audit qui fait l’objet d’un contrat entre l’entreprise et le cabinet. Ce type
d’audit se rencontre principalement dans certaines situations :

 Audit lié au rachat d’une entreprise ;


 Audit d’une filiale d’un groupe ;
 Audit pour la certification des comptes pour une demande de financement ;
 Audit pour une préparation d’une introduction en bourse.

1 .4 .2 L’audit légal
L’audit contractuel est un audit qui fait l’objet d’un contrat entre l’entreprise et le cabinet. Ce type
d’audit se rencontre principalement dans certaines situations :

1.5. Différence entre l’audit contractuel et l’audit légal

14
L'audit contractuel n'est pas une tâche légalement obligatoire ; il s'agit plutôt d'un choix fait par
l'entreprise qui souhaite obtenir une seconde opinion sur ses données financières, l'objectif étant l'ordre
interne, pas seulement la certification des comptes, mais aussi des choses comme l'organisation et
l'optimisation de la croissance7 ;

Cependant, l'audit légal, également appelé contrôle légal des comptes, n'est pas toujours un choix de
l'entreprise, mais plutôt une obligation légale que la loi impose aux entreprises, validant ainsi les
exigences en la matière énoncées dans les lois 17-95 et 5-96, que nous aborderons dans la section
suivante ;

Il convient de souligner que l'audit contractuel et l'audit légal sont complémentaires car l'audit
contractuel offre à l'entreprise des observations et des suggestions qu'elle peut utiliser pour
prévenir toute falsification qui pourrait être découverte lors de la mission d'audit légal
Section 2 : Le commissariat aux comptes
2.1. Définition du commissariat aux comptes
Le commissaire aux comptes est décrit comme « une mission d'audit de nature juridique dans la
mesure où elle est requise par les lois sur les sociétés" dans le manuel de normes 8. Le commissaire aux
comptes a la responsabilité permanente de contrôler les comptes de la société afin de rendre une
opinion sur leur régularité, leur sincérité et leur image fidèle. Le commissaire aux comptes est choisi
par l'assemblée des actionnaires et, en cas de défaillance, par les tribunaux. En outre, il est chargé par
la loi de procéder à des vérifications spécifiques et à des tâches connexes 9. »
Comme indiqué dans la définition, le rôle du commissaire aux comptes est obligatoire et permanent
pour les sociétés inscrites dans les lois sur les sociétés, ce qui signifie que la société est tenue de passer
par l'audit légal pour la certification de ses comptes au niveau de chaque exercice comptable tant
qu'elle est responsable.
1.2. Conditions relatives au commissariat aux comptes

1.1.1. Conditions relatives au métier


La loi ayant accordé une grande confiance à la profession d'auditeur, il est clair qu'il s'agit d'une
profession assez responsable. Par conséquent, les décisions et les jugements qu'elle rend sont
significatifs et importants. C'est pourquoi la loi n°17-95 impose à toute personne exerçant la
profession de comptable d'être un expert-comptable inscrit au registre des experts comptables 10.

7
http://www.groupe-fiba.fr/R-120-A1-0-audit-contractuel.html

8
http://www.oecmaroc.com/flip/ouvrage1.pdf
9
https://www.cmcmarrakech.com/Manuel-des-Normes-dAudit-au-Maroc.pdf
10
www.droit-afrique.com/upload/doc/maroc/Maroc - Loi n°1995-17 relative aux sociétés anonymes,
promulguée le 30 août 1996 ; Article 160
15
1.1.1. Conditions relatives aux sociétés

Ce n'est que lorsque les entreprises répondent aux exigences définies par la réglementation
qu'elles doivent se soumettre à un audit. Selon le statut juridique de l'entreprise, ces conditions
varient d'une société à l'autre ;

La loi n°17-95 sur les SA décrit ce qui suit :

« Chaque société anonyme doit nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes pour vérifier
et contrôler les comptes de la société de la manière et pour les raisons spécifiées par la présente
législation.11 »

L'obligation d'avoir au moins deux commissaires aux comptes s'applique aussi bien aux
organismes bancaires, de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et d'épargne
qu'aux entreprises faisant appel public à l'épargne.12

En revanche, les exigences sont moins strictes pour les sociétés à responsabilité limitée. Le statut
n°5-96 régissant les entreprises à responsabilité limitée stipule clairement que :

« Les paramètres énoncés au deuxième paragraphe de l'article 75 permettent aux associés de


choisir un ou plusieurs commissaires aux comptes. Toutefois, les sociétés à responsabilité
limitée doivent désigner au moins un commissaire aux comptes si leur chiffre d'affaires annuel
atteint 50 millions de dirhams hors taxes à la fin de l'exercice. Un ou plusieurs associés
représentant au moins le quart du capital peuvent demander la désignation d'un commissaire aux
comptes au président du tribunal en référé même si le seuil mentionné à l'alinéa précédent n'est
pas atteint.13 »
Le(s) premier(s) commissaire(s) aux comptes est (sont) désigné(s) par les statuts lors de la constitution
de la société, et il(s) est (sont) nommé(s) lors de l'assemblée générale des actionn aires
conformément aux dispositions de l'article 163 de la loi 17-95, il faut noter que la nomination du
commissaire aux comptes est faite par les actionnaires de la société et non par l'Etat.

1.2. Missions du commissaire aux comptes

Les missions de l'auditeur sont également décrites dans le manuel de normes, et elles sont
divisées en missions générales et spécifiques14 ;

11
https://www.ammc.ma/sites/la loi n°17-95 relative aux SA ; Article 159.pdf
12
https://www.ammc.ma/sites/la loi n°17-95 relative aux SA ; Article 159.pdf
13
https://www.ammc.ma/sites/la loi n°5-96 relative aux SA ; Article 80.pdf
14
https://www.cmcmarrakech.com/Manueldes-Normes-dAudit-au-Maroc ; P.5.pdf
16
En ce qui concerne son objectif général, il consiste principalement en une mission de contrôle
qui certifie que les comptes présentés satisfont aux exigences de régularité, de sincérité et
d'image fidèle Le cadre de sa mission de certification intervient les missions spécifiques
suivantes :

 Vérifier la sincérité de certaines informations ;


 S’assurer du respect de certaines garanties légales particulières ;
 Des missions particulières relatives à la réalisation de certaines opérations ;
 Une mission de communication de ses opinions aux organismes et personnes désignés
par la loi.

Figure 1 : Schéma des missions du CAC

Commissaire aux
comptes

Mission permanente Mission particulière

Possibilité de désigner
un CAC pour réaliser
Intervetion définie par la
Mission générale
loi ou réglement des missions
particulières (CAA, à la
fusion

Audit, vérifications et Suite à des opérations particulières par la société (transformation)


informations spécifiques ou à des événements survenant dans l'entité (alerte)

Source : Inspiré du livre : Audit et Commissariat aux Comptes de Lejeune et Emmerich

1.3. Les qualités requises du commissaire aux comptes

17
L'auditeur doit posséder les compétences professionnelles requises en raison de la nature
exigeante de son travail, qui peuvent être regroupées en deux qualités :

 La compétence : C'est pourquoi la législation stipule que le candidat à cette


profession doit être un expert-comptable membre de l'Ordre des experts
comptables, une organisation professionnelle.

L'auditeur est « responsable de l'application des exigences en matière de travail et de rapport, du


contrôle de la qualité, du respect de la l’éthique, et donne l'assurance que la mission est
accomplie avec professionnalisme et responsabilité" en raison de sa compétence 15. »

 L’indépendance : Le commissaire aux comptes « ne doit pas s'immiscer dans la


gestion et doit obéir aux principes d'incompatibilité qui peuvent affecter son
objectivité" en cette qualité. L'établissement des comptes, qui incombe aux organes de
gestion, ne peut être l'obligation de l'auditeur. Les comptes sont tenus et établis par les
services comptables et financiers, généralement sous la supervision générale de
l'administrateur délégué, et sont approuvés par le conseil d'administration. Il est du
devoir de l'auditeur d'exprimer une opinion basée sur l'audit de ces comptes. En
conséquence, il tire une conclusion16. »

1.4. Les incompatibilités relatives à l’exercice du métier du commissariat aux comptes

Selon l'article 161 du statut 20-05, les personnes suivantes ne peuvent être nommées commissaires aux
comptes :

 Les fondateurs, les apporteurs en nature et les bénéficiaires d'avantages


particuliers, ainsi que les administrateurs et les membres du directoire ou du
conseil de surveillance de la société ou de l'une de ses filiales ;
 Les conjoints, les ascendants et les descendants des personnes mentionnées au
paragraphe précédent, y compris les parents au deuxième degré ;
 Ceux qui travaillent pour les personnes mentionnées au paragraphe 1 ci-dessus,
la société ou ces filiales, en accomplissant des tâches susceptibles de porter
atteinte à leur indépendance, ou ceux qui reçoivent une rémunération de l'une
d'entre elles pour des tâches qui ne sont pas couvertes par la loi sur les SA ;
 Les sociétés d'expertise comptable dont l'un des associés se trouve dans l'une des
circonstances énumérées dans les phrases précédentes.
 Ne peuvent être commissaires aux comptes d'une même société, outre l'expert-
15
https://www.cmcmarrakech.com/Manueldes-Normes-dAudit-au-Maroc ; P.8.pdf
16
https://www.cmcmarrakech.com/Manueldes-Normes-dAudit-au-Maroc ; P.8.pdf
18
comptable associé dans une société d'experts comptables, deux ou plusieurs
experts comptables membres à un titre quelconque de la même société d'expert-
comptable ou du même cabinet lorsque celui-ci se trouve dans l'une des
situations précitées.

En guise de conclusion, nous dirons que l’audit légal est une fonction réglementée et régie par des lois
dont le principal acteur est le commissaire aux comptes formé et perfectionné pour mener des missions
d’audit ;

A ce titre, dans le chapitre suivant, nous allons présenter la démarche du commissaire aux comptes dans
la réalisation d’une mission d’examen des comptes.

19
Chapitre 2 : Le cadre juridique et conceptuel
d’arrêté des comptes

L’objectif de ce chapitre est de présenter la démarche du commissaire aux comptes dans la


réalisation d’une mission d’examen des comptes, par laquelle il procédera à l’émission d’une
opinion sur la sincérité et la régularité des états financiers.

Ce chapitre sera subdivisé en deux sections à savoir :


- Généralités sur l’arrêté des comptes ;
- Aperçu sur les cycles d’opérations homogènes.
Section 1 : Généralités sur l’arrêté des comptes
1.1. Définition et principes de base

L'article 9 du droit comptable17 impose aux entreprises d'établir leurs états de synthèse annuels
sur la base des documents comptables et de l'inventaire inscrits dans le livre journal, le grand
livre et le livre d'inventaire à la fin de chaque exercice (clôture de l'exercice) ;

Le bilan, le compte de produits et de charges, l'état des soldes de gestion, le tableau des flux de
trésorerie et l'état des informations supplémentaires 18 sont parmi les cinq documents essentiels
énumérés à l'article 9 qui composent ces états de synthèse. Sauf situation extraordinaire justifiée
par la communication de faits supplémentaires, ces documents doivent être établis au plus tard
trois mois après la clôture de l'exercice ;

Selon la loi, la durée du mandat est de douze mois, mais elle peut très rarement être inférieure à
cette durée pour un exercice donné.

1.2. Nature des travaux de fin d’exercice

Les travaux de fin d'année sont divisés en deux catégories par l'entreprise : les travaux de nature
extra-comptable et les travaux qui doivent être mentionnés en détail dans les états récapitulatifs
17
https://www.finances.gov.ma/La loi 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants
18
Il s’agit d’un tableau regroupant des informations que l’entreprise ne peut citer dans les autres documents, et
qui sont indispensables pour refléter l’image fidèle de la situation financière de l’entreprise.
20
de l'entreprise et qui sont les travaux de nature comptable. Les travaux extra-comptables ne sont
pas tenus d'être mentionnés en détail dans les états récapitulatifs de l'entreprise. 19

Les travaux extra-comptables qui consistent à recenser les éléments existants et à les évaluer
doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une fois par exercice, à la clôture de celui-ci,
conformément au droit comptable (loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des
commerçants) ;

Les travaux de nature comptable qui consiste à traduire les nombreux éléments figurant dans
les comptes conformément aux normes comptables applicables, notamment

 La comptabilisation des stocks de clôture ;


 La pratique des amortissements nécessaires ;
 L’enregistrement des provisions correspondant aux dépréciations ou aux
pertes et charges ;
 Le rattachement des charges et produits aux exercices concernés en vertu
du principe de spécialisation des exercices ;
 La détermination du résultat comptable de l’exercice ;
 La détermination du résultat fiscal de l’exercice ;
 Le calcul et la comptabilisation de l’impôt à payer ;
 La détermination du résultat net de l’exercice.

1.3. Objectifs d’arrêté des comptes

La législation comptable exige dans une série d'articles sur l'objectif de l'image fidèle, pour
laquelle l'entreprise doit fournir toutes les informations pertinentes afin qu'elles reflètent
fidèlement la réalité de l'entreprise. Cet objectif implique un certain nombre d'actions que
l'entreprise doit entreprendre, notamment :20

 Vérifier si les enregistrements effectués au jour le jour correspondent à la réalité


(l’inventaire de l’actif et passif).
 Rattacher les opérations à l’exercice où elles ont été effectuées.
 Apprécier les valeurs des biens et dettes en fonction de l’évolution des faites
économiques et constater les au niveau de l’exercice auquel ils sont rattachés.
 Constituer des provisions en cas de perte probable.

19
http://www.mca.ma/Aspectscomptablesetfiscaux.pdf
20
http://www.mca.ma/Aspectscomptablesetfiscaux.pdf
21
Section 2 : Aperçu sur les cycles d’opérations homogènes
Vu que l’examen des comptes se fait sur les cycles d’opérations homogènes, il est nécessaire de
définir en bref quelques cycles en citant ses composantes, pour ce faire, on s’est basé sur le code
général de normalisation comptable qui représente la source de ces cycles.21

1.1. Capitaux propres et assimilés


Ils sont principalement constitués de capitaux assimilés, qui sont des fonds qui ne sont pas
apportés par l'entreprise mais proviennent de l'extérieur à fonds perdus, et de capitaux propres,
qui sont les capitaux apportés par les actionnaires de l'entreprise, que ce soit lors de la création
de l'entreprise ou lors d'une modification du capital. Ce cycle se compose de :

 Capital social : La valeur nominale des actions est représentée par le capital des
sociétés. Le compte 111 retrace le capital statutaire de l'entreprise et retrace son
évolution au cours de son existence, conformément aux décisions des organismes
compétents. Il retrace les apports en argent ou en nature effectués par les associés
ou actionnaires lors de la création de la société ou lors des augmentations de
capital, tant pour la partie appelée que non appelée ainsi que le montant des
réserves de capitalisation.
 Prime d’émission, de fusion, et d’apport : Qui sont des primes liées aux fusions
ou aux changements de capital.
 Ecart de réévaluation : Selon les règles comptables, si toutes les immobilisations
financières et corporelles sont réévaluées, la différence entre leur valeur actuelle et
leur valeur comptable nette ne peut être utilisée pour compenser les pertes.

 Réserves : En théorie, il s'agit de gains nets qui, sauf décision contraire des
organes compétents, sont toujours attribués à la société. On distingue les réserves
légales, les réserves statutaires et les réserves facultatives des réserves légales, que
les sociétés sont tenues de constituer et qui représentent 5% du résultat net dans la
limite de 10% du capital appelé et libéré.
 Report à nouveau : Il s'agit du résultat qui n'a pas été distribué au moment où il a
été affecté, et il peut avoir à la fois un solde positif (solde créditeur) et un solde
négatif (solde débiteur).

 Résultat net de l’exercice : Il s'agit du résultat produit par l'entreprise après


déduction de l'impôt sur les gains ; il peut s'agir d'un bénéfice ou d'une perte.
 Subvention d’investissement : les subventions fournies à l'entreprise par le
gouvernement ou un autre organisme .

21
https://www.auditadourmaroc.com/code-general-de-normalisation-comptable-c-g-n-c/
22
 Provisions réglementées : Les provisions réglementées sont des provisions
uniques rendues possibles par des lois ou des règlements, notamment des lois
fiscales. Elles ne sont pas destinées à couvrir les coûts et les risques probables.
Elles consistent principalement en des obligations réglementées et des provisions
pour amortissement accéléré.

1.2. Immobilisations / investissements


Tout objet acheté par l'entreprise dans l'intention de l'utiliser à long terme et non de le revendre
est appelé actif fixe. Le plan comptable général établit les distinctions suivantes entre les
différents types d'immobilisations :

 Immobilisation en non-valeurs : Qui y sont transférés via le compte de


transfert de charges et qui sont, en fait, des charges et non des immobilisations
au sens traditionnel, afin de profiter de leur amortissement à long terme.
 Immobilisations incorporelles : Il s'agit d'actifs fixes ayant une utilisation
durable mais sans existence physique (marque, fonds de commerce, etc.).
 Immobilisations corporelles : Il s'agit d'actifs permanents qui existent
physiquement (terrains, bâtiments, installations techniques, matériel de
transport, etc.)
 Immobilisations financières : Ces positions solides se situent dans le secteur
financier (titres de participation).

1.3. Ventes / clients


Le plan comptable fait la distinction entre les différents types de clients pour donner une image claire
de la nature de chacun d'entre eux puisque ce cycle contient les opérations de vente ou de créances qui
ont un lien avec le client. Ce cycle est composé de :

 Clients : Les clients sont des tiers qui ont acheté des biens (y compris des produits
finis) ou des services dans le cadre d'un accord commercial. La société a alors une
créance pour le montant total, toutes taxes comprises, qui est inscrite dans ce
compte.
 Clients-retenue de garantie : Lorsque les clients retiennent de l'argent, le
montant de la retenue est enregistré dans ce compte et y restera jusqu'à ce qu'il
soit récupéré par l'entreprise à la fin de la période spécifiée.

 Clients douteux ou litigieux : Le montant total d'une créance est inscrit dans
ce compte lorsqu'elle est contestée ou devient douteuse..

23
 Clients, effets à recevoir : Lorsque les effets sont reçus, les créances sont
inscrites sur ce compte. Même si les effets sont escomptés, ce compte est
toujours débiteur.
 Clients, effets à établir et créances sur travaux non facturables.
 Provision pour dépréciation des comptes clients : Les provisions pour
dépréciation des créances sont comptabilisées à la fin de l'exercice,
conformément au principe de prudence, selon lequel toute baisse prospective
d'un actif doit être prise en compte avant qu'elle ne prenne effet.

1.4. Achats / fournisseurs


Il s'agit de dettes courantes remboursables à moins d'un an et qui concernent soit des achats que
l'entreprise a effectués mais qui n'ont pas été payés en espèces, soit d'autres dettes sans rapport
avec les opérations d'achat. Ces dettes sont distinguées par le plan comptable selon le même
raisonnement que les créances, elles sont :

 Fournisseurs : Le fournisseur est un tiers auquel on fait appel dans l'exécution


d'un contrat commercial pour acquérir ou obtenir des articles (marchandises,
produits finis) ou des services. La fonction du compte fournisseurs est de suivre
les dettes et les avances de fonds liées à l'achat de biens et de services.
 Fournisseurs - Retenue de garantie : Jusqu'à ce que le délai de garantie
convenu soit passé, le montant des déductions du prix convenu est enregistré
dans ce compte.
 Fournisseurs – Effets à payer : La base du crédit fournisseur pourrait être un
effet de commerce. Le jour où l'effet est accepté (dans ce cas, un effet de
commerce) ou remis, la dette est reconnue en créditant ce compte (effet à
ordre).
 Fournisseurs – Factures non parvenues : Le montant des factures impayées
pour les livraisons relatives à la période clôturée qui n'ont pas été reçues à la fin
de l'exercice, y compris les taxes, est crédité à ce compte.

1.5. Trésorerie
Ce cycle comprend toutes les transactions d'entrée et de sortie liées à l'argent liquide, telles que :

 Chèques à encaisser ou à l’encaissement : Ce compte contient des informations


sur les chèques non encaissés des clients et les chèques bancaires qui ont été
encaissés mais n'ont pas encore été crédités sur le compte de l'entreprise.
 Effets à encaisser ou à l’encaissement : Ce compte à la clôture présente à la

24
fois les effets échus que les clients ont acceptés mais pas encore encaissés ainsi
que les effets encaissés mais pas encore crédités au compte de la société par la
banque (même principe que pour le compte 5111).
 Virements de fonds : Ce compte de passage est utilisé pour suivre le transfert
d'argent entre différents comptes de trésorerie.
 Banques : Les comptes de trésorerie ayant un solde débiteur sont inclus dans le
compte 5141. Par contre, le compte 5541 ne comporte que des comptes de
trésorerie avec des soldes créditeurs.
 Caisse : La totalité de la trésorerie interne de l'entreprise est représentée par le
solde de caisse. N'oubliez pas non plus que le solde de trésorerie ne peut pas être
positif.
 Crédits d’escompte : Le crédit d'escompte est un prêt accordé par la banque en
échange de la promesse d'une facture commerciale.

Pour conclure, nous dirons que le contrôle des comptes est la principale phase d'une mission
d'audit financier réalisée par des auditeurs externes. La mission se clôt en effet par l'expression
de l'opinion de l'auditeur sur la régularité, la sincérité et la fidélité des états financiers de l'audité.
Si l'appréciation de ces notions relève bien du jugement de l'auditeur, elle est cependant
conditionnée par les grands principes de la comptabilité et par les limites de l'outil comptable.

25
Conclusion
Dans cette partie, nous avions pu traiter l’ensemble des aspects théoriques relatifs au
commissariat aux comptes, pour y parvenir, on a introduit par une notion générale d’audit et ses
types et un aperçu sur l’audit interne et externe, légal et contractuel et la différence entre ceux-ci
afin de mieux cadrer la notion, par la suite on a rentré par la suite dans la notion du commissariat
aux comptes et ses aspects juridiques, en expliquant l’ensemble des points relatifs à la profession
du commissaires aux comptes ;

Juste après, on a passé à la mission d’arrêté des comptes, en expliquant sa notion et ses
objectifs, pour conclure la partie par un aperçu sur les cycles d’opérations homogènes
sur lesquels s’effectue la mission d’arrêté des comptes.

26
Deuxième partie :
Le rôle de la mise en place de la
mission d’arrêté des comptes dans
la performance de l’entreprise
Cas de l’e/se ALPHA : Cycle
Vente-Clients

27
Introduction
Pour vérifier la problématique qui consiste en le rôle de la mission d’examen des comptes dans la
pertinence de l’information financière, il est indispensable de procéder à une étude empirique via
laquelle on peut répondre à la problématique, c’est pour cette raison qu’on a choisi une entreprise
faisant partie du portefeuille des entreprises sur lesquels on fait l’examen annuel des comptes ;

Pour ce faire, on a adopté une méthodologie d’échantillonnage qui consiste à faire un test sur un
représentatif pour l’extrapoler à la population, et donc l’étude sur cet échantillon sera suffisante
pour répondre à la problématique ;
Pour le choix de l’échantillon, on a choisi de travailler sur le cycle « ventes-clients » dans la
mesure où l’ensemble des tests principaux qu’on met en œuvre lors de la mission d’examen des
comptes portent sur celui-ci, et par ce fait qu’on a considéré que l’étude sur celui-ci est suffisante
pour répondre à la problématique ;
Avant de procéder à cette étude, on a choisi dans une phase préliminaire de cette partie de mettre
en avant une présentation du cabinet dans lequel on a effectué le stage, ainsi que de donner un
aperçu sur un extrait des tâches qu’on faisait pendant la période du stage ;

Après avoir pris connaissance de l'organisation étudiée, nous passerons ensuite à la mission de
clôture des comptes et aux tests de l'audit du cycle « ventes-clients » ;

Enfin, nous discuterons des différentes observations et recommandations qui ont été faites tout au
long de la mission et que nous proposerons à l'entreprise dans la note de synthèse de la mission en
soulignant comment elles se rapportent à l'image fidèle des états financiers de l'entreprise.

28
Chapitre 1 : Prise de connaissance et
orientation de la mission

Section 1 : Présentation du fiduciaire


1.1 Historique du fiduciaire :

Le mot fiduciaire est un mot d'origine latin (fiduciaires) de (fiducie) qui veut dire confiance de
point de vue économique.
Le mot fiduciaire se dit des valeurs fictives fondées sur la confiance accordée à celui qui les
émets .
Par abus de langage, le terme « fiduciaire » représente au XXI siècle une personne physique ou
morale à laquelle est temporairement transférée la propriété de biens ou de droits. Qui
constituent une masse séparée dans son patrimoine, à charge pour elle d'agir dans 1intérêt du
constituant ou d'autres bénéficiaires ou dans un but déterminé.
Quand à son rôle important dans l'assistance comptabilité, le fiduciaire se présente aussi comme
conseillère, juridique, il règle généralement les problèmes tels que
I ‘augmentation du capital...

1.2 Fiche signalétique :

Raison social UNIVERSAL GESTION s .a .r. l


Nom de gérant Mohammed HALOUI, Ismail CHARAK

Siège social Angle Rue Sebbou et Rue lbn ATYA


Résidence lbn ,ATYA 2éme Etage N°7 Guéliz -
Marrakech

Forme juridique S .a .r . l

05 24 42 04 01
Téléphone 05 24 42 03 60
Fax
29
Effectif du personnel 5

1.3 Organigramme

STTEE

F-COMPTA

AIDE
Gérant
Gérant

Service
Comptabilité
Service
Secrétaire

Stagiaire

Section 2 : Fonction et activités de la fiduciaire

Il s'agit du domaine du travail du cabinet, c'est à dire les services rendus aux clients. Le fiduciaire
«UNIVERSAL GESTION » a pour objet d'effectuer les travaux comptables, juridiques, fiscaux,
d'audit et d'organisation.

 La Direction Générale :
Au sommet de la hiérarchie se place le propriétaire du fiduciaire Monsieur HALAOUI MOHAMED et
Mr CHARAK 1SMAIL. Ils se chargent de la vérification des dossiers préparés par le service
comptable, l'établissement des rapports du commissariat aux comptes ainsi que des rapports du
commissariat aux apports et le contrôle de tous les services de la fiduciaire.
30
D'autre part ils assistent aux assemblés constitutifs des sociétés, ils cherchent aussi à satisfaire les
exigences de ses clients et de recevoir de nouveaux clients pour assurer la bonne du fiduciaire.

 Le Service Secrétariat :

C'est le service lien entre le fiduciaire et l'extérieur, il se charge de recevoir les clients, soit
directement, ou par téléphone, et tout ce qui révèle de la correspondance. En outre, il s'occupe des
procédures de la constitution des sociétés.

La secrétaire doit être compétente. Dynamique , organisée, présentable et surtout discrète et cela est
merveilleusement rempli par des jeunes qui occupe ce poste .

Ses missions sont:

-L'accueil des clients.

- La réception des courriers.

- La liaison entre les différents services du cabinet

- Les lettres de notification, réclamation et lettres explicatives envers les différentes administrations …

 Le service comptable
C'est le service pilote de la fiduciaire. En effet, l'activité principale de ce service l'enregistrement des
opérations comptables et l'établissement des déclarations fiscales et juridiques.
La responsabilité du service est déléguée à un chef et au trois aides-comptables, sans négliger la
participation considérable des stagiaires.

 La procédure comptable est la suivante :

La passation des
écritures dans le L'imputation des
La saisie
journal comptes

L'impression de la
L'élaboration du L'impression et la
balance et du grand
bilan correction
livre.

31
Après cette phase qui est purement comptable, on passe à la phase concernant les déclarations
fiscales. Ces dernières consistent à déclarer l'IS. S’il s'agit de société anonyme ou de société à
responsabilité limitée. On utilise un imprimé bleu. Il y a aussi la déclaration de l'IGR s'il s'agit des
personnes physiques, on utilise un imprimé blanc. Le dossier est envoyé par la suite à la direction des
impôts (Boulevard Alal El Fassi).

 Le Service Juridique :

Ce service s'occupe de plusieurs tâches :

• Des conseils en matière de prévoyance professionnelle et individuelle ainsi que la


planification de la retraite et de ses incidences.
• Elaboration de déclaration des impôts, représentation devant les autorités fiscales, des affaires
en relations avec la T.V.A....
• Assistance en matière de recouvrement des créances. suivi des contentieux par le spécialiste.
• Conseils en vue d'un allégement fiscal.
 Le Service Informatique :

Le service informatique est crée simultanément avec la création de la fiduciaire. Vu la nature des
services rendus par le cabinet qui nécessite le recours à l'outil informatique.

Il dépend de tous les autres services, pour le traitement des rapports de commissariat aux comptes.
Ceux d'expertises et aussi la saisie des opérations comptables.

ANALYSE:

D'après l'organigramme, il paraît que l'effectif du personnel est faible par rapport à la dimension du
travail. Cela facilite la surveillance et la répartition des tâches. qui s'effectuent par les responsables en
faisant appel à des stagiaires. Ces derniers sont d'autant plus nombreux que le travail est cumulé. La
responsabilité dont chaque personne est chargée d'accomplir l'oblige à être motivé, et par conséquent
être responsable, rapide et prudent.

Concernant le temps du travail, la nature des services rendus, nécessite une organisation du travail
bien spécifiée. Autrement dit. il y a des périodes où la fiduciaire a besoin de main d'œuvre. Pour
l'exécution des bilans et du calcul des résultats et ça se passe pendant les mois : Décembre, Janvier.
Février et Mars.

Le reste de l'année est consacré aux autres activités du fiduciaire telles les déclarations de la TVA. La
CNSS, les contrats concernant la constitution des sociétés, le commissariat aux comptes...

1.1 Tenue de la comptabilité :

32
Il s'agit de la fonction ayant pour objet la tenue de la comptabilité de ses clients, et le traitement des
opérations comptables d'une façon complète pour les entreprises n'ayant pas de service comptabilité.

Il s'agit des petites entreprises non structurées (Des Riads). Pour celles ayant de service comptabilité.
La fonction du fiduciaire se limite à l'établissement du bilan et de la balance.

Dans ce cadre, il faut respecter les principes suivants :

 Le principe. De spécialisation : c’est le fait que chaque exercice doit être autonome.
 Le principe de continuité : lorsqu’ il y a continuité de l'exploitation de l'entreprise, le
commissaire aux comptes exerce son devoir d'alerte à l'égard.
 Le principe de prudence : c'est à dire qu'il vaut mieux renforcer le coté pessimiste.
 Le principe selon lequel les comptes annuels doivent être réguliers, et donner une image fidèle
du patrimoine et du résultat de l'entreprise.
En ce qui concerne les déclarations fiscales, elles comportent la déclaration de I'IS, de I'IGR. De la
TVA et celle de la CNSS.
1.2 Expertise comptable:
Le terme «expert » se dit de quelqu'un qui a acquis, par I ‘expérience et par la pratique, une grande
habilité dans un métier.
En droit. C’est la personne choisie pour ses connaissances techniques.
Par l'expertise, on entend une mesure d'institution qui peut être confiée, soit par un juge, soit par une
personne ou un organisme privé, à un technicien compétent qui reçoit une mission précise nécessitant
des investigations complexes, pour fournir, sur des questions de fait, des informations et un avis
technique.
Cependant. I ‘expert-comptable peut intervenir , à la demande de ses clients. dans de nombreux
domaine :
 Le conseil en gestion :
Le conseil en matière de gestion est une activité dominante de la profession comptable. Il regroupe un
grand nombre de domaine, et peut aider le créateur comme le dirigent d’entreprise à mieux gérer son
activité.
 Optimiser la trésorerie de l'entreprise par la gestion financière :
Vous décidez d'investir, mais quel moyen de financement choisir : l'emprunt, le crédit-bail. Le
Financement par fonds propres ? L'expert-comptable peut, grâce au plan d'investissement, vous aidez à
déterminer quelle solution vous sera la plus favorable :
 Vous disposez de liquidités importantes, qui vous souhaiteriez optimiser ?

33
L'expérience de l'Expert-comptable dans le domaine du contrôle budgétaire, des budgets de
trésorerie. Pourra vous aider faire le bon choix parmi les différents outils que vous proposeront les
banques ou organismes financiers.
 Analyser et améliorer la rentabilité par le contrôle de gestion:
Quels sont vos produits les plus rentables ? Serait-il souhaitable de diversifier votre activité ? Les
tableaux de bord, l'étude des coûts, l'analyse des marges vous fournira des données claires, concises et
précises qui vous permettant de prendre des décisions importantes et plus de sérénité.
 Des difficultés passagères :
L’expert-Comptable pourra vous proposer une assistance continue et des solutions concrètes :
restructuration, plan de continuation.
 Vous projetez de transformer votre entreprise :
Cessions, apports, successions. Partages, donations, transmissions... L'expert-comptable est apte à
évaluer I ‘entreprise.
 Le conseil en droit fiscal :
Les nombreux points de convergence entre les bases de calcul des impôts et taxes et la comptabilité.
Ont rendu I ‘expert-comptable un conseillé privilégié dans la gestion de la fiscalité d'entreprise :
- Etablissement de toutes les déclarations fiscales.
- Optimisation de la gestion fiscale de I ‘entreprise.
 Le conseil en droit des sociétés:
Le choix d'un statut juridique de I ‘entreprise. lors de sa création entraîne des conséquences
importantes sur son statut fiscal. sur la vie même de l'entreprise. L'expert-comptable a pour rôle de
guider le choix de l'entrepreneur en tenant compte de son expérience. Ainsi sa vision globale de I
‘entreprise.
 Le conseil endroit du travail et en gestion sociale :

La législation sociale est un domaine de plus en plus complexe. En complément de son activité
principale. L’expert-comptable est à même d'apporter des solutions concrètes au chef d'entreprise :

- Etablissement ou contrôle des bulletins de paie et des déclarations sociales


- Assistance à la gestion du personnel (respect des conventions et accords collectifs:
- Optimisation du statut social des dirigeants : choix d'une structure juridique à la création,
conseils concernant les régimes de retraite complémentaire, d'assurance chômage. De
couverture maladie des dirigeants...
1.3 Constitution des sociétés :

Cette fonction consiste à la constitution des sociétés du point de vue juridique. Pour cela, il faut
respecter les procédures suivantes :
34
* Les formalités Concernant la signature des statuts : c'est 1'élection du siège. la nomination des
commissaires aux comptes...

* La signature des statuts : ils doivent être rédiger sous forme d'un acte authentique ou sous Seing
privé. Cela est dû au fait que le statut est un véritable acte constitutif de la société.

* Les statuts doivent contenir : la dénomination sociale, la forme juridique. le montant du capital. I
‘objet de la société, la répartition des parts sociales, la désignation des personnes autorisées à gérer.
leurs mode de rémunération.

* Les formalités nécessaires à l'acquisition de la responsabilité morale: pour acquérir une personnalité
juridique, les fondateurs doivent souscrire toutes les déclarations auprès de l’inscription du travail, au
service des impôts et au bureau de la TVA. Les statuts doivent être déposés au secrétariat greffe, Cela
doit être fait dans un délai de trois mois de la constitution de la société.

1.4 Organisation :

La concurrence de plus en plus accrue oblige l’entreprise, même de petite taille, à optimiser son
organisation interne et externe pour rester rentable. Dans ce cadre. T'expérience de l'expert-comptable
peut aider l'entrepreneur dans de nombreuses démarches :
 Aide à la définition de la politique générale, des stratégies de marché ;
 Réalisation d’organigrammes des structures, définition des fonctions ;
 Analyse des procédures et du contrôle interne ;
 Aide à la gestion et à l’organisation des ressources humaines ;
 Conseil en politique, contrôle de la qualité ;

Section 3: Taches effectuées par le stagiaire

3 .1 Opération Courantes :

3.1.1 Classement des documents comptables :

Le classement des factures est la première tâche à réaliser. Il joue un rôle crucial dans
l’établissement d'un travail. Il consiste à mettre en ordre les facteurs suivant les dates, afin que la
passation des écritures soit facile, simple et ordonné. De même il facilite l'enregistrement, la
vérification et le contrôle des opérations.

3.1.2 Le pointage:

35
Le pointage et la dernière étape effectuée par le comptable avant de livrer les annexes à son client, ce
dernier pourra par la suite les livrées à l'administration fiscale. Cette étape consiste à réviser et à
s'assurer de la conformité des données des annexes entre elle. Cela se fait en s'assurant que:

* la somme des immobilisations dans le bilan et la même dans le tableau des immobilisations.

* la somme des amortissements dans le bilan et la même le tableau des amortissements.

* Les dotations dans leur tableau sont les mêmes dans le CPC.

* Les charges et les produits figurant dans les détails sont les mêmes dans le CPC.

* Le résultat dégager du CPC est le même dégager du bilan.

Après I ‘opération du pointage, on pourra bien évaluer notre travail et savoir si notre travail et parfait
ou erroné. Si on a bien respecté les normes précèdent et le travail est conforme c'est qu’on a réussi si
non le travail est incomplet et on est obligé de rechercher la faille ou de refaire même le travail si cela
est nécessaire.

3.1.3 Enregistrement comptable (La saisie):

Après avoir classé les documents, nous passons les écritures dans des journaux, chaque journal doit
traduire les mouvements et les opérations comptables. La pièce comptable doit être vérifiée et imputée
selon le plan comptable, la date et le numéro de la facture, ainsi le nom du (fournisseur, client) dans
les journaux.

Au fur et à mesure qu'on passe les opérations au journal. On note sur les pièces justificatives un code
signifiant que le document a été enregistré au journal Achat et au journal Caisse et Banque, ce code est
formé de façon suivante : on prend le numéro de la ligne correspondante à l'opération de la pièce en
question, et on le note au-dessus, puis on ajoute une lettre "A'" pour le journal achat, "B" pour le
journal banque et "C" pour le journal caisse...,

1'exécution de la tache nous a été facilitée par l'automatisme du logiciel fonctionnement se fait par le
biais de Son module utilitaire Topaze qui permet l'accomplissement des tâches. de les sauvegardes, de
les restaurer et de changer des fichiers, ainsi une sécurité des données et une certaine indépendance vis
à vis des défaillances du matériel.

Pour faciliter I ‘enregistrement comptable, on dispose des jouaux suivants :

Journal Banque :
C’est un manifold qui représente les enregistrements comptables qui concernent les factures réglées
par chèque ou effets de commerce. Un relevé bancaire est nécessaire pour faire un état de

36
rapprochement entre le compte de la banque tenu par l'entreprise et le compte de l'entreprise tenu par
Ensuite on procède à l'enregistrement de toutes les opérations selon mention du libellé. Chaque
opération débitée par selon la date de paiement avec la banque (sur le relevé) est créditée sur le journal
banque et vice versa.
Journal Caisse:
Nous y enregistrons toutes les opérations concernant la caisse et qui entrainent les mouvements
d’espèce : les recettes et les dépenses.
Dans le crédit du compte caisse on enregistre les dépenses pour chaque opération débitée et
augmente du montant des recettes.
Journal Achats ;
Nous y enregistrons les factures d’achat soit à crédit généralement soit au comptant.
Journal Ventes :
Nous y enregistrons les factures de marchandises vendues aux clients soit à crédit soit au comptant
Journal des opérations Diverses :
Le journal des opérations diverses est réservé aux opérations qui ne peuvent être inscrites dans aucun
des journaux précités: Salaire ,TVA. Report à nouveau.
*Opérations de la paie:
Chaque mois nous y faisons la passation des salaires, après I ‘établissement des bulletins de paie.
*Opérations de la TVA:
L'établissement de ce journal se fait après la déclaration de la TVA.

3.1.4 Le calcul de la TVA :


A .Définition
« La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirecte par excellence, introduite au Maroc par la loi
n°30-85 du 20 décembre 1985 et appliquée officiellement le 01/04/1986.elle frappe la consommation
finale (redevable réel) et elle est collectée par le redevable légal (Les entreprises). »
Cependant, elle n'est pas généralisée et son champ d'application est limité aux :
 Opérations de nature industrielle. commerciale. artisanale ou relevant de l‘exercice d'une
profession libérale accomplie au Maroc :
 Opérations d'exportation, et aux opérations réalisée à l'importation.
Selon les opérations effectuées on distingue, des opérations obligatoirement imposables et des
opérations imposées par option et enfin des opérations qui sont exonérées sans droit à déduction et
d'autres qui sont exonérées avec droit à déduction.
Le poids fiscal de I ‘impôt demeure identique quelque soit la longueur du circuit de production ou de
distribution, la TVA donc représente toujours le même pourcentage du prix de vente, ce pourcentage
peut être soit : 0 % ,7%, 10%, 14 %, 20% ou 30%.ou des taux spécifiques pour certaines cas.
37
B. Le fait générateur :

Est l'événement qui donne naissance et raison à la créance finale du trésor public sur le
contribuable .C'est le fait qui rend l'impôt exigible.

Selon la date d'exigibilité de la taxe, on distingue deux régimes auxquels l'entreprise est soumise à la
TVA à savoir :

 Le régime d'encaissement ou de droit commun: dont le fait générateur est constitué par I
‘encaissement total ou partiel des prix des marchandises. Des travaux et services.
 Le régime des débits ou de facturation (optionnel) : dans ce cas le fait générateur naît au moment
de 1'établissement de la facture ou l’inscription de l'opération en comptabilité.

C. l’imposition :

Selon le régime d’imposition, il existe deux types de régime de déclaration de déclaration de la TVA :

 Déclaration mensuelle :

Il est obligatoire pour :

 Les redevables dont le chiffre d'affaire taxable réalisé au cours de l'année écoulée est
inférieurs à 1.000.000,00 Dhs ;
 Les redevables exploitants des établissements saisonniers, ainsi que ceux exerçant des
activités périodiques effectuant des opérations occasionnelles ;
 Les nouveaux redevables pour la période de l'année civile en cours.

D. la détermination de la T.V.A :

S’il s'agit d'une déclaration mensuelle, on calcul le CA du mois pour savoir le montant de la TVA
facturée, puis on enregistre dans un document spécial (le relevé des achats .les achats taxables
effectués dans le mois précédent afin de dégager la TVA déductible.

Formule :

T.V.A. à payer de mois avril = T.V.A Facturé de mois avril - T.V.A /charges de
mois mars - T.V.A / Immobilisation de mois avril

Ensuite on procède à remplir la déclaration mensuelle.

38
S’il s'agit de la déclaration trimestrielle. on suit la même démarche sauf qu'on déduit la TVA des
achats des trois mois précédents (avec un décalage d'un mois).

T.V.A. à payer de mois janvier, février, mars = T.V.A Facturé de mois Janvier .février .mars – T.V.A sur les
charges de mois décembre, janvier, février, - T.V.A/ Immobilisation de janvier ,février, mars.

Si le montant de la TVA déductible est supérieur à celui de la TVA facturée, différence est mentionnée
en rouge sur la déclaration et sera reportée à la période suivante.

Les données de toutes les opérations comptabilisées dans les différents journaux doivent être saisies
sur ordinateur et plus précisément sur le logiciel de comptabilité TOPAZE.

D'un premier temps, il faut imprimer le grand livre qui contient les détails de toutes les écritures. Ainsi
que la balance afin de les vérifier. Ensuite. le logiciel se charge de l'établissement du bilan, Du Compte
des produits et charges (le compte de résultat), du tableau des immobilisation, du Tableau des
amortissements et des provisions et de l'état des stocks de la société.

N.B: L’ensemble de ces documents sont regroupés dans le même dossier et envoyés à la Direction des
Impôt de Marrakech.

Schéma de traitement comptable

Pièces justificatives

J. Achat J. Ventes J. Banque


J. Caisse J. OD

Journal général

Grand livre

Balance

Bilan et39CPC
Chapitre 2 : Application de la démarche proposée
sur le cycle « ventes-clients»

Puisqu'il est évident que l'auditeur exerce un contrôle sur toutes les activités, et puisque la
comptabilité d'une activité diffère de celle d'une autre, notre premier objectif est de comprendre
l'activité de l'entreprise et ses caractéristiques uniques. Pour ce faire, nous commençons par présenter
les informations générales de l'entreprise, sa fiche technique et sa position sur le marché ;

Ensuite, on va aborder la démarche proposée pour l’évaluation du contrôle interne et l’examen des
comptes suivant la démarche proposée.

Section 1 : Prise de connaissance de l’entreprise ALPHA


1.1 Fiche signalétique

Tableau 4 : Fiche signalétique de la société ALPHA

So urc
Dénomination sociale Société ALPHA
e:
Capital social 1 500 000 DH
Forme juridique Société à responsabilité limitée
Siège social MARRAKECH
Activités Importation, exportation, commercialisation
Elaboré par nos propres soins

1.2. Les services de la société

L’entreprise ALPHA est une société à responsabilité limitée SARL au capital de 1 500 000
DIRHAMS intégralement libéré. Cette société a été créée en 2000 au Maroc. ALPHA est un acteur
majeur de l’importation, l’exportation et la commercialisation des produits de l’électroménager et
multimédia avec de bonne qualité, chose qui lui a permis de s’accroitre assez rapidement pour qu’elle
soit aujourd’hui parmi les leaders en domaine ;

Pour ces activités, elle offre un ensemble des services dans le domaine de l’électroménager et
multimédia, il s’agit essentiellement de :

40
 Importation, exportation et commercialisation : de produits ménagers, électroniques,
informatiques, de climatisation, bureautique, électrique, électronique,… à usage domestique
ou professionnel.
 Exploitation : dans toutes ses formes de tous fonds de commerce des articles
électroménagers, appareils audiovisuel, de machines,… à usage domestique ou professionnel.

1.3 Prise de connaissance de la comptabilité de la société ALPHA

Pour parvenir à une organisation départementale efficace, la société divise sa comptabilité en


fonctions ;

Il existe une comptabilité-achat chargée de l’enregistrement des opérations d’achat et d’importation


et leur traitement, une comptabilité-vente chargée des opérations de vente et de créance, une
comptabilité-trésorerie chargée du traitement des opérations relatives à la banque, effets, et toute
opération de crédit, ainsi que l’inventaire de la caisse ;

Un chef comptable supervise la gestion de cette équipe soudée et garantit une organisation et un
contrôle efficaces.

1.4 Prise de connaissance de la fiscalité de la société

Sur le plan fiscal, l’entreprise est assujettie aux différents impôts et taxes, on cite principalement la
TVA et l’IS.

1.4.1 Taxe sur la valeur ajoutée

Étant donné que son activité principale est la commercialisation de services, la société est
soumise à la taxe sur la valeur ajoutée au taux habituel de 20 % sur l'ensemble de ses
opérations ;
La société est soumise au régime de la collecte pour le régime du fait générateur, selon lequel
elle déclare la TVA proportionnellement aux sommes collectées au cours du mois de
déclaration ;
Il est à noter que l'entreprise est soumise au régime de la déclaration mensuelle puisque,
conformément au code général des impôts, ses recettes annuelles dépassent un million de
dirhams.

1.4.2 Impôt sur les sociétés


L’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés selon le régime du droit commun.

41
Rappelons qu'à compter du 1er janvier 2016, les entreprises calculent l'impôt sur les bénéfices selon le
barème décrit dans la loi de finances 2016, qui est le suivant :
 10% : si le bénéfice fiscal ne dépasse pas 300 000DH ;
 20% : si le bénéfice fiscal est compris entre 300 000DH et 1 000 000DH ;
 30% : si le bénéfice fiscal est compris entre 1 000 000DH et 5 000 000DH ;
 31% : si le bénéfice fiscal dépasse 5 000 000DH.
1.4.3 Autres taxes
L'entreprise est en outre redevable d'impôts supplémentaires connus, tels que la taxe urbaine et la taxe
professionnelle (en cas d'acquisition d'immobilisations autres que celles acquises par un contrat de
crédit-bail).

Section 2 : La démarche proposée pour l’évaluation du contrôle interne

Aux fins de cette évaluation, nous tenterons de fournir une description des contrôles internes mis en
place par l'entreprise afin d'évaluer leur efficacité et leur qualité et de déterminer s'ils sont suffisants
pour minimiser ou éliminer complètement les risques de vol, de fraude ou d'erreur.

Pour ce faire, nous adhérons à une procédure structurée qui commence par la familiarisation avec le
système de contrôle interne et se termine par une évaluation définitive du contrôle interne.

Il convient de garder à l'esprit que nous limiterons notre évaluation à l'analyse du cycle ventes-clients,
qui est le point central de notre problématique, et que cette analyse sera suffisante pour comprendre la
méthodologie de base utilisée dans l'évaluation du contrôle interne.

2.1 Méthodologie de contrôle

En principe, on doit mettre en place un ensemble de techniques pour s’assurer des forces et faiblesses
des procédures, ainsi que détecter les risques possibles, mais pour le cas échéant, il était utile
d’effectuer un contrôle manuel dans la mesure où les points à examiner dans les procédures sont
susceptibles d’être examinés manuellement, c’est pour cet effet qu’on a choisi d’effectuer un contrôle
manuel basé sur la méthode d’échantillonnage.

Pour effectuer ce contrôle, nous avons pris un échantillon de 5 éléments du journal des ventes
comprenant des factures, des bons de commande et des bons de livraison.

Pour le choix de l’échantillon, nous procédons au choix des factures de ventes dont les montants
dépassent un seuil que nous considérons significatif.

2.2 Test de conformité

42
Nous pouvons utiliser ce test pour vérifier le respect des politiques décrites dans le manuel de
procédures de l'entreprise, comme la séparation des tâches ;

Nous utilisons deux méthodes différentes pour atteindre cet objectif : les entretiens avec les différents
services de l'entreprise et l'observation directe ;

 Les entretiens avec les responsables des services

Nous avons réalisé un entretien avec le personnel des services (comptabilité, paie, ressources
humaines, etc.) afin de compléter les réponses fournies via le questionnaire ; les questions du
questionnaire étant ouvertes, ces réponses nous donnent accès à des informations supplémentaires.

 L’observation directe
Cette méthode consiste à superviser immédiatement le déroulement des services afin de s'assurer que
le protocole est respecté.
Tableau 5 : Test du contrôle interne

Liste des Succès Anomalies Référence des


NR Activité du contrôle document / relevées documents
interne s Echec de travail
internes
Chaque vente comporte un
1 jeu complet d'une facture Facture Succès RAS FN
signé, d'un BC du client, et BC BC
d'un BL signé par le client BL BL

Chaque vente comporte


2 un jeu complet d'une Facture Succè RAS FN
facture signé, d'un BC BC s BC
BL BL
du client, et d'un BL
signé par le client

Chaque vente comporte


3 un jeu complet d'une Facture FN
facture signé, d'un BC BL Succè Absence BL
s du
du client, et d'un BL
signé par le client BC

Chaque vente comporte FN


un jeu complet d'une Facture BC
4 BC Succè R BL
facture signé, d'un BC s A
BL
du client, et d'un BL S
signé par le client
Chaque vente comporte
5 un jeu complet d'une Facture FN
facture signé, d'un BC BL Succè Absence BL
du client, et d'un BL s du
signé par le client BC
43
2.3 Test de permanence
Nous avons pu identifier et décrire les systèmes et procédures que l'entreprise a mis en place sur le
cycle vente-client grâce à des entretiens avec les responsables du service commercial. Pour ces
systèmes et procédures, nous aborderons les tests suivants :

 L’existence d’un bon de livraison signé par le client.

 La transmission des factures de vente au service comptable.

 Pour les commandes qui sont matérialisées par un bon de commande, que
l’autorisation de la commande ainsi que le prix de vente sont matérialisés sur le
bon.
 Veiller à ce que les factures dépendent des opérations réalisées en 2016 l’exercice
auquel on est amené à effectuer l’examen des comptes.
2.4 Evaluation définitive du contrôle interne

Après avoir pris connaissance de l’ensemble des procédures du contrôle interne, et après avoir
déterminé les tests à effectuer pour examiner l’exhaustivité des procédures du contrôle interne, on
évalue celui-ci sur la base des résultats du test effectué.

Et après l’application du test de conformité et de permanence ; on relève les forces et les faiblesses
suivantes :

2.4.1 Points de force

Le test démontre que la quasi-totalité des factures demandées correspondent aux bons de commande et
de livraison des clients, et que les bons de livraison sont signés par les clients avant d'être remis au
service commercial, qui les transmet ensuite au service comptable pour enregistrement ;

Les cinq pièces justificatives des factures demandées comportent toutes l'accord du client et le prix de
vente convenu ;

Par conséquent, on a constaté que le contrôle interne de l’entreprise est pertinent, cette pertinence est
due aux facteurs suivants :

 Le risque que le service comptable ne reçoive pas ou reçoive tardivement les factures et les
pièces justificatives est réduit par la proximité et la cohérence entre le service comptable et le
service commercial (tous deux sont logés dans le même service, ce qui facilite la coordination
entre eux).
 L’effet d’expérience : du fait que l’entreprise subit un contrôle annuel de leurs comptes, chose
qui lui a permis de perfectionner les remarques signalées lors des précédentes missions.

44
 La bonne organisation : relative aux chronos des factures, qui sont organisées par date et par
nature, chose qui nous a permis d’avoir l’ensemble des factures qu’on a demandées.

2.4.2 Points de faiblesse

Même si que notre test n’a pas détecté des failles significatives, on a relevé une remarque
concernant le principe de séparation des exercices, c’est que deux factures parmi les cinq factures
demandées correspondent à des opérations réalisées en mois de décembre 2016 alors qui ne sont
enregistrées qu’en janvier 2017.

Section 3 : Méthodologie de recherche

Le guide d'entretien constitue un outil essentiel pour mener des entretiens structurés et cohérents
avec les participants. Il comprend une série de questions ouvertes et fermées permettant de collecter
des données qualitatives et quantitatives. Le présent guide d'entretien peut servir de référence pour
d'autres recherche ;

o Quels services proposez-vous en tant que fiduciaire ?

En tant que fiduciaire, je peux proposer une gamme de services liés à la gestion financière, comptable
et fiscale des entreprises. Voici quelques-uns des services couramment offerts par les fiduciaires :

Tenue de comptes : Cela implique la gestion des opérations financières quotidiennes de l'entreprise, y
compris la saisie des données, la gestion des factures, la préparation des relevés bancaires, etc.

Établissement des comptes annuels : Les fiduciaires préparent les états financiers annuels
conformément aux normes comptables en vigueur. Cela inclut la préparation du bilan, du compte de
résultat et de l'annexe.

Déclarations fiscales : Les fiduciaires aident les entreprises à remplir et à déposer leurs déclarations
fiscales, en veillant à ce qu'elles soient conformes à la législation fiscale en vigueur. Cela peut inclure
la déclaration de TVA, la déclaration d'impôt sur les sociétés, la déclaration des revenus des dirigeants,
etc.

Conseils fiscaux : Les fiduciaires peuvent conseiller les entreprises sur les questions fiscales, telles que
les stratégies d'optimisation fiscale, les crédits d'impôt disponibles, les implications fiscales de
certaines transactions, etc.

Gestion de la paie : Les fiduciaires peuvent prendre en charge le calcul des salaires, l'établissement des
bulletins de paie, la gestion des cotisations sociales et des déclarations sociales, conformément à la
législation du travail.

45
Conseils en gestion financière : Les fiduciaires peuvent aider les entreprises à élaborer des budgets, à
analyser leurs performances financières, à évaluer les investissements potentiels et à formuler des
recommandations stratégiques en matière de gestion financière.

Audit et due diligence : Certains fiduciaires proposent également des services d'audit interne ou
externe pour vérifier la conformité des comptes et des opérations de l'entreprise, ainsi que des services
de due diligence lors de fusions, acquisitions ou autres transactions importantes.

o Quels sont les avantages pour une entreprise de faire appel à un fiduciaire pour gérer sa
comptabilité ?

Faire appel à un fiduciaire pour gérer la comptabilité d'une entreprise présente plusieurs avantages.
Voici quelques-uns des avantages les plus courants :

Les fiduciaires sont des professionnels de la comptabilité et de la finance. Ils possèdent une
connaissance approfondie des réglementations comptables, fiscales et financières en vigueur. Leur
expertise leur permet d'assurer une gestion précise et conforme de la comptabilité de l'entreprise .Gain
de temps, Externaliser la comptabilité à un fiduciaire permet à l'entreprise de se concentrer sur son
cœur de métier. En confiant la gestion comptable à des experts, l'entreprise peut alléger sa charge de
travail administrative et consacrer davantage de temps et d'énergie au développement de son activité.

Précision et fiabilité : Les fiduciaires sont responsables de la tenue des registres comptables, de la
préparation des états financiers et de l'analyse des données financières. Leur expertise et leur rigueur
contribuent à garantir l'exactitude des informations comptables, ce qui est essentiel pour prendre des
décisions financières éclairées

o Pouvez-vous expliquer le processus que vous suivez pour aider une entreprise à établir ses états
financiers ?

Le processus de fiduciaire peut aider une entreprise à établir ses états financiers de manière précise et
conforme aux normes comptables en vigueur. Voici les étapes clés du processus de fiduciaire pour
établir les états financiers d'une entreprise :

Le fiduciaire collecte toutes les informations financières pertinentes, telles que les relevés bancaires,
les factures, les contrats, les registres comptables, les données sur les stocks, les salaires, les impôts,
etc.

Organisation des données : Les informations collectées sont organisées et classées de manière à
faciliter leur traitement et leur analyse ultérieure. Cela peut inclure la création de feuilles de calcul ou
l'utilisation de logiciels de comptabilité pour saisir les données, Le fiduciaire examine les transactions

46
financières pour s'assurer de leur exactitude, de leur légalité et de leur adéquation. Cela implique la
vérification des reçus, des factures, des relevés bancaires, des registres comptables, etc...

o Comment pouvez-vous aider une entreprise à optimiser sa situation fiscale et à réduire ses impôts?

Un fiduciaire peut jouer un rôle essentiel dans l'optimisation de la situation fiscale d'une entreprise et
dans la réduction de ses impôts. Voici quelques façons dont un fiduciaire peut aider :

Planification fiscale stratégique : Un fiduciaire expérimenté peut évaluer la situation financière et


fiscale globale de l'entreprise, ainsi que ses objectifs à long terme. Sur cette base, il peut élaborer une
stratégie fiscale personnalisée visant à minimiser les impôts tout en respectant les lois fiscales en
vigueur.

Structuration efficace : Le fiduciaire peut examiner la structure de l'entreprise, y compris sa forme


juridique, sa constitution fiscale, ses filiales éventuelles, etc. Il peut recommander des ajustements
pour optimiser la structure fiscale de l'entreprise et tirer parti des régimes fiscaux avantageux, tels que
les régimes d'incitation à l'investissement ou les régimes de traitement fiscal préférentiel.

Gestion des déclarations fiscales : Le fiduciaire peut prendre en charge la préparation et la soumission
des déclarations fiscales de l'entreprise, en veillant à ce qu'elles soient exactes, complètes et soumises
dans les délais. Il peut également veiller à ce que toutes les déductions, exemptions et crédits d'impôt
auxquels l'entreprise a droit soient correctement pris en compte.

Optimisation des crédits d'impôt et des déductions : Un fiduciaire compétent peut identifier les crédits
d'impôt et les déductions fiscales auxquels l'entreprise peut prétendre en fonction de ses activités, de
ses investissements, de sa localisation géographique, etc. Il peut travailler en étroite collaboration avec
l'entreprise pour s'assurer que toutes les exigences sont remplies et que les avantages fiscaux sont
maximisés.

Conseils sur les opérations commerciales : Lorsque l'entreprise envisage des transactions importantes
telles que des fusions, acquisitions, cessions d'actifs, réorganisations, etc., le fiduciaire peut fournir des
conseils sur les aspects fiscaux de ces opérations. Il peut proposer des structures fiscalement
avantageuses, des stratégies de report d'impôt ou des mesures visant à minimiser les conséquences
fiscales négatives.

o Comment assurez-vous la confidentialité des informations financières des entreprises avec


lesquelles vous travaillez ?

Nous établissons des accords de confidentialité solides avec nos clients, définissant clairement les
obligations de chaque partie en matière de protection des informations confidentielles. Nous limitons
strictement l'accès aux informations financières aux seules personnes autorisées qui ont besoin de les

47
connaître pour exécuter leurs tâches professionnelles. Nous appliquons des contrôles d'accès physiques
et électroniques pour protéger les données contre tout accès non autorisé.

Sécurité informatique : Nous mettons en place des mesures de sécurité informatique avancées pour
protéger les informations financières. Cela comprend l'utilisation de pare-feu, de logiciels antivirus, de
chiffrement des données, de mots de passe forts et de systèmes de détection des intrusions.

Lorsque les informations financières ne sont plus nécessaires, nous nous assurons de les détruire de
manière sécurisée, en utilisant des méthodes appropriées de suppression ou de destruction des
données.

Section 4 : Examen des comptes suivant la démarche proposée

On doit procéder à l’examen des comptes de l’entreprise, à travers un ensemble des tests qui
nous permettront de certifier les états de synthèse de l’entreprise ; Ces tests s’articulent autour
de deux natures de tests, à savoir un test de cohérence ayant pour objet de comparer les
soldes comptables de l’année en cours avec ceux des années précédentes, ou comparer ceux-ci
avec des données extracomptables afin d’examiner le respect des aspects suivants :

 L’exhaustivité : il s’agit de vérifier que les résultats élaborés par l’entreprise


au 31-12- 2016 sont correctement présentés.

 Exactitude : en vérifiant que si les montants présentés par l’entreprise sont


exemptés erreur.

 L’existence : des factures demandées ainsi que l’ensemble des documents


relatifs au cycle.

 La réalité : en vérifiant que si le montant figuré dans le grand livre est


conforme à celui figuré dans la facture.

 Le respect du principe de la séparation des exercices : pour savoir si les


opérations liés à l’exercice sont comptabilisées au niveau de celui-ci en
mettant en place le test Cut- Off.

Le deuxième test a pour objet de validation, à ce niveau-là il s’agit de juger la pertinence des
soldes comptables qui nous sont présentées par l’entreprise à travers la confirmation
extérieure, afin de s’assurer de la fiabilité et l’image fidèle des états de synthèse de celle-ci.
4.1 Test de cohérence

4.1.1. Revue analytique

48
La revue analytique présentée ci-dessous est extraite du bilan et du CPC de l’entreprise
ALPHA des exercices 2015 et 2016 qu’on présentera en annexe III et IV.

N° de % de
Intitulé 2016 2015 Variation
compte variation
3421 Clients 72 261 060,30 70 491 203,55 1 769 857 2,5
3424 Clients douteux ou 764 913,65 764 913,65 0 0
litigieux
Clients-effets à
3425 4 297 586,09 2 368 322,78 1 929 263 81,46
recevoir (les 12
mois)

71243 Prestations de service 191 077 568,99 180 116 556,30 10 961 012,69 6,08

Total clients et
77 323 560 73 624 437 3 699 123 5,02
comptes rattachés

Tableau 6 : Revue analytique de la société ALPHA des exercices 2015 et 2016

L’objectif de cet examen est de relever les variations jugées significatives entre les deux exercices et
chercher leur source.

Nous présentons ci-dessous les différentes variations qu’a connues le compte client et comptes
rattachés ainsi que le compte des ventes de services pour les deux dernières années 2015 et 2016.

Source : La balance générale au 31-12-2015 et 31-12-2016

Travaux effectués :

 Elaborer les feuilles de LEAD au niveau de chaque cycle, ces LEAD consistent à calculer le total
de chaque cycle à travers les éléments qui le composent, et exprimer les variations des totaux et de
chaque élément en valeur et en pourcentage ;
 Vérifier si les effets à recevoir sont remis à l’escompte (dans le compte 5520).

Points d’audit :
 A travers la revue, on remarque une hausse du solde clients et comptes rattachés de 3 699 KDH,
cette hausse s’explique par la hausse des créances clients, chose qu’on a constatée à travers le
compte « clients-effets à recevoir ».
 En outre, la balance âgée ressort des créances clients dont les délais de paiement dépassent les
dates légales.
49
 L’ensemble des effets à recevoir qui figurent à la balance du 31-12-2016 ont été remis à
l’escompte dans le compte 5520.

4.1.2 Examen des assertions relatives au cycle « ventes-clients »

4.1.2.1. Examen de l’exhaustivité

Objectif :
 S’assurer que les soldes des postes « clients de l’actif circulant » et « ventes de services produits »
sont bien présenté.
Travaux effectués :
 Consulter le service comptable et le service commercial pour demander les soldes au 31-12-2016.
 Rapprocher entre les soldes confirmés par les deux services pour relever les écarts.
Points d’audit :
 Le rapprochement n’a relevé aucune anomalie.

4.1.2.2. Examen de l’exactitude et de la réalité


Objectifs :
 S’assurer que les soldes comptables correspondent à des opérations réelles effectuées par la
société et ayant engendrés ces mouvements comptable ;
 Vérifier si les montants figurant dans la balance des comptes sont enregistrés sans erreur.
Travaux effectués :
 Demande du grand livre du compte clients et comptes rattachés ;
 Prendre un échantillon des montants significatifs ;
 Demande des factures des montants demandés auprès du service comptabilité-vente ;
 Rapprocher entre le montant demandé et celui figurant dans la facture.
Points d’audit :
 Aucune anomalie n’est constatée.

4.1.2.3. Examen de l’existence


Objectif :
 S’assurer de l’existence des factures et des pièces justificatives.
travaux effectués :

 Demande d’une dizaine des factures de ventes réalisées par l’entreprise pendant l’exercice
comptable 2016.
Points d’audit :
 L’ensemble des factures demandées nous ont été présentées.
50
 L’entreprise archive les factures dans des dossiers organisés et classés chronologiquement, chose
qui assure leur pérennité.

4.1.2.4. Examen du respect du principe de la séparation des exercices


Objectifs :
 Vérifier si l’ensemble des ventes réalisées pendant l’exercice 2016 se rattachent à celui- ci ;
Travaux effectués :
 Vu que la plupart des falsifications constatées sur les entreprises face à ce principe concernent des
opérations réalisées en décembre, on s’est focalisé sur un échantillon des ventes de services
réalisées en mois de décembre pour rapprochement ceux-ci avec le grand livre du compte « vente
de services produits ».
Points d’audit :
 Dans notre contrôle on a relevé quelques factures se rattachant à l’exercice 2016 mais qui ne sont
pas enregistré au niveau de celui-ci, on a demandé des explications auprès du service comptable
en propos, et il nous a confirmé que la raison est due au fait que certaines factures ne sont reçues
qu’en janvier de l’année suivante auprès des entreprises auxquelles elles font la prestation.

Conclusion

51
Dans la partie pratique, on a mis en place toute une démarche d’examen annuel des comptes
pour éclaircir le rôle de cette mission dans la pertinence de l’information comptable et
financière de l’entreprise, à travers cet examen on a pu préparer une note explicative et un
rapport général et spécial qu’on a présentés à l’entreprise en fin de mission, cette certification
a suivi l’étape de l’examen des comptes qui a porté sur le cycle « ventes-clients » et à travers
laquelle on n’a pu relever des remarques et recommandations.

Ces remarques ont été présentées à l’entreprise dans un rapport certifié, cette certification qui
a permis par conséquent à l’entreprise de s’assurer désormais de la pertinence de ses
informations comptables et financières, dans la mesure où l’examen s’est fait par un personnel
extérieur à celle-ci, compétent, et expérimenté.

A travers ceci, on constate que l’examen des comptes est une procédure essentielle dont
l’entreprise a besoin pour s’assurer de la pertinence de ses états de synthèse et non seulement
une obligation imposée par l’Etat.

Conclusion générale
52
En somme, l’examen des comptes demeure un besoin incontournable pour tout type
d’entreprise, notamment dans le contexte actuel où la pertinence de l’information, son
exhaustivité, et sa pertinence jouent un rôle crucial dans la prise de décision de l’entreprise ;

L'État exige que les entreprises procèdent à cette enquête car elle est cruciale pour l'entreprise
et pour tous les autres acteurs des environnements micro et macro ;

Dans notre rapport, nous étions censés savoir comment cet examen se déroule, et comment
contribue-t-il dans la création de la valeur dans l’entreprise à travers la pertinence de
l’information qui lui présente , chose qu’on a pu constater à travers l’examen qu’on a fait sur
le cycle « ventes/clients » et les recommandations qu’on a pu relever lors de l’examen des
comptes, après avoir mis en avant l’ensemble des connaissances théoriques nécessaires à la
compréhension du sujet dans une partie théorique ;

Cet examen s'est déroulé dans le cadre du stage que nous avons eu l'occasion d'effectuer, ce
qui nous a apporté divers avantages difficiles à dénombrer. Nous souhaitons citer plus
particulièrement la découverte du monde de l'audit, que nous n'avions jamais eu l'occasion de
découvrir, et l'exploitation des connaissances sur la gestion comptable et financière que nous
avons pu accumuler durant les années de notre formation ;

De la même manière qu'il a répondu à deux exigences personnelles cruciales, cet effort a
également répondu à une nécessité professionnelle et de formation. Cette thèse m'a donné
l'occasion d'approfondir mes connaissances en matière de méthodes de recherche, ce qui me
semble très important. Dans le cadre de mon développement professionnel, ce travail m'a
donné une notion claire et une représentation précise de mon projet professionnel.

Bibliographie
Ouvrage :

53
• Christian De Visscher et Laurent Petit ; L’audit interne ; 2002 ; P.(73-100)
• Hechmi Abdelwahed ; Guide pour l’utilisation des normes internationales d’audit
dans l’audit des petites et moyennes entreprises ; édition 2017 ; 321 pages
• Laraqui Housseini Mohamed ; L’audit interne (opérationnel et financier) ; Collection
Auditor ; 1ère éd 1999
• Lejeune, Gérard, Emmerich, Jean-Pierre ; Audit et commissariat aux comptes ;
Gualino ; 2007 ; 159 pages
• Pierre Schick ; Mémento d'audit interne ; 2007 ; P.05 ; 218 pages
Documents juridiques

• Code général de normalisation comptable


• Loi n°1995-17 relative aux sociétés anonymes, promulguée le 30 août 1996 ; Article
160

Webographie

• https://www.ammc.ma/sites/la loi n°17-95 relative aux SA ; Article 159.pdf


• https://www.ammc.ma/sites/la loi n°5-96 relative aux SA ; Article 80.pdf
• https://www.finances.gov.ma/La loi 9-88 relative aux obligations comptables des
commerçants
• http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/audit
• http://www.groupe-fiba.fr/audit-contractuel.html
• http://www.oecmaroc.com/flip/ouvrage1.pdf
• https://www.cmcmarrakech.com/Manueldes-Normes-dAudit-au-Maroc ; P.5.pdf
• https://www.cmcmarrakech.com/Manueldes-Normes-dAudit-au-Maroc ; P.8.pdf
• http://www.mca.ma/Aspectscomptablesetfiscaux.pdf
• https://www.auditadourmaroc.com/code-general-de-normalisation-comptable-c-g-n-c

Table des matières


54
Table des matières
PARTIE1 : CADRE GENERAL ET THEORIQUE DU CAC ET DE L’ARRETE DES COMPTES 1
Tapez le titre du chapitre (niveau2) 2
55
Tapez le titre du chapitre (niveau3) 3
Tapez le titre du chapitre (niveau1) 4
Tapez le titre du chapitre (niveau2) 5
Tapez le titre du chapitre (niveau3) 6

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