Vous êtes sur la page 1sur 63

Ministère de l’Enseignement Supérieur & de

la Recherche Scientifique

Université de Sousse

2019-2020

Étude de cas et sa simulation en vue de l’obtention du


diplôme de Master Professionnel en  comptabilité

Par : Sakka Soumaya

L’audit des actifs : cas de la société ABC

Encadrant(e) Académique : Rim El houcine


Dédicace

Je dédie ce travail
A mon père Habib et ma mère Fayha
Pour leur soutien, leur sacrifice, leur patience qui
M’a toujours poussé en avant de me soutenir et de m’aider
À donner le meilleur
Je dédie ce travail aussi
A mes sœurs Takwa et Sourour et mon frère Abdelhak
Pour leur affection et leur encouragement
A tous mes amis
A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation
De ce travail.
Remerciement

En premier lieu, je souhaite remercier le Bon dieu, qui de par sa grâce,


m’a donné la santé et les moyens d’accomplir ce travail.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé lors de


rédaction de ce mémoire

Tout d’abord, je souhaite exprimer tous mes remerciements à Madame


Rim El houcine pour ses précieux conseils qui ont enrichi mes
pensées et sa contribution enrichissante dans l’encadrement de
mémoire de fin d’étude.
Sommaire

Introduction générale..............................................................................................................................1
Chapitre 1 :Les aspects théoriques de la démarche d’audit financier......................................................4
Introduction :......................................................................................................................................4
Section 1 : Généralités sur l’audit.......................................................................................................4
Section 2 : la planification d’audit......................................................................................................8
Section 3 : La mise en œuvre du plan d’audit...................................................................................13
Section 4 : Expression de l’opinion dans le rapport d’audit..............................................................20
Conclusion :.....................................................................................................................................21
Chapitre 2 :L’audit des actifs : Cas de la société ABC.....................................................................23
Introduction :....................................................................................................................................23
Section 1 : Prise de connaissance de la société.................................................................................23
Section 2 : Evaluation du Système de contrôle interne.....................................................................27
Section 3 : Détermination de seuil de signification...........................................................................35
Section 4 : Audit des comptes......................................................................................................37
Section 5 : synthèse et opinion.........................................................................................................46
Conclusion :.....................................................................................................................................48
Conclusion générale.............................................................................................................................50
Bibliographie
Les annexes
Liste des tableaux
Tableau 1: les types des assertions .............................................................................................7
Tableau 2: Fiche signalétique...................................................................................................23
Tableau 3 : Test de cheminement.............................................................................................28
Tableau 4: Questionnaire de contrôle interne...........................................................................29
Tableau 5: Test de permanence.................................................................................................32
Tableau 6: Grille de séparation des tâches................................................................................32
Tableau 7: Liste des faiblesses, risques et recommandations...................................................33
Tableau 8: Les bases du calcul de SS.......................................................................................35
Tableau 9: Calcul du SS............................................................................................................36
Tableau 10: Allocation du SS...................................................................................................37
Tableau 11: Variation des actifs non courants..........................................................................38
Tableau 12: Détail des acquisitions et des cessions..................................................................39
Tableau 13: Variation des actifs courants.................................................................................39
Tableau 14: Le délai de paiement des fournisseurs..................................................................41
Liste des figures

Figure 1: processus de production de l’information financière.................................................5


Figure 2: Le processus d’évaluation du système de CI............................................................16
Liste des abréviations

CI : Contrôle interne

EF : États financiers

EP : Éléments probants

IS : Impôt sur la société

RA : Risque d’audit

RC : Risque combiné

RI : Risque inhérent

RNC : Risque de non contrôle

RND : Risque de non détection

SCI : Système de contrôle interne

SS : Seuil de signification

TVA : Taxe sur la valeur ajoutée


Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale

D ans un environnement en perpétuel changement, et face à une concurrence de plus en


plus accrue, les entreprises se doivent de perfectionner leur management de façon à
prendre les décisions qui s'imposent en temps voulu.

De nos jours, l’audit permet une lecture représentative de la santé financière de l’entreprise à
travers la publication d’états financiers se rapprochant le plus possible de sa réalité
économique et de formuler son fonctionnement et de la guider vers un développement
optimal.

En effet, l'audit est défini comme étant un examen qui permet de vérifier les informations
données par l'entreprise. L'audit financier est aussi un examen auquel procède un
professionnel indépendant et externe à l'entreprise en vue d'exprimer une opinion motivée sur
la régularité et la sincérité des comptes annuels, ceux-ci doivent donner une image fidèle du
résultat des opérations de l'exercice écoulé, ainsi que la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.

L'audit financier aboutit tout naturellement à la certification des comptes annuels.


Cette certification des comptes ne peut se faire sans des travaux pointus de contrôles,
d'inspections et de calculs planifiés suivant un programme de travail qui tient compte de
l'importance de l'activité de la société.

En matière d’audit, les actifs sont souvent le composant le plus délicat à vérifier. L’auditeur
aura ainsi à se prononcer sur la fiabilité de la démarche et des calculs faits afin de garantir la
conformité et la sincérité des informations financières.

Donc l’audit des actifs est l’ensemble de procédures et de méthodes de contrôle visant à
comparer la situation existante des actifs par rapport aux référentiels existants interne et
externes.

L’objectif d’un audit financier concernant les postes d’actif est de s’assurer de leur réalité et
de leur correcte valorisation.

Dans cet exposé on essaye de mettre la lumière sur l'audit des actifs, en essayant à répondre
aux questions suivantes :

- Quelle est la démarche d’audit des actifs ?

1
Introduction générale
- Quels sont les travaux à effectuer qui permettent à l’auditeur d’exprimer son
opinion ?

Dans le but de répondre à cette question, notre mémoire de fin d’études est scindé en deux
chapitres :

Dans le premier chapitre, nous allons étudier les aspects théoriques de la démarche de l’audit
financier

Dans le deuxième chapitre, on mettra en évidence la démarche d’audit des actifs et les étapes
à suivre dans ce domaine à travers un cas pratique.

2
Chapitre 1 :
Les aspects théoriques de la
démarche d’audit financier
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

Chapitre 1 : Les aspects théoriques de la démarche d’audit financier

Introduction :

Toute organisation est tenue de mettre en place un processus comptable ainsi que des
systèmes de contrôle qui reflètent la nature des opérations effectuées au sein de l’entité.

Dans ce cadre, le commissaire aux comptes intervient pour vérifier la sincérité et la


régularité des états financiers et effectue un contrôle sur les ensemble de procédures ou cycle
à savoir le cycle achat /fournisseurs, vente /client, cycle immobilisations…….

Section 1 : Généralités sur l’audit

1. Définition :

L’audit est un ensemble de travaux conduits par un professionnel compétent et


indépendant conformément à une démarche et des normes professionnelles ayant pour objectif
de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion motivée à l’adresse des utilisateurs, selon
laquelle des états financiers sont sincères et régulières dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable identifié.

La sincérité : c’est l’objectivité et la bonne foi dans l’application des règles et


procédures par un professionnel diligent.

La régularité : signifie la conformité des comptes aux règles comptables et lois en


vigueur par rapport auxquelles elle s’apprécie.

2. Objectifs :

Le paragraphe 11 de la norme ISA 200 stipule que l’auditeur qui réalise un audit
d’états financiers a pour objectifs généraux :

 D’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur
ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles- ci résultant de fraude ou
d’erreur, et, en conséquence, de pouvoir exprimer une opinion indiquant si les états financiers

4
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

ont été préparés, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel
d’information financière applicable.
 De délivrer un rapport sur les états financiers, et de procéder aux
communications exigées par les normes ISA, en fonction de ses constatations.

3. Approche par les risques :

Le processus de production de l’information comptable et financière au sein de


l’entreprise dicte à l’auditeur une approche d’audit comprenant essentiellement 4 grandes
étapes :

 La prise de connaissance générale de l’entreprise et la planification


 L’évaluation du système de contrôle interne
 La réalisation des tests de procédures et de validation de comptes
 Synthèse de conclusion et rédaction de l’opinion

Figure 1: processus de production de l’information financière

Pièces Etats
Evénements, Système de Systéme financiers
traitement et comptable
transactions Justificatives contrôles

Processus de production de l’information comptable et financière : approche par les risques

L’approche par le risque privilège une méthodologie basée sur l’efficience et l’efficacité des
travaux d’audit basé sur l’estimation du risque d’audit auquel se trouve confronté le
professionnel c'est-à-dire le risque que l’auditeur exprime une opinion favorable sur les états
financiers contenant des erreurs significatives. 1

C’est une nouvelle vision des choses qui permet à l’auditeur de porter directement son
attention sur les aspects qui affectent significativement les états financiers et de ne pas
insister sur les aspects secondaires.

1
cours lassâad el jaziri

5
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

L’auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés tout au long de sa
mission pour exprimer une opinion sur la sincérité et la régularité des informations
financières.

La collecte des éléments probants est en fonction du risque d’audit qui est le risque que
l’auditeur exprime une opinion favorable sur les états financiers contenant des anomalies
significatives. En effet le risque d’audit (RA) est en fonction du risque inhérent (RI), risque de
non contrôle (RNC) et le risque de non détection (RND)

La formule permettant le calcul du risque d’audit est la suivant :

RA= (RI*RNC)*RND

3-1 Le risque d’audit (RA) :

Le RA est le risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée sur des états financiers
comportant des anomalies significatives. L’objectif de l’auditeur est de réduire ce risque à un
niveau acceptable (généralement égale ou inférieur à 5%)

L’auditeur fixé d’avance ce risque selon le degré d’assurance souhaité.

3-2 Le risque inhérent (RI) :

D’après ISA 200 le RI est le risque qu’une assertion comporte d’anomalie significative soit
individuellement, soit cumulés avec d’autre assertions indépendamment au système de
contrôle interne existant. Ce risque est lié à l’environnement de l’entité, son secteur d’activité
et la complexité des opérations.

3-3 Le risque de non contrôle (RNC) :

C’est le risque qu’une anomalie susceptible de se produire au niveau des EF et qui pourrait
être significative individuellement ou cumulés avec d’autre et ne soit ni prévenue ni détectée
ni corrigée par le SCI de l’entité.

Ce risque est déterminé par l’auditeur lors de l’évaluation de SCI de l’entité

3-4 Le risque de non détection (RND) :

Selon ISA 200 : le RND est le risque que l’auditeur ne détecte pas une anomalie qui existe
dans les états financiers et qui pourrait être significative soit individuellement soit cumulée

6
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

avec d’autres anomalies. Ce risque dépend de l’efficacité des procédés de vérification et de


leur mise en œuvre par l’auditeur.

4-les assertions d’audit :


Tableau 1: les types des assertions 2

Survenance les opérations et les événements qui ont été


enregistrés se sont produits et se rapportent à l’entité
Assertions relatives aux flux

Exhaustivité Toutes les opérations et tous les événements qui


d’opérations

auraient dû être enregistrés sont comptabilisés.


Exactitude Les montants et autres données relatives aux
opérations et événements ont été correctement
enregistrés.
Séparation des périodes les opérations et les événements ont été comptabilisés
dans la bonne période comptable
Imputation comptable Les opérations et les événements ont été
comptabilisés dans les comptes appropriés.
Existence Les actifs, passifs et les fonds propres existent
Assertions relatives aux

Droits et obligations L’entité détient ou contrôle les droits sur les actifs, et
soldes de comptes

les dettes correspondent aux obligations de l’entité.


Exhaustivité Tous les actifs, passifs et les fonds propres qui
devraient être comptabilisés ont été enregistrés.
Valorisation et affectation Les actifs, les passifs et les fonds propres sont
présentés dans les EF pour leur bonne valeur et tous
les ajustements résultant de leur valorisation ou de
leur affectation sont enregistrés de façon appropriée
Survenance et droit et Les événements, les opérations et les autres aspects
obligations se sont produits et se rapportent à l’entité.
Assertions relatives à la
présentation des EF

Exhaustivité Toutes les informations se rapportent aux EF qui


doivent être fournies dans ces états l’ont bien été.
Classification et L’information financière est présentée et décrite de
compréhension manière pertinente et les informations fournies dans
les EF sont clairement présentées.
Exactitude et valorisation Les informations financières et les autres
informations sont fournies sincèrement et pour des
montants corrects.

2
² ISA 500

7
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

Section 2 : la planification d’audit 


L’auditeur doit planifier son travail d’audit d’une manière efficiente pour atteindre son
objectif de réduire le risque d’audit à un niveau acceptable et de détecter les anomalies qui
contiennent dans les EF et qui peuvent être significatives.

Cette étape comporte la démarche suivante :

1-L’acceptation de la mission :
Avant d’accepter la mission d’audit, l’auditeur doit préalablement :

 s’assurer de son indépendance


 s’assurer de sa compétence pour mener bien la mission proposée
 avoir une appréciation préliminaire de l’intégrité morale de la direction
 identifier les circonstances spéciales et les risques inhabituels
 Déterminer sa capacité à appliquer les diligences normales
 Etablir une lettre de mission en cas d’acceptation

Selon ISA 210 lorsque l’auditeur s’assure de sa capacité à réaliser la mission celle-ci doit faire
l’objet d’une lettre de mission adressé au client et signé par ce dernier. L’objectif de cette
lettre :

o La confirmation de l’acceptation de sa mission


o La description de l’objectif et l’étendue de l’audit
o La description de la forme du rapport
o La description de la responsabilité de l’auditeur vis-à-vis le client

Par la suite, l’auditeur analyse chaque cycle ou circuit de traitement afin d’identifier les zones
de risques.

2-Prise de connaissance générale de l’entreprise :


Dans ce cadre, ISA 315 stipule que l’auditeur doit acquérir une connaissance générale de
l’entité et de son environnement y compris son système de contrôle interne pour identifier les
événements et les facteurs qui peuvent avoir une incidence significative sur les états
financiers.

Dans cette phase l’auditeur doit avoir une connaissance générale sur le secteur dans lequel
l’entité exerce ses activités, les chiffres d’affaires, les résultats des exercices précédents, les
moyens humains et matériels dont elle dispose, l’organisation générale, les centres des

8
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

responsabilités , ses concurrents, l’économie dans lesquelles elle opère et les facteurs internes
et externes qui peuvent affecter la gestion de l’entreprise ainsi l’auditeur doit acquérir une
connaissance sur les objectifs et les stratégies de l’entité.

Lors de la prise de connaissance, l’auditeur doit mettre en œuvre les procédures suivantes
pour acquérir les informations concernant l’entité et son environnement :

2-1.La demande d’information auprès des personnes de l’entreprise :


La demande d’information est une procédure largement utilisée au cours de la mission
d’audit, elle consiste à procurer des informations financières et non financières auprès des
personnes bien informées à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entité. Elle englobe les
demandes écrites formelles et les demandes orales informelles.

L’auditeur utilise plusieurs moyens pour recueillir les informations sur l’entité :

- Les entretiens avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise.


- Les entretiens avec les personnes chargés d’audit interne.
- Les entretiens avec les employés de l’entité.
- Les documents établis par l’entité (procès- verbaux, les rapports annuels et financiers
des exercices précédents, les rapports de gestion, le manuel du système comptable).
- Les textes législatifs et réglementaires.

2-2.L’examen analytique préliminaire :


L’examen analytique préliminaire consiste en des appréciations de l’information financière à
partir de l’étude de corrélations plausibles entre des données financières et non financières. Ils
comprennent aussi l’examen des variations et les corrélations constatées qui sont incohérents
avec d’autres informations pertinentes ou qui présentent un écart significatif par rapport les
résultats attendus.

L’examen analytique préliminaire constitue un outil qui va aider l’auditeur à améliorer la


compréhension des affaires du client et à identifier les zones de risque et les domaines
significatifs et il permet d’identifier les événements inhabituels, les montants, les ratios qui
peuvent avoir une incidence significative sur les EF.

En conclusion, l’objectif de l’examen analytique est d’orienter l’auditeur vers les


zones de risque.

9
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

2-3.L’observation physique et l’inspection :


Pour vérifier et corroborer les informations collectées suite à la demande d’information auprès
de la direction et le personnel de l’entité, l’auditeur doit intervenir sur place pour mieux
acquérir les connaissances sur l’environnement et identifier les zones des risques.

Cette observation comporte les aspects suivants :

- visite des lieux et les locaux de production.


- observation des activités et les opérations de l’entité.
- inspection des documents comptables, le manuel de procédure de contrôle interne.
- pointage des opérations dans le système d’élaboration de l’information financière.

En conclusion, la prise de connaissance générale de l’entité et de son environnement


consiste une étape importante lors de la mission d’audit car elle aide l’auditeur à
recueillir les informations et les événements inhabituels et d’identifier les zones des
risques qui peuvent avoir un impact sur la pertinence de l’information financière dans
les états financiers.

3-La compréhension du système comptable et de contrôle interne :

L’auditeur doit acquérir une connaissance sur le système comptable et le système de contrôle
interne de l’entité pour planifier une approche d’audit efficace capable de détecter les
anomalies significatives dans les états financiers.

Le système comptable est un ensemble des procédures et des documents permettant le


traitement des transactions et des opérations afin d’être enregistré dans les comptes.

Le système de contrôle interne est un ensemble des procédures mises en œuvre par la
direction, l‘hiérarchie et le personnel de l’entité pour assurer la gestion efficace de ses
activités et fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs qui concerne
la fiabilité de l’information financière.

Lorsque la mission d’audit est réalisée dans un environnement informatique, l’auditeur


doit tenir compte du système informatique mise en place par l’entité pour évaluer son
incidence sur l’audit ainsi l’auditeur doit nécessairement avoir des compétences dans le
domaine informatique pour :

10
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

- Comprendre facilement le système comptable et de contrôle interne de l’entité


- Mettre en œuvre des tests des procédures adéquates.
- Déterminer l’incidence de système informatique sur l’évaluation du risque au niveau
du solde des comptes.
- Savoir si le traitement informatisé des opérations est complexe de façon que les
utilisateurs soient incapables de détecter et de corriger les erreurs.

4-La fixation du seuil de signification globale :

4-1.Définition :
Le seuil de signification est défini comme étant la limite à partir de laquelle une erreur,
inexactitude contenue dans l’information financière et peut affecter la sincérité et la régularité
des états financiers.

Le seuil de signification est déterminé par l’auditeur lors de la phase de planification avec
l’évaluation de risque d’audit, au fur et à mesure de l’avancement de ses travaux. Ces deux
variables sont liées par une relation inversement proportionnelle lorsque l’auditeur estime que
le RA est élève il doit baisser le SS pour élargir les travaux afin de réduire le RA à un niveau
acceptable par contre lorsqu’il estime que le RA est faible il doit mettre un SS élevé.

La détermination du seuil de signification est nécessaire pour définir la nature et l’étendue


des procédures d’audit ainsi pour évaluer l’effet des anomalies dans les états financiers.

4-2 Fixation du seuil de signification :


La détermination d’un SS relève d’un jugement professionnelle de l’auditeur et influencé par
sa perception des besoins d’information financières, il dépend de deux facteurs : facteurs
quantitatifs et qualitatifs

a) Les critères quantitatifs :

Les critères quantitatifs permettent de mesurer l’importance d’un élément par rapport à une
base de référence.

Les bases de référence les plus utilisées sont les suivants :

- Le résultat final ou intermédiaire par exemple le bénéfice avant l’impôt, bénéfice


net, les totales d’actifs
- La situation nette comptable lorsque l’entité est déficitaire
- Un poste d’un état financier par exemple le chiffre d’affaires
11
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

- Les capitaux propres

Les taux les plus fréquemment appliqués sont les suivants :

- 5% à 10% du résultat courant avant impôts


- 0,5% à 1% de l’actif
- 1% à 2% des capitaux propres
- 0,5% à 1% du chiffre d’affaires

Le choix de la base de référence et le taux relèvent du jugement professionnel de l’auditeur, il


choisit la base la plus stable dans le temps et moins sujets à des variations

b) Les critères qualitatifs :

Parmi les critères qualitatifs que l’auditeur peut le prendre en considération dans le calcul du
seuil de signification on cite :

- Les caractéristiques de l’environnement de l’entité par exemple le contexte politique,


économique, les attentes des utilisateurs des EF
- La nature des opérations effectuées et l’analyse relative à la présentation de
l’information financière.
- Les montants des fraudes ou détournements.
- Les caractéristiques du système de comptabilité et les méthodes comptables de
l’entreprise telle que les choix des méthodes utilisées.

4-3 Allocation du seuil de signification globale :


Les bases de références et les taux permettent de déterminer le seuil de signification globale
au niveau des états financiers. Ce seuil doit être affecté aux différents comptes d’où il donne
naissance à une erreur tolérable.

La détermination des erreurs tolérables est faite en fonction de la facilité de contrôle de


certains comptes en liaison avec l’évaluation des risques d’anomalie ainsi selon la probabilité
que le client corrige ou non les erreurs.

La fixation d’erreur tolérable est nécessaire pour identifier les comptes significatifs.

12
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

5-L’évaluation du risque et la fixation de la stratégie adoptée :

A la fin de la phase de planification, l’auditeur doit évaluer le risque inhérent et le risque lié
au contrôle pour déterminer le risque d’anomalie significative au niveau des assertions et des
états financiers.

Cette appréciation préliminaire du RAS permet à l’auditeur d’établir une stratégie adéquate
d’audit, l’approche d’audit adoptée par l’auditeur dépend de l’évaluation du RC, RI, RNC de
l’entité deux cas peuvent être présentés :

 Stratégie mixte : c’est une stratégie basée sur l’efficacité du système de CI de l’entité
avec un minimum de tests substantifs. L’auditeur choisit cette stratégie lorsqu’il
possède une confiance aux procédures de contrôles donc il doit appliquer plus des
tests de contrôles et élargir l’étendu des tests substantifs.
 Stratégie corroborative ou substantive : l’auditeur choisit cette stratégie lorsque il
décide de ne pas évaluer l’efficacité de SCI puisqu’il ne possède pas une grande
confiance aux procédures de contrôle et il estime que l’environnement de l’entité est
jugé risqué donc l’auditeur devra effectuer plus des tests substantifs sur les comptes.

La gestion des risques d’audit consiste à définir la nature et l’étendue des contrôles
à mettre en œuvre, autrement dit, le programme d’audit, et ce en fonction du risque
d’anomalies significatives liées aux états financiers. Ce programme doit donner une assurance
raisonnable que les comptes ne comportent pas d’anomalies significatives.

Section 3 : La mise en œuvre du plan d’audit 

1-L’évaluation du système de contrôle interne :

L’auditeur doit acquérir une compréhension sur les procédures de CI et mettre en œuvre des
tests de contrôles pour obtenir des éléments probants suffisants et appropriés sur l’efficacité
du leur fonctionnement et pour évaluer le risque d’anomalie significative.

Les procédures de contrôle interne impliquent le respect des politiques de gestion, la


sauvegarde des actifs, l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements comptables ainsi
l’établissement en temps voulu d’informations comptable, financière et fiscale.

Pour évaluer la qualité de contrôle, l’auditeur doit d’abord se documenter en ce qui concerne
les procédures mise en place (manuel de procédures ou entretiens avec les responsables)

13
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

ensuit il fera des tests de permanence pour vérifier le bon fonctionnement ou non des
procédures.

Pour évaluer le système du contrôle interne, l’auditeur doit vérifier ces principes :

 Séparation des tâches


 Contrôle de l’exhaustivité
 Séparation des exercices
 Contrôle de la réalité
 Evaluation et correcte d’imputation

Séparation des fonctions :

La séparation des tâches est l’un des fondements de base d’un système de contrôle interne
efficace. Une même personne ne doit pas être en mesure de traiter ou contrôler une
transaction du début jusqu’à la fin.

La règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter que dans l’exercice d’une activité
de l’entreprise, un même agent cumule :

 Les fonctions de décisions


 Les fonctions d’enregistrement
 La fonction de contrôle
 Les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens

Contrôle de l’exhaustivité :

Ce contrôle vise à vérifier que le système de traitement comprend des opérations de contrôle
d’exhaustivité d’enregistrement des travaux et des opérations.

L’auditeur doit vérifier si les enregistrements sont comptabilisés ou non car il y a un risque de
l’omission de comptabilisation de certains opérations dans les comptes.

Contrôle de la réalité :

Le contrôle de la réalité porte sur toutes les opérations et vise à répondre à la question
suivante : est ce que les opérations comptabilisées correspondent à des prestations réelles ?

L’objectif de ce contrôle est d’assurer que toutes les opérations comptabilisées ont été bien
validées et que les dispositions contractuelles sont respectées.

14
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

Séparation des exercices :

La société doit mettre en œuvre des procédures de séparation des exercices. Le rôle de
l’auditeur est de s’assurer que ces procédures sont fiables et qu’elles soient respectées et il
vérifie le respect du principe de la séparation des exercices par exemple il vérifie s’il existe
un décalage entre la date d’enregistrement de la charge en comptabilité et la date de réception
physique des produits.

Evaluation et correct d’imputation :

Les procédures de contrôle interne définis par la société doivent permettre de se conformer à
ces méthodes d’évaluation. L’auditeur s’assure que ces procédures sont fiables et respectent
les méthodes d’évaluation, il vérifie par sondage que dans l’application celle-ci sont bien
respectées et que l’enregistrement comptable est conforme au système comptable tunisien.

 L’évaluation du SCI comporte les phases suivantes :

15
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

Figure 2: Le processus d’évaluation du système de CI

La description des procédures

Test de conformité

Evaluation préliminaire du
système

Les points forts théoriques Les points faibles


théoriques

Test de permanence

Points Points
forts forts non
appliqués appliqués

Les forces Les faiblesses

Evaluation définitive du
contrôle interne

Impact sur la préparation des comptes


Recommandations
Source : www.google.com/search?q=evaluation+de+controle+interne&source )

16
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

1-1 La description détaillée des procédures de CI :

Pour mieux comprendre les procédures, l’auditeur utilise deux méthodes :

- Une description narrative : l’auditeur comprend le déroulement des procédures à


travers les entretiens avec les principaux responsables ou par la lecture du manuel des
procédures et les instructions écrites utilisés dans l’entreprise.
- Le diagramme de circulation (flow chart) est une description graphique de
l’ensemble des opérations, cette méthode permet de formaliser à l’aide des schémas
la circulation des documents au sein de l’entreprise.

1-2 La confirmation de la compréhension du système :

L’auditeur s’assure qu’il a bien compris le système en vérifiant la description qu’il en a reçue
donc il doit mettre en œuvre des tests de conformités (test de cheminement) pour vérifier la
conformité des procédures décrites avec celles appliquées au sein de l’entreprise et rectifier
les erreurs de compréhension par exemple il sélectionne une facture de vente et il suit tout le
chemin qu’elle parcouru depuis la commande jusqu'à la comptabilisation.

Cette étape permet à l’auditeur de corriger les inexactitudes et les erreurs dans la
description des procédures.

1-3 L’évaluation préliminaire du système de CI :

L’auditeur est capable de donner une appréciation du SCI mise en place par l’entreprise.
Cette évaluation se fait sur la base du questionnaire et de la grille d’analyse, il détermine à ce
stade :

- Les points forts théoriques du contrôle interne


- Les points faibles théoriques du contrôle interne

Par exemple l’auditeur utilise les questionnaires portant sur le cycle achat fournisseurs pour
dégager les points forts et les points faibles.

1-4 Test de permanence :

L’auditeur applique dans cette étape des tests de permanence pour s’assurer de l’application
permanente des points fort théoriques.il peut tester :

- Si les biens figures dans la comptabilité existent physiquement.


- Si le contrôle interne est fondé sur des informations fiables.
- S’il existe un rapprochement entre la facture d’achat et le bon de livraison

17
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

- La cohérence des dates, les matérialisations des autorisations accordées.


- La séparation des tâches est respectée.

1-5 L’évaluation définitive du SCI :

Après avoir connu les points forts théoriques appliqués en permanence, les points forts non
appliqués et les points faibles dus à une mauvaise conception des procédures, l’auditeur est
capable d’évaluer définitivement le système du CI et donner une appréciation sur le risque
d’anomalie significative.

1-6 La rédaction du rapport sur SCI :

L’évaluation définitive du SCI doit être documentée dans les dossiers de travail. L’auditeur
doit informer la direction de l’entité concernant les anomalies et les faiblesses des procédures
de contrôle par un rapport dit  « lettre de direction » cette lettre ne se limite pas en principe à
décrire les anomalies mais aussi à recommander les améliorations.

2-L’examen des comptes :


Une fois que l’auditeur a pris connaissance de l’environnement de la société, de son système
de contrôle interne et il a ciblé les différents risques, il est nécessaire d’analyser les comptes
de manière plus précis afin d’identifier les éventuelles anomalies significatives au niveau des
rubriques.

L’examen des comptes permet à l’auditeur de vérifier et de compléter les présomptions qu’il a
tirées de l’évaluation du système de contrôle interne et de valider un certain nombre
d’assertions dans les comptes de résultats et les comptes de bilan.

Cet examen a pour objectif de vérifier la réalité, l’exactitude et l’exhaustivité des comptes que
présentent les états financiers.

2-1 Revue analytique :


La revue analytique est une technique utilisée lors de l’examen des comptes annuels et il
permet à l’auditeur d’apprécier les informations financières à partir :

 De leurs rapprochements avec d’autres informations issues ou non des comptes ou


avec des données antérieurs ou prévisionnelle de l’entité.
 De l’analyse des variations ou des tendances inattendues.

L’objectif de cette analyse est de comprendre la situation actuelle de la société pour cerner ses
faiblesses et envisager des solutions pour l’avenir.

18
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

2-2 Tests de cohérence :


Les tests de cohérence permettent à l’auditeur de vérifier l’homogénéité des informations
comptables. Ces tests comprennent généralement :

 Le contrôle indiciaire (test de vraisemblances) dont l’objet d’analyser l’évaluation


de plusieurs variable
 Les vérifications par approximation par exemple l’auditeur applique un autre taux
pour contrôler la vraisemblance d’une dotation aux amortissements.

2-3 Test de validation :


Le test de validation consiste à vérifier la réalité de l’information comptable présenté dans
les états financiers. Cette vérification peut être effectuée soit à partir d’une confirmation
extérieure soit à défaut sur les pièces justificatives interne de la société.

 Vérification à partir d’une confirmation extérieure :

La confirmation directe consiste à demander à un tiers ayant des relations d’affaires avec
l’entreprise auditée (le banquier, le client, le fournisseur) de confirmer directement des
informations, des opérations, des soldes ou de lui donner tout renseignement nécessaire.

 Vérification sur pièces internes :

Elle consiste à justifier les soldes des comptes à l’aide des documents détenus par
l’entité : facture, bon de commande, relevé bancaire.

19
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

Section 4 : Expression de l’opinion dans le rapport d’audit 


Cette dernière étape d’audit exige une capacité de rédaction et une aptitude de synthèse :

L’auditeur rassemble ses idées afin d’exprimer une opinion motivé sur les informations
financières du client.

1-L’opinion d’audit :
Selon la norme internationale d’audit ISA 705, l’auditeur doit émettre une opinion motivée
qui reflète le degré de sincérité des informations financières présentées au niveau des états
financiers. Cette opinion peut être :

1-1 Opinion favorable :


L’auditeur exprime une opinion favorable lorsqu’il est satisfait de tous les aspects
significatifs des éléments audités. Ce qui implique que :

 L’information financière donne une image fidèle de la situation financière de la


société
 L’information financière est conforme à la législation en vigueur
 L’information financière a été préparée en utilisant un référentiel comptable
acceptable et présentée de façon appropriée

Cette opinion peut être suivie par un paragraphe d’observation dans lequel l’auditeur met en
lumière un élément qui peut affecter les états financiers mais il doit confirmer que ce
paragraphe ne remet pas en cause l’opinion exprimée.

1-2 Opinion avec réserve :


L’auditeur exprime une opinion avec réserve lorsque :

 Il conclut après avoir recueillir des éléments probants suffisants et appropriés que les
anomalies prises ensemble ou individuellement pourraient être significatives mais
elles n’ont pas une incidence généralisée sur les EF.
 Il n’obtient pas des éléments probants suffisants sur lesquels fonder son opinion mais
il conclut que les incidences des anomalies non détectées pourraient avoir le caractère
significatif mais ne pas le caractère diffus.

1-3 Opinion défavorable :


L’auditeur exprime une opinion défavorable lorsqu’il conclut après avoir recueillir des EP
suffisants et appropriés que les anomalies prises individuellement ou collectivement
pourraient être significatives et ayant une incidence à caractère diffus sur les EF.
20
Chapitre 1 : les aspects théorique de la démarche d’audit financier

1-4 Impossibilité d’exprimer une opinion :


L’auditeur doit formuler une impossibilité d’exprimer une opinion lorsqu‘il n’est pas en
mesure de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder son
opinion et que les EF contient des anomalies non détectées et qui pourraient être à la fois
significatives et avoir un caractère diffus.

2-Les impacts des résultats d’audit sur l’expression d’opinion :

Après la clôture de la mission, l’auditeur se base sur son jugement professionnel pour
émettre son opinion ainsi sur les tests qu’il a réalisés :

-lors d’évaluations du système de contrôle interne, l’auditeur constate que le SCI au niveau de
gestion de stocks est défaillant dans ce cas il doit mentionner une réserve.

- lors du contrôle des comptes, l’auditeur peut constater 3 situations si :

 Les écarts dégagés sont non significatifs dans les différentes rubriques donc il ya
aucun effet sur l’opinion.
 Les écarts dégagés sont significatifs seulement pour la rubrique des immobilisations
donc l’auditeur doit émettre une réserve.
 Les écarts dégagés sont significatifs par rapport aux états financiers pris dans leur
ensemble donc l’auditeur doit exprimer une opinion défavorable.

Conclusion :
Après avoir établi le cadre théorique de l’audit financier, tout en illustrant les différentes
étapes suivies par l’auditeur lors d’une mission d’audit nous allons essayer de l’appliquer dans
le chapitre empirique.

21
Chapitre 2 :
L’audit des actifs :
Cas de la société ABC
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Chapitre 2 :L’audit des actifs : Cas de la société ABC

Introduction :
Après la présentation théorique de la démarche de l’audit financier, ce chapitre sera consacré
à la mise œuvre de cette démarche pour mieux comprendre les différentes techniques utilisées
par l’auditeur.

Ce chapitre sera réparti en trois axes pour présenter les travaux réalisés lors de chaque étape
de la démarche : prise de connaissance de la société auditée, évaluation du contrôle interne et
l’examen des comptes et pour clôturer ce chapitre, nous consacrons une section pour
formuler une opinion pour remédier les points faibles que nous avons identifiés.

Section 1 : Prise de connaissance de la société 

1-Présentation de la société :

1-1.Fiche signalétique :
Avant de lancer dans la planification de notre mission d’audit, il est primordial de s’informer
sur l’entreprise et son environnement pour identifier les différents événements et les
opérations qui peuvent générer des risques pouvant avoir une incidence significative sur les
états financières et sur le rapport d’audit.

La société « ABC » est une société à responsabilité limitée de nationalité tunisienne, réagit
par le droit commun. Son capitale s’élève au 31 décembre 2019 à 158500 dinars divisés en
1585 parts.

Tableau 2: Fiche signalétique

Capitale sociale 158 500.000 DT

Forme juridique SARL

Date de création 2 000

Objet sociale Commerce en gros des articles de traitement de l’eau et


l’installation des équipements des piscines

Adresse 19 rue Mongi Bali 4000 Sousse

Principaux clients Le secteur hôtelier, les sociétés industriels et des clients


particuliers

23
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Depuis sa création la société ABC est leader dans le domaine d’eau, n’a cessé de se
développer dans l’objectif d’apporter une offre complète et de qualité de ce domaine.

La société débute son parcours avec un point de vente et la création d’un showroom depuis
2012. Chaque année est signe de développement et de stratégie pour se spécialiser et apporter
à ses clients un offert complète.

1-2.Organisation :
L’activité de la société ABC nécessite la mise en place d’une équipe qualifiée pour répondre
aux besoins des clients et mettre à leur disposition les innovations de ce domaine.

La société ABC se compose des services suivants :

 Service commercial : qui se charge de la commercialisation des articles de traitement


et d’installation d’eau.
 Service comptable : qui se charge des travaux de la tenue de la comptabilité et des
enregistrements comptables, la gestion de la trésorerie et l’élaboration des états de
synthèse.
 Service administratifs : qui se charge des travaux administratifs généraux.
 Service technique : se compose des techniciens et des ingénieurs qualifiés pour
contrôler et exécuter les travaux d’installation dans le strict respect des coûts, des
délais, et de la qualité depuis la conception jusqu’à la livraison.
 Service financier : qui se charge de la gestion des trésoreries

1-3.Les états financiers :


Les états financiers de la société ABC ont été arrêtés au 31 décembre de chaque année
conformément aux dispositions de la loi n° 96-112 relatives au système comptable des
entreprises telle que complétée par le décret n° 96-2459 du 30 décembre 1997, portant
approbation du Cadre Conceptuel de la comptabilité, et par les arrêtés du Ministre des
Finances portant approbation des Normes Comptables Tunisiennes.

Les états financiers de la société ABC sont établis en dinar tunisien ; ils comprennent le
bilan, l’état de résultat, l’état des flux de trésorerie et les notes aux états financiers.

La comptabilité générale de la société est informatisée, le traitement informatique permet la


saisie des écritures comptables et l’édition des balances, journaux et grands livres.

24
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

L’exercice comptable de la société début le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la


même année.

1-4.Régime fiscale :
La société ABC est assujettie aux différents impôts et taxe :

- IS au taux 25%
- TVA
- Retenue à la source
- TFP
- FOPROLOS
- Taxe sur les collectivités locales.

2-Règles et méthodes comptable de la société :


La société ABC applique les principes comptables généralement admis en Tunisie en
choisissant ceux qui reflètent de la manière la plus fidèle la réalité des opérations de la
société.

 Immobilisation et amortissement :

Les immobilisations corporelles et incorporelles exploitées par la société figurent aux actifs
non courants pour leurs coûts d’acquisition et sont amorties sur leur durée de vie selon la
mode linéaire.

Le coût d’acquisition incorpore le prix d’achat, les taxes non récupérables ainsi les frais
nécessaires à la mise en état de fonctionnement du bien.

Les taux d’amortissements pratiqués sont les suivants :

- logiciels informatiques 33,33%


- Matériel industriel 15%
- Matériel de transport 20%
- Agencements divers 15%
- Equipements de bureau 20%
- Matériels informatiques 33,33%

25
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

 Unité monétaire :

Les états financiers sont établis en dinar tunisien.

 Stocks :

Les valeurs d’exploitation sont évaluées comme suit :

Les produits, les matières consommables, les fournitures et petits outillages au coût
d’acquisition selon la méthode du coût moyen pondéré. Le coût d’acquisition comprend le
prix d’achat, ainsi que les frais de réception et autres coûts directement liés à l’acquisition des
éléments achetés.

Les quantités des stocks à la clôture de l’exercice sont déterminées à partir de l’inventaire
physique des existants effectués au 31 décembre.

 Créances clients 

L’estimation des éventuelles provisions pour dépréciation des créances est effectuée sur la
base d’un état détaillé des créances douteuses adressé par la direction financière de la société
à la direction juridique qui donne un avis motivé sur le sort de chaque créance.

 Emprunt :

Les emprunts se figurent aux passifs du bilan sous la rubrique passifs non courants lorsque le
délai d’échéance supérieur à une année et la partie à échoir dans un délai inférieur à une année
est reclassée parmi les passifs courants.

 Les revenus :

Les revenus de la société ABC sont comptabilisés au prix de vente net de remises et
réductions commerciales consenties par la société et les taxes collectées pour le compte de
l’Etat

 Taxe sur la valeur ajoutée :

La TVA facturée aux clients est enregistrée au compte « Etat, TVA collectée » alors que la
TVA facturée à la société est portée au débit de compte « Etat, TVA récupérable »

Si le solde de ces deux comptes est débiteur il fait l’objet d’un report pour la période
suivante et s’il est créditeur il fait l’objet d’une liquidation au profit du trésor.

26
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Section 2 : Evaluation du Système de contrôle interne 


Dans cette étape, j’ai procédé à l’évaluation du système de contrôle interne mise en place dans
la société ABC pour vérifier l’efficacité de son fonctionnement afin de savoir s’il constitue
une base correcte pour rectifier ou éliminer les risques de fraude.

Cette évaluation du système de contrôle interne a pour objectif :

 Mettre en exergue les risques des défaillances éventuelles et leur impact sur les
comptes.
 Obtenir une information financière fiable et pertinente.
 S’assurer une gestion efficace des opérations ainsi que la protection et la sauvegarde
des biens contre tous les risques qu’ils peuvent l’affecter.

Donc pour apprécier les contrôles mis en place par la société, on doit poser les questions
suivantes :

- Ces contrôles permettent-ils d’atteindre les objectifs ?


- Ces contrôles sont –ils utiles pour l’audit ?
- Dans quelle mesure ces procédures sont –elles satisfaisantes pour élaborer des EF
fiables et minimiser les risques de fraudes ?

Pour répondre à ces questions, on doit s’appuyer sur la démarche suivante :

 La compréhension des procédures à travers le test de conformité


 Questionnaire du contrôle interne
 Conclure en dégageant les faiblesses, les risques de contrôle interne ainsi que les
recommandations

1-Test de conformité :
Le test de conformité a pour objectif de s’assurer le respect des procédures dictées par le
manuel de procédure de la société.

Ci –dessous les principaux tests de conformité que j’ai effectué ceci dans l’objectif de
s’assurer que le système ainsi décrit correspond effectivement à la réalité.

27
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Tableau 3 : Test de cheminement

Documentation Existent Inexistant


Factures d’achat d’immobilisations 
Factures d’achat des marchandises 
Bon de commande 
Bon de livraison 
Facture de vente 
Fichier client 
Fichier stock 
Journal de vente 
Journal d’achat 
Journal trésorerie 
Journal d’encaissement 
Journal de décaissement 
Etat de rapprochement bancaire 
Balance 2018,2019 de l’entité auditée 
Le grand livre 
Les tableaux d’amortissements 
Fiche des immobilisations 
Logiciel de comptabilisation 

 D’après ce test, il apparaît que les éléments retrouvés confirment que la procédure
décrite est celle pratiquée.

2-Questionnaire de contrôle interne :


Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons mis en place un
questionnaire pour révéler les points forts et les points faibles du système de contrôle interne.

Ceci le modèle du questionnaire qui nous avons mis en place :

Tableau 4: Questionnaire de contrôle interne

28
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Questions Oui Non


Organisation de l’entreprise :
La direction est- elle consciente de la nécessité d’un contrôle 
interne performant ?
Avez – vous un manuel de procédures ? 
Mise à jour ? 
Existe – il un système d’information bien contrôlé ? 
Immobilisations : 
Est-ce que toutes les immobilisations existent réellement et
appartient à l’entreprise ?
Est-ce que toutes les immobilisations sont correctement 
évaluées (valeur brute et valeur nette) ?
Est-ce que les immobilisations complètement amortis restent 
en comptabilité ?
Est-ce que le contrôle des factures avec les bons de 
commande et de réception est tenu ?
Existe –il un fichier des immobilisations mentionnant :
 La description ?
 Le numéro d’identification ? 
 Le coût d’acquisition ?
 La valeur fiscale à retenir ?
 La méthode et le taux d’amortissement ?
 Les dates d’inspections physiques ?
Les ventes ou mises au rebut sont-elles l'objet d'un bon de 
sortie
 Pré numérotée?
 Transmis régulièrement à la comptabilité?
Existe –il une étude préalable à l’acquisition des nouveaux 
matériels ?
Stocks : 
Existe-il un inventaire physique au moins une fois par an ?
Existe –il un suivi et un rapprochement entre les bons de 
commande, bon de réception et la facture ?

29
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Existe –il des critères du choix des fournisseurs qui sont 


clairement définis ?

Les stocks enregistrés existent et appartiennent à 


l’entreprise ?
Un contrôle périodique est-il effectué pour vérifier la 
concordance des données comptables aux données de
stocks ?
Existe-il des procédures de rapprochement entre les sorties 
et les ventes réalisées au cours de l’exercice
Les mouvements de stocks suivants sont-ils saisis sur des 
documents standards propres à l’entreprise au moment où
ils ont lieu ?
Ventes –clients :
Toutes les ventes (retours) sont réelles et correctement 
évaluées
Si des commandes sont reçues oralement, font-elles l'objet 
d'une confirmation écrite ?
Le service chargé de l’acceptation des commandes vérifie-il 
la solvabilité des clients ?
Les délais de paiement sont-ils différents par clients 
Si les services (travaux) sont rendus sur une période étendue 
procède-t-il à des demandes d’acompte ?
Les délais de paiements accordés sont-ils également 
approuvés par des personnes autorisés ?
Existe-il un contrôle permettant de s’assurer que le total du 
journal des ventes est égal au total des factures et avoirs
émis dans la période ?
Trésorerie :
Les rapprochements sont-ils effectués régulièrement avec 
les relevés de banque ?

Les recettes sont –elles comptabilisés au jour le jour ? 


Tous les paiements réalisés sont enregistrés sur la bonne 
période ?

30
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Si les règlements importants sont reçus en espèces sont-ils 


versés à une caisse indépendante de celle qui effectue les
paiements ?
Les signatures autorisées déposés en banque sont-elles 
régulièrement vérifiés ?
Les paiements en espèces sont –ils limités au plafond ? 
Les pièces justificatives sont-elles annulées après paiement 
pour éviter tout réemploi ?

3-Évaluation définitive du système de contrôle interne :


Le questionnaire du système de contrôle interne nous a permis de détecter les points forts et
les points faibles

3-1 Les forces de SCI et le test de permanence :


 Les forces de SCI :

- L’existence d’un manuel de procédure

- Le service comptable procède à un archivage parfait puisqu’il agrafe chaque facture


avec le bon de commande, le bon de livraison, l’ordre de règlement et copie de moyen de
règlement.

- Il existe une séparation tâches dans le sens où les fonctions de contrôle, d’autorisation
et d’enregistrement sont effectuées par différentes personnes.

- La société adopte un logiciel de comptabilité développé.

 Test de permanence :

Pour s’assurer l’application permanente des points forts du système de contrôle interne, on
choisit au hasard 5 factures de ventes des marchandises et on applique un test de permanence
pour vérifier que les points forts relevés sont réellement appliqués.

Tableau 5: Test de permanence

Bon de Bon de Facture Comptabilisation Ordre de

31
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

commande livraison règlement


Facture 1 Ok Ok Ok Ok Ok
Facture 2 Ok Ok Ok Ok Ok
Facture 3 Ok Ok Ok Ok Ok
Facture 4 Ok Ok Ok Ok Ok
Facture 5 Ok Ok Ok Ok Ok

On remarque que les points forts théoriques décelés lors de l’évaluation du SCI qui
concernent le test ci-dessus se confirment tous et sont réellement appliqués de façon
permanente dans l’organisation.

Contrôle de la séparation des tâches :

Tableau 6: Grille de séparation des tâches

Personne concernée
Fonction Responsable Responsable Responsable Responsable Magasinier
de contrôle comptabilité financier achat
Etablissement de 
bon de
commande
Passation de 
commande
Vérifier la 
conformité du
BL/ BC
Réception 
facture
Rapprochement 
BL/BC/ facture 
Comptabilisation 
Règlement 
fournisseur
Conformité BL/  
facture
Réception des  
marchandises

3-2 Les points faibles du SCI :


Tableau 7: Liste des faiblesses, risques et recommandations

32
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Faiblesses Risques Recommandations


Organisation de l’entreprise : - Mauvaise organisation Il est recommandé de
- L’organigramme de la -Probabilité des tâches procéder à la formalisation
Société n’est pas à jour incompatibles des procédures par
l’élaboration d’un manuel
des procédures comprenant :
-un organigramme détaillé
- une description de
différentes tâches
Immobilisation : -Risque d’acquisition des -Il est préférable d’effectuer
-Absence des études préalables matériels inapproprié ou des études par un agent
à l’acquisition des nouveaux inefficace responsable avant
matériels. l’acquisition des matériels

-Les immobilisations -Risque de fraude ou des -Il est préférable par la


complètement amortis restent erreurs lors de calcul des société de retirer les
en comptabilité amortissements immobilisations
complètement amortis
Stocks : -Risque de non-conformité -La société doit établir un
-L’absence de l’établissement avec ce qui a été livré et bon de réception et à chaque
de bon de réception pré commandé réception un rapprochement
numéroté et pas de entre le bon de commande et
rapprochement entre la bon de le bon de réception doit être
commande et bon de réception assuré
-Absence de contrôle -Risque de détournement -La société doit mettre en
périodique pour vérifier la ou de détérioration des place un responsable de
concordance des données stocks gestion de stocks pour
comptables aux données de exécuter un contrôle
stocks périodique
Ventes –clients : -Risque de non solvabilité -La direction financière doit
-Accepter toute les de clients et risque de contrôler la solvabilité des
commandes sans vérifier la perte les créances en cas de clients en consultant les
solvabilité des clients non règlements limites internes de crédit
accordées et les conditions de
paiements avant
l’acceptation des
commandes.
-Les délais de paiements ne -Risque de perte les -La société doit accorder des
sont pas différents par clients créances clients et risque délais de paiements selon la
d’avoir des clients douteux solvabilité des clients pour
garantir le règlement de ses
créances
-Absence de confirmation -Risque de fraude ou -Lorsque la commande est
écrite lorsque les commandes d’erreur lors de lancement acceptée la direction

33
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

sont reçues oralement des commandes. commerciale doit envoyer


une confirmation écrite aux
clients qui contienne les
mesures nécessaires pour
assurer la livraison dans les
délais prévus.
-Les délais de paiement ne -Risque de perte des -Les délais de paiements
sont pas approuvés par des créances accordés aux clients doivent
personnes autorisées -Risque d’avoir des clients être approuvés par des
douteux personnes autorisées et
compétents pour éviter les
problèmes de recouvrements
des créances.
-Absence de contrôle entre le -Risque d’avoir de factures -La société doit mettre en
total de journal des ventes et le erronées place un responsable pour
total des factures et avoirs -Risque de falsification effectuer un contrôle entre le
total des ventes et le total des
factures.
Trésorerie : -Risque de vol, de fraude. -Il est préférable par la
-Absence de plafond pour le société de mettre un plafond
règlement en espèce. pour le règlement en espèces
pour éviter toute fraude.
-Absence de vérification des -Risque de détournements. -Il est préférable que la
signatures. société vérifie régulièrement
les signatures déposées en
banque.

 Stratégie d’audit :

Si le risque de non contrôle est :

- Estimé bas : s’appuyer sur le système de contrôle interne approche mixte


- Estimé élevé : ne s’appuie pas sur le SCI approche substantive ou
corroborative

Donc notre cas, nous adoptons l’approche Mixte puisque le SCI jugé fiable et efficace.

34
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Section 3 : Détermination de seuil de signification 


La détermination de seuil de signification est une étape importante dans la mission d’audit,
elle permet à l’auditeur de définir la nature, le calendrier et l’étendue des tests substantifs.

L’auditeur doit figurer dans son dossier de travail le seuil de signification pour le compte pris
dans leur ensemble et le seuil de planification qu’il a retenu ainsi que les critères pris en
compte pour les déterminer.

1- Détermination des critères pertinents et les taux pour la fixation du SS :


La détermination du caractère significatif des anomalies relève du jugement professionnel de
l’auditeur et est influencée par sa perception des informations financières des utilisateurs des
comptes.

On doit identifier les critères pertinents sur la base de jugement professionnel puis on
applique le taux et les modalités de calcul pour déterminer le ou les seuils de significations

1-1.Sélection des bases pour le calcul du seuil :


Tableau 8: Les bases du calcul de SS

Bases retenues pour le calcul du seuil


RAI= résultat avant impôt, CA= chiffre d’affaire, CP= capitaux propres,
TA= Total actifs
RAI CA CP TA

Donnée N-1 48 548,559 955 142,003 158 500 890 621,203

Donnée N 86 587,348 1 300 870,340 158 500 1 143 786,183

Variation % 78, 35% 36,19 % 0% 28,425 %

Fourchette de 5% ----10% 0,5%----1% 1%----2% 0,5%----1%


taux

35
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

1-2.Sélection de taux et calcul des propositions de seuil :


Le résultat avant impôt constitue généralement le critère le plus important pour la prise des
décisions des utilisateurs. Le choix de la base de référence est en fonction de la préoccupation
des utilisateurs des états financiers puisque les résultats de deux années sont variables d’une
manière significative, ils ne constituent pas une base raisonnable du SS par ailleurs le capital
social ne varie pas et stable dans le temps mais le montant est faible pour être pris en compte
comme base. Par contre le SS basé sur le critère des chiffres d’affaires et total actifs ne varie
pas de manière significative d’une année à l’autre et n’est pas assez élevé par rapport à
l’estimation du risque d’audit et correspond aux attentes des utilisateurs des états financiers.

Le chiffre d’affaires est un indicateur plus important que le total actif pour les utilisateurs et
étant donné le caractère commercial de l’entité.

 En effet la relation entre le RA et le SS est inversement proportionnelle, dans notre


cas le risque d’anomalie significative est jugé faible, d’où on doit fixer le SS à un
niveau élevé afin de réduire le RA à un niveau acceptable donc le taux de référence
sera la borne supérieure de la fourchette des taux.

Tableau 9: Calcul du SS

Seuil de signification N-1 48 548,559*5%= 2 427,427


Seuil de signification N 1 300 870,340*1%= 13 008,034

2- Allocation de montant de l’erreur tolérable :


Ce seuil de signification doit être affecté aux différents comptes du bilan, vu que dans notre
cas pratique on va traiter seulement les comptes des actifs ce seuil doit être réparti aux
différents comptes des actifs.

Par principe de prudence j’ai attribué une grande allocation aux stocks et créances clients
parce que probablement il est attendu que ces rubriques renfermait plus d’erreurs et les coûts
de leur détection sont plus importants et exigent un examen étendu et ils demandent plus de
budget temps que l’audit des immobilisations et des liquidités et équivalents de liquidités.

36
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Tableau 10: Allocation du SS

Postes de l’actif : Montants Erreur tolérable Taux


Immobilisations 48 910,754 1 041 8%
Stocks 78 5585,206 5 203,34 40%
Clients et comptes 203 860,754 3 902 30%
rattachés
Autres actifs courants 93 903,807 1 951 15%
Placements courants 1 647,557 260 2%
Liquidités et équivalents 9 877,995 651 5%
de liquidité
Totaux 1 143 786,183 13 008,34 100%

Section 4 : Audit des comptes 


En se basant sur les résultats de l’évaluation du système de contrôle interne j’ai recours à la
dernière phase dans la démarche d’audit c’est l’examen des comptes.

Les travaux de contrôle des comptes est composé d’une revue analytique et un ensemble des
tests de vérifications.

1-Pièces demandé lors d’audit :


Pour auditer les comptes des actifs on a besoin les pièces suivantes :

- Factures d’achats des immobilisations


- Les tableaux des amortissements
- Fiches des stocks
- Les factures des achats des marchandises
- Les factures de ventes des marchandises
- Contrat des ventes des immobilisations
- Les grandes livres
- Les balances 2018,2019 de l’entité auditée
- Les déclarations fiscales et sociales
- Les relevés bancaires et PV de caisse
- Les quittances de TVA, retenue à la source
- Les contrats de leasing et l’échéancier
- Les contrats de prêt et l’échéancier

37
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

2-Revue analytique :
L’objectif de cet examen est d’expliquer les différentes variations significatives et de juger la
régularité et la sincérité des soldes au 31/12/2019.

Vu que notre cas pratique ne traite que les comptes des actifs donc le test analytique ne
concerne que les comptes des actifs non courants et actifs courants.

2-1 Examen analytique des actifs non courants :

2-1-1 Tableau des variations :


Tableau 11: Variation des actifs non courants

N° de Description 31/12/2019 31/12/2018 Différence


compte
IMMOBILISATIONS
INCORPORELS
213000 Logiciel 9 479 ,551 9 479,551 0
Total brut 9 479 ,551 9 479,551 0
281000 Amortissement (9 479,551) (9 479,551) 0
Total net 0 0
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES :
223500 Outillage industriel 157,815 157,815 0
224000 Matériel de transport 126 496,412 143 496,412 (17 000)
2281000 Installation générale et 39 378,772 37 856,187 1 522,585
aménagement divers
2282000 Equipements de bureau 17 289,704 16 986,704 303,000
2283000 Matériel informatique 23 730,388 21 018,854 2 711,534
Total brut 207 053,091 219 515,972 (12 462,881)
282000 Amortissement (169 325,747) (151 435,47)
Total net 37 727,344 68 080,502
IMMOBILISATIONS
FINANCIÈRES :
251000 Titre de participation 11 000 0 11 000
2655000 Cautionnements 183,410 183,410 0
Total brut 11 183,410 183,410 11 000
Provision 0 0
Total net 11 183,410 183,410
Total actif non courants : 48 910,754 68 263,912
.

38
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

2-1-2 Justifications des variations :


Les soldes des actifs non courants de la société ABC subissent des variations au cours de
l’exercice 2019 provenant des cessions et acquisitions des immobilisations.

Test de vérification les acquisitions et les cessions des immobilisations en 2019

Tableau 12: Détail des acquisitions et des cessions

N° de comptes Intitulé Date Montant (DT)


Cession :
224000 Matériel de transport 27/04/2019 17 000
Acquisition :
228100 Installation générales, 23/05/2019 1 522,585
agencement et
aménagements
228200 Equipements de bureau 18/03/2019 303,000
228300 Matériel informatique 12/08/2019 2 711,534
TOTAL 12 462,881

Titre de participation : la société ABC a acquis au cours de l’exercice 2019 des titres
de participations de valeur 11 000 DT pour exercer le contrôle dans une autre société.

2-2 Examen analytique des actifs courants :

2-2-1 Tableau des variations :


Tableau 13: Variation des actifs courants

N° de compte Description 31/12/2019 31/12/2018 Différence


370000 Stock de marchandises 785 585,206 750 912,921 34 672,285
Provision 0 0
TOTAL net 785 585,206 750 912,921
41000 Clients et comptes
rattachés :
Clients ordinaires 202 116,590 0
5314000 Chèque à encaisser 1 744,164 0

Total brut 203 860 ,754 0 203 860,754

39
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Provision 0 0

Total net 203 860,754 0

430000 Autres actifs courants 93 903,897 68 357,889 25 546,008


496000 Provision 0 0

Total net 93 903,897 68 357,889

516000 Placements et autres 1 647,577 2 939,527 (1 291,95)


actifs financiers
54000 Liquidités et 9 877,995 146,954 9 731,041
équivalents de liquidités
Total net des actifs 109 4875,429 822 357,291
courants

2-2-2 Justification des variations :


Les stocks des marchandises : la société utilise l’inventaire intermittent au cours de
l’exercice 2019 pour le suivi des mouvements des stocks et la variation observée
provenant des ventes et les achats des marchandises.
Le solde des comptes clients a augmenté de 203 860,754 au cours de l’exercice 2019
ceci signifie que la société vend à crédit et accorde un délai pour le règlement de ses
créances.
Le détail des créances clients devra être vérifié dans l’audit des comptes.
Les autres actifs courants ont augmenté de 37% au cours de l’exercice 2019, cette
variation provenant de toutes les créances autres que les clients destinés à être
réalisées dans l’année qui suit la clôture de l’exercice tels que les retenus d’impôts
opérés par les tiers, les taxes restant à récupérer, le crédit d’impôt reportable et les
charges payés d’avances ainsi que les comptes de régularisation.
Le solde des placements et autres actifs financiers ont diminué de 44% au cours de
l’exercice 2019 car les montants de prêts courants accordés par la société arrivent à
l’échéance.
Liquidités et équivalents de liquidités ont augmenté au cours de l’exercice 2019
puisque la société a modifié sa stratégie de règlements, elle prolonge le délai de
paiement des fournisseurs car il représente une source de financement pour la société
et son augmentation permet de repousser les échéances de sortie de trésorerie.

40
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Le délai de paiement des fournisseurs = (dettes fournisseurs *360) / achats TTC

Tableau 14: Le délai de paiement des fournisseurs

31/12/2019 31/12/2018
Le délai de règlements
fournisseurs 312541,299 142137,93
*360 = 122 jours *360 = 79
919 007,381 651194,242
jours

3- L’examen des comptes des actifs :

3-1 Les comptes d’immobilisations :


Pour l’examen des comptes des immobilisations, nous avons le programme de travail suivant :

 Pointage les grandes livrés avec la balance du compte immobilisations


 Vérifier les écritures comptables d’immobilisations
 Vérifier le respect des conditions d’inscriptions d’actif
 Rapprocher le fichier des immobilisations et les comptes d’immobilisations
 Vérifier les comptes entretiens et répartitions
 Vérifier le calcul de plus et moins-value en cas de cession et l’écriture comptable de
sortie de bien vendu
 Pointer les nouvelles acquisitions avec les factures d’achats et vérifier le coût d’entrée
des immobilisations.

Conclusion :

 toutes les transactions ont été comptabilisées correctement durant l’exercice 2019
 Aucune anomalie n’a été observée au cours du contrôle

3-2 Les comptes d’amortissement :


Pour l’examen des comptes d’amortissement, nous avons le programme de travail suivant :

 S’assure que le tableau d’amortissement comporte le compte d’immobilisation avec la


valeur brute et le cumul d’amortissement antérieur avec la dotation de l’exercice et la
date d’entrée en exploitation ainsi que le taux d’amortissement appliqué.

41
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

 Vérifier que la valeur brute des immobilisations au niveau du tableau


d’amortissement et celle qui figure dans la comptabilité.
 Vérifier que les immobilisations inscrites au niveau de tableau d’amortissements sont
défalqués selon la nature de chaque immobilisation.
 Recalculer la charge d’amortissement de l’exercice et le comparer avec celle de
comptabilité.

Résultat de calcul d’amortissement :

N° de compte Libellé Amortissement Amortissement à Ecart


calculé partir de la balance
680 Dotation aux 17 890,277 22 370 ,825 4 480,548
amortissements

 Nous avons constaté qu’il existe un écart de 4480,548 et estimé significatif

Ecriture comptable de correction :

22800 Amortissement de matériel de 4480,548


transport

22400 Matériel de transport 4480,548

3- 3 Examen des comptes stocks :


Objectifs :

- Obtenir l’assurance que tous les stocks figurant dans l’inventaire et au bilan sont bien
la propriété de l’entreprise.
- Obtenir l’assurance que les stocks sont correctement évalués.
- S’assurer que les provisions pour dépréciation des stocks sont correctement évaluées
et comptabilisées.

Travaux à effectuer :

- Effectuer un rapprochement entre les comptes de stocks et les factures de fournisseurs

42
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

- Communiquer les documents de synthèses de l’inventaire et s’assurer de leur


concordance avec les comptes annuels (bilan, compte de résultat)
- Relever les méthodes d’évaluation appliquées et préciser si elles ont été modifiées par
rapport à l’exercice précédent.

Conclusion :

 Tous les stocks à la clôture de l’exercice se reflètent distinctement à l’entreprise et


toutes les transactions ont été comptabilisées correctement durant l’exercice comptable

3-4 Les comptes clients et comptes rattachés :


Objectifs :

- Obtenir l’assurance que les produits et les créances enregistrés sont bien acquis à
l’entreprise.
- Obtenir l’assurance que toutes les créances et tous les produits sont enregistrés
- S’assurer que le principe de l’indépendance des exercices est respecté.
- S’assurer que les soldes sont correctement évalués.

Travaux à effectuer :

- Pointer le grande livre client avec la balance du compte client et la balance générale.
- Vérifier le respect du principe de l’indépendance des exercices en rapprochant avec les
pièces justificatives.
- Vérifier les écritures comptables du compte client et les soldes débiteurs et s’assurer
qu’ils figurent à l’actif du bilan.
- Vérifier les soldes créditeurs (clients avance et acompte) et s’assurer qu’ils figurent
distinctement au passif du bilan.
- Vérifier la justification des produits constatés d’avances.
- Rapprocher le montant des ventes enregistrées et celui qui est comptabilisé.

Résultat :

A partir de la balance de 31/12/2019 la société a comptabilisé :

43
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

N° de compte Libellé Comptabilité


41 Clients et comptes rattachés - 67452,953

Après la vérification de balance clients :

N° de compte Libellé Solde


411 Clients ordinaires 202116,590
419 Clients avance et acompte 269569,543

 Nous avons constaté une anomalie significative au niveau du compte clients, la société
a comptabilisé de façon erronée le solde, elle crédite les montants des avances et
acomptes au solde de compte client alors que les avances et les acomptes reçus sur
commande doivent être comptabilisés dans le compte 4191 et figurent dans le passif
du bilan.

Le détail de solde clients et comptes rattachés au 31/12/2019 :

Libellé Total
Clients ordinaires 202 116,590
Chèque à encaisser 1 744,164
TOTAL 203 860,754 DT

Ecriture de correction :

53 Trésorerie 718 521,918
411 Clients 718 521,918
Règlements des clients

Ecriture des comptes clients avances et acomptes :

53 Trésorerie 269 569,543

419 Clients avance et acompte 269 569,543

44
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

3-5 Les comptes autres actifs courants :


Pour l’examen des comptes autres actifs courants, nous avons le programme de travail
suivant :

 Vérifier que les soldes débiteurs des autres créances correspondent à des créances
effectivement recouvrables.
 Vérifier le solde de charges constatées d’avance
 Vérifier que les soldes débiteurs du compte Etat correspondent à des créances
effectivement recouvrables.
 Vérifier les soldes de crédit de TVA a reporter
 Pointer les grandes livrés avec la balance.

Conclusion :

 Aucune anomalie n’a été observée au cours de contrôle


 Tous les soldes débiteurs de compte d’Etat et autres créances ont été correctement
comptabilisés

3-6 Les comptes placements et autres actifs financiers :


Pour l’examen des comptes placements et autres actifs financiers, nous avons le programme
de travail suivant :

 Pointer le grand livre avec la balance de l’exercice 2019


 Vérifier le montant de prêts courants liés au cycle de l’exploitation
 Vérifier les échéances à moins d’un an sur prêts non courants
 Vérifier les échéances à un moins d’un an sur autres créances financières.
 Vérifier les montants des intérêts courus
 Vérifier les valeurs des placements courants
 Vérifier les écritures comptables des actifs financiers

Conclusion :

 Aucune anomalie n’a été observée au cours de contrôle.


 Toutes les transactions ont été correctement comptabilisées durant l’exercice 2019

45
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

3-7 Les comptes liquidités et équivalents de liquidités :

Pour l’examen des comptes trésorerie, nous avons le programme de travail suivant :

 Vérifier les rapprochements bancaires établis par l’entreprise


 Contrôler les soldes en rapprochement avec les soldes figurant en comptabilité et les
soldes figurant sur les relevés de banque.
 Vérifier le compte de caisse avec le brouillard de caisse et l’inventaire des espèces à
la date de clôture.
 S’assurer que les comptes débiteurs et créditeurs figurant au bilan.
 Vérifier que les intérêts bancaires courus sont comptabilisés.
 Contrôler les signatures autorisées, les engagements hors bilan, les intérêts courus et
l’exhaustivité des comptes bancaires.

Conclusion :

 Toutes les transactions ont été comptabilisées correctement durant l’exercice 2019
 Aucune anomalie n’a été observée.

Section 5 : Synthèse et opinion 


Une fois la mission d’audit se termine, nous avions rédigé une note de synthèse qui regroupe
l’ensemble des remarques et anomalies détectées durant la période afin d’exprimer une
opinion sur la sincérité et la régularité des états financiers de la société ABC.

1-Synthèse d’audit :

Cette mission d’audit se déroule en trois étapes essentielles :

 La prise de connaissance :

Durant cette étape j’ai collecté les données et les informations sur la société auditée ABC, son
environnement et les différents évènements qu’elle a connu durant l’exercice 2019 en effet
j’ai mis en place des moyens et outils de collecte d’information.

Ainsi j’ai collecté les données sur l’objet de mon mémoire à savoir la démarche de l’audit des
actifs.

46
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

 L’évaluation du système de contrôle interne :

A cette étape, j’ai mis en place des tests et techniques pour évaluer le système de contrôle
interne tel que le test de conformité via le questionnaire de contrôle interne pour s’assurer que
les procédures décrites par le manuel de procédures soient respectées et pour détecter les
points forts et les points faibles qui peuvent avoir une incidence sur les états financiers.

 L’examen des comptes :

Dans cette étape finale, j’ai pu à l’aide de divers tests de valider la réalité et la régularité des
soldes comptables des actifs au 31/12/2019 et détecter les anomalies qui peuvent être
significatives sur les états financiers pris dans leur ensemble et j’ai assuré que les assertions
d’audit se sont bien respectées à savoir : l’exhaustivité, l’exactitude, la séparation des
exercices et l’imputation comptable.

2-L’opinion d’audit :
J’ai effectué l’audit des états financiers de la société ABC qui comprennent le bilan au 31
décembre 2019, l’état de résultat et l’état des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
étape ainsi que les notes des annexes y compris le résumé des principales méthodes
comptables.

À notre avis, à l’exception de quelque anomalie significative et non généralisée, les états
financiers ci- joints présentent sincèrement dans tous leurs aspects significatifs, la situation
financière de la société au 31 décembre 2019 ainsi que sa performance financière et ses flux
de trésoreries conformément au système comptable des entreprises donc on va exprimer une
opinion avec réserve.

Sur la base de notre audit des états financiers annuels arrêtés au 31 décembre 2019, les
réserves suivantes ont été soulevées :

- Les créances clients au 31 décembre 2019 ont été comptabilisées de façon erronée, la
société a comptabilisé la différence entre la solde débiteur des créances et la solde des
clients avance et acompte.
- La dotation aux amortissements a été calculée de façon erronée au 31 décembre 2019,
la société a amorti le matériel de transport quoique la valeur comptable nette devient
nulle.

47
Chapitre 2 :l’audit des actifs : cas de la société ABC

Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons établi l’audit des comptes d’actif de la société ABC, cette
démarche d’audit permet à travers les différentes étapes qu’elle met en place de détecter
certaines irrégularités et la faiblesse du système de contrôle interne et évaluer sa pertinence
ainsi elle permet de vérifier la réalité des comptes et détecter les anomalies liées aux
différentes phases du processus de l’audit.

48
Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale

L e présent travail a pour thème l’audit des actifs et nous avons choisi pour cela le cas de
la société ABC.

Dans le premier chapitre, nous avons fait un tour d’horizon sur les fondements théoriques de
la démarche d’audit financier, puis nous avons appliqué une démarche d’audit pour exprimer
une opinion sur la réalité et la sincérité des informations financières publiées par la société
ABC.

Les objectifs généraux d'une pratique d'audit des actifs, consistent à vérifier que les résultats
obtenus correspondent aux résultats prévus. Il s'agit notamment de : vérifier que les
procédures comptables ont été respectées ; détecter des dysfonctionnements éventuels, leurs
causes et mettre en évidence les améliorations nécessaires et analyser un incident, un écart, un
dysfonctionnement spécifique.

Cette mission m’a permis de présenter les différentes étapes de la mission d’audit, de dégager
les faiblesses de contrôle interne et de procéder aux corrections des anomalies au niveau des
comptes et au niveau des procédures de contrôle.

De même cette mission m’a permis d’améliorer ma connaissance théorique et de les appliquer
en pratique

50
Bibliographie

Bibliographie
Les ouvrages :

-YAICH Raouf «  Normes, pratiques et procédures de contrôle interne, 2000

- Normes international d’audit (ISA) :

ISA 200 «  Objectifs et principes généraux en matière d’audit d’états financiers », 2009

ISA 210  « Accord sur les termes et conditions d’une mission d’audit », 2009

ISA 315  « Compréhension de l’entité et de son environnement », 2009

ISA 320 : « Caractère significatif dans la planification et la réalisation d’un audit », 2009

ISA 500 : « Eléments probants », 2009

ISA 700 : « Opinion et rapport sur des états financiers », 2016

- Le guide d’IFAC pour l’utilisation des normes international d’audit

Site web :

https://revisioncomptable.files.wordpress.com/2017/10/cours-audit-2016.pdf

https://fr.scribd.com/

https://www.procomptable.com/memoire/mka.htm#
Les annexes
Table des matières
Introduction générale..................................................................................................................1
Chapitre 1 :Les aspects théoriques de la démarche d’audit financier.........................................4
Introduction :...........................................................................................................................4
Section 1 : Généralités sur l’audit...........................................................................................4
1.Définition :........................................................................................................................4
2.Objectifs :.........................................................................................................................4
3.Approche par les risques :................................................................................................5
3-1 Le risque d’audit (RA) :.............................................................................................6
3-2 Le risque inhérent (RI) :............................................................................................6
3-3 Le risque de non contrôle (RNC) :...........................................................................6
3-4 Le risque de non détection (RND) :...........................................................................6
4-les assertions d’audit :......................................................................................................7
Section 2 : la planification d’audit..........................................................................................8
1-L’acceptation de la mission :............................................................................................8
2-Prise de connaissance générale de l’entreprise :..............................................................8
2-1.La demande d’information auprès des personnes de l’entreprise :...........................9
2-2.L’examen analytique préliminaire :...........................................................................9
2-3.L’observation physique et l’inspection :.................................................................10
3-La compréhension du système comptable et de contrôle interne :....................................10
4-La fixation du seuil de signification globale :....................................................................11
4-1.Définition :...............................................................................................................11
4-2 Fixation du seuil de signification :..........................................................................11
4-3 Allocation du seuil de signification globale :..........................................................12
5-L’évaluation du risque et la fixation de la stratégie adoptée :........................................13
Section 3 : La mise en œuvre du plan d’audit.......................................................................13
1-L’évaluation du système de contrôle interne :...............................................................13
1-1 La description détaillée des procédures de CI :.......................................................17
1-2 La confirmation de la compréhension du système :...............................................17
1-3 L’évaluation préliminaire du système de CI :.........................................................17
1-4 Test de permanence :...............................................................................................17
1-5 L’évaluation définitive du SCI :..............................................................................18
1-6 La rédaction du rapport sur SCI :............................................................................18
2-L’examen des comptes :.................................................................................................18
2-1 Revue analytique :...................................................................................................18
2-2 Tests de cohérence :................................................................................................19
2-3 Test de validation :..................................................................................................19
Section 4 : Expression de l’opinion dans le rapport d’audit.................................................20
1-L’opinion d’audit :.........................................................................................................20
1-1 Opinion favorable :..................................................................................................20
1-2 Opinion avec réserve :.............................................................................................20
1-3 Opinion défavorable :..............................................................................................20
1-4 Impossibilité d’exprimer une opinion :...................................................................21
2-Les impacts des résultats d’audit sur l’expression d’opinion :.......................................21
Conclusion :...........................................................................................................................21
Chapitre 2 :L’audit des actifs : Cas de la société ABC.........................................................23
Introduction :.........................................................................................................................23
Section 1 : Prise de connaissance de la société.....................................................................23
1-Présentation de la société :.............................................................................................23
1-1.Fiche signalétique :..................................................................................................23
1-2.Organisation :..........................................................................................................24
1-3.Les états financiers :................................................................................................24
1-4.Régime fiscale :.......................................................................................................25
2-Règles et méthodes comptable de la société :................................................................25
Section 2 : Evaluation du Système de contrôle interne.........................................................27
1-Test de conformité :........................................................................................................27
2-Questionnaire de contrôle interne :................................................................................28
3-Évaluation définitive du système de contrôle interne :..................................................31
3-1 Les forces de SCI et le test de permanence :...........................................................31
3-2 Les points faibles du SCI :.......................................................................................33
Section 3 : Détermination de seuil de signification...............................................................35
1- Détermination des critères pertinents et les taux pour la fixation du SS :...................35
1-1.Sélection des bases pour le calcul du seuil :............................................................35
1-2.Sélection de taux et calcul des propositions de seuil :.............................................36
2- Allocation de montant de l’erreur tolérable :...............................................................36
Section 4 : Audit des comptes..........................................................................................37
1-Pièces demandé lors d’audit :.........................................................................................37
2-Revue analytique :..........................................................................................................38
2-1 Examen analytique des actifs non courants :...........................................................38
2-1-1 Tableau des variations :....................................................................................38
2-1-2 Justifications des variations :............................................................................39
2-2 Examen analytique des actifs courants :..................................................................39
2-2-1 Tableau des variations :....................................................................................39
2-2-2 Justification des variations :.............................................................................40
3- L’examen des comptes des actifs :...............................................................................41
3-1 Les comptes d’immobilisations :.............................................................................41
3-2 Les comptes d’amortissement :..............................................................................41
3- 3 Examen des comptes stocks :................................................................................42
3-4 Les comptes clients et comptes rattachés :..............................................................43
3-5 Les comptes autres actifs courants :........................................................................45
3-6 Les comptes placements et autres actifs financiers :...............................................45
3-7 Les comptes liquidités et équivalents de liquidités :...............................................46
Section 5 : synthèse et opinion..............................................................................................46
1-Synthèse d’audit :...........................................................................................................46
2-L’opinion d’audit :.........................................................................................................47
Conclusion :...........................................................................................................................48
Conclusion générale..................................................................................................................50
Bibliographie
Les annexes

Vous aimerez peut-être aussi