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Je remercie, tout d’abord, mon encadrant pédagogique, Mr. DRISS HELMI enseignant à
l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de OUJDA, ainsi que l’ensemble du corps
enseignant et administratif de notre établissement pour leurs précieux efforts déployés en
faveur de notre formation.
Mes vifs remerciements vont également à Mme. ZINEB SENHAJI, chef de service
d’audit interne et de contrôle de gestion qui est mon encadrante professionnelle au sein du
centre hospitalier universitaire, d’avoir toujours eu le temps de m’orienter, de répondre à mes
questions et de partager avec moi son expertise et savoir-faire.
Il faut bien sûr mettre une lumière sur ce qui demeure flou. Quelques définitions
seront à même de nous éclaircir quant au champ d’application de l’audit interne et
celui de l’externe mais aussi au niveau du contrôle de gestion et de sa dérivée le
contrôle interne.
A- Quelques définitions :
L’audit est une opération visant à vérifier l’ensemble des comptes et rapports annuel
de l’entreprise, appréciant ainsi l’image fidèle de cette dernière. De fait, il permet de
s’assurer de la mise en vigueur des normes comptables et autres à travers la tenue de la
comptabilité mettant, par la présente, en lumière les fraudes et omissions en évidence.
L’audit est considéré comme un outil d’amélioration, dans le sens où il diagnostic la
santé de l’entreprise qu’elle soit économique, social ou processuel constituant un
certain gage de confiance auprès de ses tiers. C’est en ce sens que l’audit, dans son
optique d’amélioration, décèle les forces et faiblesses d’une entreprise laissant ainsi
paraître la marge d’amélioration.
Il existe différents types d’audit :
L'audit interne comme le suggère le mot « interne » mets en place un salarié qui
remplis la fonction au sein de l’entreprise. Cette dite-fonction est d’apprécier la
régularité au niveau des procédures. Cette fonction est aussi appelée un « audit de
première partie ».
L'audit externe relate une vérification de la situation financière d’une
entreprise. L'audit externe est, pour la plupart du temps, réalisé par une entité externe
maître en ce domaine, tout comme les BIG4 ou autre cabinet de conseil et d’audit.
Cet audit dit externe, émet des recommandations sur la santé de l’entreprise auditée.
On l’appelle aussi un "audit de seconde ou de tierce partie".
L'audit financier est axé sur la comptabilité de l'entreprise, c’est-à-dire le contrôle des
enregistrements et des états financiers
L'audit fiscal tend à évaluer les déclarations, les paiements des taxes et autres
opérations fiscales émises par l'entreprise.
L'audit d'opérations consiste à contrôler le respect des normes que l'entreprise s'est
imposée en interne y compris sur le plan financier.1
(https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-
financier/1198817-audit-definition-traduction/, s.d.)
Selon l’IIA, définition datant de juin 1999 L’audit interne est une activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à
créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant
des propositions pour renforcer son efficacité. ».2
Une définition officielle qui sera retenue, car malgré nombres de critiques et
commentaires, elle réussit à englober le tout de la profession.
D’autre part, le contrôle de gestion, lui, est un système de pilotage mis en œuvre dans
une entreprise, société et/ou institution préconisant l’optimisation des performances
des différents services, et une amélioration du rapport entre les moyens engagés et les
résultats obtenus.
Robert N. Anthony, 1965, expert en contrôle de gestion dit que le CG est une source
de motivation et de prises d’action des responsables visant au bon cheminement des
objectifs de l’organisation.3
Il ne faut alors pas oublier de préciser que le CG est l’un des organes de DG d’une
société. C’est un organe qui, en corrélation avec le service comptable et financier mais
aussi les unités opérationnelles sur le terrain, travaille en vue de fournir des indicateurs
fiables, précis et cohérent. In fine, le CG est un système d’échanges d’informations au
bénéfice de tous les employés et qui fait le pont entre les différents services, ce n’est
alors pas un organe décisionnel à proprement parler.
De ce fait, si le CG se tend sur une analyse des coûts, tandis que, d’autre part, le
contrôle interne est, à contrario de l’analyse quantitative du CG, un approche
qualitative relatant des procédures permettant la bonne maîtrise des activités au sein
l’organisation. En effet, et suivant l’IFACI et sa source qui est COSO 2013,
1
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-financier/1198817-audit-definition-traduction/
2
, file:///C:/Users/user/Downloads/thorie_et_pratique_de_laudit_interne%20(1).pdf
3
file:///C:/Users/user/Downloads/thorie_et_pratique_de_laudit_interne%20(1).pdf
définition du contrôle interne4, on peut en détail définir le contrôle interne comme
suit ;
Le contrôle interne est une activité à dispositif de régulation et de contrôle, mais aussi
de suivi, mis en place par la table ronde de la DG, à savoir : les conseiller, les
managers et les collaborateurs. Ils iront chercher à apporter une assurance plus que
raisonnable (basé sur des documents d’appui) quant à la conduite de la réalisation des
objectifs de l’entité en sa globalité (ceux des opérations, du reporting mais aussi de la
conformité).
Toujours suivant le COSO 2013 et sa définition du contrôle interne on voit que :
Il s’agit de procédés suivent la mise en œuvre des tâches et des activités qui
s’avèrent être continues.
Il est bien sûr calqué sur des manuels de procédés et réglementations, d’une
normalisation mais c’est une action humaine. Des personnes œuvrant à tous les
niveaux de l’organisation.
Il octroie à la DG et au conseil une certaine assurance qui ne sera pas des plus
absolue mais qui est tout de même.
Bien entendu d’autres définition ont été apportées aussi bien par des auteurs (Bouquin
et Bécours en 96, Bouquin à lui seul en 97, Renard en 2002, etc ..) notamment que par
des organisations professionnelles nationales telles que la CNCC, l’OECCA et
l’IFACI, attribuant ainsi au contrôle interne, ainsi qu’a l’audit interne d’autre part, la
responsabilité de la maîtrise du fonctionnement de l’organisation.
4
file:///C:/Users/user/Downloads/thorie_et_pratique_de_laudit_interne%20(1).pdf
Sécurité des
actifs
(matériels et
humains).
Fiabilité des
Respect des informations
directives : receuillis:
Réglementatio Les 4 Suivi et
ns, respect des objectifs contrôle des
régles internes informations
et externes (pertinence,
exhaustivité).
Optimisation
des ressources
:
Utilisation
économique et
efficaces des
ressources.
Cet éclaircissement a été mis en place afin de lever l’ambiguïté qui réside entre les
dites-fonctions, à savoir l’audit interne et le contrôle interne.
1. Dans la finalité
2. Dans les modalités de mise en œuvre
3. Dans les acteurs
4. Dans les référentiels
1. Dans la finalité :
On comprend ici que malgré leurs complémentarités, le contrôle interne sera toujours
assujetti à une appréciation par l’audit interne.
L’audit interne, à contrario, est une activité à part entière de l’entreprise dont les
interventions se font à postériori de manière ponctuelle.
Le contrôle interne ne concerne pas que quelques personnes. Son application et/ou
exécution relève de la responsabilité et de l’implication de l’ensemble des parties
prenantes de l’entreprise, lesquelles parties incluent la DG, le conseil, les employés à
tout les niveaux et les tiers.
Tandis que pour l’audit interne, cela relève de la simple et bonne responsabilité des
salariés du services (les auditeurs internes).
Les auditeurs internes, et l’audit interne en tant que tel suivent les normes et
réglementations mises en vigueurs par l’IIA, alors que les contrôleurs internes eux et
le contrôle interne en général peut être pratiqué selon différents référentiels comme le
COSO, COCO, etc..
L’audit interne est donc une fonction un peu plus générale. Le contrôle ira se traduire
par une mise en œuvre de procédures qui permettent de prévenir des risques en rapport
direct avec la finance de l’entreprise.
L’audit interne, dans le même cadre que le contrôle interne, agit de même facture et
mets en œuvre des procédures qui visent a prévenir les risques tout autant. Néanmoins,
à sa différence, son champ d’application reste un peu plus élargi.
2. Les différents procédés et mécanismes de l’audit
interne.
Normalement, et en règle générale, une entité n’est pas tenue et obligée de respecter
toutes les normes. Toutefois, celles-ci peuvent lui être imposé dans le respect d’un
socle d’affaire avec un tiers. Aussi, d’autre part, certaines dispositions légales peuvent
intervenir contre certaines normes et peuvent offrir dérogation, et vice versa, elles
peuvent tout aussi contraindre une entité à respecter une norme bien précise.
Après avoir parlé de ces standards de normes et ses généralités, les normes
réglementaires et professionnelles sont de mises.
Si, dans certains pays, l’exercice de certaines activités n’est pas contrôlé pas une
normalisation, il sera autre part soumis au respect de la législation et des normes les
suivant territorialement. Par ailleurs, chaque entreprise étant atypique, il peut arriver,
et ce qui arrive même très souvent, que celles-ci mettent en route ses propres procédés
à suivre en matière d’audit interne.
Aussi, l’auditeur interne, en mission, se doit de d’être, d’une part, conforme aux
directives en amont, et d’autre part à la territorialité.
5
https://www.memoireonline.com/09/09/2696/m_Audit-interne-du-processus-de-traitement-de-linformation-comptable-relative-aux-
operations-dachat5.html
Sans trop donner de détails, ici, il s’agit des normes reconnues à l’échelle mondiale par
les détenteurs de la mise en route des dites-professions tel que L’IFACI ou L’IIA :
Préparation de l’audit
Avant
Planification de l’audit
Réunion d’ouverture
Réunion de clôture
Rapport d’audit
Après
Suivi de l’audit
Un œil qualitatif est apporté par les auditeurs interne sur la majeure partie, voir
l’ensemble, des procédés et processus mis en place par le contrôle interne et par la
présente, faire des recommandations susceptibles de lui permettre d’être plus
performant. C’est ce qui peut permettre la mise en place et la tenue d’une feuille de
révélation des problèmes apparents. (FRAP)
Une analyse faites à différents niveaux, elle sera présentée par le biais du tableau de
synthétisation qui nous est proposé par « Antoine MERCIER et Philippe MERLE dans
Memento pratique Francis Lefebvre, audit et commissariat aux comptes ». 8
8
Antoine MERCIER et Philippe MERLE dans « Memento pratique Francis Lefebvre, audit et commissariat aux comptes »
Identification des points forts
Test de permanence
Une fois cette synthétisation menée a bien et suivi comme elle le demande, on pourra
relater les points forts mais aussi les faiblesses du dit-CI afin de pouvoir proposer des
solutions à travers la prochaine étape.
Grâce au zèle des auditeurs et à l’obligation de la tenue de leurs missions et bon et due
forme, il sera établi un rapport de mission. Lequel est établi sur la base des divergentes
révélations des problèmes. Comme le veulent les normes relatives à la rédaction d’un
rapport d’audit (interne/externe), il se doit de relater les incidences, observations et
recommandations apportées par les agents.
- Le rapport devra ainsi être formulé pour les appétences des bénéficiaires et doit donc
être à leurs portée.
- Ainsi une ramification sera de mise. Le rapport sera scindé en deux grande partie où
dans l’une, il y’aura la synthèse, et dans l’autre le détail.
Comme déjà évoqué, le contrôle interne est l’un des nombreux outils qui vise à
atténuer le risque inhérent afin de le rendre abordable aux yeux des décideurs de
l’organisation. Si ce contrôle est efficace mais aussi efficient, alors il se veut orienter
sur les objectifs majeurs de l’entreprise en instaurant son intelligence économique
dans la manœuvre. Il exerce par la présente une influence plus que significative sur
l’ensemble de l’entreprise. 9
Le contrôle interne est en son sein «équilibré » d’une dimension culturelle mais aussi
universelle.
9
Source de Noirot.P., Walter J. dans Le contrôle interne :Afnor éditions, 2009, page 175.
Cette dimension culturelle vient tempérer la dimension universelle. Certes, le contrôle
interne existe partout mais il n’est pas identique en tout, même si les principes qui le
gouvernent sont les mêmes, et cela pour cette simple raison que les objectifs et les
risques qui leur font échec ne sont pas identiques. 10
Il est nécessaire pour toute organisation de placer un dispositif de contrôle interne qui
prend en considération sa situation et son environnement. Le contrôle interne est
caractérisé par l’existence au sein d’une entité d’un système d’organisation avec des
personnes chargées de sa mise en œuvre.
10
Noirot.P., Walter J., Le contrôle interne, Afnor éditions, 2009, 175P
11
Renard J., Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne, Eyrolles, 2012, 258 P.
Une entité où il sera accueilli à travers des normes, procédures, systèmes
d’informations, pratiques et outils adéquats, mais aussi une claire définition des
ressources et compétences adéquates à son arrivé. ;
Une bonne communication interne faisant circuler les directives en temps
voulu avec que tout un chacun puisse exercer son activité et bon et due forme ;
Un processus de gestion des risques fiables qui ira recenser les risques liés à
l’atteintes des objectifs de l’entreprise afin de savoir les éviter ;
Mais aussi des activités, qui à leur volonté seule, iront, avec des enjeux qui
sont propres à chaque procédés pour une réduction partielle des risques,
influencer le cheminement vers les objectifs de l’entreprise.
Le contrôle interne, reste tout de même limité dans son action et son activité. Son
dispositif, aussi bien conçu et bien appliqué ne fournira en aucun cas, et ne peut le
faire, une garantie absolue quant aux objectifs de l’entité qui en bénéficie et leurs
réalisations.
12
En ligne : [http://www.memoireonline.com/07/08/1394/m_appreciation-controle-interne-referentiel-cosoair-algerie5.html], Date de
version : 2008
Chapitre 2 : Les dispositifs de contrôle interne et d’audit
interne du CHU-Oujda
1. Présentation de l’entité d’accueil et de son service
Inscrit dans les efforts déployés par le Maroc pour améliorer la situation de santé et des
préventions sanitaires que ça soit dans le milieu urbain ou le milieu rural, il a été décidé
d’allouer un budget de 8.7 milliards de dirhams pour la construction des nouveaux CHU à
chacune des villes suivantes : Tanger, Rabat, casa, Fès, Marrakech, Oujda, Agadir et
Laayoune (en cours d’exécution).
Dans cette première section, et en se basant sur les documents internes, nous mettrons la
lumière sur le centre d’Oujda qui a commencé son activité en 2014.
A-Présentation générale
Le centre Hospitalo-Universitaire Mohammed VI est un établissement public implanté dans la
région de l’orient, plus précisément sur la ville d’Oujda.IL a été inauguré par sa majesté le
Roi Mohammed VI, le mercredi 23 juillet 2014.
Le CHU Mohammed VI est construit sur un terrain de 10 hectares (52000 m°2 couverts) et
doté d’une capacité de 653 lits. Il est constitué d’une direction et des formations hospitalières
suivantes :
Un hôpital des spécialités
Un hôpital mère-enfant
Un centre d’oncologie
Un hôpital de la santé mentale et des maladies psychiatriques,
Un centre des brûlés, un laboratoire central, un service de médecine légale, des services
d’urgences, des blocs pédagogiques, un internat et d’autres dépendances administratives et
techniques.
Le centre est administré par un conseil composé de :
14 représentants de l’administration
Doyens de la faculté de médecine et de pharmacie
9 représentants des cadres médicaux exerçant dans les formations hospitalières
composant le centre
Président du conseil de la communauté urbaine ou se trouve le siège du centre et d’un
membre de ce conseil pour chacune des formations politiques qui y sont représentées
et disposent d’un groupe parlementaire à la chambre des représentants, à l’exception
de la formation à laquelle appartient le président du conseil et de la communauté.
Logo
Téléphones
Organisation du centre
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEURS DES Sce Audit Interne et
ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS contrôle de gestion
Le CHU Mohammed VI est l’un des premiers employeurs de la région avec plus d’un millier
d’effectif enseignants, médecins internes et résidents, personnel administratif, techniciens et
infirmiers.
En plus du corps médical et paramédical, le personnel administratif est divisé en 4 divisions
communes à tous les services médicaux
- Division de l’organisation, des soins et affaires professionnelles
- Division des ressources humaines et du développement continue
- Division des affaires financières et économiques
- Division de la logistique et ingénierie
Pour les soins : Le CHU FEU M-VI apporte des soins appelle « de niveau tertiaire ». De fait il
prodigue des prestations médicales ainsi que chirurgicales, dans un nombre prédéfini de
spécialisation mais aussi des chirurgies spécifiques ( dites courantes ) ainsi que dans les
différentes situations ; urgentes, traumatologique et/ou activités programmées.
Tandis que pour la formation : Le CHU endosse cette mission en collaboration avec la
Faculté de Médecine et de Pharmacie et l’Institut Supérieur des Professions Infirmières et
Techniques de Santé. Il participe, dès lors, à la formation universitaire clinique et post-
formation universitaire, ainsi qu’à tout les professions médicales annexes.
D’autre part pour la recherche : Les travaux de recherche médicale et des soins infirmiers sont
menés en collaboration avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie et les unités de
formation et de recherche étrangères.
Ainsi que pour la santé publique : Concourir à la réalisation des objectifs en matière de Santé
fixés en matière de politique de santé prônée par l’Etat.^
a- Service personnel :
Le service personnel est chargé de la gestion des dossiers administratifs du personnel,
leurs congés et leurs paies. Ainsi que le suivi des recrutements, des départs et des
stagiaires.
Sur la base des prévisions du service logistique et les besoins des utilisateurs, ce service
s’occupe de tout ce qui concerne les commandes à savoirs les appels d’offres, les bons de
commandes et les conventions.
d- Service de la logistique
Le travail au sein de la division des affaires médicales et soins des infirmiers est le cœur de
l’activité du centre Mohammed VI :
Etant donné que le centre hospitalier a été conçu dans un objectif de formation, il est donc
primordial d’avoir un service chargé d’assure la formation en recherche clinique et accélérer
l’avancement des connaissances.
Le secrétaire général :
Le secrétaire général est directement affilié au directeur, il gère tous les documents devant
parvenir au directeur général, et assure la communication entre celui-ci et les divisions
fonctionnelles. Pour ainsi faire, deux services lui sont affiliés, l’unité de communication et le
service des statistiques et informatiques, car ceux-ci ont principalement la mission de produire
et centraliser les informations.
Organigramme du service
Mme. Zineb
SENHAJI
Chef de service
Mme. CHAÂNOUNE
Jihane
Administrateur 2ème
grade
Cette procédure, est en réalité une veille d’application, dans laquelle le service AICG
aura un œil tendu sur la mise en œuvre des recommandations émises par elle-même ou
par un cabinet externe. Et ce, dans l’optique de mesurer le maintien et/ou
l’amélioration du dispositif de contrôle interne.
Domaine d’application
Cette procédure est applicable par :
Le service d’audit interne et contrôle de gestion
Ainsi que :
Les Services Administratifs
Les Service Hospitaliers
Responsabilités
Responsabilités De gestion
Responsabilités D’application
Règles de gestion
S’assurer par des contrôles inopinés que les recommandations sont effectivement
mises en places.
S’assurer du délai et justifier les éventuels retards pour les recommandations en
cours de mises en place.
13
Liste des abréviations
Analyser les raisons et difficultés de mise en place des recommandations non
encore réalisées avec l’entité concernée.
Déroulement de la procédure
Diffusions de recommandations :
Le suivi de recommandation :
Au cours de cette phase du processus, le rôle que jouent les acteurs peut être variable
selon les organisations et les établissements, ce qui détermine la forme que prendra le
suivi.
Si l’action n’est pas réalisée, une explication et une couleur (degré de gravité de
l’anomalie) peuvent aussi y figurer. Une case permet d’ajouter d’autres commentaires
ou des preuves si cela est souhaité.
Bilan de suivi :
Par contre, un système de suivi basé sur plus d’une année permet d’obtenir une vision
globale, notamment sur le type de recommandations émises et sur leur récurrence ou
non, pour chaque évaluation, d’une année à l’autre. Des enseignements peuvent ainsi
en être tirés. L’option d’inclure au bilan une recommandation jusqu’à sa réalisation
complète ou jusqu’à ce qu’elle soit considérée caduque mérite donc d’être examinée.
Il revient à chacune des unités responsables des programmes évalués de fournir les
informations en vue de la production du bilan.
Logigramme
Donne l’ordre
au personnel
pour fournir Propose les
au chef de recommandations et
mission les leur délai de mise en
informations place
nécessaires
Valide les
recommandations
Si oui Participe à
Participe à Elabore le plan l’élaboration du
l’élaboration du d’action plan de mission
plan de mission
Si non
Manuel de procédure de contrôle interne ALIDE (Association de lutte pour la promotion des
initiatives de développement)
Annexe
Toutes choses ayant des limites, contraintes et/ou inconvénients, il convient que l’on
mette en exergue les inconvénients liés au dispositif, ci-contre, de suivi des
recommandations que préconise et utilise notre entité d’accueil.
Il est impératif de vous mettre la puce à l’oreille quant au fait que, le suivi des
recommandations en soit reste très peu formalisé et non exploité. Ce dit-suivi est traité
dans deux directives émises en forme de notes d’information relatifs à l’audit interne
et à son suivi « DGPAAT/SDG/02012-3001 du 8mars 2010 » mais aussi « le 21 juin
2012 avec DGPAAT pour le suivi des CCF (cour des comptes français) »
La première note concerne l’audit interne et ses missions dans un cadre purement
général mais aussi une rétrospective sur une application des conclusions apportées par
ces missions. Mais la seconde note, elle, via le CCF, est dans son essence un suivi de
recommandations applicables dans le socle de questionnaires annuels. 14
Selon notre source ces directives n’ont pas eu d’autre moyens transversaux et/ou
spécifiques organisant le suivi de recommandations, ce ne sera que plus tard en 2014
que le risque de non mise œuvre des recommandations a été intégré dans certaines
institutions sous le joug de l’implication de la commission européenne.
Il est dit que, les enjeux de la mission de mise en œuvre du suivi des recommandations
ne faisaient pas l’objet des d’une définition claire des directives et indicateurs à réguler
au préalable.
Ceci relate le fait que dans le suivi des recommandations, il y’a importance capitale de
mise en œuvre d’un progiciel, ou d’un procédé, ou d’un livre de suivi sans lesquelles
le degré d’un dite recommandation et de son application dans les services concernés.
Toujours est-il que, d’autre part, d’autres facteurs rentrent en jeu à savoir ceux de la
motivation et de l’approche d’un salarié face à son entité. Cette aversion que le salarié
pourrait porté se verra nuire au bon déroulement de la mise en œuvre des
recommandations, mais ce volet ressemblant à l’école des relations humaines n’est que
spéculatif.
14
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/154000487.pdf
Le tableau de suivi des recommandations du CHU Oujda
Tout d’abord, il faut mettre en lumière le fait qu’après les directives du plus haut plan
de la hiérarchie, le service relevant une anomalie d’un certain niveau, lors de la mise
en place des améliorations, ne peut être que coopératif.
Toujours est-il qu’il en va de la responsabilité de l’AICG de veiller à ce que les
recommandations sont appliquées en bon et due formes.
C’est là où l’on voit une certaine faiblesse. Dans ce dispositif, qui est émis
annuellement, on pourrait constater une insuffisance dans l’ensemble du rôle des
agents auditeurs où, s’en remettant juste au tableau, d’autre anomalies pourraient être
créer.
La tablature n’est pas sans faille non plus, suggérant un état de réalisation malgré le
fait qu’elle nous offre aussi un niveau d’urgence de l’anomalie et donc de
priorité sachant par-dessus tout que les niveaux/degré de priorités et/ou de nécessité
sont émis dans les rapports. Un rappel est certes nécessaire mais non pas dans ce
contexte. On pourrait bien sûr y apporter une correction comme suit :
Recommandations Actions/Démarches Responsables Période Etat de mise en
a entreprendre oeuvre
A
court
terme
A
moyen
terme
A Long
terme
Concernant les recommandations émises par le cabinet externe, il a été constaté que
10% à 15% des recommandations ont été régulées. Des recommandations relatives aux
exercices 2015-2018. Quelques missions d’audit interne ont été mises en place pour
revérifier les dits-service et leurs comportements 3 exercices plus tard.
Chapitre 3 : Renforcement du suivi des
recommandations du CHU-Oujda
1. Description et proposition d’un plan d’action
Nous nous pencherons sur une proposition et une description des possibles
incrémentations au service AICG du CHU susceptibles de renforcer le dispositif de
contrôle interne relatif au suivi des recommandations interne comme externe, mais
aussi un volet abordable pour aider les procédures d’audit et leurs apporter une
éventuelle aide.
L’application de ces dites-recommandations relèves d’un point crucial dans tout audit
et pour toute entité. Il contribue à la réussite et au succès des objectifs de cette dernière
par la mise en œuvre d’une amélioration dans les points vitaux d’une entreprise. De
fait, cette phase représente la finalité de toute une mission dite d’audit. Une phase qui
sera le prisme des écarts processus ainsi que de la mise en place d’un plan d’action qui
se doit d’être validé par la DG, le service AICG mais aussi le service sujet aux
recommandations.
Un auditeur, du nom de Moussa Laidi, retraité et de renommée nous dit que « l’audit
serait un outil d’amélioration continue de la qualité et non plus une
inspection/investigation… Soyez rassuré, dit-il, et décontractés car les audités sont les
bénéficiaires et non les sujets » 15
L’audit est donc devenu un outil qui permet non seulement de mettre en exergue les
failles d’un système mais aussi de les résorber et proposer des solutions visant à
améliorer les processus et procédés mis en place par le contrôle interne ou autre afin
de mener l’organisation vers l’accomplissement de ses objectifs.
L’audit de suivi
Selon la « certification QSE (Qualité Sécurité Environnement), l’audit de suivi est un
audit dit de certification qui ira faire une intervention un an après un audit initial ou de
renouvellement.
C’est alors une pratique qui, gagnant de plus en plus de lumière dans les organisations,
apporte une certaine observation ponctuée par une analyse de l’avancement de l’actuel
état des services audités. C’est aussi un moyen d’évaluation exhaustif d’amélioration
des procédures et un « levier de performances ».
15
Citation de l’internaute, le-parisien.fr, Moussa LAIDI, La qualité.
D’autre part, comme après un audit interne il y’a audit de suivi. Son objectif est de
donner une constation quant à la mise en œuvre efficace des recommandations
formulées au préalable sur la base d’analyse documentaires, d’entrevues et aussi une
inspection pour voir si tout a été mis en œuvre de manière réelle.
Dans le cadre du suivi des recommandations d’un audit externe, une missive dite
« directive de relative à la mise en œuvre et au suivi des recommandations des
auditeurs externes » serait des plus adéquates.
Cette missive a pour objet une certaine formalisation des processus permettant un suivi
ficelé des recommandations externes et leurs mises en œuvre.
2. Renforcement du service d’audit interne et de ses
dispositifs de suivi des recommandations
L’audit suivi
Il est au préalable impératif de savoir que la mise en œuvre des recommandations
applicables à la suite d’une mission d’audit découle de la responsabilité du
service/entité auditée. Si cela venait à être non respecté, il en résulterait au sein de
l’entreprise un changement de responsabilité au niveau hiérarchique de l’audit interne,
induisant une ambiguïté au niveau de la descendance organisationnelle dite
fonctionnelle et l’ascendance hiérarchique.
Selon les « théories pratique de l’audit interne », 7ème édition, l’auditeur interne, si
détenteur de certains pouvoirs décisionnels, venait à mettre en place les
recommandations de sa propre main devrait lui aussi devenir un « audité » et non un
« auditeur ».
Ce faisant, ce qui ira donc clôturer réellement une mission d’audit sera la mise en
place et en œuvre d’un suivi des recommandations.
Positifs
Ecarts prévu/réalisé
Négatifs
événements
Chronologie ?
Ecarts
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Rappelons que lors du suivi des recommandations, l'auditeur doit s'assurer de la mise
en œuvre des recommandations adoptées :
- S'assurer en testant que les propositions ont bien été mises en œuvre.
Il est désormais clair que l'entreprise moderne s'appuie sur des facteurs
clés de performance pour mener son projet de croissance tant en
interne qu'en externe, la planification
stratégique tiendra compte de l'application de ces orientations Les directiv
es d'audit sont une nécessité immuable.
Suivant cette logique, la direction globale des entreprises qui valorisent le
suivi
comme élément de pratique établit des recommandations d'amélioration s
ur la base et assure activement un reporting d'avancement.
La multiplication des menaces qui pèsent sur l'entreprise industrielle
moderne est bien entendu à ses meneurs pour piloter les outils
et maîtriser son évolution, contribuant ainsi
à l'extension, comme en témoignent les performances conceptuelles.
C'est sur la base de ces indicateurs clés que
doit être ordonnée la surveillance afin d'atteindre ses objectifs, dont le
caractère positif apparaît alors clairement que les salariés audités de l'entre
prise, considérés comme un moyen de contrôle
théorique n'est que l'aboutissement de
la stratégie et ont qu'une contribution passive à l'atteinte de
la performance.
http://www.guideaimf.caminno.fr/54.php
file:///C:/Users/user/Downloads/thorie_et_pratique_de_laudit_interne
%20(1).pdf