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du 1er juillet 1992 relative au code de la propriété intellectuelle plus précisément en ce qui concerne les articles L 122-5 et L 335-2 et suivants.
Présentation du cahier
Le cahier « Entretien avec le jury » vise à fournir les éléments d’expression et de communication ainsi que les
outils méthodologiques vous permettant de faire face à la préparation et aux exigences de cette épreuve orale.
La première partie – « Les caractéristiques de l’épreuve » – analyse les caractères distinctifs de l’épreuve et
présente son déroulement.
La deuxième partie – « Comment construire l’exposé » – vise à fournir les méthodes de travail en vue de la
construction des exposés. L’application de la méthodologie est illustrée par des exemples pratiques.
La troisième partie – « Comment répondre aux questions du jury » – comprend le rappel des différents types
de questions du jury et les exigences à respecter par le candidat afin d’y apporter des réponses structurées.
La quatrième partie – « Comment gérer la communication avec le jury » – s’intéresse aux contraintes que le
candidat doit savoir gérer dans le cadre de la communication orale avec le jury.
Vous devez bien vous entraîner à l’entretien car c’est la séquence décisive de votre préparation au concours.
D’ailleurs la démarche de préparation à l’entretien doit être effectuée de façon méthodique en même temps
que la préparation aux épreuves d’admissibilité. N’attendez pas de connaître les résultats de l’admissibilité ;
attendre les derniers jours pour préparer l’oral, c’est prendre le risque de bâcler votre prestation. N’oubliez pas
que la réussite au concours dépend de l’impression que le jury retiendra de votre prestation orale.
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Partie
1 Les
caractéristiques
de l’épreuve
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Les caractéristiques de l’épreuve Partie 1
L’épreuve d’entretien avec le jury est la - ou l’une des - épreuves d’admission aux concours administratifs. Dans
ce sens, elle est déterminante pour la réussite des candidats. L’entretien comporte un échange des propos
entre le candidat et le jury à partir de l’exposé du candidat portant sur son parcours professionnel et /ou son
parcours de formation. La durée de l’entretien est limitée : elle ne doit pas dépasser le nombre de minutes
établi dans les textes réglementant chaque concours.
Cette épreuve requiert une méthodologie et une capacité d’argumentation pour défendre et mettre en lumière
vos acquis professionnels.
La préparation à cette épreuve exige de connaître ses objectifs et ses exigences en ce qui concerne les attentes
du jury et la prestation des candidats.
• Une épreuve à connotation professionnelle qui met en œuvre un processus de sélection et de recrutement
en fonction de l’adéquation entre le profil du candidat et le profil des fonctions qu’il sera appelé à exercer
dans l’administration. L’épreuve d’entretien ressemble beaucoup à un entretien d’embauche : le candidat
doit convaincre le jury qu’il a le profil adéquat pour exercer les fonctions auxquelles il postule. Au cours de
l’épreuve orale, le jury se demande si le candidat sera une bonne recrue pour les fonctions auxquelles il
aspire : au-delà de ses connaissances, ce candidat fait-il la preuve des aptitudes et des qualités humaines
et intellectuelles indispensables pour exercer les fonctions et répondre au mieux aux attentes des autres
décideurs et des usagers du service public ?
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Partie 1 Les caractéristiques de l’épreuve
en compte la devise pédagogique du concours : « faire mieux que les autres candidats ». Donc, cela doit vous
conduire à ne négliger aucun de vos atouts, en partant du postulat que tout candidat - quel que soit son niveau
- possède des atouts, même si parfois certains ont tendance à l’oublier.
En troisième lieu, le jury vérifie que le candidat a une culture minimale, nécessaire à un membre de l’admi-
nistration. En particulier, le jury privilégie les connaissances que le candidat peut avoir de l’organisation et
du fonctionnement de l’administration et notamment des services auxquels il peut être affecté en fonction de
son grade. Il serait inouï qu’un candidat puisse devenir membre d’une administration dont il méconnaîtrait les
grands axes.
Le déroulement de l’épreuve
Le déroulement de l’épreuve est déterminé par l’arrêté qui régule les épreuves du concours. C’est pourquoi
il est indispensable de consulter les intitulés réglementaires, avant toute préparation à l’oral, afin de prendre
connaissance des critères applicables à l’épreuve d’entretien.
Les libellés de l’épreuve varient suivant les types de concours. D’emblée il faut distinguer deux types de libellés :
• les libellés faisant mention d’un entretien à partir d’un dossier RAEP (reconnaissance des acquis de l’expé-
rience professionnelle) ou d’une présentation d’activités,
• les libellés ne mentionnant que l’épreuve d’entretien sans d’autres précisions.
Le premier type de libellé concerne la plupart des concours dans lesquels l’épreuve orale porte sur un entretien.
Dans ces concours, le jury conduit l’entretien à partir de l’exposé oral du candidat portant sur son parcours
professionnel et/ou son cursus de formation. Pour éclairer sa démarche, le jury dispose d’un dossier de recon-
naissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) ou d’un rapport d’activités ou fiche de renseigne-
ments, rédigés par le candidat et transmis à l’administration organisatrice du concours avant la tenue de l’oral.
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Les caractéristiques de l’épreuve Partie 1
Exemple :
Attaché territorial concours externe
« Un entretien visant à apprécier, le cas échéant sous forme d’une mise en situation professionnelle, les connais-
sances administratives générales du candidat et sa capacité à les exploiter, sa motivation et son aptitude à
exercer les fonctions dévolues au cadre d’emplois, notamment dans la spécialité choisie »
Ainsi, quel que soit le libellé de l’épreuve d’entretien, celui-ci comporte deux phases successives et bien
distinctes. D’abord, l’exposé de carrière ou présentation d’activités du candidat, ensuite l’échange des propos
à partir des questions posées par le jury.
L’ensemble de l’épreuve a, suivant les concours, une durée de 20 ou 25 minutes dont 5 ou 10 minutes au plus
d’exposé (exemples : 5 minutes au concours IRA ; 10 minutes au concours de secrétaire administratif). La
durée de l’exposé est à respecter de façon impérative ; tout candidat la dépassant s’expose à être interrompu
par le jury.
Donc, entraînez-vous régulièrement à parler pendant la durée exacte exigée ; ainsi, progressivement, vous
allez bien maîtriser le temps imparti.
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Partie 1 Les caractéristiques de l’épreuve
À retenir
• Les candidats doivent comprendre qu’il ne s’agit pas de les juger mais de les jauger.
• Ils ont intérêt à rester eux-mêmes pour que le jury soit en mesure de déceler leurs qualités et leur potentiel.
• L’attitude du jury – complaisante ou désobligeante – ne préjuge pas du sens de sa décision finale
• Songez que le jury n’est pas là pour vous « coincer » ou vous agresser ni non plus pour vous faire plaisir.
• Toutefois, au cas où le jury adopterait une attitude critique ou provocante, ne vous laissez pas impression-
ner : apportez la preuve que vous savez résister aux tentatives d’intimidation, mais dans le respect du jury.
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Partie
2 Comment
construire
l’exposé oral
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Comment construire l’exposé oral Partie 2
L’exposé est un exposé de carrière ou d’activité qui, le cas échéant, prend pour référence les documents four-
nis par le candidat au service gestionnaire du concours – après l’établissement de la liste d’admissibilité – et
portés préalablement à la connaissance du jury. La nature et la forme de ces documents varient suivant le type
de concours. Pour les concours internes ou de troisième voie, le candidat doit fournir un dossier de reconnais-
sance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP), qui retrace de façon assez étoffée ses activités et
les compétences acquises. Pour certains concours externes, le candidat fournit soit un rapport d’activité soit
une fiche de renseignements assez succincte.
En général, pour les candidats aux concours externes, l’objet de l’exposé porte sur leur formation et leur projet
professionnel, tandis que pour les candidats aux concours internes et de la 3e voie, l’exposé concerne les acquis
de leur expérience professionnelle.
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Partie 2 Comment construire l’exposé oral
Il en est de même pour le parcours spécialisé, qui correspond à des candidats disposant en général d’une
longue expérience mais dans des postes très spécialisés (activités juridiques, secteur informatique). Ce type
de candidat a intérêt à mettre en avant sa motivation et son ouverture d’esprit, son potentiel d’évolution dans un
contexte plus large, ainsi que sa capacité à se projeter dans l’avenir dans l’exercice des fonctions en conservant
ou non sa spécialité.
Le parcours sinueux est un parcours instable fait de rebondissements ou entrecoupé par des événements
divers, dans lequel manque souvent un fil conducteur. Bien que certains candidats aux concours internes
puissent être concernés par ce type de parcours, on le retrouve davantage chez des candidats aux concours
externes ayant eu un parcours de formation dispersée, voire un peu chaotique (par exemple, changements
fréquents d’orientation d’études). Le candidat concerné par ce type de profil n’a pas à retracer son parcours
de façon exhaustive, ni à justifier chaque réorientation, sauf si le jury lui pose des questions à ce sujet. Mais,
le candidat devra rassurer le jury sur deux points : montrer d’une part que ce parcours n’est pas le fruit d’une
existence dilettante et d’autre part, surtout, qu’il est enfin parvenu à déterminer son projet professionnel.
Le parcours de reconversion est celui d’un candidat qui, à un moment donné de sa vie, souhaite changer
d’orientation professionnelle. Ce profil correspond en général soit à des candidats agents publics qui postulent
à un concours d’une autre administration, soit à des candidats qui envisagent un changement de métier au
sein de la même administration, soit a fortiori des candidats de la 3e voie, c’est-à-dire des candidats issus des
milieux professionnels. Ce type de parcours est tout à fait valorisable car le désir d’évolution professionnelle est
légitime. Un jury de concours ne sera jamais réticent à reconnaître l’intérêt d’une reconversion professionnelle.
Le parcours court concerne en général de jeunes candidats aux concours internes ne disposant que d’une
expérience minimale, mais d’une durée suffisante pour se présenter au concours. Ce candidat craint de ne pas
pouvoir se prévaloir de compétences diversifiées, compte tenu de sa brève expérience professionnelle. Donc
la valorisation de ce type de parcours doit mettre en avant, outre les compétences déjà acquises, la motivation
du candidat, son projet professionnel et son souhait de bénéficier d’une mobilité professionnelle.
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Comment construire l’exposé oral Partie 2
Exemple :
« Je vais vous présenter mon parcours professionnel en deux phases. D’abord, les postes antérieurs à l’actuel,
occupés pendant dix ans au Ministère des Finances. Puis le poste actuel dans les services déconcentrés de
l’État. »
Mais l’objectif étant de rappeler ce que vous avez apporté à chacun de ces services et ce que vous y avez
appris, le plan thématique est plus pertinent.
Le plan thématique est axé sur la déclinaison des compétences ou des activités, rassemblées par domaines.
Le critère thématique relie ces compétences transverses aux différentes missions exercées tout au long du
parcours professionnel, permettant d’évoquer de manière brève les faits les plus saillants et les plus formateurs
qui ont marqué la carrière du candidat, sans entrer dans un récit chronologique.
Pour construire un plan thématique, vous devez adopter la démarche suivante :
• identifier les compétences acquises dans chaque poste occupé ;
• rassembler ces compétences sous un même terme générique (managériales, relationnelles, juridiques, de
gestion, etc.) ;
• structurer l’exposé en mettant en valeur ces différents types de compétences.
Le plan thématique permet de mieux mettre l’accent sur les savoir-faire et les savoir-être, c’est-à-dire sur les
compétences et les qualités du candidat. Ce plan, bien que meilleur que le plan chronologique, est plus difficile
à maîtriser. En effet, il faut identifier un critère et garder un fil conducteur afin que l’exposé ne soit pas décousu ;
or, parfois, en raison du profil particulier de la carrière, il peut s’avérer difficile de regrouper de manière cohé-
rente les activités par thème.
Exemple :
« Mon parcours professionnel s’est déroulé autour de deux axes : un axe juridique et un axe de gestion ».
Toutefois, les critères chronologique et thématique sont compatibles. Ainsi, le cas échéant, vous pouvez amé-
nager le plan chronologique, en gardant ce critère en tant que fil conducteur et en regroupant les postes ou
les activités dans quelques grands ensembles, qui constituent les parties du plan. La démarche à suivre est la
suivante : après avoir identifié les postes occupés, vous les regroupez par types d’activités (exemple, postes
de gestion administrative, postes de gestion financière) et, pour chaque type de postes vous précisez les com-
pétences acquises. Ce type de plan ne soulève pas de difficultés particulières. Vous pouvez envisager ce plan
chronologique aménagé lorsque votre expérience est peu importante ou bien si le déroulement de votre carrière
a été marqué par une date charnière ; par exemple, pour un candidat à un concours interne qui a commencé
à travailler dans le secteur privé avant d’intégrer la fonction publique, la date d’entrée dans l’administration
constitue le point d’inflexion de sa carrière et il peut marquer la césure dans la structure du plan.
Exemple :
« Depuis mon entrée dans la fonction publique j’ai occupé cinq postes qui peuvent être regroupés en deux
ensembles : d’abord des postes de conseil, puis des postes de gestion. »
D’autres plans sont possibles. Le plan postes/compétences acquises permet de dissocier les compétences.
Toutefois ce plan peut conduire à des répétitions.
Exemple :
« D’abord, je présenterai les postes que j’ai occupés dans mon parcours professionnel. Puis j’évoquerai les
compétences acquises dans l’exercice de mes différentes fonctions. »
Le plan parcours/compétences acquises/motivations peut être aussi retenu à condition de le maîtriser pour
éviter toujours le risque de répétitions.
Exemple :
« Je vous présenterai d’abord les moments clés de mon parcours professionnel. Puis, je montrerai les com-
pétences acquises dans l’exercice de mes fonctions. Enfin, je vous ferez part de mes motivations et de mon
projet professionnel. »
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Partie 2 Comment construire l’exposé oral
2. Structurer le plan
L’exposé comprend une introduction, un plan annoncé dès l’introduction et une conclusion. Ces trois phases
de votre exposé sont indispensables.
L’introduction peut comprendre trois moments :
• D’abord indiquer votre situation actuelle.
• Puis faire état brièvement des moments clés de votre carrière.
• Enfin annoncer les deux ou trois parties de votre plan de façon explicite en utilisant des phrases verbales
à la première personne du singulier « Je présenterai d’abord…., puis…., enfin.. »).
L’annonce du plan est indispensable afin que le jury puisse suivre votre exposé.
Exemple d’introduction
« Je suis actuellement secrétaire administratif à la Direction départementale des territoires. Depuis mon entrée
dans l’administration en 2001, j’ai exercé mes fonctions dans différents services déconcentrés de l’État. Je vais
vous présenter mon parcours professionnel en trois moments. D’abord…, ensuite.., enfin… »
Le nombre des parties du plan est variable. L’idéal est un plan en deux ou trois parties afin de bien ponctuer
les éléments clés de votre parcours et de vos compétences professionnelles. Après avoir structuré le plan,
vous devez nourrir chacune des parties avec des faits précis. Vérifiez que le plan soit équilibré. Certes, à l’oral,
l’exigence de l’équilibre est moins contraignante qu’à l’écrit, mais il faut éviter les disparités de temps entre les
parties ; par exemple le plan serait déséquilibré si l’une des parties faisait 20 secondes et l’autre 3 minutes.
La conclusion est indispensable. Elle doit mettre l’accent sur ce qui peut valoriser votre candidature aux yeux
du jury. C’est généralement dans la conclusion que vous pouvez évoquer vos motivations, votre intérêt pour
l’emploi proposé et l’enjeu que représente, pour vous, le concours.
Ainsi la conclusion peut comprendre deux phases :
• le rappel des points de l’exposé que vous souhaitez que le jury retienne,
• le rappel de vos motivations précises et concrètes ou de votre projet professionnel.
Rappel : si vous n’avez pas évoqué votre motivation en cours d’exposé, il est indispensable de le faire dans la
conclusion. En tout cas, le jury saura apprécier vos motivations tout au long de l’entretien.
À retenir
• Éviter la présentation d’une carrière chronologique, l’exposé n’est pas un CV.
• Quel que soit le plan choisi, il ne faut jamais se lancer dans un récit énumératif des postes.
• L’accent doit toujours être mis sur les compétences acquises.
• N’oubliez pas qu’une brève introduction et une conclusion concise sont nécessaires.
• La conclusion doit mettre l’accent sur ce qui permet de valoriser votre candidature sur le plan de la motivation
et/ou de la projection professionnelle.
Défauts à éviter
• Présentation du plan confuse
• Ne pas respecter le plan annoncé
• Annoncer un plan incomplet
3. Bâtir un canevas
Au cours de votre préparation, si cela vous rassure, vous pouvez rédiger l’ensemble de l’exposé. Mais songez
que tout document écrit est proscrit lors de votre prestation orale. Donc, la rédaction complète de l’exposé n’a
qu’un intérêt limité, sauf si vous envisagez de l’apprendre par cœur, ce qui est déconseillé.
C’est pourquoi, au cours de votre préparation, la mise en place d’un canevas est beaucoup plus intéressante.
Ce canevas doit être bien structuré en hiérarchisant les éléments de son contenu, c’est-à-dire une sorte de
plan développé, comprenant les différentes parties de l’exposé, le rappel des thèmes clés (activités, compé-
tences), ainsi que les exemples que vous souhaitez prendre en compte. Ce canevas doit devenir le support
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Comment construire l’exposé oral Partie 2
du récit de l’exposé. Mais, pour y parvenir, vous devez vous entraîner de façon régulière afin de transformer
la trame du canevas en un récit oral, sans avoir besoin de regarder toujours le support écrit. Cette démarche
permet de garder une certaine spontanéité dans l’expression, qualité qui fait défaut lorsque le candidat récite
un texte appris par cœur.
Toutefois, le mieux étant parfois l’ennemi du bien, certains candidats font état des difficultés à exploiter un
synopsis d’exposé, lui préférant l’exposé rédigé de façon complète. Dans ce cas-là, vous pouvez vous entraîner
à partir de cet écrit achevé mais toujours dans le but de vous en détacher progressivement, ce à quoi vous
parviendrez grâce à un travail d’entraînement régulier. L’objectif demeure le même : le jour du concours, vous
devez vous exprimer sans utiliser des notes, ni a fortiori un texte écrit.
Conseils à retenir :
• Entraînez-vous en répétant votre exposé jour après jour.
• Ne l’apprenez pas par cœur.
• Mais retenez la trame de l’exposé et ses mots clés.
• Vous aurez maîtrisé l’exposé oral lorsque vous constaterez que vous êtes en mesure de vous exprimer en
modifiant parfois certaines phrases, sans remettre en question le fond de votre exposé.
• N’oubliez pas : il est vivement conseillé de ne pas avoir de texte écrit sur la table le jour du concours.
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Partie 2 Comment construire l’exposé oral
Pour information
• Exemples des compétences attendues d’un candidat au concours de secrétaire administratif
(Extrait d’un rapport du jury du concours de SAENES)
• Savoirs de référence : capacités d’analyse et de synthèse, ouverture d’esprit pour acquérir de nouvelles
connaissances, sens de l’organisation, qualités rédactionnelles et clarté de l’expression.
• Mobilité professionnelle : adaptabilité aux tâches et nouvelles techniques, à la modernisation des fonctions,
polyvalence voire poly-compétence.
• Communication : sens de l’accueil, écoute, restitution d’informations, sens relationnel avec ses collaborateurs
et sa hiérarchie, aptitude à travailler en équipe.
• Sens des responsabilités : transparence, respect des consignes et initiatives responsables, participation
constructive à l’amélioration des tâches et des procédures.
À retenir
Dans votre exposé vous devez sur le fond :
• mettre l’accent sur les compétences en lien avec votre parcours professionnel et vos futures fonctions ;
• ne pas négliger d’éventuelles compétences acquises ou mises en œuvre hors administration, passé pro-
fessionnel dans le secteur privé, y compris des activités bénévoles ;
• donner des exemples concrets pour illustrer vos compétences ;
• ne pas donner trop de détails ; le jury vous posera des questions s’il veut en savoir plus ;
• faire état de vos motivations à réussir le concours pour accéder à un nouveau cadre professionnel ou à
des nouvelles fonctions.
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Comment construire l’exposé oral Partie 2
À retenir
• L’exposé n’est pas la lecture du dossier écrit dont le jury a pris connaissance.
• L’exposé traduit une réflexion sur votre parcours professionnel
• L’exposé fait état des acquis des expériences successives
• Le cas échéant l’exposé montre le rôle personnel que vous avez pu tenir dans la conception ou la réalisation
de projets au sein de l’administration
• Souvenez-vous : tout ne mérite pas d’être dit dans l’exposé.
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Partie
3
Comment
répondre
aux questions
du jury
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Comment répondre aux questions du jury Partie 3
Exemples :
• N’avez-vous pas l’impression d’avoir manqué de modestie dans l’exposé de votre parcours ?
• Pourquoi dans votre présentation écrite n’avez-vous pas parlé de tout ce que vous avez évoqué à l’oral à
l’instant ?
• Avez-vous eu des échecs au cours de votre formation et/ou carrière qui vous ont permis
de progresser ?
• Donnez-nous des exemples de situations difficiles que vous avez affrontées et gérées ?
• Votre formation n’est pas en rapport avec votre parcours professionnel, pourquoi ?
• Pourquoi avez-vous choisi ce cursus ?
• En quoi cette formation vous a-t-elle préparé à la vie professionnelle ?
• Quelles sont les expériences professionnelles qui vous ont le plus marqué ?
• Quelles sont les capacités que vous n’avez pu exprimer dans votre travail ?
• Pour vous qu’est-ce qu’animer une équipe ? Est-ce la même chose que travailler en équipe ?
• Pourquoi avez-vous souhaité rejoindre la fonction publique ?
• Pourquoi avez-vous choisi ce concours?
• Quelle est la raison forte qui vous pousse à passer ce concours ?
• Avez-vous envie d’être mieux payé ?
• Que voulez-vous faire dans l’administration ?
• Quel « plus » pourriez-vous apporter, vu votre profil atypique ?
• Pourquoi avoir choisi un concours d’État plutôt qu’un concours territorial ?
• Quel est le plus de la fonction publique d’État par rapport à l’administration territoriale ?
• Vous voyez-vous en position de management ?
• Qu’estimez-vous pouvoir apporter à l’administration dans votre nouvel emploi?
• Selon vous, la réussite de la fonction que vous souhaitez occuper nécessite la maîtrise de quelles
compétences ?
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Partie 3 Comment répondre aux questions du jury
Exemples :
• Pouvez-vous préciser les domaines dans lesquels votre service intervient ?
• Comment est organisé l’établissement dans lequel vous exercez actuellement vos fonctions ?
• Comment envisagez-vous les rapports avec vos subordonnés ?
• Les décisions prises par votre établissement sont soumises à quels types de contrôle ?
Exemples :
• Qu’est-ce qu’un « élément de langage » ?
• Qui est responsable de l’ordre public dans une commune ?
• Que reste-t-il du rôle du préfet de département ?
• Quels sont les principales obligations du fonctionnaire ?
• Que représente pour vous le service public ?
• Comment est organisée l’administration déconcentrée de l’État ?
• Connaissez-vous les grandes lignes de la réforme territoriale envisagée par le gouvernement ?
• Quels sont les grands principes de la loi de refondation de l’école ?
• Pourquoi la refonte des rythmes scolaires a-t-elle été critiquée ?
• Comment définissez-vous l’intérêt général ?
• Suivi et évaluation sont-ils la même chose ?
• Une grande manifestation sportive avec du public pose des problèmes de sécurité. Quels sont les principaux
protagonistes de l’organisation de la sécurité ?
• Depuis quand le Ministère de la Culture existe-t-il en France ?
Questions d’opinion
Le jury peut vous demander de prendre position sur certains problèmes faisant débat ou bien de donner votre
avis sur des problématiques inhérentes au fonctionnement de l’administration, et éventuellement de faire des
propositions. Ce sont des questions ouvertes qui demandent une réponse argumentée. Ce type de question
met parfois mal à l’aise le candidat qui craint d’être jugé à cause de ses opinions.
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Comment répondre aux questions du jury Partie 3
Exemples :
• Que proposeriez-vous comme réforme de l’Éducation nationale au ministre ?
• Selon vous, qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans l’Éducation nationale aujourd’hui ?
• Quelles interventions préconiseriez-vous au niveau de la politique de la ville ?
• Que pensez-vous de la manière dont l’administration se confronte aux usagers ?
• Quelle est votre opinion sur les questions de prévention en matière de santé publique ?
• Que signifie pour vous gérer une équipe ?
• N’avez-vous pas le sentiment que dans l’administration sont faits quantité de rapports qui ne servent à rien
?
• Vous êtes dans l’administration depuis huit ans. Y êtes-vous heureux ?
• Faut-il être sincère face à l’opinion, ou le mensonge fait-il partie des outils de l’administration?
Exemples :
• Vous travaillez dans une préfecture. Vous avez à gérer un dossier de demande de titres manifestement
frauduleux, mais la hiérarchie vous oblige à le valider, que faites-vous ?
• Vous êtes chef de service et vous êtes confronté, à l’intérieur du service, à un agent qui porte un signe
religieux, Que faites-vous ?
• Vous êtes chef de service ; l’un des vos agents arrive à son poste de travail en état d’ébriété manifeste.
Que faites-vous ?
• Vous êtes responsable du service d’accueil du public. Or, l’un de vos agents vient d’être agressé par un
usager en colère. Que faites-vous ?
Exemples :
• Quels sont vos loisirs ?
• Quels sont d’après vous vos deux principaux défauts ?
• Quelles sont vos valeurs ?
• Quelles sont les activités professionnelles que vous estimez motivantes ?
• Si vous aviez le pouvoir de vous changer, sur quoi feriez-vous porter ce changement ?
• Qu’est-ce qui vous révolte ?
• Vos deux principales qualités ?
• Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ?
• Aimez-vous lire ?
• Qui a gagné le dernier prix Goncourt ?
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Partie 3 Comment répondre aux questions du jury
Bien écouter pour mieux comprendre les questions posées par le jury
Soyez Donc attentif à ce qui vous est demandé. Le cas échéant, si vous n’avez pas compris la question ou
si sa formulation vous paraît imprécise, vous pouvez lui demander de la préciser. Toutefois, ces demandes
ne peuvent qu’être exceptionnelles, car une attitude systématique de demandes de reformulation risque de
vous nuire. Certains candidats, trop empressés de s’exprimer devant le jury, n’attendent même pas la fin de la
question posée pour répondre. Ceci est évidemment fort mal apprécié sur la seule forme et dénote un défaut
majeur d’écoute. Par contre certains candidats sortent de leur rôle en posant des questions au jury ou en lui
demandant de donner la réponse que le candidat n’a pas su trouver. Interroger le jury pour gagner du temps,
c’est à éviter ; il ne faut pas inverser les rôles. Au cas où vous estimeriez avoir déjà donné la réponse dans
votre exposé, ne le faites pas remarquer au jury et donnez à nouveau la réponse. Le jury vous a peut-être posé
à nouveau la question afin de vous permettre de corriger une erreur ou un malentendu.
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Comment répondre aux questions du jury Partie 3
Exemples
Question : Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ?
Teneur de la réponse : Soyez sincère. Dites ce qui compte pour vous et expliquez toujours pourquoi c’est impor-
tant (exemples : la famille, l’amitié, le bonheur, le fait de vous sentir bien et équilibré partout où vous êtes, etc.).
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Partie 3 Comment répondre aux questions du jury
Exemples :
Question : Faites-vous une différence entre le suivi et l’évaluation de l’activité administrative ?
Réponse :
Le suivi et l’évaluation sont des procédures mises en œuvre dans le cadre de la rationalisation de l’action
publique afin de mesurer sa performance. Ces deux procédures diffèrent sur certains aspects, tout en étant
complémentaires.
L’évaluation consiste généralement à analyser les résultats d’une intervention publique pour savoir si celle-ci
a atteint les objectifs qui lui étaient assignés, autrement dit, l’évaluation recherche si les moyens juridiques,
administratifs ou financiers mis en œuvre permettent de produire les effets attendus. Le suivi est une procé-
dure de collecte et analyse systématique des informations au fur et à mesure de l’application des décisions
administratives afin d’améliorer l’efficacité de la politique publique concernée et, le cas échéant, proposer des
modifications.
L’évaluation intervient, en général, à des moments déterminés de la mise en œuvre d’une action administrative,
tandis que le suivi est une démarche en continu intervenant de façon régulière.
Le suivi et l’évaluation sont des procédures complémentaires, dans la mesure où le suivi fournit des éléments
de connaissance, sous forme de constatations, permettant d’éclairer le travail des instances d’évaluation.
En l’absence de suivi et d’évaluation, il serait impossible de déterminer si les activités de l’administration sont
allées dans le bon sens, si des progrès et des succès ont été enregistrés, pas plus que la manière dont l’action
future pourrait être améliorée.
Question : Quelles sont les sanctions disciplinaires applicables aux fonctionnaires de l’État ?
Réponse :
Lorsque le fonctionnaire commet une faute disciplinaire, il peut faire l’objet d’une sanction, parmi celles énumé-
rées de façon expresse et limitative par la loi du 11 janvier 1984 portant statut de la fonction publique de l’État.
Ces sanctions sont réparties en quatre groupes en fonction de la gravité des fautes commises.
Le premier groupe comprend l’avertissement et le blâme.
Le second groupe comprend quatre sanctions : la radiation du tableau d’avancement, l’abaissement d’échelon,
une exclusion temporaire pour une durée maximale de 15 jours et le déplacement d’office.
Le troisième groupe porte sur deux types de sanction : la rétrogradation et exclusion temporaire pour une
période pouvant aller à deux ans.
Enfin, le quatrième groupe englobe les sanctions les plus rigoureuses : la mise à la retraite d’office et la révo-
cation du fonctionnaire.
Les sanctions sont prononcées par l’autorité détenant le pouvoir disciplinaire. La consultation préalable du
conseil de discipline est obligatoire sauf pour les sanctions du premier groupe.
Réponse :
L’obligation de réserve ne figure pas expressément dans le statut général des fonctionnaires. Elle est imposée
par le juge administratif qui entend garantir ainsi la neutralité du service public et l’impartialité de traitement
des usagers par les agents publics.
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Comment répondre aux questions du jury Partie 3
Le devoir de réserve limite la liberté d’expression du fonctionnaire, même en dehors de son service. Il est tenu
de s’exprimer avec une certaine retenue, en évitant toute manifestation d’opinion de nature à porter atteinte à
l’autorité de la fonction. Le devoir de réserve interdit par exemple de tenir, publiquement, des propos outranciers
visant les supérieurs hiérarchiques ou plus largement dévalorisant l’administration.
L’étendue du devoir de réserve est appréciée au regard de la nature des fonctions et des circonstances, ainsi
que du contexte dans lequel l’agent s’est exprimé, notamment de la publicité des propos y compris sur des
blogs ou des réseaux sociaux d’internet.
Bien que le devoir de réserve s’impose à tout fonctionnaire, sa portée est modulée en fonction de ses res-
ponsabilités ; par exemple, l’obligation est appréciée de façon plus souple pour un fonctionnaire représentant
syndical et de façon plus stricte pour un fonctionnaire placé à un rang supérieur de la hiérarchie administrative.
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Partie 3 Comment répondre aux questions du jury
Exemples :
Réponse :
Le réforme de rythmes scolaires mise en œuvre dans certaines communes dès la rentrée 2013 a consisté à
appliquer le passage de la semaine de quatre jours à quatre jours et demi de classe, ce qui a donné lieu à des
controverses.
À mon sens cette réforme se justifie dans la mesure où elle essaie de mieux prendre en compte l’intérêt des
enfants scolarisés en premier degré en allégeant la journée de classe et en leur permettant d’effectuer des
activités sportives, culturelles et artistiques auxquelles beaucoup d’enfants des familles modestes n’avaient
pas auparavant accès. Cette réorganisation du temps scolaire devrait être bénéfique pour les apprentissages
et la santé des enfants.
Certes la réforme vient bouleverser des habitudes prises par les familles et les enseignants. Il est parfois difficile
de concilier l’emploi du temps des parents et celui des enfants. Toutefois, pour moi, le problème essentiel réside
dans le financement des moyens adéquats et suffisants afin d’encadrer les activités des enfants.
Question : Les interventions de l’État dans le domaine de la culture vous paraissent-elles justifiées?
Réponse :
La politique culturelle fait aujourd’hui partie des champs d’action des pouvoirs publics. Or, l’action de l’État en
matière culturelle me paraît justifiée pour plusieurs raisons.
D’abord la culture, en tant que facteur d’identification et élément de cohésion sociale justifie l’idée d’une inter-
vention des pouvoirs publics afin de réguler et soutenir les activités culturelles. C’est dans cette optique que
fut créé en 1959 le Ministère des Affaires Culturelles, devenu plus tard le Ministère de la Culture.
Ensuite, l’action des pouvoirs publics permet d’assurer la démocratisation de l’accès à la culture et donner
la plus vaste audience à notre patrimoine culturel. C’est ainsi qu’André Malraux avait crée les Maisons de la
Culture et que plus tard les pouvoirs publics ont institué la Journée du patrimoine.
Enfin, l’interventionnisme culturel de l’État contribue à sauvegarder la culture nationale face à la concurrence
internationale. Dans cette perspective, les pouvoirs publics ont promu la notion d’exception culturelle qui, à
travers la politique des subventions au livre, au théâtre et au cinéma, a permis de favoriser la création des
œuvres d’art et de l’esprit.
Certes, le risque d’un tel interventionnisme est de formater la création artistique à partir des critères restrictifs
et d’orienter les choix culturels par un dispositif d’aide susceptible de discriminer certains projets. Mais, dans le
contexte d’une mondialisation, qui tend à uniformiser les cultures, le pouvoir d’intervention de l’État me paraît
nécessaire pour préserver la culture nationale.
Réponse :
Souvent on reproche au statut sa complexité – suite à la multiplication des statuts particuliers – et sa rigidité
en ce qui concerne la gestion des ressources humaines dans l’administration.
Mais ces deux reproches, bien que réels, ne justifient pas à mon sens une abrogation du statut parce qu’ils
ne remettent pas en cause son fondement. En effet, les fonctionnaires, s’ils sont divers dans leurs fonctions
et métiers, ont en commun le fait de servir la puissance publique. C’est pour cette raison fondamentale que
s’attachent à leurs fonctions des obligations particulières en termes de continuité, d’adaptabilité et de neutralité,
qui justifient pleinement l’existence d’un statut spécifique. D’ailleurs, au cours de la dernière décennie, le statut
a évolué d’abord grâce à un processus de simplification, qui a permis déjà de réduire le nombre des corps dans
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Comment répondre aux questions du jury Partie 3
la fonction publique d’État, et ensuite, par le biais d’ une évolution de son périmètre, puisque, depuis la loi du
12 mars 2012, coexistent dans la sphère publique deux catégories d’agents complémentaires, les agents sous
statut et les agents en CDI ou CDD.
Donc, il me paraît justifié de parler d’une évolution du statut, mais pas de son éventuelle suppression.
Exemple :
Question :
Vous êtes chef de service. Vous êtes alerté que l’un de vos agents arrive souvent en état d’ébriété au travail.
Que faites-vous ?
Proposition de démarche à suivre :
• constater les faits ;
• dialoguer avec l’agent : convocation, lui faire état des griefs ; évaluer son aptitude au travail ;
• éventuellement décision de l’écarter provisoirement de son poste ; rapport circonstancié adressé au supérieur
hiérarchique.
Vous devez donner des réponses de bon sens, écartant les réponses qui de façon évidente ne sont pas sensées.
Exemple :
Question : Vous venez juste de passer beaucoup de temps à rédiger un rapport qui doit être transmis à un
cadre supérieur. Un membre de votre équipe plus expérimenté que vous et qui est très respecté par ses col-
lègues vous dit qu’il pense que la qualité du rapport se trouverait améliorée par la modification de quelques
passages. Que faites-vous ?
Teneur de la réponse : plusieurs possibilités s’offrent à vous :
• soit vous effectuez certaines des modifications qu’il a suggérées mais vous conservez les éléments du
rapport dont vous estimez qu’ils sont les plus réussis,
• soit vous vous reposez sur la plus grande expérience de votre collègue et effectuez toutes les modifications
qu’il propose,
• soit vous remerciez votre collègue de ses suggestions mais vous vous fiez à votre propre jugement et
n’apportez aucune modification au rapport,
• soit vous discutez avec votre collègue des modifications qu’il a suggérées et clarifiez les raisons de ces
changements.
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Partie 3 Comment répondre aux questions du jury
Or, parmi ces éventuelles réponses, la dernière proposition paraît la plus pertinente et la plus efficace, étant
donné que vous travaillez en équipe.
À retenir
• Intéressez le jury en reliant vos réponses à des exemples vécus.
• Faites preuve de réactivité pour répondre à toute remarque ou sollicitation du jury. Ainsi vous montrerez que
vous êtes attentif et pleinement engagé dans le dialogue avec le jury.
• Profitez des questions du jury pour valoriser vos acquis professionnels
• Ne répondez pas de façon arrogante, ni trop passive
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Partie
4 Comment se
comporter face
au jury
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Comment se comporter face au jury Partie 4
Le jury tient compte de vos propos mais aussi de votre attitude et de votre comportement.
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Partie 4 Comment se comporter face au jury
La respiration vous aide à parler de façon naturelle. Pour cela, il faut laisser la cage thoracique libre – évitez
de croiser les bras– et considérer la colonne vertébrale comme un axe vertical (le mât d’un bateau) et éviter
de se pencher trop en avant ou en arrière. Pour vous exprimer avec aisance, il vous faut apprendre à respirer
par l’abdomen. Cette méthode permet d’aspirer de l’air par la bouche et à l’expirer en parlant par le souffle.
Vous devez bien poser votre voix afin d’être clair et intelligible.
Vous devez vous exprimer d’une voix ferme et audible, sans exagération - ni cris, ni exclamations -. Donc,
vous devez proscrire la voix faible ou timorée.
En tout cas, il faut éviter le ton monocorde qui risque d’ennuyer le jury.
Le débit de la voix, c’est-à-dire le nombre de mots à la minute, permet de rendre le discours compréhensible.
Un débit trop rapide rend le discours inintelligible. Un débit trop lent ennuie le jury et comporte un gaspillage
de temps. Le bon débit est celui qui permet de préserver un rythme de discours dynamique. A titre d’exemple,
nous rappellerons que le débit moyen est de 100 à 120 mots à la minute.
Les pauses ou silences permettent de donner au discours une plus grande fluidité. Le silence peut précéder
l’énoncé d’un point important. Aussi la pause brève permet de valoriser un geste et d’attirer à nouveau l’attention
du jury. Ce sont de petites astuces qu’un candidat averti peut utiliser sans trop en abuser.
Les silences aussi peuvent vous aider à maîtriser votre stress.
Les gestes
La gestuelle est un élément de la communication non verbale à ne pas négliger.
Les gestes parasites sont à éviter dans la mesure où ils détournent l’attention du jury ; par exemple, jouer avec
le style ou avec la montre sur la table, se caresser régulièrement les cheveux, tapoter avec les doigts la table,
etc. Ces gestes expriment souvent l’émotion, l’anxiété ou la fatigue du candidat.
Au contraire, les gestes accompagnateurs permettent de mieux mettre en valeur une idée ou une phrase. Ce
sont des gestes des mains qui traduisent l’importance des propos et confortent leur cohérence. Mais il faut
éviter les gestes répétitifs qui finissent par lasser le jury en donnant au discours un caractère monotone.
Le regard peut jouer un rôle important dans l’émission du message que le candidat entend faire parvenir au
jury. Aussi le regard témoigne de l’attention que l’on porte au jury.
L’apparence
Soyez naturel dans vos comportements et dans votre façon de vous habiller et le cas échéant de vous maquiller.
Vous devez séduire par vos propos et vos qualités. Habillez-vous de façon correcte sans rechercher l’artifice ;
vous devez vous sentir à l’aise dans vos vêtements.
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Comment se comporter face au jury Partie 4
Avant la prestation :
• adressez un salut au jury de façon simple : « Bonjour Mesdames, Messieurs » ;
• ne vous asseyez pas tant que vous n’y êtes pas invité ;
• vous devez être assis de façon correcte : position droite, en évitant de se pencher en avant ou en arrière
ou de se balancer ; placez les mains sur la table ; ne croisez pas les bras et les jambes ;
• regardez le jury sans le fixer ;
• attendez ses consignes ;
• si le jury vous le demande, présentez vous en déclinant votre prénom et votre nom (dites :Je suis…de
préférence à Je m’appelle…).
En cours de prestation :
• balayez du regard l’ensemble du jury ;
• ne fixez pas du regard un membre du jury en particulier ; certes vous pouvez regardez davantage le membre
qui vous a posé une question à laquelle vous répondez ;
• ne cherchez pas la connivence ou la fausse complicité avec un membre du jury ;
• défendez vos opinions sans polémiquer avec le jury.
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Partie 4 Comment se comporter face au jury
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Comment se comporter face au jury Partie 4
À retenir
Le jury aime chez les candidats :
• la spontanéité,
• le dynamisme,
• l’effort de réflexion face aux questions,
• la vivacité d’esprit,
• l’aisance du discours,
• savoir se situer dans leur structure,
• les connaissances sur les dossiers d’actualité de leur administration ou de la fonction publique en général,
• le respect du temps imparti pour présenter leur parcours professionnel.
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Annexe
Dynamique intellectuelle :
Esprit de synthèse : Capacité à aller à l’essentiel :
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Ouverture d’esprit : Souplesse, mobilité intellectuelle, prise en compte d’autres modes de fonctionnement
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Activité :
Initiative : Capacité à proposer, à innover, à prendre des risques
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Communication / personnalité :
Sociabilité : Capacité à travailler en groupe
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