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Ministère de l’Enseignement Supérieur

Et de la Recherche Scientifique

Université de Tunis
Institut Supérieur de Gestion

Projet de Fin d’Etudes


Licence Appliqué e en comptabilité

Démarche d’audit de cycle


Achat - fournisseur

Elaboré par : Ben Soula Souha

Encadrante Universitaire : Encadrant Professionnel :

Dr. Dorsaf Azouz Ghachem Mr. Hichem ABDELGHANI

Année universitaire 2019/2020

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Dédicaces
Je dédie ce travail avec grand amour, respect et reconnaissance…

À celui ou celle qui m’a donné son affection et ses conseils durant toutes mes
années d’études en particulier

Mes parents, Ceux qui n’ont jamais cessé de croire en moi, leur confiance qui
m’a toujours poussé en avant, de me soutenir et de m’aider à donner le meilleur
de moi-même, et qui m’ont toujours entouré toute au long de mes études.

En espérant pouvoir un jour leurs rendre un peu de tout ce qu’ils ont pu m’offrir

A mon Frère qui m’avait toujours soutenu et encouragé durant ces années
d’études

Mes meilleurs amis, pour leur aide, leur temps, leur encouragements, leur
assistance et soutien.

3
Remerciements

Avant tout développement se rapportant à cette expérience


professionnelle, Je tiens à exprimer mes profondes gratitudes à tout
personnel de l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis pour avoir assuré
la partie théorique

J’adresse mes sincères remerciements à ma chère professeure et


encadrante Dr. Dorsaf Azouz Ghachem qui m’a suivi tout au long de
cette période et m’a conseillé sur l’orientation que celui-ci devait
prendre
Je remercie Mr. Hichem Abedlghani, à qui je témoigne mes
reconnaissances pour l’expérience enrichissante el pleine d’intérêt
qu’il m’a fait vivre durant mon stage
Je tiens à remercier également « ABM CONSULTING » et tous les
employés qui y travaillent pour m’avoir permis d’effectuer mon projet
de fin d’étude et pour m’avoir confié des responsabilités
Mes vifs remerciements s’adressent é galement aux membres de
jury pour avoir bien voulu examiner et juger ce travail.

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Sommaire
Introduction générale..............................................................................................................1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE D ’EXPERTISE COMPTABLE
« ABM CONSULTING »...........................................................................................................3
Section 1 : Présentation du cabinet.........................................................................................4
Section 2 : Les tâches effectuées..........................................................................................10
Section 3 : Les acquis du stage.............................................................................................16
CHAPITRE 2 : AUDIT CYCLE ACHAT FOURNISSEUR...................................................18
Section 1 : Généralités sur l’audit........................................................................................19
Section 2 : Aspects généraux de la fonction achat................................................................25
Section 3 : démarche d’audit cycle achat fournisseur...........................................................33
Conclusion générale..................................................................................................................42

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Liste des abréviations

BC : Bon de Commande

BR : Bon de Réception

ISA : Internationale Accounting Standard

TVA : Taxe sur la Valeur Ajouté

TTC : Toute taxe comprise

CNSS: Caisse nationale de sécurité sociale

HT : Hors taxe

IFAC : International federation of Accountants

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Liste des tableaux
Tableau 1: Les logiciels utilisés..............................................................................................16
Tableau 2: L’évolution de domaine d’audit.........................................................................21
Tableau 3: Services intervenants dans le cycle achat fournisseur......................................30

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Liste des figures

Figure 1: organigramme de « Abm consulting »....................................................................6


Figure 2: Les activités de « ABM CONSULTING »..............................................................7
Figure 3: Processus de cycle achat fournisseur....................................................................27
Figure 4: Phase préliminaire..................................................................................................33
Figure 5: Flow chart cycle achat fournisseur ......................................................................34
Figure 6: Méthodologie d’évaluation de contrôle interne...................................................36

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Liste des annexes
Annexe 1 : Questionnaire.......................................................................................................44

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Introduction générale

De nos jours, l’audit devient nécessaire pour certaines entreprises et obligatoire pour d’autres.

L’audit met à la disposition de l’entreprise une vision globale de ses différents départements
ce qui lui permet de prendre les décisions. Grâce à l’analyse de risque, l’entité auditée peut
accroitre ses revenus et améliorer sa situation.

Pour le faire, l’auditeur étudie tous les cycles relatifs à l’activité de l’entreprise qui sont :

- Le cycle Immobilisation
- Le cycle Stocks
- Le cycle Achats-Fournisseurs
- Le cycle vente-clients

L'entreprise consacre une grande partie de son chiffre d'affaires aux achats par conséquent, la
fonction d'approvisionnement à une importance stratégique dans l'entreprise.

Afin d’améliorer la compétitivité de l’entreprise, il est nécessaire de bien gérer le cycle achat
fournisseur puisque on passe d’une économie de production à une économie de marché où le
prix de vente est fixé par le marché, donc le prix de revient est la seule variable sur laquelle
l’entreprise peut jouer pour maximiser ses profits.

L’objectif le plus important concernant le cycle des achats porte sur la surveillance de ce
cycle.

C'est dans ce contexte que notre projet de fin d’étude vise à répondre à la question suivante :

« À quoi consiste le cycle achats-fournisseurs ? Et quelle est la démarche à suivre pour


auditer ce cycle ? »

Ce rapport de stage s’articulera autour de deux chapitres :

Le premier chapitre aura pour objet de présenter l’organisme d’accueil, son organigramme,
ses activités ainsi que les tâches effectuées durant mon stage et les acquis de celui-ci.

1
Le deuxième chapitre sera consacré pour mettre l’accent sur les généralités du domaine
d’audit, présenter le cycle achat fournisseur et finalement décrire la démarche à suivre par
l’auditeur pour évaluer ce cycle.

2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE D
’EXPERTISE COMPTABLE « ABM CONSULTING »

3
Introduction

Dans ce premier chapitre, nous allons présenter au niveau de la première section la société
d’expertise comptable « ABM CONSULTING » notre lieu de stage (son historique, ses
activités, ses secteurs d’intervention, etc.).La deuxième section, pour sa part, va mettre
l’accent sur les principales tâches que j’ai eu l’opportunité d’effectuer lors de mon stage.
Finalement, la troisième section permettra d’aborder les apports professionnels durant la
période de stage.

Section 1 : Présentation du cabinet

Nous commençons au cours de cette section par la présentation de la société d’expertise


comptable « ABM consulting ».

1. A propos du cabinet « ABM consulting »

La société d’expertise comptable et de conseil « ABM consulting », est inscrite au Tableau de


l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie son activité ayant débuté depuis 2006.

ABM consulting est une société fondée par des experts comptables qui disposent d’une forte
expérience et elle bénéfice d’une équipe de travail hautement qualifiée. Grâce au savoir-faire
de ses acteurs (gérant, experts comptables et collaborateurs), ABM peut réaliser toutes les
missions qui peuvent être confiées à un expert-comptable et répond aux besoins de ses
partenaires par une offre couvrant un large éventail de services pour différents secteurs
économiques d’activité. Ceci lui permet de se positionner notablement dans le secteur
d’expertise comptable.

2. Organigramme

La société ABM dispose d’un organigramme qui illustre les différents postes et la hiérarchie
de ces derniers. Dans le haut de l’organigramme, on trouve l’ensemble des associés
notamment l’associé-gérant, celui qui assure la direction et l’administration de toute la
société. Viennent par la suite, deux postes de soutiens l’un d’assistance de direction qui sert à
soulager la direction de certaines tâches et l’autre du responsable de la qualité de management
qui a comme fonction de maintenir le système de management de la qualité. Puis sous la

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direction du gérant on trouve les différents départements qui sont de même niveau
hiérarchique :

 Le département assistance et conseil : Sa mission est la consultation et le conseil


accordés aux entreprises. Le département est composé de 8 collaborateurs sous la
direction d’un responsable.

 Le département Audit et Apurement des comptes : Ce département est composé de


5 collaborateurs sous la direction d’un responsable
 Le département administratif : ce département composé d’un responsable GRH,
responsable financier, responsable achat et un coursier.
 Le département en place de système d’information : Ce département est composé
de 3 collaborateurs sous la direction d’un responsable.
 Le département inventaire physique et mission spéciales : Ce département est
composé de 15 collaborateurs sous la direction d’un responsable.

Ces différents postes travaillent avec une certaine synergie et harmonie pour satisfaire aux
besoins des clients et les nécessités des entreprises.

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Figure 1: organigramme de « Abm consulting »

Source : le cabinet

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3. Nature des activités et des missions

L'entreprise exerce principalement ses activités dans les domaines suivants :

 Audit et commissariat aux comptes


 Assistance
 Conseil
Figure 2: Les activités de « ABM CONSULTING

MISSIONS
COMPTABLES
ET FISCALES

ORGANISATION
D’ENTREPRISE AUDIT ET
ET MISE PLACE COMMISSARIA
DES SYSTEMES T AUX
D’INFORMATIO COMPTES
N
Missions

MISSION
CONSULTING D’INVENTAIR
E PHYSIQUE

Source :l’auteur

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3.1. MISSIONS COMPTABLES ET FISCALES

La société d’expertise comptable « ABM consulting » a développé un ensemble de services


de comptabilité pour permettre aux organes de décision de l'entreprise d'avoir une vision
claire et globale de leur situation financière.

3.1.1. La tenue comptable :


La tenue de la comptabilité consiste à enregistrer tous les documents comptables (factures
d’achat, factures de vente, quittance etc.) de la société selon la norme comptable.

Les tâches effectuées sont les suivantes:

- Traiter et surveiller les écritures comptables.


- L’élaboration des états financiers intermédiaires et annuels. (élaborer le bilan,
état de résultat, état des flux de trésorerie et des notes aux états financiers).
- L’élaboration des comptes de groupes, consolidation des bilans et des
comptes (la consolidation est l’établissement des états financiers d’un groupe
de sociétés).
- Élaboration des budgets prévisionnels.

3.1.2. Révision, certification :


- Révision contractuelle des comptes.

- Révision des procédures de contrôle interne.

3.2. AUDIT ET COMMISSARIAT AUX COMPTES

Les sociétés sont appelées généralement à communiquer sur la qualité et la sincérité de leurs
états financiers à l’égard de leurs actionnaires ou associés, leurs partenaires bancaires et les
tiers. Pour ce faire, ces sociétés ont recours aux services d’une équipe d’audit organisée tel
que l'équipe de « ABM consulting ».

ABM consulting s’exerce dans le domaine d’audit et de commissariat aux comptes,


particulièrement :

Audit légal (commissariat aux comptes) et/ou contractuel des états financiers individuels et
consolidés : exprimer une opinion responsable et indépendante sur la sincérité des états
financiers.

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Audit social. : Audit appliqué à la gestion de ressource humaine et c’est un audit de
responsabilité sociale de l’entreprise.

 Commissariat aux apports : examiner la valeur des apports en nature


 Autres services d’assurances (Revue limitée, Audit selon des procédures convenues, ...).

3.3. CONSULTING

Avec des années d'expérience ABM consulting a amelioré le metier de conseil. Le cabinet
possède une connaissance approfondie des problématiques fiscales et légales qui entourent les
entreprises . En matiére d’assistance le cabinet intervient dans les domaines suivants :

3.3.1. Assistance juridique :

Les experts du cabinet sont disponibles pour répondre aux consultations et avis juridiques
dans le domaine du droit des sociétés commerciales, de la réglementation des changes, du
droit de travail et de la sécurité sociale et d’une manière générale du cadre légal des activités
économiques en Tunisie.

Le cabinet assure également la constitution des sociétés, le conseil et la rédaction des actes de
sociétés, les traités de fusion, les pactes d’actionnaires, les conventions de portage, et la
rédaction de divers procès-verbaux.

3.3.2. Assistance fiscale :

L'assistance fiscale est liée à l’optimisation des avantages fiscaux , Fournir des conseils
préventifs et l’assistance en cas de contrôle fiscale.
La gestion du contrôle fiscal comporte L’assistance permanente des vérificateurs, la
préparation des réponses et la notification des résultats, la vérification des déclarations
rectificatives en cas de reconnaissance de dettes et le suivi des procédures administratives
nécessaires à la restitution des crédits d’impôts.
Le cabinet aide sa clientèle à optimiser leurs impôts et taxes dans le respect de la législation
en vigueur, et à mieux gérer leur risque fiscal.

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3.4. MISSION D’INVENTAIRE PHYSIQUE
L’inventaire physique permet d’évaluer la valeur du patrimoine de l’entreprise, soient ses
actifs ses passifs, les stocks, les immobilisations et la caisse pour en déduire les écarts et
anomalies.
Les étapes de l’inventaire physique sont les suivantes :
 Etiquetage des biens : L’étiquette inventaire comporte le logo de la structure, le numéro de
l’étiquette et le code à barres.
 Recensement détaillé via des outils de saisie spécifiques : l’objectif du recensement est de
rapprocher le fichier théorique des immobilisations avec le rapport établi lors de
l'inventaire physique.
 Formation et transfert de compétences.
 Valorisation des biens inventoriés et rapprochement physico-comptable : comprend la
comparaison des biens enregistrées en comptabilité avec des biens inventoriés.
 Remise des rapports et supports informatiques.

3.5. ORGANISATION D’ENTREPRISE ET MISE PLACE DES


SYSTEMES D’INFORMATION

Les taches effectuées par le cabinet sont :

- Elaboration des manuels de procédures administratives, comptables et financières.


- Diagnostic des systèmes d’information, établissement des cahiers des charges.
- Mise en place des fonctions d’Audit interne et de Contrôle de gestion.

Section 2 : Les tâches effectuées

Le stage est une occasion de pratiquer nos connaissances théoriques puisqu’il nous permet
d’être en contact direct avec l’environnement professionnel. Durant mon stage, j’ai pu
participer à des nombreuses missions riches et variées qui m’ont beaucoup aidé à avoir une
idée plus concrète sur le travail d’un expert-comptable, et de tester mes connaissances sur le
terrain et d’acquérir des nouvelles compétences.

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Les tâches que j’ai effectuées peuvent être présentées comme suit :

4. La collecte des pièces comptables :

Tout mouvement de fond au sein d’une entreprise ne peut être comptabilisé que s'il existe un
document justifiant ce mouvement.

Parmi ces pièces justificatifs nous pouvons citer les bons, les quittances, les extraits
bancaires, les factures, les retraits et versements en espèces, les souches de chèques, le
bulletin de paie, les pièces de remise des chèques, les déclarations.

5. Classements des pièces :

Le classement est la première tâche d’un comptable. Le classement se fait de façon


méthodique et généralement dans l’ordre chronologique des pièces comptables, pour une
utilisation ultérieure plus efficace, plus convenable et permettant la bonne organisation du
travail. Il est en quelque sorte la mémoire de tout établissement. C'est l'étape qui précède la
comptabilisation des pièces justificatives.

Les documents comptables sont classés selon leur nature :

 Les factures de ventes, Les factures d’achat, Les relevés bancaires, Les déclarations
CNSS etc. …

Le classement permet aussi d’épargner un gain de temps considérable pour assurer la rapidité
de trouver les documents archivés ultérieurement.

6. Saisie comptable et codification :

Tout d’abord, il s’agit de codifier les informations relatives aux clients et de créer des
comptes spécifiques pour les nouveaux clients et nouveaux fournisseurs. Le codage permet
d’organiser le travail et de gagner du temps.

Ensuite, j’ai utilisé le logiciel SAGE pour la saisie des différentes opérations comptables. Les
factures de vente et d’achat fournies par les clients sont des pièces justificatives nécessaires

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lors de la saisie des opérations. En respectant le principe de la partie double, les opérations
sont enregistrées comme suit :

6.1. Saisie du journal d’ouverture :

La vie de l'entreprise est divisée en exercices comptables, chaque exercice est présenté par des
comptes qui doivent être clôturé à la fin de chaque exercice et réouverture au début de
l’exercice suivant.

Lors de l’ouverture d’un nouveau exercice il est nécessaire de ré-ouvrir chaque compte avec
le solde qu’il est présenté à la clôture de l’exercice précédent. Ces écritures sont enregistrées
dans un journal intitulé « Journal à-nouveaux » en débitant les comptes qui avait un solde
débiteur à la clôture de l’exercice présidant et créditer les comptes qui avait un solde
créditeur.

6.2. Saisie des opérations de vente :

Les opérations de vente sont comptabilisées au débit d’un compte de trésorerie ou créance
client s’il s’agit d’une opération de vente à crédit en contrepartie d’un compte du produit.

En respectant le principe de la partie double « total débit égal au total crédit » le montant de
revenu est comptabilisée en hors taxe et la TVA est enregistrée au niveau d’un compte
« 4367 TVA collectée ».

Ci-dessous l’écriture comptable d’une opération de vente :

DD/MM/AAAA

41 Clients et comptes rattachés (TTC)

70 Vente de marchandises,
TVA Collectée (TVA
4367

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6.3. Saisie des opérations d’achat :

Les opérations d’achat peuvent constituer soit une acquisition d’une immobilisation ou bien
une charge telle que l’achat de marchandises, l’achat de matières premières, etc.

Quand il s’agit d’une acquisition, la facture sera comptabilisée dans le compte


d’immobilisation.

Ci-dessous l’écriture comptable d’une opération d’achat d’une immobilisation :

2 Immobilisation

4366 TVA Déductible sur achats(TVA)

40 Fournisseurs et comptes rattachés(TTC)

Dans le deuxième cas, la facture est comptabilisée en tant que charge.

Ci-dessous l’écriture comptable d’une opération d’achat :

60 Achat de marchandises, matières premières…(HT)


4366 TVA Déductible sur achats(TVA)
40 Fournisseurs et comptes rattachés(TTC)

6.4. Saisie des déclarations fiscales :

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La déclaration fiscale mensuelle de l’impôt est déposée à la recette des finances locale dans
les 15 premiers jours du mois suivant pour les personnes physiques et dans les 28 premiers
jours du mois suivant pour les personnes morales.

6.4.1. Liquidation de TVA :

La TVA est un impôt indirect sur la consommation, Elle est payée par le consommateur final
et collectée par les entreprises donc l'entreprise joue le rôle d'un intermédiaire
entre le consommateur final et l’État.

Pour liquider la TVA il est nécessaire de calculer le montant de TVA collectée (l’entreprise
collecte la TVA auprès de ses clients sur les ventes) et de calculer la somme de TVA
déductibles (la TVA payée par l’entreprise lors de ses achats) et il nécessaire d'indiquer s'il
existe un montant de report précédent.

TVA à liquider = TVA collectées – TVA déductibles – Report (MOIS-1)

Au niveau de la comptabilité informatisée, la déclaration est saisie dans le journal des


opérations diverses (OD) :

Si le montant de TVA collectée est supérieur au montant de TVA déductible, une TVA à
payer est exigible :

Cas où TVA collectée > TVA récupérable

4367 TVA collectée


4366 TVA Déductible
43651 TVA à payer

Si le montant de TVA collectée est inférieur au montant de TVA déductible, alors un crédit de
TVA est exigible sur l’Etat :

Cas où TVA collectée < TVA récupérable

4367 TVA collectée


43667 Crédit de TVA à reporter
4366 TVA Déductible

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7. Rapprochement bancaire :

Le rapprochement n’est pas obligatoire mais il permet de s’assurer de l'absence d’erreurs et de


la réalité de la situation comptable

Pour établir le rapprochement, nous avons besoin de:

- Compte « banque » tenu dans la comptabilité de l’entreprise


- Relevé bancaire de compte de l’entreprise
- Du dernier état de rapprochement bancaire
- Des justificatifs des mouvements

Le processus à suivre pour établir l’état de rapprochement bancaire est le suivant:

1 : Examiner le solde de départ du compte Banque de la comptabilité de l’entreprise et le


solde de départ du relevé bancaire pour les équilibrer.

2 : Pointer les opérations sur le relevé bancaire et sur l’extrait de compte banque.

3 : Effectuer l’état de rapprochement bancaire qui relève tous les montants non pointés.

8. Imputation des comptes d’attentes (compte 461)

Le compte d’attente contient toutes les opérations comptables qui ne peuvent pas être
attribuées à un compte particulier au moment de l'enregistrement, ou qui nécessitent d’autres
informations. Toutes les opérations enregistrées dans le compte (461) sont temporaires: elles
doivent être enregistrées dans les comptes appropriés.

Le compte 461 doit être soldé à la fin de l’exercice et ne figure pas au bilan.

9. Lettrage et justification des comptes

Le lettrage des comptes est une opération qui consiste à rapprocher des montants dans un
compte de tiers.

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Le lettrage comptable consiste à attribuer une lettre à un ou plusieurs montants au débit pour
les faire correspondre à un ou plusieurs montants au crédit. Traditionnellement, il permet de
faire un lien entre une facture et son règlement.

Il permet d’être en mesure de n’afficher que des mouvements non-lettrés et de justifier le


solde d’un compte de tiers en comptabilité. Cela signifie que seuls les montants n’ayant pas
fait l’objet d’un paiement pourront être édité (clients ou fournisseurs). A l’issue d’un lettrage,
la société est donc en mesure de connaître :

 les factures fournisseurs qui lui restent à payer.


 les factures clients en attente d’encaissement.
Elle pourra ainsi relancer ses clients en cas de retard de paiement par exemple.

Enfin, le lettrage permet de préparer correctement la clôture d’un exercice comptable et


facilite l’établissement du bilan comptable.

Section 3 : Les acquis du stage

Le stage est une occasion pour mettre en application nos acquisitions théoriques et acquérir
des compétences professionnelles.
Mon stage au sein du « ABM CONSULTING » m’a permis d’avoir des nouvelles
connaissances sur plusieurs plans. Durant mon stage, j’ai eu l’occasion d’apprendre à
maitriser beaucoup d’astuces et de fonctions nécessaires pour un comptable.

10. Les logiciels utilisés au cours de mon stage :

Tableau 1: Les logiciels utilisés

- Sage est un logiciel de comptabilité


qui facilite le traitement des
Sage 100 compta opérations comptables

- Permet de gagner le temps


- Assurer la fiabilité et la sécurité

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Source : l’auteur

11. Les Avantages :

Mon stage au sein de « ABM consulting » était une bonne occasion pour apprendre à
travailler en équipe et profiter au maximum des expériences des autres et les remarques de
mon encadrant professionnel.
A travers cette expérience nous avons pu :
 Appliquée les connaissances académique acquises pendant mes études au
sein de l’institut supérieur de gestion de Tunis.
 Améliorer mes connaissances en Excel
 Se familiariser avec le logiciel « SAGE »,
 Apprendre comment s’adapter aux différents problèmes
 Mieux connaître le métier d’un comptable.

CONCLUSION
Durant mon stage, J’ai acquis une bonne connaissance tant sur le plan pratique et théorique
mais aussi personnel, cette expérience a été extrêmement bénéfique, j’ai réalisé des diverses
activités et j’ai participé à plusieurs missions, grâce à ces dernières j’ai bien choisi mon sujet
de fin d’études, En effet, l'importance de la fonction achat et les risques potentiels qui en
découlent ont retenu notre attention.
Au niveau de ce chapitre, nous avons présenté l’organisme d’accueil « ABM consulting » en
mettant l’accent sur les tâches effectuées durant le stage et ses acquis.
Alors Il est nécessaire de mettre l’accent sur les notions théoriques nécessaires à l'élaboration
du rapport, c’est dans le chapitre suivant j’essaye de répondre à mon interrogation.

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CHAPITRE 2 : AUDIT CYCLE ACHAT FOURNISSEUR

18
Introduction

Les sociétés doivent parfois communiquer sur la qualité et la sincérité de leurs états
financiers vis-à-vis de leurs actionnaires ou associés mais aussi leurs partenaires bancaires et
les autres tiers. Etant donné que la fonction achat présente un caractère vital pour l’entreprise,
nous allons nous pencher de près sur l’audit de cycle achat fournisseur.

Pour ce deuxième chapitre, nous nous intéressons aux concepts théoriques. Au niveau de la
première section, nous allons commencer par une présentation générale du domaine d’audit.
Par la suite, une deuxième section sera consacrée à la description du cycle achat fournisseurs
et finalement la dernière section aura pour objet de présenter la démarche d’audit de cycle
achat fournisseur.

Section 1 : Généralités sur l’audit

Cette section aura pour objet de définir l’audit, présenter l’évolution du domaine de celui-ci,
ses principes et mettre l’accent sur la relation entre l’audit et contrôle interne

1. Définition

D’une manière générale, l’audit peut être défini comme un examen professionnel d’une
information en vue d’exprimer sur cette formation une opinion responsable et indépendante
par référence à un critère de qualité cette opinion doit accroitre l’utilité de l’information.

Plus précisément, l’audit financier est défini comme étant un ensemble de travaux effectués
selon une démarche précise par des professionnels compétents et indépendants selon des
normes professionnelles, de manière à exprimer une opinion raisonnable sur la régularité et
la sincérité des états financiers. L’audit permet de mettre en évidence les éventuelles fraudes.

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2. Les différents types d’audit :

L’audit interne est une activité réalisée par une personne qui travaille au sein de l’entreprise, il
lui permet d’atteindre ses objectifs à travers la vérification du bon respect des procédures et
aussi les conseils qui servent à renforcer leur efficacité.

L’audit externe, pour sa part, est un examen indépendant qui est exécuté par un cabinet
spécialisé externe à l'entreprise ou par un organisme indépendant. Il a pour but de s’assurer de
la pertinence des rapports de la direction et de la crédibilité des états financiers.

L’audit fiscal, quant à lui, s’effectue à travers un diagnostic de la situation fiscale de


l’entreprise, il vise à vérifier le respect des règles en vigueur et les déclarations et les
paiements des taxes et autres opérations fiscales.

L’audit environnemental, finalement, est une évaluation des stratégies mises en place par une
entreprise ou une association afin de s’assurer de la protection de l'environnement.

3. Objectif de l’audit

L’audit financier vise à exprimer une opinion sur la qualité des principales informations
financières fournies. Cette qualité est évaluée selon des critères sélectionnés.

Ces critères sont :

- La Régularité : c’est le respect des règles et procédures réglementaires en vigueur.


Les comptes d’une société doivent être établis par référence à des principes et règles
comptables définis par les textes réglementaires. C’est-à-dire que l’existence d’un
référentiel comptable prédéfini est obligatoire.

- La sincérité : il s’agit d’une application de bonne foi de ces normes et principes


comptables.
- La fidélité de l’image donnée : L'image doit refléter le plus possible la situation réelle
de l'entreprise. L'image fidèle est un test permettant de déterminer le degré de
signification des documents annuels pour les lecteurs. Le contrôle de la fidélité par
l'auditeur légal porte donc également sur ces informations, leur exactitude et leur
pertinence.

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4. Historique de l’évolution du domaine d’audit

L’audit a vécu une évolution progressive depuis 1500 particulièrement au niveau de son

objectif, sa relation avec le contrôle interne et le degré de vérification.

Tableau 2: L’évolution de domaine d’audit

L’importance
Objectif de l’audit Etendus de accordée au
Période vérification CI

1500-1850 La recherche de la fraude Détaillée Nulle

la recherche de la fraude Détaillée Nulle


1850-1905 Sondage
la recherche des erreurs

La recherche de fraude et erreurs Sondage Faible


1905-1933 Emission d’une opinion et validité des
états financiers

Emission d’opinion Sondage plus Croissante


1933-1940 Recherche de fraude et erreurs recommandé

Emission d’opinion sur la Sincérité des


1940-nos jours états financiers Sondage Primordiale

Source : cour d’audit

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5. Relation entre audit et contrôle interne

Selon l’IFAC : «Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le
management et les collaborateurs d’une entité, destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité. »

L’audit a vécu une évolution progressive, avec cette évolution l’importance accordée au
contrôle interne a évolué aussi. Au cours de l’année 1500 à 1905, cette importance était
inexistante car la notion de contrôle interne dans une entreprise n’était pas bien développée.

Au début de 19éme siècle cette importance devient faible. L’auditeur, dans cette période
recourait mais rarement au sondage pour la vérification.

En 1933 à 1940, l’utilisation du sondage évoluait et l’importance de contrôle interne aussi.


Depuis 1940 jusqu’à nos jours, le sondage devient un outil très utilisé dans l’audit pour
vérifier les états financiers qui permet une qualité meilleure de travail. Le contrôle interne
aussi devient primordial en termes d’importance accordée et son évaluation est devenue une
étape pour effectuer l’audit financier.

Pour exprimer son opinion, l’auditeur doit revenir à l’origine de toute information contrôlée.

A travers l’évaluation de système de contrôle interne l’auditeur peut identifier les risques.

6. Principes généraux de l’audit

Pour pouvoir faire l’audit il faut nécessairement répondre aux contraintes suivantes :

Respect les règles d’éthiques

- L’indépendance : L'indépendance se reflète par la capacité de l’auditeur d’assumer de


manière impartiale son responsabilité.
- L’intégrité : Le commissaire aux comptes fait preuve d'honnêteté intellectuelle et de
droiture dans l'exécution des tâches.
- L’objectivité : Tout au long de la mission, l'auditeur doit conserver une attitude
impartiale basée sur l'absence de préjugés.

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- Compétence professionnelle : est présentée par le diplôme, la formation continue est
obligatoire cette exigence nécessite un certain niveau de connaissances théoriques et
pratiques.
- Confidentialité : le secret professionnel est décidé par la loi.
- Professionnalisme : la manière d’agir dans la mission d’audit.
- Le respect des normes techniques et professionnelles : le respect des règles émanant
du Conseil National des commissaires aux comptes.

Respect les normes internationales


L’auditeur doit réaliser l’audit en respectant les normes internationales d’audit ‘ISAs’ afin
d’atteindre ses objectifs.

Planification

L’auditeur doit programmer son travail et il doit conduire l’audit avec conscience et esprit
critique.

7. Approche d’audit par Risque

De nos jours, La plupart des auditeurs agissent dans la plupart des missions selon l’approche
par risques, puisque cette approche leur permet d’obtenir une assurance raisonnable que les
états financiers audités ne contiennent pas d’anomalies significatives.

7.1. Définition risque d’audit

Le Risque d’audit est l’intersection de trois types de risques:

- Le risque inhérent : c’est le risque de l’existence d’erreurs significatives au niveau des


comptes audités malgré les contrôles effectués.
- Le risque de non contrôle : c’est le risque de l’existence d’erreurs significatives dues à
un système de contrôle interne soit défaillent ou inefficace.
- Risque de Non Détection : c’est le risque que le commissaire au compte ne détecte pas
des erreurs existant dans les états financiers.
Le risque inhérent et le risque lié au contrôle sont des risques liés à l’entreprise alors que
le risque de non détection est un risque lié à l’auditeur.

23
Plus que l’auditeur considère qu’il existe un risque d’anomalies significatives faible, plus
il peut accepter un risque de non détection plus important

7.2. Définition d’approche par risque

L’approche peut être définie comme la manière et la logique adoptée par l’auditeur afin de
réaliser sa mission conformément à une démarche.
Cette approche a pour objet :
- D’identifier les domaines qui nécessitent un contrôle approfondi.
- De déterminer les cycles d’activité importants.
- De dégager un seuil de signification.
L’approche d’audit par risque permet à l’auditeur d’obtenir une assurance raisonnable, ce qui
signifie un niveau élevé d’assurance sans qu’elle ne soit une assurance absolue.

8. Audit par cycle

Un cycle est un poste existant dans le bilan comptable, dans les éléments du compte de
résultat, et parfois même dans un regroupement entre ces éléments. Dans une mission d’audit,
l’examen des comptes de la société peut être réalisé par cycles.
Les principaux cycles sont les suivants :
- Cycle Ventes/Clients
-Cycle Achats/fournisseurs
- Cycle Immobilisations
- Cycle Capital
- Cycle Trésorerie
- Cycle Fiscalité
- Cycle Personnel
Dans la section suivante nous allons nous concentrer sur le cycle achat fournisseur.

24
Section 2 : Aspects généraux de la fonction achat

« Bien acheter pour mieux vendre », bien acheter suppose un contrôle parfait de processus
d’approvisionnement par l’entreprise afin de disposer des meilleures matières premières et/ou
marchandises.

Avant d’examiner le cycle achat fournisseur, il est nécessaire de comprendre le


fonctionnement de ce cycle.

1. Définition

L'entreprise ne peut pas tout produire. Par conséquent, elle doit acheter les biens et les
services nécessaires à la production. La fonction achat présente l’ensemble des opérations qui
permettent à l’entreprise d'obtenir ces biens et services. La politique d’achats contribue à
l’amélioration de compétitivité de l’entreprise en termes de cout en affectant les coûts des
composants et en termes de qualité par la disposition des produits de haute qualité.

2. Objectifs et évolution du service approvisionnement

Face au contexte économique actuel, la fonction d’achats est devenue stratégique car elle
influence la compétitivité de l’entreprise.

2.1. Évolution de la fonction achat

La fonction d'achat évolue avec le temps ; elle a traversé trois étapes principales dans son
processus de développement. Au début, il s’agissait d’une fonction administrative. Ensuite,
elle s’est transformée en une fonction négociatrice pour finalement devenir une fonction
intégrative.

Au départ, son rôle a consisté pendant longtemps à établir des bons de commande pour toutes
les fournitures, les services, et les matières premières ce qui présente une simple tache
administrative.

25
Dans la deuxième étape du développement de la fonction d’achat et afin de réduire les coûts,
elle a commencé à négocier des contrats. La direction des achats a ainsi élargi son rôle et est
devenue un gestionnaire stratégique des sources d'approvisionnement responsable
principalement l'acquisition des équipements, des procédures d'appel d'offres et des
négociations avec les fournisseurs donc l’acheteur a gardé sa fonction administrative a
laquelle on ajoute une fonction négociatrice. Aujourd'hui, nous sommes dans une économie
de marché, ou le prix de vente est fixé par le marché donc le prix de revient est la seule
variable sur laquelle l’entreprise peut jouer afin de maximiser le profit.

Lors de sa troisième phase de développement, le choix des solutions techniques est pris en
compte car elles affectent la détermination des prix d'achat sur les marchés amont à court,
moyen, et long terme. Cette fonction doit intégrer les informations "produits", "marché",
"prix" qui sont disponibles non seulement à l’intérieur de l’entreprise mais aussi à
l’extérieur .Donc la fonction achat devient à fois administrative, négociatrice et technique.

2.2. L’objectif

En général un service achat a pour missions :

- D’obtenir la meilleure qualité d'approvisionnement, de service et d'équipement au


meilleur prix.

- Réduire les risques et assurer la sécurité de l'approvisionnement.

- Gérer les relations avec les fournisseurs.

- Poursuivre l’innovation.

- Répondre aux exigences de l’entreprise.

3. Le processus de la fonction Achats :

Le processus de la fonction achat peut être défini comme l’ensemble des taches et opérations
exécutées de façon chronologique qui permettent à l’entreprise de disposer les biens et
services nécessaires à son activité.

26
Figure 3: Processus de cycle achat fournisseur

Sélection des fournisseurs

Emission du bon de command

Réception de la marchandise

Réception et contrôle de la facture

Enregistrement de la dette en comptabilité

Source : l’auteur

3.1. Identification de besoin

L’identification de besoin doit être effectuée en temps opportun pour garantir un processus
d'approvisionnement normal et un niveau de stock suffisant pour assurer la continuité des
actions opérationnelles.

L’identification de besoin permet d’éviter le sur stockage afin d’éliminer les frais de stockage
supplémentaire et de réduire les frais de commande.

3.2. Ordre d’achat

L’organigramme de l'entreprise doit indiquer clairement qui a la capacité de transférer le bon


de commande au service concerné. Chaque ordre d'achat doit être établit dans les délais et le
service achats doit disposer de tous les éléments nécessaires pour assurer correctement la
commande.

27
3.3. Le choix de fournisseur et négociation

Une fois le besoin d’achat est identifié, l’entreprise doit choisir les meilleurs fournisseurs. Les
fournisseurs sont comparés à travers les notes données pour chaque critère (Prix, qualité,
disponibilité,…). Le fournisseur qui présente le meilleur rapport qualité/prix et pourront
garantir en même temps des délais de livraison acceptable sera retenu par l’entreprise.

Les commandes sont passées auprès de fournisseurs « évalués et approuvés».

3.4. Passation de la commande

Dès que l’entreprise et le fournisseur se mettent d’accord, le service achat établira un bon de
commande. Chaque commande passée doit être fondée sur un ordre d’achat. Afin d'éviter
toute ambiguïté dans son contenu, les indications suivantes doivent être mentionnées dans le
bon de commande :

- Numéro séquentiel
- Date de la commande
- Identification du fournisseur
- Description de l’article (numéro)
- Quantité commandée
- Prix unitaire convenu
- Ristournes conventionnelles
- Prix total de la commande
- Délais de livraison
- Adresse de la livraison
- Modalités d’expédition.

3.5. Réception de la commande

L’entreprise doit vérifier la qualité et la quantité de toutes les marchandises livrées et


commandées.

Pour cela, il est nécessaire de respecter les principes suivants :

28
- Pour chaque livraison, un bon de réception émis par le département de réception est
demandé.
- Il faut Accepter seulement les marchandises accompagnées d’un bon de commande
convenu.
- La livraison ne peut être acceptée que si elle correspond aux exigences libellés dans
la commande et la livraison non conforme sera refusée.

3.6. Enregistrement de la facture (Constatation des dettes)

Toutes les dettes doivent être enregistrées au fur et à mesure de la réception des fournitures et
des servies et doivent être constatées conformément dans la comptabilité

3.7. Le paiement

Seulement les factures approuvées et réellement échues doivent être réglées dans les délais
prévus. Le paiement de toute facture fournisseur avant la date d'échéance doit être
préalablement autorisée par le directeur général. Le service comptable doit s'assurer que les
avances versées aux fournisseurs sont déduites du règlement final des factures

4. Les services intervenants

Plusieurs services interviennent pour la réalisation de mission d’achat et dans le cadre d’un
bon contrôle interne il faut s’assurer la séparation des tâches.

29
Tableau 3: Services intervenants dans le cycle achat fournisseur

Services Rôles Documents


-Evaluation du besoin
Services initiateurs de la -Emission de la demande Demande d’achat
commande d’achat
Etablissement du bon de
Service d’Achats commande -Bon de commande
-Choix des fournisseurs -Gille des prix
–Négociation
-surveille les délais de
livraison
-Assure la conformité entre
Service de réception la commande et le bon de -Bon de réception
livraison
Service stocks -reçoit la marchandise du
Magasin service « Réception » -fiche de stocks
-Stockage
-effectuation de l’inventaire
permanent
Service Comptable -conformité bon de - Factures
commande/bon de - Journal des achats
livraison/facture - Journal de trésorerie
-Enregistrement des factures
vérifiées
Service trésorerie -Règlement des factures

4.1. Aspect comptable

4.1.1. Principes comptables relatifs à ces opérations

30
Les principes comptables relatifs au cycle achat fournisseur et les principes relatifs au cycle
vente client sont similaires.

4.1.1.1. Date d’enregistrement des dettes en comptabilité

Théoriquement l’enregistrement des dettes se fait lors de l'exécution du contrat.

En pratique, lorsque le bien est livré ou le service est fourni, la dette devient certaine et
l’acheteur devient redevable de prix.

4.1.1.2. Montant à enregistrer

Les charges sont à comptabiliser pour leur montant hors TVA déductible.

4.1.1.3. Rattachement des charges à l’exercice

Le rattachement des charges à l’exercice selon le principe d'indépendance des exercices. Il


vise à montrer les charges qui se rapportent aux résultats d'un exercice donné, et ceux-ci
seulement c’est-à-dire que les charges sont intégrées dans le résultat d’un exercice à la cour
duquel les charges sont utilisées ou consommées pour générer des revenus.

4.1.2. Les principaux comptes concernés

En effet, ce module concerne des comptes du bilan ainsi que des comptes de résultat.

4.1.2.1. Dans le compte de résultat


Ce sont les comptes 60 « Achats consommés » et subdivision :

- 601 Achat de matières premières

- 602 Achat d’autres approvisionnements

- 604 Achat d’études et de prestation de services

- 605 Achat de matériels, équipements et travaux (de faible valeur)

- 606 Achat non stockés de matières et fournitures

- 607 Achats de marchandises

31
- 609 Rabais, Remises, Ristournes obtenus sur achat

4.1.2.2. Dans le bilan :


Ce sont les comptes de tiers correspondants aux comptes d’achats, particulièrement les
comptes 40 « Fournisseurs » et comptes rattachés

- 401 Fournisseurs d’exploitation

- 403 Fournisseurs d’exploitation : effet à payer

- 404 Fournisseurs d’immobilisation

- 405 Fournisseurs d’immobilisation : effet à payer

- 408 Fournisseurs, factures non parvenues

- 409 Fournisseurs débiteurs

5. Risques liés au cycle « achats -fournisseurs »

- Absence de précision (quantité, qualité)


- Usage injuste d'un pouvoir.
- Des demandes d’achats non justifiées
- Données de commande manquantes ou perdus
- Paiement non autorisé
- Perte causée par les fluctuations des devises
- Achats fictifs
- Rupture de stock
- Retard de paiement
- Sur-paiement ou sous paiement de la facture
- Mauvais choix de fournisseur
- Enregistrement d’achats non effectué
- Les délais de livraison ne sont pas acceptés
- Utilisation abusive d'articles en stock
- Double payement et double comptabilisation des factures

32
Section 3 : démarche d’audit cycle achat fournisseur

La démarche est un chemin qui regroupe ensemble des phases et étapes à suivre
impérativement par tout auditeur pour réussir la mission d’audit. La démarche générale de
l’audit se compose de 2 phases phase préliminaire et phase finale de validation de comptes.

- Phase préliminaire : elle regroupe deux étapes : l’étape de prise de connaissance


générale sur l’entreprise auditée et étape d’évaluation de système de contrôle interne.

Figure 4: Phase préliminaire

prise de
connaissanc
e générale

phase
préliminaire
evaluation
de systéme
du control
interne

Source : l’auteur

1. Prise de connaissance de l’entreprise auditée

Suivant l'ISA 310 : « L’auditeur doit avoir une connaissance suffisante des activités de l'entité
afin d'identifier et de comprendre les évènements, les opérations et les pratiques de l'entité
qui, d'après son jugement peuvent avoir une incidence significative sur les états financiers, sur
son examen ou sur le rapport d'audit. »

Cette première étape permet à l’auditeur de comprendre la situation globale de l’entreprise et


d’évaluer les principaux risques.

33
Grace à cette phase l’auditeur peut :

- Comprendre le contexte dans lequel l’entreprise évolue et son environnement


économique, social et juridique.
- Prendre connaissance de son environnement réglementaire, particulièrement du
référentiel comptable applicable.
- Connaitre les risques généraux liés à l’activité de l’entreprise.

Pour planifier et orienter sa mission, l’auditeur va ensuite s’appuyer sur cette prise de
connaissance.

Avant d’évaluer le système de contrôle interne relatif au cycle achat fournisseur, l’auditeur
doit passer par une prise de connaissance de ce cycle à travers des entretiens avec le personnel
et à travers des manuels de procédure internes de l’entreprise Dans cette étape, l’auditeur
utilise le diagramme de circulation « flow charte ».

Figure 5: Flow chart cycle achat fournisseur

34
2. L’évaluation du système de contrôle interne

L’évaluation du système de contrôle interne est une phase indispensable dans la


démarche. Elle permet de dégager les risques et d'ajuster les travaux d’audit en
conséquence. Elle est basée sur l’évaluation des procédures de l’entreprise ;
particulièrement elle vérifie la séparation des taches entre les différents services qui
interviennent à la réalisation d’une mission d’achat.
L’examen de chaque cycle est effectué dans un premier temps en consultant les manuels
de procédures internes de l’entreprise et par des entretiens avec tout le personnel qui joue
un rôle dans le déroulement de cycle achat fournisseurs pour avoir une vision sur la
circulation des documents et l’organisation. La deuxième étape de l’évaluation du système
de contrôle interne consiste à établir un test de conformité qui sert à vérifier un nombre
limité des opérations pour avoir si les procédures décrites sont réellement appliquées dans
l’entreprise. Une fois les deux premières étapes effectuées, l’auditeur peut réaliser
l’évaluation du contrôle interne non seulement à travers son bon sens et son expérience
mais aussi à travers d'outils méthodologiques tels que les questionnaires de contrôle
internes qui ont pour objet de vérifier les éléments d'un système de contrôle efficace les
uns après les autres.

35
Figure 6: Méthodologie d’évaluation de contrôle interne

Source : l’auteur

36
2.1. Test de conformité de compréhension du système

L’auditeur prend connaissance, à travers la description des tâches par les opérationnels et le
diagramme de circulation, du système de contrôle interne de l’entreprise auditée.

Il doit s’assurer après que les procédures ont été correctement décrites et qu’il a bien compris
le système de contrôle interne de l’entreprise. Pour ce fait, il utilise le test de conformité et de
compréhension.

2.2. Evaluation primaire du système de contrôle interne

Cette première évaluation du système de contrôle interne est effectuée par l’auditeur sur la
base d’un questionnaire afin de détecter les points forts théoriques du contrôle interne et les
points faibles du contrôle interne.

2.2.1. Le Questionnaire

Le questionnaire c’est l’outil d’évaluation utilisée lors de la première évaluation du système


de contrôle interne. Ce questionnaire est composé de différentes questions et les réponses de
ces questions se font par ‘oui’ ou ‘non’. Les réponses « non » correspondent à des points
faibles. Les réponses « oui » correspondent à des points forts qui doivent être réévalués dans
la phase suivante (Voir annexe 1).

2.2.2. L’Evaluation des principales phases du cycle achat-fournisseurs

Cette étape consiste à évaluer les principales phases du cycle d’achat fournisseur qui sont :

- lancement de la commande

- acceptation et traitement des livraisons

- enregistrement des dettes

- paiement des factures.

37
2.2.2.1. Lancement de la commande

L’auditeur doit s’assurer que les commandes de marchandises ou de biens et services sont
passées par des personnes autorisées, selon les besoins de l'entreprise et pour des quantités
optimales.

Par conséquent, les procédures établies doivent permettre de répondre aux questions
suivantes :

- qui peut déclencher la commande ?


- quand passer la commande ?
- quelle quantité faut-il commander ?
- à quel fournisseur doit-on s'adresser ?

2.2.2.2. Acceptation et traitement des livraisons

Un système de contrôle interne efficace donne l’assurance que :

-les délais de livraison sont acceptés


-les livraisons ne sont pas acceptés s’ils ne répondre pas aux exigences
mentionnés au niveau de la commande.

2.2.2.3. Enregistrement des dettes Paiement des factures

Un système de contrôle interne efficace donne l’assurance que :

- les dettes sont enregistrées selon réception de la commande


- les factures sont payées une seule fois
- le payement est autorisé

2.3. Tests de permanence et évaluation définitive

Après la première évaluation de système du contrôle interne qui sert à dégager les points forts
et les points faibles de ce système, l’auditeur s’intéresse seulement au point fort pour s’assurer
la réalité de ces points forts à travers les tests de permanence

38
Les tests de permanence visent à vérifier si les points supposés forts sont réellement et
régulièrement appliqués sinon les points forts non appliquées doivent être classés avec les
faiblesses.

Le résultat de ces différents tests permet à l’auditeur de procéder à l’évaluation définitive de


système de contrôle interne.

3. Examen des comptes

Une fois que nous avons pris connaissance sur l’environnement de l’entreprise, son
contrôle interne et que nous avons identifié les risques il est nécessaire d’examiner les
comptes de manière plus précise pour identifier toute anomalie significative.
L’importance accordée à cette phase dépend de la connaissance et de l’évaluation du
contrôle interne si le système de contrôle interne est faible il est nécessaire d’intensifier
les tests.
L’examen des comptes est effectué à travers de multiples techniques de contrôle,
l’auditeur peut choisir les techniques qui lui semblent le plus appropriées notamment les
techniques de tests vraisemblance ou cohérence, l’observation physique, la confirmation
directe et l’examen analytique.

3.1. Les tests permettant l’examen des comptes

L’auditeur peut examiner les comptes à travers deux types de tests : Test de validation et tests
de cohérence.

3.1.1. Test de cohérence


Les tests de cohérence ont pour objectif de vérifier l’homogénéité des informations
comptables et financières qui sont disponibles à l’auditeur.

Les techniques utilisés dans l’exécution de ce test sont technique de revue de vraisemblance
et la comparaison.

3.1.1.1. Revue de vraisemblance

La revue de vraisemblance permet d’examiner les opérations ou un groupe de comptes et


d’analyser les éléments dans le journal afin de détecter les anomalies tels que :

39
- L’absence de libellé de l’opération
- Compte non identifié

3.1.1.2. La comparaison

C’est une technique de l’examen analytique qui consiste à analyser les données de l’entreprise
afin de faire comparaison entre les données résultant des comptes annuels et des données
antérieures (des années ou périodes précédentes), données prévisionnelles (budget), des
données de la concurrence. De plus elle sert à étudier les fluctuations et les tendances.

3.1.2. Test de validation des soldes

Ils correspondent à vérifier les données de la comptabilité avec la réalité.

Pour le cycle achat fournisseur il s’agit de vérifier particulièrement les comptes 40 «


Fournisseurs ».

Les techniques utilisées dans l’exécution de ce test sont la confirmation directe, La technique
de l’inspection, et la technique de réexécution.

3.1.2.1. Technique de confirmation

En audit, la technique de confirmation consiste à obtenir des informations d’origine externe


telle que les fournisseurs (les informations sur le solde de leurs comptes ou sur les opérations
effectuées avec l’entreprise auditée) pour pouvoir faire une comparaison entre ces
informations et les données fournies par l’entreprise auditée.

3.1.2.2. La technique de l’inspection

Cette technique est basée principalement sur les visites sur les lieux, tels que les magasins,
effectuées par l’auditeur pour assurer l’existence physique de stock immobilisation etc.

3.1.2.3. La technique de réexécution

En audit, cette technique consiste à ce que l’auditeur refasse un travail déjà fait.

40
3.2. Examen des comptes
En effet, ce contrôle concerne les comptes tiers particulièrement les comptes « fournisseur »
et le comptes des charges.

Il Consiste à :

- Choisir un échantillon
- Vérifier si les montants sont enregistrés correctement et sont comptabilisés sur la base
des factures, bons de commande, bons de réception…
- Appliquer la procédure de confirmation directe.
- Vérifier si le personnel autorisé a signé
- S’assurer que les dettes dont l'échéance est à plus d'un an sont présentées séparément.
- Pointer la balance avec les comptes individuels
- Vérifier l’actualisation des comptes fournisseurs libellés en monnaies étrangères en
taux d’échange correspondant
- S’assurer que les Exercices sont séparés
- Vérifier la retenue à la source

Conclusion

La démarche de cycle achat fournisseur est composée d’une prise de connaissance générale
sur l’entreprise auditée, d’évaluation de système de contrôle interne et d’examens de comptes
relatifs à différents cycles de l’entreprise. Apres avoir réalisé ces étapes, l’auditeur doit revoir
et évaluer les conclusions pour pouvoir exprimer clairement son rapport.

41
Conclusion générale

L’ouverture mondiale de l’économie permet au commissaire aux comptes d’évoluer puisque


la mondialisation nécessite une transparence financière

Pour bien réaliser sa mission, l’auditeur utilise l’approche d’audit par risque qui sert à réduire
le niveau de risque dans la mission et donner une assurance raisonnable que les états
financiers de l’entreprise auditée ne contiennent pas d’anomalies significatives.

Dans notre projet, nous nous sommes concentrés sur l’audit de cycle achat fournisseur
puisque ce dernier revêt un caractère vital pour l’entreprise puisqu’il est en relation directe
avec les autres cycles et il agit sur le prix de revient

Pour répondre à notre question, nous avons présenté au début de ce travail le cabinet « ABM
CONSULTING » qui m’a accueilli pendant la période de stage, de plus nous avons cité les
différentes tâches effectuées. Pour conclure, nous avons évoqué les acquis de ce stage.

Ensuite, nous avons mis en évidence les généralités du domaine d’audit et les aspects
généraux du cycle achat fournisseurs et à la fin de notre projet nous avons expliqué la
démarche d’audit de cycle achat fournisseur.

Pour conclure l’expérience au sein de la société d’expertise comptable « ABM consulting »


est très bénéfique, m’ayant permis de mieux connaitre le domaine de l’expertise comptable.

42
Bibliographie
OUVRAGE

Raouf Yaich : le contrôle interne ;

Webographie

https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/754727/principe-comptable-de-regularite

https://www.compta-online.com/les-tests-applique-dans-le-controle-interne-t51338

https://www.ifaci.com/

cours d’audit

43
Annexes

Annexe 1 : Questionnaire

Pour S’assurer que tous les achats sont dûment autorisés

S’assurer que toutes les commandes sont dûment autorisées et que leur suivi permet de
connaître les
engagements

44
S’assurer que toutes les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes,
quant à la qualité et la quantité et qu’ils sont enregistrés sans délais

Pour S’assurer que les factures et les avoirs sont contrôlés avec les bons de réception ou de
retour pour les quantités et la qualité, et avec les bons de commandes pour les prix et
conditions de paiement ; et que ces factures et avoir sont approuvés avant d’être enregistrés
dans les comptes fournisseur et dans les comptes de charges

S’assurer que les paiements par caisse sont justifiés et dûment autorisés

45
Table de matiè res

Introduction générale 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE D ’EXPERTISE COMPTABLE
« ABM CONSULTING » 3
Section 1 : Présentation du cabinet 4
1. A propos du cabinet « ABM consulting » 4
2. Organigramme 4
3. Nature des activités et des missions 7
3.1. MISSIONS COMPTABLES ET FISCALES 8
3.1.1. La tenue comptable : 8
3.1.2. Révision, certification : 8
3.2. AUDIT ET COMMISSARIAT AUX COMPTES 8
3.3. CONSULTING 9
3.3.1. Assistance juridique : 9
3.3.2. Assistance fiscale : 9
3.4. MISSION D’INVENTAIRE PHYSIQUE 10
3.5. ORGANISATION D’ENTREPRISE ET MISE PLACE DES SYSTEMES
D’INFORMATION 10
Section 2 : Les tâches effectuées 10
1. La collecte des pièces comptables : 11
2. Classements des pièces : 11
3. Saisie comptable et codification : 11
3.1. Saisie du journal d’ouverture : 12
3.2. Saisie des opérations de vente : 12
3.3. Saisie des opérations d’achat : 13
3.4. Saisie des déclarations fiscales : 13
3.4.1. Liquidation de TVA : 14
4. Rapprochement bancaire : 15
5. Imputation des comptes d’attentes (compte 461) 15
6. Lettrage et justification des comptes 15

46
Section 3 : Les acquis du stage 16
1. Les logiciels utilisés au cours de mon stage : 16
2. Les Avantages : 17
CHAPITRE 2 : AUDIT CYCLE ACHAT FOURNISSEUR 18
Section 1 : Généralités sur l’audit 19
1. Définition 19
2. Les différents types d’audit : 20
3. Objectif de l’audit 20
4. Historique de l’évolution du domaine d’audit 21
5. Relation entre audit et contrôle interne 22
6. Principes généraux de l’audit 22
7. Approche d’audit par Risque 23
7.1. Définition risque d’audit 23
7.2. Définition d’approche par risque 24
8. Audit par cycle 24
Section 2 : Aspects généraux de la fonction achat 25
1. Définition 25
2. Objectifs et évolution du service approvisionnement 25
2.1. Évolution de la fonction achat 25
2.2. L’objectif 26
3. Le processus de la fonction Achats : 26
3.1. Identification de besoin 27
3.2. Ordre d’achat 27
3.3. Le choix de fournisseur et négociation 28
3.4. Passation de la commande 28
3.5. Réception de la commande 28
3.6. Enregistrement de la facture (Constatation des dettes) 29
3.7. Le paiement 29
4. Les services intervenants 29
4.1. Aspect comptable 30
4.1.1. Principes comptables relatifs à ces opérations 30
4.1.1.1. Date d’enregistrement des dettes en comptabilité 31
4.1.1.2. Montant à enregistrer 31

47
4.1.1.3. Rattachement des charges à l’exercice 31
4.1.2. Les principaux comptes concernés 31
4.1.2.1. Dans le compte de résultat 31
4.1.2.2. Dans le bilan : 32
5. Risques liés au cycle « achats -fournisseurs » 32
Section 3 : démarche d’audit cycle achat fournisseur 33
1. Prise de connaissance de l’entreprise auditée 33
2. L’évaluation du système de contrôle interne 35
2.1. Test de conformité de compréhension du système 37
2.2. Evaluation primaire du système de contrôle interne 37
2.2.1. Le Questionnaire 37
2.2.2. L’Evaluation des principales phases du cycle achat-fournisseurs 37
2.2.2.1. Lancement de la commande 38
2.2.2.2. Acceptation et traitement des livraisons 38
2.2.2.3. Enregistrement des dettes Paiement des factures 38
2.3. Tests de permanence et évaluation définitive 38
3. Examen des comptes 39
3.1. Les tests permettant l’examen des comptes 39
3.1.1. Test de cohérence 39
3.1.1.1. Revue de vraisemblance 39
3.1.1.2. La comparaison 40
3.1.2. Test de validation des soldes 40
3.1.2.1. Technique de confirmation 40
3.1.2.2. La technique de l’inspection 40
3.1.2.3. La technique de réexécution 40
3.2. Examen des comptes 41
Conclusion générale 42

48

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