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Salmane Abadane
Encadrant
PROJET DE FIN D’ETUDES
pédagogique : Mr
la société :
Chadi Mohammed
[TUBE ET PROFIL]
[CONTROLE DE GESTION]
Système actuel de pilotage de la performance et propositions d’améliorations
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à,
• Ma mère, qui depuis ma naissance, n’a cessé de me bercer avec des bons conseils et sans
doute celle qui me réconforte et m’encourage dans les moments les plus difficiles de ma
scolarité.
2
• Mon père, celui qui ne se laissait jamais pour aménager tous ses efforts pour que je sois
quelqu’un dans la vie. Pour lui, l’instruction est le socle fondamental de ses enfants.
• Mon frère, qui de près ou de loin me tend toujours une perche pour sauver mon savoir être,
mon savoir vivre ainsi que mon savoir-faire, en m’orientant vers le droit chemin, celui qui
conduit vers la réussite.
• Mes sœurs qui n’ont jamais été absentes dans les moments sublimes de ma scolarité.
Remerciements
Sans minimiser l’importance d’aucune action de toute personne ayant contribué à la réalisation
de ce travail, je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qui m’ont
apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Monsieur Hassan AZROUR, Mon tuteur, le contrôleur de gestion de cette société de pouvoir
m’aider et me soutenir jusqu’au bout dans ce projet et répondre à toutes mes interrogations ,
n’oubliant pas sa participation au cheminement de ce rapport
Je remercie finalement la Faculté Ain Sebâa, son corps professoral et administratif qui nous
forment de la meilleure façon possible et font de nous des leaders sur le marché de travail.
•Introduction générale :
•Partie Théorique :
3
1.2 Historique du « contrôle »...............................................................................................10
1.3 Evolution de la prédominance des fonctions de l’entreprise..................................11
•Partie Pratique
1. Contexte général.......................................................................................................41
2. Système actuel de pilotage de la performance….....................................................42
2.1. Points forts
2.2. Points faibles
2.3. Conclusions
3. Proposition d’améliorations : Tableau de bord consolide…....................................47
3.1. Généralités
3.2. Les 4 perspectives : Financière – Client – Processus – Apprentissage
3.3. La démarche
•Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………
Introduction générale :
Depuis longtemps considéré comme valeur stratégique en raison de son importance, le
contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu'il est source de progrès
4
d'amélioration potentiels à tous les types d'entreprises. C'est une fonction qui a pour but de
motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à atteindre les
objectifs de l'organisation.
Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d'entreprises pour lesquels la
recherche des solutions s'impose : l'augmentation des coûts, et la désorganisation des
services au sein de l'entreprise.
De nos jours, avec la mondialisation de l'économie et l'ouverture des frontières, les entreprises
se livrent à une concurrence très agressive pour l'écoulement de leurs produits dans un marché
où seules les entreprises bien organisées peuvent se permettre une bonne part de marché. A
l'inverse, les entreprises de faible organisation sont appelées à se marginaliser, voire même à
disparaître.
Problématique :
L'hypothèse qui fonde notre démarche est que la recherche d’efficacité de contrôle de gestion,
constitue un facteur clé de succès du développement des approches du management dans
différentes fonctions au sein de l'entreprise et par conséquent contribue à augmenter sa
performance globale dans une optique d’amélioration continue.
Notre problématique peut être traitée à partir de l’évolution du contrôle de gestion au sein de
la société TUBE ET PROFIL, acteur majeur dans l’industrie métallurgique, Il s’agit dans une
première partie de décortiquer la fonction contrôle de gestion et sa place dans une
organisation.
Alors que la deuxième partie sera consacrée, à partir d’une analyse critique du système actuel
du contrôle de gestion en se limitant au calcul des coûts des produits fabriqués et
commercialisés par la société
5
Partie théorique : Généralités et concepts de base sur le contrôle
de gestion
Il semble que l’écriture soit apparue à Sumer en Mésopotamie, vers 3300 avant-J.C. pour aider
à la gestion des terres et des troupeaux. Pour contrôler des relations économiques, une
comptabilité a été élaborée ; ainsi serait née la première représentation écrite des nombres.
Si des prémices de comptabilité de couts sont observables dans des manufactures textiles
italiennes au quinzième siècle et chez un imprimeur français au seizième siècle, il est clair que
les besoins de mesure et de contrôle des activités économiques augmentent et se diffusent
véritablement à grande échelle à la fin du dix-neuvième siècle, avec la constitution de grandes
unités industrielles de production qui regroupent des machines et doivent organiser le travail.
D’un point de vue historique, il parait nécessaire de séparer l’évolution portant sur le calcule et
l’analyse des couts de celle du contrôle des activités.
Elle concerne toutes les formes d’entreprise, dès lors que s’instaure une activité économique.
La technique comptable d’élaboration de couts est formalisée par un moine vénitien Luca
Pacioli en
1494 ;
Des manufactures de draperies et de laine à Florence vers 1450, une exploitation de mines
d’argent et de cuivre en Autriche vers 1570, un imprimeur français à Anvers vers 1570 essaient
de reconstituer la formation de leurs couts, mais ce ne sont que des essais ponctuels.
6
La diffusion des pratiques et des formalisations (pas nécessairement corrélées) sur le calcul et
l’analyse des couts progresse véritablement avec la première phase de la révolution industrielle
et ira en s’amplifiant.
Dans l’histoire de la comptabilité ¹, il est intéressant de noter que les calculs des couts ne
peuvent être analysés comme une simple technique proposée par des « théoriciens » et «
plaquée » sur des entreprises. Les calculs de couts reflètent plutôt des pratiques d’acteurs qui
utilisent des outils pour gérer des structures, pour canaliser des comportements, pour organiser
le travail.
Bertrand Gille² parle de « socialisation de la technique » ; ainsi donc, au-delà d’un processus
technique, le calcul et l’analyse des couts comportent des aspects économiques,
organisationnels, sociaux, juridiques, et donc transmettent une vision transversale et
pluridisciplinaire des entreprises.
Elle consiste à mesurer les couts des flux internes à l’organisation, c'est-à-dire les couts de
transformation des matières premières sur les machines de l’usine avec des ouvriers.
7
Elle doit permettre au gestionnaire de mesurer les couts des processus de production, donc des
produits fabriqués, et d’aider à la fixation des prix face à la concurrence des autres industriels.
•Vers 1915 avec l’OST (Organisation scientifique du travail) proposée par F.Taylor, la
comptabilité s’affine, segmente les activités, élabore des normes (couts standards, couts
préétablis), calcule des écarts par rapport aux normes et contrôle les résultats, les
responsabilités. La comptabilité devient analytique d’exploitation afin de prévoir et de vérifier
les réalisations de toutes les organisations, et pas seulement industrielles.
•A l’heure actuelle, le terme comptabilité de gestion permet d’intégrer toutes les démarches et
les techniques qui aident les gestionnaires à connaitre les couts au sein de leur organisation.
•Né de l’évolution du monde technique et économique avec les analyses de Taylor (1905) sur le
contrôle de productivité, les recherches de Gantt (1915) sur les charges de structures et les
choix de General Motors (1923) et de Saint-Gobain (1935) pour des structures par division, le
contrôle de gestion concerne alors principalement l’activité de production mais ne s’appelle pas
encore ainsi.
•Une première évolution dans les enjeux et le champ d’analyse des premières formes de
contrôle de gestion va apparaitre avec l’accroissement de la taille des unités de production et
de leur diversification. Il devient nécessaire de déléguer des taches, des responsabilités tout en
exerçant un contrôle sur les exécutants.
Ainsi, après l’analyse des couts, les entreprises mettent en place des budgets prévisionnels et
réels pour contrôler les réalisations et mesurer les écarts ; c’est pourquoi le contrôle de gestion
est souvent considéré comme synonyme, à tort, de contrôle budgétaire.
Si les premiers principes et méthodes du contrôle de gestion sont apparus entre 1850 et 1910,
aux Etats-Unis et en Europe, les pratiques se sont élaborées progressivement en fonction des
besoins des entreprises.
•Ensuite, avec le développement des produits et des services dans une conjoncture en
croissance, les gestionnaires vont chercher dans le contrôle de gestion une aide aux décisions
ainsi que des pistes pour contrôler les acteurs dans la structure.
Jusqu’au début des années 70, les grandes entreprises françaises qui ont introduit un contrôle
de gestion ont reproduit approximativement le modèle des firmes industrielles américaines :
8
- Recherche d’une minimisation des couts ; - Cout de production dominant dans le
cout total.
Tout système d’information d’aide à la gestion d’une performance doit tenir compte des
contraintes et des opportunités de l’environnement économique, des orientations stratégiques
des entreprises, des contraintes de structure des organisations.
Ainsi de nombreuses pressions et évolutions ont fait émerger un contrôle de gestion avec des
objectifs plus larges, des démarches et des outils diversifiés.
Au fur et à mesure de la mise en exergue des différentes fonctions de l’entreprise et de
l’importance des interdépendances entre les quatre pôles de la gestion : production -
commercial - finance - ressources humaines, les gestionnaires étendent leurs demandes aux
outils du contrôle de gestion.
• À partir de la décennie 60, une deuxième fonction primordiale apparaît pour l’ensemble
des entreprises : la fonction commerciale. Après la forte absorption de la demande, la
saturation apparaît et les exigences du marché se traduisent par une diversité et une qualité
accrues des produits.
L’entreprise doit alors appliquer la démarche mercatique (l’inverse de celle du producteur dans
la phase précédente) pour connaître son marché avant de produire les biens qui seront
acceptés.
• Il est possible de repérer une troisième phase durant la décennie 70 ; c’est l’émergence,
la diffusion et la domination au sein des grandes entreprises de la fonction ressources
humaines. Les choix stratégiques et les résultats des activités semblent essentiellement
corrélés à la gestion des acteurs. En tout état de cause, après cette période, il n’est plus
possible de négliger la dimension humaine au sein des organisations.
• La décennie 80 peut constituer une quatrième étape dans l’évolution des dominations
des fonctions ; en effet, avec les profondes modifications des marchés financiers, la fonction
finance apparaît comme prédominante pour assurer la performance des entreprises.
9
Après la domination successive des quatre pôles de la gestion durant une quarantaine
d’années, les années 90 voient apparaître une approche systémique mettant en évidence les
influences réciproques, multiples et permanentes de toutes les dimensions de la gestion.
Ainsi toutes ces phases aboutissent à une vision contemporaine nécessitant l’intégration de
toutes les variables de gestion.
Les choix stratégiques comme les choix de production évoluent dans ce nouveau cadre et
nécessitent des adaptations des outils d’aide à la décision et au contrôle.
Face à cette interdépendance des fonctions et des activités, les outils de suivi et de contrôle de
la production sont étendus et adaptés aux autres fonctions :
- le marketing,
Le contrôle de gestion doit donc servir au suivi opérationnel de court terme de toutes les
fonctions et activités de l’entreprise.
Contrôler une situation signifie être capable de la maitriser et de la diriger dans le sens voulu.
Tout contrôle vise à mesurer les résultats d’une action et à comparer ces résultats avec les
objectifs fixés a priori pour savoir s’il y a concordance ou divergence.
Le contrôle doit donc aboutir, si nécessaire, à un retour sur l’amont pour rectifier les décisions
et les actions entreprises.
Pour une entreprise, le contrôle est d’abord compris et analysé comme le respect d’une norme
; c’est un contrôle de régularité. Il participe alors au « processus de la gestion » :
Il est à noter qu’en France, les entreprises et les acteurs développent une culture forte pour ce
contrôle de régularité associé à une sanction ou une récompense. Les raisons historiques
remontent à Charlemagne, chargeant les missi dominici de contrôler les comptes dans les
provinces.
•Le processus de contrôle comprend toutes les étapes qui préparent, coordonnent, vérifient les
décisions et les actions d’une organisation.
1
Ces trois étapes sont repérées par des questions et des tâches précises(1) :
Le processus de contrôle touche toutes les décisions et les actions d’une entreprise.
Ainsi il est possible d’appliquer ces trois étapes sur les trois niveaux de décision mis en évidence
par I. Ansoff : décision stratégique, décision tactique, décision opérationnelle. On obtient un
processus de contrôle distinct pour chaque niveau de décision ; cette définition permet de
délimiter le champ du contrôle de gestion ainsi que nous le verrons par la suite.
Avec un découpage temporel de la gestion, clair plus que réaliste, il est possible de définir
plusieurs contrôles corrélés à chaque niveau de gestion.
• La gestion stratégique oriente les activités sur le long terme de l’entreprise : à ce
niveau, un contrôle stratégique doit aider les prises de décisions stratégiques par la
planification stratégique, l’intégration de données futures en fonction d’un diagnostic
interne et externe.
• La gestion quotidienne ou courante suit les actions de court terme (un an) et très court
terme (moins d’un an) : c’est alors un contrôle d’exécution ou contrôle opérationnel qui doit
permettre de réguler les processus répétitifs (productifs ou administratifs) en vérifiant que les
règles de fonctionnement sont respectées.
Dans cette décomposition du temps, le contrôle de gestion est alors positionné comme
interface entre le contrôle stratégique et le contrôle opérationnel. Il permettrait de réguler sur
le moyen terme en contrôlant la transformation des objectifs de long terme en actions
courantes. (1) H. Bouquin, op.cit
Robert Anthony
« Le contrôle de gestion apparaît comme le processus par lequel les managers s’assurent que
les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience dans l’accomplissement
des objectifs de l’organisation. »
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent d’autres membres
de l’organisation pour mettre en œuvre les stratégies de l’organisation. »
Robert Teller
« Le contrôle de gestion peut se définir comme un processus d’aide à la décision permettant
une intervention avant, pendant et après l’action. C’est un système global d’information interne
à l’entreprise qui permet la centralisation, la synthèse et l’interprétation de l’ensemble des
données figurant les performances de chacune des activités ou fonctions de l’entreprise. Outre
le fait qu’il doit contribuer à la « reconfiguration » de l’entreprise, le contrôle de gestion remplit
sa fonction d’interface, notamment en donnant des éléments d’arbitrage entre le référentiel
interne et le marché »
1
Alain Burlaud
« la gestion, définie comme la science, l’art et la technique de la conduite des organisation, inclut les activités
de contrôle. Cet article aurait donc pu s’intituler simplement contrôle et n’aurait abordé qu’un sous-ensemble
de la gestion . En lui donnant pour titre contrôle et gestion, nous avons voulu monter qu’il y a une interaction ou
une relation dialectique entre le contrôle, le sous-ensemble, et la gestion, l’ensemble, et non pas seulement une
relation d’inclusion du premier dans le second. Autrement dit, les outils de contrôle, dont le contrôle de gestion
n’est pas qu’un cas particulier, façonnent les modes de sent à la création expérimentale ou à la génération
spontanée de nouveau outils de contrôle dont il faut construire a posteriori la théorie »
-Rendre cohérentes les activités des différents acteurs au sein de l’entreprise afin qu’elles
concourent à la réalisation de l’objectif commun. »
Henri Bouquin
« Le contrôle de gestion est formé des processus et systèmes qui permettent aux dirigeants
d’avoir l’assurance que les choix stratégiques et les actions courantes sont et ont été cohérents.
Il finalise, pilote et post-évalue. »
Louis Schweitzer :
« Le contrôle de gestion permet : de réduire l’incertitude en définissant les mécanismes
permettant d’identifier, évaluer et gérer les risques induits par les activités présentes et
projetées de l’entreprise afin qu’ils soient intégrés dans les processus de définition ; de
concevoir des normes de contrôle, des règles et des procédures qui garantissent l’efficacité des
actions décidées par la direction de l’entreprise pour atteindre les objectifs dans les conditions
de risque acceptées ; de mettre à disposition des organes de direction des instruments
permettant de suivre les programmes d’action et de les ajuster en fonction de l’évolution du
contexte ; d’assurer un langage commun entre les diverses parties prenantes de l’entreprise :
actionnaires, salariés et public. »
1
les excès et insuffisances des performances réalisées par rapport aux objectifs. Utiliser ces
observations pour aménager les objectifs de départ et prévoir des actions correctives. »
(1) La terminologie a été supprimée dans le PCG avec la réforme 1999
En 1992, une commission à but non lucratif, Committee Of Sponsoring Organisations of the
Treadway Commission ou COSO, a senti la nécessité de définir un cadre pour évaluer l’efficacité
du contrôle interne.
Cet organisme a défini un référentiel de contrôle interne COSO 1, puis COSO en 2002, utilisé
dans le cadre de la mise en place de la loi sur la Sécurité financière pour les entreprises.
Le référentiel COSO définit le contrôle interne comme un processus mis en œuvre par les
dirigeants à tous les niveaux de l’entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des trois objectifs suivants :
Le contrôle interne, défini par le COSO, comprend cinq composants pour décrire le cadre de sa
mise en place dans une organisation :
- les activités de contrôle, c’est-à-dire les règles et procédures mises en œuvre pour traiter les
risques,
- l'information et la communication,
Cette démarche intégrée dans les entreprises permet d’améliorer les procédures de contrôle
tout en suscitant des remises en cause et des résistances des acteurs.
1
2.4 Audit interne, audit financier, audit opérationnel
Le terme « audit » est actuellement largement répandu dans les entreprises.
Selon l’Institut français des auditeurs et contrôleurs internes, l’audit interne est une activité
autonome d’expertise, assistant le management pour le contrôle de l’ensemble de ses activités.
L’audit doit permettre un avis sur l’efficacité des moyens de contrôle à la disposition des
dirigeants.
existant ; - mettre en place des systèmes efficaces de contrôle de tous les domaines de
l’entreprise.
Le terme « interne » précise que le contrôleur fait partie de l’entreprise mais l’audit peut être
aussi externe.
La première acception de l’audit est la révision comptable, c’est-à-dire l’examen des états
financiers. Mais son champ s’est élargi à d’autres domaines : audit informatique, audit social,
audit juridique, audit fiscal, etc.
Si l’audit financier, le plus répandu, a pour champ d’analyse les comptes de l’entreprise, l’audit
opérationnel cherche à améliorer toutes les dimensions de la gestion d’une entreprise. C’est
pourquoi la délimitation entre contrôle de gestion et audit est parfois ténue surtout si, au sein
d’une organisation, les deux fonctions sont effectuées par la même personne.
Pour essayer de positionner les différents contrôles et les articuler les uns par rapport aux
autres, voici une représentation possible :
1
1- profils et les missions de Le contrôleur de gestion :
Le contrôle de gestion peut être présenté comme un savoir construit sur des techniques et
des pratiques. C’est aussi, un métier. Il s’agit le plus souvent dans les entreprises d’une
fonction. À ce titre, le contrôle de gestion est également ce que fait le contrôleur de gestion, et
c’est sur cet aspect que nous allons focaliser cette partie.
Si c’est un métier, cela signifie qu’il existe un profil du contrôleur de gestion et que les offres
d’emplois doivent permettre de le préciser, même si le marché « gris » des contrôleurs de
gestion (promotion interne aux entreprises) est particulièrement important. Définir le contrôle
de gestion à partir du métier du contrôle, c’est être capable d’en décrire les composantes. Le
métier du contrôleur est fondamentalement lié à la logique de la collecte et du traitement des
informations de gestion, comme à celle de la structuration et de l’adaptation des procédures de
gestion. C’est aussi un métier dont la composante relationnelle est importante.
La fonction contrôle de gestion se concrétise en postes à pourvoir. Le minimum que l’on soit en
mesure d’attendre du contrôleur de gestion, c’est qu’il remplisse les rôles qui lui sont assignés
généralement : maîtriser le cœur du métier en termes d’information, posséder les capacités
relationnelles adéquates à l’animation des procédures et à l’assistance du manager et
contribuer à transformer l’entreprise. Le contrôleur de gestion risque ainsi d’appartenir à une
espèce particulièrement rare eu égard à l’étendue et à l’éclectisme de ce qui lui est demandé.
Voyons ce qu’il en est à partir de quelques exemples d’offres d’emploi qui, pour avoir une
valeur informative indéniable, n’en réduisent pas moins la description du profil à ses
caractéristiques officielles. Il ne faut pas en effet sous-estimer l’importance du « marché gris »
des contrôleurs de gestion, c’est-à-dire celui de la promotion interne aux entreprises, marché
qui joue, en ce domaine, un rôle particulièrement important.
1
Cette offre permet d’appréhender la vision anglo-saxonne actuelle de ce qu’est un « controller »
et la confronter à celle exposée dans le présent ouvrage. La production des données de la
comptabilité financière et l’animation de reporting sont au cœur du métier décrit. Le suivi est
focalisé sur les données financières (trésorerie, fiscalité…). Si contrôle il y a, ce n’est plus celui de
la gestion, mais bien celui des processus de génération de données comptables. L’offre fait
d’ailleurs allusion au « contrôle interne ». Le « controller » est rattaché directeur financier. Son
profil est « idéalement » celui d’un comptable (rigueur et qualités rédactionnelles sont requises).
Ce retour au « contrôleur-vérificateur » ne correspond pas à ce que l’on attend traditionnellement
d’un contrôleur de gestion1. Néanmoins l’influence du Sarbanes-Oxley Act (2002) ou de la loi de
sécurité financière (2003) peut amener, notamment dans les grands groupes internationaux (et
donc leurs filiales, même de taille modeste), à réformer la fonction de contrôle. L’évaluation de
l’investissement, la gestion des budgets sont alors confiées à d’autres fonctions.
1. On pourra objecter à cet exemple que le système anglo-saxon distingue clairement les fonctions de « management accountant » et de «
controller ». Néanmoins, on peut noter que dans les entreprises nord-américaines en particulier, la fonction de Controller, initialement orientée vers
la gestion du cycle d’investissement et la rentabilisation des actifs, se recentre depuis peu sur le reporting et le traiteme nt de l’information comptable.
Dans le même état d’esprit, aujourd’hui en France, un contrôleur de gestion peut être appelé à remplir les mêmes missions, même si sa fonction
initiale était plus proche de celle d’un management accountant.
Ce substrat, récemment recentré sur des problématiques techniques, ne doit pas occulter la
nécessité pour un contrôleur d’aborder les situations d’entreprise avec un sens pratique, de
l’analyse et de la synthèse confirmés. À cet égard, les métiers de l’ingénieur fournissent des
approches de terrain complémentaires à la comptabilité et à la finance. Connaître les processus
quand ils sont complexes, savoir en fournir une modélisation lisible et exploiter ces modèles
sont le premier pas dans la « mise sous contrôle ». Dans une démarche budgétaire, dans le
choix d’une comptabilité analytique comme dans celui d’indicateurs, la capacité à fournir un
modèle simple d’une entreprise ou d’un business unit devient une qualité distinctive. Au-delà
des connaissances financières, un contrôleur de gestion doit donc être doté d’une solide assise
dans les domaines de l’organisation, des systèmes d’information, des ressources humaines, et
des techniques d’expression.
1
connaissance du système utilisé. Avec le développement des ERP (Enterprise Resource
Planning), qui requièrent des connaissances spécifiques à l’outil installé, les entreprises ont pris
l’habitude de former ou faire former leurs jeunes contrôleurs avant que ces derniers ne
prennent leurs fonctions.
- La gestion des ressources humaines, dans ses aspects proches des problématiques
organisationnelles, permet au contrôleur de comprendre comment établir des relations avec
les autres acteurs de l’entreprise tout en gérant son équipe dont on verra que l’insertion
hiérarchique et fonctionnelle peut être complexe.
Il est aujourd’hui plus facile d’être contrôleur de gestion sans être passé par l’audit et sans
avoir tout ou partie des certificats supérieurs de l’expertise comptable. Ce cursus garantit une
rigueur, une aisance dans le traitement des problèmes comptables et une capacité à fiabiliser
les chiffres. Répondre à ces exigences sera certainement suffisant pour assurer la fonction de
contrôleur dans certains postes particuliers. Mais, lorsque les progressions de carrière sont en
jeu, d’autres critères ont vu le jour, qui revêtent autant si ce n’est plus d’importance au regard
de la pratique quotidienne du contrôle de gestion. Le débat sur la formation des contrôleurs se
fait finalement l’écho des tendances contradictoires observées dans les évolutions du métier :
parlons-nous d’une fonction exclusivement financière, ou d’une mission plus large, qui intègre
une dimension de conseil interne ? L’évolution des rôles du contrôleur révèle la variété des
réponses fournies à cette question sur le terrain.
Si cette conception est démocratique, le contrôleur en tant que tel tend à disparaître puisque la
fonction contrôle est remplie par les managers. M. Fiol et P. Jouault suggèrent à cet effet de
substituer au terme de « contrôle de gestion » celui de « contrôle de direction », le contrôleur
devant assurer une fonction d’accompagnement et de remise en cause des décisions
managériales. On a pu croire que le développement des performances des systèmes
d’information pousserait particulièrement dans cette direction. On se rend compte aujourd’hui
que la complexité et la lourdeur d’utilisation de ces systèmes rendent nécessaire aujourd’hui
plus que jamais une assistance aux managers dans l’utilisation de ces outils (paramétrage,
extraction, formalisation et interprétation des données pertinentes).
Quoi qu’il en soit, ces conceptions demeurent liées à la vérification ex post et donc à la gestion
par les résultats. « S’assurer », pour reprendre le terme de R.N. Anthony, signifie « vérifier »
mais aussi « faire en sorte ». On peut ainsi souscrire au propos de V. Malleret1 quand elle
1
intitule un de ses articles : « du contrôle de gestion au management de la performance ». C’est
ainsi qu’elle met l’accent sur la nécessité de contrôler les facteurs de compétitivité au lieu
d’être l’animateur d’un seul management par les résultats. Le métier du contrôleur s’en trouve
de ce fait élargi et enrichi par la nécessité de s’intéresser à la genèse des résultats par référence
aux données d’environnement. C’est sans doute la direction qu’il est aujourd’hui possible
d’indiquer si l’on songe au métier du contrôleur.
On peut donc présenter le contrôleur de gestion à partir des tâches ou des activités qui lui sont
confiées et qui apparaissent fréquemment sur les offres d’emploi : prévision budgétaire,
analyse des écarts, reporting, mise au point des procédures d’information sont autant de
tâches classiques, étroitement liées aux différents outils du contrôle de gestion. Une telle
approche est d’autant plus tentante qu’il s’agit d’un service et d’un poste fonctionnels, dont la
valeur ajoutée n’est pas directement perceptible sur les « produits » vendus par l’entreprise et
se définit plus facilement à travers les activités réalisées. Mais, la réflexion qui vient d’être
menée sur la « valeur ajoutée du contrôleur » incite à une autre approche : dans les pages qui
suivent, ce sont les rôles du contrôleur qui seront différenciés, c’est-à-dire la relation du
contrôleur aussi bien au contenu de son travail qu’à ses différents « clients » internes dans
l’entreprise.
Au « cœur » du métier de contrôleur, se trouve l’information de gestion, sa collecte, sa
diffusion, son organisation. Parmi les tout « premiers » rôles du contrôleur, on peut donc
identifier un rôle d’administrateur des procédures et des systèmes d’information, mais aussi un
rôle d’animation de ces mêmes procédures et systèmes, qu’il s’agit de faire vivre et auxquelles
il faut donner un sens dans l’entreprise.
Un dernier rôle, enfin, est celui « d’architecte » des procédures, du système d’information et de l’organisation.
Dans notre tentative de description des rôles possibles pour un contrôleur de gestion, l’ordre
choisi pour les évoquer est relatif à la fréquence probable des rôles exercés. Tous ne le sont
pas, dans toutes les circonstances. Mais les premiers soulignés sont plus souvent rencontrés
dans la pratique. Sans être normatif sur les voies à suivre pour un contrôleur de gestion, nous
essaierons de décrire les différents choix et alternatives possibles, en restant réalistes sur le
quotidien du plus grand nombre de contrôleurs. Au-delà de la description et des témoignages,
nous aborderons aussi ce vers quoi le métier de contrôleur devrait - au sens normatif - tendre
dans les années à venir.
Enfin, il est bon de souligner que cette distinction des rôles répond à des fins pédagogiques et
que, dans la pratique, ceux-ci s’imbriquent souvent. L’analyse de ces rôles est par ailleurs
illustrée d’exemples de propos de contrôleurs de gestion. Quand ces derniers ne sont pas cités
intégralement, nous en reprenons des fragments par guillemets.
1. Véronique Malleret : « Du contrôle de gestion au management de la performance » in « L’école des managers de demain », Economica, Paris, 1994.
1
1- La comptabilité générale
• De constater les produits et les charges que l'entreprise génère au cours d'un exercice
et déterminer le résultat qui en découle ;
En outre, la comptabilité générale en aux dirigeants de déceler les points faibles de leurs
entreprises, d'identifier les causes de leurs malaises et de prendre les mesures correctives à fin
de rétablir la situation Donc elle sert d'aider les administrations de mieux contrôler
coordonner et planifier les opérations quotidiennes de l'entreprise.
Pour cela il convient d'analyser les coûts des biens produits dans les différentes étapes de leur
production c'est l'objet de la comptabilité analytique.
2- La comptabilité analytique :
A- Le système de comptabilité analytique
La comptabilité analytique est l'un des moyens indispensables pour optimiser les allocations de
ressources dans les grandes et moyennes entreprises et même les petites.
La comptabilité analytique est un mode de retraitement des données dont les objectifs sont :
• Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits et les comparer aux prix de vente
correspondant.
La comptabilité analytique doit alors fournir tous les éléments qui facilitent les prises de
décisions. Elle est le moyen d'avoir, grâce à des procédures précisées et permanentes, les
éléments d'analyse périodique et comparable dans le temps.
• La structure de l'entreprise ;
Réussir la mise en place d'un système de comptabilité analytique exige de définir des centres
d'analyse, des unités d'œuvre pertinentes et d'organiser le système d'information. Le
fonctionnement correct du système de comptabilité analytique permet mieux maîtriser les
coûts.
1
La mise en place d'une comptabilité analytique suppose la réparation de l'entreprise en centre
d'analyse, ces derniers correspondent aux centres de travail. Le centre est scindé en section (ce
qu'on appelle sections homogène).
La décomposition de l'entreprise en centre d'analyse est utile pour le contrôle de gestion dans
la mesure où cela permet d'identifier les coûts et de connaître les consommations de
ressources au niveau de chacune des unités organisationnelles.
• Les centres principaux : dont l'activité est en relation avec le produit • Les centres auxiliaires :
L'affectation des coûts aux produits pour chaque centre se fait par l'intermédiaire d'une unité
d'œuvre qui est l'unité de mesure de son activité.
L'unité d'œuvre permettent d'opérer les transferts des coûts d'un centre d'analyse vers d'autres
centres ou vert les produits.
L'unité d'œuvre doit être la plus représentative de travail effectue par le centre et traduire les
variations de son activité. Elle s'exprime par une mesure physique.
· Les données quantitatives concernant les flux physiques qui proviennent des différentes
unités opérationnelles.
B- L'architecture globale d'un système de comptabilité analytique :
Le système de comptabilité analytique permet de calculer les coûts pour chaque unité
organisationnelle en rattachant les coûts indirects aux produits, le principe consiste à faire
transiter les coûts indirects par les centres d'analyse avant de les attribuer aux produits par le
moyen des unités d'œuvre. Le système de comptabilité analytique permet alors :
• La classification des charges en charges directes et charges indirectes par rapport aux produits
;
• Les charges affectées aux centre auxiliaires sont réparties en totalité ou en partie entre les
centres principaux selon leur consommation d'unités d'œuvres des centres auxiliaires ;
• Toutes les charges indirectes regroupées dans les centres principaux sont rattachées aux
produits selon leurs consommations respectives d'unités d'œuvres des centres principaux ;
Un centre de responsabilité est généralement définit comme étant une entité de gestion dont
le responsable dispose :
• D'une délégation formelle d'autorité pour négocier des objectifs et des allocations
de ressources dans le cadre du plan pluriannuel et du budget ;
2
• D'un système de pilotage dans sa gestion permettant d'être renseigné sur l'état de ses
réalisations par rapport à ses objectifs, sur l'état de ses consommations en ressources et sur
l'état de ses dépenses sur les différents éléments clés de son exploitation.
L'attention portée à la définition des centres de responsabilité doit être considérée comme un
facteur clé de la réussite du contrôle de gestion ; l'organisation en centres de responsabilité se
fait à partir de la structure de l'entreprise, telle qu'elle a été définie par la direction générale.
• Les centres des coûts : la délégation sur les charges engagées pour la mise à disposition
d'un produit ou d'une prestation. Le responsable doit maîtriser au mieux ses dépenses ;
• Les centres de profit : la délégation porte sur les charges, le niveau d'activité et la
négociation commerciale. L'évaluation des résultats se fait en terme de profitabilité de l'activité
;
• Les centres d'investissement : la délégation porte sur les charges, le niveau d'activité et
les actifs engagés par le centre. L'évaluation des résultats se fait sur la profitabilité de l'activité
mais aussi sur la rentabilité des actifs engagés.
A- Définition :
La gestion des coûts a pour objectif d'opérer des arbitrages rationnels quant à l'utilisation des
ressources limitées. Le coût est alors à la base du calcul économique.
Ainsi au fur et à mesure du développement de la taille l'entreprise et face à la complexité des
décisions à prendre, l'analyse des coûts est devenue multidimensionnelle.
Le coût est défini comme : « la somme des charges relatives à un élément défini au sein du
réseau comptable ». le coût est alors un mode de traitement des charges défini par les trois
caractéristiques suivantes :
PHILIPE LORINO définit le coût comme suit : « la mesure monétaire d'une consommation de
ressources qui intervient également dans le cadre d'un processus destiné à fournir un résultat
bien défini ».
Le calcul des coûts permet de quantifier les objectifs de valoriser les moyens mis en œuvre et
de donner une mesure synthétique ou analytique des résultats obtenus ou prévus.
Les coûts n'ont pas de réalité intrinsèque, mais offrant uniquement une représentation, une
description du réel de manière simplifiée.
Ainsi, le coût d'un produit est « somme des valeurs attribuées aux moyens mis en œuvre pour
le produire ». Un produit étant un bien matériel, un service, une activité ou une fonction.
B- Typologie des coûts :
2
Les différents types de coûts dépendent de la prise en compte des différents types de charges,
on distingue alors entre :
Diverses méthodes ont été développées et utilisées pour l'analyse et la maîtrise des coûts dans
l'entreprise :
Seuls les coûts variables sont considérés comme des coûts de produits. Les coûts fixes
constituent des coûts de période.
Seuls les coûts directs, variables ou fixes par rapport au produit, sont considérés comme des
coûts de produits, les coûts de période regroupant l'ensemble des coûts indirects par rapport
aux produits.
C'est une méthode qui permet de calculer le coût complet d'un produit au stade final. Elle
considère l'ensemble des charges comme des coûts de produit. Il n'y a pas de coûts de période,
cela soulève le problème de répartition des coûts indirects entre les produits.
• La première solution consiste à prendre la totalité des charges indirectes et les imputer sur les
produits en fonction d'un critère unique : méthode de l'affectation globale. Le critère de
répartition peut être le coût direct de chaque produit, les charges indirectes commerciales
sont réparties entre les produits au prorata du chiffre d'affaire respectifs.
• La deuxième solution consiste à choisir un produit comme référence et exprimer toute autre
production en équivalent du produit de référence (Méthode d'équivalence) ;
• La troisième solution est la méthode des centres d'analyse qui suppose la mise en place d'une
comptabilité analytique ;
La méthode d'imputation rationnelle des charges fixes constitue une amélioration des coûts
complets et consiste à incorporer dans les coûts la totalité des charges proportionnelles et la
part de charges fixes calculées par rapport à un niveau d'activité préalablement défini comme
normal. Le principe de la méthode des coûts complets avec imputation rationnelle consiste à
imputer au produit seulement la part des coûts fixes correspondants à un niveau normal
d'activité préalablement défini. La différence entre les coûts fixes totaux et les coûts fixes
affectés aux produits constitue un coût de période. La difficulté réside dans la définition même
de l'activité normale.
La base de la méthode des coûts partiels est le direct costing simple qui ne reprend dans les
coûts de revient des produits que les charges variables propres aux produits. On distingue dans
le direct costing:
2
• Le direct costing simplifié ou coût variable ;
• Le direct costing évolué ou coût direct qui comprend des charges directes variables ou fixe.
La méthode des coûts préétablis constitue un complément de toutes les méthodes d'analyse
des coûts sur le plan prévisionnel. Elle permet d'établir des prévisions de charges (des budgets
d'exploitation) et en constater les réalisations, mettre en évidence des écarts, les analyses et les
expliquer.
Plus l'organisation est complexe et ses produits (ou marchés) diversifiés, plus le modèle
traditionnel de gestion des coûts devient inefficace.
Ainsi, selon la structure de calcul des coûts traditionnelle, les produits consomment
directement les ressources.
La nouvelle structure de calcul des coûts introduit la notion d'activité. Les produits
consomment des activités qui, elles consomment des ressources.
• Etendre l'analyse à l'ensemble des activités et non aux seules activités directes
• Rapprocher les données de coûts par activité d'autre information de pilotage par activité plus
physique (qualité, temps, volume de production).
L'objectif étant de réaliser des performances pour chaque activité. Les activités de
l'organisation sont évaluées par des indicateurs dont le niveau et l'évolution vont être
comparés à des objectifs, des normes ou des résultats antérieurs.
Ces indicateurs soient identifiés dans le but de mesurer la réalisation des objectifs et de fournir
des informations permettant la prise de décisions efficaces. La finalité est, bien évidemment, de
permettre à l'entreprise d'améliorer sa compétitivité. Ils peuvent concerner divers aspects : le
volume, l'efficacité, l'efficience, la qualité, le coût, le délai, etc.
Les multiples méthodes envisagées pour calculer un coût posent le problème de leur choix,
l'adéquation de la méthode à la prise de décision doit l'emporter sur la fiabilité ou
l'exhaustivité.
4- Le contrôle budgétaire :
a) Définition
Philippe Lorino définit le budget comme suit « le budget constitue le plan d'action à un an. Il
doit projeter et détailler le plan opérationnel sur l'horizon proche, assurer le bouclage avec les
2
comptes prévisionnels et créer le cadre d'un bon retour d'expérience dans le suivi et de l'action
(rétroactions de l'expérience sur le budget, sur le plan opérationnel et sur la vision stratégique)
».
Le budget représente alors la traduction ou le chiffrage en unités monétaire de la mise en
œuvre d'un programme. « Le budget est un ensemble de documents prévisionnels ».
« Les budgets sont alors des plans d'action, des facteurs de performance car de cohésion par
rapport à la stratégie ».
Toutes ces propositions de définitions du budget aboutissent à la conclusion suivante : un
budget est la traduction en terme monétaire, des objectifs, des politiques et des moyens
élaborés dans le cadre d'un plan, couvrant toutes les phases d'opération et limites dans le
temps.
En effet, la procédure budgétaire consiste en la mise en œuvre annuelle des choix stratégiques,
quantifiés dans les plans opérationnels. Le plan concerne les choix à long terme. Les budgets
doivent répondre la première année des plans opérationnels. Certes, les budgets ne sauraient
être réduits à des prévisions de dépenses, mais décrivant également les recettes et par
conséquent les objectifs de l'entreprise d'où leur pertinence et cohérence.
L'établissement des budgets est un outil de délégation, de communication et de motivation. La
procédure budgétaire tient compte de diverses contraintes : les choix stratégiques, le style de
management, la structure des centres de responsabilité et outils de gestion disponible
(comptabilité analytique).
b) Objectifs :
Puisque les budgets sont considérés comme des plans d'action, d'analyse de la performance
des guides de liaison, ils sont considérés comme des facteurs de performance et de cohérence
par rapport à la stratégie.
En effet, le contrôle budgétaire permet aux responsables d'agir plus vite et mieux sur les
variables contrôlables. Le contrôle budgétaire permet de gérer à l'avance et par anticipation les
écarts constatés, et de comprendre comment les résultats sont-ils générés.
• De faire vivre le processus de contrôle comme outil, acceptable et compréhensible par tous.
C) Les différents types de budgets :
Le budget global de l'entreprise est créé par l'ensemble des budgets correspondants aux
différentes fonctions. On distingue alors :
• D'une part, les budgets fonctionnels ou opérationnels qui traduisent les actions prévus dans
les programmes d'activités et relatifs aux différents services : budget des ventes, budgets de
production, budget d'approvisionnement et budget d'investissement :
2
Le budget des ventes :
Les frais de distribution, généralement reliés au chiffre d'affaire, comprennent les frais de
livraisons, d'emballage, salaire des revendeurs, frais du service après vente (SAV).
Les frais marketings comprennent les frais directement engagés pour soutenir les ventes
(publicité, promotion) et les frais d'études commerciales (étude de marché).
Le budget de production :
Connaissant le volume prévu des ventes, il est nécessaire d'en déduire les quantités à produire
en fonction des capacités disponibles et des stocks de produit finis souhaités pour une société
de service, il s'agit de s'assurer d'une disponibilité en main d'œuvre suffisante pour faire face à
la demande prévisionnel.
• Des rendements, des salaires, des temps productifs et des coûts de fabrication afin de
valoriser le plan de charges ;
• Des transferts d'activités entre ateliers, entreprises antérieures aux groupes (sous- traitante).
Le service approvisionnement doit réagir très vite aux fluctuations des besoins de l'entreprise
ou aux pénuries.
• D'autre part, les budgets financiers ou de synthèses qui traduisent les effets de la mise en
œuvre des budgets opérationnels. On cite comme exemple le budget de trésorerie.
Les services généraux sont des centres de responsabilité fonctionnelle, centres de support ou
de structure, qui livrent des prestations aux autres services, en particulier aux services
opérationnels, informatiques, finance, recette et dépenses, personnel, contrôle de gestion.
2
Les budgets des services généraux sont de simples reconductions des budgets antérieurs,
majorés d'un pourcentage d'inflation.
• Le compte de résultat prévisionnel : dégage les résultats attendus des différents engagements
budgétaires, facilite la comparaison des résultats prévisionnels avec ceux de l'an passé.
La procédure budgétaire est une activité cyclique qui se répète chaque année et comprend
plusieurs phases :
• La diffusion de la note d'orientation générale : c'est un document publié par la direction
générale à tous les responsables de services et qui définit les orientations générales
conformément aux objectifs stratégiques.
2
5- Le système budgétaire doit être à une politique du personnel dont l'orientation sera
conforme à la logique budgétaire
5- Le tableau de bord :
Les budgets ne peuvent supprimer le besoin d’utiliser d’autres instruments complémentaires
comme les tableaux de bord et certains indicateurs de performance. Les responsables doivent
rechercher un équilibre entre les objectifs budgétés et différents indicateurs de performances
financiers et non financiers.
Le tableau de bord équilibré (TBE) ou BALANCED SCORECARD est un document synthétique qui
regroupe des indicateurs financiers et non financiers en exprimant la vocation et la stratégie de
l’entreprise.
Le mot équilibré vient de la recherche d’un équilibre entre les indicateurs financiers et non
financiers pour évaluer la performance sur le court terme et le long terme dans un unique
document de synthèse.
Les indicateurs financiers reflètent généralement des évolutions de court terme. En revanche,
certains indicateurs non financiers reflètent les évolutions à long terme, signalant au personnel
les domaines que la direction considère comme déterminants pour le succès de l’entreprise.
Par exemple, une augmentation de la satisfaction des clients est le signe d’un futur
accroissement des ventes et des bénéfices, nombre de dépôts de brevets
5.1.1. Indicateurs habituels dans le TBE
Le contenu de ce tableau de bord varie suivant les entreprises mais généralement, les
indicateurs sont groupés en quatre axes fondamentaux. La stratégie de l’entreprise se
répercuté ainsi sur les indicateurs figurants dans chacun de ces axes.
Axe financier :
• résultat d’exploitation
• Résultat résiduel
Axe clients :
2
• part de marché
• Processus d’innovation :
- Possibilités de la production
- Nombre de nouveaux produits
- Délais de développement des nouveaux produits
- Nombre de dépôt de brevets
• Processus opératoire :
- Taux de rendement de la production
- Taux de défauts
- Délai de livraison du produit aux clients
- Taux de ponctualité des livraisons
- Délai moyen de production des commandes
- Durée de lancement des fabrications
- Durée des périodes d’inactivité
• Service après-vente :
- Délai de remplacement ou de réparation des produits
défectueux - Heures de formation des clients à l’usage du
produit.
Un tableau de bord équilibré bien conçu doit présenter les caractéristiques suivantes :
2
2) Il fait connaitre la stratégie à tous les membres de l’organisation en l’exprimant sous
la forme d’un ensemble cohérents d’objectifs opérationnels coordonnés,
compréhensibles et mesurables. Guidés par le tableau, les dirigeants et les salariés
exécutent des actions et prennent des décisions qui vont dans le sens de la stratégie
de l’organisation.
3) Il insiste sur les objectifs et les indicateurs financiers. Les indicateurs non financiers ne
figurent dans le tableau qu’en tant qu’éléments d’un projet devant aboutir à la
réalisation de profits.
4) Il se borne à présenter les indicateurs essentiels pour ne pas disperser l’attention des
dirigeants. Ces derniers se concentrent ainsi sur les indicateurs qui sont déterminants
pour la mise en œuvre de la stratégie. Cependant, les dirigeants ne doivent pas fixer
comme objectif la maximisation de tous les indicateurs à tout moment. Il faut en effet
arbitrer entre les différents objectifs stratégiques. Par exemple, pousser la recherche
de la qualité et du respect des délais de livraison au-delà d’un certain point pourrait
être contre-productif pour la maximisation du profit.
5) Il met en lumière les choix non optimaux que pourraient faire des dirigeants qui ne
tiendraient pas compte de l’ensemble des conditions opérationnelles et financières de
la performance.
6) Il permet d’évaluer les dirigeants et les salariés en utilisant à la fois des indicateurs
financiers et non financiers. Les dirigeants ont tendances à se préoccupé avant tout de
ce qui mesure leur performance. Exclure les indicateurs non financiers de l’évaluation
de leur performance diminuerait la signification et l’intérêt qu’ils accordent à ces
indicateurs.
2
Partie pratique :
TUBE ET PROFIL est une société anonyme crée en 1967. Son capital social est de 100 millions
MAD (totalement marocain) et réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 Millions MAD
(dont plus de 5% d’export vers l’Europe).
Cet investissement vient répondre aux nombreux nouveaux projets structurants lancés au
Maroc :
Nouvelles Plateformes Intégrées, Autoroutes du Maroc, Ports et Aéroports, Ponts, Projet TGV,
Agriculture sous serres, Plan Solaire Marocain…
L’effectif actuel est de 125 et devrait atteindre, après la réalisation de la deuxième tranche de
l’investissement, 200 personnes entre cadres, techniciens et ouvriers qualifiés.
•Galvanisation à chaud.
Première tranche : Acquisition et aménagement d’une nouvelle usine selon les standards
internationaux.
2- Critique du système
actuel : Contexte :
Face à des clients de plus en plus exigeants en matière de prix et dans une perspective de
développer le marché à l’export, la nécessité d’une maitrise des couts s’est imposée pour TUBE
ET PROFIL comme un impératif. C’est pour cela ils ont décidé de faire évoluer leur système de
calcul des couts qui actuellement ne leur satisfait pas complètement.
3
Il ne s’agit pas de rebâtir un nouveau système mais, à partir de l’organisation et du
fonctionnement du système actuel, d’améliorer la précision (fiabilité) et de renforcer la
pertinence dans l’allocation des couts.
1. Conditions d’Application :
Méthode :
Dite des centres d’Analyse (Sections Homogènes) dont le principe est l’affectation des
charges directes et l’imputation des charges indirectes, après leurs répartitions, aux objets de
coûts (produits).
Il s’agit de :
PERIODICITE :
1 mois (le reporting mensuel à la direction générale des résultats analytiques et des coûts de
revient du mois M-1 doit se faire avant la fin du moins M).
Référencement du système :
• Tableaux de répartitions.
2. Réalisation du projet :
La mise en œuvre du nouveau système de calcul des coûts au sein de la société TUBE ET
PROFIL est confiée, par la Direction Générale, à :
Mr Hassan AZROUR, Contrôleur de Gestion.
Mr Mohamed NAIMI, Responsable Qualité/Production.
Au fur et à mesure de l’avancement de la mission, des groupes de travail sont crées.
3
En général, ils réunissent le Contrôleur de Gestion, le Responsable Qualité et le ou les
responsables impliqués qui se sont informés des objectifs de l’essai et associés au projet.
Leur démarche consiste dans un premier temps, à s’interroger sur la pertinence des
éléments du système actuel de calcul des coûts en vue de l’améliorer, avant de passer
dans un deuxième temps, à la détermination des prix de revient par gamme (famille) de
produits.
3. Paramètres de conception :
Certes, le système actuel de calcul des coûts présente certains points forts, toutefois des
points faibles restent à améliorer.
1. Points Forts :
2. Points Faibles :
• Système se contentant de répartir arbitrairement les charges sans pour autant les expliquer.
• Clés de répartition basées sur la corrélation qui existe entre les charges et l’objet de coût,
(cas du chiffre d’affaire et de la production), plutôt que sur une relation de cause à effet :
• Perte d’homogénéité due à l’agrégation des charges contenues dans les centres auxiliaires :
cas du centre ADMINISTRATION.
3
•Certains coûts ne sont pas identifiés succinctement et qui sont pris en charge par d’autres
centres, notamment, ceux relatives aux stockages et manutention des matières premières et
des produits finis.
C.A Réalisé 493 479 8 659 432 165 868 3 585 747 12 904 526
VENTE SOUS
SOUS TOTAL TRAIT.
BOBINES Divers CHI.AFFAIRES
12 927 355 0
22 829
3 136 12 930 491
3 136
NOUVEAU SYSTEME :
L’examen des points indiqués ci-dessus révèle que le système actuel de calcule des coûts, ne
satisfaisait pas tellement les besoins du « Contrôle de Gestion » quant à l’organisation des
centres d’analyse, à l’affectation des charges et aux clés de répartition des charges indirectes.
Il a été décidé, donc, de proposer un nouveau système dont on présentera, dans un premier
temps, l’organisation de sa conception ainsi que les principales modifications introduites, et
dans un deuxième temps, la détermination des coûts de revient par produit.
Notre réflexion s’est basée sur trois axes d’amélioration du système de calcul des coûts :
• Adoption de nouvelles clés de répartition des charges indirectes entre les différents
centres de coûts et l’abonnement des charges comptabilisé une seule fois par an en en
imputant mensuellement une fraction égale au douzième.
• Créer plusieurs centres de coûts qui sont des centres d’accueil des charges, plus le
nombre est important, plus le degré d’homogénéité n’est élevé.
3
• Pour chaque centre de coût, il s’agit de déterminer la base d’allocation la plus
pertinente (qui sont généralement des indicateurs liés à l’activité) pour imputer le
cumul des frais généraux de structure et les frais coopérants sur les centres
opérationnels.
Les coûts de revient des matières premières, feuillards et produits tubulaires sont déterminer
mensuellement à l’aide de la méthode dite des coûts complets. L’ensemble des informations
sont centralisées et traitées pour en sortir un rapport mensuel de calcul des coûts. Ce rapport
est communiqué à la direction générale et à la direction commerciale.
Le calcul des coûts est effectué par les deux systèmes afin de faire des comparaisons et juger la
pertinence des données fournies par le nouveau système.
Total 16 994
répartir
2 449
Valeur M.P.(DH) 4 760 861 399 191 14
% Valeur 64,32% 33,09% 2,58%
Coûts répartis 10 931 5 624 439
685
Quantité M.P.(Kg) 1 842 400 511 42 008
% Quantité 71,69% 26,67% 1,63%
Coûts répartis 804 299 18
3
Centre de Manutention (tiers) Clé
Coût Répartit
Bobines
consommées
% Quantité 100,00%
TOTAL COÛTS
CONSTAT :
TUBE ET PROFIL vit, aujourd’hui dans un contexte global des affaires caractérisé par une forte
tension sur les produits métallurgiques en général, et les produits tubulaires en particulier : des
matières premières jusqu’au produits finis destines au marché.
Elle a plus que jamais besoin d’un système de mesure et d’analyse de performance très
efficace.
3
•Flambée des prix de matières premières : aciers et zinc.
•Certification iso9001 version 2000, et maintien d’un système management qualité (SMQ)
efficace.
Le but recherché de toute entreprise est la CREATION DE VALEUR à partager par les différentes
parties intéressées.
Ce qui implique :
3
Néanmoins, leur point commun est la recherche de l’AMELIORATION CONTINUE de la
PERFORMANCE au niveau des coûts et au niveau de la qualité.
2.3. Conclusions
La Direction Générale se trouve ainsi devant une multitude de mesures. D’un coté on
trouve les indicateurs financiers, comptables et de coûts. De l’autre coté, il y a des indicateurs
opérationnels et par processus (satisfaction clients, productivité, qualité produit…).
3.1. Généralités :
3
Le souci permanent, pour TUBE ET PROFIL, est de faire évoluer son Système de Management
en général et son SMQ en particulier :
• Mise en place du Contrôle de Gestion (détermination des coûts de revient par produit).
Un système moderne de mesures ne devrait pas faire moins qu’assurer le suivi des
signes vitaux de la société, de haut en bas et de l’intérieur vers l’extérieur, en
traduisant les visions les plus élevés de la Direction Générale en mesures individuelles
de la performance.
Pour qui ?
L’axe Financier :
3
C’est l’axe « traditionnel » constituant les tableaux de Bord de gestion.
pertinents.
L’axe Clients :
A l’heure de la certification iso9001, la focalisation sur le client permet de définir une stratégie
à son égard et de construire une image de marque mettant en évidence le positionnement sur
le marché.
Des indicateurs de performance sont alors déterminants : Fidélité, satisfaction, conservation,
relation client…
L’axe processus :
Cet axe constitue le cœur de la conception du Tableau de Bord Consolidé. Une fois la stratégie
posée, et l’offre produits structurée, les processus internes vont être analysés afin d’en retirer
des indicateurs pertinents. Ils doivent intégrer l’ensemble des activités : de
l’approvisionnement au recouvrement.
Par l’apprentissage permanent, on peut capitaliser sur les compétences clés et encourager
l’initiative dans le sens de l’amélioration continue. Cet axe se positionne comme étant celui qui
contient les moyens et facteurs permettant d’améliorer les critères des trois autres axes.
3.3. La Démarche
La démarche de mise en œuvre du Tableau de Bord Consolidé comporte les étapes suivantes
3
1- Les réflexions préalables :
Avant tout projet, il convient de s’interroger sur les bonnes questions. Elles sont nécessaires
pour assurer la COHERENCE :
2- La Carte stratégique :
Elle s’appuie sur les réflexions préalables et les objectifs (axes) stratégiques définis.
Elle traduit les objectifs stratégiques en 15 à 25 objectifs clés (généraux) structurés en 4 axes. Ils
sont des objectifs intermédiaires entre la stratégie et les objectifs opérationnels, en adoptent
des liens de CAUSE à EFFET.
Question à poser : Pour atteindre les objectifs stratégiques, quels sont les 15 à 25 domaines
clés où TUBE ET PROFIL doit être excellente ?
Le rôle d’un indicateur est de rendre compte de l’évolution des LEVIERS D’ACTION : Variables
déterminants essentielles à l’atteinte des objectifs.
La réflexion sur les LEVIERS D’ACTION invite à une modélisation des relations de CAUSE A EFFET
entre :
Le dictionnaire permet de rédiger le cahier des charges pour la solution informatique : Excel,
EPR, Informatique décisionnel.
5- L’implantation :
Conditions de réussite :
4
3- Ne pas figer le modèle (renseigner régulièrement et diffuser périodiquement le Tableau
de Bord Développé.
• Conclusion :
Ce projet de mise en place d'un Tableau de Bord Consolidé à TUBE ET PROFIL permet d'initier
une autre réflexion concernant l'opportunité de migrer vers un système d'information intégré
(type ERP).
• Améliorer le système de calcul des coûts en passant vers les gammes de produits.
• Redéfinir les éléments de reporting : rapports de gestion : coûts & tableaux bord de gestion
avec passage à une application informatique intégrée (sous VB).
Par ailleurs, connaître les réalisations de l’entreprise reste une des préoccupations principales
du contrôle de gestion, or les systèmes d’informations comptables ne répondent pas forcément
aux exigences du contrôle de gestion.
C’est pourquoi le contrôle de gestion éprouve le besoin d’un outil qui répond à ses besoins à
savoir :
Obtenir ces données le plus rapidement possible, et en permanence ceux-ci ne peuvent être
assurés qu’à travers l’élaboration de tableaux de bord.
4
Bibliographie
MÉVELLEC P., Outils de gestion. La pertinence retrouvée, Éditions Comptables Malesherbes, 1990.
Hélène Loning, Véronique Malleret, Jérone Méric, Yvon Pesqueux « Contrôle de gestion : Des
outils de gestion aux pratiques organisationnelles, 4ème édition »
Hélène Loning, Véronique Malleret, Jérôme Méric, Yvon Pesqueux, Eve chiapello, Daniel Michel,
Andreù Solé « LE CONTROLE DE GESTION organisation, outils et pratiques 3ème édition »
Langois G., Bringer M., Bonnier C., DCG 11, Contrôle de gestion, Sup Foucher, Paris
Webographie