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Réalisé par :
JAARANE Saad 20003598
BOUNNAS Hajar 20007035
Encadré par :
Mme HACHAMI Safae
SOMMAIRE
SOMMAIRE...................................................................................................................................... 2
REMERCIEMENT............................................................................................................................3
LISTE DES ABREVIATIONS..........................................................................................................4
LISTE DES FIGURES...................................................................................................................... 5
LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................................. 6
INTRODUCTION GENERALE.......................................................................................................7
CHAPITRE I :les concepts clés de contrôle de gestion...................................................................9
INTRODUCTION........................................................................................................................ 10
SECTION 1 : CONTROLE DE GESTION CONCEPT ET DEFINITION.............................11
SECTION 2 : CONTROLEUR DE GESTION..........................................................................17
CONCLUSION............................................................................................................................. 19
CHAPITRE II :Les outils du contrôle de gestion au service de la performance de l’entreprise20
INTRODUCTION........................................................................................................................ 21
SECTION 1 : Notion de la performance dans l’entreprise.......................................................22
SECTION 2 : Les principaux outils de contrôle de gestion au service de la performance de
l’entreprise.................................................................................................................................... 26
CONCLUSION............................................................................................................................. 42
CHAPITRE III :Le contrôle de gestion au service de la performance des
entreprises Marocaines.................................................................................................................... 43
INTRODUCTION........................................................................................................................ 44
SECTION 1 : LE CADRE GENERAL DE L’ENQUETE.........................................................45
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................... 74
TABLE DE MATIERE.................................................................................................................... 75
BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................................77
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REMERCIEMENT
Notre sympathie s’adresse à nos familles et à tous nos amis pour leur
soutien précieux tout le long de ce travail.
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LISTE DES FIGURES
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Le redéploiement de la stratégie via le contrôle de gestion.......14
Tableau 2:La position fonctionnelle du contrôle de gestion........................15
Tableau 3: La position staff « d’Etat-major » du contrôleur de gestion......16
Tableau 4:Qualites tecchniques et qualites humaines..................................18
Tableau 5:Comparaison entre performance interne et performance externe
.....................................................................................................................25
Tableau 6:Les étapes de la détermination de résultat..................................30
Tableau 7:Les coûts variables et les charges fixes.......................................31
Tableau 8:Inducteur de ressourcese et l'Inducteur d’activité.......................33
Tableau 9:PRESENTATION DE L’ECHANTILLON.................................47
Tableau 10:Problématique les questions......................................................51
Tableau 11:Les entreprises qui utilisent le contrôle de gestion...................53
Tableau 12:Le moment où le contrôle de gestion est devenu impératif pour
la gestion de l’entreprise..............................................................................54
Tableau 13:Le but de contrôle de gestion....................................................55
Tableau 14:Le contrôle de gestion a été un investissement pour l’éntreprise
a-t-il ete un investissement ?.......................................................................57
Tableau 15:Le style de contrôle de gestion..................................................58
Tableau 16:Les outils de contrôle de gestion...............................................59
Tableau 17:Les fonctions du contrôle de gestion........................................60
Tableau 18:Les tâches assurées pour le contrôle de gestion........................61
Tableau 19:Les techniques du contrôle de gestion......................................63
Tableau 20:La place du contrôle de gestion................................................64
Tableau 21:La relation entre contrôle de gestion et les différents services
dans l’organisation.......................................................................................65
Tableau 22:La notion de la performance.....................................................66
Tableau 23:Les outils les plus efficaces pour piloter la performance..........68
Tableau 24:Les objectifs du contrôle de gestion..........................................69
Tableau 25: Les réponses du contrôle de gestion pour piloter la performance
de l’organisation..........................................................................................70
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INTRODUCTION GENERALE
Considéré depuis longtemps comme valeur stratégique en raison de son importance, le
contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu'il est source de progrès
d'amélioration potentiels à tous les types d'entreprises. C'est une fonction qui a pour
but de motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à
atteindre les objectifs de l'organisation.
Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d'entreprises pour lesquels
la recherche des solutions s'impose : l'augmentation des couts, et la désorganisation
des services au sein de l'entreprise.
En effet pour maitriser des situations de plus en plus complexe, il fallait créer une
fonction de contrôle de gestion dont les principaux instruments peuvent être constitués
par : la comptabilité avec deux composantes générale et analytique, la gestion
budgétaire, le tableau de bord...etc.
L'hypothèse qui fond notre recherche est que la faible efficacité de contrôle de gestion
constitue un obstacle et un facteur de blocage du développement de la gestion des
différentes fonctions au sein de l'entreprise et par conséquent frein de performance.
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Problematique:
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CHAPITRE I :les concepts clés de contrôle
de gestion
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INTRODUCTION
Avant d’aborder notre sujet, il est nécessaire d’expliquer le concept de cette discipline
de gestion, puis de souligner le rôle du contrôleur de gestion. Le contrôle managérial
est né de la nécessité de gérer efficacement des organisations complexes pour atteindre
la performance économique. Le concept de contrôle managérial a considérablement
évolué au cours de la dernière décennie, et l’objectif ici est de donner une définition
du concept de contrôle. gestion, et essayer d’attribuer sa position et son rôle dans
l’organisation pour mieux contrôler ses fonctions et les fonctions de ceux qui gèrent le
contrôleur pour atteindre les objectifs et améliorer les performances de l’entreprise à
travers le système de gestion.
Dans ce chapitre, nous présenterons d’abord les concepts clés du contrôle de
gestion, suivis du métier, de la fonction et du rôle des contrôleurs de gestion.
Notre objectif est de définir d’abord le contrôle de gestion : ensuite : il faut voir le
contexte du contrôle de gestion, y compris la politique générale, la stratégie, la culture
et la structure de l’entreprise. L’ensemble de ces points doit éclairer les décisions des
dirigeants d’entreprise souhaitant mettre en place un système de contrôle de gestion.
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SECTION 1 : CONTROLE DE GESTION CONCEPT ET DEFINITION
Le contrôle de gestion (CDG) est une fonction qui vise à influencer les comportements des
managers pour mettre en œuvre la stratégie de l'organisation1. Concrètement, cela se traduit par la
formulation de prévisions, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant
les performances passées et futures et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les moyens 2.
Le contrôle de gestion permet de contrôler, mesurer, piloter et analyser les activités d’une
organisation .Des indicateurs seront suivis (mesuré) et s’écarte des conditions (réelles) et les objectifs
attendus (valeur cible, budget à respecter).il s’agit d'un contrôle n’est pas seulement dans le sens de
valider (évaluation), mais aussi dans un sens pilote (comportemental), même Si le concept
s’accompagne parfois d’une vision idéologique critiquer (ou approuver).croyance de contrôle
douteuse l’intendance, c’est que nous ne gérons que ce que nous mesurons ou disons. Sinon « ce qui
ne se mesure pas ne se gère pas ».Là par conséquent, la mesure est essentielle car elle permet de
contrôler (Bonne gestion. Cependant, il existe d’autres moyens de contrôle Règles de conduite
formelles (par comportement) ou informel (contrôlé culturellement) 31
Il existe différentes définitions du contrôle administratif. Elle est classiquement définie par (R.
Anthony, 1965) (4). En tant que “processus par lequel les dirigeants assurent l’acquisition et
l’utilisation efficaces et efficientes des ressources pour atteindre les objectifs organisationnels”. Dans
cette définition, l’accent est mis sur : Le concept de contrôle de l’allocation optimale des ressources
de l’entreprise (financières, techniques, humaines, etc.) L’efficacité fait référence à la capacité
d’atteindre les objectifs fixés. La notion d’efficacité, qui se traduit par la capacité à optimiser le
rapport entre les résultats et les ressources engagées. On y ajoute souvent la notion d’économie, le
1
(Robert N. Anthony, 1er décembre 1993)
2. ↑ (PCG partie III, 69)
3. ↑ (Ouchi, « A conceptual framework for the design of organizational control mechanisms », Management Science, (ISSN
1526-5501, 1979 )
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fait que les ressources s’obtiennent au moindre coût. L’économie, l’efficacité et l’efficience forment
les trois piliers de la performance.
Selon J. Ardouin, M. Michel et J. Schmidt : le contrôle de gestion est l'ensemble des actions,
procédures et documents visant à aider les responsables opérationnels à maitriser leur gestion pour
atteindre les objectifs5(*)
Selon H.Bouquin : « On conviendra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs et processus qui
garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes ».6(*)
Les managers qui sont chargés de définir la stratégie ont besoins de dispositifs et processus pour
s'assurer que l'action quotidienne des individus est cohérente avec la stratégie. Donc le contrôle de
gestion est un régulateur des comportements.
-Le plan comptable général (PCG) de 1982, reprend cette vision technico -économique, pour définir
le contrôle de gestion comme "l'ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants et
aux divers responsables des données chiffrées, périodiques caractérisant la marche de
l’entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant,
inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées".
Cette définition limite le contrôle de gestion à des procédures mécaniques de rétroaction, sans tenir
compte des orientations stratégiques ni du management de l'organisation. Au-delà de cette vision
technico - économique, le contrôle de gestion est défini par R. Anthony, (1988) 2*(7)comme "le
processus par lequel les managers influencent d'autres membres de l'organisation pour
appliquer les stratégies". Dans cette définition l'accent est mis sur une dimension managériale
essentielle du contrôle de gestion : il s'agit alors d'orienter le comportement des membres de
l'organisation vers l'accomplissement des buts stratégiques.
2
*4.↑ (Anthony, Planing and control systems: a fram e work for analysis Harvard University , 1965)
* 5 (J.L.ARDOUIN.M.MICHEL, 1985)
* 6 _ (Bouquin, H.(1994). Les fondements du contrôle de gestion. Presse universitaire de France « Que sais-je ? » ; N°2892 ; Pari*)
- Aider à la décision : le contrôle de gestion, en déployant ses outils et méthodes de gestion apporte
son expertise dans la modélisation de problèmes complexes.
- Evaluer les performances : le contrôle de gestion apporte son expertise dans la mesure des
performances par des indicateurs chiffrés, comme dans le pilotage ou le management des
performances.
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- D’aligner la stratégie : le contrôle de gestion permet de traduire les buts stratégiques de l’entreprise
en objectifs stratégiques et opérationnels quantifiables sous la forme d’indicateurs de performance.
Et de décliner ces objectifs à tous les niveaux décisionnels de responsabilité (schéma ci-de
Stratégie
Le contrôle de
gestion
Actions
Exemple : Les budgets permettent aux responsables de gérer en toute autonomie les ressources qui
leur ont été allouées sur l’année et de contrôler leur évolution.
P A G E 13 |
5.1) La position fonctionnelle
Ici, le contrôleur de gestion (CG) est rattaché à une direction fonctionnelle, qu’elle soit
administrative (DA), financière ou comptable (DFC).la figure ci-dessous nous montre la
hiérarchisation de cette dernière : 8(*)
Directeur générale
Ici donc, les activités du contrôleur de gestion se limitent à l’établissement de devis, au suivi des
marges bénéficiaires, au calcul des seuils de rentabilité, ou enfin au chiffrage du réseau, où la
connaissance du coût des produits et de leur rentabilité reste générale. . On peut donc dire que son
champ d’activité ne concerne que le domaine comptable et qu’il n’a pas participé au processus de
planification stratégique et de contrôle budgétaire de l’entreprise.
Cette forme est la meilleure car le périmètre d’activités du contrôleur de gestion couvre l’ensemble
des activités de l’entreprise. Ce dernier prend la place de l’élément “staff” ; également appelé “
d’état-major ” (au sens de soutenir les idées). Elle tend à maintenir cette fonction en dehors de toute
3
hiérarchie, elle rapporte directement au PDG.
3
8-MARGOTTEAU Eric, « contrôle de gestion DECF.U.V.7 », Ellipses Edition Marketing S.A, 2001. P.470
P A G E 14 |
Sa mission principale est d’apporter de l’aide à chaque membre de l’entreprise, allant du directeur
général jusqu’au fonctionnaire le plus bas situé dans la hiérarchie.
De ce fait, il ne peut être placé sous l’autorité de celui dont il est censé contrôler son activité.
Direction générale
Contrôle de gestion
(Source : KESSOURI NADJET, MELIZOU SAMIHA, « Evaluation de contrôle de gestion au sein de l’entreprise
cas de l’EPB », mémoire de fin de cycle en vue de l’obtention du diplôme de master II, option : CCA .2010/2011)
Alors, dans cette position de staff, le domaine de contrôleur de gestion s'étend et intervient dans :
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SECTION 2 : CONTROLEUR DE GESTION
2-1Métier de contrôleur de gestion
D’une fonction technique traditionnelle consistant à concevoir, interpréter des outils de gestion et
évaluer la performance des centres de responsabilité et de leurs responsables, le métier de contrôleur
de gestion a évolué vers une fonction de conseil et de communication. Pour lui permettre d’exercer
ses nouvelles fonctions, la position du directeur général dans l’organigramme de la société et son
profil ont été modifiés.
Savoir aller à l’ensemble et oublier les problèmes mineurs : trop de contrôle nuira
l’entreprise, coûtera beaucoup d’argents et risques d’aboutir à peu de résultats ;
410
(Idem)
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Savoir communiquer : il doit savoir dialoguer avec les opérationnels de façon à obtenir la
meilleure information possible, être en mesure d’apprécier les difficultés de chacun et en tenir
compte, éviter de froisser les susceptibilités lorsqu’il donne des avis, ou un mot de son
comportement doit être diplomatique ;
Savoir convaincre : la diplomatie n’exclue pas une certaine fermeté et il lui en faudra pour
faire respecter la convergence des buts, veillée à la mise en application de certaines décisions.
Les qualités du contrôleur de gestion sont résumées par Bouin et Simon dans le tableau suivant :
Source : Alazard C., Sépari S., « Contrôle de gestion manuel et applications », Dunod, Paris, 2007, P. 34
Au total, le contrôleur de gestion doit connaître l’entreprise et ses acteurs, être positif et
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CONCLUSION
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CHAPITRE II :Les outils du contrôle de
gestion au service de la performance de
l’entreprise
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INTRODUCTION
Après le traitement du premier chapitre sur les concepts du contrôle de gestion, dans
ce deuxième chapitre il convient de présenter quelques définitions du « concept
performance », « les principaux critères de la performance, typologie et mesure
de la performance » et « les outils du contrôle de gestion mis au service de la
performance de l’entreprise » Pour piloter et prendre des décisions à court terme et
à long terme, les gestionnaires élaborent et utilisent de nombreux outils d'aide à la
décision.
Dans le cadre de son fonctionnement, un système de contrôle de gestion à recours à
différents outils. Nous allons développer quelques-uns de ces outils à savoir « la
comptabilité analytique, la gestion budgétaire et le tableau de bord »
Selon MACCHESNY (1991) : « La performance ferme peut être définie comme le degré auquel les
objectifs attendus sont atteints » 12(*)
Efficacité : L'efficacité est définie comme "la relation entre les résultats atteints par le système et
les objectifs, de sorte que plus les résultats sont proches des objectifs, plus le système est efficace.
Les gens s'exprimeront donc en décrivant l'efficacité de la performance du système. est » 5(*13)
D’une manière plus brève nous pouvons résumer l’efficacité dans la formule suivante
• Efficience : Dans le cadre de l'évaluation de la performance d'un système, quelle que soit sa
nature, « l'efficience exprime le rapport entre l'objectif et les moyens employés pour l'atteindre » 14(*)
5
11 (-CHANDLER C (1992), « Organisation et performance des entreprises », T1, organisation, p21).
13- (MAHE-DE-BOISLANDELLE H (2005), « Marché de l’art et gestion de patrimoine», Paris, édition Economica, p140. )
P A G E 21 |
• Pertinence : La notion de pertinence est toujours subjective et difficile à mesurer, mais on peut
reconnaître la pertinence et la cohérence des moyens et actions mis en œuvre pour atteindre un
objectif particulier. En d'autres termes, la pertinence est la réalisation efficace et efficiente d'un
ensemble d'objectifs.
✓ Calculer les ressources consommées par le processus : Calculez et analysez la structure de coût
des ressources consommées par l’ensemble du processus sans évaluer leur coût. Par conséquent,
l’analyse de chaque processus peut optimiser l’utilisation de ces ressources pour réduire les coûts ;
✓ En comparant les coûts engagés et la valeur ajoutée générée : il doit calculer la valeur du
résultat (si possible) et la comparer au coût du procédé pour en déduire le bénéfice d’exploitation
généré par le procédé.
6
(14-MAHE-DE-BOISLANDELLE H (2005), « Marché de l’art et gestion de patrimoine», Paris, édition Economica, p140).
15 (-OUALI Y.YVON, « Evaluation de la performance de la fonction contrôle de gestion », cas LONAS, MPCGF, 8ème promotion, p17-
18.)
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distance vis-à-vis des concurrents grâce à la forte motivation de tous les membres de l’organisation.
A ce titre, il s’agit de la capacité à remettre en cause les acquis acquis pour éviter l’échec de leur
mise en œuvre.
Selon VOYER (2002), la performance peut être à la fois l’exploitation d’un potentiel existant (qui
permet de maintenir une position favorable) et le développement de nouvelles formes d’avantage
concurrentiel en anticipant les règles du jeu qui prévaudront sur le marché à venir .
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Performance interne Performance externe
-Est tournée vers les managers -Est tournée vers les actionnaires et les
organismes financiers
-Aboutit à la définition des variables d’action -Généré l’analyse financière des grands
équilibres
-Requiert une vision unique de la -Donne lieu à débat entre les différentes
performance afin de coordonner les actions parties prenantes
de chacun vers un même but
Source : DORIATHB, « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance », 2007, Paris, p137
Un système de contrôle de gestion utilise différents outils dans le cadre de son fonctionnement. Nous
allons développer certains de ces outils à savoir le costing, la gestion budgétaire et les tableaux de
bord
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2-1 La comptabilité analytique :
L'établissement des coûts est une méthode de calcul du coût des produits d'une organisation. Il se
présente comme un outil d'aide à la décision stratégique des entreprises et constitue un outil
incontournable pour les contrôleurs de gestion.
1.1Définition
L'établissement des coûts est un outil de gestion conçu pour mettre en évidence les composantes des
coûts et des résultats afin d'éclairer la prise de décision. Le réseau d'analyse à construire, la collecte
et le traitement des informations qu'il suppose, dépendent des finalités recherchées par les
utilisateurs7(16*) .
✓ Inspire les décisions de gestion : L'établissement des coûts fournit des informations sur lesquelles
la recherche et l'évaluation peuvent être basées.
Le full costing est un système de calcul avancé permettant de déterminer le prix de revient des
produits vendus. Le coût tout compris est la somme de tous les coûts associés à la fabrication jusqu'à
ce que le produit soit vendu. Pour déterminer le prix de vente, il est nécessaire de déterminer la
détermination relative des coûts complets, permettant d'une part la rentabilité et d'autre part
716*)
( BARA S, BELAID F (2013), «Mise en place d’un système de calcul de coût par la méthode ABC cas entreprise
Danone Djurdjura » mémoire fin de cycle, p 5.)
P A G E 25 |
d'analyser la compétitivité du prix déterminé. Une analyse des coûts totaux contribue en partie à
déterminer si le projet vaut la peine d'être envisagé ;
La détermination des coûts complets d’un produit passe par les étapes suivantes
- Les centres principaux : C'est là que sont mis en œuvre les moyens de production et de vente de
l'entreprise : approvisionnements, ateliers, services commerciaux et stockage des produits finis .
- Les centres auxiliaires :Leur rôle est de gérer les éléments de production mis en place par
l'entreprise : gestion du personnel, gestion des équipements et des bâtiments (entretien, chauffage,
sécurité, etc.), gestion financière (factures, trésorerie, etc.)
L'unité de travail est l'unité de mesure utilisée dans la section des coûts pour allouer les coûts
centraux aux coûts des produits.
- Le choix de l'unité d'œuvre: la meilleure unité de travail est celle dont le nombre varie sur
plusieurs périodes consécutives et qui est la plus pertinente par rapport au coût total du centre. Les
unités de travail les plus couramment utilisées sont : les heures de travail, les heures machine, etc.
- Coût de l'unité d'œuvre : le calcul de l'unité d'œuvre sera obtenu comme suit :
Cette étape consiste à imputer les coûts non alloués des centres restants (le coût total du centre
principal) aux coûts des produits en fonction du nombre d'unités de travail utilisées. Et cette
allocation se fait proportionnellement au nombre d'unités de travail nécessaires pour chaque produit.
P A G E 26 |
Pour calculer le prix de revient, il faut calculer le coût intermédiaire (coût d'achat, coût de
production, coût de distribution)
❖ Coût d'achat
Le coût d'achat des biens est obtenu en additionnant les éléments suivants :
Le coût de production
✓ Coûts d'approvisionnement des matières premières consommées pour produire des biens.
✓ Autres coûts encourus par l'entreprise dans le processus de production et d'exploitation, à savoir
les coûts directs de production (main-d'œuvre directe, etc.) et les coûts indirects (coûts du centre de
production).
❖ Le coût de revient
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✓ Les coûts directs de distribution (personnel commercial, frais de publicité, promotions, etc.)
pouvant être affectés aux ventes pour chaque catégorie de produits ;
✓ Les frais indirects de distribution (stockage, transport, livraison, etc.) communs à tous les produits
vendus sont inclus dans le prix de revient en fonction de la charge de travail.
Coût de revient des produits vendus = coût de production des produits fabriqués
vendus + Coût de distribution (charges directes et indirects de distribution).
Le résultat analytique
La méthode présente plusieurs avantages, notamment la possibilité de mesurer la part des frais
indirects attribuée à chaque section pour le calcul des coûts et des prix de revient. Elle permet
également d'isoler certains coûts spécifiques nécessaires à la gestion, afin d'approfondir l'analyse des
charges indirectes.
Les coûts variables sont des coûts partiels, par opposition aux coûts totaux. La méthode des coûts
variables est une méthode de définition d'une politique de vente en n'affectant que le coût variable de
chaque coût pour déterminer le seuil de rentabilité.
Le cycle de production peut être plus ou moins long et peut passer par plusieurs étapes de fabrication
avant la création du produit fini.
P A G E 28 |
Au cours du cycle, des produits résiduels, c'est-à-dire des déchets et des défauts de fabrication,
peuvent apparaître.
Les coûts indirects (coûts d'achat, coûts de production, coûts hors production) sont calculés sur la
base des seuls coûts variables, alors que les coûts fixes ne sont pas considérés de manière
indépendante et sont considérés globalement comme des coûts liés à la survie de l'entreprise.
Calculez la marge sur coût variable, qui est la différence entre les ventes et le coût variable total (ou
coût variable), en détail pour chaque produit.
Le résultat de l'analyse est obtenu en soustrayant le coût fixe total du total des différentes tranches de
coûts variables.
Dans cette méthode, la marge pour coûts variables est la mesure clé. Il s'agit de la contribution du
produit à la couverture des coûts fixes.
Montant des
V1 V2 V3 V1+V2+V3
ventes
Charges
C1 C2 C3 C1+C2+C3
variables
P A G E 29 |
coût variable
Résultat (dans
la méthode des Résultat
coûts variables
Source : realise par nous-même
Cette méthode est basée sur les principes suivants : Les coûts variables suivent la fluctuation de
l'activité et sont approximativement constants. Ces coûts sont encourus directement lors de la
production, il n'est donc pas nécessaire d'engager un correcteur. Les coûts fixes associés à une
structure particulière sont calculés logiquement par rapport à l'activité réelle.
La première étape consiste à distinguer les coûts variables des coûts fixes au sein de chaque centre
d'analyse.
P A G E 30 |
b- Détermination du coefficient d'imputation rationnel (CIR)
Le taux d'activité ou coefficient d'imputation rationnel est défini comme le quotient de l'activité
réelle et de l'activité normale.
Chaque colonne, représentant les coûts d’un centre d’analyse au cours d’une période, et subdivisée
en deux : l’une pour des charges variables, l’autre pour les charges fixes.
L'activité normale désigne le niveau d'activité qu'une entreprise peut atteindre, en tenant compte de
toutes les limites.
P A G E 31 |
Votre niveau d'activité normal sera votre niveau moyen (optimal) en tenant compte de toutes les
restrictions.
« Les coûts de structure sont ces coûts qui sont indépendants du niveau d'activité de l'entreprise.
Le principe de cette méthode est le suivant. Les objets de coût (produits, clients, etc.) consomment
des activités, qui à leur tour consomment des ressources. Les liens qui permettent de répartir les
ressources entre les activités sont appelés inducteurs de ressources et unités de travail. Cela permet
d'allouer le coût d'une activité à un produit appelé inducteur d'activité.
Les ressources
Ce sont les éléments qui sont consommés par la production et la vente des objets de couts. Ils
correspondent aux charges retenues dans la comptabilité analytique, par exemple :
Charges de personnel ;
Loyers ;
Électricité.
L’activité
Est un ensemble de taches élémentaires utilisant un certain nombre de ressources, par exemple :
P A G E 32 |
Réaliser une prestation…etc
L`inducteur de ressources :
C`est la clé permettant de répartir les ressources consommées entre les différentes activités, par
exemple :
L`inducteur d`activité :
Il représente la clé permettant de répartir les activités consommées entre les différents objets de cout,
par exemple si l`activité est « éditer une facture », plusieurs inducteurs d`activités sont possibles :
Nombre de livraisons ;
Nombre de clients ;
Nombre de factures ;
Nombre délignes de factures.
L’objet de coût
C`est ce que l`on veut valoriser. Il peut s`agir d`un bien, d`une prestation de service. D`un client,
d`un objet, etc…
Les différentes étapes pour la mise en place d`une démarche ABC consiste
1) Il convient, dans un premier temps, d`identifier l`ensemble des activités autour desquelles se
structurent l`entreprise, il semble cependant qu`il ne soit ni utile, ni pertinent de définir trop
d`activités, sous peine de retomber dans le même travers que connaissent les méthodes
traditionnelles lorsque sont créés des dizaines de centres d`analyse, les charges sont ensuite
regroupées par activité.
2) Pour chaque activité, il faut déterminer les facteurs responsables de la variation des coûts de
l'activité. Nous essayons donc de "suivre" le coût. Dans la comptabilité des activités, ce facteur est
appelé un « inducteur de coût ».
3) Toutes les activités ayant le même facteur de coût sont regroupées dans un même "centre de
regroupement". Si l'activité d'expédition a les mêmes chauffeurs que la facturation, les deux sont
regroupés dans un centre de regroupement homogène. Le coût total du centre de consolidation divisé
P A G E 33 |
par le nombre d'inducteurs de prix unitaires. Il est clair que cette méthodologie est très proche de la
méthodologie consistant à diviser le coût d'un centre analytique par le nombre d'unités de travail.
4) Enfin, le coût du produit est calculé en calculant la somme des coûts directs prélevés sur le produit
et des coûts résultant des facteurs de coût du point de collecte nécessaires à la fabrication du produit.
Par rapport à la méthode du Centre d'Analyse, on constate que cela élimine la notion de
services annexes et interservices. Seuls subsistent les coûts directs et les "centres de
regroupement".
2.1) Définition
La gestion budgétaire peut être définie comme "une méthode de gestion qui consiste à prévoir
objectivement les conditions internes et externes de l'entreprise, à fixer des objectifs de l'entreprise
pour une certaine période de temps et à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre ces
objectifs". vingt-quatre17(*)
(18(*) : HERVE H (2002), « Toute la finance d’entreprise », Paris, France, édition d’organisation, p387)
P A G E 34 |
une meilleure connaissance de ses potentiels et de son environnement ;
une volonté de déterminer la place qu`elle occupera dans les années futures en définissant
ses objectifs et les différents moyens de les atteindre ;
une planification et une coordination des actions à mener pour atteindre ces objectifs
l`implication de tous les responsables opérationnels qu`elle engage.
2.4.1) Définition
Selon GERVAIS M (1987): « le contrôle budgétaire est l`ensemble de techniques et de procédés mis
en place pour assurer à l`organisation un rendement optimal de chacun de ses responsables et ses
employés. Le fonctionnement du système s`articule autour de deux axes principaux : le budget et le
programme d`encouragement (d`incitation ou de motivation) » 19(*)
P A G E 35 |
Le contrôle des budgets des investissements : à effectuer en cours de réalisation et à
posteriori selon les modalités qui rejoignent celles des dossiers d`investissements ;
Le contrôle des budgets d`exploitations : présenté sous forme d`un compte de résultat,
incluant les coûts totaux ;
Le contrôle de la trésorerie : le budget de la trésorerie n`est pas un budget comme les autres,
c`est un sous-produit qui résulte de l`évaluation des autres budgets (de recette et dépense).
Pour cette raison il ne fait que de recalculer à chaque échéance périodique les comparaisons
avec les prévisions initiales ainsi que les actions à prendre s`effectuant aux niveaux des
budgets opérationnels.
Ce contrôle est assuré principalement dans la phase d`élaboration des budgets. Ce contrôle permet
aux managers d'inspirer les conséquences de leurs décisions avant même qu'ils n'agissent. Et pour les
supérieurs hiérarchiques, limiter les limites de la délégation de pouvoir en dynamisant les fonctions
de leurs propres domaines de responsabilité et en multipliant les organisations auxquelles ils ont
délégué une partie de leur pouvoir de décision. .
Ce contrôle est opérationnel et consiste à fournir de manière quasi continue les informations
nécessaires à la réalisation de l'action jusqu'à la réalisation de l'action.
Ce contrôle intervient en fin d'exécution budgétaire et consiste essentiellement à mesurer les résultats
et à évaluer les performances sur la base de deux types d'informations :
9
(19(*) : GERVAIS M (1987), « Contrôle de gestion par le système budgétaire », Paris, édition Vuibert, p 20.)
P A G E 36 |
2-1Tableau de bord
2.1) Définition
« Un tableau de bord de pilotage est un ensemble d'indicateurs et d'informations clés qui vous permet
d'avoir une vue d'ensemble, de détecter des dysfonctionnements, et de déterminer des orientations
opérationnelles afin d'atteindre les objectifs fixés dans votre stratégie. Un langage commun aux
différents membres de l'entreprise. "(21*)
Pour gérer les performances de votre entreprise, le tableau de bord comporte les tâches suivantes :
Assurer un suivi continu des performances liées aux objectifs fixés dans le cadre du processus
budgétaire.
Attirez l'attention sur les principaux points de contrôle et les écarts potentiels par rapport aux
normes d'exploitation prévues.
Diagnostiquez les vulnérabilités afin de découvrir ce qui est anormal et impacte les résultats
de votre entreprise.
Le tableau de bord utilise des outils de dialogue et de communication pour atteindre les objectifs
fixés par l'entreprise parmi ces outils :
Le tableau de bord, dès sa parution, doit permettre un dialogue entre les différents niveaux
hiérarchiques ;
Il doit permettre au subordonné de commenter les résultats de son action, les faiblesses et les
points forts. Il permet des demandes de moyens supplémentaires ou des directives plus
précises ;
En attirant l'attention de tous sur les mêmes paramètres, il joue un rôle intégrateur, en
donnant à un niveau hiérarchique donné, un langage commun.
(22(*) – Idem )
P A G E 37 |
Le tableau de bord est un ensemble d'indicateurs peu nombreux (cinq à dix) conçus pour permettre
aux gestionnaires de prendre connaissance de l'état et de l'évolution des systèmes qu'ils pilotent et
d'identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la nature de leurs
fonctions. Sa définition relève de la mission du contrôleur de gestion qui devra le négocier avec
l'utilisateur.
P A G E 38 |
Retour dans les directions et actions ;
Animer le réseau et suivi de la fiabilité et de l`intérêt des indicateurs.
Les indicateurs :
Les tableaux de bord sont constitués d`indicateurs qui sont des informations précises, utiles,
pertinentes pour les gestionnaires exprimés sous formes des unités diverses. Les fonctions des
indicateurs sont multiples, et ils doivent être :
Fiables : les données qui servent au calcul doivent être parfaitement contrôlées;
De qualité : ils couvrent entièrement le phénomène dont il rend compte et son délai
d`obtention est assez court pour permettre une réaction rapide ;
Pertinents : ils mesurent effectivement ce qu`ils prétendent mesurer et doivent permettre au
chef d`entreprise de prendre des décisions ;
Claire : selon les indicateurs et les individus, il faut sélectionner le mode de représentation
qui permet la meilleur lisibilité : tableaux, histogramme,….etc ;
Evocateur : on doit pouvoir les utiliser comme instruments de dialogue et de
communication ;
Actualisé : ils doivent être fondés sur des informations récentes, remontant au plus à
quelques semaines ;
Complet : ils couvrent entièrement le phénomène dont ils rendent compte ;
Fidèle : ils donnent, de façon continue, la même information dans la même situation.
Les écarts :
Le contrôle budgétaire permet le calcul d`un certain nombre d'écarts. Il s'agit alors d'identifier qui
intéresse les destinataires du tableau de bord. En règle générale, les tableaux de bord ne doivent
afficher que les informations pertinentes au niveau hiérarchique auquel ils sont destinés et pour
lequel un administrateur peut intervenir.
P A G E 39 |
Les ratios :
Les chiffres clés sont des rapports sur les principaux aspects des activités commerciales de
l'entreprise. En général, les principes suivants s'appliquent aux relations :
Les relations seules n'ont pas de sens. Ce qui importe, c'est le développement des relations
dans l'espace. Le ratio doit être défini de manière à ce qu'une augmentation du ratio indique
une amélioration de la situation.
La nature de la relation dépend du destinataire et de son niveau hiérarchique.
Graphismes :
Ceux-ci vous permettent de visualiser l'évolution et de mettre en évidence l'évolution des rythmes et
des tendances. Peut être sous forme d'histogrammes, de camemberts.
Clignotant :
Il s'agit de seuils finis conçus pour attirer l'attention de l'administrateur. Lorsque ces seuils sont
atteints, les managers sont obligés d'intervenir. Si ces seuils sont dépassés, les administrateurs sont
tenus de prendre des mesures et de prendre des mesures correctives.
P A G E 40 |
CONCLUSION
À la fin de ce chapitre, nous avons compris que la gestion d'entreprise peut être conçue comme un
processus qui soutient la prise de décision stratégique et peut faciliter l'exécution de la stratégie, c'est
donc à la fois un processus qui soutient la gestion et un processus qui l'exécute. stratégie définie. Par
conséquent, sa performance apparaît comme un facteur déterminant dans l'atteinte des objectifs de
l'entreprise. Vous devez mettre en place des outils et des méthodes qui vous donnent le contrôle sur
votre entreprise.
P A G E 41 |
CHAPITRE III :Le contrôle de gestion au
service de la performance des
entreprises Marocaines
P A G E 42 |
INTRODUCTION
Ce chapitre sera scindée en grands I et II, le premier sera réservé au cadre général de
l’enquête c’est-à-dire qu’on va essayer de présenter l’enquête, son objectif et la
méthodologie dont on l’a travaillé, alors que le II sera dédié au diagnostic, c'est-à-dire
qu’on va essayer, après la présentation de l’environnement de notre étude, d’analyser le
résultat de l’enquête de notre échantillon et en fin nous donnerons un rapport qui
concerne notre analyse.
P A G E 43 |
SECTION 1 : LE CADRE GENERAL DE L’ENQUETE
a) logiciel appliqué
Excel est un logiciel de la suite Microsoft Office qui permet la création de tableaux, de calculs
automatiques, de plans, de graphiques et de bases de données. Ce type de logiciel s'appelle un
"tableur". Avec Excel, vous pouvez facilement créer n'importe quel type de feuille de calcul et y
intégrer vos calculs. Par conséquent, les valeurs du tableau sont automatiquement mises à jour en
fonction de vos entrées et de vos calculs. souvent utilisé par les comptables. Il peut également être
utilisé pour calculer des budgets, créer des estimations, etc. Excel vous permet également de créer
des graphiques attrayants (histogrammes, camemberts, etc.) pour mieux visualiser et interpréter vos
valeurs. Il s'agit d'un puissant outil de visualisation mathématique.
b) graphiques utilisés
Un histogramme est un graphique qui représente un ensemble continu de valeurs pour les caractères
à l'étude regroupés en "classes". Chaque classe est représentée par un rectangle dont la surface de
P A G E 44 |
base est proportionnelle à son amplitude et dont la hauteur est proportionnelle à son nombre. Un
camembert est une forme dans laquelle un cercle est divisé en deux ou plusieurs secteurs autour du
centre. Indique comment chaque discipline contribue au total de l'élément (100 %). Ce type de
graphique affiche toujours les valeurs d'une série. Chaque secteur est généralement identifié par une
couleur différente. Les sections plus larges doivent être placées dans le sens des aiguilles d'une
montre sur le côté droit.
c) Le calcul
La fréquence est une mesure du nombre total de fois qu'une valeur apparaît dans une série statistique.
La fréquence est un nombre compris entre 0 et 1 et peut également être spécifiée sous forme de
pourcentage. La fréquence est le rapport du nombre fractionnaire de cette valeur au nombre total
dans la population.
¿
Fréquence : N Effectif partiel
Effectif total
1-2 La présentation de l’enquête
2.1) Présentation de l’échantillon
Dans les sciences humaines, un échantillon est un nombre spécifique d'individus sélectionnés pour
représenter une population et est utilisé pour évaluer des cas similaires. Pour chaque échantillon, des
questions se posent quant à sa représentativité. L'incertitude existe toujours. Il faut être prudent
lorsqu'on juge de la validité des résultats obtenus à partir d'un échantillon pour l'ensemble de la
population. Il y a toujours un risque d'erreur.
Ainsi, notre enquête a été menée auprès d'un échantillon de 20 personnes, venant de différentes
régions et travaillant dans différents secteurs tels que les ports, les services, le commerce, l'industrie,
l'agriculture et l'agro-alimentaire.
Avant de passer à la présentation des résultats du sondage, veuillez noter que seulement 30 % des
entreprises ont répondu à notre sondage. Ceci est résumé dans le tableau ci-dessous.
P A G E 45 |
Dénomination Activité Création
Secteur d’activité Capital CA Effectif FJ
commerciale Principale d’Ese
EGIS RAIL Services 100 000 <1.000.000 Ingénierie en transport <10 2009 S.A.R
MAROC dhs Dhs urbains par tramway .L
P A G E 46 |
dhs 50 000 000 peinture de
peinture à
à décoration
100
100 000 000
Dh
Plafonds reso Industrie 1 000 000 De 10000 Revêtement murs, Inférieu 2000 SARL
maroc dhs 000 à plafonds et sol r à 10
50 000 000
P A G E 47 |
dhs
a) question fermée
Une question fermée est une question d'enquête qui offre au répondant un choix prédéterminé de
réponses.
Les questions fermées peuvent être des questions à choix unique ou à choix multiples. L'utilisation
de questions fermées facilite le traitement des réponses, mais nécessite des connaissances préalables
pour fournir des réponses correctes. Sinon, la sélection Autre affichera un grand nombre de réponses.
23(*)
Chaque question complétée est suivie d'une liste d'instructions, telles que :
Il est facile de supprimer des questions comme celle-ci, mais méfiez-vous des réponses
inattendues qui indiquent que la liste suggérée n'est pas exhaustive.
b) questions ouvertes
Une question ouverte est une question dans laquelle le répondant ne reçoit pas de réponse
prédéterminée, ce qui lui donne une totale liberté de réponse. Les questions ouvertes nécessitent
généralement une agrégation et un traitement manuel, ce qui rend les enquêtes difficiles à traiter
(sauf s'il s'agit de questions ouvertes numériques). Cela peut nécessiter un post-codage ou un
recodage pendant l'analyse.
P A G E 48 |
Les questions ouvertes peuvent capter des données qui n'ont pas forcément été prises en compte lors
de la création de l'enquête, ou apporter des éclaircissements supplémentaires sur une éventuelle
insatisfaction. 11(24*)
Ces questions sont généralement suggérées lors de la préparation de l'enquête pour limiter les
réponses présentées en questions fermées. Mais pour mener une enquête, il faut mélanger les deux
types de questions. Parce que la complaisance avec les questions fermées crée une certaine
monotonie pour ceux qui répondent à l'enquête, reconnaître l'absence d'opinion personnelle et étayer
ses questions en se concentrant uniquement sur les questions ouvertes l'est. De nombreux problèmes
surviennent lors du comptage des nombres.
Cependant, la réalité est si coûteuse que la plupart des questions de nos questionnaires sont ouvertes
pour faire gagner du temps au répondant, par opposition aux questions ouvertes, et leurs réponses.
Les opinions de l'équipe peuvent être interprétées de manière holistique. Petites entreprises et
banquiers.
Pour répondre à notre problématique les questions qui peuvent interpoler sont résumées dans le
tableau suivant :
Tableau 10:Problématique les questions
N° de question Questions
(22(*) : https://www.definitions-marketing.com/definition/question-ouverte/.)
P A G E 49 |
gestion dans votre entreprise ?
9 Parmi les outils ci-dessous cités, désignez ceux que vous utilisez dans
le cadre de votre pratique de contrôle de gestion ?
11 D'après vous quels sont les tâches assurées par le contrôle de gestion
?
17 D'après vous quel est l'outil le plus efficace pour piloter la performance
de votre organisation ?
P A G E 50 |
SECTION 2 :LE RAPPORT ET L’ANALYSE DES QUESTIONNAIRES
Oui Non
P A G E 51 |
Source : realise par nous-même
Commentaire
D’après notre échantillon, on peut constater que la moitié des entreprises marocaines n’utilisent pas
le contrôle de gestion, et concernant l’autre moitié, 15% qui ont utilisé le contrôle de gestion dès la
création et le reste (35%) ont utilisé le contrôle de gestion après la création.
Q2 : A quel moment de la vie de l'entreprise le contrôle de gestion est-il devenu impératif pour la
gestion de votre entreprise ?
Total 17 100%
P A G E 52 |
Source : realise par nous-même
Commentaire
23% des entreprises considéraient que la gestion était très importante au début de l'entreprise, et un
pourcentage similaire lorsque des déséquilibres financiers survenaient. 12% pensent que la gestion
des affaires deviendra plus importante à mesure que l'entreprise se développera, ce qui se confirmera
en cas de faillite. 6 % des E/S déclarent que la gestion commerciale n'est importante que si
l'entreprise souhaite augmenter ses ventes.
Q3 : Qu’est-ce qui vous a amené à introduire un système de contrôle de gestion dans votre
entreprise ?
Malversation financières 0 0%
Augmentation de l’effectif 0 0%
Total 17 100%
P A G E 53 |
Figure 3:Le but de contrôle de gestion
Commentaire
On constate que 47% des entreprises ont commencé leurs systèmes de contrôle de gestion afin
d’augmenter le volume d’activité, 23.5% ont introduit leur système de contrôle de gestion grâce aux
difficultés des prévisions, Et par le même pourcentage de 23.5 les entreprises introduisent le système
de contrôle de gestion face à l'augmentation du chiffre d'affaire, Et dernièrement et pour le
pourcentage de 6% constate que le changement du statut de l'entreprise et introduction en bourse
sont les deux causes qui peuvent permettre l'entreprise d'introduire leur système de contrôle de
gestion.
P A G E 54 |
Q4 :L’introduction du système de contrôle de gestion dans votre entreprise a-t-il été un
investissement ?
Tableau 14:Le contrôle de gestion a été un investissement pour l’éntreprise a-t-il ete un
investissement ?
Non 4 28,5%
Total 14 100%
P A G E 55 |
Le contrôle de gestion est un investissement
Oui
Non
Commentaire :
La majorité des entreprises constate que le contrôle de gestion est un investissement par contre 29%
qui considère le contraire
Le style du contrôle
de gestion dans votre
entreprise Nombre Fréquence
Contrôle stratégique 6 46%
P A G E 56 |
Total 13 100%
6
6
5
5
3
2 Nombre
2 Fréquence
1 46.00% 38.50%
15.50%
0
Contrôle Planification Contrôle financier
stratégique stratégique
\
Commentaire
46% des entreprises utilisent le contrôle stratégique comme contrôle de gestion, par rapport à 38.5%
qui utilisent le contrôle financier, ainsi que 15.5% qui utilisent la planification stratégique comme un
style de contrôle de gestion.
Q6 : Parmi les outils ci-dessous cités, désignez ceux que vous utilisez dans le cadre de votre
pratique dans le contrôle de gestion
P A G E 57 |
Tableau de bord 10 35,5%
Total 28 100%
P A G E 58 |
Commentaire
36% des entreprises enquêtées utilisent le tableau de bord comme outil de contrôle de gestion et 18%
des entreprises utilisent la comptabilité analytique, puis 14% préfèrent le système informatique et les
ratios et un faible pourcentage pour la gestion de stock qui représente 4% par rapport à les ressources
humaines (7%), cela montre la simplicité et l’importance du tableau de bord.
Q7 : Parmi les fonctions suivantes du contrôle de gestion, quelles sont celles que vous attribuez à
votre contrôle de gestion ?
Planification 7 37%
Evaluation 11 58%
Motivation 1 5%
Total 19 100%
12 11
10
8 7
Effectif
6
Fréquence
2 1
37% 58%
5%
0
Planification Evaluation Motivation
Commentaire
Plus de la moitié des entreprises marocaines (58%) ont une fonction de contrôle de gestion comme
P A G E 59 |
évolution, 37% des entreprises ont la planification et un faible pourcentage des entreprises attribuant
la motivation comme fonction du contrôle de gestion.
Q8 : D’après vous quels sont les tâches assurées par le contrôle de gestion ?
Conseil 7 14%
Prévisions 8 16%
Recentrage de la stratégie 1 3%
Total 49 100%
18
18
16 15
14
12
10
8 Effectif
8 7
Fréquence
2 1
37% 14% 16% 30% 3%
0
Contrôle Conseil Prévisions Aide à la prise Recentrage de
de décision la stratégie
P A G E 60 |
Commentaire
37% des entreprises qui appliquent le contrôle de gestion pour assurer le contrôle au sein de
l’entreprise, alors que 7% des entreprises considèrent que le contrôle de gestion aide dans le conseil,
16% constatent que le contrôle de gestion assure la prévision, ainsi que 30% prennent des décisions
en se référant au contrôle de gestion, mais seulement 3% des entreprises qui l'utilisent pour retracer
ses stratégies
Dirigeant 6 27%
Comptable 3 14%
Total 22 100%
P A G E 61 |
14 13
12
10
8
6 Effectif
6 Fréquence
4 3
Commentaire
Pour 59% des entreprises, le contrôleur de gestion qui exécute la fonction contrôle de gestion par
rapport 27% ont le dirigeant est l’exécutant du contrôle de gestion, ainsi que 14% des entreprises qui
ont le comptable est celui qui exécute le contrôle de gestion. Cela dépend de la dominance des PME
(petites et moyennes entreprises) qui se caractérisent par des structures simple, non compliqué dont
le chiffre d'affaire est limité (SARL).
La place du contrôle de
gestion Effectif Fréquence
direction générale 6 50%
Fonction indépendante 1 8%
Total 12 100%
P A G E 62 |
Figure 10:La place du contrôle de gestion
12
12
10
8
6
6
4 3
2 Effectif
2 1 100% Fréquence
50% 25% 17% 8%
0
Commentaire
La place du contrôle de gestion dans la moitié des entreprises enquêtées est intégrée dans la direction
générale, Alors que 25% des entreprises, c'est la fonction financière qui utilise les techniques du
contrôle de gestion, ainsi qu'une seule entreprise qui a le contrôle de gestion comme une fonction
indépendante. Cela signifie que le contrôle de gestion est considéré comme une position
fonctionnelle pour les grandes entreprises par contre dans les petites et moyennes entreprises, elle
consiste à agir lorsque des difficultés spécifiques commencent à s’évoluer.
P A G E 63 |
Q11 : Existe –il une relation entre le contrôle de gestion et les différents services dans votre
organisation ?
Tableau 21:La relation entre contrôle de gestion et les différents services dans
l’organisation
La relation entre contrôle de
gestion et les différents
services dans l’organisation
Effectif Fréquence
Oui 11 100%
Non 0 0%
Total 11 100%
Figure 11:La relation entre contrôle de gestion et les différents services dans l’organisation
Commentaire
P A G E 64 |
Toutes les entreprises qui utilisent le contrôle de gestion confirment qu’il existe une relation entre le
contrôle de gestion et les différents services existant au sein de l’entreprise. Cette relation est
nécessaire pour l’entreprise car elle permet de cohérer la fonction du contrôle de gestion avec les
différents services afin de maitriser la performance de l’entreprise
Q12 : Avez-vous déjà entendu par la notion de la performance. Si oui, la performance est obtenue
quand ?
La notion de la performance
Oui Non
P A G E 65 |
Figure 12:La notion de la performance
Commentaire
La totalité des responsables des entreprises ciblées ont déjà entendus par la notion performance, la
majorité des entreprises considèrent que la performance de l’entreprise est obtenue lorsque les
objectifs sont atteints, par rapport au 28% des entreprises constate que la performance est obtenue
lorsque le maximum de résultat est atteint avec un minimum des couts, le reste (10%) confirme
qu’il existe une performance lorsque la qualité moyenne est obtenue avec un cout plus bas possible.
Donc la majorité des entreprises considèrent que la performance est l’association entre l’efficacité
et l’efficience.
P A G E 66 |
Q13 : D’après vous quel est l’outil le plus efficace pour piloter la performance de votre
organisation ?
Total 24 100%
Figure 13: Les outils les plus efficaces pour piloter la performance
Commentaire
En ce qui concerne l’outil le plus efficace pour piloter la performance de l’entreprise, plus que la moitié des
entreprises considère que le tableau de bord et l’outil le plus efficace, 25% considèrent que la méthode des
P A G E 67 |
calculs des couts et la plus efficace, par contre 21% constate que la gestion budgétaire est l’outil le plus
efficace, alors on peut considérer que l’outil le plus efficace est le tableau de bord pour piloter la performance
de l’entreprise
Q14 : D’après vous l’objectif du contrôle de gestion est la maîtrise de la performance de
l’organisation ?
L'objectif du contrôle de
gestion est la maîtrise de la
performance
Non 1 5%
Total 20 100%
Commentaire
P A G E 68 |
95% des entreprises confirment que l’objectif du contrôle de gestion est la performance de
l’entreprise car il est considéré comme un outil qui peut aider les exécuteurs du contrôle de gestion
au pilotage de l’efficacité et l’efficience de l’entreprise.
Q15 : D’après vous les réponses de contrôle de gestion pour piloter la performance de
l’organisation existent dans ?
Tableau 25: Les réponses du contrôle de gestion pour piloter la performance de l’organisation
Effectif Fréquence
Pilotage de l’efficacité et 13 59%
l’efficience
L’adaptation aux problèmes 6 27%
de gestion
Le pilotage de la valeur 1 4,5%
Total 22 100%
P A G E 69 |
Figure 15:Les réponses du contrôle de gestion pour piloter la performance de l’organisation
Commentaire
59% des entreprises peuvent considérer que le contrôle de gestion a un impact pour la performance
de l’entreprise lorsqu’il existe un pilotage de l’efficacité et l’efficience, 27% constate que pour
piloter la performance, l’entreprise doit s’adapter aux problèmes de gestion, 5% confirme que le
pilotage de la valeur est une condition nécessaire au contrôle de gestion pour piloter la performance
mais 9% constate que le contrôle de gestion doit s’intéresser au pilotage de la formation pour piloter
la performance.
Pour ce qui est de son importance, on voit que l`avis est partagé, néanmoins les deux grandes
majorités voient que le contrôle de gestion est impératif dès la création de l`entreprise, ou en cas de
déséquilibre financier.
Le contrôle de gestion dépend de la taille de l`entreprise, on peut constater que dans les grandes
entreprises, la fonction du contrôle de gestion est liée directement à la direction générale, et peut
parfois être intégrée à la direction financière. Contrairement aux PME, où le contrôle de gestion
s`intègre dans la fonction de comptabilité alors c`est le comptable ou le dirigeant de l`entreprise qui
utilise la technique du contrôle.
La plupart des entreprises intègrent le contrôle de gestion et l`adoptent afin d`augmenter le volume
d`activité. En fait, les mesures et les outils fournis par Admin Control peuvent améliorer
considérablement les niveaux d'activité. Les gestionnaires utilisent des outils de gestion pour exercer
leur autonomie administrative, et les gestionnaires utilisent la surveillance et le contrôle pour assurer
la responsabilisation et prendre des décisions éclairées pour l'avenir. Les contrôleurs de gestion
doivent donc rendre compte des activités de contrôle et des résultats. Dans ce contexte, le contrôle
est synonyme de mesure de l'écart entre les résultats et les objectifs.
A ce stade, les mesures de contrôle telles que le contrôle budgétaire, la comptabilité analytique et les
tableaux de bord jouent un rôle très important.
La plupart des entreprises considèrent que la gestion d'entreprise est un véritable investissement pour
une entreprise. Cependant, comme nous savons que le contrôle administratif peut prendre plusieurs
formes, le style dominant reste le contrôle stratégique.
Il existe plusieurs outils puissants dans la gestion administrative, chacun pouvant améliorer une
entreprise et ses performances à sa manière, mais nos recherches ont révélé que toutes les entreprises
utilisent des tableaux de bord comme outil de gestion administrative. Par conséquent, nous pensons
que l'utilisation du tableau de bord se traduira par de meilleures performances globales que d'autres
outils.
L`utilisation du tableau de bord influence la performance de l`entreprise: l'atteinte des objectifs fixés
ou la réalisation, le développement des ressources, le développement des engagements, la visibilité
sur le rendement quotidien et les résultats financiers, la création de la valeur, la transparence, la
vision claire, l'augmentation de la précision et la maîtrise de la gestion, le pilotage éclairé,
P A G E 71 |
l'optimisation de la prise de décision, l'efficacité et la prise des actions correctives, la mesure du
rendement, la garantie de la coordination de l'ensemble des entités à court terme et l'évaluation des
performances. Cette perception du tableau de bord se manifeste dans le fait que les répondants le
considèrent comme un outil de gestion accessible et transversale qui fait adhérer tous les niveaux
hiérarchiques aux objectifs stratégiques.
Il semble aussi qu`il a eu des impacts sur les processus, ce qui a été traduit par :
La gestion budgétaire constitue la méthode de contrôle de gestion la plus utilisée après le tableau de
bord par les entreprises. Le contrôleur de gestion joue un rôle central dans ce processus de
construction budgétaire, il est le garant de la cohérence globale de celle-ci et sa position transversale
lui permet d`accompagner l`ensemble des décideurs opérationnels dans la définition de leurs
objectifs et le choix de leurs moyens.
De plus, les objectifs de la mise en œuvre du contrôle de gestion sont cohérents avec ces constats. Le
suivi des résultats et le déclenchement d'alertes restent une motivation clé. La pertinence de
l'information pour la prise de décision, la gestion des activités et la recherche de la performance sont
les principaux objectifs de la mise en place des contrôles de gestion dans les organisations.
Pour les entreprises interrogées, l'évaluation et la planification sont des préalables indispensables à la
réussite de la mise en place des contrôles de gestion, mais il convient de tenir compte à la fois des
objectifs généraux de rentabilité définis par l'entreprise et des objectifs généraux de rentabilité
définis par l'entreprise. Attentes complexes et diverses des utilisateurs (clients externes). Ceci est
d'autant plus vrai qu'un système de mesure de la performance doit vous aider à atteindre l'ensemble
en économisant du temps et de l'argent et en allouant les ressources disponibles (rationalisation des
coûts pour rester dans le budget).
Quels que soient les outils de contrôle de gestion les plus couramment utilisés par les entreprises
marocaines (coûts, budgétisation, tableaux de bord), les mesures de performance embarquées doivent
être alignées sur la stratégie et la mission de l'entreprise. L'objectif est de permettre une meilleure
P A G E 72 |
évaluation de la performance dans tous les aspects. Par conséquent, nous avons essayé de cibler tous
les facteurs de performance (EVA, ROI, etc.) qui pourraient être relativement affectés par l'utilisation
des contrôles administratifs.
La plupart du temps, ces deux derniers ont la même idée de la performance. Il convient de
mentionner que la gestion d'entreprise est considérée comme un préalable à la gestion afin
d'améliorer les performances.
Les résultats obtenus montrent que les répondants évaluent positivement l'impact de l'utilisation de la
gestion d'entreprise sur la performance de leur entreprise.
Enfin, les avis sont partagés parmi les entreprises marocaines sur l'ensemble des tâches de gestion
d'entreprise, mais la majorité choisit la gestion d'entreprise pour assurer le contrôle interne. En
résumé, tous nos résultats tendent à soutenir les effets positifs perçus de la consommation.
P A G E 73 |
CONCLUSION GENERALE
La gestion d'entreprise est comprise comme le processus de gestion d'une entreprise et de mesure de
ses performances en termes d'amélioration de ses performances. A ce titre, il constitue une aide à la
décision pour évaluer l'efficience et l'efficacité de l'entreprise.
Le rôle de la direction d'entreprise dépend de la taille de l'entreprise. Alors que chez GE, la direction
de l'entreprise est généralement associée soit au conseil d'administration, soit à la direction
financière, dans une petite entreprise, le comptable ou le directeur général de l'entreprise est
responsable du contrôle de gestion. Une entreprise qui effectue la gestion des affaires. Pour guider la
performance de l'entreprise, il est important de mettre l'accent sur les relations existantes entre la
direction commerciale et les différents services de l'entreprise tels que le service stratégie, le service
marketing, etc. Cette relation révèle différents aspects de la performance de l'entreprise. Cela montre
que la gestion d'entreprise est une fonction support transversale. Pour mesurer la performance de
l'entreprise, le contrôleur de gestion utilise de nombreux outils décrits précédemment.
La comptabilité analytique est un élément très important de la gestion financière, faisant des
prévisions, mesurant le succès et analysant les écarts entre les prévisions et les succès.
Le contrôle budgétaire vous permet d'organiser votre entreprise en centres de responsabilité
pour calculer la performance des responsables de responsabilité et fixer les prix de transfert.
Cela nous permet de prendre en compte l'efficacité de l'entreprise et de gérer et d'évaluer
l'efficacité de chaque centre. Pour évaluer la performance globale de l'entreprise.
Les tableaux de bord jouent un rôle important en tant qu'éléments de pilotage, de dialogue, de
communication et d'aide à la décision, fournissant ainsi un ensemble d'informations
quantitatives et qualitatives nécessaires au pilotage de la performance de l'entreprise.
P A G E 74 |
TABLE DE MATIERE
Table des matières
SOMMAIRE....................................................................................................................................................2
REMERCIEMENT..........................................................................................................................................3
LISTE DES ABREVIATIONS........................................................................................................................4
LISTE DES FIGURES.....................................................................................................................................5
LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................................................6
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................................................7
CHAPITRE I :les concepts clés de contrôle de gestion..................................................................................9
INTRODUCTION......................................................................................................................................10
SECTION 1 : CONTROLE DE GESTION CONCEPT ET DEFINITION...........................................11
1-1 Définition de contrôle de gestion................................................................................................11
1-2 Quelques définitions fondamentales...........................................................................................11
1-3 Les objectifs de contrôle de gestion............................................................................................13
1-4 Les objectifs de dimension technico-économique......................................................................13
1-5 Les objectifs de dimension managériale et organisationnelle.....................................................13
1-6 La place du contrôle de gestion dans l’entreprise.......................................................................14
SECTION 2 : CONTROLEUR DE GESTION........................................................................................17
2-1Métier de contrôleur de gestion...................................................................................................17
2-2 le rôle du contrôleur de gestion..................................................................................................17
2-3 Le profil du contrôleur de gestion...............................................................................................18
CONCLUSION...........................................................................................................................................19
CHAPITRE II :Les outils du contrôle de gestion au service de la performance de l’entreprise..............20
INTRODUCTION......................................................................................................................................21
SECTION 1 : Notion de la performance dans l’entreprise.....................................................................22
1-1 Définition de la performance......................................................................................................22
1-2 Principaux critères de la performance.........................................................................................22
1-3 Typologies de la performance.....................................................................................................23
SECTION 2 : Les principaux outils de contrôle de gestion au service de la performance de
l’entreprise..................................................................................................................................................26
2-1Tableau de bord...........................................................................................................................38
CONCLUSION...........................................................................................................................................42
CHAPITRE III :Le contrôle de gestion au service de la performance des entreprises Marocaines........43
INTRODUCTION......................................................................................................................................44
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SECTION 1 : LE CADRE GENERAL DE L’ENQUETE.......................................................................45
1-1 L’objet et la méthodologie de l’enquête......................................................................................45
1-2 La présentation de l’enquête.......................................................................................................46
SECTION 2 :LE RAPPORT ET L’ANALYSE DES QUESTIONNAIRES.......................................53
CONCLUSION GENERALE........................................................................................................................74
TABLE DE MATIERE..................................................................................................................................75
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................................76
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