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Ministère de l’Enseignement Supérieur & de la

Recherche Scientifique
Université de Sousse
Institut des Hautes Etudes Commerciale de Sousse

Année universitaire : 2021-2022

Projet de fin d'études en vue de l’obtention


de la Licence en sciences comptable

TITRE
Le contrôle interne :
Etats des lieux et recommandations

Élaboré par : Asma Cherni

Encadrant(e) Académique : Mme. Mouna Hamza

Encadrant(e) Professionnel : Mme. Nouran Hamdi


Dédicaces
Je dédie mon travail à :
À mes chers parents,
En guise de reconnaissance et de gratitude pour les sacrifices qu’ils ont faits.
Vous avez toujours été là pour moi tout au long de mes études, vous m’avez donné
un magnifique modèle de labeur et de persévérance.
À mon adorable frère et sœur,
En témoignage de l’attachement, de l’amour et l’affectation que je porte pour vous,
je dédie mon travail avec tous les veux de bonheur, de santé et de réussite.
À mes chers grands-parents,
Vous avez toujours prié pour ma réussite, ce travail est le fruit de vos prières.
Que Dieu vous procure une bonne santé et une longue vie.
À mes amis,
A qui je souhaite le succès, pour l’amitié qui nous a toujours unis.
A mon exemple éternel, mon soutien moral, ma source de joie et de bonheur.

II
Remerciements
Je commence par rendre grâce à Dieu de m’avoir donné la patience, la force et le
courage d’accomplir mon projet de fin d’études.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont contribué, de près ou de loin, au
succès de mon stage et qui m’ont aidé dans l’élaboration de ce rapport.
Au terme de ce travail, je voudrais tout d’abord adresser toute ma gratitude à mon
encadrante pédagogique, Mme Mouna Hamza, pour sa patience, sa disponibilité et
surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion.
Qu’elle trouve ici, le témoignage de ma profonde reconnaissance de ma sympathie.

Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance à Mlle Nourane Hamdi, mon


encadrante professionnel pour le temps passé ensemble et le partage de son
expérience au quotidien.
Je tiens à témoigner toute l’équipe professionnelle de la société Le Bon Choix pour
leur soutien et leurs encouragements.

Je remercie par la même occasion toute l’équipe pédagogique de l’IHEC, pour les
efforts et leur précieuse contribution à ma formation.
Mes vifs remerciements vont également aux membres du jury pour le grand
honneur qu’ils me font, en acceptant d’évaluer ce modeste travail.

III
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ............................................................. 1
CHAPITRE I : Présentation de l’entreprise ........................................... 4
Section 1 : Description de l’entreprise d’accueil .................................................................5
Section 2 : Présentation fiscale de l’entreprise ....................................................................9
Section 3 : Les différents départements visités ................................................................. 13
Section 4 : Les Tâches effectuées et le bilan de stage ........................................................ 15
CHAPITRE II : Etat des lieux et recommandations ............................ 24
Section 1 : Le SCI : définition, objectifs, composantes et limites ..................................... 25
Section 2 : Généralités sur les cycles du SCI ..................................................................... 29
Section 3 : Etat des lieux et recommandations au niveau du SCI .................................... 32
Section 4 : Description des procédures à suivre ................................................................ 36
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................ 47
WEBOGRAPHIE ......................................................................................................... 48
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................ 49
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ 53
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................. 55
LISTE DES FIGURES ................................................................................................. 55
LISTE DES ABRÉVIATIONS .................................................................................... 56

IV
INTRODUCTION GENERALE

1
I
l est évident que les connaissances théoriques et les informations acquises en matière
comptable et fiscale durant la formation de six semestres d’études universitaires,
proposée par l’institut de hautes études commerciales de Sousse, ont une grande
importance. Cependant, et si on vise la réussite et l’excellence dans la vie professionnelle, ces
connaissances, demeurent à elles seules insuffisantes. De ce fait, il est essentiel de les compléter
et les enrichir avec des expériences pratiques et professionnelles à travers les stages, pour avoir
une vision complète sur les différents métiers du domaine et pour développer aussi un esprit
opérationnel et critique.
Dans ce cadre, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage d’été pratique, qui s’est étalé sur une
période de deux mois, juin et juillet, au sein du département comptabilité de l’entreprise
commerciale le bon choix.
Le but de ce rapport de stage est de donner une présentation claire et synthétique sur tous ce
que j’ai observés et ce que j’ai pu apprendre ou approfondir.
Je vous exposerai dans ce rapport, une première partie décrivant l’entreprise d’accueil à travers
sa fiche signalétique, son historique, son organigramme, etc. sans oublier de fournir aussi une
présentation fiscale et d’énumérer les différents taux à laquelle est éligible.
De plus, je vous présenterai les départements visités ainsi que les différents tâches effectuées
tout au long du stage (Chapitre 1).
Dans une deuxième partie, je me suis concentrée sur une insuffisance majeure duquel souffrent
plusieurs entreprises similaires, qui est l’application d’un système de contrôle interne, et
l’amélioration de ceci, s’il existe.
Tout d’abord et pour introduire le contrôle interne, je vais présenter les différentes définitions
proposées, chronologiquement, par les ordres des experts comptables des Etats unis, de la
France et je finirai par la définition proposée par l’ordre des experts comptables de la Tunisie.
Ces définitions vont fournir une idée générale sur toutes les significations proposées pour ce
système. Ensuite, et continuant avec la partie théorique, je vais détailler les composantes de ce
système de contrôle interne, ses principaux objectifs ainsi que ses limites.
Nous savons tous que le contrôle interne est l’un des sujets qui devrait faire partie des
préoccupations constantes de tout reviseur d’entreprises et que pour étudier un système, il faut
savoir comment il fonctionne. Ce système de contrôle interne ne fonctionne efficacement que
s’il est pourvu de mécanismes de régularisation, de contrôle et de correction destinés à assurer
son fonctionnement harmonieux et efficace.
Durant ce stage, j’ai constaté que l’entreprise le bon choix n’a pas réellement un cadre formel
qui établit et détaille, pour chaque rubrique, les procédures, les intervenants impliqués et les

2
outils utilisés pour mener à bien l’activité. Mais pratiquement, lorsqu’on suit les tâches
effectuées par le personnel dans chaque cycle, on comprendra globalement la démarche suivie.
L’absence de ces procédures écrites reste donc une faiblesse qui va rendre le contrôle interne
difficile, non transparent et aléatoire. C’est pour cela qu’un manuel des procédures est
nécessaire et indispensable dans la phase de contrôle.
Ce manuel est un instrument de contrôle essentiel et un outil de management et de répartition
des rôles. De ce fait, j’ai consacré les deux dernières sections du chapitre 2 pour mentionner en
premier lieu mes observations, les risques qui peuvent avoir lieu, ainsi que mes
recommandations, et en deuxième lieu je vais proposer des procédures qui doivent être suivis
dans chaque rubrique pour faciliter dorénavant le contrôle et assurer de la réalisation efficace
des objectifs définis par la direction (Chapitre 2).

3
CHAPITRE I : Présentation de l’entreprise

4
Ce chapitre premier est divisé en quatre sections principales : commençant par la
première section (Section 1), on s’intéressera à la description de l’entreprise au sein
duquel le stage a été effectué, en représentant consécutivement la fiche signalétique,
l’historique, l’organisation, la clientèle ainsi que les fournisseurs potentiels. On
présentera aussi une analyse SWOT afin de comprendre les forces, les faiblesses, les
opportunités ainsi les risques auxquels l'entreprise peut être exposée.
D’autre part, dans une deuxième section (Section 2), on s’intéressera à sa présentation
fiscale à travers l’énumération les différents impôts et taxes à laquelle est éligible. Dans
une section troisième, on décrira les différents départements visités ainsi que les missions
exercées par le personnel (Section 3), et on finira par les différentes tâches effectuées
(Section 4).
Section 1 : Description de l’entreprise d’accueil
1. Fiche signalétique :

En consultant l’extrait de l’enregistrement de l’entreprise le bon choix au registre national


des entreprises (Annexe 1), j’ai pu tirer les informations suivantes :

• La raison sociale : Le Bon Choix ;


• Identifiant unique : 1016274Q ;
• Siège Social : Ahmed Triki, Mont plaisir ;

• Sigle usuel :

• Gérant actuel : Abdelhamid Abidi ;


• Adresse : Rue Tahaa Hussein, Le Kef, Tunisie ;
• Mail : lebonchoix.kef@gmail.com ;
• Date de création : Juillet 2007 ;
• Forme juridique : SARL ;
• Capital social : 18.000 Dinars Tunisiens ;
• Classification de l’entreprise : privée, Commerciale ;
• Activité principale : L’achat et la vente en détail des
produits divers ;
• Activité secondaire : Prêt-à-porter.

5
2. Historique de l’entreprise :

L’entreprise le bon choix a été créée en juillet 2007 pour répondre aux besoins de la
population du Nord-Ouest tunisien, en particulier du Kef, en achat et vente au détail d'une
large gamme de produits. Elle a été créée par l’actuel gérant Mr Abdelhamid Abidi et ses
associés, avec un capital social de 18.000 dinars tunisiens sous la forme d’une entreprise
à responsabilité limitée (SARL).
Dans ces dernières années, elle a réalisé un développement et une adaptation assez rapide
avec son environnement, qui a contribué à la création de deux nouveaux points de vente
plus grands proposant des produits plus diversifiés (marques tunisiennes et étrangères).

Le magasin occupe le premier étage d’un immeuble situé en face d’une rue nationale
principale et près d’un quartier résidentiel, ce qui offre à la clientèle un avantage de
proximité. C’est le premier point pour lequel le choix du lieu du stage a été effectué ainsi,
puisque le magasin est à 300 mètres de mon quartier. Le dépôt occupe le rez-de-chaussée
et l’administration se situe dans le deuxième étage, juste au-dessus du magasin, ce qui
accélère le chemin de l’application du système d’information entre le système de décision
et le système opérant et par conséquent facilite la divulgation de l’information utile en
temps opportun.
3. Organisation hiérarchique de l'entreprise :

Figure 1: L'organigramme de l'entreprise


L’organigramme est définit comme une simple représentation schématique destinée à
faciliter la compréhension des rapports et des liens existant au sein de l’entreprise. C’est
un outil informatif et organisationnel utilisé pour déterminer et pour bien clarifier les
rapports hiérarchiques, organisationnels et fonctionnels. Bien que l’entreprise d’accueil
ne possède pas d’un organigramme, j’ai essayé de présenter un schéma qui donne une
vision approximative sur la hiérarchie et les fonctions.
6
4. Analyse SWOT :

LES POINTS FAIBLES POINTS FORTS


-Le retard par rapport aux concurrents -Le secteur de la grande distribution
en matière d’investissement en est relativement stable.
système d’information et
-Des prix de vente imbattables.
d’organisation.
-Une équipe jeune, motivée et
-Absence d’un système de contrôle
motivante.
interne efficace.
-La proximité offerte aux clients
-Une surcharge remarquant
d’effectif. -La stabilité des équipes dans le

-Manque de moyen pour développer


un réseau persistant avec les points de
S temps.

vente.
W
MENACES
O OPPORTUNITES

T -Secteur défensif peu sensible à la


-Baisse de chiffre d’affaires crise économique et la situation
probable liée au développement du sanitaire (le cas de COVID -19) :
E-Commerce. une possibilité intéressante
-Il y a une baisse du pouvoir d’achat d’investir
des ménages ce qui engendre une -Les clients sont très nombreux
baisse de la consommation. donc le chiffre d’affaires
continues quand même à bien se
porter.

Figure 2 : Analyse SWOT

L’analyse SWOT ou matrice SWOT (en anglais : strengths, weaknesses, opportunities,


and threats) peut être définit comme une démarche qui permet de déterminer les options
stratégiques de l’entreprise.

7
Pour résumer cette analyse, les points forts se déroulent sur la bonne relation entre l'équipe
de travail et avec la clientèle, les points faibles se concentrent sur l’absence du système
du contrôle interne et la mauvaise organisation. Les opportunités sont liées aux
investissements futurs puisque le secteur est relativement stable et enfin les menaces
concernent les nouveaux concurrents et le rayonnement de la vente en ligne.
5. La concurrence :
Figure SEQ Figure \* ARABIC 3:
Voyons sur Google Maps que le l'emplacement du concurrent principal
concurrent le plus proche de l’entreprise Source : Google maps
le bon choix est l’entreprise le magasin
général (MG) qui se situe à rue Mongi
Slim (environ 4 minutes en voiture) et
qui attire une population plus nombreuse
en proposant des produits plus diversifiés
(elle a un rayon informatique et
électroménager, rayon de légumes et des
fruits de plus). Les autres concurrents se
situent plus loin : Monoprix, Aziza... Figure 3 : Emplacement du siège social
Figure 3:Emplacement du siége social
6. La clientèle :
Grâce à son emplacement et ces prix imbattables, le bon choix a pu attirer des clients
locaux à savoir les particuliers, des restaurants, des hôtels ainsi que des associations
sportives et culturelles. Aussi, grâce sa proximité à la frontière algérienne, les algériens
passagers sont considérés parmi ses clients, et sont principalement les particuliers.
7. Les fournisseurs :
Parmi les fournisseurs les plus importants on cite la société Frères Younsi fournissant le
bon choix des produits alimentaires et la société Ezzouhour qui fournisse le reste des
produits (de nettoyage, hygiène et cosmétique).

Conclusion :
Après avoir présenté l’entreprise, son activité, et énuméré les différentes parties prenantes
qui s’intéressent à son affaire, il est temps de la présenter fiscalement et découvrir les
impôts et les taxes à laquelle est éligible ainsi que les différents taux applicables.

8
Section 2 : Présentation fiscale de l’entreprise
Puisque le bon choix est une entreprise tunisienne, basée et exerce son activité en Tunisie,
elle est automatiquement soumise au système fiscal tunisien.
Le système fiscal tunisien est un système déclaratif, basé sur la participation active du
contribuable et qui englobe les différents types d’impôts.

Un système déclaratif

• L’impôt est déclaré par le contribuable lui-même.


• Les déclarations présument l’exactitude et la bonne fois du contribuable, donc on
présume avoir une relation de confiance mutuelle entre d’administration fiscale et le
contribuable.

Un système basé sur la contribution active du contribuable

• Le contribuable doit accepter l’obligation fiscale


• Participe activement dans le processus de l’imposition

Un système qui englobe les différents types d’impôt

• Le système fiscal tunisien comporte :


- L’impôt sur les entreprises (IS).
- L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) .
- Les droits d'enregistrement et de timbre, de consommation.
- Les taxes spécifiques encourageant l’investissement.
-Autres impôts et taxes.
Après une lecture de la déclaration mensuelle de l’entreprise le bon choix du mois
novembre 2021(Annexe 2), on a pu conclu qu’elle est soumise à :
-L’impôt sur les sociétés : les bénéfices en provenance de l’activité commerciale de
l’année 2020/2021 est éligible à l’IS au taux de 20%.
Dans le cadre de la concrétisation du programme de réforme du système fiscal visant à
alléger la pression fiscale sur les sociétés, la loi de finance pour l’année 2021 a prévu la
réduction du taux d’impôt sur les bénéfices des sociétés à 15%. Ainsi, il a été décidé de
supprimer définitivement le taux d’imposition de 20%, appliqué aux bénéfices des petites
entreprises.

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- La Retenue à la Source aux différents taux qui peuvent être présentés à titre indicatif
et non limitatif dans le tableau ci-dessous :

Taux de 20% Les salaires, les revenus des capitaux mobiliers

Taux de 10% Honoraires, commissions, courtages, loyers et rémunérations des


activités non commerciales.

Taux de 5% Loyer des hôtels et les rémunérations servis aux artistes et créateurs.

Taux de 3% Honoraires servis aux personnes morales et personnes physiques


soumises au régime réel.

Table 1: Exemple des taux de retenue à la source

- La Taxe de la Formation Professionnelle : C’est une taxe qui est destinée à la


formation continue, permanente du personnel de l’entreprise. Celle-ci peut se faire
rembourser les dépenses engagées au titre de la formation agréée. Le code du travail
tunisien, dans les articles 364 et 365 faits obligation à chaque société de payer la TFP
sur la masse salariale au taux de 1% pour les entreprises manufacturières, et au taux de
2% pour les entreprises commerciales. Puisque le bon choix est une entreprise purement
commerciale, donc elle est soumise au TFP au taux de 2%.
- Le Fonds de Promotion des Logements sociaux : D’après la loi 77-54 du 3 août
1977 portant institution d'un Fonds de promotion du logement pour les salariés, Article
1 « Il est institué à la charge de tout employeur public ou privé exerçant en Tunisie, à
l’exclusion des exploitations agricoles privés une contribution à la promotion du
logement pour les salariés ». Cette contribution est liquidée mensuellement sur la base
des traitements, salaires et toutes autres rétributions au taux de 1% (Art.2 de la même
loi). D’après ce qui précède, la société est bien évidemment soumise au FOPROLOS au
taux de 1%.
- La Taxe sur la Valeur Ajoutée : La recette fiscale de l’Etat est composée de
l’ensemble des taxes et les impôts réalisés sur le revenu et les autres opérations de
l’entreprise.
La TVA est un impôt indirect qui frappe les opérations commerciales, c’est un impôt
territorial qui représente la part la plus importante dans la recette fiscale de l’Etat.

Cette taxe est calculée sur la valeur ajoutée de l’entreprise qui est la différence entre les

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valeurs des produits ou services vendus et celle des biens et services mis en œuvre pour
la production.
L’article 43 de la loi n°2017-66 du 18 décembre 2017 portant loi de finances pour
l’année 2018 a prévu des dispositions relatives à la révision des taux de la TVA, qui
consistent en ce qui suit : Le relèvement des taux de la TVA de 6% à 7%, de 12% à
13% et de 18% à 19% .
La TVA doit faire l'objet d'une déclaration mensuelle :
-Pour une entreprise individuelle ou une personne physique : jusqu'au 15 du mois qui
suit le mois d'imposition.
-Pour une personne morale : jusqu'au 28 du mois qui suit le mois d'imposition.
D’après les factures observés et la déclaration mensuelle, les transactions exercées par
le bon choix sont principalement soumises au taux de 7% et 19%, déclarées jusqu’à 28
jours du mois suivant.
Le mécanisme de la TVA peut être résumé ci-dessous :

L’entreprise assujettie

Collecte auprès de ces clients la Déduit la TVA que ses fournisseurs


TVA facturée sur les ventes lui ont facturée sur ses achats
TVA COLLECTEE TVA DEDUCTIBLE

Reverse au Trésor public la TVA correspondant à


TVA COLLECTEE-TVA DEDUCTIBLE

Figure 4 : Mécanisme de la TVA

- Droit de timbre : Selon l’article 117 du code des droits d’enregistrement et de timbre,
mise à jour au 1er janvier 2020 « les droits de timbre s’appliquent aux actes, écrits et
formules administratives ». Le montant du droit est indiqué dans un tableau détaillé
dans l’article 117 du même code.
Indiquant ci-dessous à titre indicatif et non limitatif des exemples de ces actes et formules
administratives :

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NATURE DES ACTES ECRITS ET FORMULES ADMINISTRATIVES MONTANT EN
DINARS

I. ACTES ET ECRITS :
- Les répertoires et registres des officiers publics 5,000 par feuille
- Les contrats de transport international aérien et maritime des personnes 5,000 par copie
et des marchandises et toutes autres pièces en tenant lieu

II. FORMULES ADMINISTRATIVE :


- certificats ou autres documents justifiants l’origine des produits 3,000
importés

Le paiement du droit du timbre se fait sous la responsabilité des redevables du droit ou


de l’autorité à laquelle incombe la remise des documents administratifs dans des délais et
modes de paiement précisés respectivement par l’article 119 et 121 du même code.
En se référant à la déclaration mensuelle du novembre 2021 de l’entreprise, on constate
qu’elle n’a pas effectué durant ce mois des transactions soumises au droit de timbre et
concernant le montant de 600 millimes des ventes c’est le consommateur final qui le
supporte. C’est pour cela l’entreprise n’a rien signalée au niveau de la déclaration.
-La Taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou
professionnel (TCL) :
L’article 49 de la loi de finances 2014 énonce que ces taxes sont destinés pour les
Table 2: Extrait des actes et formules administratives soumises au droit de timbre
établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel. Sont redevables à la
TCL, les personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés, les personnes physiques
soumises à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux et des
bénéfices des professions non commerciales, des groupements d’intérêt économique, les
associations en participation et les entreprises de personnes exerçant une activité
commerciale ou une profession non commerciale.
La Taxe sur ces établissements est due même en cas d’exonération de l’impôt sur les
entreprises (IS) ou l’impôt sur les revenus (IR). Elle est sue aux taux de 0,2% du chiffre
d’affaires brute local et de 0,1% du chiffre d’affaires provenant de l’exportation.
Le bon choix est une entreprise commerciale ayant un chiffre d’affaires brute provenant
seulement des opérations et des transactions locale, donc elle est soumise au TCL au taux
de 0,2%.

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Section 3 : Les différents départements visités
Vu que l’entreprise est de petite taille, j’ai eu l’occasion de visiter presque tous les
départements et j’ai compris certaines tâches effectuées par chaque service ainsi que la
liaison étroite entre ces départements.
• Service Commercial : La mission principale du responsable achat est d’assurer
l’approvisionnement de l’entreprise en biens, équipements et prestations conformément
aux besoins exprimés et dans les délais prévus.
Aussi, il vérifie les ordres d’achat émis oralement par magasiner, il passera ensuite les
bons de commande auprès des fournisseurs habituels en essayant de négocier avec eux
pour obtenir une quantité maximale des gratuités et des remises, au profit de l’entreprise.
En général, il est chargé de passer des commandes auprès des grandes usines (exemple :
Sotubi, Sotuchoc), s’il s’agit des bons de commande auprès de petits fournisseurs
potentiels locaux, c’est l’arrière de caisse qui est chargé de cette mission. Les autres
ordres d’achat, émis par les autres départements sont généralement des outils et
fournitures de bureau.
Le département commercial a aussi une liaison étroite avec le responsable marketing et
le chef rayon : le responsable achat établit chaque période une liste des promotions, selon
l’occasion ou les fêtes périodique et selon la stratégie de l’entreprise. Cette liste sera
ensuite transférée au service marketing qui va planifier et organiser des publications
promotionnelles sur l’ensemble des réseaux sociaux .Enfin, le chef rayon s’assure que les
prix des produits en promotion sont correctement affichés au niveau des rayons.
• Département magasin : Le magasinier veille à la bonne réception des marchandises, il
vérifie la conformité avec le bon de livraison et sans élaboration d’un bon de réception il
les enregistre à partir d’un logiciel ‘GESTCOM’ dans le stock. Il travaille toujours en
collaboration avec le responsable commercial et le sous magasinier (agent de saisie)
L’agent de saisie est responsable de l’élaboration des bons de sortie (des marchandises
du dépôt) et les bons d’entrée (des marchandises au magasin). Ces bons permettent de
gérer séparément le stock situé au niveau du dépôt et celui existant au niveau du point de
vente.
Ces bons seront ensuite transmis au département comptabilité pour être contrôlé et vérifié
par le comptable au niveau de la date, des montants, des quantités et des prix.
• Service Marketing : Le marketing est une branche indispensable au développement de
l’entreprise. C’est dans les marchés de plus en plus concurrentiels dans lesquels l'offre est

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abondante voire surabondante, le marketing permet au consommateur de dénicher le
produit ou le service qu'il cherche. Celui qui correspond à ses besoins et ses attentes, à
son budget. son rôle principal est de dynamiser la notoriété de la marque et de multiplier
les ventes.
durant la visite à ce service, j’ai remarqué que la personne est chargée principalement de
la stratégie digitale de l’entreprise et non pas le marketing au vrai sens du mot, les
principales tâches effectués donc sont les suivantes :
- Planification et publication des messages éditoriaux et promotionnels sur l’ensemble
des réseaux sociaux.
- Rédaction du contenu sur l’application Facebook principalement.
- Traitement les demandes d’internautes.
- Organisation des concours, tirages au sort et des remises à la caisse.
• Service financier et ressource humaine : L’agent administratif est responsable de :
- La vérification des recettes des caisses de chaque jour (rapport global de caisse).
- Calcul des recettes provenant des tickets restaurant (Servi max, Premium, Sodexo).
- Elaboration d’un état de recettes des tickets restaurant chaque période du mois, pour
être converti par les agences concernées en liquidité (chèque à encaisser).
- Elaboration d’un état des avances, absences ainsi que la transmission des données
nécessaires au comptable (par mail) pour préparer la paie à la fin de chaque mois.
Le financier est en collaboration permanente avec le contrôleur de caisses, l’arrière de
caisse et les caissiers.
Le contrôleur de caisses : sa mission est de s’assurer que toutes les recettes effectuées par
les points de ventes ont été encaissées et que les avoirs en caisse correspondent aux
recettes journalières réalisés. Il effectue l’arrêté des caisses avec les caissiers et dépose
les fonds en caisse dans un coffre.
L’arrière de caisse : sa mission est d’autoriser toutes les opérations d’annulation de vente
ou de retour de marchandises au niveau des caisses enregistreuses. Il établit aussi avec le
contrôleur de caisse l’état journalier des annulations de vente et s’assure qu’elles ont été
préalablement autorisées.
Le caissier : est le responsable de l’ouverture ainsi que la fermeture de la caisse. Au début
de la journée, il reçoit le fonds de caisse qui va lui permettre de rendre la monnaie. À la
fin de la journée, le caissier arrête sa caisse en effectuant un inventaire des fonds en caisse
et il le valide avec le contrôleur de caisse.
le chef de rayon, dans le cas de cette entreprise est au même temps le contrôleur de caisse

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et l’arrière de caisse. Cette incompatibilité des tâches résulte dans l’absence d’un système
efficace de contrôle interne.
• Service comptabilité : L’aide comptable est chargé principalement de tout ce qui est
saisi et pointage.
Parmi les tâches récurrentes observées on cite :
-La vérification des factures d’achat et de vente (montant d’escompte, remise, T.VA).
-La préparation de la saisie dans un fichier Excel.
-La saisie des écritures comptables dans les journaux ‘achats’ et ‘ventes’ et la tenue des
journaux auxiliaires : banque, caisse, et opérations diverses (destiné à enregistrer les
retenues à la source, les ristournes et les escomptes.).
-Le classement des factures selon la date, le fournisseur, et l’ordre alphabétique.
-Le rapprochement bancaire.
-Suivi du règlement des créances et du remboursement des dettes.
-Effectuer les travaux d’inventaire : bilan, état de résultat, état de flux de trésorerie, les
notes aux états financiers.
-L’archivage : rappelons que l’archivage est une obligation légale, énoncée par l’article
25 du chapitre 5, de la Loi N°96-112 du 30 décembre 1996 relative au Système
Comptable des Entreprises « les états financiers relatifs à un exercice comptable ainsi que
les documents, les livres, les balances et les pièces justificatives y afférentes sont
conservés pendant dix ans au moins ».

Section 4 : Les Tâches effectuées et le bilan de stage


La tenue comptable, appelé aussi la tenue de comptabilité consiste à enregistrer toutes les
pièces comptables justificatives, circulant au sein de l’entreprise et qui sont en général les
factures d’achat ou de vente, reçus, bons d’entrée, bons de sortie, etc.
La tenue comptable n’est pas difficile, mais elle exige une certaine rigueur et implique la
collecte et l’émission systématique des pièces justificatives. En effet, les pièces
comptables sont les premiers éléments examinés lors d’un contrôle financier que ce soit
en interne ou externe.
Durant le stage, les activités réalisées sont liés à la tenue de la comptabilité comme la
saisie comptable, le rapprochement bancaire et la vérification des bons. En fin je vais
présenter un rapport de ce stage.

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Les tâches effectuées :
a) La saisie comptable :
La saisie comptable est obligatoire en Tunisie. En effet, lors de la comptabilisation, il faut
respecter les dispositions légales régissantes de la tenue de la comptabilité dans notre
pays. D’ailleurs, l’article 2 de la loi de 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système
comptable des entreprises énonce que « la tenue de la comptabilité s’appuie sur des pièces
justificatives et comporte la tenue des livres comptables ainsi que l’élaboration et la
présentation des états financiers et ce conformément aux dispositions de la présente loi ».
Ajoutant l’apport de l’article 7 du code de commerce, qui oblige toute personne physique
ou morale ayant la qualité d’un commerçant à la tenue s’une comptabilité rigoureuse
conforme aux usages de la profession. À ce même titre, L’article 8 du code de commerce
énonce que les personnes physiques ou morales soumises à l'obligation de la tenue d'une
comptabilité doivent :
-Enregistrer, jour par jour, sur un livre-journal, toutes leurs opérations ou, mensuellement,
les totaux seulement de ces opérations, lorsque ces totaux sont obtenus grâce à la tenue
de livres auxiliaires, ces derniers sont alors soumis aux mêmes conditions de tenue que le
livre-journal proprement dit :
-Dresser, au moins une fois par an, un inventaire des éléments actifs et passifs de
l’entreprise.
-Conserver, pendant 10 ans tous documents justificatifs des opérations inscrites sur les
livres susvisés.
Avant de commencer la saisie, il faut tout d’abord collecter les documents comptables
nécessaires et les classer selon un ordre bien défini, facilitant ainsi leur enregistrement.
• La collecte les pièces comptables :
Cette étape nécessite la collecte de toutes les pièces qui sont la base sur laquelle on va
entamer l’écriture comptable, à titre d’exemple on cite les factures, les bons, les relevés
ou extraits bancaires, le retrait ou versement espèce, les notes internes, les bordereaux et
tout autre document jugé nécessaire pour produire une écriture comptable.

• Classement et enregistrement des documents comptables :


Les documents comptables vont être classés selon la nature des journaux (vente, achat,
banque, etc.) et selon l’ordre chronologique dans chaque journal.
En cours de la saisie, chaque pièce justificative doit comporter une mention qui permet
de faciliter sa consultation ultérieure en cas de besoin. Cette mention comporte le code

16
du journal (selon le paramétrage initial du logiciel comptable), le moins pendant lequel
l’écriture est passée suivie du numéro de la pièce dans ce journal.
Par exemple : La mention AC 2543 Août signifie que cette facture a été enregistrée dans
le journal achat, pièce n°2543 du mois d’Août.
Les logiciels :
Parmi les logiciels utilisés au sein de l’entreprise, on trouve un logiciel de gestion
commerciale «GESTCOM» et un logiciel de la tenue de la comptabilité « Sage ».
Le logiciel GestCom :
C’est un logiciel possédant sa propre base de données, et comprenant différents modules,
à titre d’exemple le dossier client-fournisseur, dossier vente, dossier achat, dossier caisse.
Ce logiciel permet :
- D’enregistrer les données relatives aux clients et aux fournisseurs (noms, coordonnées,
produit achetés /vendus).
- De créer des bons de commandes.
- De gérer les stocks en fonctions des entrées (livraison fournisseurs) et des sorties
(livraison clients).
Gestcom est centralisé au niveau de l’entreprise est utilisé par le service financier, le
service commercial ainsi que dans le magasin par le magasinier et le sous magasinier.

Ce logiciel a été développé par la société tunisienne Idéal Software Solutions qui est une
société de service et ingénierie en informatique. Sa grande réputation est le
résultat d’une expérience de 25 ans dans l’informatisation des systèmes
d’information dans plusieurs domaines.
Le logiciel Sage 100 :
C’est un logiciel de gestion de la comptabilité en général, auxiliaire, analytique et
budgétaire pour une tenue rigoureuse des comptes, tout en assurant une comptabilité aux
normes IAS/IFRS pour les besoins des grandes entreprises qui suivent les normes
internationales.
Le logiciel comptabilité 100 de sage est un logiciel conçu et spécialement adapté à la
gestion des PME/PMI. Forte d’une grande puissance fonctionnelle, la ligne 100
automatise les tâches les plus complexes. Son extrême puissance de paramétrage lui
permet de s’adapter à l’organisation et aux spécificités de chaque secteur
d’activité.
Le bon choix n’utilise Sage 100 que pour l’enregistrement comptable (module

17
comptabilité) et les autres services utilisent le réseau commun du logiciel de gestion
commercial Gestcom pour enregistrer les autres opérations émanant de l’activité.
Donc la base de données de l’entreprise est subdivisée entre ces deux logiciels : Sage pour
la comptabilité et l’élaboration des états financiers et le logiciel commercial pour la base
de données restante.
Tout au long du stage, j’ai collecté les pièces comptables et j’ai essayé de travailler avec
les différents journaux indiqués ci-dessous :
• Journal Achats :
Le journal « Achats » contient toutes les écritures d’achat réalisées par la entreprise
pendant une période donnée, ainsi que ses frais généraux (honoraires, publicité,
entretien).
Si l’achat à crédit, on passera l’écriture suivante (la monnaie est le dinar tunisien) :

607 Achat de marchandises X

4366 Tva déductible sur achats X*19%


401 Fournisseur d’exploitation xx X*1,19

constatation de l’achat

Si l’achat est réglé en espèces, on ajoute l’écriture suivante dans le journal caisse :

401 Fournisseur d’exploitation xx X*1,19

54 Caisse X*1,19

Règlement de la facture n°123

• Journal Banque :
Le journal « Banque » est utilisé pour comptabiliser toutes les opérations aux banques de
l’entreprise. Ce journal un document comptable que les professionnels doivent tenir à
jour. Il rend compte des différents mouvements bancaire des comptes de l’entreprise, qu’il
s’agisse de ses débits ou de ses crédits. Ces écritures concernent diverses opérations à
savoir : les virements bancaires, les encaissements et décaissements par chèque, les
prélèvements et les commissions.
Afin de pouvoir réaliser la tâche de saisie, la collecte de certaines pièces est indispensable,
comme les relevés bancaires, les souches de chèques émis par l’entreprise, les remises de
chèques, les pièces justifiant les retraits et versements espèces, les pièces justifiant les
virements émis et reçus.

18
Les écritures relatives aux règlements de l’entreprise au profit de ces fournisseurs ou ces
personnels ou encore l’état, sont comptabilisés à partir de l’extrait, des souches des
chèques et les pièces de virements émis.

40 Fournisseurs et comptes rattachées ou


42 Personnel et comptes rattachés ou
43 Etat et collectivité publique ou
532 Banque

Les écritures relatives aux encaissements reçus par les clients qui payent leur marchandise
par chèque bancaire sont comptabilisés partir de les remises chèques (Annexe 3) et les
pièces du virement reçus.

532 Banque

41 Clients et comptes
rattachés

A partir des pièces justifiant l’encaissement des effets, sont comptabilisés, tout d’abord,
la remise des effets à l’encaissement et ensuite l’encaissement reçus.

5313 Effets à l’encaissement

413 Clients-Effets à recevoir


à la date de remise de l’effet

532 Banque

Effets à l’encaissement
5313
à la date d’encaissement

Le virement est le transfert des fonds du compte de l’entreprise à un autre compte


bénéficiaire ou inversement. Le type de virement fréquent à cette entreprise soit le
virement simple (une seule fois à un fournisseur par exemple) ou permanent (le transfert
de salaire du gérant qui se répète mensuellement). (Annexe 4)
A partir des pièces justifiants les retraits des espèces ou versements espèces et par
l’intermédiaire du compte (58 virements internes) sont comptabilisées les écritures
suivantes :

19
- pour versements espèces :

Banque
532
Virements internes
58

- pour retrait espèces :

58 Virements internes

Banque
532

Il nous reste enfin la comptabilisation des commissions (frais de tenue de compte par
exemple) et intérêts perçus par la banque (émissions des chèques).Les charges d’intérêts
peuvent être des intérêts des comptes courants ou intérêts bancaires sur les opérations de
financement.

672 Services bancaires et assimilés (commission)

Banque
532

561 Charges d’intérêt

Banque
532

• Journal Caisse :
Le journal de caisse est un journal qui englobe toute les écritures d’entrées et de sortie de
trésorerie par espèces. Parmi les pièces nécessaires à la comptabilisation, on cite l’état de
Caisse qui est un document interne à l’entreprise, les factures d’achats et de ventes, ainsi
que les mouvements du compte des virements internes.
Les factures de ventes et achats réglées en espèces figurent dans les journaux « Ventes »
et « Achats », d’où une copie de ces factures doit figurer dans le journal « Caisse ».
Les transactions d’achats ou de ventes en espèces sont comptabilisées suivant cette
écriture :

20
607 Achat de marchandises

54 Caisse

54 Caisse

707 Vente de marchandises

-pour alimenter la caisse :

54 Caisse

58 virements internes

-pour le retrait de caisses :

58 Virements internes

54 Caisse

• Journal des opérations diverses :


Le journal des opérations diverses en comptabilité, appelé aussi journal des OD, est un
document auxiliaire au journal général de comptabilité. Il permet d’enregistrer les
opérations comptables qui ne concernent ni le journal des achats, ni le journal des ventes,
ni les journaux de trésorerie. Le journal des opérations diverses (OD) permet d’enregistrer
des opérations concernant les mouvements de TVA, les provisions, la paie ou encore les
écritures rectificatrices des différentes erreurs de saisie qui ont été commises. 1
Après passation des écritures comptables à partir de différentes pièces justificatives, un
rapprochement bancaire est indispensable, pour s’assurer de l’exhaustivité des écritures
au niveau du journal banque.
b) Le rapprochement bancaire :
Mensuellement, on doit arrêter un état de rapprochement bancaire pour chaque compte
bancaire. L’objectif de rapprochement bancaire est de s’assurer que le comptable retrouve
à peu près les mêmes montants en comparant celles du relevé bancaire avec celles qui
sont réellement enregistrées dans la comptabilité.
Parmi les raisons des différences entre les soldes des deux comptes on cite :

1
https://www.l-expert-comptable.com/a/532191-les-operations-diverses-od-en-comptabilite.html

21
-Les erreurs d’enregistrement : généralement ce type d’erreur intervient lorsque le
comptable se trompe sur les numéros des comptes.
-Les informations spécifiques au relevé bancaire : sont les frais bancaires, escompte,
virement reçu ou de prélèvement et les opérations sur le marché financier (achat d’actions,
dividendes reçues, intérêts sur les obligations).Ces opérations ne peuvent pas être faites
qu’avec l’intervention de la banque. Prenant par exemple le cas d’achat des actions,
L’entreprise doit tout d’abord donner un ordre d’achat ainsi que le prix auquel elle est
prise à l’acheter. Dans ce cas, le comptable ne passe pas en comptabilité l’écriture
d’acquisition des actions tant que la banque n’a pas donné l’information sur le nombre
des titres et le prix qu’elle a réussi à l’acheter.
-Le décalage pour certaines opérations : typiquement, c’est le cas du chèque, c’est
lorsqu’on rédige un chèque, on le comptabilise immédiatement, mais la banque n’aura
l’information que lorsque ce dernier aura été déposée par le bénéficiaire.
De ce fait, le rapprochement bancaire est essentiel car il sert à :
- Comparer le solde relevé bancaire et le solde comptable du compte banque tenu dans
les livres comptables de l’entreprise ;
- Faire le contrôle arithmétique des soldes rapprochés sur l’état de rapprochement
bancaire ;
- S’assurer que les suspens du mois précédent ont été apurés.
c) Vérification des bons d’entrée et bons de sortie :
Chaque jour, il est indispensable de vérifier les mouvements du stock entre le dépôt et le
point de vente afin de détecter les anomalies et les erreurs significatives. Ce contrôle se
matérialise par la vérification et la comparaison entre les bons d’entrée et les bons de
sortie. (Annexe5)

Bilan de stage : avantages et inconvénients :

Avantages : le stage constitue un élément indispensable à ma formation, c’est un contact


qui permet à l’étudiant d’améliorer certaines capacités à savoir l’intégration au groupe,
développement de bonnes relations avec le personnel de l’entreprise ainsi que l’assiduité
et la ponctualité. Ce stage m’a aidé à développer des compétences, de voir de près, le
déroulement des travaux comptables, et de vivre la réalité professionnelle.
Inconvénients : il faut mentionner qu’il y a une pression du temps : 2 mois ne suffisent
pas pour bien profiter du stage. D’ailleurs, l’entreprise d’accueil a clôturé durant 10 jours

22
à cause de la pandémie du coronavirus, ce qui a affecté négativement la qualité de mon
stage.

Conclusion : Mon stage était une opportunité pour découvrir le domaine pratique de la
comptabilité et rien ne vaut une immersion dans un tel milieu professionnel pour
apprendre et participer à la résolution des problèmes concrets. Grâce aux aspects que j’ai
pu observer durant ce stage, j’ai choisi de concentrer mes efforts sur le contrôle interne et
la participation à l’élaboration de ces procédures.

23
CHAPITRE II : Etat des lieux et recommandations

24
Le contrôle interne a pris une ampleur importante au cours de ces dernières années au
sein de toutes les organisations, à travers le monde. La montée en puissance des
entreprises multinationales avec la généralisation de la mondialisation, a poussé les
acteurs économiques à chercher de plus en plus d’avantages concurrentiels leur
permettant de suivre les évolutions du marché. Un système de contrôle interne efficace
peut former un avantage concurrentiel important pour l’entreprise quelle que soit sa taille
ou le secteur dans lequel elle évolue. Plusieurs entreprises ont donc compris qu’il ne
suffirait pas d’avoir un dispositif de contrôle mais il faut qu’il soit efficace et efficient
pour qu’ils puissent assurer son rôle de facteur de succès et d’avantage concurrentiel.
Avant d’aborder les procédures correctives au niveau du contrôle interne, nous
commençons par définir le système de contrôle interne, ces objectifs, ces composantes
ainsi que ses limites (Section 1). Puis, une observation pratique de l’application de ce
système est essentielle afin de détecter les risques et proposer des recommandations
(Section 2). Finalement je vais proposer des procédures de contrôle interne qui doit être
suivis par l’entreprise le bon choix (Section 3).
Section 1 : Le SCI : définition, objectifs, composantes et limites
1. Définition du système du contrôle interne :
Historiquement, la notion de contrôle interne était toujours présente au sein de
l’entreprise. Cependant, ce n’est qu’au début du 20ème siècle que plusieurs auteurs, et en
particulier en comptabilité, commencent à s’intéresser au sujet. En effet, c’est en 1949
que fût apparue la première définition du contrôle interne, avancée par l’ordre des experts
comptables des Etats unis, qui propose que « le contrôle interne comprend le plan de
l’organisation et toutes les méthodes et mesures adoptées dans une entreprise pour
protéger les actifs, s’assurer de l’exactitude et de la fiabilité des données comptables, et
pour favoriser l’efficacité opérationnelle ». Quelques années après, l’ordre des experts
comptables de France, a publié sa propre définition. Il définit donc le contrôle interne
comme étant « l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour
but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre côté, l’application des instructions de la direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et
procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-
ci». Arrivant enfin à la définition proposée par l’ordre des experts comptables de Tunisie
« Le contrôle interne est défini, globalement, comme étant un processus mis en œuvre par

25
la direction, la hiérarchie, le personnel d'une entreprise, et destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation des objectifs définies » (NCG, 2ème partie, §7)
2. Les objectifs du contrôle interne :
De tels systèmes ont pour objectifs de :
• promouvoir l'efficience et l'efficacité des opérations,
• protéger les actifs,
• garantir la fiabilité de l'information financière,
• assurer la conformité aux dispositions légales et réglementaires (NCG, 2ème partie, § 6,
alinéa 2)
3. Les composantes du contrôle interne :
Le contrôle interne comporte cinq composantes qui sont (NCG, 2ème partie, § 8) :
• L’environnement de contrôle :
Ce composant détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôles.
Les facteurs ayant un impact sur l'environnement de contrôle comprennent la compétence
du personnel, la philosophie et le style de management des dirigeants, la politique de
délégation des responsabilités, d'organisation et de formation du personnel et enfin,
l'intérêt manifesté par les dirigeants et leur capacité à définir les objectifs (NCG, 2ème
partie, § 9).
• L'évaluation et la maîtrise des risques :
C’est l’identification et l'analyse des facteurs susceptibles d'affecter la réalisation de ces
objectifs : il s'agit d'un processus qui permet de déterminer comment ces risques devraient
être gérés. Compte tenu de l'évolution permanente de l'environnement micro et
macroéconomique, du contexte réglementaire et des conditions d'exploitation, il est
nécessaire de disposer de méthodes permettant d'identifier et de maîtriser les risques
spécifiques liés au changement (NCG, 2ème partie, § 10).
• Les activités de contrôle :
Ces activités peuvent se définir comme étant l'application des normes et procédures qui
contribuent à garantir la mise en œuvre des orientations émanant du management. Ces
opérations permettent de s'assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de
maîtriser les risques susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs de l'entreprise. Les
activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de la
structure et comprennent des actions aussi variées qu'approuver et autoriser, vérifier et
rapprocher, apprécier les performances opérationnelles, la protection des actifs ou la
séparation des fonctions (NCG, 2ème partie, § 11).

26
• L'information et la communication :
L'information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée dans des délais qui
permettent à chacun d'assumer ses responsabilités. Les systèmes d'information
produisent, entre autres, des données opérationnelles, financières ou encore liées au
respect des obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et de contrôler
l'activité. Ces systèmes traitent, non seulement, des données produites par l'entreprise,
mais également celles émanant de l'extérieur (événements, marche de l'activité, contexte
général, etc..) et qui sont nécessaires à la prise de décisions en matière de conduite des
affaires et de communication externe (NCG, 2ème partie, § 12, alinéa 1).
Il existe également un besoin plus large de communication efficace, communication à la
fois ascendante, descendante et horizontale (NCG, 2ème partie, § 12, alinéa 2). Le
management doit transmettre un message clair à l'ensemble du personnel sur l'importance
des responsabilités en matière de contrôle. Les employés doivent donc comprendre le rôle
qu'ils sont appelés à jouer dans le système de contrôle interne ainsi que la relation
existante entre leurs propres activités et celles des autres membres du personnel. Ils
doivent être en mesure de faire remonter les informations importantes. Par ailleurs, une
communication efficace avec les tiers, tels que clients, fournisseurs, autorités de tutelle
ou actionnaires, est également nécessaire (NCG, 2ème partie, § 12, alinéa 3).
• Le pilotage :
Les systèmes de contrôle interne doivent, eux-mêmes, être contrôlés afin qu'en soient
évaluées, dans le temps, les performances qualitatives. Pour cela, il convient de mettre en
place un système de suivi permanent ou de procéder à des évaluations périodiques, ou
encore de combiner les deux méthodes. Le suivi permanent s'inscrit dans le cadre des
activités courantes et comprend des contrôles réguliers effectués par le management et le
personnel d'encadrement, ainsi que d'autres techniques appliquées par le personnel à
l'occasion de ses travaux. L'étendue et la fréquence des évaluations périodiques
dépendront essentiellement de l'évaluation des risques et de l'efficacité du processus de
surveillance permanente. Les faiblesses de contrôle interne doivent être portées à
l'attention de la hiérarchie. Les lacunes les plus graves devant être signalées aux dirigeants
(NCG, 2ème partie, § 13).

Le contrôle interne peut donc aider l’entreprise à réaliser ses objectifs et à maîtriser ses
activités. Il peut, également, garantir raisonnablement la fiabilité des informations

27
financières ainsi que la conformité aux lois et règlements. Cependant, tout système de
contrôle, le plus efficace qu’il soit, a des limites.

4. Les limites du contrôle interne :


Le système de contrôle interne, joue un rôle très important dans l’efficacité et la réussite
de l’entreprise et contribue largement à l’amélioration de sa performance. Toutefois, tout
système de contrôle interne a des limites, et ne peut, à lui seul, garantir la bonne marche
des activités de l’entreprise. Le contrôle interne subit quatre limites, dont deux entres elles
découlent de la définition du contrôle interne elle-même (§4.1 et §4.2), une qui est en
relation avec le rapport coût/avantage (§4.3) et l’autre avec la fraude (§4.4)
4.1. Le système de contrôle interne ne peut qu’aider l’entreprise à atteindre ses
objectifs
Le système de contrôle interne le plus efficace ne peut pas garantir, à lui seul, l’atteinte
des objectifs de l’entreprise. En effet, plusieurs facteurs échappent à la volonté et au
contrôle de l’entreprise, peuvent compromettre la réalisation des objectifs fixés par celle-
ci. En effet, de tels objectifs peuvent dépendre de plusieurs facteurs aussi bien internes
qu’externes, dont par exemple, la stabilité de l’environnement politique et économique,
la concurrence, etc. Toutefois, un bon système de contrôle interne peut fournir à la
direction et au mangement de l’entreprise, à ce niveau, une assurance raisonnable d’être
informés en temps utile, de toutes les menaces de sources internes ou externes à l’atteinte
des objectifs.
4.2. Le système de contrôle ne peut fournir qu’une assurance raisonnable quant à la
réalisation des objectifs
Le système de contrôle interne aussi efficace qu’il soit, ne peut prévenir des défaillances
et des disfonctionnements qui peuvent se produire à la suite d’un jugement erroné ou
d’une erreur inhérente à tous les comportements humains. De même, toute procédure de
contrôle peut être contournée, s’il y a collusion entre plusieurs personnes ou à la seule
volonté, qu’elle soit de bonne ou de mauvaise foi, des dirigeants. Ainsi, le système de
contrôle interne ne peut fournir qu’une assurance raisonnable et non absolue quant à la
réalisation des objectifs, qui dépendra aussi d’autres facteurs qui échappe au domaine du
contrôle interne.
4.3. Le rapport coût / avantage
La mise en œuvre d’un bon système de contrôle interne et l’application des bonnes
pratiques et procédures de contrôle peuvent se heurter aux problèmes de coût et des

28
moyens disponibles pour l’entreprise. La séparation des fonctions, la supervision et les
autorisations représentent, parfois, des coûts et exigent des moyens supplémentaires dont
ne disposent pas toutes les entreprises, et en particulier celles de petites tailles. La
conception du système de contrôle interne doit donc tenir compte des contraintes en
matière de ressources et des moyens disponibles, en analysant le rapport coût/avantage
de ces risques avant de mettre en place un contrôle.
2.4. Le système de contrôle interne ne peut à lui seul garantir contre les fraudes
Le système de contrôle interne ne peut, à lui seul, offrir à l’entreprise une assurance
absolue quant au risque d’être victime d’une fraude. Pour ce faire, l’entreprise doit se
doter d’autres moyens permettant de l’aider dans la détection des manœuvres
frauduleuses. Selon Abderraouf Yaich (Normes, pratiques et procédures de contrôle
interne, 1996) «la détection d’une fraude peut se faire notamment en plus des procédures
de contrôle :
-Par la détection des indicateurs qui laissent apparaître des symptômes de comportements,
d’opérations ou de situations anormaux;
-Par l’audit interne ou externe ;
-Par la permutation ou la rotation du personnel dans les postes à risque .

Conclusion :

On peut déduire de ce qui précède que le système de contrôle interne permet de soutenir
l’existence même de toute entreprise. Néanmoins, il est à noter qu’il varie
considérablement d’une entité à une autre, selon le secteur d’activité de celle-ci, sa taille,
sa culture et sa philosophie. Vu son importance au sein de chaque entreprise, et vu que
l’entreprise d’accueil ne dispose pas réellement un tel système formel et bien précis, j’ai
essayé, dans les deux sections restantes de présenter d’abord un aperçu sur les différents
rubriques de ce système et ensuite proposer des procédures adaptables à l’entreprise le
bon choix. Ces procédures doivent être suivre par l’ensemble de personnel pour mieux
gérer l’activité.
Les rubriques du système de contrôle interne de chaque entreprise commercial
sont généralement, l’achat, vente, trésorerie, gestion des ressources humaines et le cycle
investissement.

Section 2 : Généralités sur les cycles du SCI


Dans cette section, je vais présenter un aperçu sur les différents cycles existants au sein

29
d’une entreprise. Je vais énumérer les cycles ainsi que les différentes opérations qui
doivent avoir lieu.
1. Le cycle achat :
Dans une entreprise commerciale, le volume des achats est important et porte
essentiellement sur des marchandises. II résulte de la nature même de l'activité d'une
entreprise commerciale que la majeure partie des charges nécessaires à la réalisation de
son activité commerciale, sera représentée par des achats de marchandises.
À l’intérieur du cycle achats, on peut distinguer les opérations successives suivantes :
- Identification du besoin d'achat ;
- Évaluation des fournisseurs potentiels ;
- Choix du fournisseur ;
- Passation de la commande ;
- Réception des marchandises ;
- Contrôle de qualité ;
- Enregistrement et contrôle de la facture ;
- Paiement.
2. Le cycle vente :
Les objectifs du contrôle interne concernant le cycle des ventes portent sur l’organisation
d'un ensemble de procédures administratives susceptibles d'assurer à l’entreprise que tous
les biens sont fournis ou effectués dans les délais, les factures avec des prix convenus et
autorisés, et que les créances résultante de ces transactions sont complètement honorées
dans les délais prévus.
À l’intérieur du cycle des ventes, on peut distinguer les opérations successives suivantes :
- Réception d'un bon de commande, portant les spécifications de l’article, la quantité, le
prix, les délais de livraison et les conditions de paiement ;
- Autorisation de la commande ;
- Préparation interne de la commande ;
- Expédition et réception par le client ;
- Facturation ;
- Suivi de la créance et recouvrement ;
- Enregistrements comptables.
3. Le cycle trésorerie :
Le traitement des flux monétaires présente les mêmes caractéristiques que le traitement
du mouvement de marchandises : réception, conservation et émission. La perception et

30
l’émission sont des fonctions de disposition. Le caissier n'exercera qu'une fonction de
conservation. Pour les besoins d'un bon contrôle interne, la fonction caisse devra en toutes
circonstances être distincte des fonctions de disposition et d'enregistrement.
Des mesures de contrôle interne particulières sont nécessaires pour éviter des paiements
non autorisés, le transfert tardif ou le détournement des montants reçus.
4. Le cycle de gestion des ressources humaines :
Comme les achats et les ventes, les ressources humaines constituent une valeur au sein de
l’entreprise, il importe donc d'en suivre l'affectation. L’organisation interne concernant le
personnel et les frais de personnel portent notamment sur :
-l’engagement, l’intégration et le licenciement de personnel (conformément aux budgets
et à la planification) ;
-la fixation des salaires fixes ou des salaires horaires ;
-la fixation des heures de travail fournies ;
-le calcul des frais de personnel et les salaires nets ;
-le paiement des frais de personnel ;
-l’enregistrement comptable des frais de personnel.
Cette énumération fait apparaitre surtout des fonctions de disposition et d'enregistrement.
Toutefois, il ne faudrait pas négliger la fonction de contrôle. Le contrôle interne relatif au
cycle du personnel se fondera dans une large mesure sur la création de séparations de
fonctions.
5. Le cycle d’investissement :
Les contrôles internes sur les biens d'investissement concernent les actifs immobilises,
tant les immobilisations corporelles physiquement observables que les immobilisations
incorporelles et financières. Les immobilisations financières sont caractérisées dans la
plupart des entreprises par un faible taux de rotation. Dès lors, la plupart de ces entreprises
ne prévoient pas de contrôles internes spécifiques. Les immobilisations corporelles se
distinguent des actifs circulants dans la mesure où elles ne font pas partie du circuit de
valeurs ou des mouvements de marchandises habituels, elles échappent donc pour certains
aspects aux contrôles internes routiniers. Cependant, les mesures de contrôle interne
nécessaires devront être organisées sur les actifs immobilisés et notamment par
l’organisation d'une séparation des fonctions incompatibles.

31
Section 3 : Etat des lieux et recommandations au niveau du SCI
Un système de contrôle interne n’est pas un instrument qu’on met en place une fois pour
toute, car de nombreux changements dans l’environnement peuvent rendre certains
aspects inadaptés. C’est pourquoi un système doit être lui-même contrôlé, afin qu’en soit
évaluée dans le temps, son efficacité. Ci-dessous, je présenterai mes observations, les
risques et mes recommandations concernant les activités qui peuvent affecter la qualité
de réalisation des opérations
1. Gestion des achats

INTITULE OBSERVATIONS RISQUES RECOMMENDATIONS

1. Etablir un L’entreprise ne Cette situation ne permet Il est recommandé


planning annuel dispose pas d’une pas de gérer d’établir un planning
des achats procédure claire efficacement les achats annuel des achats qui
d’établissement des et Il ya un risque tient compte des
prévisions des ventes d’aboutir à des cas de prévisions annuelles de
qui sera éclatée du sur-stockage ou de ventes et de la rotation
programme d’achat rupture des stocks du stock

2 .Tenir une liste Nous avons constaté Cette situation peut Il est recommandé de
des fournisseurs que l’entreprise ne priver la entreprise de tenir une liste des
détient pas une liste collaborer avec les fournisseurs mentionnant
actualisée des fournisseurs présentant toutes les informations
fournisseurs indiquant des conditions d’achat nécessaires pour pouvoir
les informations plus avantageuses choisir de travailler avec
suivantes : le nom du le fournisseur présentant
fournisseur, les les conditions les plus
articles à vendre, le avantageuses
prix de vente, les
modalités de
paiement, taux des
remises…

3. Négocier avec En absence d’un L’absence de Il est recommandé de


les fournisseurs planning annuel des négociation annuelle négocier annuellement

32
annuellement achats, l’entreprise avec les fournisseurs avec les fournisseurs sur
n’est pas en mesure prive l’entreprise de la base d’un planning
de négocier conditions d’achat plus préétabli
convenablement avec avantageuses
ses fournisseurs

4. Matérialiser les Nous avons constaté Cette situation ne permet Il est recommandé de
demandes d’achat que les demandes pas un suivi efficace des matérialiser les
d’achat ne sont pas achats et peut entrainer demandes d’achat
matérialisées. En la double passation de la
effet, la demande commande
d’achat est effectuée
oralement par le chef
de rayon

5. Codifier les Nous avons constaté Cette situation ne permet Il est recommandé de
articles stockés que les articles pas de gérer codifier tous les articles
au niveau du stockés au niveau du convenablement le stock gérés en stock et
dépôt dépôt ne font pas et constitue un obstacle d’identifier les étalages
l’objet d’une aux travaux des
codification et les inventaires physique
étalages qui servent à
leur rangement ne
sont pas identifiés

Table 3: Observations, risques et recommandations cycle gestion d'achat


2. Gestion des stocks

INTITULE OBSERVATIONS RISQUES RECOMMANDATIONS

1. Fixer les seuils Le suivi du stock est Cette situation ne permet Il est recommandé de fixer
minimum et assuré sur le logiciel pas une gestion optimale des seuils minimum et
maximum du Gestcom. Par ailleurs, du stock maximum pour chaque
stock nous avons constaté article en stock
l’absence de fixation

33
des seuils minimum et
maximum des stocks

2. Matérialiser l’absence de L’absence d’un bon de Il est recommandé de


tous les matérialisation prélèvement pour la matérialiser chaque
mouvements du systématique de tous matérialisation de la sortie mouvement du stock par
stock les mouvements de du stock du dépôt de des pièces probantes
stock. En effet, stockage vers le point de (caméra de surveillance au
l’approvisionnement vente ne permet pas niveau du dépôt).
des rayons des points d’assurer un suivi efficace
de vente à partir du et rigoureux du stock
dépôt n’est pas
matérialisé par un bon
de prélèvement

3. Limiter l’accès Nous avons constaté Cette situation ne permet Il est recommandé de
au dépôt de que l’accès au dépôt pas la sauvegarde du stock limiter l’accès de stockage
stockage de stockage n’est pas au niveau du magasin au magasinier
limité au responsable
magasin

4 .Effectuer un Nous avons constaté Cette situation ne permet Il est recommandé


inventaire l’absence d’un pas d’assurer un suivi d’effectuer une fois par
tournant du stock inventaire tournant du efficace du stock et ne semaine un inventaire
stock, dont le prix permet pas de justifier les tournant du stock dont le
unitaire est assez écarts à temps prix est assez élevé afin de
élevé détecter les écarts sur
stock à temps

5. Etablir des Nous avons constaté Cette situation ne permet Il est recommandé
bons de réception l’absence de pas un suivi rigoureux des d’établir un bon de
l’établissement d’un réceptions du stock des réception chaque entrée de
bon de réception lors réceptions du stock des marchandises et d’établir
des réceptions de marchandises un bon d’entrée en stock
marchandises sur système

34
6. Exiger la Nous avons constaté Cette situation ne permet Veiller à ce que tous les
signature du que les bons de sortie pas la sauvegarde du stock bons de sortie issus du
magasinier sur les issus su système ne et peut être l’origine du système soient visés par le
bons de sortie de sont pas visés par le détournement du stock magasinier
stock magasinier

Table 4: Observations, risques et recommandations stock

3.Gestion des ventes :

INTITULE OBSERVATIONS RISQUES RECOMMANDATIONS

1. Eviter Nous avons constaté Cette situation peut Il est recommandé que
l’annulation des que l’annulation des affecter le suivi et les toute annulation ou
ventes par le ventes ou le retour recettes journalières retour de marchandises
caissier de marchandises est par le client soit
effectué par le précédée par une
caissier sans autorisation préalable
autorisation
préalable

2. Eviter les cas Nous avons constaté Cette situation ne Il est recommandé
de marge que certains articles permet pas la d’effectuer des contrôles
déficitaire ont été vendus avec sauvegarde des intérêts nécessaires avant chaque
des marges de l’entreprise changement des prix de
déficitaires vente afin d’éviter les
cas de vente avec des
marges déficitaires

Table 5: Observations, risques et recommandations cycle vente


4. Gestion de trésorerie :

INTITULE OBSERVATIONS RISQUES RECOMMENDATIONS

1. Effectuer des Nous avons constaté Cette situation ne Il est recommandé


inventaires l’absence d’un permet pas un suivi d’effectuer un inventaire
inopinés de la inventaire inopiné rigoureux de la caisse inopiné de la caisse

35
caisse dépenses de la caisse dépenses dépenses
dépenses

2 .Déposer les Nous avons constaté Cette situation ne Il est recommandé


recettes l’inexistence d’un permet pas la d’acquérir un coffre-fort
journalières coffre-fort pour sauvegarde des fonds de afin d’y déposer les
dans un coffre- déposer les fonds de caisse recettes journalières
fort caisse

3 .Mettre en Nous avons constaté Cette situation ne Il est recommandé de


place une que l’entreprise ne permet pas une gestion mettre en place une
politique de dispose pas d’une efficace de la trésorerie politique de placement
placement de politique de de l’excédent de
l’excèdent de placement pour les trésorerie.
trésorerie excédents de
trésorerie dégagés

Table 6 : Observations, risques et recommandations cycle trésorerie

Section 4 : Description des procédures à suivre


Les faiblesses et ou les dysfonctionnements relevés dans un système de gestion d’une
entreprise trouvent toujours leur cause première dans l’absence ou la non application
correctes des procédures du système du contrôle interne. Pour mieux cerner ces erreurs,
les auditeurs ont décomposé le contrôle interne en plusieurs procédures. Ces procédures
visent à fournir une certitude raisonnable que les objectifs spécifiques de contrôle sont
atteints.
Procédure achat
1. Négociation avec les fournisseurs : pour certains produits, une négociation annuelle
avec les fournisseurs est essentielle pour avoir des offres des prix plus avantageuses. Pour
les produits frais, les prix sont négociés et consultés quotidiennement.
2. Passation de commande : La passation des commandes est effectuée par le responsable
achat ou commercial après consultation de l’état de stock et des demandes
d’approvisionnement établies par le chef rayon et le magasinier.
Idéalement, le système de gestion de stock doit permettre de lancer la commande
automatiquement dès que le stock a atteint son seuil de sécurité. Le stock de sécurité c’est
le niveau de stock qui permet de limiter les ruptures de stock dues aux aléas (prévisions
non conforme à la demande, délai d’approvisionnement plus long que prévu, etc.)

36
3. Réception des commandes : Chaque fournisseur doit présenter une copie du BC lors
de la livraison de la marchandise. Le magasinier vérifie la qualité, et la quantité livrée par
le fournisseur. Il rapproche ensuite la quantité commandée avec celle-ci mentionné dans
le bon de livraison, facture du fournisseur.
- Si les quantités sont exactes, le magasinier appose le tampon « Réceptionné » sur le bon
de livraison et garde une copie.
-Si les quantités livrées est inférieures à la quantité facturée par le fournisseur, le
magasinier mentionne cette anomalie au niveau du BL afin d’effectuer le suivi
ultérieurement.
-S’il existe des articles endommagés, le magasinier mentionne cette anomalie au niveau
du BL. Après validation de la commande par le chef de réception (fonction indépendante
du magasinier) il transfère les documents justificatifs (BC, BL, Fiche d’entrée en stock)
au responsable achat pour validation.
4. Validation de la facture : Le responsable achat vérifie les quantités et les prix
mentionnés sur la BL.
-Si on est dans le cas d’anomalie, une réclamation pour changement doit être envoyée au
fournisseur.
-Si aucune anomalie n’est constaté, le responsable achat valide la facture et appose un
caché « Bon à payer » sur le BL et transfert la facture au responsable administratif et
financier pour le paiement.
5. Règlement du fournisseur et comptabilisation de la facture : Le responsable
administratif et financier établi le chèque pour le règlement du fournisseur et établit une
copie pour garder une décharge du fournisseur. Ensuite, il transfère tous les documents
comptables (BC, BL, Fiche d’entrée en stock, une copie du chèque) au service de
comptabilité pour la saisie.

Procédure de gestion du stock


1. Fixation des seuils minimum et maximum du stock : le responsable achat fixe les seuils
minimum et maximum de chaque article en stock en fonction de la rotation du stock et
des délais de livraison du fournisseur. Par ailleurs, le système de gestion du stock doit
signaler une alerte de passation de commande lorsque le seuil minimum est atteint. Ces
seuils doivent être communiqués au magasinier pour effectuer les contrôles nécessaires.
2. Vérification des quantités en stock par le magasinier : Le magasinier doit à chaque fin
de journée identifier les stocks qui ont atteint leur seuil minimum et les mentionner dans
l’état de stock journalier. Cet état doit être adressé au responsable achat afin de pouvoir

37
planifier ses commandes.
3. Identifier des stocks à rotation lente : à la fin de chaque mois le responsable rayon avec
le responsable achat et le magasinier, identifient les stocks à rotation lente afin
de prendre les conclusions nécessaires.
4 .Séparation entre le dépôt de stockage et le point de vente : Il est essentiel de séparer le
stock existant au niveau du dépôt de stockage (au sous-sol) et celui existant au niveau des
rayons dans le point de vente.
5. Rangement du stock au niveau du dépôt : Le stock au niveau du dépôt doit être bien
rangé afin de faciliter son utilisation. Le rangement doit prendre en considération les
délais de rotation du stock.
6. Rangement du stock au niveau du point de vente : Le chef rayon est responsable du
rangement des articles au niveau des rayons. Par ailleurs, le chef rayon est tenu de vérifier
quotidiennement la date limite de consommation des produits frais.
7. Inventaire du stock : Les articles de valeur doivent être inventoriés quotidiennement.
À cet effet, un rapprochement sera effectué entre le stock physique et le stock théorique
pour dégager les éventuels écarts. Ces écarts doivent être analysés et justifiés.
8. Destruction des produits périmés : la destruction du stock périmé doit être effectuée
conformément à la règlementation fiscale en vigueur et ce par la présence de deux agents
de l’administration fiscale accompagnés d’un huissier notaire.
9. Inventaire physique annuel du stock : à la clôture de chaque exercice, un inventaire
physique du stock est effectué. À la fin de chaque opération d’inventaire, un
rapprochement est effectué entre le stock physique et le stock théorique. Les écarts
éventuellement dégagés doivent être analysés et justifiés.
Procédures de vente
1. Fixation des prix de vente : Le prix de vente est fixé par le gérant en tenant compte des
prix affichés par les concurrents et par les couts d’achat des marchandises. Une fois, le
prix de vente est fixé, le gérant communique l’état des nouveaux prix de vente au
responsable de gestion de l’application, pour les saisir sur le système.
Ensuite, il communique l’état des nouveaux prix au chef rayon pour actualiser le prix de
vente au niveau du rayon.
2. Annulation de vente : Toute annulation de vente doit être autorisée par l’arrière
caissier. Le système ne doit en aucun cas permettre au caissier d’annuler la vente d’un
article sans autorisation préalable de l’arrière cassier.
À la fin de chaque journée, un contrôle doit être fait sur toutes les annulations effectuées
tout au long de la journée.
38
3. Arrêt journalier de la caisse : à la clôture de la journée, chaque caissier doit arrêter sa
caisse. Toutefois, le système ne doit en aucun cas permettre au caissier de connaitre le
solde théorique de la caisse. Il communique ensuite l’état d’arrêté de la caisse au
contrôleur caissier pour rapprocher le solde physique de la caisse avec le solde théorique
extrait du système. Par ailleurs, tout écart négatif de la caisse (solde physique inférieur au
solde théorique) doit être imputé sur le compte du caissier. Par contre en cas d’excèdent
de caisse, aucune action n’est effectuée.
4. Dépôts des fonds dans un coffre-fort : les fonds en caisse doivent être déposés dans un
coffre-fort.
5. Vérification de l’état des ventes : après la clôture de la journée, un état de vente est
extrait de l’application afin de détecter toute anomalie (Prix de vente non conforme,
marge déficitaire). Ensuite, les anomalies constatées sont envoyées au chef rayon et au
responsable de gestion de l’application pour effectuer les corrections nécessaires.
6. Transfert pour comptabilisation : les états de vente journalière d’inventaire et les
inventaires de caisse sont envoyés au comptable pour comptabilisation.

Procédure gestion de trésorerie


1. Comptabilisation des recettes : Après avoir édité le journal de la caisse signée par le
contrôleur de la caisse, le comptable procède quotidiennement à la classification de
document dans un classeur appelé journal des ventes.
S’il existe un écart positif entre le solde physique et le solde théorique de la caisse, il sera
imputé au compte autre gain ordinaires. Si l’écart est négatif le comptable débite le
compte de la caissière responsable de l’écart.
2. Comptabilisation des achats et autres dépenses : le comptable doit recevoir tous les
documents comptables pour comptabiliser les achats comme :
- Un bon de commande signé par le responsable achat ;
- Un bon de réception signé par le magasinier ;
- Une facture en bonne et due forme conformément à l’article 18 du code de la TVA.
Après le rapprochement de ces pièces, le comptable procède à la comptabilisation des
achats.Pour les autres dépenses un bon de commande signé par le responsable achats et
une facture de vente sont suffisants comme pièces probantes.
3. Comptabilisation de la paie et déclaration CNSS : le comptable reçoit les journaux de
paie signé par le responsable administratif et financier et procède à leur comptabilisation.
Aussi, il procède trimestriellement à la déclaration sociale.
Le comptable reçoit à la fin de l’exercice un état des soldes des congés payés signé par le

39
directeur administratif et financier pour constater la provision pour congé à payer.
4. Comptabilisations des immobilisations : Une fois le PV de réception est établi, le
comptable enregistre l’immobilisation acquise parmi les actifs de l’entreprise tout en
respectant les règles de la NCT 5 relative au traitement des immobilisations corporelles.
Le comptable classe les factures avec leurs PV de réception dans un classeur à part avec
ordre chronologique.
À chaque fin d’exercice le comptable doit assister à l’inventaire physique des
immobilisations et établit un tableau d’amortissement pour le calcul de la dotation de
l’exercice et procède à sa comptabilisation.
5. Comptabilisation des stocks : actuellement, le bon choix utilise la méthode de
l’inventaire permanent pour valoriser les stocks. Il vaut mieux qu’elle opte pour la
méthode de l’inventaire intermittent puisque cette méthode consiste à traiter
momentanément les achats d’éléments stockables comme les charges de l’exercice. Ces
achats sont comptabilisés dans les comptes de charges « 60 Achats » pour leur montant
hors TVA.
Egalement, on a remarqué que le cout de revient du stock est calculé selon la méthode du
cout moyen unitaire pondéré en fin de période, c’est à dire, le calcul ne se fait qu’à la
clôture de la période fixée pour valoriser les sorties de stock. Donc, l’entreprise est
toujours en face d’un risque d’erreur dans l’évaluation suite au changement des prix du
marché.
Il vaut mieux que le stock sera valorisé selon la méthode première entrée premier sortie
(First in First out). Cette méthode se base sur le calcul des prix les plus récents des stocks,
ainsi, les articles en stock au 31 décembre de l’année N sont évalués à leur dernier cout
d’achat.
Par ailleurs, si la valeur de réalisation nette d’un article est inférieure à son cout d’achat,
une provision pour dépréciation du stock doit être constatée en fin d’exercice.
À la fin de chaque exercice, un inventaire physique du stock doit être effectué et qui
servira la base pour la valorisation du stock. Le comptable procède à la fin de l’exercice
à l’annulation du stock initial en créditant le compte stock par le débit du compte « 603
Variation des stocks » et à la constatation du stock final en débitant le compte stock par
le crédit du compte « 603 Variation des stocks »

40
ces écritures comptables peuvent être passées comme suit :

31/12/N

603 Variation du stock


37 Stock des marchandises
Annulation du Stock initial

31/12/N
37 Stock des marchandises
603 Variation du Stock
Constatation du stock final

6. Comptabilisation et déclarations fiscales :


Le 28 de chaque mois, le comptable procède à la déclaration mensuelle d’impôts à savoir ;
-les retenues à la source opérées ;
-la TVA à payer ;
-la TCL, TFP et FOPROLOS …
Il procède également à la déclaration des acomptes provisionnels le 25 des mois 6, 9 et
12 de chaque année. Aussi, il est tenu d’établir le 25 Mars de chaque exercice comptable
la déclaration provisoire de l’IS (impôt sur les sociétés) et d’effectuer la déclaration
définitive avant le 25 Juin.
Par ailleurs, la déclaration de l’employeur sera effectuée le 30 Avril de chaque exercice.
Le comptable procède à la comptabilisation de ces déclarations conformément aux
quittances fiscales et procède à la fin de chaque exercice aux rapprochements nécessaires
entre le montant des impôts et taxes déclarés et ceux comptabilisés.
Pour mieux rattacher la perte d’impôt à son produit ou l’économie d’impôt à sa charge de
l’exercice, le comptable doit non seulement comptabiliser l’impôt exigible, mais doit
aussi prendre en considération l’impôt différé selon la norme internationale IAS 12
Impôts sur le résultat. Cette norme a pour objectif de prescrire le traitement comptable
des impôts sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés, afin de prendre en compte la
totalité des incidences fiscales applicables aux opérations comptabilisées dans l’exercice.
7. Comptabilisation des charges financières : Les charges financières sont comptabilisées
sur la base des relevés bancaires et des échéanciers d’emprunts.
8. Elaboration des états de rapprochement bancaires : Mensuellement, la comptable doit
arrêter un état de rapprochement bancaire pour chaque compte bancaire et ce en se basant

41
sur les informations suivantes :
- Le relevé bancaire à la date du rapprochement.
- Le journal de la banque pour la même période.
- L’état de rapprochement du mois qui précède.
Ces états de rapprochement doivent être signés par le responsable administratif et
financier.
9. Gestion des trésoreries : Le comptable doit aussi s’assurer du versement journalier des
recettes en banque après validation du responsable administratif et financier. Ces recettes
doivent faire l’objet d’un placement à court terme pour que l’entreprise bénéficie des
intérêts.
C’est pour cela le responsable administratif et financier doit négocier avec les banques le
taux de placements pour les excédents de trésorerie.
Par ailleurs, il est nécessaire de séparer les caisses recettes et les caisses de dépenses.

Procédures de gestion des ressources humaines


1. Tenir les dossiers de personnel : les dossiers de personnel doivent contenir par exemple
les informations suivantes :
- Une copie de la CIN ;
- Le bulletin N°3 ;
- Un extrait de naissance ;
- Un extrait de naissance du conjoint et des enfants ;
- le RIB de compte courant ;
- Une attestation de travail (s’il est expérimenté) ;
- Une copie certifiée conforme des diplômes ;
- Trois (3) photos.
Rappelons que le bon choix compte plus de 30 salariés, alors, une charge importante de
personnel qui doit être bien gérer pour minimiser son influence sur le résultat de
l’exercice.
2. Suivi des présences : le suivi de la présence du personnel doit être assuré par un système
de pointage biométrique par empreinte digitale.
À (j+1), l’agent administratif et financier établi un état journalier indiquant les retards et
les absences ainsi que les motifs.
3. Gestion des congés : pour assurer un meilleur suivi des congés il y a lieu d’établir un
planning de congés annuel. Ce planning doit être préalablement autorisé par le gérant.
Chaque congé doit être précédé par une demande de congé contenant les informations

42
suivantes : la date de la demande, le nom et le prénom du demandeur, le nombre de jours
souhaité, la signature du demandeur. Cette demande doit être autorisée par le supérieur
hiérarchique.
À la fin de chaque exercice, le responsable administratif et financier envoie au service
comptabilité, un état du solde de congés non encore consommé pour tenir compte lors de
la comptabilisation de la provision pour congés à payer.
4. Gestion des prêts et des avances sur salaire : Chaque avance ou prêt accordé au
personnel doit être matérialisé par une demande mentionnant le montant d’avance
souhaitée et la durée de remboursement. Cette demande devrait être autorisée par le
gérant. Par ailleurs, en aucun cas, les avances à accorder au personnel ne doivent dépasser
40% du montant du salaire net. Les avances et les prêts accordés au personnel doivent
faire l’objet d’un suivi mensuellement. Cet état doit être communiqué à l’agent et le
responsable administratif et financier pour prendre en compte lors de l’établissement de
la paie.
5. Préparation de la paie : selon les états mensuels actualisés de suivi de présence et des
avances accordés au personnel, l’agent administratif et financier établi sur l’application
de gestion des ressources humaines le récap mensuel de paie.
Compte tenu du récap de paie, le responsable administratif et financier établi l’ordre de
virement. Ce dernier doit faire l’objet de vérification et de validation par le gérant avant
sa signature.
À la fin de chaque mois, une fiche de paie est envoyée à chaque salarié.
6. Traitement fiscal et sociale : chaque récap de paie mensuel doit être pris en compte lors
de la déclaration mensuelle d’impôts afin de déterminer les retenus à la source sur salaire,
le taxe de la formation professionnelle (TFP) et contribution au fonds de promotion des
logements sociaux (FOPROLOS) à payer.
A la fin de chaque trimestre, un état récapitulatif de paie est édité afin d’effectuer la
déclaration de la CNSS.
Procédures de gestion des immobilisations
1. Planification des investissements : à la fin de chaque exercice, le gérant établi en
collaboration avec le responsable administratif et financier et le responsable des achats,
le budget annuel d’investissement de l’année N+1
2. Sélection des fournisseurs : compte tenu des prévisions d’investissement préalablement
établies, le gérant et le responsable achat procèdent à la consultation des fournisseurs
d’immobilisation afin de bénéficier du prix et des modalités de paiement les plus
avantageux. Suite à cela, un bon de commande est établi par l’entreprise mentionnant les
43
caractéristiques technique du bien à acquérir, ainsi que le délai de livraison et modalités
de paiement.
3. Acquisition d’immobilisation : à la livraison le responsable administratif et financier
effectue la vérification des données techniques mentionnées sur le bon de commande avec
l’immobilisation livrée par le fournisseur.
Une fois le bien est réceptionné, une fiche d’immobilisation est éditée mentionnant le
code d’immobilisation et sa date de mise en service.
4. Suivi des immobilisations : Le suivi des immobilisations est assuré selon un tableau
d’amortissement des immobilisations indiquant les données suivantes :
- La valeur brute de l’immobilisation ;
- La date de mise en service ;
- La durée de vie de l’immobilisation, ainsi que son taux d’amortissement ;
- La datation aux amortissements de l’exercice ;
- Le cumul d’amortissement des années antérieures ;
- La valeur comptable nette.

Conclusion :
Pour vérifier l’efficacité de ces procédures, la fonction d’audit interne sera indispensable.
Le rôle de l’auditeur interne consiste alors à accompagner l’entreprise dans l’amélioration
de ses procédures et de ses résultats. Grâce à l’audit, nous pourrons vérifier l’exactitude
des informations, organisationnelles et financières, définir de nouveaux objectifs et
adopter de nouvelles méthodes de travail.

44
CONCLUSION GENERALE

45
Sur le plan professionnel et d’une façon générale, tout stage représente sans aucune doute
une expérience enrichissante pour chaque stagiaire. Indépendamment qu’il sort avec des
satisfactions ou des déceptions, l’essentiel c’est la découverte. Ce stage m’a appris à être
plus responsable et à mesurer les conséquences de mes actes. Par ailleurs, il a vraiment
confirmé mes ambitions futures d’exercer dans ce domaine.
Ce présent rapport est axé sur l’implantation du système du contrôle interne au sein de
l’entreprise le bon choix ainsi que sur l’amélioration de ce dernier. De ce fait, on peut
affirmer que l’application de ce système donne à l’entreprise une image fidèle du sérieux
au niveau des opérations, de traitement de l’information financière et de sa conformité par
rapport aux lois et règlements en vigueur et vis-à-vis à ses partenaires internes et externes.
Donc, vu l’importance de ce système, on propose qu’un service de contrôle interne est
indispensable au sein de l’entreprise, pour une meilleure gouvernance et pour le
développement de l’image de l’entreprise.
On pense qu’avec l’application des procédures proposées, le service en charge du contrôle
interne pourra jouer pleinement leur rôle et contribuer au même coup à la bonne application
des procédures et la détection du dysfonctionnement du système.
La fonction de l’auditeur interne, qui est peu connu dans les petites et moyennes entreprises
tunisiennes, est en train de faire ses preuves dans le contrôle ou ils apportent précieux
appuis et conseils pour une bonne réalisation des procédures.
Même aussi l’existence d’un auditeur interne au sein de l’entreprise, ne permet pas
d’éliminer le risque d’erreur. Pour que le bon choix se protège des différents risques et
assure toujours la continuité de son activité, un appel à une personne extérieur à l’entreprise
pourra améliorer la qualité du contrôle et influencer positivement le déroulement de
l’activité. Cette personne ne peut être qu’un auditeur externe.
L’auditeur externe est un professionnel indépendant, qui intervient en vue d’exprimer une
opinion motivée sur la fidélité de l’image donnée par les documents financiers de
l’entreprise. Dans le cadre de ses missions, il est censé de mesurer le risque lors de la phase
de prise connaissance, d’appréciation du système de contrôle interne, de contrôle des
comptes et aussi lors de l’élaboration de son rapport d’audit.
Finalement, Les métiers d’auditeurs internes et externes nécessitent tous deux une grande
rigueur ainsi qu’une grande capacité de travail. Il faut savoir résister au stress et avoir un
esprit synthétique.

46
BIBLIOGRAPHIE

1.Ouvrages :
▪ Derbel, Faycel (2013). Comptabilité financière de l’entreprise. Édition l’Expert,
Tunis, Tunisie.
▪ Ferré, Françoise (2003). Fiscalité des entreprises et des particuliers. Édition Bréal,
Clamecy, France.
▪ Yaïch Raouf (2000). Comptable 2000 : Les textes de base du droit comptable.
Edition Raouf Yaïch, Tunisie.
▪ Yaïch Raouf (1996). Normes, pratiques et procédures de contrôle interne, Édition
Raouf Yaïch, Tunisie.
2.Codes et lois :
▪ La loi 77-54 du 3 août 1977 portant institution d'un Fonds de promotion du
logement pour les salariés.
▪ La loi n°2017-66 du 18 décembre 2017 portant loi de finances pour l’année 2018 a
prévu des dispositions.
▪ La loi 96-112 du 30 décembre 1996 du Code de commerce
▪ Les lois de finances 2014,2021 et 2022.
▪ Les normes comptables générales de l’OECT
▪ Code de Commerce.
▪ Code des Sociétés Commerciales.
▪ Code de travail.
▪ Code de l'IRPP et de l'IS.
▪ Code de la TVA.
▪ Code des droits d’enregistrement et de timbre.
3.Mémoires:
▪ Jean Noel belem(2015). Mémoire pour l’obtention du master spécialiste en
management statégique et epérationnel, France
▪ Y. AZFAR R. LAGRAMIZE. Mémoire fin d’étude portant sur l’analyse des
Procédures du Circuit Achat-Fournisseur, Morac

47
WEBOGRAPHIE

Sites web :
▪ https://www.procomptable.com/qualite/Controle_interne.pdf
▪ http://www.soregor.fr/vos-questions/comptabilite/qu-est-ce-que-la-tenue-
comptable,
▪ https://www.procomptable.com/qualite/procedures_ci_cf.htm
▪ http://www.compta-facile.com/l-etat-de-rapprochement-bancaire/
▪ https://www.l-expert-comptable.com/a/532191-les-operations-diverses-od-en-
comptabilite.html
▪ https://www.fedfinance.fr/actualites/quelles-sont-les-differences-entre-auditeur-
interne-et-auditeur-externe

48
LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 :
Extrait de l’enregistrement de l’entreprise au RNE

Annexe 2 :
Extrait de la déclaration mensuelle du novembre 2021

Annexe 3 :
Exemple de remise chèques rempli

Annexe 4 :
Exemple ordre de virements rempli

Annexe 5 :
Comparaison de la similarité des bons d’entrés avec les sorties

49
Annexe 1: extrait du registre de l'entreprise au RNE

50
Annexe 2: Extrait de la déclaration mensuelle du novembre 2021

Annexe 3: Exemple de remise chèques rempli

51
Annexe 5: Exemple ordre de virements rempli

Annexe 4: Comparaison de la similarité des bons d’entrés avec les sorties

52
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE ............................................................. 1


CHAPITRE I : Présentation de l’entreprise ........................................... 4
Section 1 : Description de l’entreprise d’accueil .................................................................5
1. Fiche signalétique : .......................................................................................................5
2. Historique de l’entreprise : ...........................................................................................6
3. Organisation hiérarchique de l'entreprise : ...................................................................6
4. Analyse SWOT : ..........................................................................................................7
5. La concurrence : ...........................................................................................................8
6. La clientèle : .................................................................................................................8
7. Les fournisseurs : .........................................................................................................8
Section 2 : Présentation fiscale de l’entreprise ....................................................................9
Section 3 : Les différents départements visités ................................................................. 13
• Service Commercial .................................................................................................13
• Département magasin : ............................................................................................13
• Service Marketing ....................................................................................................13
• Service financier et ressource humaine...................................................................14
• Service comptabilité : ...............................................................................................15
Section 4 : Les Tâches effectuées et le bilan de stage ........................................................ 15
a) La saisie comptable ..................................................................................................16
b) Le rapprochement bancaire : ..................................................................................21
c) Vérification des bons d’entrée et bons de sortie :...................................................22

CHAPITRE II : Etat des lieux et recommandations ............................ 24


Section 1 : Le SCI : définition, objectifs, composantes et limites ..................................... 25
1. Définition du système du contrôle interne : ................................................................25
2. Les objectifs du contrôle interne : ...............................................................................26
3. Les composantes du contrôle interne : ........................................................................26
4. Les limites du contrôle interne : ..................................................................................28
Section 2 : Généralités sur les cycles du SCI ..................................................................... 29
1. Le cycle achat : .........................................................................................................30
2. Le cycle vente :..........................................................................................................30
3. Le cycle trésorerie : ..................................................................................................30
4. Le cycle de gestion des ressources humaines : ........................................................31

53
5. Le cycle d’investissement : .......................................................................................31
Section 3 : Etat des lieux et recommandations au niveau du SCI .................................... 32
1. Gestion des achats ........................................................................................................32
2. Gestion des stocks .........................................................................................................33
3. Gestion des ventes : ......................................................................................................35
4. Gestion de trésorerie : ..................................................................................................35
Section 4 : Description des procédures à suivre ................................................................ 36
Procédure achat................................................................................................................36
Procédure de gestion du stock .........................................................................................37
Procédures de vente .........................................................................................................38
Procédure gestion de trésorerie .......................................................................................39
Procédures de gestion des ressources humaines.............................................................42
Procédures de gestion des immobilisations.....................................................................43
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................ 47
WEBOGRAPHIE ......................................................................................................... 48
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................ 49
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ 53
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................. 55
LISTE DES FIGURES ................................................................................................. 55
LISTE DES ABRÉVIATIONS .................................................................................... 56

54
LISTE DES TABLEAUX
Table 1: Exemple des taux de retenue à la source ......................................................................10
Table 2: Extrait des actes et formules administratives soumises au droit de timbre ...................12
Table 3: Observations, risques et recommandations cycle gestion d'achat .................................33
Table 4: Observations, risques et recommandations stock .........................................................35
Table 5: Observations, risques et recommandations cycle vente ................................................35

LISTE DES FIGURES


Figure 1: L'organigramme de l'entreprise .....................................................................................6
Figure 2: Analyse SWOT ...............................................................................................................7
Figure 3: Emplacement du siége social ........................................................................................8

55
LISTE DES ABRÉVIATIONS

Art / Article.
BC/ Bon de Commande
BL/ Bon de Livraison
CIN/ Carte d'Identité Nationale
CNSS/ Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
IAS/ International Accounting Standards
IFRS/ International Financial Reporting Standards.
IS / Impôt Sur les Sociétés.
IR / Impôt sur les Revenus.
IRPP / Impôt sur les Revenus Personnes Physiques.
FOPROLOS / Fonds de Promotion du Logement pour les Salariés.
NCT/ Norme Comptable Tunisienne
PME/ Petites et Moyennes Entreprises.
PMI/ Petites et Moyenne Industries.
PV/ Procès-Verbal.
RIB/ Relevé d’Identité Bancaire
RNE/Registre National des Entreprises.
SARL / Société A Responsabilité Limité.
SCI /Système de Contrôle Interne
SOTUBI/ Société Tunisienne de Biscuiterie.
SOTUCHOC/ Société Tunisienne de Chocolaterie et de Confiserie.
SUARL / Société Unipersonnel A Responsabilité Limité.
SWOT/ Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats.
TVA / Taxe sue la Valeur Ajoutée.
TCL / Taxe au profit des Collectivités Locales.
TFP/ Taxe de Formation Professionnel
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Résu
Résumé
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, notre objectif était d’évaluer le contrôle
interne au sein de l’entreprise commercial le Bon choix, et de proposer des procédures
à suivre. Ces procédures, qui sont présentés rubrique par rubrique, doivent être mises
œuvre par l’entité en vue d’assurer dans la mesure du possible, la gestion rigoureuse
et efficace de ces activités.
Nous avons donc focalisés sur l’importance de l’existence d’un système de contrôle
interne au sein de l’entreprise. Ce système s’étend au-delà des questions liées aux
fonctions du système comptable et comprend notamment le système d’organisation
et les procédures de contrôle.
Nous avons finalement proposés de recruter un auditeur interne qui va veiller sur le
contrôle et l’amélioration de ces procédures et pourquoi ne pas passer aux services de
l’auditeur externe, selon le cas de l’entreprise et les obligations légales.

Mots-clés :
Contrôle interne – procédures de contrôle- audit interne- les cycles

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