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Effectué au sein de :
AMOURI CONSULTING.
Thème :
Du au … 2023
Réalisé par :
Mohammed BEZZARI HINDA (Étudiant en 4ème année à l’ENCG Dakhla)
Encadré par :
Pr. Aziz HANTEM ENCG Dakhla, UIZ Agadir Encadrant pédagogique
Mme/M. Prénom NOM Responsable de … au sein de … Encadrant(e) professionnel(le)
Nos chères familles, pour leur affection, leur patience, et leurs prières.
Nos meilleurs amis pour leur aide, leur temps, leur encouragement, leur
assistance et soutien.
Merci infiniment
Remerciement
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidées dans la réalisation de ce
stage.
Et également nous adressons nos remerciements et nos sincères respects d’abord au manger
du cabinet Mr. JIBARI OUSSAMA et Mr. BOUKNIFI CHOUAIB, aussi mon encadrant en
stage Mr EL FIDH YACINE pour m’avoir pris du temps pour m’expliquer le fonctionnement
du cabinet, et nous avoir confié des responsabilités, et à mon encadrant pédagogique
professeur AZIZ HANTEM.
Enfin, que tous les agents et équipes des différents services de l’aéroport Dakhla, ainsi que
tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce stage, trouvent ici
l’expression de nos vifs remerciements.
Liste des abréviations :
SOMMAIRE : ............................................................................................................................................ 7
Chapitre 1 : prise de connaissance et organisation général du lieu de stage. ........................................ 8
Introduction du premier chapitre ........................................................................................................... 8
Section 1 : cadre conceptuel et théorique. ......................................................................................... 8
Section 2 : présentation de l’entreprise. ........................................................................................... 10
Section 3 : les missions et taches réalisées. ...................................................................................... 14
Conclusion du premier chapitre. ........................................................................................................... 21
Chapitre 2 : présentation de la problématique et démarche méthodologique.................................... 22
Introduction du deuxième chapitre. ..................................................................................................... 22
Section 1 : cadre conceptuel et théorique. ....................................................................................... 22
Section 2 : la Problématique de recherche : ..................................................................................... 23
Section 3 : Enoncé de la problématique :.......................................................................................... 24
Section 4 : Méthodologie de recherche : .......................................................................................... 24
Conclusion du deuxième chapitre. ........................................................................................................ 25
Chapitre 3 : Cadre pratique de notre problématique : « Quel est l'impact de la digitalisation sur le bon
fonctionnement de la fonction audit ? »............................................................................................... 26
Introduction du troisième chapitre. ...................................................................................................... 26
Conclusion du troisième chapitre.......................................................................................................... 50
Conclusion générale .............................................................................................................................. 51
Bibliographie :........................................................................................................................................ 52
Webographie ......................................................................................................................................... 54
Table des matières : .............................................................................................................................. 55
Chapitre 1 : prise de connaissance et organisation général
du lieu de stage.
De la création à la liquidation, l’entreprise est tenue de rendre des comptes. Elle est amenée
à produire l’ensemble des informations financières et comptables répondant aux plusieurs
préoccupations dont elle fait l’objet.
Donc, nous essayerons dans le premier chapitre d’octroyer un aperçu sur l’histoire,
présentation et organigramme de l’entreprise, ainsi aux missions et taches réalisées.
La fonction d’audit a marqué l’intérêt de plusieurs auteurs qui ont essayé de lui donner une
définition et enrichir la recherche sur cette thématique. D’ailleurs, la création de l’IIA (institut
de l’audit interne) à l’USA en 1941 a permis de développer cette fonction vue que son objectif
est de créer un réseau qui rassemble les auditeurs pour faciliter l’échange entre eux, ainsi que
contribuer dans le développement de leurs compétences sur le plan professionnel.
L’Institut de l’Audit Interne affirme que : « L’audit interne est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise des opérations,
lui apporte des conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique,
ses processus de management des risques, de contrôle, de gouvernement d’entreprise, et en
faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
Dans une définition plus large accordée par (Weber, 2008) dans son ouvrage Internal Audit
Handbook : l’audit interne est « un processus systématique d'objectivité et d’évaluation des
preuves concernant l'état actuel de l'entité, région, processus, compte financier ou le contrôle et
en la comparant aux prédéterminé, critères acceptés et communiquer les résultats aux
utilisateurs prévus. Les critères auxquels l'état actuel a comparé peut-être une norme légale ou
réglementaire ou générés en interne des politiques et procédures".
Ce qu’on peut retenir d’après ces définitions c’est que la fonction d'audit interne se distingue
par plusieurs éléments essentiels qu’on va les regrouper comme suit :
• Elle est caractérisée par son indépendance et son objectivité, visant à fournir une
assurance sur la maîtrise des opérations de l'organisation, sans être influencée par des
intérêts personnels ou des pressions externes.
• L’audit interne joue un rôle crucial dans la création de valeur ajoutée en offrant des
conseils et des recommandations pour améliorer les opérations de l'organisation. Il
évalue de manière systématique et méthodique les processus de gestion des risques,
de contrôle et de gouvernance d'entreprise, afin d'aider l'organisation à atteindre ses
objectifs. Cette évaluation se fait en comparant l'état actuel de l'entité, région,
processus, compte financier ou contrôle à des critères préétablis acceptés, tels que
des normes légales, réglementaires, des politiques internes ou des procédures
spécifiques.
• Les résultats de l'audit interne sont communiqués aux parties intéressées, comme la
direction de l'organisation et les comités d'audit, afin de mettre en évidence les
constatations, les recommandations et les opportunités d'amélioration.
• L'audit interne joue un rôle essentiel dans l'assistance à l'organisation, en formulant
des recommandations visant à améliorer sa performance, tout en exerçant sa fonction
avec objectivité et indépendance.
Section 2 : présentation de l’entreprise.
AMOURI MOHAMED
Gérant
QAFSSAOUI ZINEB
Ressources humaines
La direction générale : Le rôle de la direction est de diffuser les règles et bonnes pratiques
aux collaborateurs. Facteur de sécurité et d'efficacité, c’est aussi l'occasion de se faire une idée
sur le cabinet, ses métiers, son organisation afin de rationaliser et d'harmoniser les méthodes de
travail. Mr AMOURI directeur du cabinet, s’occupe des tâches les plus importantes et des
missions qui n’entrent pas dans les fonctions du service comptabilité
L’assistante de direction : elle s’occupe de l’accueil des clients, afin de les orienter vers les
différents services demandés. Elle assiste la direction et coordonne les différentes taches du
cabinet.
La direction des ressources humaines : Le Directeur des Ressources Humaines est au centre
du management de l’entreprise. Il est chargé de définir et mettre en œuvre une politique de
recrutement, de promouvoir la gestion des carrières (mobilité, affectations, formations…) et de
proposer une politique de rémunérations.
Le service juridique : spécialisé en droit des sociétés et en droit fiscal. Il donne des conseils
liés au droit des sociétés et à leur organisation.
Le service de conseil fiscal : aide les particuliers et entreprises à s'y retrouver dans la
réglementation fiscale, pour leur permettre de : les assister dans leurs opérations et
l'établissement de leurs déclarations pour être en règle avec le fisc ; argumenter avec
l'administration fiscale en cas de litige ou de contentieux.
Le service de tenue de comptabilité : le service de la gestion de paie est inclus dans le service
de tenue de la comptabilité, il consiste à calculer les cotisations salariales et patronales relatives
à la rémunération des salariés des entreprises.
Au début du stage, j’étais affectée au service comptabilité pour participer à la réalisation des
tâches courantes de la comptabilité générale.
J’ai eu aussi l’occasion de passer par le service d’audit et de conseil pour les deux semaines
restantes et de contribuer à élaborer des manuels de procédures des entreprises, de préparer les
travaux de la période fiscale et le dépôt de l’alliasse fiscales, la rédaction du Rapport de synthèse
et celui du commissariat aux comptes.
Pour respecter les principes comptables, il est nécessaire de s'appuyer, pour les différentes
déclarations, sur des éléments de preuve servant de base à l’enregistrement et à la gestion
comptable.
Aucun enregistrement comptable ne peut avoir lieu sans l'existence d'une pièce justificative
ainsi, chaque fait comptable donne lieu à un support matériel, la pièce justificative qui :
• Fournira toutes les informations liées à ce fait comptable, date, agent concerné, donnée
chiffrée, indication sur certaine opération liée à ce fait.
• Servira à la transmission et à la manipulation de ces informations grâce à une pluralité
d'exemplaire.
Parmi ces justificatifs les plus utilisés dans la pratique comptable, on peut citer :
• La facture : C'est le document adressé par le fournisseur au client et qui indique le détail
des marchandises vendues ainsi que le montant net à payer. Elle constitue la preuve de
l'opération d'achat ou de vente.
• Le relevé bancaire : C'est un document adressé par la banque à son client pour l'informer
de l'état de compte, il a une importance non négligeable car il permet de dégager le solde
final, mensuel d'un compte bancaire ainsi que les mouvements d’entrée ou de sortie de
fonds.
• Les pièces de caisses : Ce sont des documents propres à l'entreprise qu'elle crée elle-
même pour garder trace des règlements par espèce, surtout les non justifiés par exemple,
l'achat de timbres postaux (en cas de recette). C'est l'utilisation de ces différentes pièces
comptables qui va permettre au comptable d'élaborer un bon traitement Comptable.
L’état de rapprochement bancaire permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé
bancaire avec le solde du compte banque en comptabilité.
Il n’est pas obligatoire d’établir un état de rapprochement bancaire mais ce dernier est un
outil de contrôle efficace pour le compte 5141, un outil qui permet de connaître la situation
réelle de la trésorerie et un outil d’information très utile pour la comptabilité.
Afin de couvrir les charges publiques, l'état a recours à des prestations pécuniaires qu'il
impose aux particuliers et / ou aux sociétés soit de manière directe ou indirecte, les citoyens
versant à l'administration du fisc, une somme d'argent, en contrepartie des produits des services
dont ils ont sollicité à titre individuel (taxe) ou des services rendus à l'ensemble des citoyens
(impôts).
Parmi les déclarations fiscales traitées dans ce cabinet, on trouve la Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA).
3.1.4.1 Définition :
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect par excellence, introduite au Maroc par la
loi n°30-85 du 20 décembre 1985 et appliquer officiellement le 1/04/1986, elle frappe la
consommation finale (redevable réel) et elle est collectée par le redevable légal (les entreprises).
Le poids fiscal de l’impôt demeure identique quel que soit la longueur du circuit de
production ou de distribution, la TVA donc représente toujours le même pourcentage du prix
de vente, ce pourcentage peut être soit : 7%, 10%, 14 %, 20% ou des taux spécifiques.
• Le régime d’encaissement ou de droit commun : dont le fait générateur est constitué par
l’encaissement total ou partiel des prix des marchandises, des travaux et services.
• Le régime des débits ou optionnel : dans ce cas le fait générateur naît au moment de
l’établissement de la facture ou l’inscription de l’opération en comptabilité.
3.1.4.2 L’imposition :
Déclaration mensuelle :
Elle est obligatoire pour :
• Les redevables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée
atteint ou dépasse 1.000.000,00 dhs au cours de l’exercice écoulé.
• Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et y effectuant des opérations
imposables.
Déclaration trimestrielle :
Elle est obligatoire pour :
• Les redevables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au cours de l’année écoulée est
inférieur à 1.000.000,00 dhs.
• Les redevables exploitants des établissements saisonniers, ainsi que ceux exerçant des
activités périodiques ou effectuant des opérations occasionnelles.
• Les nouveaux redevables pour la période de l’année civile en cours.
𝑻𝑽𝑨 À 𝒑𝒂𝒚𝒆𝒓 = 𝑻𝑽𝑨 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒖𝒓é𝒆 − 𝑻𝑽𝑨 𝒔𝒖𝒓 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒔 − 𝑻𝑽𝑨 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒎𝒎𝒐𝒃𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔
Pièces justificatives :
Tout d’abord le cabinet reçoit toutes les informations nécessaires du client c’est-à-dire les
factures des produits et charges généralement du trimestre et en parallèle le CPC et le bilan de
ces trois mois pour comparer entre ceux comptabiliser et ceux facturés. Si toutes les pièces sont
justifiées, on passe à l’étape du calcule ou le cabinet élabore un relevé de déduction temporaire
pour faciliter le remplissage du relevé qui va transmettre comme pièce justificative à l’état et
qui comprend tous les charges et les produits et leurs informations comme la TVA, Prorata, la
période, l’année…. Il doit être récapitulé par année et par taux, et dans les conditions prévues à
l’article 25 du décret précité. Voilà un exemple d’extrait de relevé de déduction d’une entreprise
ALPHA :
Mais aussi le cabinet classe les montants selon les charges car on remarque d’après l’extrait
de récapitulatif ci-dessus qu’ils sont groupés selon des numéros (10, 40…), et qui sont groupés
selon le taux du droit de déduction.
Ces derniers sont les mêmes indiquer dans la fiche de déclaration mensuelle ou trimestrielle
que la société doit remplir et envoyer avec les pièces justificatives.
En effet, la fiche de déclaration mensuelle de la taxe sur la valeur ajoutée doit mentionnée
la période, c’est-à-dire le trimestre déclaré, la date de la déclaration et sans oublier
l’identification de l’entreprise (nom, forme juridique, activité professionnel…), de la taxe
professionnel et fiscal. Exemple d’un extrait d’un récapitulatif de l’entreprise ALPHA :
La demande de remboursement doit être déposée auprès du service local des impôts dont
dépend le bénéficiaire, à la fin de chaque trimestre de l’année civile au titre des opérations
réalisées au cours du ou des trimestres écoulés.
Cette demande est écrite et signé par le directeur de la société par laquelle il indique que les
sommes à rembourser en fonction des documents et des justifications annexés à la présente
demande et sous réserve des rectifications apportées par l’administration et des contrôles et
vérifications ultérieurs exercés par elle. Voilà un exemple d’une demande de remboursement :
Ce stage a été pour moi une occasion qui m’a permis de me rapprocher du monde
professionnel et de mettre en pratique toutes les connaissances que j’ai acquises lors de ces 8
semestres au sein de l’ENCG de Dakhla.
Ce stage a été très formateur, il m’a permis d’élargir mon expérience, j’ai pu me familiariser
avec l’environnement emploi et aussi m’adapter aux règlements de la régie.
Les nombreuses personnes que j’ai rencontrées m’ont permis de confirmer la vision que je
m’étais fait les années précédentes concernant l’importance du travail en équipe.
Chapitre 2 : présentation de la problématique et démarche
méthodologique.
Dans ce chapitre nous essayons de comprendre cette problématique à travers des définitions,
ainsi la méthodologie de recherche adapté pour répondre à la question annoncée.
Afin de rester compétitifs, les cabinets d'audit doivent faire évoluer leur modèle économique
et leur offre de services en acquérant des technologies innovantes pour proposer des solutions
numériques (van den Broek & van Veenstra, 2018).
Le vingtième siècle a connu un grand changement à cause du grand recours aux technologies
de l’information et de communication montre que la généralisation de la digitalisation des
données à l’aide des outils de l’information qui sont accessible, ne présent aucune contrainte en
termes de couts conduit à des changements sans cesse dans tous les secteurs.
L’arrivé de l’intelligence artificielle dans les cabinets d’audit et la prise de la décision de
l’intégrer, donne naissance à un ensemble de questions et d’interrogations. Donc cette
transformation numérique pourra créer un sentiment de menace chez le personnel pratiquant ce
métier.
Ensuite, Cette décision de passer au digital va marquer l’histoire de développement de la
fonction d’audit. Car il ne s’agit pas seulement de faire appliquer la technologie mais c’est un
changement qui va impacter l’essence du métier : le cadre légal, les compétences, les objectifs,
les besoins des clients...
Le monde des affaires est en pleine transformation numérique. Les entreprises s'efforcent de
rester compétitives en adoptant des technologies innovantes, ce qui peut entraîner des
changements significatifs dans leurs opérations et leur gestion des risques. Dans ce contexte, le
rôle de l'auditeur est plus important que jamais pour garantir que les entreprises sont en
conformité avec les normes réglementaires et qu'elles gèrent efficacement les risques liés à la
transformation digitale
Avec la transformation digitale qui bouleverse les modèles d'affaires traditionnels, les
entreprises font face à de nouveaux défis complexes liés à l'utilisation des technologies
numériques. Dans ce contexte, l'audit est essentiel pour garantir la conformité aux
réglementations, réduire les risques liés à la sécurité des données et maintenir la confiance des
clients.
Les opportunités offertes par la transformation digitale sont nombreuses. Les avancées
technologiques permettent aux auditeurs d'accéder à des données massives et en temps réel,
offrant ainsi la possibilité de mener des audits plus efficaces, plus complets et plus précis.
L'utilisation de l'intelligence artificielle et de l'analyse de données permet également d'identifier
des tendances, des schémas et des risques potentiels, aidant ainsi les auditeurs à prendre des
décisions éclairées et à améliorer la qualité de leurs recommandations.
Cependant, l'audit traditionnel doit être adapté aux nouveaux risques et aux nouvelles
technologies de la transformation digitale. Les auditeurs doivent maîtriser les technologies
numériques pour mener des audits efficaces et précis, tout en étant capables de faire face aux
risques de cyber sécurité, de protection des données et de confidentialité qui sont plus
complexes que jamais.
C’est dans cette perspective que j’ai choisi de travaillé sur la digitalisation de la fonction
audit. Dont le thème est comme suit :
Cette nouvelle ère a créé des défis complexes pour les fonctions d'audit, qui doivent s'adapter
rapidement pour continuer à assurer un contrôle efficace des activités des entreprises. Pour bien
traiter notre sujet, on va essayer de répondre à la problématique suivante :
La méthodologie de recherche est un aperçu de la façon dont une recherche donnée est
effectuée. Elle définit les techniques ou les procédures utilisées pour identifier et analyser les
informations concernant un sujet de recherche spécifique. Dans ce cas, la collecte de données
est basée sur la revue documentaire qui consiste à collecter les données antérieures, c’est-à-dire
des informations collectées par d’autres chercheurs, elle prend la forme des recherches
littéraires soit des livres, des documents, des articles des autres et également des rapports de
recherche, etc.
“L’observation n’est pas réservée a priori au sociologue : d’autres professionnels
(journalistes, documentaristes, médecins) observent, prennent des notes. L’observation n’exige
aucun autre instrument que le chercheur lui-même, ni mise en œuvre de techniques
sophistiquées de traitement de données”. (Arborio, 2007).
Aussi une approche qualitative, qui consiste la recherche et l’analyse documentaire ainsi que
l’observation.
Dans ce chapitre, nous avons pu présenter et définir les thermes lier a notre a notre thème,
ainsi la méthodologie de recherche tout en rappelant notre problématique et les différentes
méthodes de collecte de données utilisées, qui ont contribué avec efficacité à l’atteindre de
l’objectif de notre étude.
Dans le chapitre qui suit, nous répondant à notre problématique à travers l’analyse
documentaire déjà fait sur les revues et les articles afin de mieux comprendre s’elle s’articule
sur notre problème.
Chapitre 3 : Cadre pratique de notre problématique :
« Quel est l'impact de la digitalisation sur le bon
fonctionnement de la fonction audit ? ».
L'audit à l'ère de la transformation digitale englobe l'examen des systèmes d'information, des
contrôles internes, du cyber sécurité et de l'utilisation des données dans un contexte numérique.
Les auditeurs doivent être en mesure de comprendre et d'évaluer les risques associés à la
digitalisation, ainsi que de garantir la fiabilité des informations financières et la protection des
actifs de l'entreprise.
L'auditeur joue un rôle crucial dans la transformation digitale des entreprises en raison de sa
compréhension de l'impact des technologies numériques sur les opérations et les résultats
financiers. En effet, il doit être en mesure de comprendre les risques et opportunités que ces
technologies représentent pour l'entreprise.
De plus, l'auditeur doit être en mesure de s'assurer que les processus sont conformes aux
normes et réglementations en vigueur pour garantir la fiabilité des informations fournies à la
prise de décision. Dans ce contexte, l'auditeur devient un partenaire stratégique pour
l'entreprise, capable de fournir des informations fiables pour aider à la prise de décisions
éclairées et à la mise en œuvre d'une stratégie digitale efficace.
Dans cette perspective, il est crucial de comprendre les enjeux et les opportunités de l'audit
à l'ère de la transformation digitale afin de garantir des audits efficaces et pertinents dans un
monde en constante évolution technologique. L'exploration de ce thème permettra
d'approfondir notre compréhension des défis auxquels les auditeurs sont confrontés et de
développer des stratégies et des pratiques adaptées à cette nouvelle réalité numérique.
Dans ce chapitre, nous allons traiter la question déjà traiter dans notre problématique a
travers 3 sections principales.
Section 1 : Les défis et l'impact de la transformation digitale sur la
profession de l'audit.
Avec l'adoption croissante des technologies numériques dans les entreprises, l'audit doit
s'adapter à un environnement en constante évolution.
Les auditeurs sont confrontés à de nouveaux défis, tels que la complexité croissante des
systèmes d'information, la diversité des technologies utilisées et les risques liés à la sécurité des
données.
Les défis de l'audit à l'ère de la transformation digitale nécessitent une réflexion approfondie
et une adaptation des méthodes et des outils d'audit pour répondre aux nouvelles exigences.
Tout d'abord, l'auditeur doit développer une compréhension solide des principes et des
concepts de base de l'intelligence artificielle. Cela inclut la connaissance des différents types
d'algorithmes d'IA, tels que l'apprentissage automatique (machine learning), les réseaux
neuronaux, la logique floue, etc. L'auditeur doit également comprendre les avantages et les
limitations de ces techniques, ainsi que les domaines d'application pertinents dans le contexte
de l'audit (revue CCA, 2021).
Ensuite, l'auditeur doit être capable d'utiliser les nouveaux outils d'IA qui sont de plus en
plus disponibles sur le marché. Cela peut inclure des logiciels d'analyse de données avancés,
des outils d'exploration de données, des plateformes de traitement du langage naturel, des
systèmes de recommandation, et bien d'autres. L'auditeur doit être en mesure de maîtriser ces
outils et de les utiliser de manière appropriée pour analyser les données, détecter des modèles
ou anomalies, et obtenir des informations pertinentes pour l'audit (revue CCA, 2021).
En outre, l'auditeur doit être conscient des implications éthiques liées à l'utilisation de l'IA
dans l'audit. L'IA peut soulever des questions de confidentialité, de sécurité des données, de
biais algorithmique, et d'autres problématiques éthiques. L'auditeur doit donc être capable de
prendre en compte ces considérations et de garantir que l'utilisation de l'IA est alignée avec les
principes d'intégrité, d'objectivité et de professionnalisme propres à la pratique de l'audit (revue
CCA, 2021).
Enfin, la digitalisation soulève des questions éthiques et déontologiques pour les auditeurs.
Les régulateurs doivent s'assurer que les auditeurs respectent les principes fondamentaux de
l'indépendance, de l'objectivité et de l'intégrité dans un environnement numérique. Cela peut
impliquer la mise en place de directives sur les conflits d'intérêts potentiels liés à l'utilisation de
technologies spécifiques, la gestion des pressions externes liées à la digitalisation, et la
transparence dans la communication des résultats de l'audit (revue CCA, 2021).
D'un côté, la digitalisation permet le stockage des données de l'entreprise dans des bases de
données sécurisées et facilement accessibles. Cela peut améliorer la fiabilité des informations
financières publiées et transmises aux actionnaires. Les outils technologiques permettent une
collecte de données plus rapide et précise, réduisant ainsi les risques d'erreurs humaines. Cela
peut également faciliter le partage des informations entre l'auditeur et le client, ce qui peut
favoriser une meilleure compréhension mutuelle et une collaboration plus étroite (revue CCA,
2021).
Cependant, la digitalisation peut également entraîner une plus grande transparence et une
diminution de la discrétion des gestionnaires. Les outils technologiques peuvent rendre les
données financières et opérationnelles plus accessibles et compréhensibles pour l'auditeur, ce
qui peut mettre davantage de pression sur le client pour fournir des informations précises et
fiables. Cette transparence accrue peut créer une certaine tension dans la relation auditeur-
client, car le client peut se sentir scruté de plus près et peut craindre une exposition de ses
faiblesses ou de ses erreurs (revue CCA, 2021).
De plus, la digitalisation peut également entraîner des coûts supplémentaires pour les clients.
L'investissement dans des outils informatiques et des technologies d'automatisation peut
nécessiter des ressources financières importantes. Cela peut entraîner une hausse des frais
d'audit, ce qui peut être perçu comme une charge supplémentaire pour les clients. En outre, la
digitalisation peut également entraîner une réduction de la main-d'œuvre requise, car certaines
tâches peuvent être automatisées, ce qui peut avoir un impact sur les équipes internes du client
(revue CCA, 2021).
Il est important pour les auditeurs de reconnaître ces aspects et de développer une approche
adaptée pour maintenir une relation de confiance avec leurs clients. Cela peut inclure une
communication claire sur les avantages de la digitalisation, la sensibilisation aux changements
de processus et la gestion des attentes en termes de coûts et de transparence. L'accent doit être
mis sur la valeur ajoutée que l'audit peut apporter grâce à la digitalisation, telle que des
recommandations pour améliorer les processus internes et renforcer la fiabilité des informations
financières. Une communication ouverte et une relation de collaboration peuvent contribuer à
atténuer les tensions potentielles et à renforcer la confiance entre l'auditeur et le client dans ce
contexte de transformation digitale (revue CCA, 2021).
Cette transition des audits aléatoires vers des audits complets offre plusieurs avantages. Tout
d'abord, en examinant l'ensemble des données, les auditeurs peuvent détecter plus facilement
les anomalies et les irrégularités, qu'il aurait été difficile de repérer avec des échantillons plus
limités. Cela permet d'améliorer la qualité des audits en identifiant des problèmes potentiels
plus précisément et en fournissant des recommandations plus ciblées pour les résoudre (revue
CCA, 2021).
Afin de rester compétitifs, les cabinets d'audit doivent adapter leur modèle économique et
leurs services en intégrant des technologies innovantes pour offrir des solutions numériques
(Van Den Broek et Van Veenstra, 2018). Selon Macaulay (2016), d'ici 5 ans, près de 58 % des
auditeurs et des entreprises estiment que les nouvelles technologies auront un impact direct sur
les fonctions d'audit. Pour répondre à cette évolution, de nombreux cabinets d'audit ont investi
dans des outils d'intelligence artificielle (IA) tels que KPMG (IBM's Watson),
PricewaterhouseCoopers (Halo) et Deloitte (Argus) (Kokina & Davenport, 2017). Selon Krahel
& Titera (2015), la transition de l'ère du papier à la gestion numérique de l'information a un
impact sur la conduite des audits.
Parmi les technologies numériques les plus utilisées par les cabinets d'audit pour faire
évoluer leurs processus et leurs offres de services, on retrouve l'IA, la blockchain et le big data
(Montes & Goertzel, 2019). Gartner définit le Big Data par les 3V (Vitesse, Volume et Variété).
Ainsi, le big data permet aux auditeurs d'accéder rapidement (Vitesse) à une grande quantité
d'informations (Volume) provenant de diverses sources (Variété). Ils peuvent ensuite structurer
ces données, vérifier leur contenu (Véracité) et s'assurer qu'elles apportent une valeur ajoutée
(Valeur).
En effet, l'un des principaux objectifs de la digitalisation des cabinets d'audit est d'améliorer
la détection des fraudes et d'obtenir une meilleure compréhension et quantification des risques
pour leurs clients (Brown-Liburd et al., 2015). Selon les chercheurs, l'utilisation de la
technologie blockchain pourrait révéler les fraudes en identifiant les nombres arrondis souvent
employés par les fraudeurs (Cao et al., 2018).
Le domaine de l'analyse des données volumineuses, connu sous le nom de Big Data
Analytics, peut être subdivisé en deux catégories : les données transactionnelles volumineuses
et l'analyse des données volumineuses. Les systèmes financiers (back-office) des organisations
génèrent et traitent les grandes quantités de données transactionnelles et de référence. Dans le
paysage des systèmes d'information financière, on observe actuellement deux évolutions
majeures : une normalisation plus poussée et l'adoption du cloud (Betti et al., 2021).
Ces évolutions offrent aux auditeurs la possibilité d'ajuster leurs méthodes d'audit en faveur
d'approches plus centralisées et harmonisées (au niveau du groupe/région), en s'appuyant sur
des contrôles applicatifs efficaces et des rapports de contrôle standardisés. Cela ouvre la voie à
des audits plus efficaces et de meilleure qualité, en transformant l'approche d'audit traditionnelle
basée sur des échantillons en approches basées sur les données, telles que les tests automatisés
utilisant des algorithmes analytiques pour effectuer des analyses sur l'intégralité des données
plutôt que sur des échantillons. Cependant, se pose la question de savoir si les approches d'audit
actuelles, largement acceptées et fondées sur des échantillons, sont toujours adaptées aux vastes
volumes de données et à la complexité des processus de transaction des entités auditées.
En outre, des études portant sur les technologies de l'IA ont révélé que leur utilisation permet
d'offrir aux clients une meilleure qualité d'analyse des données et une identification plus précise
des problèmes potentiels. Dans cette perspective, l'utilisation de la numérisation dans l'audit
peut être perçue comme moins intrusive par les auditeurs et les entreprises auditées, tandis que
l'analyse des mégadonnées peut renforcer la pertinence des fonctions d'audit en ce qui concerne
la collecte et la conciliation des données.
Pour cela, Dai (2017) souligne l'importance pour les entreprises de prendre en compte les
risques liés à la cybersécurité en utilisant des logiciels afin d'assurer la sécurité et la
confidentialité de leurs activités, tout en minimisant les risques.
Section 2 : la transformation digitale de l’audit : enjeux, méthodes et outils
pour le métier audit.
Les avancées technologiques rapides et continues ont entraîné des changements profonds
dans la façon dont les données sont stockées, gérées et utilisées dans les entreprises, ce qui a
des implications majeures pour l'audit.
Les enjeux de l'audit sont donc de plus en plus importants à mesure que les entreprises se
tournent vers des solutions numériques pour améliorer leur efficacité et leur rentabilité.
La transformation digitale a un impact majeur sur les entreprises et leur environnement. Elle
change la manière dont les entreprises fonctionnent, interagissent avec leurs clients et leurs
partenaires, et gèrent leurs processus internes. Cette transformation est alimentée par l'adoption
rapide de nouvelles technologies telles que l'Internet des objets, l'intelligence artificielle, la
blockchain1 et la réalité virtuelle.
Ces technologies permettent aux entreprises de créer de nouveaux produits et services,
d'améliorer l'efficacité opérationnelle, de mieux comprendre les besoins de leurs clients et
d'innover plus rapidement. On peut citer ces impacts comme suit :
1
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et
fonctionnant sans organe central de contrôle. Elle constitue une base de données qui contient l’historique de
tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création, sécurisée et distribuée
• Modification des attentes et des comportements des clients : Les clients sont de plus en
plus connectés et s'attendent à pouvoir interagir avec les entreprises de manière
instantanée et personnalisée. La transformation digitale oblige les entreprises à repenser
leurs modèles de service et de relation client (la transformation digitale des entreprises,
cabinet mille alliance, 2015, pp6-11).
La transformation digitale a entraîné des changements significatifs dans la façon dont les
entreprises fonctionnent et interagissent avec leur environnement. Les technologies numériques
ont permis aux entreprises de créer de nouveaux modèles d'affaires, de transformer les
processus existants et d'améliorer l'expérience client.
Cependant, cette évolution rapide a également créé de nouveaux défis pour les entreprises,
y compris en matière de gestion des risques et de conformité réglementaire. Les auditeurs
doivent donc s'adapter à ces nouvelles exigences et mettre en place des méthodes et des outils
d'audit adaptés à la transformation digitale.
Dans cette optique, il est important de comprendre les nouvelles exigences imposées par la
transformation digitale en matière d'audit. Dans ce qui suit je vais essayer de citer quelques
nouvelles exigences :
• Connaissance des outils d'analyse de données : Les outils d'analyse de données sont de
plus en plus utilisés dans le cadre de l'audit numérique. L'auditeur doit être capable de
comprendre comment ces outils fonctionnent et comment ils peuvent être utilisés pour
obtenir des informations précieuses (Audit axé sur les données : incidence de
l’automatisation et de l’IA sur l’audit et le rôle de l’auditeur, 2020).
Avec l'avènement de la transformation digitale, les entreprises ont accès à des quantités
massives de données et de nouveaux outils technologiques pour améliorer leurs processus
opérationnels et leur prise de décision.
Cependant, cela a également créé de nouveaux défis pour les auditeurs, qui doivent
désormais comprendre et utiliser ces technologies pour effectuer des audits efficaces et précis.
De nouveaux outils et méthodes d'audit sont nécessaires pour s'adapter aux changements
numériques, comme l'analyse de données, la visualisation des données, l'apprentissage
automatique et l'intelligence artificielle.
Cette problématique vise donc à explorer les différentes méthodes et outils de l'audit utilisés
à l'ère de la transformation digitale, pour aider les auditeurs à relever les défis de ce nouvel
environnement numérique et à fournir des informations de qualité aux entreprises.
A travers ce chapitre, on va essayer de traiter trois sections, dont la première va être dédié
aux méthodes d’audit adapté à la transformation digital, la deuxième on va essayer de savoir
les nouveaux outils d'audit numériques et finalement la dernière section qui est réservée aux
risques et limites de ces outils.
Avec la transformation digitale qui s'accélère, les entreprises doivent s'adapter et mettre en
place des stratégies et des processus pour rester compétitives sur le marché. Cela implique
également un changement dans les méthodes d'audit pour prendre en compte les nouveaux défis
liés à la transformation digitale.
Les auditeurs doivent être en mesure de comprendre les technologies numériques et les
processus associés pour effectuer un audit précis et efficace. Dans cette optique, il est important
d'examiner les méthodes d'audit adaptées à la transformation digitale pour garantir l'efficacité
de l'audit et la qualité des résultats. Pour mieux comprendre ces méthodes on va essayer dans
cette section citez quelques méthodes.
L'audit de la sécurité informatique est un processus continu, car les menaces de cyber
sécurité évoluent constamment. Les auditeurs doivent donc être constamment à jour sur les
dernières tendances en matière de cyber sécurité et de nouvelles méthodes d'attaques afin de
garantir une protection optimale des données de l'entreprise (oo2 formations et consulting).
Qui est devenu un élément crucial de la stratégie de conformité des entreprises dans le secteur
numérique. Les entreprises doivent respecter un grand nombre de réglementations en constante
évolution, telles que le RGPD (Règlement général sur la protection des données), le Cloud Act
(Clarifyng Lawful Overseas Use of Data Act) est une loi américaine qui permet aux autorités
judiciaires d’accéder aux données électroniques stockées à l’étranger par les entreprises
américaines, dans le cadre de procédures pénales (lemagit), etc (Laghouati Mohamed El Amine
Ingénieur d’état, qualité expert).
L'auditeur vérifie également que l'entreprise a mis en place les procédures de sécurité
nécessaires pour protéger les données contre les violations potentielles. L'auditeur évalue
également les mesures de protection de la vie privée mises en place par l'entreprise pour garantir
la conformité aux réglementations relatives à la protection de la vie privée. Il peut vérifier les
politiques de confidentialité de l'entreprise, les procédures de consentement et les mécanismes
de contrôle d'accès pour s'assurer que les données sont utilisées conformément aux
réglementations applicables (Laghouati Mohamed El Amine Ingénieur d’état, qualité expert).
Enfin, l'audit de la conformité réglementaire peut également inclure une évaluation des
processus de surveillance et de reporting de l'entreprise pour s'assurer qu'ils sont efficaces pour
détecter les violations et les signaler aux autorités compétentes (Laghouati Mohamed El Amine
Ingénieur d’état, qualité expert).
L’objectif est d’identifier toutes les vulnérabilités qui pourraient entraîner une violation de
données. Cela inclut les faiblesses qui permettent à des acteurs malveillants d’obtenir un accès
non autorisé à des informations sensibles, ainsi que de mauvaises pratiques internes qui
pourraient amener les employés à violer accidentellement ou par négligence des informations
sensibles (FAKER skandrani, 2023).
Les auditeurs jouent un rôle essentiel en évaluant différents aspects liés à la cybersécurité,
tels que la résilience du système informatique, la gestion des risques, les politiques de sécurité,
la sensibilisation des employés et la préparation aux incidents (FAKER skandrani, 2023).
Les auditeurs évaluent également les politiques de sécurité de l'organisation pour s'assurer
qu'elles sont adéquates et alignées sur les meilleures pratiques. Ils examinent les politiques de
classification des données, de gestion des mots de passe, de contrôle d'accès, de protection des
informations sensibles, de sauvegarde et de restauration des données, ainsi que la conformité
aux réglementations en matière de protection des données (FAKER skandrani, 2023).
On peut les appeler aussi outils d'exploration de données, sont des logiciels d'analyse de
données qui permettent de trouver des modèles, des relations et des tendances dans de grandes
quantités de données. Ils utilisent des techniques statistiques, de machine learning et d'analyse
prédictive pour extraire des informations précieuses à partir des données (oracle, 2023).
Ces outils sont de plus en plus utilisés dans le domaine de l'audit pour aider les auditeurs à
analyser les données, à identifier les anomalies et à détecter les fraudes potentielles.
Dans cette perspective, les outils de data mining offrent de nombreux avantages pour les
auditeurs, notamment une analyse plus rapide et plus précise des données, une détection plus
efficace des anomalies et une réduction des erreurs humaines.
On peut citer quelques exemples des outils du data mining à travers la figure suivante :
Figure 5: les outils de DATA minnig.
Les outils de scan de vulnérabilité sont des logiciels qui permettent d'identifier les
vulnérabilités présentes dans les systèmes d'information. Ils analysent les applications, les
réseaux, les systèmes d'exploitation et les bases de données à la recherche de failles de sécurité.
Les résultats sont ensuite présentés sous forme de rapports détaillés qui permettent aux
équipes de sécurité informatique de corriger les vulnérabilités identifiées. Les outils de scan de
vulnérabilité peuvent être utilisés pour des audits réguliers de sécurité, pour la détection de
failles après une attaque ou pour la conformité réglementaire (Manage engine, 2022).
Ils sont un élément clé de la sécurité informatique, car ils permettent de protéger les systèmes
d'information contre les cyberattaques en identifiant les failles de sécurité avant qu'elles ne
soient exploitées par des pirates.
Les outils de gestion de projet sont des logiciels conçus pour aider les équipes de projet à
planifier, organiser, suivre et exécuter des projets. Ils fournissent un moyen efficace de gérer
les tâches, les ressources, les délais et les budgets pour garantir le succès du projet. Ces outils
peuvent inclure des fonctionnalités telles que la gestion des tâches, la collaboration en équipe,
la gestion de documents, le suivi du temps, la budgétisation, la planification de projet, la gestion
de ressources et la gestion de risques (wimi-teamwork, 2022).
Ils peuvent également permettre aux membres de l'équipe de communiquer facilement entre
eux et de suivre les progrès du projet en temps réel. Les outils de gestion de projet sont de plus
en plus importants dans le monde numérique, où les équipes de projet peuvent être réparties
géographiquement et travailler à distance (wrike, 2006-2023).
La figure ci-dessous montre quelques outils de gestion de projet ;
Figure 7: les outils de gestion de projet.
La reconnaissance optique de caractères (OCR) est une technologie qui permet de convertir
des images de textes imprimés ou manuscrits en texte électronique modifiable. Les outils OCR
utilisent des algorithmes pour identifier les caractères dans une image, puis les convertissent en
texte électronique (Neo-ledge, 2023).
Cette technologie est largement utilisée pour la numérisation de documents, la
reconnaissance de factures, la reconnaissance de cartes d'identité et de passeports, ainsi que
dans les processus de reconnaissance de texte dans les livres et journaux.
Les outils OCR sont particulièrement utiles pour les entreprises qui cherchent à numériser
leurs documents papier pour une meilleure gestion de l'information et une optimisation de leurs
processus (Neo-ledge, 2023).
La figure ci-dessous montre les outils OCR les plus populaires ;
L'utilisation des outils d'audit numériques est de plus en plus répandue dans les entreprises
pour améliorer la gestion des risques et renforcer la sécurité de leurs systèmes informatiques.
Cependant, l'utilisation de ces outils n'est pas sans risques et comporte certaines limites. En
effet, ces outils peuvent être mal utilisés, mal configurés ou ne pas prendre en compte tous les
aspects de la sécurité informatique, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes pour
l'entreprise.
Dans cette perspective, il est essentiel que les entreprises comprennent les risques liés à
l'utilisation des outils d'audit numériques afin de pouvoir les gérer efficacement et éviter les
conséquences négatives.
Les erreurs de configuration sont l'un des risques les plus courants associés à l'utilisation des
outils d'audit numériques. Les outils d'audit nécessitent une configuration précise pour être
efficaces. Si les outils sont configurés de manière incorrecte, ils peuvent générer des résultats
inexacts, manquer des vulnérabilités critiques ou signaler des problèmes qui n'existent pas
réellement.
Par exemple, si un outil de scan de vulnérabilité est mal configuré, il peut ne pas être capable
de détecter certaines vulnérabilités importantes, laissant ainsi l'entreprise vulnérable aux
cyberattaques. De même, si un outil d'audit de conformité réglementaire est mal configuré, il
peut indiquer que l'entreprise n'est pas en conformité avec certaines réglementations, alors
qu'elle l'est en réalité.
Les outils d'audit peuvent eux-mêmes présenter des vulnérabilités de sécurité, ce qui peut
rendre l'entreprise plus vulnérable aux cyberattaques. Les hackers peuvent profiter des failles
de sécurité des outils d'audit pour obtenir un accès non autorisé aux systèmes et aux données
sensibles de l'entreprise.
Par exemple, si un outil d'audit identifie des failles de sécurité dans un système, cela peut
inciter les hackers à concentrer leurs efforts sur ces failles pour exploiter les vulnérabilités. Il
est donc important que les entreprises prennent des mesures pour protéger les outils d'audit eux-
mêmes, ainsi que les systèmes et les données qu'ils analysent.
3.1.3 Perte de données :
L'utilisation des outils d'audit numériques peut entraîner une perte de données si les mesures
de sécurité adéquates ne sont pas mises en place. Les outils d'audit collectent des données
sensibles de l'entreprise, telles que des identifiants de connexion, des informations financières
et des données client.
Si ces données sont stockées de manière non sécurisée ou si l'outil d'audit est piraté, cela
peut entraîner la perte ou le vol de données. Cela peut être particulièrement problématique pour
les entreprises qui collectent et stockent des données personnelles des clients, car une violation
de données peut entraîner des conséquences juridiques et financières importantes.
Pour éviter cela, il est essentiel que les entreprises utilisent des outils d'audit de confiance et
mettent en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger les données collectées.
Les outils d'audit numériques présentent également des limites dans leur utilisation, qui
peuvent affecter la précision et la fiabilité des résultats de l'audit. Voici quelques-unes des
limites les plus courantes :
• Limitations techniques : Les outils d'audit numériques ont des limites techniques qui
peuvent affecter leur capacité à analyser certaines données ou à fournir des résultats
précis. Par exemple, certains outils peuvent ne pas être en mesure d'analyser des données
non structurées ou des données stockées dans des systèmes obsolètes.
• Manque d'expertise : Les outils d'audit numériques nécessitent souvent une expertise
technique pour être correctement configurés et utilisés. Si l'entreprise n'a pas
suffisamment de personnel formé pour utiliser les outils d'audit, cela peut affecter la
précision et la fiabilité des résultats.
Section 3 : Résultats de discussions.
Dans les années à venir, le développement continu des outils de travail et l'automatisation
deviendront incontournables dans tous les domaines professionnels. Cette affirmation est
soutenue par des chercheurs tels que Frey et Osborne (2017), qui soulignent que
l'automatisation pourrait affecter certains emplois, y compris celui des auditeurs. Les
procédures d'audit automatisées ont le potentiel de faire gagner du temps aux auditeurs en les
libérant des tâches simples et répétitives. Cependant, cela soulève également des
préoccupations quant à l'impact sur l'emploi des auditeurs.
Il est essentiel de noter que le rôle des auditeurs évoluera vers des activités de prise de
décision et de consultation, des tâches qui ne peuvent pas être entièrement déléguées aux
machines. Par conséquent, il devient nécessaire d'améliorer la formation des auditeurs afin de
les préparer à effectuer des travaux d'analyse exploratoire des données, ce qui leur permettra de
répondre aux exigences changeantes de leur profession.
Dans cette perspective, les grandes entreprises d'audit, connues sous le nom de "Big Four",
ont été parmi les premières à explorer les outils de l'intelligence artificielle. L'apprentissage
automatique (machine Learning) est l'une des méthodes les plus utilisées par ces entreprises.
Par exemple, le logiciel GL.ai de PwC extrait des informations pertinentes pour la comptabilité
à partir de documents tels que les contrats. Plus les données sont intégrées à l'algorithme, plus
celui-ci peut apprendre et s'améliorer (Jordan et Mitchell, 2015).
Cette utilisation croissante des méthodes d'analyse des données permet aux auditeurs de
gagner du temps et de se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée, telles que
l'interprétation des résultats et la prise de décisions. Cela souligne l'importance de combiner
l'expertise humaine avec les outils numériques pour optimiser l'efficacité et la qualité des audits.
Il convient également de souligner que l'utilisation de logiciels dans les audits offre des
avantages en termes de traçabilité des missions et de capacité à revoir les contrôles effectués,
ce qui réduit les risques de fraudes liées aux audits.
Cette recherche met en évidence les enjeux de la transformation numérique pour les cabinets
d'audit et propose des recommandations managériales pour faire face à ces défis. Les auditeurs
et leurs clients sont confrontés à la nécessité d'adapter leurs pratiques et de répondre aux
nouvelles contraintes liées à la transformation numérique des entreprises à savoir :
• Premièrement, il est essentiel que les cabinets d'audit s'approprient les technologies
numériques et investissent dans la formation de leurs employés et associés. La
formation continue permet aux auditeurs de développer les compétences nécessaires
pour utiliser les nouveaux outils et techniques numériques dans leurs activités d'audit.
Cela inclut la compréhension des technologies émergentes telles que l'intelligence
artificielle, l'analyse de données et l'automatisation des processus, qui peuvent
améliorer l'efficacité et la qualité des audits.
• Sixièmement, les cabinets d'audit doivent adapter leur politique de recrutement pour
attirer des profils spécialisés dans le domaine numérique, tels que les Data Scientists
et les Data Analystes. Il est également intéressant de rechercher des profils à double
compétence, combinant une formation en ingénierie et en commerce, qui peuvent
apporter une vision globale et complémentaire aux activités d'audit. Cette approche
de recrutement centrée sur les compétences numériques garantit que les cabinets
disposent des talents nécessaires pour relever les défis de la transformation
numérique.
• Enfin, il est crucial d'instaurer une culture de l'innovation à tous les niveaux des
cabinets d'audit. Cela implique d'être attentif aux évolutions du marché, de surveiller
les nouvelles technologies et les tendances émergentes, et de faire évoluer
constamment les services d'audit pour répondre aux besoins changeants des clients.
La culture de l'innovation favorise l'adaptabilité et la capacité à saisir les opportunités
offertes par la transformation numérique.
En outre, la technologie digitale offre aux cabinets d'audit l’opportunité d’améliorer leur
offre et leur image auprès des différentes parties prenantes. Ainsi, le profil des auditeurs avec
ces technologies connaitra un changement au niveau de compétence pour mieux répondre aux
besoins des cabinets d'audit et les accompagner dans leur transformation digitale.
Par autant, les cabinets d'audit devront attirer de nouveau profil avec de nouvelles
compétences en outils numériques pour s'adapter à un environnement universellement
digitalisé. Il est au final compliqué d’évaluer et quantifier rigoureusement l’impact du digital
sur la profession d’audit, car les enjeux de nouvelles technologies digitales ne sont pas encore
réellement approuvés par l’ensemble des scientifiques.
Toutefois, l'auditeur doit évoluer avec ces technologies, avoir une bonne compréhension de
ce que la numérisation apportera aux entreprises et de son évolution dans les années à venir et
trouver une réponse à la manière d'auditer les nouvelles technologies, comme les robots et les
machines artificielles.
À cet effet, l'auditeur doit appliquer la technologie numérique dans ses propres processus
d'audit, afin de pouvoir contrôler la pression croissante sur les coûts d'audit, mieux comprendre
les évolutions du marché et leurs implications pour leurs activités et auditer avec efficacité tout
en améliorant la qualité de la profession d’audit.
Conclusion générale
La transformation digitale offre aux cabinets d'audit la possibilité d'améliorer l'efficacité, la
qualité et la pertinence de leurs services. Les procédures d'audit automatisées permettent aux
auditeurs de gagner du temps en se déchargeant des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée,
ce qui leur permet de se concentrer sur des activités de prise de décision et de consultation à
plus forte valeur ajoutée. Les technologies d'intelligence artificielle et d'analyse de données
permettent également d'identifier plus précisément les problèmes potentiels et d'améliorer la
pertinence de l'analyse financière.
Pour réussir à l'ère de la transformation digitale, les cabinets d'audit doivent adopter une
approche proactive. Cela implique d'investir dans la formation et le développement des
compétences numériques de leurs collaborateurs, de repenser l'organisation des équipes d'audit,
de développer des partenariats avec des acteurs du numérique et d'instaurer une culture de
l'innovation. La digitalisation des processus répétitifs et l'utilisation des nouvelles technologies
permettent aux cabinets d'audit de se différencier sur le marché et d'améliorer leur image de
marque.
Ainsi, ce stage que j’ai effectué au sein du cabinet AMOURI CONSULTING, a été pour moi
une expérience très enrichissante et très intéressante, dans la mesure où il m’a permis de mettre
en pratique et de développer les connaissances que j’ai acquises tout au long de mon cursus
universitaire, et de tirer profit de l’expérience et des compétences de mes encadreurs.
A mon avis, la réponse à notre problématique reste un peu vague, car l’auditeur ne pas se
familiariser avec cette transformation si et seulement si qu’il soit conscient des risques de cette
transformation, investir dans son savoir au niveau du digital, et appliquer son savoir-faire après
l’acquisition des nouvelles compétences.
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file:///C:/Users/user/Downloads/756-Article%20Text-2846-2-10-20211025%20(2).pdf
file:///C:/Users/user/Downloads/316-Article%20Text-1297-1-10-20211127%20(4).pdf
Table des matières :
Dédicace .................................................................................................................................................. 2
Remerciement ......................................................................................................................................... 3
Liste des abréviations : ............................................................................................................................ 4
Liste des figures : ..................................................................................................................................... 5
Liste des tableaux : .................................................................................................................................. 6
Chapitre 1 : prise de connaissance et organisation général du lieu de stage. ........................................ 7
Introduction du premier chapitre ....................................................................................................... 8
Section 1 : cadre conceptuel et théorique. ......................................................................................... 8
1.1 définition d’audit : ..................................................................................................................... 8
Section 2 : présentation de l’entreprise. ........................................................................................... 10
2.1 Histoire et Structuration : ........................................................................................................ 10
2.2 Présentation du cabinet « AMOURI CONSULTING » : ............................................................. 10
2.3 La fiche technique de l’entreprise : ......................................................................................... 10
2.4 Présentation de l’activité de l’entreprise : .............................................................................. 11
2.5 L’organigramme de l'entreprise : ............................................................................................ 12
Section 3 : les missions et taches réalisées. ...................................................................................... 14
3.1 Les pratiques comptables : ...................................................................................................... 14
3.1.1 La saisie comptable : ........................................................................................................ 14
3.1.2 Le rapprochement bancaire : ........................................................................................... 15
3.1.3 Les travaux fiscaux et les déclarations fiscales :............................................................... 16
3.1.4 La déclaration de T.V.A : ................................................................................................... 16
3.1.4.1 Définition : ................................................................................................................. 16
3.1.4.2 L’imposition : ............................................................................................................. 16
3.1.4.3 La déclaration de la TVA : .......................................................................................... 17
3.1.4.4 Remboursement du TVA : ......................................................................................... 17
Conclusion du premier chapitre. ....................................................................................................... 21
Chapitre 2 : présentation de la problématique et démarche méthodologique.................................... 22
Introduction du deuxième chapitre. ................................................................................................. 22
Section 1 : cadre conceptuel et théorique. ....................................................................................... 22
1.1 La technologie digitale :........................................................................................................... 22
1.2 Audit et intelligence artificielle : ............................................................................................. 22
Section 2 : la Problématique de recherche : ..................................................................................... 23
Section 3 : Enoncé de la problématique :.......................................................................................... 24
Section 4 : Méthodologie de recherche : .......................................................................................... 24
Conclusion du deuxième chapitre. .................................................................................................... 25
Chapitre 3 : Cadre pratique de notre problématique : « Quel est l'impact de la digitalisation sur le bon
fonctionnement de la fonction audit ? »............................................................................................... 26
Introduction du troisième chapitre. .................................................................................................. 26
Section 1 : Les défis et l'impact de la transformation digitale sur la profession de l'audit. .......... 27
1. Les défis de l'audit à l'ère de la transformation digitale. ...................................................... 27
1.1 Le capital humain face au digital : ................................................................................... 27
1.2 Modification réglementaire : .......................................................................................... 28
1.3 Changement dans la relation auditeur-client :................................................................ 29
1 .4 Changement de procédures pour les auditeurs : ........................................................... 30
2. L’impact de la technologie digitale sur le métier d’audit. ..................................................... 31
Section 2 : la transformation digitale de l’audit : enjeux, méthodes et outils pour le métier audit.
....................................................................................................................................................... 34
1. Les enjeux de la transformation digitale pour le métier d'audit. .......................................... 34
1.1 Les impacts de la transformation digitale sur les entreprises et leur environnement. .. 34
1.2 Les nouvelles exigences de la transformation digitale en matière d'audit. .................... 35
2. Les méthodes et les outils de l'audit à l'ère de la transformation digitale. .......................... 37
2.1 Les méthodes d'audit adaptées à la transformation digitale : ........................................ 37
2.1.1 L’audit de la sécurité informatique : ........................................................................ 37
2.1.2 L’audit de la conformité réglementaire :.................................................................. 38
2.1.3 L'audit de la cyber sécurité : ..................................................................................... 39
2.2 Les outils d'audit numériques : ....................................................................................... 40
2.2.1 Le data mining : ........................................................................................................ 40
2.2.2 Les outils de scan de vulnérabilité : .......................................................................... 41
2.2.3 Les outils de gestion de projet :................................................................................ 42
2.2.4 Les outils de reconnaissance optique de caractères (OCR) : .................................... 43
................................................................................................................................................... 44
3. Les risques et les limites de l'utilisation de ces outils. .......................................................... 44
3.1 Les risques d’utilisations des outils d’audit numériques :............................................... 44
3.1.1 Les erreurs de configuration : .................................................................................. 45
3.1.2 Vulnérabilités de sécurité : ....................................................................................... 45
3.1.3 Perte de données : ................................................................................................... 46
3.2 Les limites d’utilisation des outils d’audit numériques : ................................................. 46
Section 3 : Résultats de discussions. ............................................................................................. 47
Conclusion du troisième chapitre...................................................................................................... 50
Conclusion générale .............................................................................................................................. 51
Bibliographie :........................................................................................................................................ 52
Webographie ......................................................................................................................................... 54
Table des matières : .............................................................................................................................. 55