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THEME :
Promotion N° 01
Juin 2019
REMERCIEMENTS
Conclusion : ....................................................................................................................... 34
Conclusion : ....................................................................................................................... 55
Conclusion : ....................................................................................................................... 69
BF Bilan financier
CR Capacité de remboursement
DA Dinars algérien
PC Passif circulant
PCE passif circulant d’exploitation
PCHE passif circulant hors d’exploitation
PE production de l’exercice
RD Ressources durable
RE Résultat d’exploitation
TR Tableau de résultat
UM Unité monétaire
VA Valeur ajouté
VD Valeur disponible
VE Valeur d’exploitation
VI Valeur immobilisée
VR Valeur réels
LISTE DES
TABLEAUX
Tableau 1 : Le champ d’application de l’analyse financière. ................................................ 12
Tableau 30 : Actif des Bilans fonctionnels condensé en grandes masses des années ............ 88
Tableau 31 : Passif des Bilans fonctionnels condensé et en grandes masses des années....... 89
Tableau 34 : Actif des bilans financiers de grande masse des années ................................... 93
Tableau 35 : Passif des bilans financiers en grandes masses des années .............................. 94
Tableau 36 : Calcul FRNG par le haut du bilan des deux années. ........................................ 96
Tableau 37 : Calcul FRNG par le bas du bilan des deux années. .......................................... 96
Tableau 42 : Calcul du fond de roulement par le haut du bilan des deux années. ..............100
Tableau 43 : Calcul du fond de roulement par le bas du bilan des deux années.....................100
LISTE DES
FIGURES
Figure 1 : Les principaux pôles de l'analyse financière ......................................................... 15
Figure 4 : Présentation graphique des actifs du bilan fonctionnel des années ..................... 88
Figure 5 : Présentation graphique des passifs du bilan fonctionnel des années ................... 89
Figure 6 : Présentation graphique des actifs des bilans financiers de grandes masses des
années ...................................................................................................................................... 93
Figure 7: Présentation graphique des passifs des bilans financiers en grandes masses des
années ...................................................................................................................................... 94
L'analyse financière est une technique de gestion qui a pour objectif de donner une vision
synthétique de la situation de solvabilité d'une entreprise, d'en caractériser la rentabilité et les
perspectives afin de faciliter l'investissement, ou l'octroi de crédit.
On peut aussi la définir comme étant une étude ayant pour objectif, d'une part, de formuler un
diagnostic sur la capacité présente ou futur d'une entreprise, de rentabilité des capitaux qui lui
sont nécessaires d'autre part, de mettre en évidence les emplois financiers et les ressources que
l'entreprise peut se procurer soit par elle-même soit par l'extérieur.
L’évaluation et le suivi de la performance des entreprises sont des activités qui ont pris
beaucoup d’ampleur ces dernières années, et sont devenus nécessaires étant donné la marge de
manœuvre significativement réduite que possèdent les dirigeants. Le nouvel ordre économique
mondial oblige de plus en plus les entreprises à faire plus de ressources et avec moins d’emplois.
Pour évaluer ainsi la qualité de leurs décisions, les dirigeants doivent surveiller, mesurer et gérer
la performance de leur organisation.
The financial analysis is a management technique that aims to give a synthetic vision of the
solvency situation of a company, to characterize the profitability and prospects to facilitate
investment, or the granting of credit.
It can also be defined as a study whose objective is, on the one hand, to formulate a diagnosis
of the present or future capacity of a company, of the profitability of the capital that it needs,
on the other hand, to highlight the financial jobs and resources that the company can obtain
either on its own or externally.
The evaluation and monitoring of corporate performance are activities that have become more
important in recent years, and have become necessary given the significantly reduced scope of
management. The new global economic order is forcing more and more businesses to make
more resources and fewer jobs. To assess the quality of their decisions, leaders must monitor,
measure and manage the performance of their organization.
Keywords:
financial analysis, profitability, performance, ratios, balance sheet, self-financing.
ملخص
التحليل المالي هو أسلوب تيسير يهدف إلى إعطاء رؤية ملخصة لحالة المالءة ماليا للشركة ،لتوصيف الربحية وآفاق تسهيل
االستثمار أو منح االئتمان
يمكن تعريفها أيضًا على أنها دراسة هدفها ،من ناحية ،صياغة تشخيص للقدرة الحالية أو المستقبلية للشركة ،وربحية رأس
المال الذي تحتاجه ،من ناحية أخرى ،الوظائف والموارد المالية االخرى التي يمكن للشركة الحصول عليها إما أن تكون
تملكها أو تحصل عليها من خارجها.
نظرا
يعتبر تقييم ومراقبة أداء الشركات من األنشطة التي أصبحت أكثر أهمية في السنوات األخيرة ،وأصبحت ضرورية ً
لتقليص نطاق اإلدارة بدرجة كبيرة .يفرض النظام االقتصادي العالمي الجديد المزيد والمزيد على الشركات توفير المزيد
من الواردات مع استعمال أقل للموارد .لتقييم جودة قراراتهم ،يجب على القادة مراقبة وقياس وإدارة أداء منظمتهم
الكلمات الرئيسة:
التحليل المالي ،الربحية ،األداء ،النسب ،تقرير ،التمويل الذاتي .
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
Dans un monde en évolution permanente économique, technologique et socioculturelle surtout
avec un environnement complexe où la concurrence est rude, l’entreprise est obligée plus que
jamais à être performante sur tous les niveaux pour rester solide et assurer sa survie.
Toute entreprise doit accomplir ses objectifs fixés et améliorer son activité, tout ça nécessite
l’utilisation de nouvelles techniques tel que l’analyse financière qui est un instrument très
important et très efficace pour évaluer l’entreprise. La compréhension des mécanismes
financiers est utile à la prise de décision afin de maintenir l’équilibre financier.
« La finance suit deux pistes paradoxales. En même temps qu’elle s’hyperspécialise et devient,
dans certains de ses aspects, étanche à l’entendement de la majorité, elle se démocratise pour
que chacun puisse bénéficier de la connaissance de ses principes de base »1.
Et pour cela, dans le cadre de la réalisation de mémoire de fin d’étude accompagner d’un stage
effectué au ministère des finances exactement à la sous-direction de l’analyse et l’évaluation
financière, nous nous intéressons à appliquer les techniques de l’analyse financière dans le cadre
d’une entreprise algérienne en prenant une entreprise qui est Groupe industriel de ciments
d’Algérie (GICA) spécialisé dans l’industrie de ciments, pour déterminer l’importance de
l’analyse financière et évaluer la performance de cette entreprise, nous allons essayer d’étudier
sa situation financière en répondant à la question principale suivante :
Quel est l’intérêt et le rôle de l’analyse financière dans l’évaluation de la performance
et l’équilibre de l’entreprise algérienne ?
En effet, pour qu’on puisse répondre cette question principale, nous allons poser les questions
secondaires suivantes :
Après une analyse de l’activité de l’entreprise, GICA est-elle performante ?
1
Jérôme Méric, Flora Sfez, « Gestion financière des entreprises » édition Hachette, 2011, p 5.
2
Introduction générale
Comment est-elle la structure financière de l’entreprise GICA ?
D’après ces questions secondaires, nous avons formulé deux hypothèses à vérifier tout long de
notre travail.
D’après les documents comptables de GICA, nous supposons que l’entreprise est profitable
et son activité est performante (résultat positif).
La structure financière de GICA est bonne et permet à celle-ci d’atteindre son équilibre
financier.
Parmi les motifs fondamentaux qui nous ont poussés à choisir ce thème sont les suivants :
Fournir un aperçu théorique sur l’analyse financière, son rôle et ces objectifs
Méthodologie de la recherche
Dans le souci de répondre aux multiples questions qui s'imposent et faire face à notre principale
hypothèse nous avons suivis une méthode de travail qui a consisté dans un premier temps à
fréquenter des bibliothèques qui nous étaient accessibles, nous avons effectué des recherches
sur des différents sites web avec une prudence particulières vigilance ponctuelle pour prendre
connaissance des travaux universitaires ayant abordé les thèmes liés à l’analyse financière d’une
manière générale, et à ses méthodes en particulier pour compléter notre savoir et faire une
synthèse.
3
Introduction générale
Dans un second lieu, nous avons effectué un stage pratique au sein du ministère des finances
qui nous a permis de vérifier comment la pratique se faisait dans l’analyse financière des
entreprises.
Outils de travail
Dans ce présent travail, nous adopterons une démarche de recherche bibliographique à travers
une lecture d’articles, d’ouvrages, et de mémoires, et à travers un stage pratique au sein du
ministère des finances.
Plan de travail
Pour réaliser ce travail, nous avons utilisé une démarche perspective qui nous permet de
déplacer d’un cas théorique à un cas concret.
Et pour pouvoir répondre à nos questions et pour mener à bien le travail, nous avons structuré
celui-ci en Quatre chapitres.
Le premier chapitre, nous procéderons à présenter des généralités sur l’analyse financière, la
définition de l’analyse financière, son rôle et ces objectifs.
Le second chapitre, nous aborderons l’analyse financière de l’activité et de la performance des
entreprises.
Le Troisième chapitre sera consacré à l’analyse financière de l’équilibre financier. Nous allons
élaborer les deux bilans, fonctionnel, financier et leurs indicateurs d’équilibre financier.
Et finalement le quatrième chapitre fera objet d’une illustration sur l’organisme d’accueil avec
une analyse de de l’activité et la performance ainsi l’analyse statique de la structure financière
de GICA.
4
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS
ET CADRE CONCEPTUEL DE
L’ANALYSE FINANCIERE
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
L’analyse financière peut s’effectuer grâce à l’ensemble des méthodes et outils qui permettent
d’analyser, d’examiner et d’étudier l’évolution de la situation financière d’une entreprise.
L’analyse financière a pour objectif principal de mesurer la performance de l’entreprise sur le plan
de sa rentabilité économique et la rentabilité financière des capitaux investis, ainsi que d’apprécier
les équilibres de la structure financière, de son évolution et de formuler un diagnostic.
L’analyse financière consiste à étudier essentiellement le facteur financier après avoir étudié les
autres facteurs (le juridique et l’économique) dans ce qu’il est courant d’appeler l’analyse
économique.
Cette analyse doit permettre aux différents partenaires de l’entreprise (associés, banquiers,
personnel, clients, fournisseurs, administrations publiques) de connaître la santé actuelle de
l’entreprise et ses chances de pérennité afin de prendre position sur un partenariat technique,
commercial ou financier une fois que cette analyse aura été effectuée.
L’analyse financière s’appuie principalement sur les documents comptables que les entreprises sont
obligées d’établir et de publier voire sur d’autres documents prévisionnels (compte de résultat
prévisionnel, tableau de financement, tableau de trésorerie, etc.).
Elle permet de vérifier l’état de la structure patrimoniale de l’entreprise à travers l’étude de ses
bilans (généralement les trois derniers) puis d’apprécier son activité et sa rentabilité à travers
l’étude de ses comptes de résultat en se servant de documents complémentaires. L’analyse
financière n’est pas une science exacte et il faut une grande pratique accompagnée d’une bonne
connaissance du marché dans lequel l’entreprise évolue pour prétendre apprécier correctement sa
situation financière ; cette pratique doit être consolidée par une capacité à sentir ce que les chiffres
ne montrent pas.
Pour bien étudier les documents comptables d’une entreprise on doit commencer impérativement
par bien comprendre comment fonctionne cette entreprise et dans quel marché et quelle
conjoncture.
Il est plus intéressant de voir les évolutions sur plusieurs exercices pour que La documentation
comptable soit plus pertinente.
6
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Lorsqu’on étudie les comptes d’une entreprise, il faut, pour bien comprendre son activité.
Ce chapitre nous permettra d’identifier les informations nécessaires à l’analyse financière, ses
objectifs et ses rôles.
L’analyse financière recouvre les savoirs faire déployés pour exploiter l’information comptable.
On peut définir l’analyse financière comme une méthode de compréhension de l’entreprise à
travers ses états comptables, méthode qui a pour Objet de porter une analyse globale sur le niveau
de performance de l’entreprise et sur sa conjoncture financière (actuelle et future).
De cette définition retenant l’objectif de globalité qui est assigné à l’analyse financière et qui doit
donc conduire à apprécier l’entreprise dans ses nombreuses dimensions à partir de quelques points
clefs. Pour bien comprendre cette approche de l’analyse financière, on suppose les définitions
suivantes :
« L’analyse financière peut être définie comme une démarche qui s’appuie sur l’examen critique
de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc
de tout le monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance
financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa solvabilité (risque
potentiel qu’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements) et enfin son
patrimoine ».1
1
Jean-Pierre Lahille, Florent Deisting « Analyse financière », édition Dunod 5éme édition, 2017, P1.
7
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
« L’analyse financière constitue un ensemble de concepts, méthodes et instruments qui permettent
de formuler une appréciation relative à la situation financière d’une entreprise, aux risques qui
l’affectent, et la qualité de ses performances ».1
« L’analyse financière peut être définie comme un ensemble de méthodes d’analyse exploitant
des informations financières et économiques destinées à apprécier l’entreprise dans sa globalité
et à porter un jugement sur sa performance, sa situation financière, ses risques. Les informations
traitées peuvent concerner le passé, le présent ou l’avenir».3
L’analyse financière joue un double rôle dans le processus de communication interne et externe de
l’entreprise. D’une part, elle constitue une source d’indicateur élaboré à partir de l’information
comptable et établie par l’entreprise, d’autre part, elle permet aux destinataires de l’information d’en
assurer l’interprétation et le rôle de l’analyse financière qui peut être détaillé dans les points suivants :4
1
- COHEN E, « Analyse financière », Edition économica, 5 ème édition, paris, 2004, page 08.
2
- Béatrice et Francis Grandguilot, « Analyse financière » 6éme édition Gualino, Paris France, 2002, page 01.
3
- Béatrice et Francis Grandguillot « Analyse financière », 11e édition 2014-2015, Gualino, Paris, p15.
4
- LAHILLE Jean-Pierre, « Analyse financière », 3éme édition Dallo Z, Paris France, 2001, page 4.
8
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Paragraphe 3 : Objectifs de l’analyse financière :
L’analyse financière occupe une place très importante dans toutes les entreprises, c’est un outil
indispensable et essentiel pour une gestion meilleure. Elle consiste à utiliser les ressources limitées
d’un agent économique de la façon la plus efficace possible.
1
- J. DELAHAYE et F. DELAHAYE, « Finance d’entreprise », 2éme édition, DUNOD, Paris, 2009, p77.
9
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
L’analyse financière est au service d’utilisateurs internes et externes à l’entreprise. Elle consiste à
étudier une entreprise sur le plan financier en s'appuyant sur des documents comptables et sur des
informations économiques et financières relatives à l'entreprise ou à son marché. Une fois
effectuée, elle permet de porter un jugement d'ensemble sur la santé financière d'une société, la
gestion et la rentabilité, et ses perspectives de développement.
1.1 Les banques : Sont très certainement les premiers utilisateurs historiques de l’analyse
financière au-delà même de ce crédit de précurseur, elles sont également à l’origine de nombreuse
techniques, quelques-unes ont été révisées pour rependre à leurs besoins spécifiques.
1.2 Les analystes financiers sur les marchés : sont employés par des banques et des courtiers de
sociétés d’investissement, afin de réaliser une analyse dite « fondamentale » autrement dite une
analyse financière boursière telle que l’analyse technique. 2
1.3 Les crédits managers : depuis quelques années, une nouvelle fonction financière est apparue
au sein des entreprises. Celle-ci vérifie la capacité des clients à honorer leur signature, c'est-à-dire
à payer en temps et en heure leurs dettes vis-à-vis de leurs fournisseurs. 3
1.4 Les entreprises : avec ou sans l’aide de leur expert-comptable ou d’un cabinet d’analyse
financière, les entreprises font un usage régulier de l’analyse financière pour diagnostiquer leur
situation. Son objet essentiel est d’éclairer le responsable financier sur la situation financière de
l’entreprise.4
1
C.Jérôme, K. Jack, « Analyse financière », édition Pearson, 2006, P 27.
2
Id, P 28
3
Alain Marion, « Analyse financière, concepts et méthodes », 6ème édition Dundo, 2015, P25.
4
Ibid.
10
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
1.5 Les organismes statistiques : un certain nombre d’organismes publics ou parapublics utilisent
l’analyse financière à des fins statistiques, ces organismes récoltent des informations financières
individuelles sur les entreprises pour parvenir à une évaluation annuelle de la situation financière
globale et par secteur d’activité des entreprises. 1
1.7 L'actionnaire : il utilise le diagnostic financier pour analyser la rentabilité attendue de ses
capitaux engagés dans une entreprise dans le but de savoir s'il doit maintenir, diminuer ou
augmenter sa participation dans celle-ci. 3
1.10 Le fournisseur : il s'en sert pour analyser l'évolution du compte client complétée
périodiquement par des études des documents comptables du client lui-même, pour comparer les
conditions de crédit qu'il lui accorde avec celles des autres fournisseurs.
C’est aux banques et autres établissements de crédit que revient le mérite d’avoir conçu et
expérimenté les premiers outils et les premières méthodes de diagnostic financier. Soucieux de se
doter de critères susceptibles de guider leurs décisions en matière d’octroi de crédits, les banquiers
1
Michel Salva, « Comprendre l’analyse financière », 4e édition, Vuibert, P37
2
Jean-Pierre Lahille, Florent Deisting « Analyse financière », 5éme édition, Dunod, 2017, P1.
3
Alain Marion, « Analyse financière, concepts et méthodes », Op-cit. P26.
4
C.Jérôme, K. Jack, « Analyse financière », Op-cit, P 28
11
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
ont ainsi cherché à élaborer des instruments d’analyse principalement orientés vers l’étude de la
solvabilité des emprunteurs. Depuis ses origines, l’analyse financière a cependant connu une
extension remarquable de son champ d’application et une large ouverture de sa gamme d’objectifs.
Orientation de l’analyse
Position de Vers la préparation Vers un objectif d’étude ou
l’analyse de décisions internes d’information
12
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Diagnostic L’analyse financière au service L’information financière
d’une décision relevant de
externe élément de la politique de
partenaires externes.
Investisseurs institutionnels, communication externe de
gérants de portefeuille et l’entreprise à l’égard
gestionnaires de patrimoine Du marché financier et des
(préparation de décisions investisseurs potentiels
d’investissement en titres) A l’égard du grand public.
Pouvoirs publics nationaux ou L’information financière,
locaux (étude de dossiers de matériau de la presse financière
demande de subventions…)
Magistrats intervenant dans des L’analyse financière support
procédures de redressement d’études statistiques (globales,
judiciaire, d’alerte ou dans sectorielles…) conduites par les
certains contentieux centrales de bilans ou d’autres
Partenaires engagés dans une organismes d’études
négociation en vue d’une fusion, financières.
d’une acquisition, d’un
partenariat L’analyse financière, support
Fournisseurs (appréciation de pour l’évaluation des titres ou de
l’opportunité d’un délai de la signature de l’entreprise
paiement demandé par un client) (rating)
Source : Elie COHEN, « analyse financière », 4éme édition, « Edition économica », Paris, 1997, P41
Les indicateurs de gestion utilisés pour réaliser le diagnostic sont variés de façon à répondre aux
attentes des différents utilisateurs. Ils sont issus de deux méthodes d’analyse :1
1
- Béatrice et Francis Grandguillot « Analyse financière », 11e édition 2014-2015, Gualino, Paris, p21
13
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
3.1.1 L’analyse statique : Elle est basée, essentiellement, sur l’examen des comptes annuels à
une date donnée.
3.1.2 L’analyse dynamique : Elle est fondée principalement sur l’étude des flux financiers pour
une période donnée.
14
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Figure 1 : Les principaux pôles de l'analyse financière
Compte de résultat
Bilan comptable
Bilan comptable
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P 21.
15
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
En outre, l’analyse financière doit prendre en compte des éléments d’information extra-financiers
tel que :1
En tenant compte des intérêts divergents de tous ces acteurs, l'analyse financière demeure
fondamentalement un outil et une méthode permettant de définir l'entreprise à partir de quelques
points clés.
Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d'une entreprise, l'analyse doit tenir
compte de l'ensemble d'informations disponibles, surtout celles publiées par la comptabilité ou par
d'autres sources. Généralement plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :2
1
- Béatrice et Francis Grandguillot, Op-cit, P 21.
2
Jérôme Caby et Jacky Koehl (2006), « Analyse financière », édition Pearson, Paris France, P 25.
16
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Paragraphe 4 : Les sources d’information :
4.1.1 Analyse de l’actif : concerne les actifs détenus par l’entreprise. Elle permet en particulier de
mieux de comprendre l’outil support de l’activité.
A l’actif du bilan (colonne de gauche) on trouve tout ce que l’entreprise possède (total des
emplois).2
Les immobilisations incorporelles : sont les biens immatériels, qui n’ont pas de substance
physique. Détenue par l’entreprise sur un supérieur à une année parmi ces immobilisations
figurent le fond commercial, le droit au bail, les brevets, les licences.
Les immobilisations financières : sont constituées par des créances et des titres détenus a
priori dans un souci de long terme ou dans le cadre d’une stratégie de développement
d’ensemble de l’entreprise. On distingue : les participations, les titres immobilisés de l’activité
de portefeuille, les autres titres immobilisés, les prêts, les immobilisations financières.
L’amortissement : est la constatation comptable annuelle de la dépréciation des
immobilisations c'est-à-dire le traitement et l’enregistrement de la valeur des biens de
l’entreprise (éléments de l’actif concernés par l’amortissement). Cette dépréciation est due à
plusieurs facteurs : facteurs physique, facteurs économique….
Les stocks : représente l’ensemble des matières, marchandises, fournitures des en cours, des
produits finis, qui appartient à une entreprise a une date donnée, ils sont valorisés à leurs couts
d’achat ou à leurs couts de productions.
Actif de trésorerie : au-delà du libellé, la rubrique de « valeurs mobilières de placement » et
les autres postes de disponibilités recouvrent les liquidités de l’entreprise. Il s’agit d’un point
1
BAIMBAULT.G, « Gestion financière d’entreprise », 4éme édition DUNOD, 2018, P 36.
2
HUBERT de la bruslerie, « Analyse financière », 4éme édition DUNOD, paris, 2010, P 53.
17
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
de vue financier, d’une encaisse disponible ou quasi disponible sous forme d’actifs de trésorerie
détenus.
Au passif du bilan (colonne de droite) on trouve tout ce que l’entreprise doit (total de la ressource).1
4.1.2 L’analyse de passif : (Colonne de droite) on trouve tout ce que l’entreprise doit (total des
ressources). Le passif regroupe les ressources de financement. On distingue : 2
Les capitaux propres : c’est les moyens de financement mis à la disposition de l’entreprise de
façon permanente : capital, résultat de l’exercice, subventions d’investissement…
Les provisions : ils Destinées à couvrir des dettes probables liées à des risques et à des charges
: litiges, grosses réparations….
Les dettes : c’est l’ensemble des moyens de financement externes donc il regroupe les
emprunts convertibles : emprunts, dettes fournisseurs, dettes sociales.
Les écarts de conversion passive : il concerne les gains de change latents.
4.1.3 Le résultat : Le bilan de fin d’exercice permet de calculer le résultat de l’exercice par
différence entre :
Total actif (net) –total passif = résultat
Il se place au passif dans la rubrique capitale propre :
S’il s’agit d’un bénéfice (signe +) actif > passif
Dans le cas d’une perte (signe -) actif < passif
Le résultat doit être identique à celui déterminé au tableau de résultat.
1
- HUBERT, « Analyse financière », 4éme édition, Edition économica, paris, 1997, P 77.
2
- Idem.
18
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Tableau 2 : présentation de l’actif du bilan comptable
19
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres financiers courants
Trésoreries
Total actif courant
Total général actif
Total 1
Passif non courants
Emprunts et dette financières
Impôts (diffères et provisionnés)
Autres dette non courantes
Provisions et produits constatés d’avance
20
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Total passifs non courant 2
Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
Total passif courant 3
Total général passif
4.2.1 Définition :
« Le compte de résultat est un document de synthèse dans lequel sont regroupé les charges et les
produits de l’exercice, leurs différences exprimant le bénéfice (ou la perte) réalisé ».1
Ces différents éléments qui constituent ce compte sont essentiellement les produits et toutes les
charges liées à l’exploitation normale de l’entreprise.
1
J barreau –J Delahaye : « Gestion financière », 12éme édition, paris, 2003, P 37.
2
A. Tazdait, « Maitrise du système comptable financier », 1ére édition ACG, Alger.2009, P 81.
3
G. Boileau, « Comprendre les comptes d’une entreprise », édition.GRF Paris, 1999, P 41.
21
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
A. Les produits d’exploitations :1
Ces produits liés à l’activité normale de l’entreprise peuvent être groupées en quatre postes :
Le produit vendu : c’est dans ce poste qu’on enregistre toutes les recettes provenant des
ventes, les travaux et les prestations de service réalisés par l’entreprise dans le cadre de son
activité normale et habituelle.
Autres produits d’exploitation : ce sont tous les produits d’exploitation relevant des activités
connexes de l’entreprise : les revenus locatifs, les redevances reçues, les subventions, les
commissions, les courtages …etc.
Les éléments des charges d’exploitation portent sur les couts engagés par l’entreprise dans le cadre
de son exploitation. Leur désagrégation donne lieu aux postes suivants : 2
Les charges externes : sont constituées de toutes des charges inhérentes aux services
demandés à des tiers dans le cadre de l’exploitation normale des activités fournitures
consommées, transports consommés et autres services consommés.
Charges salariales : ce poste enregistre toutes les rémunérations du facteur travail et toutes les
avantages sociaux qui lui sont accordés par la société.
1
A. CORHAY et A. MBANGALA, « Fondement de gestion », édition DUNOD, Paris 2006, P16
2
Ibid.
22
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Autres charges d’exploitation : ce poste comprend toutes les charges d’exploitation
nécessitant une sortie des fonds immédiate ou différée dans le temps et non incluses dans les
postes des charges d’exploitation précédents. On citera par exemple les diverses taxes payées
relatives à l’exploitation, des moins-values sur réalisation d’actifs si elle relève de l’exploitation
normale de l’entreprise…etc.
Notons que le résultat d’exploitation est obtenu en faisant la différence entre les produits
d’exploitation et les charges d’exploitation.
Les éléments qui constituent ce compte sont essentiellement tous les produits financiers et toutes
les charges financières.
A. Les produits financiers : les produits financiers concernent tous les produits relatifs aux
activités financières que nous pouvons synthétiser en quatre postes :1
Les produits des actifs circulants : ils comptabilisent les intérêts sur les placements de
trésorerie et les valeurs disponibles.
Les subsides en capital : sont enregistrés dans ce poste, les subventions ou intérêts ainsi que
les fonds reçus des tiers principalement des pouvoirs publics sous forme de dons pour
l’acquisition d’un équipement.
1
A. CORHAY et A. MBANGALA, op.cit., P 17.
23
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Les produits financiers divers : c’est dans ce poste qu’on enregistre tous les plus-values sur
réalisation des créances autres que de trésorerie et de valeurs disponibles, des différences de
change favorable à l’entreprise entre le moment de l’achat et celui du paiement, les écarts
positifs de conversion de divises…etc.
Il s’agit des charges relatives aux activités financières de l’entreprise dont les postes les plus
importants sont :1
Charge de dettes : ce poste comptabilise les intérêts, les commissions et les frais afférents au
dettes à long et court terme, les amortissements des frais d’émission d’emprunts et de primes
de remboursement, les charges d’escompte de créances… etc.
Autres charges financières : enregistre à ce poste, les moins-values sur la réalisation des
créances autre que commerciales, de placement de trésorerie et de valeurs disponibles, les
différences de change défavorables à l’entreprise entre le moment de l’achat et celui du
payement, les écarts négatifs de conversion des devisés.
Dotations (reprise) aux diminutions des valeurs sur les actifs circulant : ce poste enregistre
les réductions des valeurs sur les créances des trésoreries et sur les valeurs disponibles.
Le résultat financier s’obtient en faisant la différence entre les produits financiers et les charges
financières. La somme de résultat financier porte le nom « résultat courant ».
Les éléments qui constituent ce compte sont essentiellement tous les produits exceptionnels et
toutes les charges exceptionnelles. 2
1
A. CORHAY et A. MBANGALA, op.cit., P 18
2
Id. P 20
24
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
A. Les produits exceptionnels :1
Les postes les plus importants des produits exceptionnels sont essentiellement :
Plus-value sur réalisation d’actifs immobilisés : on enregistre dans ce poste, le résultat réalisé
lors de la vente d’un actif immobilisé.
Autres produits exceptionnels : ce poste enregistre tous les autres produits exceptionnels.
B. Charges exceptionnels :2
1
Luc Bernet-Rolland, « Pratique de l’analyse financière », 2e édition, Dunod, 2015, P89
2
Id. P 91
25
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Tableau 4: représentation de tableau de résultat (TR)
26
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
10-résultat net de l’exercice
Part dans les résultats net des sociétés mises en
équivalences
11-résultat net l’ensemble consolidé
Dont part des minoritaires
Part du groupe
La performance a toujours été un sujet controversé. Chaque individu qui s'y intéresse : chercheur,
dirigeant, client, actionnaire, etc. l’aborde selon sa propre conception. Ceci explique, sans doute,
le nombre important de modèles explicatifs proposés dans la littérature et les nombreux sens
élaborés autour de ce concept. Il s'agit d'une notion multidimensionnelle, mais nécessaire pour
évaluer toute décision prise.
Pour bien cerner la notion de performance financière, nous allons d’abord la définir avant de
présenter ses critères et ses indicateurs de mesure.
1
SAHUT JEAN MICHEL, JS LANTZ ; la création de valeur et performance financière dans le télécom, la revue du
financier, 2003, p28.
27
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
1.1 Les différents critères de la performance financière :
Il existe plusieurs critères d’appréciation de la performance, mais les plus utilisés sont : l’efficacité,
l’efficience, l’économie des ressources et la qualité.
1.1.1 L’efficacité :
1.1.2 L’efficience :
Le concept de performance intègre ensuite la notion d’efficience, c’est-à-dire l’idée que les moyens
utilisés pour mener une action à son terme ont été exploités avec un souci d’économie. BOUQUIN4
définit l’efficience comme « le fait de maximiser la quantité obtenue de produits ou de services à
partir d’une quantité donnée de ressources ». C’est pourquoi VOYER souligne que l’efficience est
une relation générique englobant les concepts de productivité et de rendement.
1
- BOUQUIN HENRI, le contrôle de gestion, 8ème édition, presse universitaire de France, Paris, 2008, p75.
2
VOYER Pierre tableau de bord de gestion et indicateurs de performance, 2ème édition, Presse de l’université du
Québec, 2002, p113.
3
MARMUSE CHRISTIAN, performance, Encyclopédie de gestion, tome 2, 2ème édition, Economia Paris, 1997,
p2199.
4
Id.
28
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
La productivité mesure plus particulièrement le rapport entre la quantité de produits ou de service
et les facteurs de production. Et pour l’efficience, VOYER propose le ratio
Suivant 1 :
Une action sera donc considérée comme efficiente si elle permet d’obtenir les résultats attendus au
moindre coût. La performance est un résultat optimal obtenu par l’utilisation la plus efficiente
possible des ressources mises en œuvre. En somme la manière dont les entreprises utilisent ses
ressources financières peut être une source de performance financière.
Il existe plusieurs modèles pour mesurer la performance financière à savoir le modèle d’Altman et
le Modèle d’EVA de J. M. Stern et G.B. Stewar.
1
BOUQUIN, Op-cit, P75.
2
KHOURY PAUL ET ASSOCIES, la maitrise des Etats financiers Syscoa Dakar, 1999, P198.
29
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Le score ou résultat obtenu est apprécié comme suit :
Y>= 2,99 l’entreprise est saine.
1,81<Y< 2,99 zone neutre Y< 1,81 zone dangereuse ou l’entreprise est potentiellement en
défaillance (insolvabilité, difficultés financière grave, faillite).
Pour juger la situation financière d'une entreprise la régression prend en compte plusieurs aspects
à savoir la liquidité, la solvabilité, la rentabilité, l'activité et la croissance. Altman voulait que son
modèle ne néglige aucun de ces aspects de la situation financière d'une entreprise. Appliqué sur un
échantillon de 66 sociétés américaines ce modèle a réussi à classer 95% des sociétés en faillite un
an avant leur faillite.
EVA ou VAE qui signifie Valeur Ajoutée Economique en français est une méthode qui permet de
savoir si l’entreprise créé de la valeur sur une période donnée ou non, et de déterminer les postes
créateurs de richesse. C’est un concept nouveau qui avait était introduit par JOEL STERN et
BENETT STEWART au début des années 80 pour mesurer le résultat économique dégagé par
l’entreprise sur ses activités d’exploitation. Selon Khoury 1EVA peut être exprimé par :
EVA = (R - CMPC) * K
En définitive la valeur ajoutée économique, également appelée valeur pour l’actionnaire, est égale
à la différence entre le revenu généré par les capitaux investis (Rn) et le cout moyen supporté sur
1
KHOURY PAULET ASSOCIES op.cit.1999, p210.
30
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
le financement long mis à la disposition de l’entreprise par ses propriétaires et créanciers financiers.
C’est ce surplus qui revient à l’actionnaire. Elle représente donc le degré de création de richesse
additionnelle atteint par l’entreprise : c’est un outil de mesure et d’évaluation de la performance.
En effet, les conséquences pour l’investisseur et pour l’analyste financier sont, une EVA positive
correspond à un enrichissement des actionnaires, une création de richesse additionnelle.
Une EVA négative ou nulle montre que l’entreprise a détruit de la richesse pendant la Période
considérée. Donc amoindrissement de la valeur de l’entreprise.
Selon CABY & al (2001 : P23)1 l’objectif à atteindre est la maximisation de l’EVA ; cette valeur
économique ajoutée étant une mesure de la performance de l’entreprise. Elle permet ainsi de fixer
des objectifs, d’évaluer et d’intéresser les dirigeants. Plus ces derniers réalisent des EVA positives
et croissantes, plus ils sont performants et méritent que leurs projets d’investissements soient
soutenus.
La politique financière est la conduite des affaires de l’entreprise pour ce qui concerne ses aspects
financiers structurels. Elle consiste à préparer et à prendre les décisions utiles en vue d’atteindre
l’objectif de maximisation de la richesse.
La politique financière est la conduite des affaires de l’entreprise pour ce qui concerne ses aspects
financiers structurels. Elle consiste à préparer et à prendre les décisions utiles en vue d’atteindre
l’objectif de maximisation de la richesse.
1
CABY JEROME ET G2RARD HIRIGOYOM la création de valeur de l’entreprise, 2 ème édition, Economia Paris,
2001, p23.
31
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Cela implique, enfin, d’organiser les circuits d’information et les relais de mise en œuvre.
En effet, la politique financière est l’ensemble des pratiques mises en œuvre par les dirigeants d’une
firme pour appréhender les flux financiers qui la traversent et influer sur eux dans le sens voulu.
Elle est une pratique orientée vers l’accomplissement d’un but ou, plus exactement, vers l’atteinte
d’un ensemble d’objectifs.
La finalité de la stratégie n’est pas seulement de dégager un profit ponctuel, mais d'assurer la
pérennité de cette génération de profit.
2.3.2 La compétitivité :
La compétitivité est l’aptitude pour une entreprise, à faire face à la concurrence effective ou
potentielle. Elle désigne la capacité de l’entreprise à occuper une position forte sur un marché.
Selon SAUVIN « Être compétitif, c'est être capable d'affronter la concurrence tout en se
protégeant ». 2
En effet, l’auteur pense que c’est l’intensité de la concurrence qui amène les entreprises à construire
une compétitivité globale composée de la compétitivité coût et de la compétitivité hors coût.
1
LEROY FREDERIC, « Les stratégies de l’entreprise », 3ème édition, paris Dunod, 2008, P7.
2
SAUVIN THIERRY, la compétitivité de l’entreprise : L’obsession de la firme allégée édition Ellipses, Paris, 2005,
P8.
32
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
La compétitivité coût :
Pour obtenir un avantage concurrentiel, l’entreprise doit adopter une politique de différenciation
des coûts. La compétitivité coût vise à réduire l’ensemble des coûts auxquels l’entreprise est
confrontée.
Selon SAUVIN 1 le renforcement de la compétitivité coût résulte de la présence d’économies de
dimension. En effet, une entreprise de grande taille doit être en mesure d’enregistrer des
rendements croissants.
Les économies de dimension sont composées des économies réelles qui résultent de la réduction
de la quantité de facteurs de production pour bien produire et des économies monétaires qui
naissent de la possibilité de négociation que l’entreprise a envers ses partenaires. Ces économies
entrainent une diminution des coûts unitaires de production ou coût moyen.
La différenciation doit prendre en compte aussi les aspects qualitatifs de l’entreprise qui sont à
l’origine d’un avantage compétitif hors coût. L’entreprise se distingue par la qualité de ses
prestations. Selon SAUVIN 2, la qualité, est aussi et surtout la capacité d’adaptation aux besoins
de plus en plus variés et complexes de ses clients.
La compétitivité hors coût concerne également le temps, l’entreprise doit être réactive, produire et
vendre à contre cycle. Elle doit éviter tout décalage temporel entre l’offre et la demande.
La compétitivité participe à la détermination de la performance financière de l’entreprise, car elle
permet de générer des ressources financières.
En effet, la création de valeur est la finalité de toute entreprise, les orientations stratégiques, Et les
systèmes de rémunération des dirigeants et des employés doivent découler de cette finalité. Selon
1
Sauvin Thierry, Op.cit, P18.
2
Id, P35.
3
Caby Jerome et Gerard Hirigoyrn, la création de valeur de l’entreprise, 2ème édition, Economia Paris2001, P15.
33
Chapitre 01 : Fondement et cadre conceptuel de l’analyse financière
Bogliolo « les dirigeants et employés de l’entreprise ne peuvent pas avoir la satisfaction des clients,
les parts de marché, la qualité ou la présence internationale, mais plutôt la création de valeur »1.
La création de valeur doit éveiller un véritable système de gestion par la valeur gouvernant
l’ensemble des procédures de toute entreprise, par exemple, le budget et l’allocation des ressources.
Elle est alors employée au niveau de toute prise de décision pour orienter tout le personnel vers la
maximisation de la performance économique.
Conclusion :
Ce premier chapitre porte sur l’analyse financière, qui consiste à collecter des informations
comptables et extra comptables et à les retraiter de façon à donner une image plus fidèle de la
situation financière de l’entreprise et de son activité.
1
BOGLIOLO FELIX, Améliorez votre performance économique ! Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur
la Création de Valeur sans jamais oser le demander, Editions d’organisation, 2000, P30.
34
CHAPITRE 2 : ANALYSE
FINANCIERE : MESURER LA
PERFORMANCE ET LA
RENTABILITE
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
L’évaluation et le suivi de la performance des entreprises sont des activités qui ont pris beaucoup
d’ampleur ces dernières années, et sont devenus nécessaires étant donné la marge de manœuvre
significativement réduite que possèdent les dirigeants. Le nouvel ordre économique mondial oblige
de plus en plus les entreprises à faire plus de ressources et avec moins d’emplois. Pour évaluer
ainsi la qualité de leurs décisions, les dirigeants doivent surveiller, mesurer et gérer la performance
de leur organisation.
En outre, la mesure de la performance prend une dimension essentielle au sein de toute organisation
dont l’existence dépend de l’efficience. Le concept est multidimensionnel et il existe autant
d’approche de la performance que de parties prenantes : performance économique, technique,
humaine, environnementale, citoyenne, éthique…Chacun le construit en fonction des objectifs
qu’il assigne à l’organisation.
En effet, ces indicateurs permettront sans doute d’effectuer une évaluation efficace et une analyse
pertinente de la performance financière. Cependant, une mauvaise utilisation de ces indicateurs
pourrait entrainer des décisions inadaptées et aurait un impact sur la performance financière.
Ce deuxième chapitre portera sur, l’analyse de l’activité et la performance de l’entreprise, qui fera
l’objet de trois sections : les soldes intermédiaires de gestion et de la performance de l’entreprise,
La capacité de l’autofinancement et en dernier lieu les ratios d’activité et de rentabilité et de
performance de l’entreprise.
35
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
« Les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs des gestion définis par le plan
comptable général et déterminer à partir du compte de résultat de l’entreprise. Ces soldes
permettent de mieux comprendre la formation du résultat de l’entreprise au cours d’un
exercices».1
Les soldes de gestions font l’objet d’une présentation normalisée sous forme d’un tableau appelé
tableau des soldes intermédiaires de gestion (SIG). A partir du compte de résultat, ce dernier met
en évidence une succession de marges constituant autant de paliers dans la formation du résultat
net de l’exercice.
1
Pierre RAMAGE, « Analyse et diagnostic financier », édition d’organisation, Paris, 2001, P 1-2.
2
Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P 39.
3
HOARAU Christian, (2001) « Maitriser le diagnostic financier », édition groupe revue fiduciaire, Paris, P 78.
36
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Parmi les SIG, nous distinguerons les indicateurs d’activité et les indicateurs de résultat.
En complément à des soldes, différences entre les indicateurs des produits et des charges, l’analyse
des performances économiques repose également sur des indicateurs de flux monétaires :
l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) et l’excèdent de trésorerie globale (ETG).
37
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Libellé N N-1
Vente de marchandises
-cout d’achat de marchandises vendues
S1=MC
Production vendue
+/- variation de production stockées
+production immobilisée
S2=PE
PE
+MC
-consommation
S3=VA
VA
+subvention d’exploitation
-impôts et taxes et versements assimilé
-charges de personnels
S4=EBE
EBE
+RAP d’exploitation
-DAP d’exploitation
+autre produits de gestion
-autre charges de gestion courant
+transfert de charges d’exploitation
S4=RE
+/-RE
+produits des opérations faits en commun
- charges des opérations faites en commun
+produits financiers
-charges financiers
S6=RCAI
Produits exceptionnels
-charges exceptionnels
S7=REXCP
+/-REXCP
+RCAI
-participation des salariés aux résultats de L’entreprise
-IBS
S8=RN
Source : SCF
38
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
La marge commerciale, appelée encore marge brut, concerne uniquement les entreprises
commerciales ou celles ayant une activité commerciale. Elle mesure les ressources d’exploitations
de l’entreprise. C’est un indicateur permettant de suivre l’évolution d’une politique commerciale.
Le taux de marge est à comparer au taux secteur d’activité. L’analyse de son évolution dans le
temps permet de juger de l’efficacité de la politique commerciale.
La marge commerciale doit permettre de couvrir l’intégralité des charges mis à part les achats de
marchandises.
Plus le taux de marge est élevé, plus l’activité commerciale est rentable. L’évolution de la marge
commerciale provient de la variation des trois facteurs suivants :
– chiffre d’affaires en volume et/ou en prix ;
– prix d’achat ;
– variation des stocks de marchandises (déstockage, sur stockage).
1
Béatrice et Francis Grandguillot. Op.cit. P 41.
39
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
De la production vendue,
De la production stockée
De la production immobilisée (celle que l’entreprise a fabriquée pour elle-même).1
Elle représente l’accroissement de valeur apportée par l’entreprise aux biens et services en
provenance des tiers dans l’exercice de son activité principale.
Elle est considérée également comme la somme des rémunérations du personnel, de l’État, des
apporteurs de capitaux ainsi que l’autofinancement.
La valeur ajoutée évalue la dimension économique de l’entreprise. Elle détermine la richesse créée
et constituée par le travail du personnel et par l’entreprise elle-même.
Elle mesure le poids économique de l’entreprise. 2
L’excédent brut d’exploitation (EBE) représente la part de la valeur ajoutée qui revient à
l’entreprise et aux apporteurs de capitaux.
Il indique la ressource générée par l’exploitation de l’entreprise indépendamment de la
politique d’amortissements (dotations) et du mode de financement (charges financières).
L’excédent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance brute
d’exploitation (IBE).
L’excédent brut d’exploitation est un indicateur de la performance industrielle et commerciale
ou de la rentabilité économique de l’entreprise.
1
Béatrice et Francis Grandguillot. Op.cit, P 41
2
Béatrice et Francis Grandguillot. Op.cit. P 42.
40
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
En outre, il représente le surplus monétaire potentiel dégagé par l’activité principale de l’entreprise.
À ce titre, l’excédent brut d’exploitation est un flux de fonds et non un flux de trésorerie réel. 1
L’excédent brut d’exploitation s’obtient à partir du calcul suivant :
1
I Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit. P 45.
2
Ibid.
3
Id. P 49
41
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Il n’est pas calculé à partir d’un solde précédent. C’est le résultat des opérations non courantes de
l’entreprise.1
Il est égal à :
Le résultat net de l’exercice représente ce qui reste à la disposition de l’entreprise après versement
de la participation des salariés et paiement de l’impôt sur les sociétés. En principe, une partie de ce
résultat est distribuée aux associés et une autre est réservée à la constitution de l’autofinancement
de l’entreprise pour assurer sa croissance. 2
C’est le résultat net comptable qui détermine si l’entreprise est bénéficiaire ou déficitaire.
Le résultat sur cession d’éléments d’actif immobilisés est égal à la différence entre les produits de
cessions d’éléments d’actif et la valeur comptable des éléments cédés.
Ce solde est déjà compris dans le résultat exceptionnel. Il permet de calculer les plus ou moins-
values sur cessions d’éléments d’actifs.
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit P 50
2
Ibid.
42
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Il peut paraitre surprenant que la CAF ne figure pas dans le tableau de soldes intermédiaires de
gestion alors que l’autofinancement constitue un indicateur clé de l’analyse financière en donnant
une mesure de surplus monétaire potentiellement disponible pour le financement de la croissance
de l’entreprise. Afin de mener une étude plus approfondie de la performance et rentabilité de
l’activité de l’entreprise, il est nécessaire d’entreprendre une analyse par les ratios.
Elle ne conduit pas à analyser le résultat, mais elle permet de déterminer le montant des fonds à
partir desquels l’entreprise peut assurer son développement sans avoir à faire appel à l’extérieur
(c’est-à-dire a des crédits ou à des apports de capital).
La capacité d’autofinancement, est donc une ressource interne dégagée par l’activité de l’entreprise
au cours de l’année. C’est un montant qui reste à la disposition de l’entreprise lorsque tous les
produits qui doivent entrainer une rentrée de trésorerie auront été décaissés.
Nous constatons d’après cette définition qu’il existe plusieurs catégories de produits et de
charges :2
Les produits encaissables : ils ont une influence réelle et directe sur la trésorerie, telle que les
ventes.
Les produits non encaissables : ils répondent à des préoccupations purement comptables,
mais n’ont aucune influence sur la trésorerie, telle que les reprises sur amortissement.
Les charges décaissables : ils entrainent une véritable sortie de trésorerie, telle que les frais de
personnel.
1
Jérôme Méric, Flora Sfez « Gestion financière des entreprises »,11e édition,2011, Hachette, Paris, p 37.
2
Béatrice et Francis Grandguillot, Op-cit, page 62.
43
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Les charges non décaissables : ils n’influencent pas la trésorerie de l’entreprise, telles que les
dotations aux amortissements et aux provisions.
Elle constitue, comme l’excédent brut d’exploitation, un surplus monétaire potentiel et non
disponible dégagé par l’activité de l’entreprise car elle est calculée en faisant abstraction des délais
d’encaissement des produits et des délais de décaissement des charges qui la composent.
La capacité d’autofinancement peut être évaluée selon deux méthodes de calcul : 1
1
Béatrice et Francis Grandguilot, Op-cit, P 63
2
Ibid.
44
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Source : Béatrice et Francis Grandguilot, « Analyse financière »,11e édition, Gualino, France, P63
La méthode additive :1
En pratique, un calcul plus rapide de la capacité d’autofinancement s’opère à partir du résultat net
de l’exercice :
1
Béatrice et Francis Grandguilot, Op-cit, P 64
45
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Source : Béatrice et Francis Grandguilot (2014-2015), « Analyse financière »,11eme édition, Gualino, Paris P 64.
Paragraphe 2 : L’autofinancement :
Assurer le maintien du potentiel productif de l’entreprise : Ce rôle est assuré par les
amortissements pour renouveler les immobilisations corporelles après usage.
Faire face aux risques probables de l’entreprise. Ce rôle est assuré par les provisions et les
dépréciations, bien que certains d’entre eux répondent plus à des considérations fiscales qu’à
des réalités d’ordre économique.
Financer l’expansion de l’entreprise. Ce rôle est assuré en partie par le bénéfice non distribué
(réserves).
1
DOV Ogien (2008), « Gestion financière de l’entreprise », édition Dunod, Paris France, P 14.
46
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Plus la capacité d’autofinancement est élevée, plus l’entreprise est indépendante financièrement et
plus elle pourra avoir recours aux emprunts en cas de besoin. Toutefois, un autofinancement
excessif peut détourner les associés de l’entreprise par manque de distribution de dividendes.
Par contre, une détérioration régulière de la capacité d’autofinancement ou une capacité
d’autofinancement négative traduit une situation critique et une augmentation du risque financier.1
Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser trois ou quatre fois la capacité d’autofinancement.
La capacité d’endettement doit être rapproché du taux de rentabilité financière afin d’affiner
l’analyse de l’effet de levier.
L’autofinancement est la part de valeur ajoutée qui revient à l’entreprise. Il est intéressant de mettre
en rapport ces deux indicateurs et d’en apprécier l’évolution à partir du ratio suivant :
𝐀𝐮𝐭𝐨𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
Autofinancement=
𝐕𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭é𝐞
L’évolution positive de ce ratio dans le temps traduit une amélioration de l’indépendance
financière de l’entreprise et inversement.
Il indique également le rôle, plus ou moins important, de la valeur ajoutée dans la constitution de
l’autofinancement.
1
Simon Parienté, « L’analyse financière et évaluation de l’entreprise », Pearson, P112
2
Georges Legros, « L’évaluation des entreprises », 2e édition, Dundo, 2015, P133
3
Ibid.
47
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Dans la situation d’une reprise économique fragile, l’une des priorités de l’entreprise est
d’optimiser sa capacité d’autofinancement afin de faire face à la prudence des investisseurs et pour
financer ses projets.
Au-delà de toutes ces considérations, il convient toutefois de faire remarquer les limites de
l'autofinancement 1 :
Premièrement, l'autofinancement à lui seul, ne peut pas être suffisant pour les besoins de
développement de l'activité. Il faut alors envisager d'autres sources de financement car en ne se
fiant qu'aux possibilités qu'offre l'autofinancement, l'entreprise peut ainsi passer à côté
d'investissements rentables.
Deuxièmement, c'est leurré que de croire que l'autofinancement n'a pas de coût. Le coût explicite
est en effet nul, mais il s'agit d'un coût d'opportunité qui est, par essence, difficile à évaluer. Les
fonds réinvestis dans l'entreprise auraient pu avoir usage alternatif sur le marché financier. La
distribution de la totalité ou d'une partie sous forme de dividende est une autre alternative et peut
répondre mieux aux exigences de rentabilité des nouveaux actionnaires. L'autofinancement ne
contribue à la richesse de l'actionnaire que si la rentabilité des nouveaux investissements est
supérieure à la rentabilité exigée par les actionnaires. Ces derniers pouvant trouver ailleurs, sur le
marché financier, par exemple un meilleur usage de leur part des bénéfices, l'autofinancement a un
coût implicite, qui est l'exigence de rentabilité minimum des actionnaires.
L’examen du comportement des charges, pour un niveau d’activité donné et le suivi de leur
évolution, permet de calculer des indicateurs de gestion qui viennent enrichir les prises de décision
1
Op.cit., DOV Ogien (2008), « Gestion financière de l’entreprise », édition Dunod, Paris France, P 74.
48
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Les ratios sont les outils de mesure et de contrôle de l’évolution dans le temps et dans l’espace d’un
phénomène étudié en analyse financière.
L’analyse financière par la méthode des ratios permet au responsable de suivre le progrès de son
entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels les actionnaires, les banquiers,
les clients, les fournisseurs et les personnels. Rappelons qu’il s’agit là d’une vision a posteriori.
En effet pour une entreprise, le fait d’avoir de « bons » à la clôture de l’exercice, n’implique pas
un immédiat favorable.2
La méthode des ratios doit être utilisée avec prudence. Pour un grand nombre d’actes
économiques, les ratios ne sont qu’une première étape. Ils ne donnent au gestionnaire qu’un
fragment de l’information dont il a besoins pour décider et choisir ;
La réussite d’une décision financière repose essentiellement sur l’aptitude des responsables à
prévoir les événements. La préversion est la clé du succès de l’analyse financière. Quant au
plan financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent tenir compte afin de les
exploiter correctement, ainsi que ses faiblesses pour mieux y remédier ;
L’objective fondamentale de la méthode des ratios consiste à mieux connaitre l’entreprise à
évaluer précisément l’importance de ses qualités et de ses défauts ;
Chaque type d’analyse a un but ou une fonction qui lui est propre, ce qui permet de déterminer
les ratios auxquels on donnera le plus d’importance dans l’analyse.
1
- BRUNO.S, « Nouvelle trésorerie d’entreprise », 5éme édition DUNOD, 1977, P 38.
2
- Vizzavona.P, « gestion financière », tome 1ére édition, paris, 1991, page 52.
49
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Les ratios peuvent être utilisé pour mieux suivre l’évolution économique de l'entreprise, le
responsable financier établie à la clôture des comptes de chaque exercice un ensemble des ratios
seront comparés à ceux des exercices précédents.
L’utilisation des ratios permet de comparer d'une façon interne, les ratios de l'entreprise avec les
ratios standards qu'elle s'est fixée, des comparaîtrons soit sur plusieurs périodes, soit entre
entreprise.
4.1. Les ratios de structure : ils mettent en rapport les données du bilan afin d’apprécier les
équilibres financiers.
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit, page 137.
50
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière » 6éme édition Gualino, P138 -139.
4.2 Les ratios d’activité : ils mettent en rapport des postes du bilan et des postes du compte de
résultat pour analyser l’évolution de l’activité de l’entreprise. 1
1
Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière » 6éme édition, op.cit. P 137.
51
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « analyse financière » 6éme édition, op.cit., P139.
4.3. Les ratios de rentabilité : ils mettent en rapport les résultats, le chiffre d’affaire, les
capitaux afin de mesurer les rentabilités économiques et financière de l’entreprise. 1
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit., P 137.
52
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « analyse financière » 11e édition, op.cit., P144.
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit., P144.
53
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
L’entreprise reste solvable lorsque l’actif réel net permet de couvrir l’ensemble des dettes.
Deux ratios sont utilisés pour vérifier la solvabilité de l’entreprise : 1
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière » 11e édition, op.cit., P144.
Dans la situation d’une reprise économique fragile, il est crucial pour l’entreprise d’anticiper et
d’évaluer ses risques d’illiquidité et d’insolvabilité. Pour cela, il est nécessaire notamment :
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit., P144.
54
Chapitre 02 : Analyse financière : mesurer la performance et la rentabilité
– D’établir une relation de confiance avec sa banque fondée sur une information financière
transparente et maîtrisée.
Conclusion :
A travers ce chapitre nous avons présenté les différents méthodes d’analyse de l’activité et de la
performance de l’entreprise, que l’entreprise doit veiller sur le bon fonctionnement de son cycle
d’exploitation en analysant ses soldes intermédiaires de gestion, sa capacité d’autofinancement
ainsi que ses ratios qui constitue un outils d’analyse important dans la détermination de l’évolution
de sa situation financière, et de la comparer à celles d’autres entreprises de même secteur d’activité
et de même taille, pour analyser sa performance.
L’objectif de la méthode des ratios est de bien connaitre l’entreprise et bien évaluer exactement
l’importance de ses qualités et ses défauts.
55
CHAPITRE 3 : L’ANALYSE
STATIQUE DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
L’analyse de la structure financière d’une entreprise conduit à l’étude de son bilan. Deux approches
sont traditionnellement mises en avant : l’approche financière et l’approche fonctionnelle. Chacune
d’elles constitue une réponse à une question spécifique.
L’approche financière interroge la notion de solvabilité alors que l’approche fonctionnelle s’attache
à interpréter les différents cycles de l’entreprise.
Le bilan est un des outils privilégiés de l'observateur financier qui synthétise en effet de manière
particulière l'entreprise avec ses évolutions. Cependant, le bilan constitué est une vraie mine de
renseignement que nous allons développer dans ce chapitre, d’après une étude approfondie
concernant le bilan fonctionnel et le bilan financier, ainsi que leurs indicateurs d’équilibre financier
et leurs ratios.
Donc, ce chapitre présente les différents retraitements effectués sur le bilan comptable, pour le
mettre sous la forme qui donne lieu à l’analyse financière.
L’analyse statique de la structure financière, d’après l’approche fonctionnelle, repose sur l’étude
de la couverture des emplois par les ressources en prenant en considération les trois grandes
fonctions (investissement, financement et exploitation) du cycle économique de l’entreprise.
« Le bilan fonctionnel est un bilan comptable avant répartition du résultat, retraité en masses
homogènes selon ces trois fonctions (investissement, financement, exploitation) et présenté en
valeurs brutes ». 1
1
Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P 109.
2
MAXI Fiches, « Gestion financière de l’entreprise », 4 édition DUNOD, paris, 2018, P 49
57
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Le bilan fonctionnel permet :1
Le bilan fonctionnel se présente sous la forme d’un tableau divisé en deux parties, emplois et
ressources, et composé de quatre masses homogènes significatives regroupant des postes selon leur
rôle dans chacun des cycles. 2
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op-cit, P 109
2
Ibid.
58
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Tableau 12 : Structure d’un bilan fonctionnel :
Actif Passif
Emplois stables Ressources stables
Actif immobilisé brut Capitaux propres
+ Valeur d’origine des équipements financés + amortissement et dépréciations
par crédit-bail + amortissement du crédit-bail
+ Charges à répartir brut + provisions
+ Écart de conversion Actif -capital non appelé
– Écart de conversion Passif Dettes financiers
– Intérêts courus sur prêts Valeur nette des équipements finances par
crédit-bail
Postes à éliminer -primes de remboursement des obligations -
Capital non appelé intérêt courus sur emprunts
Primes de remboursement des obligations + Ecart de conversion (passif)
- Ecart de conversion (actif)
- concours bancaires et soldes créditeurs
banque
Actif courant brut Dettes courant
Actif exploitation Passif d’exploitation
Stock Avances et acomptes versés sur commandes
+avances et acomptes versés sur commandes + Dette d’exploitation
+ Créance d’exploitation +produits constatées d’avance d’exploitation
+ effet escomptes non échus +dettes sociales et fiscale d’exploitation
+charges constatées d’avance d’exploitation + Ecart de conversion (passif)
+ Ecart de conversion (actif) - Ecart de conversion (actif)
- Ecart de conversion (passif) Passif hors exploitation
Actif hors exploitation Dettes hors exploitation
Créances hors exploitation +dettes fiscales
+ charges constatées d’avance hors +produits constatées d’avance hors
exploitation exploitation
+ capital souscrit appelé non versé + intérêt courus sur emprunts
+ intérêts courus sur prêts Trésorerie passif (T)
Trésorerie active Concours bancaires courants et solde
Valeurs mobilières de placement créditeurs banque
+ Disponibilité +effet escomptes non échus
Total Total
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P 113.
59
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Paragraphe 3 : Les indicateurs de la structure financière :
3.1.2 Calcul :
Le fonds de roulement net global est calculé, en général, par différence entre les ressources et les
emplois stables :3
Le fonds de roulement net global peut être évalué également par le bas du bilan fonctionnel :
1
- Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, page 117.
2
- Ibid.
3
- Ibid.
60
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Le fond de roulement =0, s’explique par une harmonisation totale de la structure des ressources et
celle des emplois, est à dire que les actifs immobilises sont financé seulement par les capitaux
permanentes, elle indique aussi que les actifs circulant couvrent strictement les dettes à court terme.
Le fond de roulement négatif signifie que l’entreprise finance une partie de ses investissements par
des ressources à court terme, car des capitaux permanent ne représentent pas un montant suffisant
pour financer l’intégralité des immobilisations. Il signifie aussi que le montant des actifs circulants
laisse prévois des recettes futures à court terme insuffisantes pour faire face à l’ensemble des dettes,
elle ne dispose alors d’aucune marge de sécurité, mais l’équilibre financier peut être maintenu dans
ce cas, à condition que les actifs circulants soient très liquide et que les dettes à court termes soient
peu exigibles.
3.2.1 Définition :
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la partie, à un moment donné, des besoins de
financement du cycle d’exploitation qui n’est pas financée par les dettes liées au cycle
d’exploitation.
« L’entreprise est tenue d’effectué un certain nombre de dépenses dont elle ne peut déférer
l’échéance. Elle consent des crédits à sa la clientèle et inversement ses fournisseurs lui accordent
des délais de paiement. L’entreprise doit ainsi, au cours de son cycle d’exploitation décaissé avant
d’encaisser. Pendant la durée d’attente des encaissements, les décaissements, les décaissements
d’un continuent à courir. Ceux-ci ne peuvent pratiquement être effectués que dans la mesure où
l’entreprise dispose d’un fond de roulement suffisant ».1
1
Vizzavona Patrice, « Gestion financière », op.cit., P 80.
61
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
3.2.2 Calcul :
Le besoin en fonds de roulement se calcule par différence entre les besoins et les ressources de
financement du cycle d’exploitation (cycle lié à l’activité de l’entreprise) hors trésorerie :1
Qui se décompose en :
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit., P 120.
62
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
3.3 La trésorerie nette (TRN) :
3.3.1 Définition :
« La trésorerie nette est la résultante de la comparaison, à une date donnée, du fonds de roulement
net global et du besoin en fonds de roulement ».1
Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de fonds de roulement net global après financement du
besoin en fonds de roulement.
3.3.2 Calcul :
L’équilibre financier, d’après l’analyse fonctionnelle, s’établit à partir de la relation
fondamentale :
1
Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », op.cit., P 124.
63
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Trésorerie FRNG < BFR Le fonds de roulement net global est
négative Actif d trésoreries < passif de insuffisant pour financer le besoin en
trésorerie fonds de roulement en totalité.
Une partie est couverte par des crédits
bancaires. Cette situation est courante.
Si elle se prolonge, il faut vérifier que les
utilisations de concours bancaires
n’augmentent pas régulièrement dans le
temps.
L’entreprise serait alors dépendante des
banques et son risque de défaillance
augmenterait.
Trésorerie proche FRNG = BFR Le fonds de roulement net global est
de Zéro Actif de trésorerie = passif de presque identique au besoin en fonds de
trésorerie roulement.
Cette situation peut être considérée
comme la meilleure du point de vue
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P125
Si sa valeur est sensiblement inférieure à 1, cela signifie qu’une part des emplois stables est
financée par des crédits de trésorerie. Cette situation peut être préjudiciable à long terme.
64
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
3.4.2 Le ratio d’autonomie financière :
Ce ratio mesure :
Ce ratio mesure la part des besoins en fonds de roulement d’exploitation et hors exploitation
financée par des concours bancaires :
En règle générale, une valeur du ratio, exprimée en pourcentage, supérieure à 40 % traduit une
dépendance trop forte de l’entreprise à l’égard des banques.
65
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
L’analyse statique de la structure financière, d’après l’approche patrimoniale, repose sur l’étude de
la solvabilité, c’est-à-dire la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes exigibles à l’aide de ses
actifs liquides.
« Le bilan financier est un bilan comptable après répartition du résultat, retraité en masses
homogènes, selon le degré de liquidité des actifs et le degré d’exigibilité des passifs et présenté en
valeurs nettes »1.
Le bilan financier est un document permettant de connaitre ce qui est possédé par une entreprise (son
actif) et ce qu’elle doit (son passif). Il reprend les informations fournées par le bilan comptable en les
réagissant de manière à déterminer la solvabilité de la société sur le court terme.
Le bilan financier permet :
Le bilan financier se présente sous la forme d’un tableau en deux parties, actif et passif, et composé
de quatre masses homogènes significatives, regroupant des postes par ordre croissant de liquidité
pour les actifs et par ordre croissant d’exigibilité pour les passifs.
1
Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, P131
66
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Tableau 14: Structure d’un bilan financier :
Source : Béatrice et Francis Grandguillot, « Analyse financière », 11édition Gualino, Paris, page 113.
67
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Paragraphe 3 : Les indicateurs de la structure financière :
3.1.2 Calcul :
Le fond de roulement financier s’obtient par différence entre deux masses du bilan financier, peut
être positif ou bien négatif. Est déterminé de deux façons :
1
Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit., P 194.
68
Chapitre 03 : Analyse statique de la structure financière
Ratio financement propre = capitaux propre / actif immobilisé
Ce ratio traduit le poids des capitaux propres dans l’ensemble des ressources, c’est un indicateur
global de l’autonomie financière de l’entreprise. Il est recommandé que les capitaux propres soient
supérieurs à 1/3 du total de passif.
Ratio de financement total = capitaux propre / total passif
Conclusion :
69
CHAPITRE 4 :
ETUDE DE CAS
Chapitre 04 : Etude de cas
Dans le cadre de l’élaboration de notre mémoire de fin d’étude, nous avons choisi le ministère des
finances et plus précisément, la direction Générale du trésor.
Ce chapitre est consacré pour la présentation de l’organisme d’accueil. Ensuite traite une analyse
de l’activité financière de l’entreprise. Dans le cadre de sa mission, la DGT assure l’organisation
et le traitement des informations recueillies, afin de constituer une banque de données statistiques
pour servir à l‘élaboration d’études, d’analyser et de noter sur les entreprises et le établissements
publics. En essayant de voir le rôle de l’analyse financière dans l’évaluation de la performance et
de l’équilibre de l’entreprise algérienne où nous allons analyser et évaluer une entreprise
algérienne.
La Direction Générale du Trésor, en tant que direction générale du Ministère des Finances chargé
des analyses macroéconomique et des interventions de l’Etat, entreprend toutes les mesures
budgétaires, financières et monétaires pour atteindre les objectifs fixés dans le plan d’action du
gouvernement, approuvé conformément aux disposition de la constitution, et ceux-ci dans le
respect des missions assignées à la direction générale et les disposition relatives à l’exécution de
dépenses publiques.
Du point de vue historique et sociologique, le Trésor public est une institution qui reflète de très
près l’Etat autant que pouvoir politique stable et non contesté, une situation économique saine et
un système financier solide et centralisé. C’est ainsi que dès l’époque turque en Algérie, on voit
naitre un pouvoir financier stable et fort, caractérisé par l’existence d’une seule caisse, d’un trésor
unique de l’Etat. A la même époque, le système financier de l’Etat français reposait également sur
le principe de l’unité de caisse.
L’actuelle Direction du trésor, est issue de la caisse de service créé 1806 par le comité Mollien,
Ministre du Trésor de Napoléon 1er, dont l’objet était d’assurer la compensation générale des
mouvements de fonds entre toutes les caisses des agents du trésor.
71
Chapitre 04 : Etude de cas
En 1814, le baron Louis, nommé Ministre des Finances et du Trésor a transformé la caisse de
service à un bureau du mouvement général des fonds, auquel sera désignée la Direction du trésor,
et ce jusqu’à 1946.
En Algérie, et pendant la période coloniale, le Trésor public était lié à celui de la réplique française,
le Trésor algérien a été créé après l’approbation de l’ordonnance du 04 mai 1943.
Cette création a été rendue nécessaire car l’Algérie se trouvait isolée de la France, du fait de
l’occupation allemande. En 1946, le décret n° 46.2974 du 03 décembre 1946 relatif au régime
financier de l’Algérie a consacré l’existence du trésor Algérien.
La Période s’étalant de 1954 au 1962 a été marquée par un net retour à l’interaction, du fait de la
révolution armée. Et après l’indépendance et en exécution des accords d’Evian, l’exécutif
provisoire et le premier Gouvernement Algérien n’ont fait que poursuivre l’exécution du bdget
voté par le parlement français. Le Trésor Algérien était alimenté par des avances du trésor français,
car il ne disposait d’aucune ressource propre, et ce jusqu’à la séparation effective des deux trésors
opérés le 11 novembre 1962.
Après l’indépendance, l’économie algérienne s’est caractérisée par une gestion administrée,
centralisée et basé sur un recours au crédit bancaire et l’endettement des banques auprès de la
banque centrale.
En 1990, l’Algérie a effectué des réformes économiques et financières importantes, entrant dans le
cadre du passage progressif d’une économie d’endettement, à une économie du marché financier.
Ces réformes ont permis d’enregistrer d’excellents résultats, particulièrement en ce qui concerne
le rétablissement des équilibres macroéconomiques et le renforcement de la stabilité financière.
Dans ce cadre, le développement d’un marché des valeurs du Trésor public permettra de mieux
organiser le financement de l’Etat et la gestion de la dette publique interne et d’assurer une
meilleure régulation monétaire à travers la liquidité des titres.
Le Trésor public qui exerce la fonction de financier et le banquier de l’Etat, est tenu de trouver les
moyens appropriés pour financer les déficits publics et assumer une gestion efficace de la trésorerie
de l’Etat. Le financement de l’Etat s’est d’ailleurs considérablement transformé depuis vingt ans,
aussi bien dans sa philosophie que dans ses techniques par le recours accru emprunts publics.
72
Chapitre 04 : Etude de cas
Paragraphe 2 : L’organisation de la Direction Générale du Trésor :
Le rôle de la direction générale du trésor ne se limite pas dans ses taches classiques de caissier de
l’Etat, mais s’est vu confier à des à des taches économiques dans le cadre de la politique de
développement et de soutien des activités productives.
En effet, la direction générale du trésor (DGT) est un outil d’intervention de l’Etat dans l’économie,
elle intervient massivement dans le financement des investissements des entreprises publiques, elle
apporte son concours aux entreprises qui ont difficulté financières dans le cadre de la
restructuration financière.
La DGT comporte cinq directions qui sont subdivisées en sous directions, et se schématise de la
manière suivante :
73
Chapitre 04 : Etude de cas
DGT
La direction Générale du Trésor (DGT) en tant que direction générale du ministère des finances est
chargée de :1
1
Journal officiel N°75, Article 4, P 10, 2 décembre 2007
74
Chapitre 04 : Etude de cas
• Initier tout texte législatif ou réglementaire relevant de son champ de compétence ;
• Assurer le suivi et l’évaluation des participations de l’Etat dans le secteur public économique
non financier ;
• Proposer les éléments concourant à la définition d’une politique des participations externes de
l’Etat, d’en assurer la gestion, le suivi et l’évaluation.
• Participer, avec les administrations concernées, à la définition des mesures à caractère financier
liées à la restructuration du secteur public économique et d’en assurer la gestion et le suivi ;
• Préparer les éléments de définition de la politique de la dette publique et des engagements
financiers internes et externes de l’Etat ;
• Prendre toute mesure se rapportant aux engagements du trésor et à la gestion, en ressources et
en emplois, de la trésorerie de l’Etat ;
• Déterminer les conditions de rémunération des valeurs émises par le Trésor et des fonds qui y
sont déposés ;
• Contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets de modernisation du système
bancaire et financier ;
• Veiller au suivi et l’évaluation des compagnies d’assurance publiques ;
• Mettre en œuvre les dotations de base aux établissement à caractère industriel et commercial et
aux centre de recherche et de développement ;
• Etablir la situation résumée des opérations du trésor.
1
Journal officiel N°75, Article 4, p12, 2 décembre 2007
75
Chapitre 04 : Etude de cas
A travers cette section nous allons essayer d’apprécier les soldes intermédiaires de gestion (SIG),
la capacité d’autofinancement (CAF), ainsi que les ratios de profitabilité et de rentabilités de
Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA).
Le Groupe Industriel des Ciments d’Algérie “Groupe GICA” a été créé par décision de l’Assemblée
Générale Extraordinaire, suite à la transformation juridique de l’ex Société de Gestion des
participations « Industrie des Ciments » en date du 26 novembre 2009. Le Groupe Industriel des
Ciments d’Algérie “Groupe GICA”, est une société par actions au capital de : 25.358.000.000
dinars.
76
Chapitre 04 : Etude de cas
Autres produits 2 783 958,00 1 948 770,60
Dotations aux amortissements, -324 964 716,00 -227 475 301,20
dépréciations et provisions
Autres charges -14 602 172,40 -10 221 520,68
Résultat d'exploitation 788 449 135,20 551 914 394,64
Produits financiers 13 569 391,80 9 498 574,26
Charges financières -116 173 277,40 -81 321 294,18
Résultat courant avant impôt 685 845 249,60 480 091 674,72
Produits exceptionnels 0 0
charges exceptionnelles 0 0
Résultat exceptionnel 685 845 249,60 480 091 674,72
impôts exigibles sur résultat -120 889 247,32 -84 622 473,12
impôts différé sur le résultat 0 0
Résultat net de l'exercice 564 956 002,28 395 469 201,60
77
Chapitre 04 : Etude de cas
1.1 Commentaires :
2016 2017
Le taux d’intégration 29.89 % 29.87 %
= VA/ production
Ce ratio nous permet de représenter l'importance économique d'une entreprise, à la lumière des
données chiffrées du tableau ci-dessus on remarque que le taux d'intégration.
La part de la valeur ajoutée revenant au personnel :
2016 2017
La part de la valeur ajoutée revenant
aux personnels = charges 28 % 28.88 %
de personnel /VA
78
Chapitre 04 : Etude de cas
Ce ratio permet de calculer la part du personnel dans la valeur ajoutée et d’après les données
étudiées on constate qu’il est égal à 28 % en 2016 et il est le même en 2017.
2016 2017
La part de la valeur ajoutée revenant aux 7.25 % 7%
préteurs = charges financières /VA
Ce ratio permet de calculer la part des préteurs dans la valeur ajoutée, et d’après les données
étudiées on constate qu’il est égal à 7.2 %, en 2016 et a connu une baisse en 2017, dû à la baisse
des emprunts à LMT.
Le groupe GICA a enregistré un EBE positif au cours de deux années, ce qui signifie que l’activité
est profitable même rentable, avec amélioration très importante de 42,86% en 2017, cette
augmentation est due à l’importance de la valeur ajoutée d’une part et de la bonne maitrise des
charges en d’autre part.
Le résultat courant avant impôt a enregistré une amélioration durant les années 2016 et 2017, qui
est relative à l’augmentation importante du résultat financier, ce dernier a enregistré une
augmentation de 45.25 % en 2017, ce qui détermine le rôle et le soutient de l’activité financière
79
Chapitre 04 : Etude de cas
dans la formulation du résultat, et ainsi l’efficacité de la politique financière, cela va aussi avoir un
effet direct sur la profitabilité et la rentabilité financière de l’entreprise.
L’entreprise est bénéficiaire en 2016 et en 2017, elle a connu une augmentation flagrante est
justifiée par l’influence positive de l’activité financière en 2017.
L’ETE présente un grand intérêt pour la gestion de l'entreprise car il permet de connaitre la
contribution de l'activité d'exploitation a la formation de la trésorerie pendant l'exercice. Nous
constatons que le ETE de Groupe GICA est positif durant 2016 et 2017, cela signifie que
l'exploitation a sécrété un excédent après financement du Besoin en Fonds de Roulement
d'Exploitation.
Cet excédent pourra servir aux règlements : Des intérêts d'emprunts, de charges exceptionnelles,
des impôts sur les bénéfices, des dividendes aux actionnaires, des dettes financières, et au
financement des investissements d'expansion ou de croissance.
80
Chapitre 04 : Etude de cas
Paragraphe 2 : Le calcul de la capacité d’autofinancement :
81
Chapitre 04 : Etude de cas
2.3 Evolution de la CAF :
800,000,000.00
700,000,000.00
592,687,452.00
600,000,000.00
500,000,000.00
400,000,000.00
300,000,000.00
200,000,000.00
100,000,000.00
0.00
2,016 2,017
Commentaire :
Le groupe GICA a réalisé une capacité d’autofinancement nettement positive durant la période
étudiée, ce qui signifie qu’elle dégage un surplus monétaire qui lui permettra de renouveler ses
investissements, payer ses dettes et rémunérer ses actionnaires.
La CAF a connu une grosse progression de 42 %, cette augmentation est due principalement à
l’augmentation du résultat net qui a été généré par l’augmentation du résultat financier.
82
Chapitre 04 : Etude de cas
2.4 L’autofinancement :
Tableau 22 : L’autofinancement :
Ce montant correspond à ce qui reste après distribution des dividendes ce qui va servir à maintenir
le patrimoine, le niveau d’activité et financer une partie de la croissance.
Etant donné que la capacité de remboursement a dépassé 3 (3 fois la CAF) on déduit que GICA
n’est pas capable de rembourser ces dettes.
83
Chapitre 04 : Etude de cas
Paragraphe 3 : Calcul des ratios d’activité, de profitabilité et de rentabilité de l’entreprise :
3.1 Calcul des ratios d’activité :
Tableau 24 : calcul des ratios d’activité :
84
Chapitre 04 : Etude de cas
3.3 Calcul des ratios de rentabilité :
Tableau 26 : Calcul des ratios de rentabilité :
85
Chapitre 04 : Etude de cas
Dans ce chapitre, nous essayerons d’analyser la structure financière de GICA. Cette analyse est
basée premièrement sur l’élaboration des bilans fonctionnels et financiers, qui sont constitués grâce
aux retraitements et reclassements pratiqués sur le bilan comptable, afin de parvenir au bilan
corrigé plus proche de réalité économique et financière de l’entreprise, et qui permet une analyse
de la situation, financièrement par l’analyse des indicateurs de l’équilibre.
86
Chapitre 04 : Etude de cas
Autres débiteurs 67 510 162,73 1 035 062,40
Autres actifs courants 724 543,68 96 443 089,61
Total ACHE 68 234 706,41 97 478 152,01
Disponibilités et assimilés
Trésorerie 152 708 198,04 218 154 568,63
Total de l’actif de trésorerie 152 708 198,04 218 154 568,63
Total de l’actif 5 115 392 790,46 7 307 703 986,37
87
Chapitre 04 : Etude de cas
D’après les bilans fonctionnels détaillés nous pouvons établir les bilans fonctionnels en grandes
masses comme suit :
Tableau 30 : Actif des Bilans fonctionnels condensé en grandes masses des années (2016, 17)
Désignation Actif
2016 2017
Montant % Montant %
Actif stables brut 3 552 242 944, 98 69,44 5 074 632 778,54 69,44
Actif courant brut 1 342 206 941,03 26,24 1 917 438 487,20 26,24
Actif hors 68 234 706,41 1,33 97 478 152,01 1,33
exploitation
Trésorerie active 152 708 198,04 2,99 218 154 568,63 2,99
total actif 5 115 392 790,46 100 7 307 703 986,37 100
Figure 4: Présentation graphique des actifs du bilan fonctionnel des années (2016, 2017)
6,000,000,000.00
5,000,000,000.00
4,000,000,000.00
3,000,000,000.00
2,000,000,000.00
1,000,000,000.00
0.00
Emplois stables Actif courant d'exp Actif courant hors exp TR passive
2016 2017
88
Chapitre 04 : Etude de cas
Tableau 31 : passif des Bilans fonctionnels condensé et en grandes masses des années
(2016,2017) UM : DA
Désignation Actif
2016 2017
Montant % Montant %
Ressources stables 4 338 658 935,73 84,81 6 198 084 193,91 84,81
Passif courant 98 550 274,42 1,93 140 786 106,32 3,92
d’exploitation
Passif courant 158 013 580,30 3,09 225 733 686,14 1,10
hors exploitation
Trésorerie passive 520 170 000,00 10,17 743 100 000,00 10,17
total passif 5 115 392 790,46 100 7 307 703 986,37 100
Figure 5 : Présentation graphique des passifs du bilan fonctionnel des années (2016, 2017).
7,000,000,000.00
6,000,000,000.00
5,000,000,000.00
4,000,000,000.00
3,000,000,000.00
2,000,000,000.00
1,000,000,000.00
0.00
Ressources stables Passif courant d'exp Passif courant hors exp TR passive
2016 2017
89
Chapitre 04 : Etude de cas
1.2 Interprétation des bilans fonctionnels :
Pour l’actif :
Emplois stables : les emplois stables sont d’une valeur de 3 552 242 944, 98 DA en 2016, dont
ils se voient en progression en 2017, cela est dû à l’augmentation des immobilisations
incorporelles et corporelles.
Actif circulant d’exploitation : l’ACE a enregistré une augmentation continue de 17% en 2016,
cela est dû à l’augmentation des impôts et taxes assimilés et des clients, en 2017 on remarque
aussi une augmentation de 43% ceci s’explique par l’augmentation des stocks.
Actif circulant hors exploitation : l’ACHE a enregistré une augmentation importante soit 17%
en 2016 cela est dû à l’augmentation des autres débiteurs ainsi qu’en 2017 une augmentation
de 43% a été enregistrée, cela s’explique par l’augmentation des autres actifs courants.
Pour le passif :
Ressources durables : d’après les bilans fonctionnels de grandes masses, on constate que les
RD ont connu une augmentation de 17% en 2016 et une autre de 43% en 2017, cela est dû à
l’augmentation des capitaux propres, des dettes à long et moyen terme et des dotations aux
amortissements et provisions.
Passif circulant d’exploitation : le PCE a connu une augmentation de 17% en 2016 et une de
43% en 2017, cela s’explique par l’augmentation des fournisseurs et comptes rattachés.
Passif circulant hors exploitation : le PCHE a enregistré une augmentation soit 17% en 2016 et
de 43% en 2017, cela est dû à l’augmentation des autres dettes et des impôts.
90
Chapitre 04 : Etude de cas
1.3 L’élaboration et présentation des bilans financiers :
Les bilans financiers des années d’exercices sont présentés comme suit :
91
Chapitre 04 : Etude de cas
Tableau 33: Passif des bilans financiers (2016, 2017) UM : DA.
92
Chapitre 04 : Etude de cas
Tableau 34 : Actif des bilans financiers de grande masse des années (2016, 2017)
Désignation Actif
2016 2017
Montant Montant % Montant %
Actif réel net à moins d’un an
Immobilisations incorporelles 8 719 701,59 0,22 12 456 716,55 0,22
Immobilisations corporelles 1 648 728 982,90 40,94 2 355 327 118,42 40,94
Immobilisations financières 14 996 186,93 0,37 21 423 124,18 0,37
Immobilisations en cours 897 397 174,54 22,28 1 281 995 963,63 22,28
Total actif réel net a plus d’un 2 569 842 045,95 36,81 3 671 202 922,79 36,81
an
Actif réel net à moins d’un an
Valeur d’exploitation 528 266 080,42 13,12 754 665 829,18 13,12
Valeur réalisable 776 240 664,64 19,28 1 108 915 235,19 19,28
Valeur disponible 152 708 198,04 3,79 218 154 568,63 3,79
Total actif réel net à moins 1 457 214 943,10 36,19 2 081 735 633,00 36,19
d’un an
Total actif 4 027 056 989,05 100 5 752 938 555,78 100
Figure 6: Présentation graphique des actifs des bilans financiers de grandes masses des
années (2016, 2017).
4,000,000,000.00
3,500,000,000.00
3,000,000,000.00
2,500,000,000.00
2,000,000,000.00
1,500,000,000.00
1,000,000,000.00
500,000,000.00
0.00
Valeur immobilsé Valeur d'exploitation Valeur réalisable Valeur disponible
2016 2017
93
Chapitre 04 : Etude de cas
Tableau 35 : Passif des bilans financiers en grandes masses des années (2016, 2017)
Désignation Passif
2016 2017
Montant Montant % Montant %
Passif réel a plus d’un an
Capitaux propres 1 850 536 814,50 45,95 2 643 624 020,72 45,95
Passif non courant 1 399 786 319,82 34,76 1 999 694 742,60 34,76
(DLMT)
Total passif stable 3 250 323 134,32 80,71 4 643 318 763,32 80,71
Passif réel à moins d’un
an
DCT 776 733 854,73 19,29 1 109 619 792,47 19,29
Total passif réel a moins 776 733 854,73 19,29 1 109 619 792,47 19,29
d’un an
Total passif 4 027 056 989,05 100 5 752 938 555,79 100
Figure 7: Présentation graphique des passifs des bilans financiers en grandes masses des
années (2016, 2017).
3,000,000,000.00
2,500,000,000.00
2,000,000,000.00
1,500,000,000.00
1,000,000,000.00
500,000,000.00
0.00
Capitaux propres DLMT DCT
2016 2017
94
Chapitre 04 : Etude de cas
1.4 Interprétation des bilans financiers :
Pour l’actif :
L’actif réel net à plus d’un an : nous constatons que les valeurs immobilisations net ont
enregistré une augmentation de 2 569 842 045,95 en 2016 et 3 671 202 922,79 en 2017 soit
respectivement une augmentation de 42,86 % cette augmentation est engendrée au niveau des
immobilisations en cours et financières :
L’actif réel à moins d’un an : d’après les données, nous remarquons que l’actif circulant à
enregistré une augmentation de 16,67% en 2016 à 42,86% en 2017 (clients impôts) par apport
à l’année de base 2015 cette augmentation à due à l’amélioration des disponibilités et
l’augmentation des créances et emplois assimilés.
Valeurs d’exploitation : les valeurs ont connu une augmentation durant les deux années soit de
2015 528 266 080,42 DA en 2016 et remarquable des stocks en cours.
Valeur réalisable : l’entreprises engendre une augmentation de 776 240 664,64 DA en 2016 et
1 108 915 235,19 DA en 2017, cette augmentation est due à la progression des compte impôts
et autres débiteurs.
Valeurs disponibles : elles ont enregistré une augmentation importante de 16,67%, 46,86%
respectivement pour les années 2016 et 2017, cette hausse est expliquée par le règlement des
créances de la société (une bonne gestion de la clientèle).
Pour le passif :
Capitaux propres : ils ont enregistré une augmentation de 1 850 536 814,50 DA et 2 643 624
020,72 DA durant les années 2016 et 2017 respectivement par rapport à l’année de base 2015
du montant de 1 586 174 412,43 DA. Cette augmentation est due à l’évolution de résultat net
–résultat net part du groupe- d’un montant de 395 469 201,60 DA en 2016 et 564 956 002,28
DA en 2017 et autres capitaux propres report à nouveau.
Les dettes à long et moyens termes : nous constatons que les dettes à long et moyen termes ont
enregistré une augmentation de 17% en 2016 à 43% en 2017, cela est dû à l’augmentation des
Emprunts et dettes financières.
Le passif à moins d’un an : il a connu respectivement une augmentation de 17% en 2016 et
43% en 2017, cela est due à l’augmentation des fournisseurs et comptes rattachés, impôts et
autres dettes.
95
Chapitre 04 : Etude de cas
Paragraphe 2 : Calcul des indicateurs de l’équilibre financier :
L’analyse des indicateurs financiers nous permet d’analyser les ressources de l’entreprise, cette
dernière nous permettra de vérifier si l’entreprise GICA a financé ses emplois à long terme par ses
ressources à long terme, ensuite nous nous intéresserons aux besoins en fonds de roulement et la
trésorerie ainsi qu’une analyse par les ratios.
Tableau 36 : Calcul FRNG par le haut du bilan des deux années : UM : DA.
96
Chapitre 04 : Etude de cas
2.1.2 Interprétation du FRNG des exercices 2016 et 2017 :
Le FRNG est positif durant les deux (02) années de l’exercice constituant un excédent des
ressources stable après le financement total des actifs stables destiné à financer le BFRE comme
suit : 62% en 2016, 63% en 2017.
Figure 8 : Présentation graphique de FRNG du bilan fonctionnel des années (2016, 2017)
1,200,000,000.00
1,000,000,000.00
800,000,000.00
600,000,000.00
400,000,000.00
200,000,000.00
0.00
FRNG
2016 2017
97
Chapitre 04 : Etude de cas
Figure 9 : Présentation graphique de BFR du bilan fonctionnel des années (2016, 2017)
1,800,000,000.00
1,600,000,000.00
1,400,000,000.00
1,200,000,000.00
1,000,000,000.00
800,000,000.00
600,000,000.00
400,000,000.00
200,000,000.00
0.00
FRNG 2016 2017
98
Chapitre 04 : Etude de cas
Figure 10 : Calcul de la trésorerie par la deuxième méthode UM : DA.
0.00
FRNG
-100,000,000.00
-200,000,000.00
-300,000,000.00
-400,000,000.00
-500,000,000.00
-600,000,000.00
2016 2017
99
Chapitre 04 : Etude de cas
2.4. Calcul des indicateurs de l’équilibre financier selon l’approche patrimoniale :
Nous procéderons au calcul du fond de roulement par les deux méthodes (haut et bas du bilan)
exposé dans le troisième chapitre du cas théorique.
Fond de roulement financier = passif réel a plus d’un an – actif réel a plus d’un an
Tableau 42 : Calcul du fond de roulement par le haut du bilan des deux années. UM : DA
Fond de roulement net financier = actif réel à moins d’un an – passif réel à moins d’un an
Tableau 43 : Calcul du fond de roulement par le bas du bilan des deux années. UM : DA
100
Chapitre 04 : Etude de cas
Figure 11: La présentation graphique du fond de roulement financier des années (2016 et
2017).
1,200,000,000.00
1,000,000,000.00
800,000,000.00
600,000,000.00
400,000,000.00
200,000,000.00
0.00
FRF
2016 2017
Nous constatons un FRF positif pour les deux années 2016 et 2017, ce qui signifie que l’entreprise
a réalisé une homogénéité entre le degré de liquidité des actifs et le degré d’exigibilité des passifs
à plus d’un an cela implique un équilibre de la situation financière de cette entreprise.
101
Chapitre 04 : Etude de cas
Conclusion de l’étude :
Après l’analyse de l’activité du Groupe GICA, à savoir les soldes intermédiaires de gestion, la
capacité d’autofinancement et l’analyse de quelque ratios d’activité, de profitabilité et de
rentabilité, pour les années 2016 et 2017, nous remarquons que les indicateurs d’activité de
l’entreprise sont favorables avec des données prévisionnelles durant les deux années. L’entreprise
est performante, son activité d’exploitation et l’activité financière, et ses capitaux sont rentables.
A partir de l’analyse fonctionnelle appliquée sur le groupe GICA durant les années 2016 et 2017,
nous constatons que l’entreprise a respecté les normes de l’équilibre financier partiellement dans
la satisfaction de besoin de fond de roulement d’exploitation, le FRNG est positif durant les deux
années de l’exercice. Enfin La TR est négative aussi dû à l’importance du BFRE.
Nous avons conclu une situation d’équilibre financier à partir de l’analyse patrimoniale (FRF
positif), en plus d’après la méthode d’analyse par les ratios, nous remarquons qu’ils sont stables et
la majorité des ratios sont dans les normes.
102
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale
L’analyse financière est considérée comme une méthode de compréhension de l’entreprise à travers
ses états comptables afin d’avoir une vision synthétique qui fait ressortir la réalité après l’évaluation
de la performance de l’entreprise, cette réalité doit apporter l’aide au dirigeant, à l’investisseur et
au préteur dans leur prise de décision.
Ainsi dans le domaine financier, tous les responsables de l’entreprise et ses dirigeants doivent
maitriser la structure économique et financière, grâce à l’analyse financière qui représente un outil
indispensable et une étape nécessaire pour procéder à une évaluation pertinente de l’entreprise,
ayant pour but d’analyser l’activité et mesurer la performance de l’entreprise après avoir étudier
les différentes rations.
Cependant, un sujet assez volumineux tel que l’analyse financière demande beaucoup de temps
pour voir et maitriser tous ses aspects, mais il faut souligner certaines remarques et constations vu
à leurs importances.
En effet, au cours de notre stage qui s’est déroulé au ministère des finances où on a essayé de mener
une analyse de l’activité de la performance et une analyse statique à partir deux exercices
2016,2017 de Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA).
104
Conclusion générale
D’après l’analyse statique de la situation financière, nous avons conclu que :
Suggestion : après avoir traité et commenté tous les indicateurs de la GICA nous proposons
les suggestions suivantes :
D’après la comparaison due entre crédit client et la durée crédit fournisseur, l’entreprise
doit revoir sa politique commerciale (gestion de la clientèle).
105
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Ouvrages :
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2. BAIMBAULT.G, « Gestion financière d’entreprise », 4éme édition DUNOD, 2018.
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toujours voulu savoir sur la Création de Valeur sans jamais oser le demander, Editions
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15. HUBERT, « Analyse financière », 4éme édition Economica, Paris, 1997.
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Paris, 1997.
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30. Michel Salva, « Comprendre l’analyse financière », 4e édition, Vuibert.
31. Pierre RAMAGE, « Analyse et diagnostic financier », édition d’organisation, Paris, 2001.
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33. TAZDAIT, « Maitrise du système comptable financier », 1ére édition ACG, Alger.2009.
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Articles et revues :
1. Bouquin Henri, le contrôle de gestion, 8ème édition, presse universitaire d France, Paris,
2008.
2. Sahut Jean Michel, Js Lantz ; la création de valeur et performance financière dans le
télécom, la revue du financier, 2003.
3. Sauvin Thierry, la compétitivité de l’entreprise : L’obsession de la firme allégée édition
Ellipses, Paris, 2005.
4. Voyer Pierre « Tableau de bord de gestion et indicateurs de performance », 2e édition,
Presse de l’université du Québec, 2002.
Travaux universitaires :
Thèses :
Mémoire de master :
108
Lois et réglementation :
109
ANNEXES
Annexes
Annexe N° 1 : Tableau des comptes de résultat (EXERCICE 2016)
DESIGNATION 2016
Ventes et produits annexes 3 728 312 153,16
Variation stocks produits finis et en cours 5 053 303,50
Production immobilisée 18 366 297,18
Subventions d.exploitation 9 078 160,14
I - PRODUCTION DE L.EXERCICE 3 760 809 913,98
Achats consommés 2 381 976 280,32
Services extérieurs et autres consommations 248 221 370,46
II - CONSOMMATION DE L.EXERCICE 2 630 197 650,78
III - VALEUR AJOUTEE D.EXPLOITATION (I - II) 1 130 612 263,20
Charges de personnel 323 981 763,84
Impôts, taxes et versements assimilés 49 225 103,76
IV - EXCEDENT BRUT D.EXPLOITATION 757 405 395,60
Autres produits opérationnels 1 948 770,60
Autres charges opérationnelles 10 221 520,68
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 227 475 301,20
Reprise sur pertes de valeur et provisions 30 257 050,32
V - RESULTAT OPERATIONNEL 551 914 394,64
Produits financiers 9 498 574,26
Charges financières 81 321 294,18
VI - RESULTAT FINANCIER - 71 822 719,92
VII - RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V + 480 091 674,72
VI)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 84 622 473,12
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES 3 802 514 309,16
ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES 3 407 045 107,56
ORDINAIRES
VIII - RESULTAT NET DES ACTIVITES 395 469 201,60
ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) -
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser) -
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE -
X - RESULTAT NET DE L.EXERCICE 395 469 201,60
Annexe N° 2 : BILAN ACTIF (EXERCICE 2016)
ACTIF 2016
Brut Amort-Prov Net
ACTIF IMMMOBILISE (NON - - -
COURANT)
Ecart d’acquisition (ou goodwill) - - -
Immobilisations incorporelles 19 911 000,20 11 191 298,61 8 719 701,59
Immobilisations corporelles 2 619 938 583,31 971 209 600,41 1 648 728 982,90
Terrains 182 722 803,06 - 182 722 803,06
Bâtiments 458 136 336,78 163 607 857,92 294 528 478,86
Autres immobilisations corporelles 1 961 266 240,08 807 601 742,49 1 153 664 497,59
Immobilisations en concession 17 813 203,38 - 17 813 203,38
Immobilisations encours 897 397 174,54 - 897 397 174,54
Immobilisations financières 14 996 186,93 - 14 996 186,93
Titres mis en équivalence. - - -
entreprises associées
Autres participations et créances 4 200 000,00 - 4 200 000,00
rattachées
Autres titres immobilisés - - -
Prêts et autres actifs financiers non 1 661 731,25 - 1 661 731,25
courants
Impôts différés actif 9 134 455,68 - 9 134 455,68
TOTAL ACTIF NON 3 552 242 944,98 982 400 899,02 2 569 842 045,95
COURANT
ACTIF COURANT - - -
Stocks et encours 528 266 080,42 - 528 266 080,42
Créances et emplois assimilés - - -
Clients 755 264 924,83 105 934 902,39 649 330 022,44
Autres débiteurs 67 510 162,73 - 67 510 162,73
Impôts 58 675 935,78 - 58 675 935,78
Autres actifs courants 724 543,68 - 724 543,68
Disponibilités et assimilés - - -
Placements et autres actifs - - -
financiers courants
Trésorerie 152 708 198,04 - 152 708 198,04
Chèques à l'encaissement - - -
TOTAL ACTIF COURANT 1 563 149 845,49 105 934 902,39 1 457 214 943,10
TOTAL GENERAL ACTIF 5 115 392 790,46 1 088 335 4 027 056
801,41
Annexe N° 3 : BILAN PASSIF (EXERCICE 2016)
PASSIF NOTE 2016
CAPITAUX PROPRES -
Capital émis 840 000 000,00
Capital non appelé -
Primes et réserves- Réserves consolidées(1) 240 077 666,12
Ecarts de réévaluation -
Ecart d’équivalence (1) -
Résultat net - Résultat net part du groupe (1) 395 469 201,60
Autres capitaux propres - Report à nouveau 374 989 946,78
Part de la société consolidante (1) -
Part des minoritaires (1) -
TOTAL I 1 850 536 814,50
PASSIFS NON COURANTS -
Emprunts et dettes financières 1 399 786 319,82
Impôts (différés et provisionnés) -
Autres dettes non courantes -
Provisions et produits constatés d’avance -
TOTAL PASSIFS NON COURANTS II 1 399 786 319,82
PASSIFS COURANTS -
Fournisseurs et comptes rattachés 98 550 274,42
Impôts 101 890 877,70
Autres dettes 56 122 702,60
Trésorerie Passif 520 170 000,00
TOTAL PASSIFS COURANTS III 776 733 854,73
TOTAL GENERAL PASSIF 4 027 056 989,05
Annexe N° 4 : Tableau des comptes de résultat (EXERCICE 2017)
DESIGNATION 2017
Ventes et produits annexes 5 326 160 218,80
Variation stocks produits finis et en cours 7 219 005,00
Production immobilisée 26 237 567,40
Subventions d.exploitation 12 968 800,20
I - PRODUCTION DE L.EXERCICE 5 372 585 591,40
Achats consommés 3 402 823 257,60
Services extérieurs et autres consommations 354 601 957,80
II - CONSOMMATION DE L.EXERCICE 3 757 425 215,40
III - VALEUR AJOUTEE D.EXPLOITATION (I - II) 1 615 160 376,00
Charges de personnel 462 831 091,20
Impôts, taxes et versements assimilés 70 321 576,80
IV - EXCEDENT BRUT D.EXPLOITATION 1 082 007 708,00
Autres produits opérationnels 2 783 958,00
Autres charges opérationnelles 14 602 172,40
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur 324 964 716,00
Reprise sur pertes de valeur et provisions 43 224 357,60
V - RESULTAT OPERATIONNEL 788 449 135,20
Produits financiers 13 569 391,80
Charges financières 116 173 277,40
VI - RESULTAT FINANCIER - 102 603 885,60
VII - RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V + VI) 685 845 249,60
Impôts exigibles sur résultats ordinaires 120 889 247,32
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 5 432 163 298,80
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 4 867 207 296,52
VIII - RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 564 956 002,28
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser) -
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser) -
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE -
X - RESULTAT NET DE L.EXERCICE 564 956 002,28
Annexe N° 5 : BILAN ACTIF (EXERCICE 2017)
ACTIF 2017
Brut Amort-Prov Net
ACTIF IMMMOBILISE (NON - - -
COURANT)
Ecart d’acquisition (ou goodwill) - - -
Immobilisations incorporelles 28 444 286,00 15 987 569,45 12 456 716,55
Immobilisations corporelles 3 742 769 404,72 1 387 442 286,30 2 355 327 118,42
Terrains 261 032 575,80 - 261 032 575,80
Bâtiments 654 480 481,12 233 725 511,31 420 754 969,81
Autres immobilisations corporelles 2 801 808 914,41 1 153 716 774,99 1 648 092 139,42
Immobilisations en concession 25 447 433,40 - 25 447 433,40
Immobilisations encours 1 281 995 963,64 - 1 281 995 963,63
Immobilisations financières 21 423 124,18 - 21 423 124,18
Titres mis en équivalence. - - -
entreprises associées
Autres participations et créances 6 000 000,00 - 6 000 000,00
rattachées
Autres titres immobilisés - - -
Prêts et autres actifs financiers non 2 373 901,78 - 2 373 901,78
courants
Impôts différés actif 13 049 222,40 - 13 049 222,40
TOTAL ACTIF NON 5 074 632 778,54 1 403 429 855,75 3 671 202 922,79
COURANT
ACTIF COURANT - - -
Stocks et encours 754 665 829,18 - 754 665 829,18
Créances et emplois assimilés - - -
Clients 1 078 949 892,62 151 335 574,84 927 614 317,78
Autres débiteurs 96 443 089,61 - 96 443 089,61
Impôts 83 822 765,40 - 83 822 765,40
Autres actifs courants 1 035 062,40 - 1 035 062,40
Disponibilités et assimilés - - -
Placements et autres actifs - - -
financiers courants
Trésorerie 218 154 568,63 - 218 154 568,63
Chèques à l'encaissement - - -
TOTAL ACTIF COURANT 2 233 071 207,84 151 335 574,84 2 081 735 633,00
TOTAL GENERAL ACTIF 7 307 703 986,37 1 554 765 430,59 5 752 938 555,78
Annexe N° 6 : BILAN PASSIF (EXERCICE 2017)
PASSIF NOTE 2017
CAPITAUX PROPRES -
Capital émis 1 200 000 000,00
Capital non appelé -
Primes et réserves- Réserves consolidées(1) 342 968 094,46
Ecarts de réévaluation -
Ecart d’équivalence (1) -
Résultat net - Résultat net part du groupe (1) 564 956 002,28
Autres capitaux propres - Report à nouveau 535 699 923,98
Part de la société consolidante (1) -
Part des minoritaires (1) -
TOTAL I 2 643 624 020,72
PASSIFS NON COURANTS -
Emprunts et dettes financières 1 999 694 742,60
Impôts (différés et provisionnés) -
Autres dettes non courantes -
Provisions et produits constatés d’avance -
TOTAL PASSIFS NON COURANTS II 1 999 694 742,60
PASSIFS COURANTS -
Fournisseurs et comptes rattachés 140 786 106,32
Impôts 145 558 396,72
Autres dettes 80 175 289,43
Trésorerie Passif 743 100 000,00
TOTAL PASSIFS COURANTS III 1 109 619 792,47
TOTAL GENERAL PASSIF 5 752 938 555,79
TABLES DES
MATIERES
Remerciements.
Dédicaces.
Sommaire.
Résumé.
Conclusion : ....................................................................................................................... 34
3.4 Excédent brut d’exploitation (EBE) ou insuffisance brute d’exploitation (IBE) : ....... 40
Conclusion : ....................................................................................................................... 55
Conclusion : ....................................................................................................................... 69
CHAPITRE 4 : ETUDE DE CAS...........................................................................................69
2.1 Calcul des indicateurs de l’équilibre financier selon l’approche fonctionnelle : ......... 96
2.4. Calcul des indicateurs de l’équilibre financier selon l’approche patrimoniale : ....... 100
2.4.2 Interprétation du fond de roulement financier des années 2016 et 2017 : ........... 101